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L'ECO'LE VALAISANNE Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIe année No 9, mai 1962

SOMMAIRE

Partie générale

Crocus Faire équipe

Caisse de retraite du Personnel enseignant - Rapport de gestion 1961

Partie officielle et corporative

Examens pour l'obtention du brevet .

Examens d'admission aux Ecoles Normales

Examens d'admission aux Ecoles Secondaires .

Réouverture de l'Office de l'Enseignement

Société Suisse des maîtres de gymnastiques: Cours d'été

Chippis : Mise au concours

Bibliographie

Cours cantonaux de perfectionnement: Liste des cours

Sommaire des cours

Bulletin d'inscription

Divers : Poésies pour le mois de mai .

RENSEIGNEMENTS L'E'COLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: Eug. Claret, Office de l'En­seignement, Sion.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: Office de l'Enseignement, Sion.

Impression: I~p. Fiodna & Pellet, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.c.P. II c 12, Etat du Valais, Sion (pour le per­sonnel enseignant, J'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422.

Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) 1/1 Fr. 700.­

~ Fr. 380.­. X Fr. 200.-

Pages ordinaires, 1 insertion:

1/1 Fr. 60.­~ Fr. 33.­X Fr. 18.­l/S Fr. 10.-

5 insertions: rabais de 5 % 10 insertions: rahais de 10 %

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-« ... Que fait mon collègue dans sa classe, de l'autre côté de la

cloison? Que penserait-il de moi s'il m'avait écouté à 'mon insu? Un pénible sentiment d'isolement me poursuit depuis que je suis entré dans le métier. Les normaliens, les stagiaires ont bien de la chance: ils peuvent assister en spectateurs à de nombreuses classes. Les condi­tions ont beau être artificielles, ils ont pu se comparer à d'autres ,- ' mesurer le degré d'efficacité de diverses méthodes, parfois 's'entendre dire des choses désagréables, gages de la sincérité des éloges; enfin, ils ont pu approcher de leur vérité. Quant à moi, j'ai dû comme tout le monde, me contenter de quelques visites inspectorales, de quelques remarques peu convaincantes après une classe que la pr~sence de l'inspecteur, si discrète soit-elle, fige ou fouette selon les c~rconstan­ces. Ces rares contacts me laissent , sur ma faim, et tout aussi seul. Le peintre peut aller à l'exposition de son camarade, l'écrivain lire le dernier de son con frère, le plombier examiner d'un œil critique les soudures de son concurrent . .. Pour moi, je ne puis ,nême pas me servir du critère de l'examen pour connaître mon savoir-faire . ..

Il ne' s'agit d'ailleurs pas de me ,mesurer avec le collègue. Il s'agi: rait surtout de r01npre l'isolement où nous sommes, chac,!n enferme dans sa classe, dans ce petit monde clos et déséquilibré qui met face à face un adulte et trente enfants. De ce combat inégal, de ~e c~~aml! clos où l'adversaire amène des troupes fraîches chaque annee, 1 msU­tuteur sort parfois vers la cinquantaine assez malmené, déforrn,~tio,! professionnelle visible à vingt pas - plus proche encore chez 1 msU­tutrice - épuisement nerveux, cœur fatigué.

Que faire? J'aimerais une sorte d'élargissement de nos relations amicales. J'aimerais qu'on eût le temps de s'inviter dan~ sa classe, natu;ellement, couramment, san~ que ce fût un événement ni pOitr le collègue invitant ni pour les élèves. J' a~merais aussi qu'il fût possible de temps en temps de faire la classe à deux - il y a cent f~çons de se partager le travail - un peu à la manière des présentateurS' à la radio. Ce serait beaucoup moins fatigant, changerait les rapports entre adultes et enfants. Introduisons un adulte de plus et l'envoû. tement est rompu, on ne risque plus de se laisser aller à la colère, on prend du recul, on sauve son équilibre grâce au sens de l' hUllu;JU.r retrouvé. Et puis, pour les élèves, ce dédoublement n'appor~erAqLt-Ll pas un peu de cette diversité qui soutient l'intér~t? Notre. goz:t. de l'indépendance répugne à de telles façons de fau'e, une d~scre,uqn aussi, qui e,st bien naturelle. Mais n'y a-t-il pas un peu d'orgueil à

rester enfermé dans sa tour d'ivoire et à ne jamais rien demander à l'expérience des autres? Pour moi, je suis sûr que cela m'enrichirait, m'aiderait à préserver mon équilibre, à dénoncer mes ridicules in­conscients, à éviter - ce que je crains par-dessus tout - que le régent ne parvienne à tuer l'homme. » (Marc Flandrin, dans « Cahiers Péda­gogiques », 1er novembre 1961).

C'est un collègue qui parle ainsi, instituteur ou professeur, peu ,importe. En ' plein Paris Olt dans un trou de province, peu importe non plus. Tu sens dans sa voix les résonances de ta propre voix et 'tu fais tienne son impression de solitude. Toi aussi tu es seul dans ton village haut perché, au long hiver monotone et tu n'as que trop ten­dance à ressasser cette solitude, à t'y complaire même, comme ces ma­lades qui aiment le'ur m al et ne redoutent rien tant que la guérison.

' Une philosophie perverse et moderne a fait de la solitude le der­niet mot de notre passage ici-bas. On vient seul au monde et on en

'repart seul. Solitude complaisante de l'adolescent, solitude tragique du couple, solitude amère du viëillard.

Ne vois-tu pas ce qué cette théorie a d'injurieux pour un chrétien? Dieu nous a donné assez de preuves de son Amour pour que nous ne ,doutions plus de sa Présence. Au fond, l'homme est seul dans la me,­sure' où il a le cœur vide de Dieu. Si tu étais lumière et chaleur, tu entl'aîner~is: les autres' à ta suite, immanquablement, parce que les autres ~ussi sont seuls et faibles et ont fr?id. Un des effets ineffables dé l'amour est de créer une « présence» à travers le temps et l'espace. Si nous aimons notre classe, nos enfants nous seront présents sans cesse, dans nos préoccupations, nos pro jets, nos peines et nos joies. Et cette prése,nce enfantine, ajoutée à celle du «Locataire inexplt­gnable » - c'est ainsi que Claudel désigne Dieu habitant en nous -nous empêchera de croire à notre solitude.

Quant à la solitud~ professionnelle dont parle Marc Flandrin, c'est à toi encore d'y parer. L'Etat aura beau multiplier les occasions de rencontre, les assemblées de districts, les journées d'études et les ,confétences; c'est à l'amitié et à la camaraderie qu'il appartient de cré~r des liens entre ceux qui ont même idéal et même soucis. Pour le reste, les propositions que fait l'auteur de se rendre visite d,e te17'tps en temps, de collaborer à deux dans une même classe, ces pro posi­tions-là ne conviendront pas à tous les enseignants, je le crains fort. « Faire ,équipe» n'est pas une formule pour éducateurs trop person­nalistes. ' Elle est pourtant riche de promesses pour qui envisage avant tout le bien de l'enfant.

Crocus

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Caisse de retraite du personnel enseignant du Canton du Valais

1. RAPPORT DE LA COMMISSION SUR LA GESTION 1961

Le bouclement des comptes de l'exercice 1961 fait ressortir, une fois de plus, le mouvement ascendant de la caisse. Son heureuse évolution, soil développement progressif ininterrompu constituent des éléments propres à justifier les ajuste. ments qui se révèlent nécessaires. Selon le principe d'une saine administration, les possibilités nouvelles offertes par la caisse doivent être utilisées au profit des assurés au fur et à mesure qu'elles se présentent.

Grâce à une série d'exercices favorables une nouvelle étape va être franchie. Elle s'inscrit dans la ligne de la politique constamment suivie par la commission et qui est illustrée par les chiffres suivants. En 1945 le traite~ent assuré s'élevait à 2 160 Fr. pour un instituteur au maximum de son traitement et avec une scola. rité de six mois et à 3 420 Fr. pour le maître qui dirigeait t;Lne classe de 9 112 mois.

En 1954 ces montants ont passé respectivement à 3480 et 6210 Fr. En 1958 ils deviennent 5 744 et 9280 Fr.

Ces dernières normes sont du reste encore en vigueur actuellement. Il con. vient cependant de relever que par décision du Conseil d'Etat du 22 décembre 1959 l'allocation de renchérissement de 12 % et l'allocation Spéciale ont été in. corporées au traitement de base qui est devenu 6 750 Fr. pour 6 mois de classe, et 10 721 Fr. pour 9 112 mois.

Depuis ce moment.là, la retenue réglementaire est opérée sur ces nouveaux traitement, une partie étant versée à l'assurance et l'autre à la caisse des dépo. sants pour servir de l'achats en temps utile.

Le renchérissement actuel de 15 % n'est pas compris da'ns l'assurance et au surplus, aucune cotisation n'est perçue sur ce poste.

La nouvelle étape à franchir consistera donc en tout premier lieu à intégrer dans le traitement assuré toutes les augmentations intervenues de 1959 à aujour. d'hui et qui représentent plus de 30 % du traitement global.

Il est désirable aussi de modifier l'échelle des rentes afin d'arriver au 60 % du traitement assuré après 40 ans de service.

Enfin, il faudra, conformément à la pratique habituelle, relever les rentes des pensionnés.

Tels sont les objectifs essentiels qu'il faut chercher à atteindre.

Depuis plusieurs mois déjà l'expert a en main toute la documentation re· quise pOUl' l'établissement du bilan technique. Il connaît les vœux et désirs de la

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commission et des assurés et il s'efforcera certainement de les réaliser dans toute la mesure compatible avec la situation financière de la caisse.

Des contacts que la commission a eus à ce sujet il ressort que les travaux d'établissement du bilan avancent à un rythme normal en sorte que l'on peut s'at­tendre à recevoir les propositions de l'expert dans un délai pas trop éloigné.

Une fois en possession des conclusions de l'expert il y aura lieu de prendre les mesures utiles pour mener rapidement à chef une nouvelle revision du régIe­ment. Ce sera la tâche de ces prochains mois.

Les explications données au début de ce rapport ont montré la complexité de la caisse et les difficultés d'ordre comptable qu'elle entraîne. Tous les assurés font partie à la fois de la caisse d'assurance et de la caisse des déposants, ce qui nécessite une double comptabilité.

La même complication se retrouve chez les pensionnés qui sont répartis en deux catégories: les assurés pour i'aison d'âge et les invalides qui touchent une rente supplémentaire.

Le travail est devenu de plus en plus lourd et astreignant. Les vérificateurs de comptes qui ont en main tous les éléments du problème, qui se rendent com­pte de l'augmentation du volume des affaires et de la somme de travail qui s'en suit, qui apprécient l'excellente tenue de la comptabilité et des livres ont sou­ligné à maintes reprises la tâche immense qui incombe au caissier et ont demandé de créer une gérance permanente.

La commission examinant le problème de son côté a dü constater qu'il n'est plus possible, dans les circonstances actuelles, de mener de pair l'école et la caisse et elle a proposé d'engager un gérant à plein emploi. Son choix s'est naturelle­ment porté sur M. Gaspoz qui a été invité à abandonner l'école pour vouer tout son temps à la caisse.

M. Gaspoz a bien voulu accéder au désir de la commission qui lui a fixé un statut raisonnable, en rapport avec ses occupations.

La commission n'a qu'à se louer de cette solution qui a eu comme premier résultat de hâter la revision de la caisse. Très rapidement l'expert a reçu les élé­ments dont il avait besoin pour établir son bilan technique.

Par ailleurs, les membres, en grand nombre, ont profité des avantages que leur offrait une gérance permanente pour se renseigner sur leur situation person­nelle à l'égard de la caisse manifestant ainsi un intérêt accru pour l'assurance.

La caisse se développe, son organisation doit suivre le même rythme sous peine d'en compromettre l'évolution. Par les mesures prises ce risque est évité et les membres de la caisse peuvent envisager avec confiance l'avenir de leur ins­titution de prévoyance.

Voici d'ailleurs comment se présentent les comptes de l'exercice 1961.

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II. COMPTES

a) Produits Cotisations des membres Contributions des employeurs.

, Intérêts de l'année Total des rachats

Total des produits b) Charges ,

Total des pensions Transferts dans la caisse des déposants Remboursements des avoirs Frais de gestion

c) Balance Total des produits Total des charges .

Total des charges

Excédent de l'année

Doit

456632.4.5 56118.70 25492.10 20137.05

558380.30

Bilan au 1er janvier 1961

Titres et obligations d'Etat Banque cantonale: compte à terme Administration fédérale des contributions Etat du Valais Matériel (Pro memoria) Capital: (solde) .

Totaux

Actif 934, 000.-

10 780 592.30 39861.25

108 304.72 1.-

Il 862 759.27

Bilan au 31 décembre 1961 Titres et obligations d'Etat 908 000.-Banque cantonale: compte à terme Il 641 024.2,6 Administration fédérale des contributions 49722.25 Etat du Valais 114605.5.7 Matériel : valeur amortie . 1.~ Capital : solde

Totaux

Fonds de secours

Solde de l'année 1960 . Intérêts de l'année Virements de la caisse des déposants Payements en cours d'exercice Solde au 31 décembre 1961

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Totaux

12 713 353.08

Doit '

Il 552.75 61 319.05 72871.80

Avoir 427780.20 427780.20 454208.96

99204.75 l 408" 9'74. Il

l 408 974.Il 55'8380.30

850593.81

Passif

" :

Il 862 759.27-Il 862 759.27

l ' ,

1~ 713 353;08 12 713 353.08

Avoir ' 53470.25, ,2 138.8.0

17'262.75

Il

72871.80 ,

Caisse des déposants

Avoir au 1er juillet 1960 . Transferts de la caisse de retraite. Intérêts de l'année Cotisations des membres . Contributions des employeurs Transferts à la caisse de retraite Remboursements . Total des avoirs au 1er juillet 1961 .

Totaux

Total des avoirs

Caisse de retraite . Caisse des déposants Fonds de secours .

Totaux

Avoir

32244.-43001.60

875358.40 950604.-

III. STATISTIQUE GENERALE (Année 1961)

Membres assurés: Instituteurs Effectif 1960 : 793 420 Transferts aux déposants . 1 Sorties 4= 5

Solde 415 Décès. 1 Invalides 2 Pensionnés 6= 9

Solde 406 Réadmissions 2 Entrées des déposants . 0 Entrées ' 23 = 25 Effectif au 1er juillet 1961 : 804 431

Membres déposants: Effectif au 1er juillet 1960 : 427 203 Transferts aux assurés 7 Sorties 7= 14

Solde 189 Décès. 4 Pensionnés 1= 5

Solde 184 Transferts des assurés. 1 Entrées 12 = 13 Effectif au 1er juillet 1961 : 440 197

Doit 678421.90

56 118.70 32640.40 91 211.50 91 211.50

950604.-

12 713 353.08 875 358.40

61 319.05 13 650 030.53

Institutrices 373

7 10 = 17

356 2 3 1= 6

350 0 0

23 = 23 373

224 6 6= 12

212 2 1 = 3

209 7

27 = 34 243

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Membres pensionnés :

63 instituteurs retraités (67 + 6 10) 44 institutrices retraitées (46 + l 3) Fr. 265 ~67.85 12 instituteurs invalides (12 + 2 2) 16 institutrices invalides (16 + 3 3) Fl:. ,95 971.95

5 veufs d'institutrices (6 .+ 0 1) 59 veuves d'instituteurs (49 + 12 2) Fr.

, 639i8.80

16 enfants de pension~és (23 1 0 7) Fr. 7258.35 T 52 orphelins (49 + 12 9) Fr.

l '

23 71~.50

267 (268 + 36 37) Fr. 456632.45

IV. RAPPORT DES VERIFICATEURS DES COMPTES

Appelés par le Comité de la Caisse de Retraite à exécuter le mandat de véri~ ficateurs des comptes qui leur a été confié par l'Assemblée générale, les soussi­gnés ont procédé les 12 et 16 avril 1962 au contrôle des comptes' pour l'année 1961.

Cette vérification a porté sur tous les postes du Compte et du Bilan. Toutes les écritures ont été pointées avec lés pièces justificatives correspondantes; elles ont été trouvées exactes.

La situation financière de la Caisse continue à être très favorable. Sa fortune totale, figurant aux différents postes du Bilan était :

à la fin 1961 de . Fr. elle était à la fin 1960 de Fr. d'où une augmentation de Fr.

13 650030.53 12 594651.42

1 055 379.11

Cette augmentation est constituée par les comptes suivants:

1. Excédent de la caisse de retraite 2. Excédent de la caisse des déposants. 3. Excédent du fonds de secours

Augmentation totale

Fr. 85Q 593,81 Fr. 196 936.50 Fr~ 7848.80 Fr. l. 055 ,379'.11

Cet excédent en recettes est le plus important constaté depuis la f~mdatior dé la Caisse; il a été influencé notamment par ,la somme cO~1sidérable des l;~-chats, soit Fr. 99204.75. '

Suivant les prévisions envisagées pour tenir compte du travail sans cesse grandissant de la gérance de la Caisse, le Comité et le Département de l'Instruc­tion Publique ont procédé au courant de l'année 1961 à la nomination de M. Joseph Gaspoz à la charge d'employé permanent au service de la Caisse. Cette modification étant devenue indispensable par suite de la multiplicité des com­ptes, soit: 841 comptes d'assurés dans la Caisse ordinaire, 474 compt~s d'assurés dans la Caisse des déposants, 314 comptes pour les pensionnés, total 1959 comptes avec versements mensuels pour la plupart. La vérification de l'exactitude des,

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montants, les rela\ions avec les employeurs: Département de l'Instruction Pu­blique~ D,épartem'ent des Finances, communes, établissements privés, ainsi qu'avec les employés, exigent un travail important. La tenue des comptes de gestion et l'établissement du Bilan, la correspondance générale, l'étude et la pré~ paration de ,la, revision des statuts actuellement en cours sont autant de charges qui, ajoutées à la reception pe,rsonnelle des assurés qui désirent être renseignés absorbent largement l'activité d'un employé à plein rendement.

Cette décision des autorités compétentes paraît donc pleinen1ent justifiée et semb~e correspondre à l'intérêt bien compris de la Caisse et des assurés.

Les travaux, ,de, ,~érification ayant démontré la parfaite exactitude des com­ptes qui sont tenus avec le plus gran,d s9in, nous proposons à l'Assemblée de les approuver avec remerciements au Caissier et décharge aux organes responsables.

Sion, le 16 mai's 1962. Les vérificateurs :

Emile Bourdin Auxilius Stucky

Sion, le 3 mai 1962. La Commission d'Administration de la Caisse:

Le Président : Le Secrétaire : G. Bérard M. Evéquoz

PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

EXAMENS EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET DE CAPACITE

Le personnel enseignant est informé que les examens en vue de l'obtention du brevet de capacité ,commenceront le 5 juin 1962 à partir de 8 h. 30 à l'Ecole Normale des instituteurs, à Sion. Ils , se poursuivl'ont selon l'horaire qui sera

,col11~muniqué à chacun le 5 juin.

' ,' Les -candid~ts sont 'priés de s'inscrire ,au Secrétariat du Dépal'teinent de l'Ipstrution publique jusqu'au 31 mai et d'indiqueJ.., à cette occasion, les travaux remis à, l'Inspecteur scolaire,.

Il est rappelé" aùx' intéressés qüe la délivrance du brevet de capacité est subordonnée à la présentation des ci'n(t travaux d'ordre professionnel exigés de chaque maître, "en. conformité des dispositions de l'article 47 du réglement des écoles normales.

, Sion~ l,e ,30 avrÎl i962.

Le Chef du Département de l'Instruciion publique: M. Gross

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EXAMENS D'ADMISSION AUX ECOLES NORMALES

Les examens d'admission aux écoles normales auron.t lieu lundi 28 mai à 8h. 30, à Martigny pour les garçons, et à Sion pour les filles. Les candidat; e~ candidates ont à produire : 1. un certificat de bonnes mœurs signé du président de la Co:tnmission scolaire ou

de la Direction de l'établissement qui les ont préparés; 2. le livret scolaire; 3 . .l'acte de naissance; 4. un certificat médical sur formulaire fourni par le Département.

S'inscrire au Département de l'Instrution publique jusqu'au 21 mai. Le Département de l' 1 nstructio~ publique

* * * ECOLES SECONDAIRES DU VALAIS . ROMAND

Examens d'entrée

D'entente avec le Département de l'Instruction publique, les examens d'en. trée pour les écoles secondaires sont fixés au

Jeudi 24 mai à 13 heures 30 Ces examens auront lieu à :

Bagnes, collège Evolène Granges Hérémence Martigny. Ville Martigny, collège Ste·Marie Martigny, institut Ste·Jeanne·Antide Montana Monthey Orsières Port-Valais Sierre, école secondaire des garçons Sierre, école de commerce des jeunes filles Sion, école secondaire régionale

Sont autorisés à subir ces examens, tous les élèves nés en 1949 - exception. nellement ceux nés en 1950 - qui possèdent les connaissances de la 6ème année primaire déterminées par le programme officiel.

Inscripûon: Les candidats doivent s'inscrire le plus rapidement possible auprès de la direction de l'école secondaire qu'ils désirent fréquenter.

* * * REOUVERTURE DE L'OFFICE DE L'ENSEIGNEMENT

Le personnel enseignant primaire et secondaire est avisé que l'Office de l'Enseignement, logé jusqu'ici à la Rue de Conthey 16, est transféré à la Nouvelle Ecole Normale des garçons à la Sitterie. Ouvert tous les .après.midi, samedi excepté.

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SOCIETE SUISSE DES MAITRES DE GYMNASTIQUE

Cours pour le corps enseignant

Ces cours, confiés à la société suisse des maîtres de gymnastique· par le Département militaire fédéral, permettent au corps enseignant de se perfec­tionner et de se renouveler dans le domaine de l'éducation physique scolaire. Uu: programI~le de travail varié et bien équilibré garantit à tous des journées riches en enseignement et en détente. Des théories diverses touchant aux problè­mes de l'éducation et de la pédagogie s'intercalent entre les leçons pratiques.

Organisa.~io1,t des cours : Cours d'athlétisme et de volleyball du 16 au 19 juillet. Lieu du cours: Por­rentruy. Organisateur: 1. Cuany, Orbe. Cours pour l'enseignement de la natation et étude du basketball, du 16 au 21 juillet" pour la Suisse romande. Lieu du cours: Martigny. Organisateur: C. Bucher, Lausanne. ' Cours .pour l'enseignement de la natation et étude du volleyball, du 16 au 21 juillet, pour la Suisse allemande. Lieu du cours: St.-Gall. Organisateu r : H. Würmli, St.·Gall. Cours pour l'enseignement de la gymnastique féminine aux Ile et IIIe degrés, course d'orientation, du 16 au 21 juillet. Lieu du cours: Andeer. Organisa­teur : K. Joss, U ster. Cours pour sœurs et in tiLutrices du 17 au 21 juillet (entrée au cours le 16 au soir). Programme: matiè .. :e des Ile et Ille degrés, gymnastique féminine, volleyball. Lieu du cours: Menzingen. Organisatrice: Sœur Merk, Men­zingen. Cours pour l'enseignement de la gymnastique féminine aux Ile et Ille degrés en insistant sur la course d'orientation, du 16 au 21 juillet. Lieu du cours: Langenthal. Organisateur : H. Futter, Zurich. Cours de perfectionnement pour les maîtres de gymnastique. Programme: hasketball et natation. 23 au 27 juillet. Lieu du cours : Lausanne. Organisa­teur : Dr E. Strupler, Zurich. Cours pour l'enseignement de la gymnastique dans des conditions peu fa, 0-

rables, .du 30 juillet au 4 août. Lieu du cours: Schwiz. Organisateur: J. Beeri, Zollikofen. Cours .pour l'enseignement de la gymnastique dans des régions montagneuses, excursions, vie sous tente, du 30 juillet au 4 août. Lieu du cours: Arolla. Organisateur : N. Yersin, Lausanne. Cours pour l'enseignement de la gymnastique aux Ille et IVe degrés, du 23 juillet au 4 août. Ce cours est destiné aux maîtresses et maîtres de gymnas­tique. Programme: la gymnastique comme moyen d'expression, engins, Qthlétisme et jeux. Lieu du cours: Zoug. Organisateur: E. Burger, Aarau.

Remarques : -Pâ'-rticïpants :IIes cours ont réservés aux instituteurs et institutrices, au personnel

. ensèignant des' 'écoles ptivées placées sous la surveillance de l'Etat, aux candidats au diplôme fédéral de maître de gymnastique, aux maîtres secondaires ensei-

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gnant le sport ou la gymnastique. Les maîtresses ménagères et les maîtresses de travaux à l'aiguille enseignant la gymnastique sont admises aux cours. Les cours sont mixtes, excepté le cours réservé aux sœurs et institutrices. Toute inscription préalable entraîne naturellement la participation au cours. Indemnités: indemnité journalière de Fr. 9.-, indemnité .de nuit de Fr. 7.- et le remboursement des frais de voyage, trajet le plus direct du domicile où l'on enseigne au lieu du cours. Inscriptions: les maîtres désirant participer à un cours doivent demander une formule d'inscription à M. Paul Curdy, insp. gymn., Sion. Cette formule dûment remplie lui sera retournée pour le 7 juin au plus tarel. Tous les maîtres inscrits recevront une réponse jusqu'au 23 juin. Nous les prions de bien vouloir s'abstenir de toute démarche inutile.

* * *

MISE AU CONCOURS

. L~ Commune de Chippis met au conco~rs les postes sui~ants pour ses classes prImaIres:

1 instituteur 3 institutrices

Engagement à l'année avec traitement ann~el. Cahier des charges à consulter et offres à adresser au Président de la Com­

mission scolaire de Chippis sous pli chargé, pour le 31 mai prochain.

B 1 B . L. lOG A A 1=' HIE

Guy Marchal: INITIATION AU CINEMA. III pages, broché 19 X 26, 74 illustrations, prix:

par l ex. Fr. S. 6.50, par 25 ex. Fr. S. 5.85.

Ce travail rédigé dans une perspective purement pédagogique et pratique permet d'aborder

facilement les prohlèmes essentiels du cinéma et de les développer suivant une optique et une méthode aussi simple et claire que possible. Un film ne se juge pas comme une photographie, un roman, une pièce de théâtre; le cinéma est un art autonome à prendre comme tel. Donner un aperçu aussi complet que possible de tous les problèmes posés par le cinéma et éveiller chez

les élèves de l'enseignment secondaire et normal la conscience de sa valeur et de son importance pour l'art, la culture et la moralité tels ont été les buts de l'auteur.

S.ul.m.nl Fr. 265.- 1Xlê:~~~

OFFICE MODERNE SION Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ

E. V. No 9, mai 1962

XIXe COURS CANTONAL DE PERFECTIONNEMENT 1962

(20-25 août)

Liste des cours Cours de six jours:

1. Psychologie de l'adolescent 2. Ecole active, degré inférieur 3. Ecole active degré moyen.

4. Ecole active, degré supérieur (sciences appliquées)

5. Etude du milieu

6. Dessin, degrés inférieur et moyen. 7. Dessin géométrique 8. Chant et esthétique 9. Chant et gymnastique

10. Travaux manuels, degi'é élémentaire Il. Travail du rotin

12. Stage ÇEMEA: Activités périscolaires (internat) .

Fr. Anselme, Fr. Mary, Belgique :Mme M. Hubert, Sion l\lIaurice Nicoulin, Neuchâtel

V. Joris, Sion Ad. Ischer, Neuchâtel Mademoiselle A. Bagnoud, Crans

M. Veuthey, Sion

J. Barllchet - P. Curdy, Sion Suzanne Donnet, Monthey P. Glassey, Sion

A. Grillet, Genève

G. Rochat, Lausanne

Cours de trois jours

13a Cours Cuisenaire 14a Neocolor .

13b Cours Cuisenaire . 14!J Neocolor .

du lu.ndi 20 au mercredi 22 août

L. Biollaz, Sion Caran d'Ache, Genève

du jeudi 23 au samedi 25 août

L. Biollaz, Sion

Caran d'Ache, Genève 15. Formation cinématographique H. Pellegrini, St-Maurice

N. B. - On peut s'inscrire à un cours de 6 jours, à deux CO<lrS successifs de 3 jours, ou simplement à un seul cours de 3 jours.

E. V. No 9, mai 1962

Cours cantonaux de perfectionnement

Sommaire des cours

COURS 1. - PSYCHOLOGIE DE L'ÂDOLESCENT ET DE L'ADOLESCENTE

C'est une aubaine pour le Valais d'avoir pu engager une personnalité comme

Frère Anselme, Directeur de la «Nouvelle Revue Pédagogique» belge et auteur de nombreux manuels. Il sera se~ondé, pour les exercices pratiques, par Fr. Mary, diplômé en Sciences pédagogiques de l'Université de Louvain. A eux deux, ils traiteront de l'importante question de l'adolescence, ses

crises, son évolution religieuse, morale, sociale, la compréhension qu'elle demande des parents et des éducateurs, tant chez les garçons que chez les

filles. Des exercices pratiques seront consacrés à divers ,tests de connaissance, d'aptitudes et de caractère destinés à niieux comprendre cet âge à la fois

complexe et plein de promesse.

Cours spécialement recommandé aux maîtres et maîtresses de fin de scolarité primaire, aux maîtres secondaires, aux maîtresses ménagères et aux pro­

f esseurs de coHège.

COURS 2 - ECOLE ACTIVE AU DEGRE INFERIEUR

Ce cours, confié à une maîtresse qui enseigne en première année depuis plus

de vingt ans, essaiera de donner aux participants le moyen de se renouveler : jeux de lecture et de vocabulaire, techniques et exercices variés, numération enseignée par les no~bres en couleurs ; 'comment exploiter une histoire;

confection de petits travaux simples pour les fêtes; pliages, découpages, modelages; emploi de matériel peu coûteux.

15

E. V. No 9, mai 1962

COURS 4 - ECOLE ACTIVE AU DEGRE SUPERIEUR (Sciences appliquées)

Comment préparer 30 leçons de sciences pOUl' les classes de Sème et 6ème sur le thème de l'eau:

10 leçons extraites de la chimie; 10 leçons extraites de la physique; 10 leçons d'hygiène.

COURS 8 - CHANT ET ESTHETIQUE

Chant: Comment repérer les difficultés dans les chants du répertoire sco­laire ? Analyse harmoniqu.e et recherche des règles élémentaires de l'hat'mo­

nisation. Etude et exercice des diverses formes de direction (chants litur­giques et profanes).

Esthétique : Les art:. dans notre culture: du haut Moyen âge à la Renais­sance. Exercices de lomnentaires de tableaux et d'œuvres musicales.

COURS 10 - TRAVAUX :MANUELS AU DEGRE ELEMENTAIRE

Les cours cantonaux de travaux manuels n'étaient pas jusqu'à maintenant, spécialement adaptés aux petits. Cette lacune est aujourd'hui cQmblée. Une maîtresse enfantine particulièrement qualifiée montrera aux participants

ce qu'on peut faire avec des petits de S à 8 ans: piquages, pliages, décou­pages simples; napperons et mosaïques; terre à modeler; travaux avec

pommes de pin, coquilles de noix, boîtes ~l'allumettes et boîtes de fromages; mobilier de poupée et objets divers en mousse plastique.

COURS Il - TRAVAIL DU ROTIN

Le travail du rotin a cet avantage d'exiger un matériel peu ·compliqué. On peut l'employer dès la 4ème année p_'imaire en choisissant une technique simple. Cependant on fait des gaffes par manque d'expérience ou de prépa­ration. C'est pourquoi un cours d'tme semaine est recommandé à tous ceux qui veulent utili::;el' cette technique si riche l1e possibilités.

17

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E. V. No 9, mai .1962

COURS 12 - STAGE CEMEA : ACTIVITES PERISCOLAIRES

Les C. E. M. E. A. (Centtes d'Entraînement aux Méthodes d'Education

Actives) sont aujourd'hui généralisés dans toute la France où ils bénéficient

des subsisdes publics. Vaud et Genève ont chacun une section cantonale

active qui organisent des stages très fréquentés. Ils ont depuis peu acquis

droit de cité dans les cours fédéraux et nombre de Valaisans ont suivi avec profit le stage de Châteauneuf de l'an dernier.

Le stage cantop.al de cet été, confié à de dynamiques moniteurs romands

(A. Grilet, Genève; G. Rochat, Lausanne) présente un programme « péri­

scolaire» c'est-à-dire qu'il ne sera pas consacré aux matières scolaires pro­

prement dites, mais aux activités qui rayonnent autour de l'école: camps

et colonies de vacances, maisons d'enfants, loisirs et mouvements de jeunes.

Comment animer de tels mouvements, organiser des veillées, des feux de

Gamps, des chants et des danses, des travaux d'équipe, des jeux d'intérieur

et de plein air, des ateliers décoratifs, étude de la nature, théâtre, etc. Voilà

qui intéressera beaucoup de maîtres et de maîtresses dont l'activité éduca­trice déborde largement hors de l'école.

COURS ·13 a et 13 b - COURS CUISENAIRE

Ce 4ème cours cantonal sur les nombres en couleurs est destiné tout d'abord à ceux qui veulent employer la méthode et qui n'ont encore suivi aucun

cours. Le programme comportera l'utilisation des réglettes en première et ,deuxième année, avec les applications au cours moyen.

COURS 14a et 14b -NEOCOLOR

L'emploi du Néocolor est très répandu chez nos enfants; mais il faut bien

reconnaître que beaucoup de maîtres et de maîtresses ne savent pas tirer

de ces craies grasses toutes les ressources qu'ils pourraient en tirer s'ils

étaient mieux initiés à leur emploi. C'est pourquoi 2 jours et demi d'exer­

cices pratiques donnés par des spécialistes de la Maison Caran d'Ache leur

seront très utiles. Quoique ouvert aux maîtres de n'importe quel degré, ce

cours est plus particulièrement destiné aux participants du Cours Cuisenaire, dont il est complémentaire.

E. V. No 9, mai 1962

COURS 15 - FORMATION CINEMATOGRAPHIQUE

Inutile d'insister sur l'influence extraordinaire du film . Nombre d'éduca­

teurs sont coupables par omission, qui se désintéressent du cinéma. Beau­

coup· sont dans ce domaine d'une ignorance affligeante et tout à fait ana­

chronique.

Ce cours de 2 jours et demi montrera comment on fait un film; il initiera

au langage du cinéma, aux truquages du métier, aux puissances· occultes qui

président au 7ème art, à la fabrication des vedettes. Il apprendra comment

juger un film par des séances pratiques clans les salles officielles; il fiera)

connaître les moyens de lutter pour un cinéma chrétien, donnera toutes indications bibliographiques utiles, suggérera des travaux pratiques à faire

en classe.

Ce cours confié au spécialiste qu'est M. Hermann Pellegrini s'adresse surtout

aux maîtres et maîtresses des classes supérieures, à ceux de l'école secon­

daire, aux dirigeants des mouvements de jeunesse.

21

22

!y'attendez pas

au dernier moment / S'il vous faut des meubles scolaires, des tablea'ux noirs, du maté'riel de sciences. Pour l'a rentrée d 'automne, venez vous documenter dès maintenant car Iles déliais de livraison sont souvent kès longs. Vous serez ainsi beaucoup mieux servis.

MAR CEl G A ft l L A R D & Fil S S. A.

MARTIGNY Grand Verger 12

XIXe COURS CANTONAL DE PERFECTIONNEMENT SION - 20 au 25 août 1962

BULLETIN D'INSCRIPTION

Madame .:+

Mademoiselle -:(­Monsieur .;.:-

Nom.

Domicile, (rue, numéro)

Degré d'enseignement, classe

désire être ins cri t ( e) a ux cours sui van ts :

Prénom

··· .. 1

----Lieu d'enseignement

No du cours

Désignation du cours : (Un cours de 6 jours - un ou deux cours de trois jours)

r

No du ou éventuellement: (Si les inscriptions sont trop nombreuses) cours

Cours SUIVIS ces années dernières :

Je désire prendre le logement et la pension complète à l'E. N . .,:­Je désire prendre la pension seulement 7:-. -- Le dîner seulement .;.:-

Date de l'insCri(ltion et sig'nature: Prière de faire parvenir ce Bulletin soigneusement rempli au Département de l'Instruction Publique à Sion, jusqu'au 15 juin 1960 au plus tard.

* Biffer ce qui ne convient pas.

23

E. V. No 9, mai · 1962

LITANIES ENFANTINES

v ous êtes si belle,

Madame du ciel,

Que les anges blancs

Là-haut s'émerveillent

De ehanter pour vous.

Priez, belle Dame,

Priez pour nous.

v ous êtes si belle,

Madam~ du ciel,

Que le grand 'soleil

Et que les étoiles .

Brillent moins que vous.

Priez, belle Dame,

Priez pour nous.

v ous êtes si belle,

Madame du ciel,

Que tous les enfants

Qui font leurs prières

Se tournent vers vous.

Priez, belle Dame,

Priez pour nous.

v ous êtes si belle,

.Madame du ciel,

Que l' enf ant Jésus

Sur toute la terre

Ne voyait que vous.

Priez, belle Dame,

Priez pour nous.

v ous êtes si belle,

Madame du ciel,

Que si vous veniez

Habiter la terre,

Nous irions chez vous.

Priez, belle Dame,

Priez pour nous.

Francine Cokenpot

25

E. V. No 9, mai 1962

PRIERE POUR LA PEINE

Mère, on nous a cassé nos jouets,

Les plus beaux, ceux de notre désir,

Les plus vieux, tout patinés de souvenirs,

On nous les a pris ; on nous les a cassés.

On a cassé nos plus beaux 'paysages,

On a perdu beaucoup d'amour sur les chemins,

Et vous n'étiez pas là pour nous donner la main

A l'entrée des villages.

On a cassé nos rêves fous

Pour réussir des expériences;

On nous a donné la souffrance,

Mais elle ne chante pas pour nous.

Mère, où donc étiez· vous ?

Nos yeux n'ont pas pleuré, mais nous pensons souvent

Que si vous étiez là, tout serait moins méchant.

S'il vous plaît, revenez chez nous.

Francine Cokenpot

Extrait de MARIALES, chants inédits de Francine Cokenpot. Edition du SeuH

27

40

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