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L'Ecole valaisanne, mai 1981

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mai 1981

On vient chez nous quand ons'y connaÎt. Et quand onnes'y connaÎt pas.

A vec ceux qui s'y connaissent , nous parlons le jargon du métier et, avec les autres, la langue de tout le monde. Mais nous pouvons rendre service à tous sans exception. En tant qu'experts de la branche , nous connaissons à fond les instruments et les problèmes qu 'ils peuvent poser. Voilà pourquoi la plupart des viltuoses viennent chez nous . Et tous ceux qui vont le devenir.

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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d'~-Jeunesse ~ la tianque cantonale.

~ Ainsi,jesuis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup. Et pour ce que j'économise, je touche un bon intérêl Ptus tard,jeferai verser mon salaire sur un compte à mon nom.

C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque . .

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L'ÉCOLE VALAISANNE

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ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

T ARIF DE PUBLICITÉ

DONNÉES TECHNIQUES

; RÉGIE DES ANNONCES:

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mai 1981 XXVeannée

paraît à Sion le 15 de chaque mois,juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque moïs. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

Fr. 20.~, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel ensei­gnant, l.'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum la/ois) mais avec changement de tex te possible

111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

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Rabais pour ordres fermes: 5 fois : 5 %, lOfais: 10 %.

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas au­près de Pub licitas S.A.

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Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1981

SOMMAIRE

ÉDITORIAL .Jean-François Lovey

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Service cantonal de l'enseignement primaire Willy Ferrez Jacques Cordonier Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli

DIDACTIQUE Mary-Lise Beausire

Un jardin nommé enfance

A propos de ceinture ..... .......... ..... ... ....... .... ........... .. ...... ....... ... ..... . . Faisons connaissance avec le soleil ....... .... .. .... ... ...... ... .. ....... .. ... . La lecture publique valaisanne; ombres et lumières (fin) L'homme quotidien Activité des centres médico-sociaux du Valais (suite)

Education artistique: cadre en bois avec arrangement de

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Il 19 21

fleurs séchées 23

VIE CORPORA TIVE Roger Fellay Christophe Carron AlexandreMay

1981-1983. Eléments de réflexion sur le CO ... .. .............. ... ..... . Cycle d'orientation, où va-t-on? .................. ..... ... ...... .. ........... .. . . CIRCE III: Sous-commission d'histoire et d'éducation civi­que. Etat des travaux. Elaboration d'un programme-cadre . .

Georges Moret Le juste milieu .. .. ............ .. .......... ...... ....... .. ..... ... .......... .. ..... ....... .. ... .. . M.-A. Salamin Sport et culture à la carte ............................. ... ..... ... .. ..... ..... .......... .

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE 1 re partie: par S. Dubois, Y. Savioz, M. Zuber, F. Mathis, B. Clivaz

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS Liste des récentes acquisitions à l'ODIS de Sion.

INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP DIP CME CME G. Favre DIP DIP

DIP DIP

DIP DIP DIP DIP DIP

V. Darbellay

INFORMA TIONS GÉNÉRALES ODIS Renouveau rhodanien APHM Oscar Lagger

Appel d'offres .. ... .. ................. ... ... ........ .... ... .... ... ............ ............. .. .. Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles .. . Introduction du programme romand d'écriture en 5P Cahiers conseillés à l'école primaire .. ...... .. ... ...................... ... ... .. .. Aux maîtres et maîtresses qui enseignent en 3e primaire Dispositions générales .. ... ...... ... ... ..... ..... .. .. .. ..... ... : ..... ........... ..... .. Directives concernant les élèves qui désirent «sauter» une classe .. ........ .. .. .. ......... ... ... .. ........................... .. ... .. ... ........ ..... ... .. ....... .. . Indications relatives aux enfants protestants ....... .. ............... .. .. . Dispositions concernant le redoublement de certaines classes primaires .... ... ..... .. .......................... ... .... .... .......... .. ......... ... .. .......... . Activités créatrices manuelles pour filles et garçons . Après-midi scolaires de ski alpin .. . .. ... .... ... .. . Education physique . . .. .. .... .... .. .. ... . . Procédure à suivre pour les mutations d'élèves .... ... .. ... ............ .. Assurance du personnel enseignant contre les risques profes-sionnels .. .... .................... .. .. .. .... ... ...... ... .. .... ...... ...... ..... ................ ... .. Caisse de retraite, informons

Horaire durantl'été à l'ODIS de Sion ... .. .... ............ .. Main basse sur l'école, de René Berthod . .. ... ..... ..... .. Moniteurs - monitrices pour colonie . . ... .. .. .. .. ... .... .. Session d'été Ward - Bulle 1981 .

Photos: Oswald Ruppen, Robert Hofer, Serge Rappaz

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Un jardin nommé enfance

« Pères, ne vous préparez pas des regrets en ôtant à vos enfants le peu d'instants que la nature leur donne; aussitôt qu'ils peuvent sentir le plaisir d'être, faites qu'ils en jouissent; faites qu'à quelque heure que Dieu les appelle, ils ne meurent point sans avoir goûté la vie .. . »

J.-J. Rousseau (l'Emile)

L'ENFANT est aujourd'hui la figure emblématique du discours éducatif, son blason, sa permanente proclamation d'originalité, à tel point que chaque courant nouveau se prémunit contre la vanité ou l'erreur en avançant, péremptoire, que, lui, place l'en­fant au centre de ses préoccupations. C'est le mot de passe obligé, la formule rituelle qui vaut à celui qui la prononce d'être lavé de tout soupçon d'indifférence ou de pusillanimité. C'est l'unanimité faite enfin au royaume des divergences et nous se­rions bien inconstants à ne pas souscrire à cette légitime affir­mation. Oui, nous aussi, nous plaçons l'enfant au centre de nos préoccupations.

Mais, par ailleurs, en le proclamant actuellement comme s'il s'agissait d'une évidence récente ou d'un choix tout neuf, n'est­ce pas faire peu de cas de tous les éducateurs, penseurs, écri­vains et parents qui ont jalonné l'histoire de l'éducation et fait foi de respecter l'enfant plus que tout? N'est-ce pas oublier commodément que des leçons nous furent données dans le passé dont nous sommes encore redevables aujourd'hui? N'est-ce pas renvoyer Rabelais, Montaigne ou Rousseau aux

. créations littéraires dont on eût aimé qu'ils ne fussent jamais sortis? N'est-ce pas condamner Pestalozzi, Froebel ou Herbart sous prétexte d'ancienneté? Montessori, Decroly ou Freinet sous celui, léger, de manque de scientificité? Claparède, Wallon ou Piaget sous celui d'universalité? - Comme si la pédagogie avait attendu de devenir adulte pour décliner son identité!

Pourquoi cette persistance dans l'intérêt? Pourquoi cette cons­tant'e?

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Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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Peut-être parce que nous avons tous besoin, humains que nous sommes, de nous inventer un lignage, de rappeler à notre furtif présent une antécédence, un âge de surprises et d 'émotions; peut-être parce que nous aimons tous évoquer - fût-ce en si­lence - l'enfant que nous fûmes; nous aimons nous baigner 'parfois dans notre propre passé afin d'exorciser nos nostalgies ou raviver nos souvenirs; nous avons tous un jardin dans lequel nous piquons des « autrefois» et des « naguère». Une parcelle de nous-mêmes est restée EN FANCE. On la sent quelquefois qui sourit d'indulgence.

Ce respect de l'enfant, - ce puéricentrisme, - inscrit au f ron­ton des écoles et à la page de garde de tous les manuels de pé­dagogie, existe-t-il toujours dans la réalité scolaire, dans la pra­tique quotidienne de la classe? Existe-t-il partout, profondé­ment?

Ou n'est-ce encore qu'un beau et noble thème jeté à la face ou­blieuse des générations?

Jean-François Lovey

F

A propos de ceinture

Introduction

/1 n'es t pas dans nos habitudes ni dans nos intentions d'utiliser (( l'Ecole valaisanne)) pour la po­lémique. Cette publication, dont on s'est plu jusqu'à maintenant à relever la bonne tenue, ne doit pas devenir une revue à carac­tère essentiellement syndical,. ni une tribune de publicité per­sonnelle. Nous souhaitons au contraire qu'elle demeure d'abord un organe d'informa­tion pédagogique sérieux de même qu'un moyen de rencon­tre et de liaison entre tous les enseignants.

Cela dit, il nous apparaÎt néces­saire d'utiliser ces colonnes pour des renseignements pré­cis à donner, après un article paru dans le numéro 7 de « l'Educateur)) ainsi que dans le numéro d'avril 1981 de (( l'E co­le valaisanne )) . Le texte intitulé ((Licenciements dans le Valais romand!)) contient en effet des inexactitudes et prête à des in­terprétations erronnées au point qu'il est indispensable, chiffres à l'appui, de rétablir la vérité.

Rappel

Après avoir rappelé que nous ' devro ns boucler la ceintu re de sécurité dès le prochain mois de juillet, l'article dit que la fer­meture d'une trentaine de classes primaires est prévue dans le Valais romand. Sui:"

vent des considérations relati­ves aux effectifs, une incita­tion aux communes à réagir, des conseils adressés au Dé­partement de l'instruction pu­blique et une remarque selon laquelle ce dernier n'a pas dai­gné avertir ni la S PVAL ni la FMEF à propos de ces sup­pressions.

Situation durant les huit dernières années

Voici, résumée en quelques données statistiques que nous limiterons au seul Valais ro­mand, la politique du Départe­ment de l'instruction publique en matière d'effectifs du rant ces huit dernières années. Ces données sont tirées du rapport de gestion que le Conseil d'Etat adresse chaque année au mois de mai aux députés du Grand Conseil:

a) Effectif total des classes de scolarité primaire au début de l'année scolai­re1973/1974 22868

b) Effectif total des élèves de scolarité primaire au début de l'année scolai­re 1 980/1 981 20 804

c) Diminution, de la popula-tion scolaire 2 064

Remarque: Cette importante régression ne provient que de la diminution du taux de la na­talité et du départ d'enfants étrangers pu isqu' à l'heu re qu' il est, les volées d'élèves

augmentées en raison du ra­jeunissement de l'âge d'en­trée à l'école n'ont pas qu itté l'enseignement primaire . d) Nombre de classes d'en­

seignement primaire en fonction au début de l' an­née scolaire 1973/74 937

e) Nombre de classes d' ensei­gnement primaire en fonc­tion au début de l'année scolaire 1980/ 1981

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c) Augmentation du nombre de classes 91

Remarque : Ainsi donc, pour une diminution de 2 064 en­fants le nombre de classes a augmenté de 91 unités, au point que la moyenne d'élèves par classe, qui était de 24,4 en automne 1973 a passé à 20,2 en automne 1980.

Cette politique généreuse, qui se passe de nombreux com-

, mentaires, a provoqué à main­tes reprises des réserves, pou r ne pas dire plus, de la commis­sion des finances du Grand Conseil notamment, en raison des répercussions financières qui en découlent.

Voilà pour le passé.

Situation future Qu'en est-il de l'avenir? Il faut savoir d'abord que le service soussigné récolte chaque an­née, auprès de toutes les com­munes du canton, les ind ica­tions relatives aux naissances.

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Page 5: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Ainsi est-il possible de connaέtre, avec une avance de quatre ans, les effectifs des élèves qui se présenteront à l'école en­fantine et avec une avance de six années le nombre de ceux qui entreront à l'école primai­re.

Eh bien! ces renseignements montrent que la baisse des ef­fectifs se poursuivra. S'ajoute à ce phénomène le fait qu'à partir de l'automne 1981 et durant trois ans, les volées d'élèves augmentées quitte­ront la 6 e primaire pour entrer" au CO, ce qui accentuera en­core l'importance de la régres­sion. Il semble qu 'on nous fas­se grief de cette situation. Qu 'y pouvons-nous? Le rajeu ­nissement de l'âge d'entrée, avec les conséquences qui en découlent, est une des clauses du concordat suisse en matiè­re de coordination scolaire voté par les citoyennes et les citoyens valaisans le 21 no­vembre 1971 à raison de 13 718 oui contre 7 422 non. Nous ferait-on le reproche d'appliquer des dispositions résultant de la volonté popu­laire.

Cette diminution des' effectifs justifierait en soi la fermetu re de 30 classes primaires pour le Valais romand à la fin de la présente année scolaire, sans que cela provoque pour autant une augmentation de la moyen­ne d'élèves par classe. C'est dans ce sens que notre Servi­ce s'est adressé, au mois de février dernier, aux communes touchées par ces mesures. Des réactions n'ont pas man­qué de se produire. Nous y avons répondu en invitant chaque administration à une

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discussion au cours de laquel­le furent étudiées en commun la situation pré"sente et celle à venir, et arrêtées, dans pres­que tous les cas en parfaite entente, les mesures immé­diates et les dispositions futu­res . Pouvions-nous raisonna­blement, agir autrement?

Les pourparlers qui se sont dé­roulés ont abouti à la suppres­sion de 7 classes enfantines, 8 primaires et une de dévelop­pement. Trois cas demeurent en suspens au moment où ces lignes sont écrites.

Pourquoi donc cette différen­ce entre le nombre de classes dont la suppression était envi­sagée et celui des classes qui sont effectivement fermées. Parce que nous avons précisé­ment tenu compte de la situa-

. tion des enseignants et voulu éviter des licenciements dans toute la mesure du possible. Ainsi, pour citer un exemple parmi d 'autres, dans une com­mune importante où sont sup­primées avec l'accord de la di­rection intéressée 2 classes enfantines, 2 classes primai­res, une classe de développe­ment et encore une clas'se pri­maire allemande, aucun ensei-

. gnant n'est congédié, le nom­bre de ceux qui s'en vont à cause de la retraite et pour d'autres raisons étant plus élevé que le nombre de postes supprimés.

Seize classes en moins l'an­née prochaine, à raison d'une moyenne de 20,2 élèves par classe, cela correspond à une population scolaire de 323 enfants. Durant les années dont nous avons parlé ci­dessus, la diminution moyen­ne annuelle fut de 295 en-

fants, mais de 717 entre l'an­née 1979/1980 et l'année 1980/1981 seulement.

Compte tenu de la plus forte régression à laquelle il faut s'attendre à l'avenir, nous en­registrerons encore, l'année prochaine, par rapport à celle­CI: une nouvelle diminution de la moyenne d'enfants par clas­se, cela malgré les suppres­sions indiquées. C'est dire à quel point tout ce qui est dé­veloppé au sujet des classes à effectifs accrus, dans l'article que nous avons cité, passe à côté de la réalité.

Les enseignants

Il est clair que les postes sup­primés, s' ils ne provoquent pas ou presque pas de licen­ciements, ont pour consé­quence de diminuer d'autant les possibilités de travail pour de nouveaux enseignants. Nous le regrettons vivement.

Mais il est faux de prétendre que le Département de l'ins­truction publique continue « à aggraver la pléthore en ou­vrant toutes larges les portes des écoles normales}). Depuis la suppression du « numerus clausus}) provoquée par un re­cours au Tribunal fédéral et due au fait que le principe de cette limitation, développé dans un règlement de 1963 n'était pas inscrit dans la lo i de 1962, nous n'avons fait que

. durcir les examens d'admis­sions. Par ailleurs, les conseil­lers en orientation scolaire et professionnelle sont invités par nous - et ils le font - à in­former les élèves du CO sur les difficultés de l'emploi dans l'enseignement. Depuis 1976,

chaque candidat reçoit, avec l'avis d' admission signé de la main du chef du Département de l'instruction publique, une indicat ion écrite selon laquelle le fai t de recevoir un élève à l'Ecole normale n'implique pas pour l'Etat une obligation d'en gager par la suite le futur enseignant. Peut-on être plus clair ? Résultat de ces mesu­res. Le nombre total des élèves des trois écoles normales, qui ascendait à 910 unités en 197 5 est descendu à 595 en 1980. Certes, ce contingent est en core trop élevé par rap­port aux néce~sités futu res. prév is ibles. MaiS est-ce que

l'on ferme des facultés de mé­decine dans les universités ou des possibilités d'apprentissa­ge dans les écoles profession­nelles parce que tel ou tel sec­teu r d'activité peut être mo­mentanément encombré. Il existe des phénomènes d'au-' to-régulation qui se produi­sent dans la mesure où les in­formations préalable's sont données.

Conclusions Malgré la longueur qe cet arti­cle, tout n'a pas été dit. Nous nous réserverons donc, le cas échéant, de développer enco­re quelques points particuliers.

Qu'il nous suffise en terminant de revenir su r certaines affir­mations publiées récemment. « L'école est l'affaire de toUS}) a-t-on dit. Oui, cela est vrai . Ce qui ne signifie pas que tous doivent se mêler de tout. Les responsabilités sont claire­ment définies. A chacun de les assumer à sa place, à son pos­te, ce qui n'exclut pas une col­laboration nécessaire dans la mesure où celle-ci contribue au bien de l'école, compris dans l'intérêt général du pays.

Service cantonal de J'enseignement primaire

et des écoles normales

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Page 6: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Trois articles destines àfan1iliariser tout un chacun avec le COlnlnent et le pourquoi du soleil auront occupé les pages de «l'Ecole valaisanne» au cours de l'année 198()-1981. Le prelnier a paru dans le nUlnéro 3 du mois de novelnbre 1980,' le deuxièn1e dans le nun1éro 6 du lnois defévrier 1981. Voici aujourd'hui le troisième.

Ces articles sont destinés à susciter chez l'élève le désir de faire un pas de plus sur l'in­tenninable chenûn de la connaissance.

Puissent ces textes rencontrer un écho favorable chez les enseignants du canton!

Faisons connaissance avec le soleil

Voici le troisième article relatif à cette source gé­néreuse et inépuisable d'énergie.

Chers élèves, deux par deux, vous allez pouvoir remplir de façon «constructive» une heure de travaux manuels. A l'aide du plan que voici v.ous pourrez «bricoler» le théodolite de fortune dont il a été question dans l'article N° 2. Nous verrons dans un quatrième article comment tirer profit du relevé du masque en un lieu défini et com­ment ensuite il faudra s'y prendre pour dresser les combes d'équi-durée d'ensoleillement pour une région donnée.

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Vue d'ensemble du matériel E. V.

Pièce N° 1: 1 planche de pava tex carrée 24 cm. x 24 cm. , épaisseur 24 mm. , percée en son centre d'un trou de 7mm. de 0 avec chan­frein. Pièce N° 2: 1 clou géant 06,5 mm ., sectionné à 8 cm. de sa tête.

Pièce N° 3: 1 carton carré 21 cm. x 21 cm. , épaisseur 1 mm., percé en son centre d'un trou 0 7 mm., marqué d'un cercle au diamètre de 182 mm. avec indication Est/Sud/Ouest et les degrés 5 par 5.

Pièce N°4: 1 disque taillé sur planche de pavatex, épaisseur 12 mm., dia­mètre 180 mm. , chanfrein sur le dessus percé en son centre d'un diamètre de 7 mm.

pièces N°s Sa et Sb: pièces ~e c~rton, jumelles selon plan ; à plier conformément aux indIcatIOns.

pièce N° 6: indicateur de hauteur à l'horizon (angle), en carton , diamètre 50 mm ., épaisseur 1 mm ., marqué selon indications avec de­gré 5 par 5.

pièce N° 7: 2 cartons identiques, épaisseur 1 mm. , rectangulaires 25 .mm. x240 mm.

Pièce N° 8: 1 vis parker longueur 12 - 15 mm .. tête fendue .

Phase a de montage On loge le clou (pièce N° 2) dans le trou de la planche (pièce N" 1). La tête du clou prend place dans le chanfrein. Une bande de scotch le retient.

Phase b du montage . O~ introduit le carton (pièce N° 3) en le fixa!)t aux quatre COInS à l'aide d'une agrafeuse.

Phase c du montage On place la pièce Sa à l'aide de l'agrafeuse sur la pièce N° 4 en respectant l'angle de 120 degrés préalablement inscrit sur la pièce N°4.

Phase d du montage On place vis-à-vis de la pièc.e Sa la pièce Sb.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Phase e du montage L'assemblage issu de la phase d est accouplé à l'assemblage issu de la phase b.

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Phase f du montage Les 2 cornières (pièces N° 7) assemblées à l'aide d'agrafes à la pièce N° 6 constituent un tout articulé à l'assemblage issu de la phase d à l'aide de la vis parker (pièce N° 8).

Précautions avant le relevé du masque Installez-vous sur votre balcon, calez votre «théodolite» au moyen d'un niveau à bulle en ayant eu le soin à l'aide d'une boussole de diriger la plaque de base, pièce N° 1, en direction du sud. Relevez maintenant point par point le «masque» ca­ractéristique du lieu où vous vous trouvez. En quelques minu­tes avec un peu d'habileté, vous connaîtrez, au lieu considéré, l'heure du lever .et du coucher du soleil pour chaque jour de l'année (horaire d'hiver).

Bien du plaisir à tous. w. Ferrez

Le futur de la lecture publique valaisanne

Un réseau

La notion de réseau de biblio­thèques nous paraît fondamen- . tale pour le développement de la lecture publique dans notre canton . Nous entendons par là, entre autre, la définition de trois types complémentaires de bi­bliothèque.

Des bibliothèques intercommu­nales

Il s'agit tout d'abord de tracer une carte des zones de biblio-

« Le butfinal. .. dem.eure la création d'Lin véritable réseau de bibliothèques à travers tout le canton assurant à chaque valaisan, oû qu'il réside, un accès facile aux livres et à toute docum.entation utile à safor/nation et à sa culture.»

thèque, c'est-à-dire de définir le nombre et l'emplacement ap­proximatifs des bibliothèques intercommunales, unités de base du réseau. A partir des ob­servations effectuées auprès des bibliothèques régionales au­jourd'hui en place, il nous sem­blerait judicieux d'envisager le découpage du Valais en ap­proximativement 25 à 30 zones correspondant grosso modo aux centres et sous-centres définis

A. Gattlen

par la variante IV de la concep­tion directrice cantonale (cf. carte) auxquels il conviendrait probablement d'ajouter quel­ques zones supplémentaires. Ce travail de planification devrait se faire en étroite collaboration avec les communes de manière à correspondre à leurs souhaits.

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• • o Centre régional

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• Centre de gravné·

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Variante IV de la Concep·tion directrice cantonale de l'aménagement du territoire

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1981

U ne telle carte devrait égale­ment tenir compte des possibili­tés offertes par la combinaison de bibliothèques publiques et scolaires et par l'usage de bi­bliobus.

Ceci ne signifierait pas la créa­tion ex-nihilo de 25 à 30 équi­pements nouveaux, car dans un certain nombre de cas l'adapta­tion d'une bibliothèque com­munale aux besoins d'un public élargi pourrait suffire.

Des bibliothèques régionales

A un deuxième niveau se situe les bibliothèques régionales dont notre canton est déjà par­tiellement équipé. En principe chaque centre (cf. carte) devrait en posséder une. On veillera surtout ici à mettre l'accent sur la mission d'information de ces bibliothèques: elles seules sont aptes à acquérir de coûteux ou­vrages de référence, de tenir à jour certains fichiers, d'offrir des salles de lecture suffisam­ment vastes, etc. Ce seront là des réalisations dont les com­munes concernées et le canton devraient se partager la respon­sabilité financière . Il est par ail­leurs évident que toute biblio­thèque régionale serait simulta­nément la bibliothèque inter­communale de la zone de bi­bliothèque où elle serait établie.

Comme jusqu'ici, les offices régionaux auxquels sont ratta­chées certaines de ces bibliothè­ques régionales demeureront les centres de coordination et de conseil pour les bibliothèques intercommunales situées dans leur aire d'influence.

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Un pivot

Enfin à un troisième niveau prend place la Bibliothèque cantonale (siège de Sion) qui continuera à mettre un accent particulier sur son rôle de réfé­rence et sa place particulière dans la recherche locale. Pour remplir convenablement cette mission , elle devrait à long ter­me être dotée de bâtiments plus vastes lui permettant d'une part d'offrir davantage de places de travail pour les lecteurs et d'au­tre part de ' présenter ses collec­tions d'intérêt courant en libre­accès aux rayons. L'exemple de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds cité plus haut a démontré que ce type d'orga­nisation est le seul à démocrati­ser l'accès au livre.

Parallèlement à cette tâche tra­ditionnelle , elle devrait assumer les fonctions administratives eXlgees par l'ensemble du réseau: planification , gestion des éléments communs, prêt in­terbibliothèques, catalogue èol­lectif, élaboration de normes, publicité, appui pédagogique, participation à la répartition des subventions cantonales, etc.

Un ensemble cohérent

L'unification des techniques de . travail, l'institutionalisation de la collaboration interbibliothè­ques, la complémentarité des di­vers équipements feront que le ' lecteur inscrit dans une biblio­thèque valaisanne pourra solli­citer directement ou indirecte­ment tous les services des éta­blissements du canton. D'em­blée il abordera un réseau et non pas une bibliothèque iso­lée. Il trouvera le plus près pos­sible de son domicile les servi-

ces élémentaires, alors qu'il s'adressera - ou que la bi­bliothèque intercommunale s'adressera pour lui - à une bi­bliothèque régionale ou canto­nale, voire extérieure au réseau valaisan pour obtenir la répon­se à des questions plus com­plexes.

Le fonctionnement d'un réseau nourri de la coopération de tous ses éléments évitera le gaspilla­ge inhérent à toute structure non organisée.

On a cru parfois qu'il suffisait de multiplier le nombre des bi­bliothèques pour garantir la vi­talité de la lecture publique. L'expérience a montré que la priorité doit être accordée à la qualité et à la diversité des ser­vices offerts. Dans cette opti­que, la constitution d'un réseau paraît aujourd'hui devoir s'im­poser.

Une loi d'encouragement

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Il serait illusoire de concevoir la 1

réalisation d'un réseau valaisan de bibliothèques à travers l'adoption d'une législation contraignant les collectivités lo­cales à créer des bibliothèques. L'on entrerait ainsi en contra­diction avec la répartition tradi­tionnelle des tâches en matière culturelle. Ainsi , lorsque nous parlons d'une carte des zones de bibliothèque, nous envisageons un document indicatif devant guider les collectivités locales dans la nécessaire mise en place d'une collaboration intercom­munale.

A nos yeux, l'élément décisif, la prochaine étape importante de la politique valaisanne en ma-

tière de lecture publique devrait consister dans l'établissement de bases légales précisant que:

_ la notion de réseau préside au développement des bibliothè­ques dans notre canton;

- la création et l'entretien des bibliothèques locales (inter­communales) appartiennent à l'initiative des communes;

. l'Etat cantonal encourage la réalisation d'un réseau cohé­rent de bibliothèques par:

- des conseils et une aide techniques dispensés par le personnel de la Bibliothè­que cantonale et de ses offi- . ces régionaux;

- l'octroi de subventions d'équipement et de fonc­tionnement aux bibliothè­ques intercommunales répondant aux normes fi xées à cet effet;

- un appui financier particu-lier aux bibliothèques régionales;

- l'entretien d'une Bibliothè­que cantonale.

Des priorités, un calendrier

L'esprit du réseau valaisan évo­qué, il reste à esquisser un ordre de priorité apte à le traduire dans la réalité.

Dans l'immédiat, il convien­drait d'achever l'application des décisions du Conseil d'Etat en mettant sur pied un office de la lectu re publique dans le Valais central qui pourrait simultané­ment servir d'instrument de coordination ' pour l'ensemble du canton. On disposerait de cette manière du personnel né.­cessaire pour préparer les éta-

pes futures qui exigeraient un minim um de planification pré­alable. Dans l'attente de l'adoption de bases légales, il conviendrait d'éviter une multiplication de petites bibliothèques' qui risque­raient de bloquer de futurs re­groupements de localités ou communes autour d'une seule bibliothèque intercommunale. Dans le même temps, la réparti­tion des. subventions pour les bibliothèques pour la jeunesse devrait être revue afin d'encou­rager la réalisation d'équipe­ment répondant à des normes minimales d'efficacité. Ceci im­pliquerait également une rééva­luation des sommes actuelle­ment allouées à ce secteur de manière à pouvoir subvention­ner l'ensemble des frais inhé­rents à une bibliothèque scolai­re ou pour enfants.

A moyen terme, une Loi cultu­relle (loi d'encouragement aux activités culturelles) serait le texte le plus apte à intégrer les éléments évoqués dans la pre­mière partie de ce chapitre. Le rôle de pivot qu'en zone rurale un réseau de bibliothèques pu­bliques peut jouer dans le do­maine culturel serait ainsi clai­rement mis en perspective avec les autres secteurs régis par cette loi .

Enfin à long terme, la dynami­que qu'une telle loi créerait au sein des collectivités locales amènerait notre canton à se do­ter d'un ensemble cohérent de bibliothèques tandis que dans le même temps l'Etat cantonal renforcerait les moyens d'action de la Bibliothèque cantonale en la dotant de locaux plus vastes et mieux adaptés.

Conclusion: .une volonté politique

En Valais, la volonté politique qui devrait permettre la consti­tution d'un véritable réseau de bibliothèques s'est renforcée durant les années septante. Les documents de planification cantonaux et les études régiona­les publiées jusqu'à ce jour si­gnalent tous la nécessité de fournir un effort en matière de lecture publique. Cependant des formulations vagues ou par­tielles traduisent une prise de conscience incomplète du pro­blème. Ces éléments permettent néanmoins d'espérer qu'une vo­lOIIté plus nette se forme pro-

gressivement. A nos yeux une telle perspective nécessite une prise de conscience non seule­ment des milieux administratifs et bibliothéconomiques, mais de tous les groupes et individus concernés par la formation per­manente. Nous pensons en par­ticulier aux Associations cultu­relles et pédagogiques dont les interventions de certaines d'en­tre elles avaient précédé la créa­tion de l'Office haut-valaisan de la Bibliothèque cantonale et aux municipalités ayant, à tra­vers leurs réalisations propres, mesuré les limites de la stnictu-

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Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Grand Conseil valaisan en séance L'action du Grand Conseil valaisan peut seule garantir l'avenir des bibliothèques

publiques et scolaires de notre canton

re cantonale en matière de bi­bliothèque. Une part importan­te et décisive de cette responsa­bilité revient également aux membres du Parlement. Après que dix ans se soient écoulés de­puis le dépôt de deux motions qui abordaient partiellement le problème, après une prise de connaissance régulière des dé­veloppements de la décentrali­sation de la Bibliothèque canto­nale, il est temps que le Grand Conseil provoque en son sein un débat global sur le problème des bibliothèques.

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Enfin, sans vouloir répéter les nombreux arguments présentés plus haut, nous rappellerons qu'un réseau de bibliothèques publiques et de bibliothèques scolaires forme un élément constitutif de tout système édu­catif. En Valais, la réalisation d'un tel réseau devra se situer dans le prolongement des récentes réformes scolaires et de l'adoption prochaine d'une nouvelle loi sur l'instruction publique. Un ensemble cohé­rent de bibliothèques demeure dans un canton rural le princi-

pal outil de l'éducation perma­nente et le complément indis­pensable de l'école. Avec les autres équipements culturels et éducatifs, il doit permettre au Valais de pallier à son isole­ment géographique et à son éloignement des grands centres urbains où se concentrent des institutions plus prestigieuses.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Manifeste de l'V nesco sur la bibliothèque publique

La bibliothèque publique

L'Unesco et les bibliothèques publiques

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la scien­ce et la culture a été fondée en vue de servir la paix et le pro­grès spirituel, en agissant sur l'esprit des hommes et des fem­mes.

Le présent manifeste proclame "la confiance que l'Unesco place das la bibliothèque publique en tant que force vive au service de l'éducation, de la culture et de l'information et en tant qu'ins­trument indispensable au déve­loppement de la paix et de la compréhension internationale.

La bibliothèque publique

Une institution démocratique d'enseignement, de culture et

d'il~formation

La bibliothèque publique illus­tre la foi de la démocratie en l'éducation pour tous et à tout âge, ainsi qu'en l'aptitude de chacun à apprécier les réalisa­tions de l'humanité dans le do­maine du savoir et de la culture.

La bibliothèque publique est le principal moyen de donner à tous libre accès au trésor des pensées et des idées humaines et aux créations de l'imagination de l'homme.

La bibliothèque publique a pour tâche de reposer l'esprit de l'homme en lui fournissant des

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livres pour son délassement et son plaisir, de venir en aide à l'étudiant et de faire connaître les progrès de la technique, de la science et de la sociologie.

La biblioth"èque publique doit être constituée en vertu de tex­tes législatifs précis conçus de manière à permettre à toute la population de bénéficier de ses services. II est essentiel que les bibliothèques coopèrent entre elles pour que la totalité des res­sources nationales puisse être utilisée et mise au service des lecteurs.

La bibliothèque publique doit être financée en totalité par l'Etat ou les collectivités loca­les; ses services ne doivent don­ner lieu à aucun paiement de la part des usagers.

Pour atteindre ses objectifs, la bibliothèque publique doit être d'accès facile et ses portes doi­vent être ouvertes également à tous les membres de la commu­nauté, sans distinction de race, de couleur, de nationalité, d'âge,de sexe, de religion, de langue, de situation sociale ou de niveau d'instruction.

Ressources et s'ervices que doit offrir la bibliothèque publique

La bibliothèque publique doit donner aux adultes et aux en­fants la possibilité de marcher de pair avec leur époque, de ne

jamais cesser de s'instruire et de se tenir au courant des progrès accomplis dans les sciences et dans les arts.

Présentées de manière attrayan­te et sans cesse remises à jour, ces collections doivent être la preuve vivante de l'évolution du savoir et de la culture. Elle pourra ainsi aider les lecteurs à se faire eux-mêmes une opinion et à développer leur goût et leurs facultés critiques et créa­trices. Il appartient à la biblio­thèque publique de leur trans­mettre les connaissances et les idées, quelle que soit la forme sou~ laquelle elles sont expri­mées.

La page imprimée est depuis des siècles l'instrument univer­sellement admis de la diffusion du savoir, des idées et de l'infor­mation; les livres, les revues, les journaux demeurent donc les principales ressources que doi­vent posséder les bibliothèques publiques.

Toutefois, la science a créé de nouveaux types d'archives qui occuperont une place de plus en plus grande dans les fonds des bibliothèques. Adultes et enfants doivent pouvoir y trou­ver des ouvrages reproduits en un format réduit qui facilite leur stockage et leur transport, des films, des diapositives, des disques, des bandes de magné­tophone et de magnétoscope,

ainsi que le matériel nécessaire à l'usage individuel ou dans le cadre d'activités culturelles.

Au total, la bibliothèque publi­que doit avoir des ouvrages et de la documentation sur tous les sujets afin de pouvoir satisfaire les goûts de tous les lecteurs, quèlIe que soit leur instruction ou leur culture.

Toutes les langues employées" par une communauté doivent être représentées et la bibliothè­que doit posséder dans la langue originale les livres qui revêtent une importance mondiale.

La bibliothèque publique doit être située en un lieu central,

Sion, Bibliothèque des jeunes

être accessible aux personnes souffrant de handicaps physi­ques et être ouverte à des heures commodes. Les locaux et le mo­bilier doivent avoir un aspect agréable, familier et accueillant. Il est essentiel que les lecteurs puissent accéder librement aux. rayons.

La bibliothèque publique est tout naturellement le centre culturel de la communauté, où se réunissent des gens ayant des intérêts semblables. Elle doit donc disposer des locaux et du matériel nécessaires pour orga­niser, à l'intention des adultes et des enfants, des expositions, des discussions, des conférences,

des concerts et des projections de films. Des filiales et des bibliothèques itinérantes doivent desservir les zones rurales et les banlieues. Pour constituer et organiser leurs collections et aider leurs lecteurs, il est indispensable que les bibliothèques disposent, en nombre suffisant, d'un person­nel compétent et dûment for­mé. Ce personnel devra rece­voir une préparation Spéciale à diverses tâches, comme le servi­ce des enfants et des personnes handicapées, la manipulation du matériel audio-visuel, l'or­ganisation des activités cultu­relles.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1981

La bibliothèque publique et les enfants

C'est pendant l'enfance que s'acquièrent le plus facilement le goût de la lecture et l'habitu­de de fréquenter les bibliothè­ques. La bibliothèque publique doit donc s'attacher à donner à chaque enfant la possibilité de choisir librement le livre ou le document qui l'intéresse. Il est bon de constituer des collec­tions d'ouvrages destinés aux jeunes lecteurs et, si possible, de leur réserver des locaux spé­ciaux. La bibliothèque peut ain­si devenir pour eux un endroit vivant et stimulant où ils trou­veront, dans des activités va­riées, une source d'inspi ration culturelle.

La bibliothèque publique et les étudiants

Les étudiants de tous âges doi­vent pouvoir compter sur la bi­bliothèque publique pour com­pléter les moyens que leu r of-

Extrait du Bulletin de l'Unesco à l'in­tention des bibliothèques, vol. 26, N° }, pp. 138-140,

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frent les établissements d'ensei­gnement. Les personnes qui étudient seules sont parfois en­tièrement tributaires de la bi­bliothèque publique pour satis­faire leurs besoins de livres et de documentation.

Les lecteurs handicapés

On se préoccupe de plus en plus du bien-être des personnes âgées et handicapées. Or la bi- . bliothèque publique offre un excellent palliatif à la solitude et aux handicaps mentaux et physiques de toutes sortes.

Une meilleure accessibilité des locaux, la fourniture d'auxiliai­res mécaniques et d'ouvrages imprimés en gros caractères ou enregistrés sur bande, la distri­bution de livres dans les hôpi­taux et les hospices ou à domi­cile - voilà quelques-uns des moyens par lesquels la biblio­thèque publique peut faire bé­néficier de ses services ceux qui en ont le plus besoin.

La bibliothèque publique au ser­vice de la communauté

Active et constructive dans ses méthodes, telle doit être la bi­bliothèque publique. Il lui faut apporter la preuve de son utilité et inciter la population à faire appel à elle.

Elle doit coordonner ses efforts avec ceux d'autres organismes d'éducation, de culture et d'ac­ti,~n soci.ale - écoles, groupes d e.ducatlOn des adultes, organi­satIOns d'activités de loisirs, etc. - et avec ceux des institutions à vocation artistique.

Elle doit être attentive aux inté­rêts et aux besoins nouveaux qui se font jour dans la commu­nauté; noüvelles catégories de lecteurs à qui il faut des ouvra­ges d'un genre particulier, ou évolution de la conception des loisirs dont doivent tenir comp­te les collections et les activités de la bibliothèque.

Crédit iconographique

Berne. Commission cantonale pour les bibliothèques populaires et scolaires: p.lA-I.

Département de l'économie publique du l'antan du Valais: p.lN° 6/ .

Secrétariat permanent du Grand Conseil: p.lNo 8/ .

Journal de Sierre et du Valais central: p.lA-6/ . '

Nouvelles de l'ABS, Zurich: p.l A-51.

Imprimerie Pillet, Martigny : p.l A-2 / .

Dominique Quendoz, Monthey: p.lA-3 / A-41I B-I à B-5 11A à Gil l 1214/ .

N. B. - Les indications fournies ici cor­respondent au N° des photos.

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L'homme quotidien

De quoi s'agit-il, en fait, dans ce que j 'appelle une réaction ina­daptée? Il s'agit, tout simple­ment, d'une réaction que nous avons développée une fois face à un stimulus gênant et que nous avons reproduite, faute de mieux, un nombre de fois suffi­sant pour la transformer en ce que nous pourrions appeler un réflexe conditionné - c'est-à­dire , une habitude! ...

Cette réaction inadaptée a pu être: a) soit spontanée et relative­

ment personnelle, b) soit plus directement inspi­

rée par les réactions des per­sonnes adultes qui nous en­tourent, par les lois de la bienséance, le dressage, qui nous apprennent à agir d 'une manière acceptable pour la société dans laquelle nous vivons.

Quelle peut être cette réaction?

Elle peu t être

- de fuite sous toutes ses for­mes, même les plus acceptées car camouflées,

- d'agression, - de rejet (qui est une forme de

fuite).

Si fuite, agression, rejet peuvent devenir nécessaires, la réaction réellement adaptée, réellement' humaine est celle qui

- esti me les différentes raisons du stimulus,

- cherche à les connaître, et réagit en fonction

- de ses propres possibilités, - du type de stimulus.

Nous avons vu que ce dernier peut être interprété différem­ment par des personnes diffé­rentes. Il peut même, après nous être apparu agressif, nocif, se révéler porteur d'éléments positifs, de facteurs de rappro­chement.

S'il nous faut donc

- reconnaître l'obstacle qui est en nous,

et il nous faut aussi - apprendre à évaluer les sti-

muli.

Or, que se passe-t-il habituelle­ment?

L'inconscient collectif, dont font aussi partie les habitudes sociales, véhicule un certain nombre de critères plus ou moins adaptés aux besoins du temps, eux-mêmes condition­nés par les habitudes sociales.

Dès notre enfance nous sommes pris dans ce tissu qui, au lieu d'apprendre à l'homme à deve­nir responsable, l'enferme dans un fatras d'actes répétitifs, vides de sens, vides de conscience.

Ces réactions s'impriment dans nos esprits, dans nos organis­mes, à tel point que nous reje­tons les autres. Celles que les êtres plus huma­nisés, des jeunes pas encore anesthésiés, cherchent à nous révéler. Et que nous reprodui­sons au lieu d'évoluer, d'huma­niser.

Si les réflexes conditionnés et une certaine routine sont indis­perisables dans toute vie, il nous

faut, périodiquement, les contrôler, les adapter. Ce qui est bon à 15 ans, ne l'est plus à 25, à 40. Ce qui est bon en juillet, ne l'est plus en novembre.

Mais il nous faut surtout nous libérer à l'aide de cette routine de base qu'en êtres conscients nous adoptons, pour, dans les circonstances plus importantes de nos vies, garder et dévelop­per une conscience suffisam­ment vivante, aigüe, pour agir et réagir en êtres humains, non en robots.

Habituant notre esprit, notre orga~isme à développer au maXImum notre potentiel de conscience et non quelques cir­cuits tellement imprimés en nous qu'ils nous transforment en esclaves.

Nos réactions, en effet, partent de nos esprits et de nos réac­tions organiques et les condi­tionnent en retour. Si nous pre­nons l'habitude de les diversi­fier, elles s'affirment, transfor­mant et nos esprits et nos orga­nismes.

Sinon, des stimuli que nous res­sentons comme semblables alors que leurs sources et mêm~ leurs manifestations sont va­riées, produisent des réactions semblables et, par là-même, inadaptées. Nous rendant inca­pables, avec le temps, de les modifier sans difficultés majeu­res. Tant au niveau de l'esprit que de l'organisme.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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Par là nous voyons que tout chemin de dépassement doit agir et sur le corps et sur l'es­prit. Partant soit de l'un, soit de l'autre, - pourquoi pas? - des deux.

Et peut-être avons-nous entre­vu la puissance, les dangers de ces réactions répétitives que nous rencontrons partout, qui, au lieu d'humaniser l'homme de l'élever peu à peu au-dessu~ de sa condition d'animal - qui, lui, répète sans fin; et même là, certains s'adaptent, mais pour répéter à nouveau - dit raison­nable, le maintiennent à un ni­veau d'évolution indigne de la condition qui lui est offerte.

Celle d'être pensant et aim,ant afin d'aimer, de communier toujours plus avec tout son en-tourage.

Anna T. Veuthey

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Activités des centres médico-sociaux

du Valais (suite)

Dans le N° 7 de 1'(( Ecole valaisanne)) du mois de mars 1981, nous avons donné une première vue d'ensemble des différentes activités déployées par les centres médico-sociaux du Valais opération­nels en 1979. Comme envisagé, nous voudrions présenter ci-après un aperçu succinct de l'activité médico-sociale portant sur l'année civile 1980.

Ici également, il s'agit bien de .chiffres indicatifs (et de loin pas absolus) qui permettent de refléter /'image de la tâche accomplie dans sa globalité par les centres fonctionnels. Il va de soi que de sim­ples statistiques ne sauraient jamais traduire toute la disponibilité exigée du personnel médico-social, tout le dévouement inconditionnel qui en est à la base, sans parler de la haute compétence technique attendue des travailleurs médico-sociaux sur le terrain. Par ailleurs, cet aperçu global permet de déceler les secteurs d'activité encore insuffisamment déve­loppés, telles que, par exemple, les consultations pour nourrissons effectuées avec la collaboration des pédiatres et l'activité médico-préscolaire.

Men tionnons, enfin, que le secteur de la médecine scolaire, qui englobe la tranche d'âge allant de 4 à 16 ans, sera traité et développé ultérieurement (portant sur l'année scolaire et non sur l'année civile).

SECTEUR D'ACTIVITÉ

IN FI RMIÈRES

1. Nourrissons Nombre total de nourrissons diffé­rents vus à domicile et au centre (y.c. les consultations effectuées hors centres)

- Nombre de séances consultations avec pédiatre

- Nombre de séances consultations sans pédiatre

- Nombre de consultations téléphoni­ques

- Nombre de démarches médico­sociales

II. Pré-scolaire - Nombre total d'enfants différents

vus au centre et à domicile

4589

250

1 515

3626

694

1341

III. Aide et soins à domicile et aux centres médico-sociaux - Nombre total de patients soignés au

centre et à dom icile 3307 - Nombre total de traitements effec-

tués à domicile 27 533 - Nombre total de traitements effec-

tués au centre 8 741 Total des traitements 36274

AIDES FAMILIALES

- Total de familles aidées 2 159 - Nombre de soins (toilettes et panse-

ments) 280

ASSISTANTES SOCIALES

- Nombre de cas traités 1 582 - Nombre d'entretiens 6582 - Nombre total de démarches 6 120

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Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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Educadonardsdque ACM / 5P - 6P

Cadre en bois av ec arrangement

Matériel

Papier format A4, ciseaux, bois, scies à découper, papier de verre, papier Japon, fleurs et feuilles séchées, colle blanche.

Remarque:

Il convient de présenter cette activité longtemps à l'avance afin de donner aux élèves le temps et la possibilité de cueillir et de sécher fleurs, herbes, feuilles, fougères ...

Expliquer et démontrer comment sécher fleurs et feu illes: les étaler minutieusement entre des cou­ches de papier journal, mettre sous presse ...

De son côté, le maître peut profiter des vacances d'été pour faire provision de fleurs et feuilles séchées qu'il mettra à disposition de ses élèves pour permettre des arrangements floraux plus riches, mieux composés.

Ecole valaisanne N° 9, mai 1981

de fleurs séchées

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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Avec des fleurs séchées 2

A. CADRE EN BOIS

Projet:

- recherches de formes par pliage et découpage de papier format A4 (pliage en deux ou en qua­tre). Chaque élève doit créer au moins quatre ou cinq formes différentes (stimuler l'esprit de recherche; suggérer des idées originales ... ); , choix de la forme la plus agréable permettant un arrangement floral harmonieux; discussion avec le maître.

Réalisation:

reporter le contour du cadre sur deux planches de bois de 5 mm. d'épaisseur; découper en utilisant correctement la scie;

- sur l'une des planches, tracer (au compas) et découper à la scie un cadre de 1,5 à 2 cm. de

1 largeur; - poncersoigneusernent

(tout doit être bien lisse: on ne doit plus sentir ni « bosse», ni « escalier» dus au découpage à la scie); . peindre au brou de noix et passer au vernis transparent.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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A VPES, 1 e degré

1981-1983 ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION

SUR LE CO Préliminaires ... ou de l'agacement des maîtres du CO

Le débat sur le cycle d'orienta­tion est désormais lancé. Il s'inscrit dans le 'climat de contradictions que Monsieur Pannatier soulignait ici-même· dans l'éditorial d'avril et les voies qu'il emprunte font la part belle à l'ignorance ou à l'imagination quand ce n 'est pas à la malveillance.

On assiste, entre autres , au phé­nomène bien connu qui consis­te à battre sa coulpe sur la poi­trine du voisin. Ainsi certains parents plaident ironiquement coupables tout en brandissant l'inculture des maîtres du cycle pour justifier le manque de mo­tivations de leurs enfants; d'au­tres, instituteurs, récusent les injonctions de l'autorité dans leu r ordre et l'invitent à recher­cher les causes d'échecs dans les pratiques restrictives d 'un autre degré, non souniis, privilège in­signe ! à un recyclage obligatoi­re.

Je tiens ici à exprimer l'agace­men t certain ressenti par les maîtres du cycle en constatant · les touchantes «sollicitudes» de la SPV AL à leur égard , particu­lièrement dans l'Educateur. Quant au rapport sur la 7e pri­maire, il illustre avec bonheur un nouveau chapitre de l'Art de marcher sur les plates-bandes

d'autrui. Cette proposition , donnée en dehors d 'une étude d 'ensemble sérieuse de l'organi­sation scolaire , mérite notre sourire amusé pour l'outrecui­dance de la démarche et la min­ceur de l'argumentation.

Ceci étant dit , je vais tenter de proposer quelques pistes de réflexion au sujet de la structure scolaire intitulée: Cycle d 'orientation . Mon propos ne vise pas plus au maintien à tout prix des actuelles structures qu ' il n 'a la prétention ou l'at­trait du neuf, car la nouveauté ne me paraît pas un critère per­tinent dans le domaine considé­ré. Condamné à n'être point original , j'aurai la satisfaction de rappeler quelques vérités premières ou que du moins j'es­time telles.

1. Objectifs du CO J'emprunte à l'avant-projet de loi scolaire du canton de Fri­bourg l'article que voici: «Le CO a pour but l'approfondisse­ment et l'élargissement des connaissances et des aptitudes acquises à l'école primaire ainsi que l'orientation des élèves et leur préparation à la formation professionnelle ou à l'enseigne­ment secondaire supérieur». Cette définition recouvre en ef-

fet les multiples attentes que les parents peuvent légitimement espérer pour la formation de base de leurs enfants. On y sou­ligne le rôle de renforcement, de couronnement par rapport à l'enseignement primaire ; dans le même temps, on insiste sur l'aspect transition qui constitue un trait distinctif du système proposé. Le cycle apparaît donc fortement charpenté avec deux poutres maîtresses solidement arrimées à la structure de base qu 'est le primaire. Il s'inscrit dans la continuité de l'organisa­tion scolaire, établissant à la fois une plate-forme et un pont entre l'enseignement primaire et l'enseignement professionnel ou secondaire supérieur. Cette ambivalence, en même temps qu 'elle donne la mesure des es­poirs placés dans le CO, peut­elle s'assumer véritablement dans une structure viable ou ne se résout-elle qu'en ambiguïté? Mais la question: le cycle d 'orientation est-il possible? ne présente qu'un intérêt dérisoire puisque, par axiome et par mi­métisme avec d'autres cantons' romands, le cycle est admis comme nécessaire et obligatoi­re.

(A suivre) R oger Fellay

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1981

CYCLE D'ORIENTATION OÙVA-T-ON?

Tout système scolaire comporte des lacunes, des défauts. Outre ceux qui lui sont propres, il faut

. compter avec ceux des hommés qui l'appliquent. Ajoutons-y encore les insuffisances de l'in­formation, les interprétations mauvaises, les préjugés ... Quel système, si bon soit-il, peut résister si la confiance vient à faire défaut?

Le CO aujourd'hui se trouve dans une phase de. rejet. On ne lui épargne aucune attaque, au­cun coup. L'insatisfaction a ga­gné du terrain, sans qu'on puis­se toujours en préciser les mo­tifs. Le CO est malade. Le CO est-il à l'agonie?

Les plus téméraires proposent de changer le système, ou de le modifier sérieusement. Nous vi­vons à une époque où la peur d'affronter les obstacles et le manque de volonté et de coura­ge pour les vaincre se traduisent souvent par la fuite et le chan­gement.

Autre système, autres défauts, autres expériences. On dirait un jeu. Et pourtant les pions ont des noms: ceux de nos enfants. C'est en songeant à eux qu'il faut éviter de se prononcer à la légère, sans de sérieuses justifi­cations. Or actuellement, les justifications pour un change­ment prononcé existent-elles? L'honnêteté commande à tout le moins de nuancer les répon­ses, ce qui n'a pas toujours été le cas jusqu'ici. Que des modifica-

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tions soient nécessaires, cela est normal, il faut y procéder. Le système actuel est à l'essai pour permettre effectivement des ajustements.

Etonnante résignation

Mais tout remettre en cause procède d'une étonnante attitu­de de résignation face aux criti­ques, pas toujours clairement formulées d'ailleurs. Déjà, les propositions les plus variées émanant de groupes divers sont rendues publiques, sanction­nant audacieusement l'échec d'un système qui a pourtant beaucoup à faire valoir.

Le CO fait-il si peur à nos poli­ticiens, qu'ils esquivent les res­ponsabilités de défendre jus­qu'au bout un système qu'ils ont inspiré et lancé? A écouter certains, le navire prend l'eau et on s'apprête à l'abandonner. Est-ce l'attitude à attendre des responsables?

Le Co mérite mieux que le trai­tement qui lui est fait actuelle­ment. Il peut être amélioré, on peut y créer un état d'esprit nouveau, lui donner une impul­sion neuve.

Si les réformes sont apportées dans le climat de résignation et de découragement qui prévaut actuellement, nous Tisquons d'hériter d'un système faussé et excessif.

Il faut que le CO fasse mieux conna~re ses expériences, de

l'intérieur, par les assocIatIOns d'enseignants, par les responsa­bles de l'enseignement, à un moment où l'opinion semble être forgée exclusivement par les informations émanant des associations de parents, très ac­tives. Il est temps que les pro­moteurs et les acteurs de ce sys­tème à l'essai se manifestent, fassent bien valoir ce qui est po­sitif, alors qu'on entend beau­coup ce qui ne l'est pas au CO.

Dans la situation actuelle , le CO, qui est un système perfecti­ble, n'a pas les défenseurs qu'il mérite. Il prête le flanc à la cri­tique sans réagir suffisamment, ce que l'opinion interprète commè une reconnaissance ta­cite des critiques formulées. Il ne faut pas attendre qu'il soit trop tard pour défendre ensuite une cause qui sera alors perdue d'avance.

Christophe Can'on

CIRCE III: Sous-commission d'histoire et d'éducation civique:

Etat des travaux Elaboration du programme- cadre

La sous-commission a tenu 12 séances, depuis sa constitution en automne 1979. Elle a pris acte avec satisfaction de l'ap­probation donnée par CIRCE III plénière, en novembre 1980,. à son premier rapport intermé­diai re portant sur les principes et objectifs de l'enseignement de l'histoire. Passant à l'élabora­tion d'un avant-projet de pro­gramme-cadre, la sous­commission a retenu quelques principes sur les contenus:

1. Le programme doit couvrir, de manière sélective mais en assurant les grandes lignes chronologiques, l'histoire générale et nationale des ori­gines à nos jours.

2. Il doit accorder une place suffisante à l'Antiquité clas­sique, dans une perspective de généralisation.

3. L'histoire médiévale peut être étudiée plus rapidement étant donné que plusieurs thèmes auront été dévelop­pés en CIRCE II.

4. Il convient de réserver une année à l'histoire contempo-' . raine (XIXe et XXe siècles).

Suite aux avant-projets présen­tés par les membres en séance du 15 janvier, de nombreuses questions se sont posées à la sous-commission pour l'élabo­ration du programme-cadre.

Trois lui ont paru de première importance. Elles intéresseront certainement nos çollègues, de même que les réponses appor­tées par la sous-commission:

1. Faut-il mettre l'accent sur l'aspeCt de coordination ou de renouvellement?

2. Un découpage précis de la matière est-il opportun?

3. Un seul programme pour . tous les élèves peut-il donner satisfaction?

1. Faut-il mettre l'accent sur l'aspect de coordination ou de renouvellement?

Il convient d'abord de rappeler · que la sous-commission a reçu le mandat de coordonner l'en­seignement de . l'histoire, d'éta­blir un programme-cadre et, par la même occasion, de tenter une rénovation pédagogique. Le re­nouvellement est donné dans une idée de continuité de CIR­CE 1 et II qui ont introduit une dynamique dans les program­mes scolaires. La sous­commission doit poursuivre les deux objectifs. Ceci dans une si­tuation difficile, compte tenu des aptitudes et des intérêts dif­férents des élèves des degrés 7, 8, 9 , d'une part, et des structu­res existantes d'autre part.

L'enseignement de l'histoire donne des résultats assez peu

satisfaisants. Profitons de l'oc­casion pour remédier à ses prin­cipales lacunes. Arriverons­nous toutefois à faire œuvre va­lable vu la place congrue qu'oc­cupe l'histoire dans la grille­horaire, les moyennes de pro­motion, les investissements en matériel didactique? Aujour­d'hui, la technique, le matériel, les langues supplantent la for­mation de la personne. Ecrans et claviers remplacent la cultu­re. Le technicien aura-t-il enco­re un bagage culturel, saura-t-il encore réfléchir? Nous devons tenter de renouveler l'enseigne- . ment de l'histoire pour le reva­loriser. Dans cette rénovation , le maître joue un rôle primor­dial et sa formation ne peut lais­ser la sous-commission indiffé­rente. Une leçon d'histoire ne demande-t-elle pas autant de préparation qu'une leçon de langue?; n'est-elle pas plus dif­ficile à présenter, à donner qu'un cours de mathématique?

L'histoire et l'instruction civi­que sont toujours l'objet du dis­cours politique qui les considè­re avant tout comme des bran­ches patriotiques. Ce discours se prononce avec force en fa­veur de leur renouvellement mais il se montre réservé, réti­cent devant les rénovations pro­posées. Ces branches doivent garder leur rôle patriotique,

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1981

bien sûr, mais elles doivent vi­ser d'abord la formation de la personne.

La sous-commission doit s'en tenir au discours pédagogique:

- la pédagogie doit dépasser le programme: donner moins pour voir mieux; apprendre à réfléchir, à compa­rer; motiver; éveiller le goût d'en savoir davantage;

- l'enseignement de l'histoire n'est pas pyrami­dal: contrairement aux mathé­matiques, il n'est pas nécessaire d'assimiler une notion pour passer à la suivante. II n'est pas obligatoire d'avoir tout vu pour aller plus loin. L'enseignement de l'histoire permet une grande souplesse tout en fixant des points d'ancrage solides;

- le rôle du maître est essentiel: il lui in­combe de trouver un compro­mis entre l'acquisition des connaissances et le temps de réflexion. Les deux tiers des élè­ves terminant leurs études du degré 9, c'est la dernière occa­sion pour lui de les motiver. Lourde tâche qui exige un enga­gement total!

- l'analyse des médias s'avère nécessaire: on ne sait bientôt plus que ce qu'on voit, entend, lit, au jour le jour. Les médias restent au niveau des stéréotypes, ne font pas d'enquête approfondie. Les informations abondent, incon­trôlées, contradictoires, superfi­cielles. Les éditorialistes com­pétents se font rares. A propos des événements d'Espagne et de Pologne, que peut dire le maître à ses élèves sur la base de la presse écrite ou parlée? Le maî­tre doit utiliser l'actualité pour

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intéresser l'élève mais il doit sa­voir prendre un certain recul pour dégager l'essentiel , le per­manent d'une situation donnée. Ce qui l'amènera, avec ses élè­ves, à porter un regard critique sur les moyens d'information. Ils découvriront que des connaissances historiques, même sommaires, sont indis­pensables parce que les médias ne donnent pas une information complète et objective. La leçon d'histoire doit contribuer à for­mer "le jugement, le sens critique de l'enfant. ' II est recommandé dans ce sens de fournir au maî­tre les outils nécessaires à cette ouverture pour lui permettre de dépasser le manuel scolaire;

- les examens d'admission et de promotion ne devraient pas seulement tester des connaissances formelles ba­sées sur une série de dates mais évaluer l'importance et la signi­fication données aux événe­ments.

En conclusion , un consensus certain se dégage au sein de la sous-commission en faveur de la coordination et du renouvel­lement de l'enseignement de l'histoire dans toute la mesure du possible.

2. Un découpage precIs de la matière est-il opportun?

Le premier rapport intermé­diaire de la sous-commission adopté par CIRCE III plénière le 13 novembre 1980 prévoit un programme-cadre subdivisé en trois tranches, soit une par de­gré. Faut-il effectuer un décou­page précis à l'intérieur du pro­gramme annuel? Un tel décou­page paraît souhaitable pour les raisons qui suivent:

a) éviter que les cantons don­nent trop d'importance à certaines périodes

b) éviter que le maître répartis­se inégalement la matière. Un découpage précis pour­rait aider le maître à tenir une certaine vitesse de croi­sière et à viser «une globalité élémentaire»

c) mettre en lumière certaines options méthodologiques que la sous-commission pourrait prendre.

Vu la diversité des structures et des sections, un découpage pré­cis n'est pas facile à exécuter: S'agirait-il, par exemple, d'une répartition horaire de la matière sur le modèle de l'Ecole secon­daire de la Gruyère? S'agirait-il, à l'instar du programme gene­vois, d'un plan trimestriel avec un cadre général obligatoire mais laissant au maître une cer­taine liberté d'action et de choix à l'intérieur du cadre donné? La sous-com mission se détermine­ra sur ce point lorsqu'elle aura fixé le contenu du programme­cadre avec ses prolongements.

Pour le moment, il convient de placer les articulations, les charnières des degrés 7, 8, 9, sur la base des projets présentés par les délégations. Celles-ci pla­cent pour la plupart l'articula­tion entre les degrés 8 et 9 à la Révolution française. Il semble qu'aucun problème majeur s'oppose à ce partage. Par contre, l'articulation entre les degrés 7 et 8 est loin de faire l'unanimité. D'une part, on propose d'arrêter le programme de 7e à la fin de l'Antiquité , ar­guant de la richesse de cette pé­riode - fondement de notre civi­lisation - qui présente les élé­ments essentiels à la compré-

hension du monde actuel , aux points de vue artistique, philo­sophique, politique, religieux ... D'autre part, on propose d'in­clure au programme de 7e l'étu­de du Moyen Age , vu que celui­ci a déjà été abordé en CIRCE Il; d'où un gain de temps appré­ciable. Cela ne porterait pas un préjudice grave à l'étude de l'Antiquité et permettrait par la suite de porter l'effort sur la pé­riode contemporaine. Cette so­lution n'enchante pas nécessai­rement les défenseurs de la culture médiévale, laquelle contient aussi des éléments es­sentiels de notre civilisation.

La discussion donne lieu à un large échange de vues. Les points suivants en donnent le contexte:

- l'Antiquité et la Féodalité sont deux mondes différents ; les voir en 7e serait trop lourd;

- le passage de l'Antiquité au Moyen Age est intéressant: changement dans la continui­té. Pou rquoi ne pas le voir en 7e ?

- le programme s'adresse à des enfants, et à des enfants au développement inégal. La philosophie grecque est un bien grand sujet pour la plu­part d'entre eux;

- nous sommes limités par le temps (grille-horaire restrein­te: 75 cours par année);

- existe-il une solution idéale? .

- ne pourrions-nous pas établir une répartition annuelle par thèmes?

- il est inconcevable de réaliser un programme-cadre sans référence à des thèmes de ci­vilisation.

En conclusion , la sous-commission, sur la base d 'un compromis, fixe la fin de la tranche (degré 7) à Charlema­gne et elle adopte la répartition provisoire suivante:

7e : des origines à Charlemagne inclus 8e : de Charlemagne à la Révo­lution française ge : de la Révolution française à nos jours.

3. Un seul programme peut-il donner satisfaction?

D'emblée, la réponse est affir­mative et unanime :

- CIRCE 1 et JI ont sensibilisé ; CIRCE III doit généralise r.

- L 'histoire n 'est pas sélective comme le sont les mathéma­tiques et les langues. Aussi devons-nous évite r une «dis­crimination» inutile. L'expé­rience montre qu e même les élèves des classes terminales peu vent s'intéresser à tous les thèmes historiques. L 'ensei­gnemeIll de l' histoire peut être un élément de cohésion entre les diverses sections , et c'est tant mieux.

- Un seul programme peut donner satisfaction , mais il convient de prévoir des pro­longements en fonction des intérêts des élèves et de leurs niveaux. Pourquoi ne pas prévoir quelque chose de ri­che pour les élèves qui ne poursui vent pas leurs études , si on leur propose du concret. Ici , le rôle du maître est pri­mordial. La commission tient à revenir sur la form ation de ce dernier. Le plus souvent généraliste, le maître devrait

. pouvoir enseigner l' histoire

chaque année pour qu'il puis­se approfondir la matière et affiner sa méthodologie.

En conclusion , la sous­commission part de l'idée d'éta­blir un seul programme, sans savoi r comment elle s'en sorti­ra. C 'est une gageure.

Alexandre May

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1981

LE JUSTE MILIEU

La prochaine fois que vous ({ touchez}) mon fils, vous aurez des nouvelles de mon avocat ...

Cette année, ils n'ont rien à faire! Jamais un travail écrit à la maison ...

Nos gosses passent leur temps au stade, à la patinoire, sur les pistes, à la salle de gym, à l'atelier. Ils ne font plus d'école ...

La discipline se relâche, le respect de l'autorité se perd, l'élémentaire politesse a disparu ...

Il me semble que les 6 et 5,5 vous sont accor­dés généreusement cette année. Vous irez tous au cycle A!

La matinée est trop longue. A 11 heures ça bâille à qui mieux mieux! On devrait allonger la classe l' après-m idi.

On devrait au plus vite confier à l'école primaire l'éducation routière, sexuelle, cinématographi­que et pourquoi pas l'anglais, c'est tout de même la langue diplomatique!

Ne vous gênez pas.' une bonne claque de temps en temps, ça ne peut lui faire que du bien ...

Il est fou, ce maÎtre. Tous les soirs, 2 heures de boulot! Et même le dimanche ...

On est en retard sur les pays voisins, on ne les pousse pas assez aux sports ...

Le maÎtre descendra-t-il enfin de son piédestal? Quand l'enfant pourra-t-il le tutoyer sans crainte?

Comme elle est sévère cette maÎtresse! Son ba­rème commencerait-il à 5 ?

Qu'on supprime la classe l'après-midi, comme ça se fait déjà ailleurs!

A vec les nouveaux programmes, on effleure tout et on ne sait rien à fond. Il est temps de se limi­ter, l'école devient un fourre tout ...

Il ne serait point ardu, chers collègues, d'allonger la liste de telles jérém iades contradictoi­res. Un fait est certain: il est difficile dans notre travail de trouver le juste milieu.

Si on le situe où notre cons­cience professionnelle semble satisfaite, on peut se moquer

des qu'en-dira-t-on. Car, avouons-le franchement, si l'on veut écouter tous les con­seils, toutes les théories qui émanent de tous les milieux, à propos de l'école, il n'est pas fadle de savoir sur quel pied danser.

vivent au milieu des enfants qui connaîtront toujours mieux le juste milieu qui leur convient - même s'ils ne reçoivent pas toujou rs la juste récom pense.

C'est malgré ~out ceux qui Georges Moret

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SPORT ET CULTURE A LA CARTE

En remplacement des tradition­nels camps de ski, trop onéreux pour bien des familles et tribu­taires des conditions météorolo­giques, une solution consiste à organiser quatre journées de ski, réparti es durant l'hiver.

Toutefois cette formule ne répond pas véritablement aux souhaits de tous les élèves. Est­il donc souhaitable de contrain­dre toute une catégorie d'élèves· à participer sans motivation à des activités sportives? Et est-ce le rôle de l'école d'imposer le ski, fréquemment pratiqué en famille?

C'ést pourquoi nous · avons poursuivi d'autres buts en re­cherchant une solution qui puisse au mieux satisfaire les goûts et intérêts particuliers des élèves .

Avec ·l'accord et l'appui de MM. Paul Germanier, directeur des écoles de Sierre, et Guy Voide, inspecteur cantonal de l'enseignement secondaire, nous avons apporté quelques améliorations en élargissant l'éventail des activités sportives et en introduisant des activités culturelles, afin de prendre éga­lement en considération les in­clinations des élèves portés vers les domaines artistiques.

Un sondage, effectué préalable­ment auprès des élèves, révéla que cette entreprise répondait parfaitement à un besoin.

L'élève a ainsi la liberté de choisir parmi les activités pro­posées :

Sport - Culture

Ski

Bas/œtball

Football

Hockey sur glace

. Natation

Equitation

Jùdo

Responsables

1 maître du CO ou 1 moniteur pour 10 élèves.

M. Jean Rywalski , expert JS et entraîneur du Wissigen BBC.

M. André Genoud, entraîneur du FC Sier­re.

MM. les entraîneurs et coachs de la sec­tion junior du HC Sierre, dont Jacques Le­maire et Norman Dube.

M. Richard Sermier, entraîneur du grou­pe compétition du club de natation de Sierre.

M. Georges Genolet, maître écuyer diplô­mé.

M. Daniel Martin, responsable technique du club de judo de Sierre.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Théâtre

Photo

Cin éma

Musique

Echecs

Céramique, ém,({ux, py­rogra vure, ferforgé, sculpture

M. Riquet Rauch , comédien et metteur en scène, Sierre.

M. Jean Marguelisch , photographe, Sier­re.

M. Franco Cibrario, animateur de l'AS­LEC, Sierre.

M. Pierre Salamin , professeur au Conser­vatoire de Vevey et école privée de m usi­que à Sierre.

1 maître du CO .

1 maître du CO.

Exception faite pour le ski, l'élève s'inscrit à deux activités , qui correspondent à deux demi­journées. Au surplus, ces demi-

journées demeurent dans l'opti­que toujours défendue par M. Paul Curdy , inspecteur canto­nal d'éducation physique.

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Cette nouvelle formule a pOur heureuse conséquence de peG mettre un équilibre harmo­nieux entre des activités physi­ques et intellectuelles. En effet, l'élève a , par exemple, la possi­bilité de pratiquer dans la mati­née du basketball , et de s'adon­ner dans l'après-midi à la pho­tographie.

Cette même formule provoque un côtoiement inévitable et po­sitif, dans des activités diverses, d'élèves de division A, 8 ou 8T, qui ont souvent tendance à s' ignorer; elle peut apporter éventuellement une solution aux problèmes des loisirs de nos jeunes: certains auront peut-

Les photos Ol1t été réalisées par les élèves

être trouvé un hobby à cette oc- mener à bien «ce sport et cette casion. culture à la carte», mirent à dis-Néanmoins le principal but re- position des spécialistes et des cherché consiste à donner aux entraîneurs qualifiés. A son élèves l'occasion d'apprendre tour, l'école leur favorise indi­quelque chose, car il ne s'agit rectement une prospection de pas simplement de se détendre membres. mais bien d'acquérir de~ Bien entendu , l'école assume, connaissances techniques. La par un travail d'équipe , l'entiè­fonction de l'école , dans le ca- re organisation et responsabilité dre de telles manifestations ne' · du bon déroulement de ces doit pas se limiter à distrair~ les journées; ainsi , les enseignants élèves; les vacances y suffisent sont appelés soit à participer ac­amplement. tivement selon leurs compéten-C'est pour cette raison que nous ces, soit à garantir surveillance avons fait appel à la collabora- et discipline. tion des sociétés et clubs locaux Cette première expérience a ap­qui , pour nous permettre d~ porté aux maîtres un bilan des

plus encourageants ; ils ont constaté un enthousiasme évi­dent des élèves qui ont réalisé des travaux très bénéfiques sur les plans pédagogiques~ éduca­tifs et culturels.

Pour conclure, on peut se de­mander si , à l'instar du sport para-scolaire , il ne faudrait pas envisager l'introduction d'acti­vités culturelles para-scolaires à une époque où se pose avec acuité le problème des loisirs de la jeunesse?

CO Goubing, Sie/Te M .-A. Salamin

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire

MAINS ACTIVES «MAINS ACTIVES », élaboré à partir du fichier valaisan «MAINS À L'OUVRAGE» paru en mai 1978, est un fi­chier romand qui offre un lar­ge éventa il de techniques de broderie, de coutu re, de cro­chet et de tricot, parmi les­quelles les élèves choisissent les techniques leur permettant de réaliser leur projet.

Dès le début de la 3 e année primaire, les élèves reço!ve~t, en même temps, le fichier «AVEC MES DIX DOIGTS» pour 3P et 4P et le fichier «MAINS ACTIVES» 'Pour les degrés suivants. Ces deux fi­chiers se complètent et sont réunis dans le même classeur, format A5 oblong. La technique n'est pas un but en soi. Elle est un moyen de permettre à l'élève d' assu rer la réalisation de ses idées per­sonnelles. L'application des plans d'études romands (CIR­CE 1 et CIRCE Il) a renouvelé l'enseignement des travaux à l'aiguille. Tout comme le tissa­ge, la céramique, la mosaïque, le macramé, etc .. . , 'ils s'inscri­vent désormais dans les ACTI­VITÉS CRÉATRICES MA-.

NUELLES. Pour bien marquer cette évolution, ils sont appe­lés ACTIVITÉS CRÉATRICES SUR TEXTILES (ACT). Toute réalisation se fait donc à partir d'un projet que l' élève a dessi­né ou peint.

Par exemple, pour réaliser un coussin sur le thème: le hibou, chaque élève doit:

- créer, inventer son «pa-tron »;

- analyser son projet; - établir une marche à suivre; - trouver une technique, ou

une combinaison de techni­ques, pour en assurer la réa­lisation, par exemple, le point de tige (page 4), la couture simple ou couture ouverte (page 26), du tissa­ge, du macramé, de la pein­tu re su r tissu ou autre tech­nique d' impression, etc ...

L'élève comprend très vite que, pour réaliser un projet, elle doit nécessairement ap­prendre certaines techniques de tricot, de couture, de bro­derie ou de crochet, tout com­me elle doit apprendre, par exemple, la tenue correcte de la scie pour découper les piè­ces de son puzzle en bois ou la technique du colombin pour réaliser une céramique. '

Il est évident que, à l'école pri­maire, l'élève ne doit pas, ne peut pas apprendre toutes les techniques présentées dans ses deux fichiers «AVEC MES DIX DOIGTS» et «MAINS ACTIVES ». C'est pourquoi il serait souhaitable et judicieux

que l'utili,sation de ces deux moyens d'enseignement soit poursuivie au cycle d'orienta­tion.

S. Dubois

Vocabulaire 2P

{( Cherche et trouve ))

Ce petit livret de 2 7 pages, fait partie de la collection E.L.A. N., éditée en 1980 par «L. E. P. Loisirs et Pédagogie ». C'est un ouvrage de référence, à l'usage des élèves de 2 e pri­maire, qui se divise en deux parties.

1. 'Les · 19 premières pages contiennent la liste du voca­bulaire de base (Plan d'étu­des) présentée par ordre al­phabétique sur deux colonnes

Collection E.LAN,

le français à l'école primaire

CHERCHE ET TROUVE

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parall èles, l'une en caractères d'im primerie et l'autre en écri­ture liée. Le but principal visé 'ici est de faciliter la tâche du maître en lui évitant le tirage fast id ieux des listes de mots et de permettre à l'élève de se famil ia riser peu à peu avec l'usage d'un dictionnaire.

2. La seconde partie présente, confo rmément à « Maîtrise du fran ca is », les tableaux de conjugaison des verbes être, avoir, aller, et chanter à l'indi­cati f présent, imparfait, futur et passé simple, ains i qu'au présent du conditionnel, du . subjonctif et de l'impératif. L'inté rêt ici réside, d'une part, dans le fait de fournir à l'élève un ou vrage de référence sim­ple et d'accès facile et, d'autre part, dans celu i de présenter, en regard de la conjugaison

Coin lect ure 1 P

Ce moyen d'enseignement a été introduit avec succès dans les degrés 2 , 3, 4 , 5, de la sco­larité primaire,

Un examen attentif de ce même matériel propre à la 1 re

ann ée primaire, révèle que les exe rc ices présentés convien- " nent aux enfants de cet âge.

Le m atériel comprend des fi ­ches d'exercices progressifs dest inées aux élèves non lec­teurs, puis, des textes adaptés aux élèves de six ans et per­metta nt un travail individuel.

écrite, la conjugaison orale des verbes étudiés. Ce mode de présentation (pastil.les de cou-

, leurs pour le radical et utilisa­tion de l'API pour les désinen­ces) mérite une explication qui sera fournie aux maîtres lors de la session pédagogique en été 1981.

François Mathis

De livre en liv re

Il s'agit d ' u n livre de lectu re destiné aux élèves de 3 P. Ce­lui qui est utilisé actuellement dans ces classes paraît un peu difficile. Abondamment illus­tré, bien aéré, « De livre en-jj­vre» comprend 1 5 chapitres traitant de sujets intéressants et divers.

HACHETIE

Les livres de lecture suivie mis à disposition par l'ODIS sont un heureux complément de ce petit manuel.

Les cahiers d'exercices utilisa­bles par les enfants, dotés d'un système auto'-correctif, accompagnent l'exploitation des fiches.

Planches de minuscules (écriture romande)

avec chif f res de 1 à 9

Tableau format 60 x 85 qui présente l'ensemble des m i­nuscules et des chiffres de 1 à 9. Pratique pour l'affichage en classe.

Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1981

TITRE: Education

par la forme et la couleur

A uteur: Gottfried Tritten Edition : DELTA VEVEY

Pour les maÎtres dès la 5 e année primaire.

Cet ouvrage est un guide mé­thodologique et didactique pour l' enseignement ~u des­sin. Il propose aux en~elgna,nts 171 lecons exemplaires s en­chaÎnan't selon une progres­sion méthodique.

Faisant su ite à «Mains d'en­fants, mains créatrices », il montre comment développer l'expression graphique et pic­turale chez les enfants de 11 à 16 ans.

ÉDUCATION PAR LA FORME ET LA COULEUR est fait de quatre parties: objectifs d' ap­prentissage - matériaux et ou­tillage - dessin - couleur, elles­mêmes entrecoupées de com­mentaires situant tel ou tel problème: rythme - structures

- formulation de l' espace -l'animal - le paysage - l' hom­me, par exemple.

L'ouvrage est illustré de plus de 800 figu res dont 350 en couleur. Elles reproduisent es­sentiellement des travaux d'élèves.

Gottfried Tritten se défend de donner des recettes. Il propo­se une démarche didactique que l'utilisateur adaptera aux conditions particulières de son enseignement.

Bruno Clivaz

Dictionnaire: mes 10 000 mots

Après un sondage auprè.s ~es maîtres de 4P, la commission des moyens d'enseignement a pris note du fait que le diction­nairè «Mes 10000 mots» ne donne que partiellement satis­faction aux titulaires de 4P. Cet ouvrage est facile à consu Iter par des enfants de

9-10 ans mais on peut regret­ter qu'il offre un choix de mots un peu restreint.

En conséquence, la commis­sion propose d'équiper les classes de 3 P et 4P avec quel­ques exemplaires par class.e, du «Dictionnaire du français, contemporain» ou du «La­rousse illustré ».

r

NOUVELLES ACQUISITIONS

Ouvrages

- La dérive des continents, Bibliothèque pour la Scie nce, Belin, 1979.

- L'évolution, Bibliothèque pour la Science, Be-li n, 1978. .

- Jea n Raspail, Les Antilles d'rte en Île, Fernand Nathan, 1980.

- Robert Solazzi, L'enfant musicien, Le Centu­ri on, Paris, 1 980.

- M artin Gardner, La magie des paradoxes, Be­li n, 1975.

- M artin Gardner, «Haha )) ou l'éclair de la com­préhension mathématique, Belin .

- Raymond Toraille, L'équipe éducative, ESF, Paris.

- Lil ia ne Lurcat, L'enfant et les autres à l'école maternelle, ou comment on devient écolier, ESF, Paris.

- G. Carter, L'étude de l'environnement en mi­lieu urbain, Delta, 1980.

- M aurice Erard, Parents inadaptés. La vie d'une famille après la naissance d'un enfant handica­pé m ental, Fleurus, Paris, 1981.

- Roland Roux, On verra bien, Fleurus, Paris, 19 79.

- Christian Widmer et Robert Tissot, Les mo­des de communication du bébé, Delachaux et Niestlé, Paris, 1981.

- Bernard Deyries, Denys Lemerly et Michel Sadler, Histoire de la musique en bandes des­sinées, t1 : De l'antiquité à Mozart, t2: De Beethoven à Wagner, t3: De Mahler à nos jours, Ed: Francis Van de Velde.

- Karl Luond et Karllten, Le Saint-Gothard, Rin­gi er, 1980.

- Jonathan Norton Léonard, L'Amérique préco­lombienne, Time-Life, 1980.

- Gérald Berger, Les mass-media, Centre d'ini­ti at ion aux mass-media, Fribourg . .

- Gérald Berger, Initiation aux mass-media, Cours dèstiné aux élèves du degré secondai­re supérieur, CI M M, Fribourg.

- Gérald Berger, Cours d'initiation aux masse­media, 5 e-6 e primaire, CI M M, Fribourg .

- Philippe Brochard, Une famille de marchands industriels du Moyen Age à nos jours, Hachet­te, 1980.

- J . Félix, J. Toman et K. H isek, Guide du pro­meneur dans la nature, Hatier, 1978.

- Jean-Louis Flandrin, Le sexe et l'occident, Seuil, Paris, 1981 .

- Jacqueline Cervon, Alexandre le Grand, Du­colot, Paris, 1 980.

- Yvonne Letouzey, Ce que dit la nature dans la ville, Hatie r, 1980.

- Uri Zelbstein, A la conquête de l'énergie, La Farandole, Paris. .

- Pauline J. Despois, La vie d'un artiste à Floren­ce, Au temps de la Renaissance, Flammarion.

- Michel Cuisin, La vie secrète des bêtes, la Pré­histoire, Hachette.

- David Macaulay, Sous la ville, Deux Coqs d'or. .

- Georges Remond, Je deviens un vrai lecteur, Retz.

- Jean Delorme, Chronologie des civilisations, Puf.

- Claude Deleval, Initiation au super 8, Hachet­te.

- J . Dejean-Arrecgros, Petit guide panoramique des roches et minéraux, Delachaux et N iestlé.

- H. Zim, P. Shaffer, Le guide familier des ro-ches et minéraux, Ed. La Boetie, Paris, 1980.

Documents du WWF :

- Les zones humides et la vie - Silhouettes de rapace en vol - Les arbres de la forêt - Les haies - L'enfant apprend à connaÎtre la forêt par ses

sens - Les rapaces diurnes et nocturnes.

39

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Articles de revues

« La musique à l'école», dans Le journal des ins­tituteurs et institutrices, N° 7 pp. 11-2 6 Nicole Zobermann, « Enfants doués, bien doués, moins doués, surdoués» dans L'école et la vie, N° 7 pp. 19-32. « L'audio-visuel» Dossier du mois de L'éduca­tion enfantine N° 7 pp 7 -25.

IRDP

Formation des enseignants en Suisse roman­de; éco.le enfantine, enseignements primaire et secondaire.

DIAS

CONTES ET LÉGENDES

- ECL 12887 Ma rue, (9 dias) - ECL 12888 Le petit nuage (9 dias) - ECL 12889 Pucette (20 dias)

GÉOGRAPHIE

- G 12989 Les fonctions urbaines (30 dias)

LITTÉRATURE

LF 12985 Albert Camus (21 dias) LF 12986 Paul Verlaine (21 dias)

DIAS EN RAPPORT AVEC LA LECTURE SUIVIE

- LS 12987 Le Grand Meaulnes (12 dias)

BOTANIQUE

- SB 12890 L'Arbre, un être vivant (12 dias)

PHYSIQUE

- SP 12988 Circuit électrique (12 dias)

CASSETTES VIDÉO

ART, LITTÉRATURE, MUSIQUE

CV alm 12894 La boîte à rêves: les trouba­dours 25' CV alm 12963 L'aventure de l'art moderne : 10 L'épreuve de l'objet 55'

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

CVE 12878 Complément à la radio: ,'orchestre des collèges lausannois et Bach

CVE 12941 Téléactualité: un tunnel, un événe­ment, le Saint-Gothard 1 CVE 12945 Téléactualité: un tunnel, un événe­ment, le Saint-Gothard 2

RELIGION

CVR 12942 Les Chrétiens: 1 Un peuple à part. L'Australie: 1 La classe moyenne au paradis. 50'. CVR 12946: 3 Naissance de l'Europe 55 ' CVR 12964: 6 Princes et pontifes 50' CVR 12969: 7 Contestation et réforme 55' CVR 12943: Vespérales: 1 Sœur Emmanuelle

2 A l'église abbatiale de Payerne, de nou­veaux vitraux

CVR 12944 Psychiatrie et religion 30 '

SCIENCES

CVS 12893 Le feuilleton: principe, définition.­Le son synchrone 30' CVS 12895 La vie sur terre: 1 une infinie varié­té 43' CVS 12896 La vie sur terre: 2 L'évolution des animaux 43' CVS 12897 La vie sur ·terre: 3 les premières fo­rêts 50' CVS 12898·La vie sur terre: 4 le monde des in­sectes 50'

r APPEL D'OFFRES

aux enseignants des classes de 1 re et 2 e enfantines, 1 re et 2 e prùnaires

Dans le cadre de l'introduction des nouveaux programmes de français , le Département de l'ins­truction publique a l'intention de constituer pour l'année scolaire 1981/82, '

UN GROUPE DE TRAVAIL POUR LE FRANÇAIS

Les tâches de ce groupe porteront essentiellement sur

1. Les moyens d'enseignement pour les classes l E, 2E, IP et 2P:

- recensement et étude des moyens existants; - propositions et préparation d'adaptations

éventuelles; - création de moyens d'enseignement néces­

saires à l'application du plan d'études CIR­CEl ;

2. Evaluation du travail des élèves ;

3. Observation du français en collaboration avec la «Commission cantonale de coordination du français» et la «Commission romande d'ob­servation du français».

Le groupe sei"a constitué de 3 enseignants qui se­ron.t déchargés d'un jour et demi de classe par se­maIne.

Les personnes qui s'intéressent à faire partie de ce groupe de travail sont priées de bien vouloir re­tourner le bulletin ci-dessous au

Département de l'instruction publique Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 SION, avant le 10 juin 1981.

DIP Service cantona l

de l'enseignement primaire et des écoles normales

TALON-RÉPONSE

Je, soussigné(e), m'intéresse à faire partie du «Groupe de travail pour le français» durant l'année 1981 / 82:

Nom : .... ..... .

Prénom:

Adresse: ....... .... .. ..... ........... ..... .

N° de téléphone: ..... ..... ....... ... .

Degré d'enseignement:

Lieu et date: ... ....... ......... ... .. ... .. ... .... .. ..... ... . Signature: .. ... .... ....... ... ... ...... ......... .... ..... ... .. .... .

41

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1 1 1 1 1

Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1981

INSTRUCTIONS CONCERNANT LE CALCUL DES MOYENNES

ANNUELLES ET LE PASSAGE AU CYCLE D'ORIENTATION

'I. Calcul des moyennes annuelles du livret sco-laire

1.1 Calcul de la moyenne annuelle par branche

Ce calcul se fait en additionnant les notes de cha­cun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme est divisée par 4.

Ex. grammaire-orthographe: 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8 4 5

4 '

Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en addi­tionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3.

Ex. ACM: 4,9+5,3+5,2 5 1

3 '

1.2 Calcul de la lnoyenne annuelle du premier groupe

Le calcul se fait en additionnant la moyenne an­nuelle (se colonne) de chaque ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes.

Ex. 4,9 +4,5 +4,6 +4,3 +4,5 +4,5 +4,6 4 5 7 '

1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale

Le calcul se fait en additionnant la moyenne an­nuelle (se colonne) de chaque ligne (éviter d'y in­clure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisée par le nombre de lignes.

Ex. 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 +5,3+5,2 =4,9

12

2. ADMISSION AU CYCLE D'ORIENTA­TION

2.1 Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observation (se + 6e P), obtiennent une note entre 4,0 et 6 d~ f!1oyenne du premier grou-

42

pe et de moyenne générale, sont admis au Cycle d'<?rie~tation pour autant qu'ils aient réussi la 6e

pnmmre.

2.2 Ils peuvent, moyennant la réussite d'un exa­men d'admission, accéder à la division A du CO. Cet examen a lieu le mardi 9 juin 1981 dans cha­que CO du canton.

2.3 Les élèves dont la moyenne générale (2/5 pour la se P et 3/5 pour la 6e P) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, sont dispensés d.e cet examen.

2.4 Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne géné­rale, redoublent la 6e P s'il leur reste plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir.

2.5 Les élèves qui ne sont pas promus au sens du point 2.1 ci-devant et qui n'ont plus que deux an­nées de scolarité à accomplir, sont admis en clas­se terminale de la division B du Cycle d'orienta­tion.

Les cas particuliers (langue étrangère, maladie prolongée etc ... ) doivent être soumis pour exa­men et décision à l'inspecteur de l'enseignement primaire concerné.

3. MOYENNE DE PASSAGE AU CYCLE D'ORIENT A TION

3.1 La moyenne de passage au CO est calculée comme suit:

- moyennes annuelles (1 er groupe et générale) de fin de 5e P affectées du coefficient 2;

- moyenes annuelles (1 er groupe et générale) de fin de 6e P affectées du coefficient 3;

- résultat moyen des classes d'observation (5 e et 6e P): total divisé par 5.

3.2 Comme pour toutes les autres notes, la moyenne de passage au CO se calcule au dixième (4,79 = 4,7).

Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

Introduction du

programme romand d'écriture

en5P Le programme romand d'écri­ture a été introduit en 1977 dans les classes de 1 P. Les élè­ves qui ont appliqué ce nou­veau programme depuis le dé­but de leur scolarité obligatoire constitue donc l'année prochai­ne l'effectif des classes de 5P.

La tâche de l'enseignant en ce domaine étant avant tout consacrée à un approfondisse- . ment, il n'a pas été prévu de séance d'introduction du pro­gramme d'écriture. Toutefois, les titulaires de ces classes sont invités à se préparer à dispenser cet enseignement en tenant compte des changements inter­venus. Progrcllnm.e: Plan d'études de Suisse roman­de classes de 5P - 6P p. 39.

Méthodologie: Les documents méthodologi­ques mis à la disposition des maîtres au Dépôt des livres sco­laires traitent de l'apprentissage de l'écriture proprement dit. Nous conseillons vivement aux enseignants de se les procurer, plus particulièrement les docu­ments: 1 Méthodologie - III Didactique, écriture liée droite.

Ces documents contiennent no­tamment:

- des précisions intéressantes sur la posture, la tenue de l'instrument, l'attitude du maître, l'organisation du tra­vai 1 en classe;

- un tableau de l'ensemble des caractères de l'écriture liée droite.

Matériel de classe: 2 tableaux format A2 (majuscu­les et minuscules) disponibles au Dépôt des livres scolaires.

L'écriture liée penchée n'a pas été introduite dans notre can­ton. Toutefois, les enfants pré­disposés à incliner leur écriture vers la droite ne sont pas systé­matiquement contrariés, pour autant que la posture, la tenue de l'instrument et l'inclinaison du cahier soient correctes. En revanche, les écritures penchées vers la gauche sont redressées.

Les graphies défectueuses, pri­ses séparément, sont corrigées en commençant par celles qui enlaidissent le plus l'écriture.

En plus des exercices effectués dans les cahiers, la méthodolo­gie insiste sur la valeur de la mise en page réalisée sur feuil­les blanches. L'élève doit être particulièrement attentif aux points suivants: mise en valeur de la date, du titre, des marges, des intervalles entre les mots, des interlignes; il veillera égale­ment à bien calibrer ses lettres et à bien centrer son texte.

Nous espérons que les maîtres auront à cœur d'accorder tout au long de l'année une attention particulière à la bienfacture des travaux écrits.

Cahiers conseillés à l'école primaire

De nombreux enseignants s'in­terrogent quant au type de ca­hiers à utiliser dans tel ou tel degré de l'enseignement.

La commission des moyens d'enseignement leur soumet le préavis né de l'analyse des of­fres du marché et du choix opé-

ré dans la multiplicité des for­mats et des réglures.

1 re primaire - Ecriture:

cahier format oblong, réglure spéciale 7 mm., interligne 8 à 10mm.

- Math: cahier format oblong, carrés 7 mm.

2e primaire

- Ecriture: cahier format oblong, réglure spéciale 5 mm., interligne 8 à 10mm.

- Math: cahier format oblong, carrés 7 mm.

3e primaire - Ecriture:

cahier format quarto, réglure 4 mm., interligne 8 mm.

- Math: cahier quarto quadrillé 6 mm.

4e primaire - Ecriture:

cahier sténo à gros carrés (N° 155 ou N° 23 selon les four­nisseurs).

- Math: cahier quadrillé 5mm.

Se et 6e primaires

- Français: sténo normal ou ligné 20 li­gnes

- Math: cahier quadrillé 5 mm.

Remarques

Il sera demandé aux fournis­seurs de cahiers de prévoir des paquets de feuilles détachées pour des exercices d'écriture (réglures et formats identiques aux cahiers d'écriture mention­nés ci-dessus).

\1

Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Nous conseillons aux ensei­gnants de communiqŒer aux commissions scolaires les infor­mations ci-dessus avant que les commandes pour l'année sco­laire 1981/82 soient effectuées.

Commission des moyens d'enseignement

Aux maÎtres et aux maÎtresses quï enseigneront

en troisième primaire durant l'année scolaire

1981/1982 En même temps que l'on intro­duisait de nouveaux moyens d'enseignement de mathémati­que en Suisse romande, une procédure d'évaluation et d'adaptation de ces documents était mise sur pied. Celle-ci fixait à six ans la durée de vie de la première édition. Durant ce laps de temps, une nouvelle version était mise au point à partir d'observations et d'expé­rimentations systématiques.

Ainsi, Math 1 P dont l'utilisa­tion s'est généralisée en Suisse romande en 1973, a été rempla­cée par une 2e édition en 1979. De même, une nouvelle édition de Math 2 P a remplacé, en 1980, l'ancienne version qui da­tait de 1974.

Le calendrier des rééditions vient d'être modifié; une année supplémentaire est accordée pour apporter les adaptations nécessaires aux moyens d'ensei­gnement des niveaux 3 à 6.

De ce fait les élèves qui com­menceront cet automne leur 3e

année primaire devront passer de la deuxième édition de Math 2P à la première édition de Math 3P.

44

La modification des moyens d'enseignement des deux pre­mières années peut avoir quel­ques répercussions sur le savoir faire des enfants à leur entrée en 3e année. Un bref document, produit par l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques sera envoyé dans le courant. du mois d'août aux maîtres et maîtresses enseignant dans ce degré pendant l'année scolaire 1981/1982. Comme il n'est pas possible de relever dans un tel document toutes les modifications apportées, nous recommandons vivement aux personnes intéressées de consul­ter la nouvelle édition de Math 2P afin de pouvoir s'en inspirer.

Il nous semble en tout cas indis­pensable que chacun prenne connaissance des objectifs de fin de 2e année.

Certains enseignants de 3e an­née regretteront sans doute de devoir attendre une année sup­plémentaire pour bénéficier de la nouvelle version des moyens d'enseignement de mathémati­que. Toutefois ils pourront constater que cette coupure dans le plan des rééditions ne devrait pas porter préjudice aux enfants, ni augmenter de ma­nière considérable le travail du maître.

Dispositions genérales

1. Plan de scolarité

La commission scolaire établit le plan de scolarité annuelle sur la base des directives du Dépar­tement (document annexé N° 13) et des décisions du conseil communal. Elle transmet ce plan, en trois exemplaires, sur

formules ci-jointes, à l'adminis­tration communale. Celle-ci fixe la durée de la scolarité an­nuelle et envoie les formules dûment signées dès que possi­ble, mais avant le la juillet 1981 au Service cantonal de l'ensei­gnement primaire et des écoles normales.

En élaborant le plan de scolari­té, la commission scolaire vou­dra bien tenir compte des acti­vités de perfectionnement orga­nisées durant l'été par le Dépar­tement à l'intention des ensei­gnants. (cf «Ecole valaisanne» de février et d'avril 1981).

Le plan de scolarité doit être porté suffisamm,ent tôt à la connaissance des parents et ne pas subir de l1wdifications en cours d'année scolai(re.

Les semaines de scolarité doi­vent être pleines.

Les congés et les vacances dont les dates ne sont pas fixées dans le plan de scolarité seront an­noncés avec une avance suffi­sante à l'inpecteur scolaire, aux enseignants et aux parents.

Sans minimiser les nécessités de l'économie en général, le Dé­partement de l'instruction pu­blique estime que les congés et les vacances doivent être ordon­nés d'abord en fonction des be­soins des enfants. En ce sens, une répartition judicieuse des périodes de travail et des temps de pause est vivement recom­mandée.

Il arrive que des titulaires de classe libèrent trop facilement le solde des élèves lorsqu'une partie d'entre eux est malade. Cette pratique ne peut être au­torisée.

"""""""""""""" ••••••••••••••••••• 9 "

2. Ouverture de nouvel/es clas-ses

Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année scolaire 1981/1982 doivent parvenir dès que possi­ble au Service de l'enseigne­ment primaire et des écoles nor­males, Planta 3, 1950 Sion mais au plus tard pour le 31 m,ai 1981.

maîtresse qui désire réintégrer l'enseignement après une inter­ruption d'activité de trois an­nées consécutives et plus, l'an­nonce doit en être faite immé­diatement, avant toute nOl1'Zina­tion, au Département de l'ins­truction publique.

6. Classes enfantines

Les,. classes enfantines doivent être confiées à du personnel en­seignant formé à cet effet.

7. Etat nominatif du personnel enseignant

Un nouveau poste d'enseigne­ment ne peut être mis au concours officiellement qu'après avoir été admis par le Départe­ment. . Les administrations communa­Les communes sont également les sont priées de remplir ces responsables de la suppression formules dans le détail avec lis­de classes lorsque les effectifs te des maîtres et maîtresses sont devenus insuffisants. Elles dressée selon les catégories et doivent en informer le Départe- dans l'ordre suivant: ment au plus tôt.

3. N Ol1llnation du personnel enseignant

Chaque poste vacant doit être mis au concours même si la va­cance intervient à la suite d'un congé provisoire du titulaire.

Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais.

Elles respecteront les disposi­tions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel en­seignant.

a) classes enfantines b) classes primaires c) classes de développement d) enseignement des ACM et

ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ulté­rieurement: voir directives annexées)

e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédago­gique: (chant, gymnastique, etc ... )

Ce document doit.être retourné dès que possible, mais au plus tard pour le la juillet 1981, en trois exemplaires.

4 . Titres pédagogiques

Les enseignants doivent être au ' . CE DÉLAI EST IMPÉRATIF bénéfice des titres délivrés ou C'est sur la base de ces informa­reconnus équivalents par l'Etat tions qu'est calculé le traite­du Valais. ment du personnel enseignant.

5. Réintégration dans l'ensei­gnement

Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d'une

L'administration communale peut être tenue pour responsa­ble des indications erronées en­traînant des conséquences dom­mageables.

8. Remplacements

En vertu des dispositions régle­mentaires, les remplacements survenant en cours d'année sco­laire et n'impliquant pas d'en­gagement ultérieur sont du res­sort de la commission scolaire respectivement de la Directio~ d'école, sous réserve d'approba­tion par le Département de l'instruction publique.

Nous rappelons que tout rem­placement doit être annoncé au Service cantonal de l'enseigne­ment primaire et des écoles nor­males au moyen de la formule adéquate.

Selon les dispositions de la déci­sion du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 (annexe N° 15) les com­missions scolaires doivent faire appel en priorité aux ensei­gnants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1981 en raison de la pléthore.

En conséquence, les autorités responsables sont priées de prendre contact avec le Service susmentionné (027 / 21 62 80) avant de procéder à l'engage­ment d'1.l:n remplaçant pour la prochaine année scolaire.

Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se seront annon­cées en temps opportun sera en­voyée aux commissions scolai­res.

Les communes ont l'obligation formelle de communiquer au Service de l'enseignement pri­maire et des écoles normales avant l'ouverture des classes le nom des titulaires empêchés' de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant).

, fIl l . l '

Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1981

Tout remplacement même de courte durée est en outre signalé à l'inspecteur scolaire.

9. Classes spéciales

Ces classes doivent disposer de locaux normaux et ne pas être défavorisées sur ce point.

la. Photographes et représen-tants.

Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne devraient pas tolérer que les photogra­phes et les représentants s'intro­duisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'auto­rité scolaire locale.

Dans ce même sens, il faut évi­ter les abus de la publicité à l'école.

Directives concernant les élèves

qui désirent «sauter)) une classe

Règle

Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une consti­tue une exception qui est réglée comme suit.

Exception

Lorsque les parents d'un élève désirent que celui-ci «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite auprès de la commission scolaire, respecti­vement de la direction d'école.

L'autorité scolaire locale exa­mine le bien-fondé de la requê­te, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressés et ce­lui du Service médico­pédagogique.

46

Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents.

Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arron­dissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.

Les exceptions dont il est ques­tion ci-dessus ne se rapportent q'Ll'à la scolarité primaire des élèves, à l'exclusion de l'école enfantine.

Indications relatives aux

enfants protestants

Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves, il est im­portant que les commissions scolaires, les directions d'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fi­chier scolaire.

S'il s'avère que des enfants ap­partiennent à l'église réformée, il incombe à ceux qui les ac­cueillent de signaler à leurs pa­rents l'existence d'écoles protes­tantes (Monthey, Martigny, Sion, Sierre, Viège et Brigue). Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront volontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante.

Si, pour des raisons géographi­ques ou autres, les parents d'en­fants protestants tiennent à ins­crire leur enfant dans une école publique, les commissions sco­laires, directions, secrétariats et enseignants veilleront à:

- faire connaÎtre aux parents le document « L'enfant protes­tant dans l'école publique va­laisanne» paru dans « l'Ecole valaisanne» de septembre 1975, document que le Dé­partement fournira volontiers à ceux qui en feront la de­l1"zande,'

- signaler imlnédiatement la présence de l'enfant à la pa­roisse protestante la plus pro­che;

- grouper dans la mesure du possible. les élèves protestants dans les mêm,es classes pour faciliter leur propre enseigne­l1"Lent religieux.

Dispositions concernant

le redoublement de

c~rtaines classes primaires

dans la perspective de l'entrée

au cycle d'orientation 1. Règle

Les élèves sont admis au Cy­cle d'orientation conformé­ment aux dispositions du Dé­partement de l'instruction publique du 12 janvier 1981 parues dans le Bulletin offi­ciel du 30 janvier 1981 et dans «L'Ecole valaisanne» de février 1981.

2. Exceptions

a) Sur demande circonstan­ciée adressée par les parents à la commission scolaire , res­pectivement à la direCtion d'école, des élèves nés en 1967 en retard sur leur pro-

, 1

gramme peuvent être autori­sés, à redoubler la 6e primai­re , si leur retard est dû:

- à la maladie; - au fait que l'enfant n'étudie

pas dans sa langue maternel­le'

- et ' s'il apparaît que l'enfant profitera mieux d'un redou­blement que d'une continua­tion.

b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement.

Celui-ci communique sa déci­sion par écrit avec les motifs· précis aux parents avec copie:

- à la commission scolaire; - au Service de l'enseignement

secondaire; - au Service de l'enseignement

primaire.

c) Pour les cas douteux, l'ins­pecteur peut faire appel au conseiller pédagogique du Dé­partement ou à l'Office d'orien­tation scolaire et professionnel­le.

cl) Pour les élèves ayant bénéfi­cié de l'autorisation décrite sous a) les parents doivent prendre l'engagement moral de leur fai­re accomplir deux années d'étu­des au cycle d'orientation.

Activités créatrices manuelles

pour f illes et garçons

Activités créatrices

sur textiles pour filles

1. Personnel enseignant

a) Les cours d'activités créatri­ces manuelles (dessin et

peinture non compris) sont assurés par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme dé­livré ou reconnu par le Dé­partement.

b) Les cours d'activités créatri­ces sur textiles (ancienne­ment travaux à l'aiguille) sont assurés par une maî­tresse spécialisée.

c) Ces maîtresses doivent avoir étéfonnées ou recyclées pour l'enseignement des activités créatrices manuelles com­munes aux filles et aux gar­çons (ACM) et pour l'ensei­gnement des activités créatri­ces sur textiles (ACT) aux fil­les.

d) La collaboration entre titu­laires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable. Elle porte sur: - les thèmes à développer - les activités à choisir - les matériaux à utiliser - les techniques à apprendre

e) Des échanges d'élèves peu­vent se pratiquer occasion­nellement, d'une manière bénéfique pour ceux-ci, en ce qui concerne les ACM: - le titulaire réalisant une

activité avec les filles - la maîtresse spécialisée en

réalisant une autre avec les garçons

- et vice-versa. Chaque groupe travaille sé­parément dans sa propre sal­le. Ces échanges d'élèves per-mettent à chaque enseignant de se charger des activités créatrices manuelles pour lesquelles il se sent mieux formé.

2. Temps hebdomadaire impar-ti aux ACM et aux ACT

Les ACM et les ACT sont en­seignées en fonction du temps hebdomadaire suivant:

- filles et garçons de 1 Pet 2P: 3 heures d'ACM (2h.30 en 1 P si l'horaire de classe est réduit à 25 heures/ semaine);

- garçons de 3P, 4P, 5P et 6P: 3 heures d'ACM, soit 165 mi­nutes + 15 minutes de récréa­tion;

- fillesde3P,4P,5Pet6P: alterner une semaine, 3 heures d'ACM; une semame, 3 heures d'ACT.

Remarque: En plus des 3 heures hebdoma­daires réservées aux ACM, le ti­tulaire a l'obligation d'assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (éduca­tion artistique) à sa classe entiè­re (cf. grille-horaire 1981/1982).

3. Dispositions générales

Les effectifs d'élèves à l'ouver­ture des classes sont détermi­nants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arri­vée de quelques nouveaux élè­ves en période scolaire ne justi­fie pas une réorganisation de ces cours.

En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif nûnimal de: - 12 élèves pour les classes pri­

maires,' - 8 élèves pour les classes spé­

ciales ou de développement,

47

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Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1981

4. Organisation des classes de 1 Pet 2P

a) Le titulaire d'une classe de ' 1 P ou 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe, le programme, selon le plan d'étude ro­mand, étant le même pour filles et garçons de chacun de ces deux degrés.

b) Cependant, dès qu'une clas­se compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire pro­cède à l'allégement (*) du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisee. (*) allégement: la somme des effectifs de deux classes est répartie en trois groupes d'élèves dont deux sont confiés à leur titulaire res­pectif et le troisième à une maîtresse spécialisée.

5. Organisation des classes de 3P, 4P, SP et 6P

a) Lorsqu'une classe de gar­çons, de filles ou mixte compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire pro­cède à l'allégement du cours, selon les dispositions généra­les, chapitre 3, par l'engage­ment d'une maîtresse spécia­lisée.

b) Le (la) titulaire d'une classe

48

mixte comptant: - moins de 18 élèves d'un

seul degré - moins de 16 élèves de

deux degrés est déchargé(e) des cours d'ACT aux filles, à raison de 3 heures par quinzaine. Il (elle) assure les cours d'ACM aux filles et aux gar­çons de sa classe.

c) Les élèves confiés à la maî­tresse spécialisée sont re­groupés au besoin et consti­tués en cours dont l'allége­l11,ent survient dès que l'effec­tif atteint: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés - 14 élèves de trois degrés et plus

6. Organisation des classes à trois degrés et plus

a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est dé­chargé(e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux gar­çons et aux filles de sa classe. Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude des branches «principales»: français, mathématique, avec une classe allégée d'un ou de deux degrés.

b) Le (la) titulaire d'une classe comptant moins de 12 élèves de trois degrés et plus est dé­chargé(e) des cours d'ACT et d'ACM aux filles de sa clas­se, à raison de 3 heures par semaine. Il (elle) assure les cours d'ACM aux garçons de sa classe.

7. Remarques

Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la res­ponsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. Pour la répartition des élèv~, elles doivent· cependant faire appel à l'inspectrice des ACM et des ACT, de leur arrondisse­ment, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaq'ue classe.

8. Renseignements

Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ul­térieurement les formules né­cessaires à l'engagement des maîtresses spécialisées. Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées à l'inspectrice des ACM et des ACT de l'arrondis­sement: Arrondissement 1 et II: Mme Suzanne Dubois Rue des Epeneys 27 1920 Martigny Téléphone 026/ 2 17 52

Arrondissements III et IV: Mme Maria Jean 1966 Ayent, Saxonne tél. 027/38 1347 ou 38 15 15

Après-midi scolaires

de ski alpin

Evolution du ski

Tout d'abord «populaire» et peu coûteux, le ski est devenu un sport de haute consomma­tion de plus en plus cher: équi­pement, remontées mécani­ques, etc.

Le ski à l'école

Durant des années, l'école va­laisanne s'est attachée à généra­liser la pratique du ski. On peut se demander si ce rôle est enco­re justifié aujourd'hui.

- sur le plan financier, ce sport n'est plus à la portée de toutes les bourses. Certaines famil­les, soucieuses pourtant de leurs finances, n'osent inter­venir, se taisent, paient... tout en s'interrogeant sur la gra­tuité de l'enseignement;

- sur le plan technique, la ma­jorité des élèves valaisans sont des skieurs. Pratiquant ce sport avec leur famille leurs camarades ou leur~ clubs de ski, ils n'ont plus be­soin de l'école. Et les autres les non-skieurs? Ce sport e8t~ il si indispensable à leur dé­veloppement pour que l'école s'efforce de les y amener?

Nous livrons ces réflexions aux responsables de l'école, ensei­gnants, commissions scolaires, directions, afin que chacun s'ef­force de trouver la solution la mieux adaptée aux conditions locales, dans le cadre des direc­tives ci-après que nous voulons souples et fermes à la fois.

Directives

1. Classes concernées

Les classes enfantines s'ébat­tront volontiers dans la neige près de l'école, mais il n'est pas raisonnable de les amener à ski dans nos stations.

A juste titre, certains maîtres s'interrogent même sur l'oppor­tunité de ces sorties pour les classes de 1 re et 2e primaires. Ces après-midi devraient être réservés aux élèves de la 3e à la 6e primaires.

2. Nombre d'après-midi

En principe, les classes qui dis­posent d'une salle de gymnasti­que pour leurs leçons régulières font quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre après­midi mensuels de sport. Dans :ertains cas, ces sorties peuvent etre groupées dans une semaine Ou Une période favorable.

Les classes dépourvues de salles de gymnastique peuvent rem­placer les cours ordinaires d'éducation physique par des leçons de ski lorsqu'elles sont à proximité des champs de neige et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents.

3. Horaire

Deux heures ou deux heures et demie de ski (de 13h. 30 à 16h.00) représentent une activi­té s~ffisante. Par conséquent, la matmée reste consacrée à l'éco-

. le; le repas de midi peut être pris soit avant le départ, soit dans le car.

4. Elèves non-skieurs

Ils méritent une attention parti­culière. Pas de pression morale, source de conflits au sein des fa­milles. L'école doit leur offrir une activité sportive de rempla­cement intéressante: ski de

fond, natation, patinage, luge, marche, etc. On aura soin de limiter les frais.

Education physique Les plans-horaires doivent pré­voir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique. Si les sal­Ies de gymnastique et les pisci­nes ne suffisent pas à abriter tous ces cours, les heures com­plémentaires se donnent en plein air lorsque les conditions atmosphériques le permettent. Elles peuvent éventuellement dans une mesure raisonnable' être groupées en après-midi d~ sport supplémentaires.

Ces heures doivent également figurer sur le plan-horaire.

Les cOl1'lmissions scolaires sont responsables d'organiser un plan d'occupation des salles de gymnastique. Celui-ci est affi­ché sur la porte d'entrée du lo­cal.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1981

PROCÉDURE À SUIVRE POUR LES MUTATIONS D'ÉLÈVES

50

Différents cas à envisager

a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans une autre classe de la même localité (ou commune)

b) l'élève se rend dans une au­tre commune

c) l'élève se rend dans un éta­blissement d'enseignement spécialisé (Bouveret, St­Raphaël , Ste-Agnès, Notre­Dame-de-Lourdes)

d) l'élève quitte la localité pour se rendre dans une école pu­blique d'un autre canton

e) l'élève quitte la Suisse

Documents à transmettre par la commission scolaire ou la di rec­tion d'école (livret scolaire et, pour Se et 6e primaires dossier scolaire)

au nouveau titulaire de classe

à la commission scolaire ou à la direction d'école du nouveau domicile

à la commission scolaire ou à la direction d'école de l'établisse­ment spécialisé en question

au Service de l'enseignement primaire ou secondaire (Planta 3, 1950 Sion) selon les cas

le livret scolaire aux parents de l'élève

le dossier scolaire au DIP

, 1

AS SU RANCE DU PERSONNEL ENSEIGNANT CONTRE LES RISQUES PROFESSIONNELS

LE CONSEIL D'ÉTAT,

Vu sa décision du 3 mai 1966 concernant l'obligation des communes et des commissions scolaires régionales d'assurer contre les accidents professionnels le personnel enseignant des écoles primaires et du cycle d'orientation, conformément à l'article 13 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publi­que ;

Vu la nécessité d'uniformiser les prestations d'assurances pour le personnel enseignant et pour celui de l'administration cantonale et de les adapter au coût de la vie ainsi qu'à l'article 25 du règlement du 19 avril 1968 fixant le statut des fonctionnaires employés et ouvriers de l'Etat;

Sur la proposition du Départemeht de l'instruction publique,

décide :

1. Les communes ou les commissions scolaires des écoles régionales ont l'obligation d'assurer le per-sonnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels 'pour les sommes suivantes:

- Décès: Fr. 40 000.-- Invalidité: Fr. 80000.-- Frais de guérison: illimités pendant deux ans - Indemnité journalière: Fr. 40.-

L'indemnité journalière de Fr. 40.- doit être prévue comme suit: a) pour le personnel qui enseigne 13 heures et plus par semaine:

- à partir du 181 e jour d'incapacité de travail durant la première année de service; - à partir du 241 e jour d'incapacité durant la 2e année; - à partir du 361 e jour d'incapacité dès la 3e année de service ;

b) pour le personnel qui enseigne moins de 13 heures par semaine, dès le premier jour d'incapacité de travail.

2. Les montants indiqués sous chiffre 1 constituent des minima. Les communes ou les commissions scolaires régionales sont libres de prévoir des prestations plus élevées.

3. La présente décision entre immédiatement en vigueur. Elle annule et remplace celle du 3 mai 1966. Le Département de l'instruction publique est chargé de son application.

Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat:

G. Mou/in

51

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1981

CAISSE DE RETRAITE - INFORMONS

L'assemblée des délégués de la Caisse s'est réunie le 25 mars 1981. Elle a approuvé les comptes et le rapport de gestion de l'année 1980. Nous jugeons utile de reproduire ici, à l'intention de tous les assurés et retraités, le compte d'exploi­tation et le commentaire y relatif:

Commentaire Les résultats des comptes s'inscrivent parfaite­ment dans la ligne de prévision établie par M. Vaucher, notre actuaire-conseil.

Les cotisations et contributions ont augmenté de 7,28 % et les prestations de 8,22 %.

Au début de l'année, le capital de la Caisse de re­traite (Fr. 80281265.-) représentait le 93,8 % des

salaires assurés (Fr. 85592150.-). A la fin' de l'an­née, ce pourcentage passait à 95,33. L'augmentation du capital est de Fr. 7342749.­contre Fr. 613174I.-l'année précédente. L'amé~ lioration de Fr. 1211008.- est due pour la plus grande partie , soit Fr. 900 000 .- environ , à un meilleur rendement des capitaux. Les bâtiments ont été occupés à 100 %, leur ren- 1

dement est légèrement supérieu~ à celui de l'an­née dernière. Le rendement des «Potences» peut être considéré comme bon. En ce qui concerne «Beaumont», nous avons procédé à une légère hausse des loyers, avec effet à l'échéance de cha­que bail, si bien qu'elle n'apparaîtra en plein, qu'en 1 982. V. Darbellay

Compte d'exploitation Càisse de retraite 1980 (du 1 er janvier au J[ décembre)

Charges Produits 1979 1980 1980

Fr. Fr. Fr.

PRODUITS

1 Cotisations des membres .. .... ..... .. . ... ..... .. .... 6647621.65 6178371.80 2 Contributions des employeurs .... . .. ... . . . ... .. . ... . .. . . ....... 9896 629 .90 9228215 .15 3 Rachats ... . . . .. .. . . . . .............. 378 385 .20 303709.75 4 Rétablissement d 'anciens comptes . ... . .. .... . . . . .. . .. ...... . . .. 39145 . 15 18294.-5 Transfert de la Caisse des déposants . .............. . ... . . .. . . . . 234239.50 67625.75 6 Revenu des capitaux y compris immeubles ............ . .. 3233468.11 2350846 .22

CHARGES

A. Prestations

1 Rentes aux retraités et survivants .. . . , ...... . ................ 9327056.10 8423854 .-2 Rentes aux invalides 1743062 .80 1804523.15 3 Remboursement aux démissionnaires (y compris intérêts) 1385465.95 1225167.50 4 Remboursement aux membres pour cause de réduction

horaire (y compris intérêts) 1251.50 52617.-5 Transfert à la Caisse des déposants .. . . .. . . .. ...... . ... . . . .. . .... . 328599 .20 192829.25

B. Frais de gestion

6 Salaires et prestations sociales 193330.65 156013.70

7 Autres frais de gestion et d'administration 107974.23 160316.38 Excédent de produits à attribuer au compte capital CR . 7342749.88 6131741.69

20429490.31 20429490 .31

52 , 1

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MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE

~ RENOUVEAU RHODA­NIEN publie en ce début de mai chez Pillet à Martigny une étude traitant de l'école en gé­néral et des nouveaux program­mes primaires en particulier.

L'auteur est un homme du ter­rain , un fantassin de l'enseigne­ment... Sorti de l'école normale et ayant gardé l'amour de cette maison, il enseigne deux ans à' l'école primaire, puis il entre­prend des études universitaires

de René 8erthod

que couronne une licence en lettres. Dès lors, ii enseigne à Orsières à l'école secondaire, puis au cycle d'orientation: une pratique de 18 années. Conseil­ler communal de 1972 à 1980, il préside la commission scolai­re de son importante commune et renouant ainsi avec le pri­maire , il est confronté aux nom­breux problèmes de l'organisa­tion scolaire actuelle. René Berthod est connu pour prendre sur les sujets en débat

des positions courageuses où il s'expose volontiers.

MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE ne fait pas exception. C'est une critique fondamentale de cer­tains programme? rénovés qui sont contestés dans leur princi­pe même. L'auteur met en par­ticulier la hache à la base du «nouveau français» et il faut es-pérer qu'il ne s'en relèvera pas. 1

Ce livre est un outil de travail; conçu comme tel, il comporte

,-----------------------------------------------------------------------------,

ODIS

Horaire durant l'été Pour effectuer les travaux de contrôle et de classement, l'horaire de l'DOIS

de Sion, durant l'été, sera le suivant:

JUILLET: Fermeture des locaux

AOÛT: Ouverture de 10 h. 30 à 12 h. et de 14 h. à 17 h.

SEMAINE PÉDAGOGIQUE: Ouverture habituelle:

10 h. 30 à 12 h. et 13 h. 30 à 18 h. -:. -:. -:.

Toutes les personnes qui ont emprunté du matériel à l'ODIS auront l'obligeance de bien vouloir nous le rendre avant le 30 juin 1981

Cela faciliterait notre travail Merci

La direction de l'DOIS

1 1

5

Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1981

deux parties qui se font vis-à-vis tout au long des 120 pages. A droite, dans les bonnes pages, le texte de l'auteur; à gauche, le lecteur trouvera en abondance et judicieusement choisies des références et des citations qui justifient, corroborent, renfor­cent, élargissent le développe­ment proposé.

Destiné avant tout aux politi­ques qui décident, il est dédié­filiale attention - à feu M. Ju­lien Berthod, instituteur éméri­te et père de l'auteur et à travers lui à tous les enseignants et les enseignantes qui doivent appli­quer, eux, les décisions lors­qu'elles sont prises.

MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE dénonce à travers la coordina-

54

tion romande la perte de notre identité valaisanne et l'étrangle­ment de notre école. Il veut se­couer le maléfice qui. l'accable et espère être le lieu de ral1 ie­ment des gens de bon sens.

Renouveau Rhodanien

Les enseignants et enseignantes qui veulent se procurer MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE, peu­vent s'adresser à leur libraire ou le commander au moyen d'une simple carte à l'éditeur

RENOUVEAU RHODANIEN Case postale 68 1951 SION

Prix de vente: Fr. 15.-.

Aux enseignants(es) Fr. 13.­net.

MONITEURS-MONITRICES

POUR COLONIE L'Association des parents de handicapés mentaux cherche pour sa colonie d'été qui se dé­roulera à LA FOUL Y, du lundi 3 août au vendredi 14 août 1981 1 responsable pour un groupe d'enfants (12 à 15) 1 responsable pour un groupe d'adultes (J 2) ainsi que des aides.

Salaire à convenir. Inscriptions et renseignements: Secrétariat APHM 14, avenue de la Tour 1950 SION Téléphone (027) 220787.

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SESSION D'ÉTÉ WARD BULLE 1981

La session d'été Ward se déroulera cette année

du lundi 6 juillet au vendredi 17 juillet à Bulle

Une équipe de professeurs vous initiera à cette pédagogie qui fait la joie des enfants et qui permet d'aborder avec sérénité le monde merveilleux de la mu­sique. En outre, ils vous présen­teront, dans le cadre de chacun des cours, un répertoire de' charlsons pour la prochaine an­née scolaire.

Les personnes qui voudraient participer à la session comme auditeurs peuvent s'inscrire à l'un des degrés, pour autant que ce degré ait été acquis lors d'une session antérieure.

Les manuels des différents de­grés, les recueils de chansons, les partitions, les diapasons vous seront remis au début des cours.

Bulletin d'inscription ci-après

Renseignements:

M. Roger Karth Centre suisse Ward Case postale 218 1630 BULLE Téléphone (029) 28754

M. Oscar Lagger 1965 SA VIÈSE Téléphone (027) 22 51 73 Par ailleurs, chaque jour, tous

les participants à la session se retrouveront pour le chant cho­ral où différents chefs vous fe­ront passer quelques instants agréables.

Ouverture de la session à Bulle, bâtùnent des ecoles primaires, lundi 6juillet 1981 à la heures.

L'Etat du Valais alloue un sub­side pour ce cours. Prière d'en faire la demande au DIP.

Bulletin d'inscription Session d'été - Bulle - 6 au 17 juillet 1981

Nom et prénom . . ...... ............ . ...... . ......... .

Rue et numéro ...

N° postal et localité .. ........... ............ ... . .

N° de téléphone .

Je m'inscris pour le cours: 1er degré Ile degré Polyphonie * Je m'inscris comme auditeur pour le cours: 1er degré Ile degré Polyphonie *

. Je désire que l'organisation des cours m'assure:

- le logement et la pension - la pension - le logement. * Mon registre de voix est: soprano - alto - ténor - basse.

* Souligner ce qui convient.

Bulletin d'inscription à retourner à :

Centre suisse Ward Case postale 218 1630 BULLE.

1 1 1

55

Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1981

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