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Q) C C (f) " (5 -- > Q) o Ü 'C l) Chapiteau aux taureaux (Louvre) m ai 1968 dou z iè m e année 9

L'Ecole valaisanne, mai 1968

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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L'école valaisanne -SO MMAIRE

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel ellleianant du Valail rom.ad

Mai 1968 No XIIe année 9

A. Pannatier

M. Coutaz

Morf-Grize

Isandre

XXVe cours de perfectionnement . 2

5

9 L'enseignement de la circulation routière à l'école .

Mathématiques asns frontières .

Le «Valglais» comme le «Franglais» . 14

Partie pratique

Ch. Cornuz

Programme des cours de perfectionnement .

La lecture fouillée du mois .

17

41

Partie officielle et corporative

SOS Sicile.

15 49

RE NS E IG NEMEN TS

(L'Ecole valaisanne~ paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Piorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.- , CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur te traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, téléphone 027 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): lIt pale Pr. 900.­lI. paJe Pro 470.-11. paae Pro 320.-11. pal' Pro 250.-11. paJ. Pro 1040.-

Pages ordinaires (1 insertion) l/t pale Pro 90.­li. paJe Pro 47.­V. pal8 Pro 32.-11. paJe Fr. 25.­II. paJe Pre 1-4.-

1

Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1968

XXVe cours cantonal valaisan

de perfectionnement

. Comme de cout~m~ l' «Ecole valaisanne» publie, en son numéro de mal, le programme general de la session pédagogique d'été. _ ",

Par ses dimensions augmentées, par une recherche constante de diver 'r ce ,p~~gramme tend à ~atisfaire l'ensemble des maîtres qui exercent ~~~ actlvlte dans les multiples subdivisions de l'enseignement primaire et ménager.

Des cours speCIaux s'adressent aux maîtresses des classes enfanti d:autres, à celles des éC?les ménagères, des ouvrages -manuels fémin~:' d autres encore aux enseIgnants des degrés inférieur, moyen et sUpérie~ ainsi qu'aux titulaires des classes à tous les degrés, des écoles de promo­tion et des classes de développement.

Les discip,lines de base Y, ont une place de choh. Pas moins de douze cours ou parties de cours traItent de l'enseignement religieux de la langu maternelle et des mathématiques. ,e

, D'autres br~nches importantes des programmes, le civisme, le dessin le chant, les soms aux malades, constituent également des thèmes offer~ au choix des participants.

Certa~n~s s~ctio?s tenteront de développer des .formes d'expression et ~~s proced~s d ens~Igneme~t auxquels notre école est encore trop peu fami­b~Fe, la pem,tur-e, 1 e~presslOn .d~amatique, la rythmique, les moyens audio­vIs~els, tandIS que ,d autres, ,enfm, porteront sur la formation générale du maItre dans le domame de la lIttérature et du cinéma.

. Il -est évident que d'une année à l'autre, et malgré les efforts de renou­vellement, les p~ogram~es, ?es cours de perfeotionnement . présentent de nombreux caracteres de sImIlItude. Outre le fait qu'il èst difficile de modifiér fondamental~ment l'o,rçlonnance régulière des sessions pédagogiques, on peut ad~ettre que ~a concordanc~, l'en~~aînement de thèmes qui revîennent, se completent, se ,developpent et s amplIfIent, permettent l'approfondissement de . n?lt~ons acqUIses une première fois sommairement et insuffisamment aSSlml ees. .

2

Cette possibilité donnée aux participants - sous certaines réserves ui figurent au pr~gramme ?es co~r~ et do~t ,on voudra bien ~ell1r comp!e -

de se représenter a des sectIOns SUiVIes anteneuren:tent ne dOIt pas empecher cependant une diversification recommandée des optlOns.

Combien de maîtres, sous prétexte de ne s'en tenir qu'à .ce /qu'ils ) ugent être l'essentiel, .n'ont peut-être jamais fréque~lté les cours s~ necessarres ~e dessin, de travaux manuels, de pédagogie musIcale pour ne cIter que ceux- a .

pour répondre favorablement au vœu formul~ pa~ les représentants des associations pédagogiques, le nombre des cours a the,mes doubles ou mul­tiples a été augmenté, Il en résultera, nous le souh,aItons, une rupture de la tension intellectuelle provoquée pa~ la concent~atIOn yer~anente et pr~­longée de l'attention sur un même objet. Les sectIOns reservees aux mathe­ll1atiques" au dessin, aux travaux manuels et d 'autres encore conservent par contre leur structure habituelle,

Il nous plaît ici de rendre hommage aux pro~e~seurs du cour~ de rer-fectionnement qui acceptent de mettre à la dispOSItIon de la sen:a~ne peda­gogique une par~ impo~tante d~ leur temp,s. La somme consI~e,rable de travail préparatOIre qu'Ils fourmssent, la nchesse de ~eur expen ence ou la qualité de leur érudition garantissent à l'avance le succes du grand rassem­blement annuel du personnel enseignant valaisan,

Par ailleurs., la diversité des lieux géographiques et de~ ordres ?'ensei­gnement d'Où, viennen,t les pr?fesseurs des cours ~uvre. a ,la seSSlOn de~ horizons élargIS, établIt, mamtIent et renf0r~e, l~s / liens l,ndispens,able~ qUI doivent unir les différents secteurs de l actlvlte educatnce et dIdactIque.

Pourrait-on suggérer, pour donner suite à des demafl:des qui nou~ s~nt adressées, que des maîtres et des maïtresses de l'ensel~ne~ent pnmaire et ménager se spécialisent en plus grand ~ombre ,sa~~ neghger cepet;dant l'équilibre nécessaire des disciplines scola~res, dans 1 etude d~ pr~bl/e~~s, de moyens et de procédés particuliers d'enselgneI?ent, pour er: fane beneficler d'abord leur propre activité et pour aider ensmte leurs collegues?

L'équipe «Cuisenaire» ne demande q~:à ~r~ndir; L'étude, des ensembles, l'exploitation méthodique d'un centre d 1l1~eret, d un ,chapI,tre d~ lectu~e, d'un f.ait historique passé ou contemporam, la mar:l.1pU~atlOn d app'areI~s de projection, l'utilisation rationnelle d~ moyens ~UdlO-vlsuel~, de ~ Impn~ merie à l'école et autres techniques mIses au pomt par . Fremet, 1 emplOI de la pâte à modeler, voilà, parmi tant d'autres,' des domames ?ans lesq~els des maîtres préalablement spécialisés ou suffIsamn:ent formes pourraIent apporter leur collaboration durant les cours de perfectlOnnement.

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1968

, Au chapitre des activités communes de la session 'd . 1 effor! ~nt~epris pour donner au chant la place ~t 1 a~ogIq~e, on notera que dlsclplme d'enseignement bien sûr m . . q UI reVIent, en tant la ID t . d' , aIS aUSSI comme moyen de ro

ono ome, e SUSCIter la joie et de favoriser le bon esprit à l'école. mpre

" La conférence. g~~érale du mercredi, dont le maintien a été d ' portera sur les actIvites de loisirs et sur l'éducaf ' emande, d'actualité qui ne manqueront pas d'! t ' t IOn IPerman.e~,te, problèmes n eresser ous es particIpants. ' ,

Dans la sene «Profils 68 . 1 1 . . la T 'l' . . » qUI passe e un dl SOIr sur le petit é e eVlSIOn romande a présenté à d' cran

~t:clole o~ la vie». Ce titre évocateur e~~r~ef~::e:éf~:hi;m:~~~~o~:ulel' ~ UI-meme au cours duquel on voyait 1 nf t d"'/ e e

la «conférence» d'un petit camarade lu' es e an s ~ne ecole écouter en"gr~upes de travail ou œuvrer indivi~Je~;:~!tS [:e~~~~s, s~ constituer

~~ ~e!~~~~id~~S o~l~~:ieit~~~idiairement, pour ex~liquer, p;~c~~~te:;~~f:: Il ne s'agit pas de prét dr ./ .

valable et qu~ to~te autre ;!iè~e q~':n~:~~!~r~~v~':~.~c::~~~e s~t ~ seule ~ous pas ~onvemr cependant que notre école est encore r . e evons· ecole «aSSIse» dans laquelle l'élève ' , t op so~vent une sa propre formation? ne particIpe pas assez activement à

par ~~fi·e re;a,rquecra, le c?urs de perfectionnement s'ouvre cette année Ice , lv~n. ette pnere communautaire inaugurale l'h T .

sera prononcee a cette occasion par le Chef vénéré du d' " o~be le qUl nous n'en dt' . IOcese contn ueront d'u . ou C?n,s pas, a um: profondément les esprits et les cœurs au début

ne semame qUI se veut pleme de promesses et de riches réalisations.

Anselme Pannatier

PAGE DE COUVERTURE

II ;~apite~u r~présentant. deux taureaux provenant du palais d'Artaxerxes le' use. des e~ormes ammaux portaient sur leur dos et entre leurs cornes

s poutres ~ cedre s~utenant la terrasse du palais. Le fût de la colonne ~~e ~~rmontaIt ce chapIteau mesurait 20 ID. de hauteur. (Musée du Louvre)

api eaux aux taureaux (Louvre) •

4

L'enseignement de circulation routière

la "-a l'école

Depuis 1959, la Police cantonale, en collaboration avec le bureau suisse de la prévention des accidents et les organes du TCS et de l'ACS, a lancé l'idée d'une instruction à donner à la jeunesse, convaincue que c'était là la seule chance de succès. L'éducation de l'adulte est quasi impossible, du fait de sa formation ou de sa déformation morale, comme on voudra. Le seul remède pour lui, et c'est malheureusement vrai, réside dans le prin­cipe que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse. La tradi­tion manque pour la plupart des conducteurs, leur éducation en tant qu'usa­gers de la route faisant défaut à l'origine. Soyons réalistes! Dès notre enfance, nous avons été instruits et surtout éduqués dans la bienséance; on nous a rappelé mille fois la façon de nous comporter à table, à l'église, en société, m.ais comme usagers de la route, qu'avons-nous reçu? Si malgré ce vide, il se trouve des conducteurs consciencieux et raisonnables, respectueux du bien précieux qu'est la vie d'autrui, cela provient du fait d'un sentiment des responsabilités, consécutif à une auto-éducation systématique.

Devant ces difficultés, nous devons convenir que cette instruction doit aujourd'hui s'adresser aux enfants, dès leur entrée à l'école. Ce champ fertile de la jeunesse reçoit facilement une semence qui ne tardera pas à germer, croître et mûrir. On a souvent dit que ce travail était l'affaire de la Police. Certes, mais à une certaine échelle, car la psychologie de l'enfant, la pédagogie et le contact journalier sont les atouts du personnel enseignant. De plus l'effectif de la Police ne permet pas de former une brigade affectée essentiellement à l'enseignement de la circulation. Les vrais médecins capa­bles de distribuer avec tact les remèdes susceptibles d'enrayer le fléau qui ensanglante nos routes se recrutent dans le personnel enseignant. Le policier doit contribuer pratiquement à cet enseignement mais ne pas jou~r le rôle d'un super-régent. Un bel effort a déjà été accompli dans de nombreuses classes; des conférences avec projections de films se donnent dans les cours œntralisés' et ,les écoles secondaires par la brigade de circulation; des grou­pes de patrouilleurs scolaires naissent un peu partout dont l'influence est très heureuse sur les automobilistes et sur leurs camarades écoliers. '

N'oublions pas que les 415 des accidents sont dus à un manque d'édu .. élition 'et 115 à un défaut d'instruction. Devant 'cette constatation, n'est-il pas clair qu'il faille transplanter cette formation dans le dom,aine de l'école qui, avec la famille, est à la base de l'éducation.

La circulation routière fait tant de victimes que c'est une plaie mon­diale. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le tableau chlifré suivant:

j

Page 5: L'Ecole valaisanne, mai 1968

En Suisse en 1965

. 55 31 ~ accidents avec 29 53-8 blessés et 1 034 morts. Les dé âts ' nels ,representent un montant de Fr. 120 000 000 _ 165 f g. mate­pleure la mort d'un enfant. li y eut: .. amIlles ont

- un accident toutes les 9 minutes - un blessé toutes les 18 minutes - un mort toutes les 7 heures

En Valais en 1967

- 3595 accidents dont 79 mortels - 86 morts et 1 067 bJesse's d h 1 ont c ez es enfants, 10 piétons et Un

cycHste et 260 blessés.

Il y eut:

- un accident toutes les 3 heures - un blessé tONtes les 8 heures - un mort toutes les 101 heures.

ceci sur un nombre total de 48 000 culation.

Cause des accidents:

- Vitesse - Dépassement - Alcool et surmenage - Négligence de priorité - Inobservation des signaux - Inexpérience et inattention - Imprudence des piétons

véhicules à moteur valaisans en . Clf-

- Défectuosités techniques des véhicules

'" En Suisse, en 1965, 4562 causes d'accidents pIetons.

étaient imputables à, des

t Ce som~re tableau nous fait toucher du doigt une situation qui mé'lite'

nô, Fe' atteFltlon Sans un t '1 ff' . , b d . raval e lcace, de ceuXi. qUI peuvent briser cette ~~~~r: ascen ante de ~a~heurs, l'avenir risque de. devenir: plus tragique 1 car le I?arc des .vehlcules va croissant et sa densité en Valais est de

P Pl' our 5. hablta~ts . BIen que' ractitivité essentiellement préventive de la

o lce SOIt poussee au maximu '1 ' d . le P 1

· m,ln en emeure pas moms urgent que ersonne enseIgnant œuvre f d . ser . en pro on eur pour un a'venIr encore plus

em. '

6

L'enseignement

Quelle que soit son efficacité la prévention n'€st qu'un. , des moyens , propres à garantir l,a ~écurité routière. Il e~ est un aut~e qui exige beaucoup

de, courage, de p€rseverance et surtout de fol. C'est celUI de former le conduc­teur de demain, celui qui est encore malléable, c'est-à-dire l'enfant.

Il faut que le développement de la fonction morale €t du sens social de l'individu soit dirigé sur le terrain des réalités quotdiennes, à l'occasion des rapports sociaux les plus fréquents, précisément' sur la' voie pùblique.

Devant l'évidence du manque d'éducation des usagers, de la route, devant , les difficultés d'une éducation tardive, il est indispensable de se pencher

'i/et~ l'a base, vêrs' la racine. p'arents, éducateurs et policiers ddivent conju-­gUer leurs ' efforts daI1s' le but' de préparer la génératiort mOht~nte ' afin que nos routes ne soient plus le théâtre de trop de niàlhelH'S'. Il ne fay't pas oublier que l'enseignement de la circulation à l'école a une portée éducative très vaste du fait que, par les jeunes, les parents reçoivent. indirectement l'éducation qui est inculquée à leurs enfants.

:' La crainte de se trouver en face de jeunes qui pourraient en savoir dà:Yantage, 1e fait de reSsentir tiné certaine incompétence én la matière, ne ,doivent pas gêner le personnel enseignant ni lui donner' un sentiment complexé. La Police reste à disposition pour apporter ks' cdl11pléments nécessaires dans les exercices pratiqu€s, dans la pliésentation d~ films et p0Ur: tous.les seCOUFS utHes en documentation.

Le grand général Mac Arthur a dit: «Vous resterez jèunes tant que vetis demeurerez réceptifs.» Au conta'ct de la jeunesse ;lè màître rte peùt et ne doit pas vieillir. Il est de son devoir d'&fre réceptif à' cette' mission d'éducation routière dont le fruit est la sauvegarde des vies hum~aine§. Cet enseignement est un complément au commandement de, Dieu qui dit: <<-Tu ne tueras pas»" c'est donc une question de morale.

Projet de programme pour écoles de promotion applic(Ïble aüx degrés moyen et supérieur.

1. Première année: Règl~s pOIIr'piétons

- Comportement le long d'une Fue, ou d'une route --:- Cheminement à gauche plutôt qu'à droite - ' Manières de traverser la chaussée

. ~ . Obligations de prudence ' Dangers de c,irculation pour les piéforïS Les 'p'assages dé sécurité

~ Prlrtcij),âÙX sigfràÜX' routiers et' s'ignalisati'on simple Quels sont les signes des agents et qùe signifient,.;ils'?

_ Etude pratique ' d'l!Ln trajet ~omptant- de nembreux· sïrgR·aux.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, mai 1968

2. La circulation à bicyclette

- Equipement réglementaire du cycle - Qui peut uti1iser un cycle - Exigences et règles de circulation pour cycHstes - Examen pratique en utilisant le jardin d'enfants mis à disposition

par le TCS.

3. Le cyclomoteur

Son équipement réglementaire Conditions d'utilisation: âge - responsabilité Règles de circulation.

4. Etude de quelques accidents où sont impHqués des enfants, des piétons adultes et des cyclistes: recherche des causes et analyse des consé. quences, leçon éducative.

Deuxième année

1. Revision générale des règles se rapportant aux piétons et aux cyclistes. 2. Instruction complète sur les règles de la circulation (motocycles voi.

tures, véhicules lourds). ' 3. La courtoisie, le fair-play, l'entraide 4. La circulation sur les routes de montagne.

5. Etude complète de la signalisation (verticale horizontale, lumineuse: les signaux acoustiques).

6. Etude des facteurs importants de sécurité se rapportant à la route, aux;;véhicules, aux conducteurs)

7. Devoirs de tout conducteur qui prend le volant. 8. Devoirs en cas d'accidents.

9. Etude d.e quelques accidents de ]a route et de leurs causes; conséquences, conclusIOns.

10. Etude des statistiques.

Il. Connaissances des principales sanctions administratives et pénales. 12. Rédaction sur divers sujets relatifs à la circulation:

- Description d'un embarras de circulation à un carrefour pour un piéton, un cycliste, un automobiliste.

- \répar~tion d'une petit conférence à la classe sur les règles de la cIrculatIon pour le cycliste, le motocycliste et l'automobiliste dans des circonstances particulières.

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- Description d'un accident avec mise en relief des causes. La signalisation dans ma localité de domicile: son importance; est-eIIe judicieuse et complète? La prudence et l'attention apportent le bonheur.

Conseils et moyens de documentation

Pour un enseignement fructueux, faire appel à l'initiative des élèves, susciter de nombreuses questions, stimuler l'intérêt par des exemples pratiques, relever régulièrement les dangers de la route en relatant ce qu'annonce la presse, demeurer pratique.

_ Faire appel à la Police, chaque fois que c'est nécessaire et l'assister pendant ses leçons et ses démonstrations pratiques. Demander la documentation nécessaire au TCS et à l'ACS. Faire usage des documents suivants:

Loi sur la circulation routière du 19.12.58 Ordonnance d'exécution sur la circulation du 13.11.62 Ordonnance sur la signalisation routière dli 31.5.63 Aide-mémoire établi à l'intention du personnel enseignant

- La circulation routière: livre du maître, du 21.4.66 L'Ecole valaisanne: feuillets pratiques du No 6, mars 1960, centre d'intérêt. Concours scolaire cantonal sur la circulation No 7, avril 1960.

Marcel Coutaz, of. instr. pol. cant.

Mathématiques sans frontières

DIALOGUE LOGi CO-PEDAGOGIQUE

INTRODUCTION

Le monde s'est mis à l'heure des structures. Le structuralisme nous envahit. Mode passagère, snobisme? Pour certains, gens susceptibles, peut-être. Pour les autres, gens de raison, non. Toutes les disciplines huma ines convergent sur un point: la nature du réel - que ce soit le réel du physicien ou celui du linguiste - est, fondamentalement, définie par l'ordonnance des éléments constructifs de ce réel, par leur manière de former une charpente, par leur structure. Les structures, d'autre part, sont des modèles établis par l'esprit et soumis eux-mêmes aux lois de l'esprit. Ces lois enfin, dont la construction, commencée il y a des siècles, se poursuit aujourd'hui encore, sont celles que nous proposent logiciens et magiciens .Ils sont, ces savants, les maîtres à penser de tous les chercheurs scientifiques; ils sont aussi les maîtres à penser de quiconque vit dans ce siècle et prétend y faire sa place.

Raisonner avec rectitude est qualité intellectuelle de base; elle doit s'apprendre et s'exercer. D'où le renouvellement de la pédagogie des mathématiques, comme aussi celui de la pédagogie de la langue. D'où, enfin, le renouvellement de toute la pédagogie: apprendre, d'abord, à bien penser et, ensuite, appliquer ce penser à toute chose, à toute discipline.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Jean-Blaise Grize, professeur de logique à Neuchâtel, Genève et Paris, et Albert Morf, prof.esseur de psychologie à Montréal, ont accepté de traiter de cette omni­présence de la logiq~le en pédagogie pOl,lr les lecteurs de «Math-Ecole». Ils l'ont fait SUr ~,ne forme dialogl;lé~ pleine de charme. Qu'ils soient remerciés de la bonne grâce qu'ils nous ont témoignée en répondant promptement à la requête que no~s leur l;lvj9ns él..4re,ssée.

JEAN-BLAISE GRIZE - Ne pounait-on pas dire qu'op.érer €Je litçon logico-ma1hématique c'est <J'abord agir sur des obj.ets, ensuit~_ inté­rioriser ces actiop.s et finalement opére'r Sl.Ir elles?

ALBERT MORF - On peut, on peut... mais il faut se demander si cette Qe~~!iption générale de la genèse de l'intelligence se retrouve telle quelle dans les situations actuelles d'adaptation.

G - )3:JI~ pOUl'l'ait «Jonc être autre.

M - C~tte façon de présenter l~s choses peut faire croire à une sorte d'atomisme de la connaissance. Lorsqu'un enfant d'âge scolaire se trouve devant un problème nouveau, ce qui va lui permettre d'aug­menter son savoir, c'est bien sûr des opérations. Mais les opérations qu'il va effectuer sur la situation réelle ne constituent pas nécessaire­JI!.ent la forme intériorisée d'actes spécifiques qu'il aurait exercés ~n} tl'efqis, SOll.S tprme prat.ig.ue, sul' les objets prés~nts. C'est tout un ensemble d'actions antérieures qui va le diriger.

G - Ce qui veut dire que l'élève va se référer globalement à son acquis opératoire et que, s'il apprend à multiplier des nombres par exemple, ce ne sont pas ses seules actions numériques qui entr~nt en jeu, mais une sorte de structure multiplicative déjà présente et qui s~en­rlcJtit par c~.s nmJ.vell~s ~ctjyités ..

M - Oui] à cond~tion de ne pas imaginer qu'opérer de façon logico­mathématique s'opposerait à opérer physiquement.

G (menaçant) - Pourquoi pas?

M (ennuyé) - Parce qu'il faut introduire une distinction fop.damentale .entre ~es mét.hoOes et les contenus. On imagine bien que l'arith­métique a elle-même une structure mathématique. Mais l'histoire" ~.a .géographie, la botanique ...

G On peut leur donner une structure mathématique avant de les en­seigner, pour les enseigner.

M Oui ... ou plutôt. .. ,ça d.épend. Q~i ça, «on»?

G - Le logicien, je suppose, ou peut-être l'historien-logicien, le géographe-logicien. '

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M ~ r~s dl,! tout! Cel,a r~viendrai,t ,à faire ré.ci ter aux enfants les décou­pages du logicien aq lieu de le~r faire struct~re~ eux-mêmes les contenus nouveaux selon leur logIque propre. J estime que presque tous 'les c,ontenus de l'enseignement peuvent être abordés à partir de certains problèmes concrets qui ouvrent la porte à un traite­ment o~ératoire que l'élève peu t développer lui-même.

G ~ Donc •••

M .(malhepre;u:}) - Il rest.e pourtant un réduit de connaissa?-ce.s scolaires g}Û semblent ~tre de l 'iQformation pqre et qu'on pense mdIspensables sip.on utiles. Les célêbres chefs-lieux de départements, par exemple ...

G - Mais dans ce cas préds, in y a lme beUe occasion de structurer logi­quement le contenu en question. Les dépal'tements représentent une subdivision du pays, et le che[~n~eu est au département ce que la capitale •.•

Oui, oui. Mais le problème logique est assez élémentaire, et en le comprenant l'élève n'a pas encore «appris» le fameux catalogue.

TI y a donc des matières - comme on dit dans les tables - qui ne peuvent sans violence se concevoir de façon. mathématique?

M - Oui, ';ma~s eUes sont alors fort rares (ou devraient le devenir), et de tOlItes f~ç.ol1s elles n'empêchent pas de procéder logiquement et mathématiquement. Bien au contraire.

G Je commence à soupçonner un sophisme.

M Déformation professionnelle! Ce qui peut toujours se faire de façon logique, c'est l'apprentissage lui-même. Cela veut dire que des pro­cédés logiques et mathématiques peuvent être appliqués même pour apprendre des contenus qui, eux, sont non mathématiques ou sans intérêt logique.

G - Et alors réciproquement, je pense, ces contenus-là quo[que non mathématiques, viendront encore renforcer n'nn§tl'ument de la pensée logique, parce qu'Us sont appr~s d'une certaine façon.

M - Exactement. Chaque fois qu'un enfan t est amené à imaginer une classification, à constituer des relations, à découvrir des invariants , il rend hommage à la logique.

G J'en suis ravi, mais mon honnêteté me pousse à demander si tout ~ela est "réellement important.

M C'est d'une importance fondamentale et de deux façons . Une con­naissance est une masse d'informations qui ne sert à rien si elle n'est pas mobilisable. Or elle le sera d'autant mieux qu'elle aura été plJJs . fortem~n.t structuré.e par l'epfant lui-même. D'autre part, un

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1968

fait nouveau est d'autant mieux retenu qu'il vient s'insérer dans Un cadre, qu'il répond à une question que l'enfant s'est posée.

G - Excellent, il y a place ici pour un syllogisme: pour qu'il y ait question il faut qu'il y ait problème. Pour qu'il y ait problème, il faut qu~ l'esprit le pose, il faut une approche logico~mathématique.

M - C'est si vrai que nous avons pu l'établir à l'Ecole Nouvelle St-Ger_ main à Montréal à propos d'un contenu aussi arbitraire que l'or­thographe. Au lieu d'enseigner l'orthographe d'un mot, nous avons invité les enfants à l'écrire de toutes les façons (phonétiquement accep_ tables) qu'ils jugeaient possibles. Ce n'est qu'ensuite que l'orthographe correcte ...

G C'est-à-dire conventionnelle •••

M leur a été fournie. La «bonne» orthographe apparaît alors comme la solution d'un micro-problème dans un contexte quasi-combinatoire. Elle est non seulement mieux retenue, mais elle apporte en même temps une sorte de satisfaction intellectuelle.

G A moi Skinner! Les enfants ont vu des orthographes fausses et vont donc tout embrouiller.

M D'abord ils ne les ont pas vues, ils les ont inventées. Ensuite notre expérience de trois ans est patente: chaque mot nouveau que l'enfant rencontre dans ses lectures continue à apparaître comme la solution à un problème toujours posé, comme une réponse à une question toujours ouverte.

G - Si je comprends bien alors une approche est logico-mathématique si elle pose des problèmes et il n'y a en conséquence aucune raison pOUl' qu'elle ne puisse être adoptée dans chacune des matières scolaires.

M - Et même extra-scolaires ... aussi longtemps qu'il y en aura.

G - Bon, mais je voudrais encore soulever un problème.

M - D'après ce qui précède, c'est de bonne méthode.

G

M

12

Les questions dont nous parDons doivent être posées par l'enfant lui-même, au cours de ses propres activités mentales. Cela fait que certaines choses n'apparaîtront pas avant un âge donné, qu'il faudra donc les rayer des programmes pour les reporter à plus tard. Or, j'ai entendu dire que, s'il se trouvait que certaines de ces matières soient d'usage nécessaire, il fallait tout de même les enseigner et que l'élève les comprendrait plus tard.

Plus tard, c'est-à-dire le plus souvent jamais. Apprendre avant de comprendre, c'est apprendre en déformant. Pour comprendre, il

faut ensuite commencer par désapprendre, c'est-à-dire par corriger les déformations antérieures, ce qui est bien douteux. Quand je pense à ma mathématique personnelle ...

G N'ai-je toutefois pas appris à parler, c'est-à-dire à utiliser des struc­tures dont les linguistes nous ont découvert la complexité, bien avant d'être à même de comprendre ces structures? .

M Je ne dis pas le contraire. Mais l'école n'enseigne pas à parler, hélas. Elle enseigne la grammaire.

G - Et elle a tort?

M - S'il s'agit de la grammaire des grammaIrIens, sans aucun doute. Si c'est celle qui correspond aux structures logiques et verbales de l'enfant, nullement.

G En effet, puisque nous avons dit que c'était là un moyen de ren­forcer ces structures. Mais est-ce possible?

M - Pourquoi pas? Il suffit de partir de ce que l'enfant a spontanément élaboré, de le laisser explorer son propre langage, de l'inciter à classer, à sérier, comme nous l'avons fait à Montréal.

G - Il me plaît de trouver que la vérité est la même en-deça et au-delà de l'océan. Mon collègue Charles Muller procède de même à Neu­châtel. Mais j'y pense: ces trois moments ne sont-ils pas ceux que je suggérais au début de notre entretien?

M - En effet. A la manipulation correspondrait l'usage spontané d'une langue que l'enfant étudierait, par la suite, comme il étudierait son univers physique.

G Autrement dit, il appliquera à ce matériel linguistique ses structures logico-mathématiques.

M - Oui. Et à partir de là, tout pourra évoluer conjointement: la pratique du langage et sa structuration logique. Il y a alors une structure logico-mathématique qui va évoluer dans son domaine d'applica­tion ...

C; (dubitatif) - oui ••.

M - et en même temps cette évolution représentera un exercice fonc­tionnel pour l'ensemble des structures de l'enfant. Ce n'est peut­être pas à moi de dire que les structures ...

G - sont toujours égales et que, en conséquence, elles peuvent servir de support aux contenus les plus divers, les plus nouveaux. De même elles peuvent être nourries ...

M - et donc se développer ...

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1968

'G - pal' des contenus fort différents les uns des àutres.

M - ?r, à chaq~e m~ment de son déve~o'ppement, les struetures qUe 1 e~ant domme lUI permettent d'acquenr de nouvelles connaissances et l11versétnent celles-ci viennent enrichir ses structures.

G - Et pOUl' conclure?

G et Iv1 (en chœur) - Sciences sans conscience des structures n'est que ruine de la pédagogie.

Morf· Grize

Le « vaIgIais» comme le « franglais»

Nous reproduisons cet entrefilet paru dans le «N-FAV» du 30.4.1968 en espérant qu'il incitera les maîtres à réagir devant les fautes de français ou la prononciation défectueuse de leurs élèves.

Un ami lecteur nous écrit: «L'on se moque souvent (malheureusement avec raison) du parler des Valaisans. Et ceci ne tient qu'à quelques tegret-tables expressions assez courantes chez nous, comme: '

monter «en haut» à Nendaz; - descendre «en bas» à Sion; - aller «outre» à Drône; -'- moi, je dis ... moi, je fais, etc.; - j'ai fait «même» , manger «même»; - il Y avait un «monstre chenil»;

il a marié la fille à Jean; aller «au» docteur, «au» dentiste; «en» printemps; la vache «à» nous -le père «à» lui; le fils «à» Pierre - le neveu «à» la Jeanne;

- j'étais «loin»; - tous y disent - y va comme disent ici (sic!); - elle parle des «caleçons» (ou même «caneçons») bleus; -:- le président il a dit; - le «yeutenant» il a dit; - pi toi!;

quelle heure il est?; - on a «tant d'ouvrage,»; ----- on est «tant» bien ici; - c'était «une» homme dur; «une» hôtel;

14

«mainant» au lieu de «maintenant»; c'est «eusses»;

___ c'est n:ous qu'on a gagné; _ une «patte» à Felaver; la «patte» à poussière; _ un «monton»; les «attaches» de souliers; _ le «rongeon» de la pomme, etc., etc .. ,

Les responsables de l'instruction publique ne p0urraient-ils pas en faire une fois l'inventaire et entreprendre par l'école une campagne active pour le rempÎacement de ces fautes par des e:xpressions correctes?

. Que n.ous· gardions quelques mots ou ex'pressions typiques (même s'ils, ne sont pas français) aucun inconvénient; ce peut même être' sympathique, mais, de grâ~e, que l'on réagisse contre notre «valglais»;

Isandre

P A ilT'I É: OFFICIÈLL E E T C ORPOIl AT IVE

REGLEMENT du 5 sef.>tembre 1967

concernant l'enseignement de la gymnastique dans les é~oles publiques et dans les écoles privées' reconnues par l"Etat

LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON nu VALAis

Vu les dispositIons des articles 2, 85, 100, 103 à 106 et 130 de la loi du 4 JUlliet 1962 sur I;Instruction publiq.ue et celles de farticles 39 du décret du 11 juillet 1963 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles prImaires et secondaires;

Vu l'oFoonnance fédérale du 7 janvier 1947 encourageant la gymna:stique et les sports;

,Sur propositioFl du Département de l'Instruction publique,

décide

, A'lit1€le premier. - But. - La gymnastique, partie intégrante de l'édu­cation générale, est branche obligatoire du programme des' éeoles publiques et des €coles privées reconnues par l'Etat. EH a pour but l'épanouissement des {orees et des aptitudes de l'élève, ainsi que la formation de son caractère',

AIt. 2. - Programme. - Les différentes disciplines de la gymnastique se-olaires sont enseignées conformément au programme et aux directiv~s méthodologiques contenus dans les manuels· fédéraux officiels. '

Art. 3. - Horaire. - Dans les écoles primaires, dans les cours com­plémentaiF~s et ménagers, deux heures hebdomadaires sont consacrées à

1-5

Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1968

l'enseignement de la gymnastique pour les garçonS et pour les filles. Avec l'autorisation du Département, une heure de gymnastique pour les filles peut être remplacée par une heure de rythmique.

Dans les écoles secondaires, le nombre des heures hebdomadaires de gymnastique est fixé par le programme d'enseignement.

Art. 4. - Durée des cours. - Dans les écoles primaires, la durée d'un cours , de gymnastique est d'une heure. Toutefois ,les classes qui ne disposent pas de salle de gymnastique peuvent occasionnellement organiser des leçons plus courtes et plus fréquentes.

Les deux cours hebdomadaires ne peuvent être groupés en une seule séance qu'à titre exceptionnel et temporaire.

Art. 5. - Organisation. - Sauf autorisation du Département, l'ensei­gnement de la gymnastique est donné séparément aux filles et aux garçons au degré supérieur de l'école primaire et dans les écoles secondaires.

Art. 6. - Après-midi de sport et de jeux. - Dans la mesure du possible, les leçons particulières de gymnastique sont complétées par deux après-midi mensuels de sport et de jeux consacrés particulièrement à la pratique de l'athlétisme, de la natation, des sports d'hiver, des grands jeux et de la course d'orientation.

Ces après-midi de sport remplacent la troisième heure hebdomadaire de gymnastique prévue par l'ordonnance fédérale.

Art. 7. - Camps de plein air. - Des camps de plein air peuvent être organisés conformément aux dispositions du règlement en la matière, afin de permettre une pratique plus intense de certaines activités sportives et de favoriser la vie en communauté.

Art. 8. - Brevets. - Pour enseigner la gymnastique, le candidat doit être en possession du diplôme fédéral de maître de gymnastique ou du brevet d'instituteur. Les cours de rythmique sont confiés à des maîtres porteurs d'un diplôme spécial. Les dispositions de l'article 2, dernier alinéa, du rè­glement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du per­sonnel enseignant des écoles primaires et secondaires sont applicables.

Art. 9. - Personnel enseignant des écoles primaires. - Dans les écoles primaires, l'enseignement de la gymnastique est assuré par le maître ou la maîtresse titulaire de la classe.

Si, pour des raisons de santé, un maître n'est pas à même d'enseigner cette branche, la commission scolaire procède à un échange de discipline avec un autre maître.

Art. la. - Maîtres spécialisés à l'école primaire. - Dans les localités comptant plus de douze classes primaires, la commune peut, avec l'accord du Département, confier l'enseignement de la gymnastique à un maître spé­cialisé. Toutefois, la création de tout nouveau poste est subordonnée à une autorisation préalable du Département.

Suite page 45

16

Département de l'Instruction publique

Canton du Valais

Cours Cantonal

de perfectionnement

Sion

19-24 août 1968

17

Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1968

1. Obligation de cours les • SUIvre

1. 1. Les cours de perfectionnement sont obligatoires pour les instituteurs et les institutrices candidats au brevet pédagogique. Ils tiennent lieu de prestation annuelle exigée selon le règlement de l'Ecole normale.

1. 2. Des travaux particuliers seront exigés des maîtres empêchés pour des raisons valables admises par le Département (maladie, service militaire) de suivre les cours prescrits. ' Ces maîtres ont l'obligation de s'annoncer au Service cantonal de l'enseignement primaire et ménager jusqu'au 20 juin 1968 au plus tard ou dès le moment à partir duquel l'empêchement est connu.

1. 3. Les maîtresses ménagères diplômées au printemps 1967 ont l'obli­gation de s'inscrire au cours 14 b et 14 c. Celles qui ont achevé leurs études à l'Ecole normale au printemps 1964 ont le choix entre les cours No 2 - 13 et 18. Les autres maîtresses de l'enseignement ménager ne sont pas limitées dans leurs options. Les maîtresses d'ouvrages manuels diplômées en 1966 sont tenues de participer au cours No 21. Le cours No 8 est réservé exclusivement aux institutrices primaires diplômées en 1968 qui voudront bien ne pas s'inscrire à d 'autres sections.

1. 4. La semaine pédagogique est en outre ouverte à tous les membres du corps enseignant qui sont instamment invités à y participer.

1. 5. Les personnes qui s'inscrivent à la session pédagogique s'engagent à suivre régulièrement et avec ponctualité les cours, les conférences et les activités communes et à en accomplir le programme complet.

2. R emarq u es gén érales

2.1. Les transferts d'un cours à un autre ne sont pas autorisés. Ils compli­quent l'organisation et gênent le bon déroulement du travail. S'inscrire après réflexion.

18

2. 2 . Les professeurs de l'enseignement secondaire qui désirent participer à la session y sont admis aux conditions normales.

2. 3.

2. 4.

Pour autant qu'il y ait des places disponibles, les enseignants étrangers au canton peuvent participer à la semaine valaisanne de perfectionne­ment contre paiement d'une taxe d 'inscription de Fr. 40.-. Le loge­ment et la pension leur sont fournis sur d~mande (voir. bulletin d'ins­cription) par les soins du Département. Pnx de la pensIOn et du loge­ment en commun pour la durée du cours: Fr. 120.-. Un bulletin de versement sera envoyé en temps utile à ces partici­pants auxquels il est bien recommand~ de ne s 'a~9-uitter des fra~s d'inscription ou de pension qu'apl:ès avoll' reçu du Depru1em~nt l'a~ls d'admission au cours. Tous les paiements devront paI' contre etre faits jusqu'au 5 août 1968 au plus tard.

Le Département assumera pour les participants valaisans, les frais de pension et de logement aux écoles normales et dans d'autres éta-blissements désignés par la direction des cours. Il est toutefois recommandé aux maîtres et aux maîtresses habitant Sion et les villages périphériques de prendre à domicile, dans la mesure du possible, le repas de midi.

2. 5. Les conducteurs de véhicules qui se rendent à- l'école normale des instituteurs utilisent le parcours avenue Ritz-route du Rawyl et rangent leurs voitures dans la cour située sous les salles d'application.

2. 6. Avec un avis d'admission, les participants recevront vers le 20 juillet la liste du matériel à prendre par section ainsi que les dernières instructions.

Doivent être apportés obligatoil'ement par tous à la session: - le programme de la semaine pédagogique; - le recueil «Chants de mon pays» , édition 1967; - le matériel nécessaire pour écrire et dessiner.

3. Remarques concernant rinscription

3. 1. Tous les participants au cours de perfectionnement doivent s'inscrire dans les délais, au moyen du bulletin approprié . Des exemplaires supplémentaires du programme des cours et des formules d'inscription peuvent être obtenus sur demande auprès du Service cantonal de l'enseigne1pent primaire et ménager.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1968

3. 2. Afin de permettre une répartition équilibrée des participants dans les différentes sections, troys cours à option- doivent être désignés dans un ordre préférent~el dégressü. La direction de la session tiendra ~ompte des désirs exprimés, ceci selon l'ordre d'arrivée des inscrip~ tIons.

3. 3. Le déRai pour s'annoncer prend fin !e 20 juin 1968. Prière est faite à tous de s'y tenir rigoureusement. Merci.

3. 4. Un certain nombre de cours sont combinés en ce sens qu'ils comportent deux thèmes différents traités par des professeurs différents. Ces cours constituent néanmoins une entité qu'on ne peut dissocier lors de l'inscription.

3. 5. Demeure réservée cependant la nature particulière du cours No 14 ainsi conçu:

L2p ·LfJ "---~I 14b I~----! 1..-___ -'

14b = participants réunis des cours 14a et 14c

4. Chant et pédagogie musicale

20

L'enseignement du chant étant encore par trop délaissé dans nos classes valaisannes; il est apparu indispensable d'introduire une innovation, en cette matière, dans l'organisation du cours de perfectionnement. C'est ainsi qu'en plus du traditionnel cours particulier «Initiation musicale scolaire par le chant» dont l'objet est précisé sous «Sommaire des cours particuliers» , un cours général sera institué, dont le but est de toucher tous les participants à la semaine pédagogique. Ce cours sera centré essentiellement sur :Ua pratique du chant par audition, à l'école primaire.

Il fonctionnera comme suit:

Dans chacun des cours particuliers, un animateur de chant, d'entente avec le professeur titulaire du cours, organisera des instants de détente chantante durant lesquels les maîtres pourront assimiler un certain nombre de compositions tirées du nouveau recueil officiel «Chants de mon pays», éditio·n 1967.

Ainsi sera tenté un essai de répertoire commun à tous les maîtres, répertoire qu ils seront invités à utiliser dans leurs classes en cours d'année scolaire 1968/1969, particulièrement pour ceux d'entre eux qui sont chargés du programme des degrés moyen et supérieur.

Les animateurs de chant choisis dans leurs cours respectifs, se réu~ niront les lundi, mardi, jeudi et vendredi, à 17 h., dans la salle du cours 27 (initiation musicale scolaire par le chant) pour mettre en commun leurs expériences et préparer, sous la direction de M. Baru­chet, le travail du lendemain.

Mercredi 21 août à 15 h. 45 et samedi 24 août à 10 h. 15, tous les participants à la semaine pédagogique se retrouveront à l'aula du collège pour exécu ter en commun les pièces qui auront été tra­vaillées dans les cours particuliers. A cette occasion, un bref exposé sur la valeur du chant par audition et la manière de le rendre vraiment éducatif aidera les maîtres à mieux prendre conscience de l'importance de leur rôle en faveur du développement musical du pays.

Un anicle de IV1. Baruchet, qui paraîtra sur le prochain No de l' «Ecole valaisanne» précisera encore mieux la portée de cette inno­vation.

D'ores et déjà, les mrutres qui foncfonnent en qualité de chefs de chœurs dans les communes et les paroisses et ceux qui possèdent de bonnes connagssances musicales sont priés de s'annoncer comme animateurs de chant. (Voir bulletin d'inscription). Cette tâche peut naturellement être remplie aussi par les institutrices.

Répertoire probable de la Semaine pédagogique

Lundi:

Mardi:

Mercredi:

Jeuoi:

A la claire fonta ine Notre Vala is

La Youtze Chant de la Bérésina

Allez au jardin Révision: A la cla ire fonta ine Chant de la Bérésina

Notre chalet là-haut Canon: Meunier tu dors Nuit d'été

Vendredi: Au large Révision: Nuit d'été

No No

No No

No

No No No

No

81 2 voix: Dames et Hommes doublés 21 1 voix: Dames et Hommes doublés

73 1 voix et 3 voix: S. A. Hommes. 24 2 voix: Dames et Hommes

114 3 voix: S. T. B. en Fa majeur

38 3 voix: S. A. Bar. 129 3 voix: doublées 117 3 voix: S. A. B.

123 4 voix: S. A . T. B. (arrangement)

Samedi: Révision: La Youtze, Allez au jardin, Notre chalet là-haut, Au large, Nuit d'été.

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1968

5. Formation cinématogra phique

Responsable: M. Urs Schenker, professeur, Ecole normale des instituteurs, 1950 Sion.

La session pédagogique de l'été 1968 contient en son programme, en trois volets différents, des possibilités de formation cinématographique.

Il s'agit d'abord d'un cours de cinéma dont on trouvera sous chiffre 7. 7. cours No 23 , les lignes principales.

De plus , pendant trois soirées consécutives, du 20 au 22 août, à 17 h., sera présenté et projeté, pour l'ensemble des participants, à la salle de cinéma de l'Ecole normale des instituteurs, le film de François Truffaut: «Les 400 coups» (Entrée: Fr. 2.-).

Enfin, les participants qui en ont la possibilité, auront l'occasion de voir, à la salle de cinéma de l'Ecole normale des Instituteurs, deux films intéressants:

le 20 août à 20 h.: «Les oiseaux», de Hitchcock; le 22 'août à 20 h.: «Mystères sut la falaise», de R. Neame. (entrée: Fr. 1.-).

Ces deux séances seront suivies d'une courte discussion, au gré des spectateurs.

Remarque:

Tous les participants au cours de cinéma sont invités à acheter le CAHIER D'INITIATION AU CINEMA de Guy Marchal, paru aux Editions Plantyn S.A ., Anvers 1962. Ils pourront se procurer cette publication au début du cours.

6. Conférence générale

Pour la conférence générale du mercredi 21 août nous avons fait appel, cette année, à M. Arnulf Schircks, ancien élève de l'Institut des Sciences d'Education de l'Université de Genève, actuellement chercheur aupr~s de l'Institut National pour la F ormation des Adultes à Nancy.

Monsieur Schircks, qui est d'origine suisse et qui connaît bien la situation des cantons de montagne, parlera de l'éducation permanente et s'efforcera de définir le ' rôle et les possibilités du maître dans le domaine de la for­mation de la jeunesse aux activités libres de loisirs.

22

l' 'ri 1

Le personnel enseignant aura sans doute intérêt à connaître ce qui se fait maintenant dans le domaine de la recherche en vue d'une saine occupa­tion des loisirs. Bien que les problèmes qui se posent à notre école et à notre canton ne soient pas nécessairement les mêmes qu'ailleurs, il existe néan­moins des constantes et des points communs susceptibles de rallier l'atten­tion de tous les participants.

7. • sommaIre Liste et des cours particuliers

7. 1 COURS BIBLIQUE ET CATECHETIQUE

Cours No 1

Cours No 2

Cours biblique et catéchétique au degré inférieur (7 -9 ans)

Professeur: MUe Odile Dubuisson, professeur, 89, rue J.-Jaurès, 93 Noisy le Sec, France,

Qu'est-ce que faire le catéchisme? La semaine de catéchisme pour les enfants de 7 à 9 ans. La pédagogie des Signes de vie chrétienne.

Cours biblique pour adolescents (13-16 ans)

Professeur: Rd Père Schweitzer, 69, rue Mounié, 92 Antony, France.

Profit à retirer de l'Ancien Testament, pour la formation catéché­tique et spirituelle des adolescents de 13-16 ans.

Opération préliminaire de «désamorçage» à l'égard de textes appa­remment anti-chrétiens (vengea~ces, massacres, ruses, etc,).

COMMENT FAIRE PREPARER EN EQUIPE UN THEME BIBLIQUE. Moyens de travail. Méthode proposée.

Thèmes étudiés en cours: Souveraineté de Dieu - Alliance: «Je serai avec toi» ~ Dieu croit en l'Homme - Amour de Dieu pour les Hommes - Dieu éducateur: de son peuple - Les appels de Dieu.

N. B. - Aucun thème ne sera étudié dans l'Ancien Testament seul, tous auront leur prolongement dans le Nouveau Testament.

7. 2. COURS POUR MAITRESSES DE CLASSES ENFANTINES

Cours No 3 Enseignement du calcul à l'école enfantine (5-6 ans)

Professeur: Madame Yvonne Savioz, institutrice, chemin de Clavoz, 1950 Sion.

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Cours No 4

Cours No 5

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Programme du cours:

Pré-calcul: 1 Contrôle des notions de conservation. Correspondance terme-à-terme.

Présentation du Nombre: Notions d'ensembles et de propriétés. Cardinalité et ordinalité du nombre. Etude des quantificateurs.

Etude des nombres par le matériel Cuisenaire: Exploitation du jeu libre avec les réglettes. Travail qualitatif dirigé (étude des opérations et de leurs propriétés). Opérations numériques.

Structure des nombres: La numération (notion de groupements, étude de différents sys­tèmes de numération, la numération décimale).

Rythmique et peinture

4a) Cours de rythmique

Professeur: Madame Monette Perrier, 1950 Sion.

a) Exercices de rythmique pratiques pour les maîtresses.

But:

perfectionner leur sens personnel de la tenue corporelle, du rythme et de l'espace:

b) Etude d'exercices destinés aux enfants: orientation spatiale et latéralisation, tenue corporelle, développement de l'attention auditive et visuelle ainsi que du sens rythmique.

c) Jeux musicaux, rondes et chansons.

4b) Cours de peinture

Professeur: Mlle Carmen Mabillard, institutrice, 3965 Chippis

1. L'éducation créatrice par la peinture et les différentes techniques graphiques, carbographie, mosaïque, eau de javel, craies grasses, terre, collages.

2. Organisation de ces différentes disciplines dans les classes.

3. Séances de peinture avec des enfants.

4. Etude des créations faites par eux, en classe et en atelier.

Psychologie de l'enfant et enseignement des mathématiques

Professeur: M. Maurice Lanternier, professeur, 8, rue Robien,

Rennes .

a) Cours de psychologie de l'enfant:

Les étapes de la croissance; - Un exemple de travail synthropique: l'acquisition du langage; - La pensée montessorienne sur la toute petite enfance; - La pensée montessorienne sur la puberté.

b) Cours de mathématiques:

1. ARITHMETIQU E

- Exercices sensoriels préparatoires à la numération;

N uméra tion de 1 à 10;

- Système décimal;

Numération jusqu'à 100 et 1000;

- Idée d'opération: addition, soustraction, multiplication, division;

Mémorisation;

Numération jusqu'au million;

2e étude des opérations.

2. GEOMETRIE

Exercices sensoriels préparatoires à la géométrie;

Matériel de culture;

Etude du triangle constructeur;

2e série de ma tériel de culture.

7. 3. COURS DE MATHEMATIQUES

Cours 'No 6

Cours No 7 ·

Enseignement du calcul au degré inférieur (7 -9 ans)

Professeur: M. Jean Pralong, maître d'application, Ecole normale, 1950 Sion.

Les cours Nos 6 - 7 et 8 ont le même programme. Ils font un large emploi du matériel Cuisenaire et essayent de présenter d'une façon renouvelée l'enseignement du calcul à des enfants de 7 - 8 et 9 ans. Quelques étapes importantes: Exercices qualitatifs et logiques. Les opérations et leurs propriétés. Les bases de la numération. Etude des nombres de 1 à 1000. Puissances et racines. Exercices pratiques.

Enseignement du calcul au ,degré inférieur

Professeur: Mlle Gertrude Carrupt, institutrice, 1916, St-Pierre de Clages.

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Cours No 8

Cours No 9

Enseignement du calcul au degré inférieur

Professeur: Mlle Madeleine Mathey, institutrice, 1950 Sion. Ce cours est réservé exclusivement aux institutrices diplômées au printemps 1968.

Enseignement des mathématiques au degré moyen (10-12 ans)

Professeur: Mlle Louise Mantilléri, institutrice, 2, rue Munier­Romilly, 1206 Genève.

Ce cours fait une part importante à l'emploi des réglettes Cuisenaire, complétées par les blocs logiques etc... Il ne sera présenté que les résultats d'expériences journalières faites avec des enfants de 10, Il, 12 ans, dans l'esprit de la mathématique actuelle. La partie pratique sera la plus importante, avec préparations de fiches de travail sur l'essentiel des programmes de ces âges.

Matières traitées:

- Fractions au complet; - Factorisation des nombres, nombres premiers, P.G.C.D. -

P.P.C.M.; - Numération: bases, puissances, positives, négatives, valeur posi­

tionnelle, exposants; - Système métrique, temps;

Analyse combinatoire, relations, développem~nt du raisonne­ment mathématique; Opérations, propriétés, progression;

- Introduction de l'algèbre.

Remarque: durant la semaine pédagogique, les participants aux

cours Nos 3 - 6 - 7 - 8 - 9 entendront deux conférences de M .Léo Biollaz:

1re conférence: la méthode Cuisenaire et le renouveau mathéma­tique;

2e conférence: la méthode Cuisenaire est-elle efficace? Les dates et heures de ces deux conférences seront fixées ulté­

rieurement.

7. 4. COURS DE FRANÇAIS, MATHEMATIQUES, SCIENCES, GYMNASTIQUE, SOINS AUX MALADES

Cours No 10

26

Français et mathématiques au degré inférieur

Professeur: Mme Mina Hubert, institutrice, chemin des Collines 28,

1950 Sion.

Cours No Il

Pour essayer de renouveler notre enseignement, nous parlerons ensemble:

des jeux d'observation;

de l'appreo.tissage de la lecture;

de la grammaire et du vocabulaire (sous forme de jeux ou de fiches);

du texte libre.

Nous approfondirons quelques centres d'intérêts et travaillerons avec les réglettes Cuisenaire.

Des poésies et des chants adaptés à l'âge de nos enfants viendront égayer notre cours.

Lecture et rédaction au degré moyen (9-10 ans)

lIa) Lecture au degré moyen

Professeur: M. Charles Cornuz, instituteur, 1075 Chalet-à-Gobet.

Au long d'une quinzaine d'heures, le cours se propose, comme objectif essentiel, l'approche en commun ' de textes variés tirés d'œuvres de bons auteurs de langue française.

Par l'étude fouillée de quelques morceaux, de leur vocabulaire, de leur syntaxe, de leurs procédés de style, il entend faire mieux connaître et aimer la langue~ et chercher à développer chez les enfants la maîtrise des moyens d'expression.

Des exercices nombreux, entrepris en commun avec les partici­pants (recherche du plan, de familles de mots, questionnaires, petits centres d'intérêts, association de mots et d'idées, etc.), permettront encore de tirer parti des richesses des textes proposés.

Ce cours débouche ainsi directement sur celui de composition avec lequel il est jumelé, tant il est vrai que l'étude fouillée de textes d'auteurs constitue une des bases les plus sûres pour l'ensei­gnement de la rédaction.

Il est clair aussi qu'avec des élèves de cet âge, l'amélioration de la technique de la lecture doit être le constant souci des maîtres. On ne peut en effet inspirer le goût de lire et obtenir l'aisance de la compréhension que si les difficultés matérielles de la lecture sont vaincues. Divers moyens seront indiqués à cet effet, et les participants voudront bien apporter les deux manuels en usage dans les écoles. Il leur sera aussi remis du matériel directement utilisable par leurs élèves, fruit du travail en commun accompli depuis plus de huit ans par un groupe de six instituteurs vaudois.

P.-S. - Il est entendu que ce cours ne s'adresse pas à ceux qui y ont pris part l'an dernier.

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Cours No 12

Cours No 13

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Il b) Rédaction au degré moyen

Professeur: M. Edgar , Savary, maître d'application, 45, chemin du Trabandan, 1006 Lausanne.

Nous travaillerons en séminaire; de ces entretiens nourris par les expériences et les travaux des participants et du responsable du cours, nous dégagerons les buts de la rédaction et les moyens d'y parvenir. C'est dans ce cadre que nous étudierons la phrase la construction de paragraphe, les exercices d'élocution, d'imitation' de transposition, de reproduction, les essais dirigés et libres, le text; libre, l'apport des lectures, des centres d'intérêts.

Je demande à chaque participant d'entrer au cours avec les maté­riaux (idées, travaux d'élèves, etc.) qui alimenteront les sujets des séminaires.

Le cours 1968, différent par la forme de celui de 1967, enrichi de matières et d'expériences nouvelles, ne s'adresse cependant pas aux collègues qui ont suivi le cours rédaction au degré moyen de l'année dernière.

Enseignement du fl'ançais et des sciences

12a) Enseignement du français Professeur: M. Victor Joris, maître d'application, Ecole normale, 1950 Sion.

L'enseignement du français par l'expression libre et le texte libre. L'impression du texte libre comme motivation par divers procédés. La linogravure, moyen par e~cellence pour l'illustrer.

L'enseignement de l'analyse grammaticale et logique par le jeu des petites ardoises.

12b) Enseignement des sciences

Professeur: M. Vital DarbelIay, professeur, 1920 Martigny.

Cette partie du cours No 12 sera consacré à l'étude de l'électricité. a) Lois fondamentales, intensité; voltage, résistance; .

b) Production: électricité d'origine hydraulique, thermique, ato­mique.

Expression dramatique dès le degré moyen et littérature

13a) Expression dramatiq'ue dès le degré moyen

Professeur: M. Maurice DelégIise, professeur, Dr ès lettres, 1950 Sion.

Les jeux dramatiques seront des jeux donnant aux enfants le moyen d'extérioriser, par le mouvement et la voix, leurs sentiments

Cours No 14

profonds et leurs observations personnelles. Ils auront pour objet d'augmenter et de guider leurs désirs et leurs possibilités d'ex­pression.

L'éducateur qui veut avoir recours à cette technique pédagogique se trouvera devant deux buts à atteindre:

A - Donner aux enfants des moyens d'expression les plus complets possibles;

B - Former en même temps leur sens artistique, leur sens social, leur caractère.

Le cours comportera essentiellement une initiation pratique avec classe de démonstration et participation active du personnel en­seignant.

Les objets d'étude prévus comportent: Formation individuelle: habileté corporelle et vocale, observation,

expression de sentiments.

Formation collective: sens de la communauté-composition-thè­mes-programme de travail.

Mise en œuvre: sources d'inspiration-réalisations. Les exemples pratiques seront tirés des manuels en usage dans nos classes.

13b) Littérature:. Charles Péguy et Samuel Beckett

Professeur: M. Jean-Luc Bagnoud, professeur, Ecole normale, 1950 Sion.

Deux hommes - Deux univers.

La littérature de ces dernières années est une littérature de l'échec dont le thème principal est la mort de l'homme. Pour Samuel Beckett, toute forme de société est destructrice de la personne. L'homme vit dans l'angoisse. Personne ne peut le rejoindre dans sa solitude. Péguy, au contraire, vit d'espoir, souhaite l'avènement d'une société meilleure, découvre et chante l'espérance.

Par l'étude de textes choisis, le cours se propose donc d'opposer l'optimisme de Péguy au pessimisme. désintégrant de Beckett et de la littérature qui se fait. Les participants voudront bien relire une œuvre de Péguy (par exemple: Jeanne d'Arc ou le Porche du Mystère de la deuxième vertu) et une œuvre de Samuel Beckett (par exemple: En attendant Godot). Des carrefours et des travaux en équipes donneront aux participants la possibilité de prendre une part active au cours.

Gymnastique, formation civique, soins aux malades

14a) Gymnastique

Professeur: M. Paul Curdy, inspecteur de gymnastique, 1950 Sion.

Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1968

a) le cours d'orientation à l'école primaire:

connaissance de la carte et de la boussole; travail dans le terrain, avec carte; travail dans le terrain, avec boussole; exercices combinés avec carte et boussole; problèmes d'organisation.

b) natation, en complément de programme seulement.

14b) Formation civique

Professeur: M. Louis Pralong, inspecteur, 1961 St-Martin. La famille et les lois civiles.

La commune, le district, le canton, la confédération.

14c) Cours de soins aux malades au foyer

Professeur: Mlle CI. Curdy, inspectrice, 1950 Sion. Remarques:

Les cours 14a) et 14c) se dérouleront séparément, d~rant les matinées.

Le cours 14b) réunira, durant les après-midi, les participants des cours 14a) et 14c).

Le cours 14a) est destiné aux instituteurs et institutrices des degrés moyen et supérieur. Les maîtres ayant suivi en 1967 le cours du début de l'été sont priés de ne pas s'inscrire à cette section. Le cours 14c) est réservé exclusivement aux maîtresses ménagères diplômées au printemps 1967 (voir chiffres 1. 3. et 3. 5.).

7. 5. COURS DE DESSIN

Cours No 15

30

Le dessin au degré inférieur (7-8 ans)

Professeur: MUe M.-D. Frésard, institutrice, rue Carteret 2, 1200 Genève.

Approche de la couleur: Exploitation progressive des diverses techniques de coloriage; Sensibilité aux formes et au rythme d'une œuvre plastique: Découverte de l'équilibre et des proportions d'une représentation picturale;

- Amélioration des acquisitions graphiques: Apprentissage d'un tracé proportionnel aux stades d'évolution des enfants; Spontanéité créatrice et sociabilité à travers le dessin collectif: Réalisations de différents thèmes; harmonisation de techniques variées et utilisation de diverses matières; Notes de méthodologie; démonstration; travaux pratiques.

Cours No 16

Cours No 17

Cours No 18

Le dessin au degré moyen

Professeur: Mlle Rina Rio, professeur, rte d'Ait 14, 1700 Fribourg.

Ce cours de dessin est préparé spécialement pour tous çeux qui désirent acquérir des bases solides pour l'enseignement de cette branche, ainsi qu'une très grande habileté personnelle. En plus des données méthodologiques, il comprendra surtout beaucoup d'exercices.

Le dessin au degré supérieur

Professeur: M. l'abbé Denys Theurillat, professeur, Ecole normale, 1950 Sion.

Emploi de la couleur (gouache) à l'école primaire.

1. Bref rappel des principes fondamentaux de l'initiation à la couleur.

II. Exercices pratiques.

III. Orientations pédagogiques.

Re~arque:

Les participants à ce cours pourront se procurer sur place le . matériel nécessaire.

Cours de dessin «Caran d'Ache»

Professeur: M. J.-Paul Pfefferlé, maître de dessin, rue du Rhône 2, 1950 Sion.

A. Emploi du Néocolor et ses techniques:

1. Technique de base; 2. Peinture au Néocolor (térébenthine); 3. Utilisation du chablon; 4. Néocolor à chaud; 5. Scraffitto (grattage); 6. Vitrail; 7. Batick, fonds rugueux et diverses techniques.

B. Emploi de la gouache et initiation à la couleur. Exercices pratiques.

C. Emploi du Fibralo.

7. 6. COURS DE TRAVAUX MANUELS

Cours No 19 Travail du papier, carton, raphia et rotin léger

Professeur: M. Paul Allegroz, maître de travaux manuels, 3941 GrÔne.

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Cours No 20

Cours No 21

Cours No 22

32

But du cours:

Forma.tion technique permettant l'enseignement de la construction de petIts ?~lvr~ges avec un matériel réduit. Connaissance de l'outil_ lage et utIl.lsatlOn des matières suivantes: papier, carte, carton, toiles colle, raphIa, rotin, croisé, balsa, etc. '

D~veloppe~ent d'objets montés en papier, cartonnage, papiers peInts et toIles.

Programme:

Confection d'objets montés en papier, cartonnage, papiers peints et toiles.

Préparation de fond en croisé pour rotin léger. Travaux en raphia et balsa.

Vannerie

Professeur: M. Paul Glassey, professeur, 1967 La Crettaz-Bramois.

Travail du rotin

Cette activité manuelle favorise la concentration et la tranquillité met en jeu l'effort musculaire des 2 mains. Elle est accessibl: aux filles ainsi qu'aux garçons et permet à peu de frais la réa lis _ tion d'objets plaisants et utiles. N'exigeant qu'un outillage restrein~ elle est réalisable partout. '

Ouvrages manuels féminins

Professeur: Sœur Jean-Marie, professeur, Ecole normale, 1950 Sion.

Matière traitée

1. La jupe et ses diverses formes:

II.

III.

Jupe à plis flottants et à plis repassés; divers .plans de coupe.

Le corsage fermé de côté et sur l'épaule. Adaptation du patron à d'autres mesures.

Crochet national.

Ce cours, obligatoire, est destiné aux maîtresses d'ouvrages diplô­mées en 1966.

Ouvrages manuels féminins

Professeur: Mlle Angèle Rossier, maîtresse d'ouvrages, 1913 Saillon. Cours destiné au degré supérieur. Etude et application du pro­gramme de Se et 6 années.

7. 7. COURS DIVERS

Cours No 23-

Cours No 24

Cours No 25

Formatrron cinématographique

Professeur: M. Urs Schenl{er, professeur, Ecole normale, 1950 Sion.

But du cours: apprendre à juger les films .

Méthode de travail:

1. Quelques cours d'initiation au vocabulaire cinématographique;

2. Surtout des exercices de discussion avec des court-métrages de valeur: analyse par groupes suivie d'une mise en commun;

3. Elaboration de quelques fiches de documentation sur les films étudiés.

Le film éducatif

Professeur: M. Edgar Sauvain, instituteur, av. du Général~Dufour, 2500 Bienne.

Bien exploité, le film éducatif constitue un appoint insoupçonné à notre enseignement. Le temps de la projection ne devrait jamais être un moment de passivité mais de grande concentration sur plusieurs fronts.

Comment procéder pour apprendre à observer, à écouter, à prendre des notes, à s'initier au langage cinématographique? Le cours répondra et démontrera aussi comment le film peut favoriser l'ex­pression verbale et écrite, développer le goût de la recherche, l'esprit d'initiative et de synthèse.

L'initiation à la manipulation des projecteurs est prévue ainsi que le tournage de quelques scènes.

Cours de pédagogie spécialisée

Professeur: Mlle Axelle Adhémar, conseillère psycho-pédagogique, Il, chemin des Grottes, 1700 Fribourg.

Thème général: le caractère et les problèmes de comportement.

Au programme:

La forrhation du caractère chez l'enfant; Eléments de caractérologie; L'éducation de l'affectivité et de la volonté; L'éducation sexuelle; La pédagogie de l'adolescence; La nervosité chez l'enfant. Les après-midi seront réservés à des discussions de groupes portant sur les thèmes traités le matin.

33

Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Cours No 26

Cours No 27

Cours No 28

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Pour maîtres de classes à tous les degrés

Professeur: M. Gaston Guélat, maître d'application, 2900 Porren~ truy.

Le cours de cette année sera surtout axé sur l'organisation d'une classe unique: équilibre de l'horaire, formation des groupes de travail, articulation des sections. Il s'agit de contourner l'«obstacle le plus redoutable de la classe unique» à savoir <<le déroulement simultané du travail pour toutes les divisions» (G. Vistorky). Aussi toutes les branches seront-elles passées en revue . L'essai suivant sera tenté: tenant compte des impératifs de la classe unique, et sur la base du plan d'étude valaisan, structurer toutes les principales leçons d'un trimestre, en vue de leur application directe à la rentrée des classes. L'installation et l'équipement de la classe unique ne seront pas oubliés.

Initiation musicale scolaire par le chant

Professeur: M. Joseph Baruchet, professeur, 1950 Sion.

Principes de pédagogie moderne concernant:

a) la formation auditive (intonation et rythme);

b) la formation vocale (principes de pose de voix èt de respi­ration-articulation);

c) la formation mélodique (intonation en majeur et en mineur­transposition);

d) la formation rythmique (rythmes binaires et ternaires, valeurs, mesures);

e) éveil du sens esthétique (étude du phrasé d'après l'analyse rythmo-mélodique - approche de la forme);

f) synthèse des éléments (assimilation par les exercices de créa­tion: conversations, improvisation, composition écrite);

g) étude pratique sur des chants scolaires d'application;

h) chant choral occasionnel.

Ecoles de promotion: «L'adolescent au seuil de la vie»

Responsable: M. Marcel Praplan, inspecteur, 3941 Icogne.

La Commission chargée de la révision du programme des Ecoles de promotion s'est fixé pour but de déterminer les meilleurs moyens de préparer les adolescents à leur vie future d'apprentis. Elle a donc demandé de centrer la semaine pédagogique 1968 pour les maîtres de promotion sur le nouveau programme. Celui­ci exige des disciplines nouvelles (information professionnelle,

circulation) qui seront proposées à la réflexion des participants. Toute la semaine pédagogique sera dominée par l'idée directrice mentionnée au titre du cours No 28: «L'Adolescent au seuil de la Vie». Ainsi sera assuré un bon départ au programme mis en applicé'.tion à la rentrée de septembre 1968.

8. Horaire des cours

8. 1. HORAIRE GENERAL

08.15 10.15 10:30 I l.45 12.15 14.00 15.15 15.30 16.45

Début des cours Pause Suite des cours Fin des cours du matin Repas de midi Reprise des cours Pause Suite des cours Fin des cours

8. 2. HORj\IRES PARTICULIERS

08.15

09.00

10.15 17.00

17.00 17.00

20.00

Lundi 19 août

Ouverture officielle de la session a la grande salle de la Matze Messe et sermon à l'église de St-Guérin, par Mgr Adam, évêque de Sion Début des cours particuliers (pas de pause le matin) Séance des animateurs de chant

Mardi 20 août et jeudi 22 août

Séance des animateurs de chant Séance de cinéma à la salle de cinéma de l'Ecole normale des instituteurs Projection d'un film à la salle de cinéma de l'Ecole normale des instituteurs pour les participants qui ne rentrent pas à domicile

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1968

Mercredi 21 août

Conférence générale à l'aula du collège Pause Informations: aula du collège

14.00 15.15 15.30 15.45 Séance générale de chant et pédagogie musicale: aula du

collège . 17.00 Séance de cinéma à l'Ecole normale des instituteurs

Vendredi 23 août

17.00 Séance des animateurs de chant

Samedi 24 août

Fin des cours particuliers 10.00 10.15 Aula du collège: séance générale de chant et de pédagogie

musicale Il.00 Séance officielle de clôture

36

Grande nouveauté pour les écoles

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Sion - 19-24 août 1968

BULLETIN D'INSCRIPTION

à adl'esser jusqu'au 20 juin 1968 au Service cantonal de l'enseignement pl'imaire et ménager, Etat du Valais, 1951 Sion

NOM: ... . .................................. .. .................... .. .............. .. (Mme, Mlle, M.) PRENOM: .... .............................................. ..

DOMICILE: ............................. ................................ . Degré d'ens.: .... .. ........................................ .. (avec No postal)

Adresse précise: ..

Lieu d'enseignement: .......... .. ..... ................... .. ..... . Event. établiss. seo!.: .. .. ...................... ..

No du cours désiré par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

PENSION et LOGEMENT x Marquez une X dans la case correspondante

a. Je prends logement et pension complète à l'EN

b. Je prends pension complète à l'EN, sans logement

c. Je prends seulement les repas de midi et du soir à l'EN

d. Je prends seulement le repas de midi

e.

a.

b.

Je ne prends ni logement ni pension à l'EN

TRANSPORTS concerne les participants qui rentrent chaque soir à domicile

Marquez une X croix dans la case correspondante

J'utilise un véhicule privé

J'utilise les moyens de transports publics

Je m'inscris en qualité d'animateur de chant durant la session pédagogique (si oui, marquez une X)

x

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- ' . . :: .... :,'.' -. .' \ •. ' ".' •. )~:.; • ""'. " '~ .. J' •• ~. ~ '." "_,,,·;::.~~;~:n~~

Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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-XXVe COURS CANTONAL DE PERFECTIONNEMENT

Sion - 19-24 août 1968

BULLETIN D'INSCRIPTION

à adresser jusqu'au 20 juin 1968 au Service cantonal de l'enseignement primaire et ménager, Etat du Valais9 1951 Sion

NOM: .............. .. ...... .. ... ....... ... ........ ......... ..... ..... . . (Mme, Mlle, M.) PRENOM: ..... ....... ........ ...... .... .. .. .. .... ..... .. .. ..

DOMICILE: . (avec No postal)

Adresse précise: .

Degré d'ens. : .. .. ........... .

Lieu d'enseignement: Event. établiss. scol.: ... .. ....... ..... ..... ..... .

No du cours désiré par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

PENSION et LOGEMENT Marquez une )< dans la ca se correspondante

a. Je prends logement et pension complète à l'EN

b. Je prends pension complète à l'EN, sans logement

c. Je prends seulement les repas de midi et du soir à l'EN

d. Je prends seulement le repas de midi

e. Je ne prends ni logement ni pension à l'EN

a.

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TRANSPORTS concerne les participants qui rentrent chaque soir à domicile

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J'utilise un véhicule privé

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Je m'inscris en qualité d'animateur de chant durant la session pédagogique (si oui, marquez une X)

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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TEXTE

Le vent était tombé, Calèse dormait sans un souffle et sous toutes les étoiles . Et soudain, vers trois heures après minuit, de nouveau cette bour­rasque, ces rou:ements dans le ciel, de lourdes gouttes glacées. Elles cla­quaient sur les tuiles au point que j'ai eu peur de la grêle; j'ai cru que mon cœur s'arrêtait.

A peine la vigne a-t-elle «passé fleur»; la future récolte couvre le coteau; mais il semble qu'elle soit là comme ces jeunes bêtes que le chasseur attache et abandonne dans les ténèbres pour attirer les fauves; des nuées grondantes tournent autour des vignes offertes.

Un sifflement de bête, puis un fracas immensy en même temps qu'un éclair ont rempli le ciel. Dans le silence de panique qui a suivi, des bombes, sur les coteaux, ont éclaté, que les vignerons lancent pour que les nuages de grêle s'écartent ou qu'ils se résolvent en eau. Des fusées ont jailli de ce coin de ténèbre où Barsac et Sauternes tremblent dans l'attente du fléau. La cloche de St-Vincent, qui éloigne la grêle, sonnait à toute volée, comme qulqu'un qui chante, la nuit, parce qu'il a peur. Et soudain, sur les tuiles, le bruit comme une poignée de cailloux ... Des grêlons!

1. Compréhension

D'après François Mauriac (<<Le Nœud de Vipères»)

1. Calèse, est-ce le nom d'un personnage, d'une bête, d'un vignoble, d'un village, d'une ville, d'un vin ou de deux choses à la fois?

2. Mt-me question pour: Sauternes, Barsac, St-Vincent. 3. Situe ce texte dans le temps (saison, moment de la journée) et relève

les expressions qui l'indiquent. 4. Les hommes et les vignes vivent dans l'attente d'un fléau:

Quel est ce fléau? - Quels sentiments éprouvent les hommes? Où le vois-tu? _ Quels moyens de défense les hommes utilisent-ils pour lutter contre

le fléau? _ La vigne est-elle sans défense? Quel alinéa le montre? Quel mot l'indique bien? _ Le fléau a-t-il déjà été menaçant peu de temps avant le début du

récit? Où le vois-tu? 5. L'attente est faite de silences et de bruits. Relève les phrases ou parties

de phrases qui mettent en évidence les moments de silence. . 6. Au début et à la fin du texte, les deux mêmes mots rompent le silence

ou annoncent le drame. Quels sont ces mots?

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1968

- ---------------7. Donne un titre au texte.

Qui est l'auteur du texte? Que sais-tu de lui?

II. Imitation de phrases

1. Calèse dormait sans un souffle et sous toutes les étoiles. ... .... ......... courait ................ mangeait

souffrait 2. Une rumeur grondante monte de la salle des machines.

Une clameur grondante .. Une voix grondante ... .Une eau grondante ...

III . Vocabulaire:

1. Voici des mots qui expriment tous un même sentiment, mais à un degré différent: la peur, l'angoisse, la panique, l'anxiété, la terreur, le trac. a) Ecris-les dans une colonne dans l'ordre croissant. b) En face de chaque nom, écris la manifestation de ce sentiment. Exemple: Le trac un mal de ventre c) Emploie chacun des mots dans une phrase.

2. Le coteau, la côte, cherche des mots de la même famille.

IV. Associations:

1. Une bourrasque de, une bourrasque de .............. , une bourrasque de ................ ; ...... emportée par une bourrasque; le .. . .. coupé par une bourrasque.

2. Le fracas du .. . .. ... , le fracas de ................ , le fracas des .. .... . 3 . L'attente du fléau, l'attente de .............. , l'attente ........ . 4. Une nuée de .... .. .. ........ , une nuée de

V. Rédaction:

1. Imitez le texte: Dans l'attente du spectacle. Dans l'attente ...

.... , une nuée de ................ .

Voici le travail d'une élève de cinquième Dans l'attente du spectacle (Il était interdit aux enfants de parler du spectacle lui-même) A l'entrée du chapiteau, des clowns nains vantaient le programme. - Le programme! Achetez le programme!

Nous entrons sous l'immense tente. Des enfants, petits et grands, mêlés à des adultes, se pressent sur les gradins. Nous trouvons enfins nos places définitives. Sur leur galerie, les musiciens accordent leurs instruments. Un machiniste grimpe lestement jusqu'au faite d'un des mâts. Un artiste est déjà sur la piste; il salue les enfants qui crient tous ensemble et applaudissent. On voit, sous les gradins qui servent de coulisses, les préparatifs du spectacle . Un vendeur nous offre des bonbons et des glaces. Paul-Henri distribue des cacahuètes. Les enfants ne tiennent plus en place. Il y a des vagues de bruits.

Enfin les lumières s'éteignent, les rideaux des portes se baissent, l'or­chestre attaque une marche. Youpi, le spectacle commence!

Bon après-midi! 2. Imaginez une fin à ce récit.

Un autre exercice d'entraînement, qui peut être considéré comme une variante de l'exercice de transposition, consiste à lire aux· élèves, ou mieux, à leur donner au tableau noir la première partie d'un récit très vivant; le fragment présenté s'arrête brusquement et les élèves sont invités à ter­miner le récit au gré de leur fantaisie, la deuxième partie étant une suite logique de la première.

Après l'étude du texte de Mauriac, j'ai donc demandé aux enfants d'ima-giner une suite. \

Soudain, comme une poignée de cailloux sur les tuiles ... Des grêlons! Malheur. Je ressens une douleur. Ma vigne qui était si belle. J'ouvre

les volets . Les grêlons me frappent au visage et me repoussent. Je m'habille et j'attends l'aube. La grêle cesse brusquement. Je descends dans la cour. La terre ~st humide. Je cours jusqu'au coteau. La vigne semble lasse et sans force. Les jolies pousses vertes qui, hier encore, se dressaient, pendent maintenant et paraissent laides. La vigne est déchiquetée, toute la récolte perdue ...

Tout triste, je descends le petit escalier bleui qui porte encore la marque du sulfate.

Le texte et les premiers exercices font l'objet d'un tirage à part que l'on peut obtenir chez CHARLES CORl'iUZ, instituteur, 1075 Chalet-à-Gobet si Lausanne. Le prix de l'exemplaire est de 10 centimes (dix); il est de 7 centimes (sept) lorsqu'on s'inscrit pour recevoir régulièrement (environ dix fois l'an) un nombre déterminé de feuilles.

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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Suite de la page 16

Art.· Il. - Personnel enseignant des écoHes secondaires. - Dans les écoles secondaires, la gymnastique est enseignée par des professeurs en possession du brevet fédéral de maître de gymnastique.

Art. 12. - Contrôle. - Le contrôle de l'enseignement de la gymnastique est assuré par la commission scolaire, l'inspecteur scolaire et l'inspecteur cantonal de gymnastique.

Art. 13. -Commission et imipecteur scolaires. - La commlSSlOn et l'inspecteur scolaire contrôlent l'enseignement de la gymnastique au même titre que celui des autres branches du programme. Ils veillent en particulier à lé:! régularit~ des leçons, à l'état des locaux et des installations et à la tenue des feullles de performance des garçons du degré supédeur des écoles pri­maires.

Ils font appel à l'inspecteur cantonal de gymnastique lorsque des pro­blèmes techniques demandent son intervention.

Art. 14. - Inspecteur cantonal de gymnastique. - L'inspecteur cantonal de gymnastique est le conseiller du D~partement en matière d'éducation physique. Il est secondé par un inspecteur adjoint.

Art. 15. - Tâches de l'inspecteur cantonal. - L'inspecteur cantonal est chargé de la surveillance générale de l'enseignement de la gymnastique à tous les degrés de l'école. Il organise les examens d'aptitudes physiques de fin de scolarité, les examens d'admission et de diplôme des écoles normales et les cours de perfectionnement destinés au personnel qui enseigne la gym­nastique.

Art. 16. - Période transitoirè. - L'application des dispositions du présent règlement se fera progressivement, en tenant compte du personnel enseignant, des locaux et des installations disponibles.

. Art. 17. - Litiges. - Les difficultés ' qui peuvent surgir dans l'inter­prétation ou l'exécution du présent règlement sont tranchées par le Dé­partement, sauf recours au Conseil d'Etat dans les vingt jours.

Art. 18. - Abrogation, mise en vigueur. - Le présent règlement abroge et remplace toutes les dispositions antérieures en la matière. Il entre en vigueur dès sa publication dans le «Bulletin officiel». Le Département est chargé de son exécution.

Ainsi adopté en séance du Conseil d'Etat, à Sion, le 5 septembre 1967.

Le président du Conseil d'Etat:

M. Gross

Le chancelier d'Etat:

N. Roten

45

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Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1968

COURS D'INITIATION A LA VARAPPE

Vu. le grand succès obtenu l'an dernier, l'AMGVR organise à nouveau: un cours d'initiation à la varappe, au Gd-St-Bernard, trois journées dans la; première quinzaine de juillet.

, Direction du cours: Chanoine Rausis, prieur de l'Hospice et guide di..: plônaé. .

Logement et p'ensi'on à j'hospice du Grand-St-B'ernard: prix: Fr. 45._ pour les trois jours.

'. ~~sci'îpti<?n:s al!P'~~s de Roger Theux, maître' de gymnastique', Martigny jusqiI9aü 10 JUIn. Téléphone (026) 2 1423. '

Vrie èirculaire sera envoyée à èhaque paitièipaiit. Vous tous qui aimez la montagne, n'hésitez pas un- seul instant et ins­

crivez-vous sans tarder.

Le chef technique:' Roger Theux

COURS DE NATATION

Sio:r~, les 24 - 25 et 26 juin 1968. Débu,t du cours le 24 juin à 9 h., piscine de Sion. tnscrip'tioiis auprè.ê. çle Samüel Dela1oyé, Chili, 1870 Monthey (tél. (025)

42084) jusqu'au 18 juin 19'68.

Ecole itinérante pour ëmaIits déficients men.tau~" Sion, cherche pour déblit septembre

3 EDUCATEURS OU EDUCATRiCES SPECIi~LIS'ES Salaire sël<;?h normes du D'épartem'e'nt de l'Instruction publique du

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Faire Qffres avec curriculum vitae, références et certificats au Secrétariat de J'Assbciation valai~a:nne de patents d'enfants mentalement déficients, 12, HIe des VigneHes, ];95'0 SiOB.

PELERINAGE INTERDIOCESAIN D'ETE DE LA SUISSE ROMANDE A NotitE.OAME DE LOURDES

Ce, pèlerinage aura lieu du 21 au 27 juillet 1968. Il sera présidé par Son Exc. Mgr Haller, Rme Abbé de St-Maurice, et évêque de Bethléem.

Les pèlerins du car partiront le samedi 20 juillet, ceux du train le di­manche 21 juillet.

Pout tous rensélgnenlents et inscriptions, prière de s'adresser à Jean .. Olivier Pralong, ronte du Rawyl 45, 1950 Sion, tél. (027) 2 18 63.

46

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Dépôt scolaii'e, ouvrages féminins du canton

(:ONCOURS

p'our l'année des' droits de l'hommç . . . Slijets ,de compos~tion pour les élèves des Ecoles secondaues et professlOn-neiies à partir <de la 6e année

A la demande de l'Association mondiale des sociétés d'enseignants la Section Education ' de la ' Commission natibrra]e suisse pour l'tJNESCO propose les sujets suivants:

P OUl' les élèves de la 6e à la ge' année:

«La déclaration des droits de l'homme réclame un traitement équitable pour tous les hommes sans considéràtion de sexe, de langue; de religioil, de classe, de nationalité ou de couleur.

~> As-tu déjà toi-même remarqué si le principe était négligé? Raèorite.» Au plus 300 mots. .

Pouti les élèves de' Hl' 10è année:

«Citez uné prescriptiori de la dédanltion des droits de l'homme qui n'est pas appliquée en Suisse.

>}' Poutquoi' n"est.:.elïe p'as observée jusqu'à présent? >}' ÊstHrtei.:.'Vous nécessàire èi p'ossible de la réaliser? )} tortitnënt p'ouvez-v0us y co'ni ribuer7'» Au plus 800 mots.

Règleme:i1t

1. La composition doit être envoyée en 3 exemplaires (chaqùe pagé écrite d'un seul côté).

2. te nom aû rédacteur ne doit pas figurer sur la composition. En revanch~, 'joindre une t'éliille rrièntiorm'ant le Iiom~ l'adresse', l'école, la classe . et la date de naissance.

3. Prix: Prix divers en argent (1000 francs en tout) et en livres.

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1968

4. Date d'envoi: 2 septembre 1968 Adresse: Concours pour l'année des droits de l'homme

Commission nationale suisse pour l'UNESCO Département Politique Fédéral 3003 Berne

5. Jury: Un jury désigné par la Section Education de la Commission na­tionale suisse pour l'UNESCO répartit les prix. Il n'y aura aucune Cor­respondance au sujet de ce concours. Les travaux restent propriété de la Commission, qui pourra les publier.

6. Les rédacteurs des travaux couronnés seront avisés avant la fin de 1968.

Nous prions nos collègues de mettre en relief les droits de l'homme dans leur enseignement. Nous attirons leur attention sur la brochure richement illustrée «Human Rights», éditée par le Comité international de l'Orga­nisation non gouvernementale pour l'année des droits de l'homme. Cette brochure contient un petit texte sur chaque article de la déclaration des droits de l'homme, une illustration et un panorama sur l'ONU et ses orga­nisations spécialisées. Elle peut être fournie, ainsi que d'autre documentation, par le Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'Unesco.

Commission nationale suisse Le président de la section Education pour l'UNESCO Th. Richner

SESSION CULTURELLE - RETRAITE

Aux enseignantes et enseignants de tous les degrés, à toutes les per­sonnes qui s'intéressent spécialement à l'éducation, les Equipes enseignantes de Suisse romande proposent: 1. Une session d'initiation économique, présidée par M. l'abbé Puel, éminent

économiste, membre de l'équipe «Economie et Humanisme». But de cette session: aider à mieux comprendre le monde actuel, faire -saISIr les phénomènes économiques essentiels (production, circuits monétaires, marché, rôle de l'Etat, etc ... ), éclairer notre responsabilité pour l'avène­ment d'un monde plus humain. Lieu et date

Notre-Dame du Silence, chemin de la Sitterie, 1950 Sion. Du 19.7 à 18 h. au 22.7.1968 à 12h. Prix Inscription, pension et logement: Fr. 65.-. 2. une retraite donnée par le Rd Père Chapotte, excellent connaisseur du milieu -enseignant. Elle aura lieu dans la même maison du 22.7 à 18 h. au 26.7.1968 à 12 h. Prix Fr. 80.-.

48 •

Remarques Invitation cordiale au conjoint qui n'est pas dans l'enseignement. Envoi

du programme détaillé sur demande. Renseignements, inscription jusqu'au 9 juillet chez:

Mlle Danielle Métrailler Meinrad Rossier 3966 Chalais 1968 Evolène Tél. (027) 5 06 79 ou Tél. (027) 4 63 71

BULLETIN D'INSCRIPTION

Je m'inscris pour la session d'étude oui non

J'inscris pour la garderie ....... ......... enfants; âges respectifs ...................................................... ..

Je m'inscris pour la retraite oui non

J'inscris pour ]a garderie .. .. ............ enfants; âges respectifs ...... .. ....................... _ ...... ............... ..

Nom (Mme, Mlle, M.) ................................................................ Prénom .. .. ..... .. .................................. ......... ..

Adresse (No postal) ................................................................................................ Tél . ... .... _ ......... ..... ............... ..

SOS SICILE

Les récents tremblements de terre de janvier 1968 ont fait de la Sicile, pays déjà pauvre, une terre dévastée. ..

Parmi la population sans abri ou presque (40 000 famIlles) la jeunesse et l'enfance supportent le plus durement le contre-coup de la situation.

Nous aurions un urgent besoin d'éducateurs et d'éducatrices jeunes, dynamiques, assez généreux pour consacrer à ~es enfants un ~eu de leurs vacances: 1 mois si possible, éventuellement 15 jours .o.u 3 semames 'pendant lesquels ils organiseraient les occupations et les lOISIrS de cette jeunesse.

Leur présence en Sicile serait la preuve que l'amour du prochain n'est pas un vain mot.

Ajoutons que tous les frais: transports, pension, logement sont à la charge de l'organisation. Pour tous renseignements ou ins­criptions s'adresser à:

Bureau international catholique de l'enfance M. Gregorio Donato via delle Formaci 202 00165 ROMA

Po'ur I·a volaille:

Fourrages ~SEG»

Fédération val·aisanne des Pro-dudeurs de la1it SION

P 1511 S

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Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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plon forment un panorama splen- bilden hier ein herrliches Panorama. N

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1968

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