View
219
Download
2
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Â
Citation preview
On vient chez nous quand ons'y connaÎt. Et quand onnes'y connaÎt pas.
A vec ceux qui s'y connaissent , nous parlons le jargon du métier et, avec les autres, la langue de tout le monde. Mais nous pouvons rendre service à tous sans exception. En tant qu'experts de la branche , nous connaissons à fond les instruments et les problèmes qu 'ils peuvent poser. Voilà pourquoi la plupart des viltuoses viennent chez nous . Et tous ceux qui vont le devenir.
HugMusique La grande maison
aux multiples experts
Successeurs de Hallenbarter Sion , 15 , rue des Rem parts, tél. 027 / 22 10 63
.=
ë: = •
Notre force
c'est le choix
~P60~ _ rn
.. · 'Iel ""tlII·,N
le 11I11~.etaot~'f.:e . · q poli'"
bll.e • 1I
r St:U,\\llt
ITJ Meubles et
~ Machines de bureau ~ Papeterie
Atelier de réparations
02624344
Itll~I~I~N MARTIGNY Place de la Poste
SION Place du Midi 48 MONTHEY Place de l'Hôtel de Ville
TOUT POUR TOUS
AUX
GRANDS MAGASINS
INNOVATION
Brigue - Viège
Sierre - Martigny
Commandes
téléphoniques
Livraisons à domicile
C'est bonnard d'avoir un livret
d'~-Jeunesse ~ la tianque cantonale.
~ Ainsi,jesuis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup. Et pour ce que j'économise, je touche un bon intérêl Ptus tard,jeferai verser mon salaire sur un compte à mon nom.
C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque . .
Il Bqy BANQUE CANTONALE DU VALAIS 11
S~CURIT~ ASSUR~E
Les célèbres et grandioses
Gorges"du Trient ... une curiosité naturelle du Valais et de la Suisse que surplombe le plus haut pont d'Europe
Vernayaz Une petite demi-heure suffit pour la visite
L'ÉCOLE VALAISANNE
RÉDACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
T ARIF DE PUBLICITÉ
DONNÉES TECHNIQUES
; RÉGIE DES ANNONCES:
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Mai 1981 XXVeannée
paraît à Sion le 15 de chaque mois,juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque moïs. (Documents photographiques en noir et blanc).
ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
Fr. 20.~, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l.'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum la/ois) mais avec changement de tex te possible
111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-
Pages intérieures:
lI)page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-
j e et J e pages avec 1 couleur (minimum la/ois) mais avec changement de texte possible
1/ 1 page Fr. 3200.' 112 page Fr. 1650.-1/4 page Fr. 900.-1/8 page Fr. 500.-
Rabais pour ordres fermes: 5 fois : 5 %, lOfais: 10 %.
. . Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.
Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Pub licitas S.A.
"~'l' """""""""""""",.,.""" •.... """" .... y •••••••••••••••••••
1 1 1 l '
SOMMAIRE
ÉDITORIAL .Jean-François Lovey
ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Service cantonal de l'enseignement primaire Willy Ferrez Jacques Cordonier Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli
DIDACTIQUE Mary-Lise Beausire
Un jardin nommé enfance
A propos de ceinture ..... .......... ..... ... ....... .... ........... .. ...... ....... ... ..... . . Faisons connaissance avec le soleil ....... .... .. .... ... ...... ... .. ....... .. ... . La lecture publique valaisanne; ombres et lumières (fin) L'homme quotidien Activité des centres médico-sociaux du Valais (suite)
Education artistique: cadre en bois avec arrangement de
5 8
Il 19 21
fleurs séchées 23
VIE CORPORA TIVE Roger Fellay Christophe Carron AlexandreMay
1981-1983. Eléments de réflexion sur le CO ... .. .............. ... ..... . Cycle d'orientation, où va-t-on? .................. ..... ... ...... .. ........... .. . . CIRCE III: Sous-commission d'histoire et d'éducation civique. Etat des travaux. Elaboration d'un programme-cadre . .
Georges Moret Le juste milieu .. .. ............ .. .......... ...... ....... .. ..... ... .......... .. ..... ....... .. ... .. . M.-A. Salamin Sport et culture à la carte ............................. ... ..... ... .. ..... ..... .......... .
NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE 1 re partie: par S. Dubois, Y. Savioz, M. Zuber, F. Mathis, B. Clivaz
NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS Liste des récentes acquisitions à l'ODIS de Sion.
INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP DIP CME CME G. Favre DIP DIP
DIP DIP
DIP DIP DIP DIP DIP
V. Darbellay
INFORMA TIONS GÉNÉRALES ODIS Renouveau rhodanien APHM Oscar Lagger
Appel d'offres .. ... .. ................. ... ... ........ .... ... .... ... ............ ............. .. .. Instructions concernant le calcul des moyennes annuelles .. . Introduction du programme romand d'écriture en 5P Cahiers conseillés à l'école primaire .. ...... .. ... ...................... ... ... .. .. Aux maîtres et maîtresses qui enseignent en 3e primaire Dispositions générales .. ... ...... ... ... ..... ..... .. .. .. ..... ... : ..... ........... ..... .. Directives concernant les élèves qui désirent «sauter» une classe .. ........ .. .. .. ......... ... ... .. ........................... .. ... .. ... ........ ..... ... .. ....... .. . Indications relatives aux enfants protestants ....... .. ............... .. .. . Dispositions concernant le redoublement de certaines classes primaires .... ... ..... .. .......................... ... .... .... .......... .. ......... ... .. .......... . Activités créatrices manuelles pour filles et garçons . Après-midi scolaires de ski alpin .. . .. ... .... ... .. . Education physique . . .. .. .... .... .. .. ... . . Procédure à suivre pour les mutations d'élèves .... ... .. ... ............ .. Assurance du personnel enseignant contre les risques profes-sionnels .. .... .................... .. .. .. .... ... ...... ... .. .... ...... ...... ..... ................ ... .. Caisse de retraite, informons
Horaire durantl'été à l'ODIS de Sion ... .. .... ............ .. Main basse sur l'école, de René Berthod . .. ... ..... ..... .. Moniteurs - monitrices pour colonie . . ... .. .. .. .. ... .... .. Session d'été Ward - Bulle 1981 .
Photos: Oswald Ruppen, Robert Hofer, Serge Rappaz
2
27 28
29 32 33
36
39
41 42 43 43 44 44
46 46
46 47 48 49 50
51 52
53 53 54 55
Un jardin nommé enfance
« Pères, ne vous préparez pas des regrets en ôtant à vos enfants le peu d'instants que la nature leur donne; aussitôt qu'ils peuvent sentir le plaisir d'être, faites qu'ils en jouissent; faites qu'à quelque heure que Dieu les appelle, ils ne meurent point sans avoir goûté la vie .. . »
J.-J. Rousseau (l'Emile)
L'ENFANT est aujourd'hui la figure emblématique du discours éducatif, son blason, sa permanente proclamation d'originalité, à tel point que chaque courant nouveau se prémunit contre la vanité ou l'erreur en avançant, péremptoire, que, lui, place l'enfant au centre de ses préoccupations. C'est le mot de passe obligé, la formule rituelle qui vaut à celui qui la prononce d'être lavé de tout soupçon d'indifférence ou de pusillanimité. C'est l'unanimité faite enfin au royaume des divergences et nous serions bien inconstants à ne pas souscrire à cette légitime affirmation. Oui, nous aussi, nous plaçons l'enfant au centre de nos préoccupations.
Mais, par ailleurs, en le proclamant actuellement comme s'il s'agissait d'une évidence récente ou d'un choix tout neuf, n'estce pas faire peu de cas de tous les éducateurs, penseurs, écrivains et parents qui ont jalonné l'histoire de l'éducation et fait foi de respecter l'enfant plus que tout? N'est-ce pas oublier commodément que des leçons nous furent données dans le passé dont nous sommes encore redevables aujourd'hui? N'est-ce pas renvoyer Rabelais, Montaigne ou Rousseau aux
. créations littéraires dont on eût aimé qu'ils ne fussent jamais sortis? N'est-ce pas condamner Pestalozzi, Froebel ou Herbart sous prétexte d'ancienneté? Montessori, Decroly ou Freinet sous celui, léger, de manque de scientificité? Claparède, Wallon ou Piaget sous celui d'universalité? - Comme si la pédagogie avait attendu de devenir adulte pour décliner son identité!
Pourquoi cette persistance dans l'intérêt? Pourquoi cette constant'e?
3
4
Peut-être parce que nous avons tous besoin, humains que nous sommes, de nous inventer un lignage, de rappeler à notre furtif présent une antécédence, un âge de surprises et d 'émotions; peut-être parce que nous aimons tous évoquer - fût-ce en silence - l'enfant que nous fûmes; nous aimons nous baigner 'parfois dans notre propre passé afin d'exorciser nos nostalgies ou raviver nos souvenirs; nous avons tous un jardin dans lequel nous piquons des « autrefois» et des « naguère». Une parcelle de nous-mêmes est restée EN FANCE. On la sent quelquefois qui sourit d'indulgence.
Ce respect de l'enfant, - ce puéricentrisme, - inscrit au f ronton des écoles et à la page de garde de tous les manuels de pédagogie, existe-t-il toujours dans la réalité scolaire, dans la pratique quotidienne de la classe? Existe-t-il partout, profondément?
Ou n'est-ce encore qu'un beau et noble thème jeté à la face oublieuse des générations?
Jean-François Lovey
F
A propos de ceinture
Introduction
/1 n'es t pas dans nos habitudes ni dans nos intentions d'utiliser (( l'Ecole valaisanne)) pour la polémique. Cette publication, dont on s'est plu jusqu'à maintenant à relever la bonne tenue, ne doit pas devenir une revue à caractère essentiellement syndical,. ni une tribune de publicité personnelle. Nous souhaitons au contraire qu'elle demeure d'abord un organe d'information pédagogique sérieux de même qu'un moyen de rencontre et de liaison entre tous les enseignants.
Cela dit, il nous apparaÎt nécessaire d'utiliser ces colonnes pour des renseignements précis à donner, après un article paru dans le numéro 7 de « l'Educateur)) ainsi que dans le numéro d'avril 1981 de (( l'E cole valaisanne )) . Le texte intitulé ((Licenciements dans le Valais romand!)) contient en effet des inexactitudes et prête à des interprétations erronnées au point qu'il est indispensable, chiffres à l'appui, de rétablir la vérité.
Rappel
Après avoir rappelé que nous ' devro ns boucler la ceintu re de sécurité dès le prochain mois de juillet, l'article dit que la fermeture d'une trentaine de classes primaires est prévue dans le Valais romand. Sui:"
vent des considérations relatives aux effectifs, une incitation aux communes à réagir, des conseils adressés au Département de l'instruction publique et une remarque selon laquelle ce dernier n'a pas daigné avertir ni la S PVAL ni la FMEF à propos de ces suppressions.
Situation durant les huit dernières années
Voici, résumée en quelques données statistiques que nous limiterons au seul Valais romand, la politique du Département de l'instruction publique en matière d'effectifs du rant ces huit dernières années. Ces données sont tirées du rapport de gestion que le Conseil d'Etat adresse chaque année au mois de mai aux députés du Grand Conseil:
a) Effectif total des classes de scolarité primaire au début de l'année scolaire1973/1974 22868
b) Effectif total des élèves de scolarité primaire au début de l'année scolaire 1 980/1 981 20 804
c) Diminution, de la popula-tion scolaire 2 064
Remarque: Cette importante régression ne provient que de la diminution du taux de la natalité et du départ d'enfants étrangers pu isqu' à l'heu re qu' il est, les volées d'élèves
augmentées en raison du rajeunissement de l'âge d'entrée à l'école n'ont pas qu itté l'enseignement primaire . d) Nombre de classes d'en
seignement primaire en fonction au début de l' année scolaire 1973/74 937
e) Nombre de classes d' enseignement primaire en fonction au début de l'année scolaire 1980/ 1981
1028
c) Augmentation du nombre de classes 91
Remarque : Ainsi donc, pour une diminution de 2 064 enfants le nombre de classes a augmenté de 91 unités, au point que la moyenne d'élèves par classe, qui était de 24,4 en automne 1973 a passé à 20,2 en automne 1980.
Cette politique généreuse, qui se passe de nombreux com-
, mentaires, a provoqué à maintes reprises des réserves, pou r ne pas dire plus, de la commission des finances du Grand Conseil notamment, en raison des répercussions financières qui en découlent.
Voilà pour le passé.
Situation future Qu'en est-il de l'avenir? Il faut savoir d'abord que le service soussigné récolte chaque année, auprès de toutes les communes du canton, les ind ications relatives aux naissances.
5
"~"~l"~"~, """""""""""""""""".""" .. ~yy •• ~.y.yy •• y.y.yy.~.y ••••• y
• 1 ~ , 1 Il!
Ainsi est-il possible de connaÎtre, avec une avance de quatre ans, les effectifs des élèves qui se présenteront à l'école enfantine et avec une avance de six années le nombre de ceux qui entreront à l'école primaire.
Eh bien! ces renseignements montrent que la baisse des effectifs se poursuivra. S'ajoute à ce phénomène le fait qu'à partir de l'automne 1981 et durant trois ans, les volées d'élèves augmentées quitteront la 6 e primaire pour entrer" au CO, ce qui accentuera encore l'importance de la régression. Il semble qu 'on nous fasse grief de cette situation. Qu 'y pouvons-nous? Le rajeu nissement de l'âge d'entrée, avec les conséquences qui en découlent, est une des clauses du concordat suisse en matière de coordination scolaire voté par les citoyennes et les citoyens valaisans le 21 novembre 1971 à raison de 13 718 oui contre 7 422 non. Nous ferait-on le reproche d'appliquer des dispositions résultant de la volonté populaire.
Cette diminution des' effectifs justifierait en soi la fermetu re de 30 classes primaires pour le Valais romand à la fin de la présente année scolaire, sans que cela provoque pour autant une augmentation de la moyenne d'élèves par classe. C'est dans ce sens que notre Service s'est adressé, au mois de février dernier, aux communes touchées par ces mesures. Des réactions n'ont pas manqué de se produire. Nous y avons répondu en invitant chaque administration à une
6
discussion au cours de laquelle furent étudiées en commun la situation pré"sente et celle à venir, et arrêtées, dans presque tous les cas en parfaite entente, les mesures immédiates et les dispositions futures . Pouvions-nous raisonnablement, agir autrement?
Les pourparlers qui se sont déroulés ont abouti à la suppression de 7 classes enfantines, 8 primaires et une de développement. Trois cas demeurent en suspens au moment où ces lignes sont écrites.
Pourquoi donc cette différence entre le nombre de classes dont la suppression était envisagée et celui des classes qui sont effectivement fermées. Parce que nous avons précisément tenu compte de la situa-
. tion des enseignants et voulu éviter des licenciements dans toute la mesure du possible. Ainsi, pour citer un exemple parmi d 'autres, dans une commune importante où sont supprimées avec l'accord de la direction intéressée 2 classes enfantines, 2 classes primaires, une classe de développement et encore une clas'se primaire allemande, aucun ensei-
. gnant n'est congédié, le nombre de ceux qui s'en vont à cause de la retraite et pour d'autres raisons étant plus élevé que le nombre de postes supprimés.
Seize classes en moins l'année prochaine, à raison d'une moyenne de 20,2 élèves par classe, cela correspond à une population scolaire de 323 enfants. Durant les années dont nous avons parlé cidessus, la diminution moyenne annuelle fut de 295 en-
fants, mais de 717 entre l'année 1979/1980 et l'année 1980/1981 seulement.
Compte tenu de la plus forte régression à laquelle il faut s'attendre à l'avenir, nous enregistrerons encore, l'année prochaine, par rapport à celleCI: une nouvelle diminution de la moyenne d'enfants par classe, cela malgré les suppressions indiquées. C'est dire à quel point tout ce qui est développé au sujet des classes à effectifs accrus, dans l'article que nous avons cité, passe à côté de la réalité.
Les enseignants
Il est clair que les postes supprimés, s' ils ne provoquent pas ou presque pas de licenciements, ont pour conséquence de diminuer d'autant les possibilités de travail pour de nouveaux enseignants. Nous le regrettons vivement.
Mais il est faux de prétendre que le Département de l'instruction publique continue « à aggraver la pléthore en ouvrant toutes larges les portes des écoles normales}). Depuis la suppression du « numerus clausus}) provoquée par un recours au Tribunal fédéral et due au fait que le principe de cette limitation, développé dans un règlement de 1963 n'était pas inscrit dans la lo i de 1962, nous n'avons fait que
. durcir les examens d'admissions. Par ailleurs, les conseillers en orientation scolaire et professionnelle sont invités par nous - et ils le font - à informer les élèves du CO sur les difficultés de l'emploi dans l'enseignement. Depuis 1976,
chaque candidat reçoit, avec l'avis d' admission signé de la main du chef du Département de l'instruction publique, une indicat ion écrite selon laquelle le fai t de recevoir un élève à l'Ecole normale n'implique pas pour l'Etat une obligation d'en gager par la suite le futur enseignant. Peut-on être plus clair ? Résultat de ces mesures. Le nombre total des élèves des trois écoles normales, qui ascendait à 910 unités en 197 5 est descendu à 595 en 1980. Certes, ce contingent est en core trop élevé par rapport aux néce~sités futu res. prév is ibles. MaiS est-ce que
l'on ferme des facultés de médecine dans les universités ou des possibilités d'apprentissage dans les écoles professionnelles parce que tel ou tel secteu r d'activité peut être momentanément encombré. Il existe des phénomènes d'au-' to-régulation qui se produisent dans la mesure où les informations préalable's sont données.
Conclusions Malgré la longueur qe cet article, tout n'a pas été dit. Nous nous réserverons donc, le cas échéant, de développer encore quelques points particuliers.
Qu'il nous suffise en terminant de revenir su r certaines affirmations publiées récemment. « L'école est l'affaire de toUS}) a-t-on dit. Oui, cela est vrai . Ce qui ne signifie pas que tous doivent se mêler de tout. Les responsabilités sont clairement définies. A chacun de les assumer à sa place, à son poste, ce qui n'exclut pas une collaboration nécessaire dans la mesure où celle-ci contribue au bien de l'école, compris dans l'intérêt général du pays.
Service cantonal de J'enseignement primaire
et des écoles normales
7
'"""""""""""""""" ... ,., ..... , ..... ".,, .. , -~. - - .-- ._~~~---_. l , \ l , : 4 1 •
Trois articles destines àfan1iliariser tout un chacun avec le COlnlnent et le pourquoi du soleil auront occupé les pages de «l'Ecole valaisanne» au cours de l'année 198()-1981. Le prelnier a paru dans le nUlnéro 3 du mois de novelnbre 1980,' le deuxièn1e dans le nun1éro 6 du lnois defévrier 1981. Voici aujourd'hui le troisième.
Ces articles sont destinés à susciter chez l'élève le désir de faire un pas de plus sur l'intenninable chenûn de la connaissance.
Puissent ces textes rencontrer un écho favorable chez les enseignants du canton!
Faisons connaissance avec le soleil
Voici le troisième article relatif à cette source généreuse et inépuisable d'énergie.
Chers élèves, deux par deux, vous allez pouvoir remplir de façon «constructive» une heure de travaux manuels. A l'aide du plan que voici v.ous pourrez «bricoler» le théodolite de fortune dont il a été question dans l'article N° 2. Nous verrons dans un quatrième article comment tirer profit du relevé du masque en un lieu défini et comment ensuite il faudra s'y prendre pour dresser les combes d'équi-durée d'ensoleillement pour une région donnée.
8
Vue d'ensemble du matériel E. V.
Pièce N° 1: 1 planche de pava tex carrée 24 cm. x 24 cm. , épaisseur 24 mm. , percée en son centre d'un trou de 7mm. de 0 avec chanfrein. Pièce N° 2: 1 clou géant 06,5 mm ., sectionné à 8 cm. de sa tête.
Pièce N° 3: 1 carton carré 21 cm. x 21 cm. , épaisseur 1 mm., percé en son centre d'un trou 0 7 mm., marqué d'un cercle au diamètre de 182 mm. avec indication Est/Sud/Ouest et les degrés 5 par 5.
Pièce N°4: 1 disque taillé sur planche de pavatex, épaisseur 12 mm., diamètre 180 mm. , chanfrein sur le dessus percé en son centre d'un diamètre de 7 mm.
pièces N°s Sa et Sb: pièces ~e c~rton, jumelles selon plan ; à plier conformément aux indIcatIOns.
pièce N° 6: indicateur de hauteur à l'horizon (angle), en carton , diamètre 50 mm ., épaisseur 1 mm ., marqué selon indications avec degré 5 par 5.
pièce N° 7: 2 cartons identiques, épaisseur 1 mm. , rectangulaires 25 .mm. x240 mm.
Pièce N° 8: 1 vis parker longueur 12 - 15 mm .. tête fendue .
Phase a de montage On loge le clou (pièce N° 2) dans le trou de la planche (pièce N" 1). La tête du clou prend place dans le chanfrein. Une bande de scotch le retient.
Phase b du montage . O~ introduit le carton (pièce N° 3) en le fixa!)t aux quatre COInS à l'aide d'une agrafeuse.
Phase c du montage On place la pièce Sa à l'aide de l'agrafeuse sur la pièce N° 4 en respectant l'angle de 120 degrés préalablement inscrit sur la pièce N°4.
Phase d du montage On place vis-à-vis de la pièc.e Sa la pièce Sb.
9
""" """""""""", •••••• """""" •••• """, •• r- .~.y.y.yy ••• w ••• ~~~
Phase e du montage L'assemblage issu de la phase d est accouplé à l'assemblage issu de la phase b.
L..~~ .. J. ",~4l~
<;_. -
10
./
Phase f du montage Les 2 cornières (pièces N° 7) assemblées à l'aide d'agrafes à la pièce N° 6 constituent un tout articulé à l'assemblage issu de la phase d à l'aide de la vis parker (pièce N° 8).
Précautions avant le relevé du masque Installez-vous sur votre balcon, calez votre «théodolite» au moyen d'un niveau à bulle en ayant eu le soin à l'aide d'une boussole de diriger la plaque de base, pièce N° 1, en direction du sud. Relevez maintenant point par point le «masque» caractéristique du lieu où vous vous trouvez. En quelques minutes avec un peu d'habileté, vous connaîtrez, au lieu considéré, l'heure du lever .et du coucher du soleil pour chaque jour de l'année (horaire d'hiver).
Bien du plaisir à tous. w. Ferrez
Le futur de la lecture publique valaisanne
Un réseau
La notion de réseau de bibliothèques nous paraît fondamen- . tale pour le développement de la lecture publique dans notre canton . Nous entendons par là, entre autre, la définition de trois types complémentaires de bibliothèque.
Des bibliothèques intercommunales
Il s'agit tout d'abord de tracer une carte des zones de biblio-
« Le butfinal. .. dem.eure la création d'Lin véritable réseau de bibliothèques à travers tout le canton assurant à chaque valaisan, oû qu'il réside, un accès facile aux livres et à toute docum.entation utile à safor/nation et à sa culture.»
thèque, c'est-à-dire de définir le nombre et l'emplacement approximatifs des bibliothèques intercommunales, unités de base du réseau. A partir des observations effectuées auprès des bibliothèques régionales aujourd'hui en place, il nous semblerait judicieux d'envisager le découpage du Valais en approximativement 25 à 30 zones correspondant grosso modo aux centres et sous-centres définis
A. Gattlen
par la variante IV de la conception directrice cantonale (cf. carte) auxquels il conviendrait probablement d'ajouter quelques zones supplémentaires. Ce travail de planification devrait se faire en étroite collaboration avec les communes de manière à correspondre à leurs souhaits.
• /1-0 .'lt{c~
• • o Centre régional
:Q~' Centre régional prévu
• Centre de gravné·
• Sou 5 centre
<1- Direction de la - décentralisation
Variante IV de la Concep·tion directrice cantonale de l'aménagement du territoire
11
"""," """""""""",~ ••• ,.""",.y ••• ,,"" ••• \ -.y ••••• ·TT •••• y.y ••• yy
, , ' r 1 1 •• l' ! !
U ne telle carte devrait également tenir compte des possibilités offertes par la combinaison de bibliothèques publiques et scolaires et par l'usage de bibliobus.
Ceci ne signifierait pas la création ex-nihilo de 25 à 30 équipements nouveaux, car dans un certain nombre de cas l'adaptation d'une bibliothèque communale aux besoins d'un public élargi pourrait suffire.
Des bibliothèques régionales
A un deuxième niveau se situe les bibliothèques régionales dont notre canton est déjà partiellement équipé. En principe chaque centre (cf. carte) devrait en posséder une. On veillera surtout ici à mettre l'accent sur la mission d'information de ces bibliothèques: elles seules sont aptes à acquérir de coûteux ouvrages de référence, de tenir à jour certains fichiers, d'offrir des salles de lecture suffisamment vastes, etc. Ce seront là des réalisations dont les communes concernées et le canton devraient se partager la responsabilité financière . Il est par ailleurs évident que toute bibliothèque régionale serait simultanément la bibliothèque intercommunale de la zone de bibliothèque où elle serait établie.
Comme jusqu'ici, les offices régionaux auxquels sont rattachées certaines de ces bibliothèques régionales demeureront les centres de coordination et de conseil pour les bibliothèques intercommunales situées dans leur aire d'influence.
12
Un pivot
Enfin à un troisième niveau prend place la Bibliothèque cantonale (siège de Sion) qui continuera à mettre un accent particulier sur son rôle de référence et sa place particulière dans la recherche locale. Pour remplir convenablement cette mission , elle devrait à long terme être dotée de bâtiments plus vastes lui permettant d'une part d'offrir davantage de places de travail pour les lecteurs et d'autre part de ' présenter ses collections d'intérêt courant en libreaccès aux rayons. L'exemple de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds cité plus haut a démontré que ce type d'organisation est le seul à démocratiser l'accès au livre.
Parallèlement à cette tâche traditionnelle , elle devrait assumer les fonctions administratives eXlgees par l'ensemble du réseau: planification , gestion des éléments communs, prêt interbibliothèques, catalogue èollectif, élaboration de normes, publicité, appui pédagogique, participation à la répartition des subventions cantonales, etc.
Un ensemble cohérent
L'unification des techniques de . travail, l'institutionalisation de la collaboration interbibliothèques, la complémentarité des divers équipements feront que le ' lecteur inscrit dans une bibliothèque valaisanne pourra solliciter directement ou indirectement tous les services des établissements du canton. D'emblée il abordera un réseau et non pas une bibliothèque isolée. Il trouvera le plus près possible de son domicile les servi-
ces élémentaires, alors qu'il s'adressera - ou que la bibliothèque intercommunale s'adressera pour lui - à une bibliothèque régionale ou cantonale, voire extérieure au réseau valaisan pour obtenir la réponse à des questions plus complexes.
Le fonctionnement d'un réseau nourri de la coopération de tous ses éléments évitera le gaspillage inhérent à toute structure non organisée.
On a cru parfois qu'il suffisait de multiplier le nombre des bibliothèques pour garantir la vitalité de la lecture publique. L'expérience a montré que la priorité doit être accordée à la qualité et à la diversité des services offerts. Dans cette optique, la constitution d'un réseau paraît aujourd'hui devoir s'imposer.
Une loi d'encouragement
$2
Il serait illusoire de concevoir la 1
réalisation d'un réseau valaisan de bibliothèques à travers l'adoption d'une législation contraignant les collectivités locales à créer des bibliothèques. L'on entrerait ainsi en contradiction avec la répartition traditionnelle des tâches en matière culturelle. Ainsi , lorsque nous parlons d'une carte des zones de bibliothèque, nous envisageons un document indicatif devant guider les collectivités locales dans la nécessaire mise en place d'une collaboration intercommunale.
A nos yeux, l'élément décisif, la prochaine étape importante de la politique valaisanne en ma-
tière de lecture publique devrait consister dans l'établissement de bases légales précisant que:
_ la notion de réseau préside au développement des bibliothèques dans notre canton;
- la création et l'entretien des bibliothèques locales (intercommunales) appartiennent à l'initiative des communes;
. l'Etat cantonal encourage la réalisation d'un réseau cohérent de bibliothèques par:
- des conseils et une aide techniques dispensés par le personnel de la Bibliothèque cantonale et de ses offi- . ces régionaux;
- l'octroi de subventions d'équipement et de fonctionnement aux bibliothèques intercommunales répondant aux normes fi xées à cet effet;
- un appui financier particu-lier aux bibliothèques régionales;
- l'entretien d'une Bibliothèque cantonale.
Des priorités, un calendrier
L'esprit du réseau valaisan évoqué, il reste à esquisser un ordre de priorité apte à le traduire dans la réalité.
Dans l'immédiat, il conviendrait d'achever l'application des décisions du Conseil d'Etat en mettant sur pied un office de la lectu re publique dans le Valais central qui pourrait simultanément servir d'instrument de coordination ' pour l'ensemble du canton. On disposerait de cette manière du personnel né.cessaire pour préparer les éta-
pes futures qui exigeraient un minim um de planification préalable. Dans l'attente de l'adoption de bases légales, il conviendrait d'éviter une multiplication de petites bibliothèques' qui risqueraient de bloquer de futurs regroupements de localités ou communes autour d'une seule bibliothèque intercommunale. Dans le même temps, la répartition des. subventions pour les bibliothèques pour la jeunesse devrait être revue afin d'encourager la réalisation d'équipement répondant à des normes minimales d'efficacité. Ceci impliquerait également une réévaluation des sommes actuellement allouées à ce secteur de manière à pouvoir subventionner l'ensemble des frais inhérents à une bibliothèque scolaire ou pour enfants.
A moyen terme, une Loi culturelle (loi d'encouragement aux activités culturelles) serait le texte le plus apte à intégrer les éléments évoqués dans la première partie de ce chapitre. Le rôle de pivot qu'en zone rurale un réseau de bibliothèques publiques peut jouer dans le domaine culturel serait ainsi clairement mis en perspective avec les autres secteurs régis par cette loi .
Enfin à long terme, la dynamique qu'une telle loi créerait au sein des collectivités locales amènerait notre canton à se doter d'un ensemble cohérent de bibliothèques tandis que dans le même temps l'Etat cantonal renforcerait les moyens d'action de la Bibliothèque cantonale en la dotant de locaux plus vastes et mieux adaptés.
Conclusion: .une volonté politique
En Valais, la volonté politique qui devrait permettre la constitution d'un véritable réseau de bibliothèques s'est renforcée durant les années septante. Les documents de planification cantonaux et les études régionales publiées jusqu'à ce jour signalent tous la nécessité de fournir un effort en matière de lecture publique. Cependant des formulations vagues ou partielles traduisent une prise de conscience incomplète du problème. Ces éléments permettent néanmoins d'espérer qu'une volOIIté plus nette se forme pro-
gressivement. A nos yeux une telle perspective nécessite une prise de conscience non seulement des milieux administratifs et bibliothéconomiques, mais de tous les groupes et individus concernés par la formation permanente. Nous pensons en particulier aux Associations culturelles et pédagogiques dont les interventions de certaines d'entre elles avaient précédé la création de l'Office haut-valaisan de la Bibliothèque cantonale et aux municipalités ayant, à travers leurs réalisations propres, mesuré les limites de la stnictu-
13
J"""".".""'9""""W' •• ~ ••••••••••••••••••••• ', .... ~ ~~-----~~~~_?TYY~~T~ ~ \ • , ! 1
Grand Conseil valaisan en séance L'action du Grand Conseil valaisan peut seule garantir l'avenir des bibliothèques
publiques et scolaires de notre canton
re cantonale en matière de bibliothèque. Une part importante et décisive de cette responsabilité revient également aux membres du Parlement. Après que dix ans se soient écoulés depuis le dépôt de deux motions qui abordaient partiellement le problème, après une prise de connaissance régulière des développements de la décentralisation de la Bibliothèque cantonale, il est temps que le Grand Conseil provoque en son sein un débat global sur le problème des bibliothèques.
14
Enfin, sans vouloir répéter les nombreux arguments présentés plus haut, nous rappellerons qu'un réseau de bibliothèques publiques et de bibliothèques scolaires forme un élément constitutif de tout système éducatif. En Valais, la réalisation d'un tel réseau devra se situer dans le prolongement des récentes réformes scolaires et de l'adoption prochaine d'une nouvelle loi sur l'instruction publique. Un ensemble cohérent de bibliothèques demeure dans un canton rural le princi-
pal outil de l'éducation permanente et le complément indispensable de l'école. Avec les autres équipements culturels et éducatifs, il doit permettre au Valais de pallier à son isolement géographique et à son éloignement des grands centres urbains où se concentrent des institutions plus prestigieuses.
.. Une bibliothèque scolaire c'est ...
Leytron . co U ne situation centrale
SIon , Bibliothèq ue des jeu Iles
Un local vaste et attrayant Au minilnum une salle de classe (64-72 111,2).
Dans les écoles de plus de 10 classes. 8 In 2 par classe.
Sion, Collège cantonal
Des collections abondantes et variées Au 111 in ilnul11 : jusqu'à 50 élèves: 10 livres par élève jusqu'à 500 élèves: 7 livres par élève fJlus de 500 élèves: 5 livres par ~/èl'e.
Le) [I"(ln. CO
Des places de travail Une classe entière doit pouvoir travailler dans la hihlinfhè>qlle
Des responsables qualifiés et disponibles 15
""" ••• " """""""",.,.".,."",.,.... ·y- •• T •••••• ·····-·yy· •••• yy~··y • 1 1 1
Manifeste de l'V nesco sur la bibliothèque publique
La bibliothèque publique
L'Unesco et les bibliothèques publiques
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a été fondée en vue de servir la paix et le progrès spirituel, en agissant sur l'esprit des hommes et des femmes.
Le présent manifeste proclame "la confiance que l'Unesco place das la bibliothèque publique en tant que force vive au service de l'éducation, de la culture et de l'information et en tant qu'instrument indispensable au développement de la paix et de la compréhension internationale.
La bibliothèque publique
Une institution démocratique d'enseignement, de culture et
d'il~formation
La bibliothèque publique illustre la foi de la démocratie en l'éducation pour tous et à tout âge, ainsi qu'en l'aptitude de chacun à apprécier les réalisations de l'humanité dans le domaine du savoir et de la culture.
La bibliothèque publique est le principal moyen de donner à tous libre accès au trésor des pensées et des idées humaines et aux créations de l'imagination de l'homme.
La bibliothèque publique a pour tâche de reposer l'esprit de l'homme en lui fournissant des
16
livres pour son délassement et son plaisir, de venir en aide à l'étudiant et de faire connaître les progrès de la technique, de la science et de la sociologie.
La biblioth"èque publique doit être constituée en vertu de textes législatifs précis conçus de manière à permettre à toute la population de bénéficier de ses services. II est essentiel que les bibliothèques coopèrent entre elles pour que la totalité des ressources nationales puisse être utilisée et mise au service des lecteurs.
La bibliothèque publique doit être financée en totalité par l'Etat ou les collectivités locales; ses services ne doivent donner lieu à aucun paiement de la part des usagers.
Pour atteindre ses objectifs, la bibliothèque publique doit être d'accès facile et ses portes doivent être ouvertes également à tous les membres de la communauté, sans distinction de race, de couleur, de nationalité, d'âge,de sexe, de religion, de langue, de situation sociale ou de niveau d'instruction.
Ressources et s'ervices que doit offrir la bibliothèque publique
La bibliothèque publique doit donner aux adultes et aux enfants la possibilité de marcher de pair avec leur époque, de ne
jamais cesser de s'instruire et de se tenir au courant des progrès accomplis dans les sciences et dans les arts.
Présentées de manière attrayante et sans cesse remises à jour, ces collections doivent être la preuve vivante de l'évolution du savoir et de la culture. Elle pourra ainsi aider les lecteurs à se faire eux-mêmes une opinion et à développer leur goût et leurs facultés critiques et créatrices. Il appartient à la bibliothèque publique de leur transmettre les connaissances et les idées, quelle que soit la forme sou~ laquelle elles sont exprimées.
La page imprimée est depuis des siècles l'instrument universellement admis de la diffusion du savoir, des idées et de l'information; les livres, les revues, les journaux demeurent donc les principales ressources que doivent posséder les bibliothèques publiques.
Toutefois, la science a créé de nouveaux types d'archives qui occuperont une place de plus en plus grande dans les fonds des bibliothèques. Adultes et enfants doivent pouvoir y trouver des ouvrages reproduits en un format réduit qui facilite leur stockage et leur transport, des films, des diapositives, des disques, des bandes de magnétophone et de magnétoscope,
ainsi que le matériel nécessaire à l'usage individuel ou dans le cadre d'activités culturelles.
Au total, la bibliothèque publique doit avoir des ouvrages et de la documentation sur tous les sujets afin de pouvoir satisfaire les goûts de tous les lecteurs, quèlIe que soit leur instruction ou leur culture.
Toutes les langues employées" par une communauté doivent être représentées et la bibliothèque doit posséder dans la langue originale les livres qui revêtent une importance mondiale.
La bibliothèque publique doit être située en un lieu central,
Sion, Bibliothèque des jeunes
être accessible aux personnes souffrant de handicaps physiques et être ouverte à des heures commodes. Les locaux et le mobilier doivent avoir un aspect agréable, familier et accueillant. Il est essentiel que les lecteurs puissent accéder librement aux. rayons.
La bibliothèque publique est tout naturellement le centre culturel de la communauté, où se réunissent des gens ayant des intérêts semblables. Elle doit donc disposer des locaux et du matériel nécessaires pour organiser, à l'intention des adultes et des enfants, des expositions, des discussions, des conférences,
des concerts et des projections de films. Des filiales et des bibliothèques itinérantes doivent desservir les zones rurales et les banlieues. Pour constituer et organiser leurs collections et aider leurs lecteurs, il est indispensable que les bibliothèques disposent, en nombre suffisant, d'un personnel compétent et dûment formé. Ce personnel devra recevoir une préparation Spéciale à diverses tâches, comme le service des enfants et des personnes handicapées, la manipulation du matériel audio-visuel, l'organisation des activités culturelles.
17
"~"~t, """""""""""""""",.,""'~"""",.~,~~y ~, .. ~ ....... y •• y
1 • l , j •• • • fit' , Il , . Il. 1 1
La bibliothèque publique et les enfants
C'est pendant l'enfance que s'acquièrent le plus facilement le goût de la lecture et l'habitude de fréquenter les bibliothèques. La bibliothèque publique doit donc s'attacher à donner à chaque enfant la possibilité de choisir librement le livre ou le document qui l'intéresse. Il est bon de constituer des collections d'ouvrages destinés aux jeunes lecteurs et, si possible, de leur réserver des locaux spéciaux. La bibliothèque peut ainsi devenir pour eux un endroit vivant et stimulant où ils trouveront, dans des activités variées, une source d'inspi ration culturelle.
La bibliothèque publique et les étudiants
Les étudiants de tous âges doivent pouvoir compter sur la bibliothèque publique pour compléter les moyens que leu r of-
Extrait du Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques, vol. 26, N° }, pp. 138-140,
18
frent les établissements d'enseignement. Les personnes qui étudient seules sont parfois entièrement tributaires de la bibliothèque publique pour satisfaire leurs besoins de livres et de documentation.
Les lecteurs handicapés
On se préoccupe de plus en plus du bien-être des personnes âgées et handicapées. Or la bi- . bliothèque publique offre un excellent palliatif à la solitude et aux handicaps mentaux et physiques de toutes sortes.
Une meilleure accessibilité des locaux, la fourniture d'auxiliaires mécaniques et d'ouvrages imprimés en gros caractères ou enregistrés sur bande, la distribution de livres dans les hôpitaux et les hospices ou à domicile - voilà quelques-uns des moyens par lesquels la bibliothèque publique peut faire bénéficier de ses services ceux qui en ont le plus besoin.
La bibliothèque publique au service de la communauté
Active et constructive dans ses méthodes, telle doit être la bibliothèque publique. Il lui faut apporter la preuve de son utilité et inciter la population à faire appel à elle.
Elle doit coordonner ses efforts avec ceux d'autres organismes d'éducation, de culture et d'acti,~n soci.ale - écoles, groupes d e.ducatlOn des adultes, organisatIOns d'activités de loisirs, etc. - et avec ceux des institutions à vocation artistique.
Elle doit être attentive aux intérêts et aux besoins nouveaux qui se font jour dans la communauté; noüvelles catégories de lecteurs à qui il faut des ouvrages d'un genre particulier, ou évolution de la conception des loisirs dont doivent tenir compte les collections et les activités de la bibliothèque.
Crédit iconographique
Berne. Commission cantonale pour les bibliothèques populaires et scolaires: p.lA-I.
Département de l'économie publique du l'antan du Valais: p.lN° 6/ .
Secrétariat permanent du Grand Conseil: p.lNo 8/ .
Journal de Sierre et du Valais central: p.lA-6/ . '
Nouvelles de l'ABS, Zurich: p.l A-51.
Imprimerie Pillet, Martigny : p.l A-2 / .
Dominique Quendoz, Monthey: p.lA-3 / A-41I B-I à B-5 11A à Gil l 1214/ .
N. B. - Les indications fournies ici correspondent au N° des photos.
ç
1"""""""""""""""' •• 9.9 ••••••••••••• ~., \
L'homme quotidien
De quoi s'agit-il, en fait, dans ce que j 'appelle une réaction inadaptée? Il s'agit, tout simplement, d'une réaction que nous avons développée une fois face à un stimulus gênant et que nous avons reproduite, faute de mieux, un nombre de fois suffisant pour la transformer en ce que nous pourrions appeler un réflexe conditionné - c'est-àdire , une habitude! ...
Cette réaction inadaptée a pu être: a) soit spontanée et relative
ment personnelle, b) soit plus directement inspi
rée par les réactions des personnes adultes qui nous entourent, par les lois de la bienséance, le dressage, qui nous apprennent à agir d 'une manière acceptable pour la société dans laquelle nous vivons.
Quelle peut être cette réaction?
Elle peu t être
- de fuite sous toutes ses formes, même les plus acceptées car camouflées,
- d'agression, - de rejet (qui est une forme de
fuite).
Si fuite, agression, rejet peuvent devenir nécessaires, la réaction réellement adaptée, réellement' humaine est celle qui
- esti me les différentes raisons du stimulus,
- cherche à les connaître, et réagit en fonction
- de ses propres possibilités, - du type de stimulus.
Nous avons vu que ce dernier peut être interprété différemment par des personnes différentes. Il peut même, après nous être apparu agressif, nocif, se révéler porteur d'éléments positifs, de facteurs de rapprochement.
S'il nous faut donc
- reconnaître l'obstacle qui est en nous,
et il nous faut aussi - apprendre à évaluer les sti-
muli.
Or, que se passe-t-il habituellement?
L'inconscient collectif, dont font aussi partie les habitudes sociales, véhicule un certain nombre de critères plus ou moins adaptés aux besoins du temps, eux-mêmes conditionnés par les habitudes sociales.
Dès notre enfance nous sommes pris dans ce tissu qui, au lieu d'apprendre à l'homme à devenir responsable, l'enferme dans un fatras d'actes répétitifs, vides de sens, vides de conscience.
Ces réactions s'impriment dans nos esprits, dans nos organismes, à tel point que nous rejetons les autres. Celles que les êtres plus humanisés, des jeunes pas encore anesthésiés, cherchent à nous révéler. Et que nous reproduisons au lieu d'évoluer, d'humaniser.
Si les réflexes conditionnés et une certaine routine sont indisperisables dans toute vie, il nous
faut, périodiquement, les contrôler, les adapter. Ce qui est bon à 15 ans, ne l'est plus à 25, à 40. Ce qui est bon en juillet, ne l'est plus en novembre.
Mais il nous faut surtout nous libérer à l'aide de cette routine de base qu'en êtres conscients nous adoptons, pour, dans les circonstances plus importantes de nos vies, garder et développer une conscience suffisamment vivante, aigüe, pour agir et réagir en êtres humains, non en robots.
Habituant notre esprit, notre orga~isme à développer au maXImum notre potentiel de conscience et non quelques circuits tellement imprimés en nous qu'ils nous transforment en esclaves.
Nos réactions, en effet, partent de nos esprits et de nos réactions organiques et les conditionnent en retour. Si nous prenons l'habitude de les diversifier, elles s'affirment, transformant et nos esprits et nos organismes.
Sinon, des stimuli que nous ressentons comme semblables alors que leurs sources et mêm~ leurs manifestations sont variées, produisent des réactions semblables et, par là-même, inadaptées. Nous rendant incapables, avec le temps, de les modifier sans difficultés majeures. Tant au niveau de l'esprit que de l'organisme.
*** 19
~ ~ ~ ~ ~ ~ - ~ ~ - ~ ~ ~ ~ y ~ • ~ • ~ ~ ? ~
, 1 j 1 1 1 ; j 1 l , 1 ~
1 1
1 [
20
Par là nous voyons que tout chemin de dépassement doit agir et sur le corps et sur l'esprit. Partant soit de l'un, soit de l'autre, - pourquoi pas? - des deux.
Et peut-être avons-nous entrevu la puissance, les dangers de ces réactions répétitives que nous rencontrons partout, qui, au lieu d'humaniser l'homme de l'élever peu à peu au-dessu~ de sa condition d'animal - qui, lui, répète sans fin; et même là, certains s'adaptent, mais pour répéter à nouveau - dit raisonnable, le maintiennent à un niveau d'évolution indigne de la condition qui lui est offerte.
Celle d'être pensant et aim,ant afin d'aimer, de communier toujours plus avec tout son en-tourage.
Anna T. Veuthey
ç
Activités des centres médico-sociaux
du Valais (suite)
Dans le N° 7 de 1'(( Ecole valaisanne)) du mois de mars 1981, nous avons donné une première vue d'ensemble des différentes activités déployées par les centres médico-sociaux du Valais opérationnels en 1979. Comme envisagé, nous voudrions présenter ci-après un aperçu succinct de l'activité médico-sociale portant sur l'année civile 1980.
Ici également, il s'agit bien de .chiffres indicatifs (et de loin pas absolus) qui permettent de refléter /'image de la tâche accomplie dans sa globalité par les centres fonctionnels. Il va de soi que de simples statistiques ne sauraient jamais traduire toute la disponibilité exigée du personnel médico-social, tout le dévouement inconditionnel qui en est à la base, sans parler de la haute compétence technique attendue des travailleurs médico-sociaux sur le terrain. Par ailleurs, cet aperçu global permet de déceler les secteurs d'activité encore insuffisamment développés, telles que, par exemple, les consultations pour nourrissons effectuées avec la collaboration des pédiatres et l'activité médico-préscolaire.
Men tionnons, enfin, que le secteur de la médecine scolaire, qui englobe la tranche d'âge allant de 4 à 16 ans, sera traité et développé ultérieurement (portant sur l'année scolaire et non sur l'année civile).
SECTEUR D'ACTIVITÉ
IN FI RMIÈRES
1. Nourrissons Nombre total de nourrissons différents vus à domicile et au centre (y.c. les consultations effectuées hors centres)
- Nombre de séances consultations avec pédiatre
- Nombre de séances consultations sans pédiatre
- Nombre de consultations téléphoniques
- Nombre de démarches médicosociales
II. Pré-scolaire - Nombre total d'enfants différents
vus au centre et à domicile
4589
250
1 515
3626
694
1341
III. Aide et soins à domicile et aux centres médico-sociaux - Nombre total de patients soignés au
centre et à dom icile 3307 - Nombre total de traitements effec-
tués à domicile 27 533 - Nombre total de traitements effec-
tués au centre 8 741 Total des traitements 36274
AIDES FAMILIALES
- Total de familles aidées 2 159 - Nombre de soins (toilettes et panse-
ments) 280
ASSISTANTES SOCIALES
- Nombre de cas traités 1 582 - Nombre d'entretiens 6582 - Nombre total de démarches 6 120
21
"""""""'.~.""",,'W'9.9 ••• 9Y' •••• 99... ' _~~ __ ~_Tyyy~y~·Y~~.T~.--Ty ••• Y ••• ~T , ! ' 1 1 1 l , :
N N ~
8"
~ CD CIl
~:-'~ "0 -. CI) 0) 2.a :J CD -CIl 0 :::J' CD'-+V) 3 o ' t\).
~~2' éjj~:3
"0 2; ' CD::::': 4, Cl)
c CIl
o' :J CIl
00"0 m CD, =.: ~. :J :JCDO~
g 0.. ~:,:J CIl CD CD,-· . CIl CIl-
"0 0.. ~ 0) CD .-+ .-+ CIl _, m't\) :J :J C"") .-+ .-+ ........ CD, CIl Cl) .,
V) CD
CD -.~ '-+~O) o :; ' :J CD :3 .-+
~ ~ . ~ 0) V) .-+ o CD ~ ' o ....... CD ° ëD'., 3 0 c "0 ë :J =: CD,"O CIl CIl 0)
* +::> (Jl 0)
0..0) ru O)C= :J 0.. CD; CIl o Ci) Nc.o*c.o+::>
+::>(JlWW+::> W-"'-l(Jl(Jl
~ t\)
~ t::: Cl)
~. (b CI)
a Cl) C"") ;:>:;::::-:
~ ~~ ,~. ~~:~
..0 0 ~. Ci) S. 3 o CIl CD CD) :::J 0 --:: 3 CD c ~ . CD o ~. 0..'
:::JCDCDCi) CD :J CD CIl
~"O ~ 0
CIl~ ~ ~ g ~~.~ ru~CD~ c.ooO) CDc.o"O:J 3 ..0 ' "0 CD
CDC0"O :JCD~O .-+ CD, C CD 0 CD .,
~ ~'--::~ . CD'., 0) CD o'-+"O:J o CIl "0 .-+
~ O); ~. CD
~8"3-6 :+ co:::::!.
en 1 1
Ci) 3 0.. CIl , ' CD
-j
ru < 0)
CD
~ CD
~ C CD,
"0 0)
--:: 0)
~ CD ....... 0)
3 0)
Ci)
ro,3 ~ "0 CD,CIl 0)0.. l _ . ,
.-+ 0 CD,
CIi' cr ~ CIlCllC 0 .-+ ., 0 ~ 0) 0) ' CIl
(Jlco o X " o 0..
3'-+ CD o CIl
3'-+ CIl C ~c :J CIl CIl CD 0)"0
CIl~O 0.. ~ c c.o CD o O):J 0) .-+ :J 0) CIl .-+ Oc o W., :J
:::JO 0)
0-0 -'CD '-+:J 0) .-+ :J ., '-+CD ,CIl CIl
~~:-'-2:
-g :J ' éD CI) :J co':J 52 . CIl 0 CIl :::J
3 g. g' ~ CD :J 0) t::: :J CIl ., C"") .-+CD'-+Cl) CIl .-+~':::J
"0 _.~
~ ~ Cl) ....... CD C CIl
o' :J CIl
-"NW W'-l N c.o (Jl '-l 00 -" -......J
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• • •
N W
Educadonardsdque ACM / 5P - 6P
Cadre en bois av ec arrangement
Matériel
Papier format A4, ciseaux, bois, scies à découper, papier de verre, papier Japon, fleurs et feuilles séchées, colle blanche.
Remarque:
Il convient de présenter cette activité longtemps à l'avance afin de donner aux élèves le temps et la possibilité de cueillir et de sécher fleurs, herbes, feuilles, fougères ...
Expliquer et démontrer comment sécher fleurs et feu illes: les étaler minutieusement entre des couches de papier journal, mettre sous presse ...
De son côté, le maître peut profiter des vacances d'été pour faire provision de fleurs et feuilles séchées qu'il mettra à disposition de ses élèves pour permettre des arrangements floraux plus riches, mieux composés.
Ecole valaisanne N° 9, mai 1981
de fleurs séchées
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • •
-., --S ~ ~ -~ .,. ~. .. -.... ~
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • E Sa~43~s s,lnalJ sap 3aA"
l86l !8W '6 oN auu8s!81 8/\ al0:J3
'uo!s -u8dsns 8p lU8W53I53 un J8nolJ -
:uoder J8!ded 81 Jns (853P!"53 8!lJed) 8Jpe:::> 81 (q : (8U!8Id 8!lJed) S!oq U8 lJod -dns 81 Jns uoder J8!ded 81 (e
:luell0:::> U8 lJoddn~ 81 J8lUOW :J8dno:::>53P l8
JnOl 81lnol 'W:::> ~ 8p J8nU!W!p :S!oq U8
8Jpe:::> np Jn8!J53lX8 JnOlu.o:::> 81 J8:::>eJl 'uoder J8!ded np sueo
1"H01:1 ~N31A139N"J:n:l"11
HnOd ~HOddnS'S
LO N
~ .............•................................•............ ~ ....... .
~ .............................•................................•..... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • M • • • • • • • • • • •
Avec des fleurs séchées 2
A. CADRE EN BOIS
Projet:
- recherches de formes par pliage et découpage de papier format A4 (pliage en deux ou en quatre). Chaque élève doit créer au moins quatre ou cinq formes différentes (stimuler l'esprit de recherche; suggérer des idées originales ... ); , choix de la forme la plus agréable permettant un arrangement floral harmonieux; discussion avec le maître.
Réalisation:
reporter le contour du cadre sur deux planches de bois de 5 mm. d'épaisseur; découper en utilisant correctement la scie;
- sur l'une des planches, tracer (au compas) et découper à la scie un cadre de 1,5 à 2 cm. de
1 largeur; - poncersoigneusernent
(tout doit être bien lisse: on ne doit plus sentir ni « bosse», ni « escalier» dus au découpage à la scie); . peindre au brou de noix et passer au vernis transparent.
.qN
1 ••••••••••••
26
• ••••••••••••••••••••••••••••••••• • •
." ro :xJ l> rm
l> < CD C')
C. CD (1)
• • • • • • • • • • • • • il • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Il • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
ç
A VPES, 1 e degré
1981-1983 ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION
SUR LE CO Préliminaires ... ou de l'agacement des maîtres du CO
Le débat sur le cycle d'orientation est désormais lancé. Il s'inscrit dans le 'climat de contradictions que Monsieur Pannatier soulignait ici-même· dans l'éditorial d'avril et les voies qu'il emprunte font la part belle à l'ignorance ou à l'imagination quand ce n 'est pas à la malveillance.
On assiste, entre autres , au phénomène bien connu qui consiste à battre sa coulpe sur la poitrine du voisin. Ainsi certains parents plaident ironiquement coupables tout en brandissant l'inculture des maîtres du cycle pour justifier le manque de motivations de leurs enfants; d'autres, instituteurs, récusent les injonctions de l'autorité dans leu r ordre et l'invitent à rechercher les causes d'échecs dans les pratiques restrictives d 'un autre degré, non souniis, privilège insigne ! à un recyclage obligatoire.
Je tiens ici à exprimer l'agacemen t certain ressenti par les maîtres du cycle en constatant · les touchantes «sollicitudes» de la SPV AL à leur égard , particulièrement dans l'Educateur. Quant au rapport sur la 7e primaire, il illustre avec bonheur un nouveau chapitre de l'Art de marcher sur les plates-bandes
d'autrui. Cette proposition , donnée en dehors d 'une étude d 'ensemble sérieuse de l'organisation scolaire , mérite notre sourire amusé pour l'outrecuidance de la démarche et la minceur de l'argumentation.
Ceci étant dit , je vais tenter de proposer quelques pistes de réflexion au sujet de la structure scolaire intitulée: Cycle d 'orientation . Mon propos ne vise pas plus au maintien à tout prix des actuelles structures qu ' il n 'a la prétention ou l'attrait du neuf, car la nouveauté ne me paraît pas un critère pertinent dans le domaine considéré. Condamné à n'être point original , j'aurai la satisfaction de rappeler quelques vérités premières ou que du moins j'estime telles.
1. Objectifs du CO J'emprunte à l'avant-projet de loi scolaire du canton de Fribourg l'article que voici: «Le CO a pour but l'approfondissement et l'élargissement des connaissances et des aptitudes acquises à l'école primaire ainsi que l'orientation des élèves et leur préparation à la formation professionnelle ou à l'enseignement secondaire supérieur». Cette définition recouvre en ef-
fet les multiples attentes que les parents peuvent légitimement espérer pour la formation de base de leurs enfants. On y souligne le rôle de renforcement, de couronnement par rapport à l'enseignement primaire ; dans le même temps, on insiste sur l'aspect transition qui constitue un trait distinctif du système proposé. Le cycle apparaît donc fortement charpenté avec deux poutres maîtresses solidement arrimées à la structure de base qu 'est le primaire. Il s'inscrit dans la continuité de l'organisation scolaire, établissant à la fois une plate-forme et un pont entre l'enseignement primaire et l'enseignement professionnel ou secondaire supérieur. Cette ambivalence, en même temps qu 'elle donne la mesure des espoirs placés dans le CO, peutelle s'assumer véritablement dans une structure viable ou ne se résout-elle qu'en ambiguïté? Mais la question: le cycle d 'orientation est-il possible? ne présente qu'un intérêt dérisoire puisque, par axiome et par mimétisme avec d'autres cantons' romands, le cycle est admis comme nécessaire et obligatoire.
(A suivre) R oger Fellay
27 , ' t"~"~ """"""""""" ••••••••••• ,....... ~ ~ --~~~-7~Y~T~-~~~~~~~~~~~~Y- •• T~-T
\ 1 1 ~ 1 •
CYCLE D'ORIENTATION OÙVA-T-ON?
Tout système scolaire comporte des lacunes, des défauts. Outre ceux qui lui sont propres, il faut
. compter avec ceux des hommés qui l'appliquent. Ajoutons-y encore les insuffisances de l'information, les interprétations mauvaises, les préjugés ... Quel système, si bon soit-il, peut résister si la confiance vient à faire défaut?
Le CO aujourd'hui se trouve dans une phase de. rejet. On ne lui épargne aucune attaque, aucun coup. L'insatisfaction a gagné du terrain, sans qu'on puisse toujours en préciser les motifs. Le CO est malade. Le CO est-il à l'agonie?
Les plus téméraires proposent de changer le système, ou de le modifier sérieusement. Nous vivons à une époque où la peur d'affronter les obstacles et le manque de volonté et de courage pour les vaincre se traduisent souvent par la fuite et le changement.
Autre système, autres défauts, autres expériences. On dirait un jeu. Et pourtant les pions ont des noms: ceux de nos enfants. C'est en songeant à eux qu'il faut éviter de se prononcer à la légère, sans de sérieuses justifications. Or actuellement, les justifications pour un changement prononcé existent-elles? L'honnêteté commande à tout le moins de nuancer les réponses, ce qui n'a pas toujours été le cas jusqu'ici. Que des modifica-
28
tions soient nécessaires, cela est normal, il faut y procéder. Le système actuel est à l'essai pour permettre effectivement des ajustements.
Etonnante résignation
Mais tout remettre en cause procède d'une étonnante attitude de résignation face aux critiques, pas toujours clairement formulées d'ailleurs. Déjà, les propositions les plus variées émanant de groupes divers sont rendues publiques, sanctionnant audacieusement l'échec d'un système qui a pourtant beaucoup à faire valoir.
Le CO fait-il si peur à nos politiciens, qu'ils esquivent les responsabilités de défendre jusqu'au bout un système qu'ils ont inspiré et lancé? A écouter certains, le navire prend l'eau et on s'apprête à l'abandonner. Est-ce l'attitude à attendre des responsables?
Le Co mérite mieux que le traitement qui lui est fait actuellement. Il peut être amélioré, on peut y créer un état d'esprit nouveau, lui donner une impulsion neuve.
Si les réformes sont apportées dans le climat de résignation et de découragement qui prévaut actuellement, nous Tisquons d'hériter d'un système faussé et excessif.
Il faut que le CO fasse mieux conna~re ses expériences, de
l'intérieur, par les assocIatIOns d'enseignants, par les responsables de l'enseignement, à un moment où l'opinion semble être forgée exclusivement par les informations émanant des associations de parents, très actives. Il est temps que les promoteurs et les acteurs de ce système à l'essai se manifestent, fassent bien valoir ce qui est positif, alors qu'on entend beaucoup ce qui ne l'est pas au CO.
Dans la situation actuelle , le CO, qui est un système perfectible, n'a pas les défenseurs qu'il mérite. Il prête le flanc à la critique sans réagir suffisamment, ce que l'opinion interprète commè une reconnaissance tacite des critiques formulées. Il ne faut pas attendre qu'il soit trop tard pour défendre ensuite une cause qui sera alors perdue d'avance.
Christophe Can'on
CIRCE III: Sous-commission d'histoire et d'éducation civique:
Etat des travaux Elaboration du programme- cadre
La sous-commission a tenu 12 séances, depuis sa constitution en automne 1979. Elle a pris acte avec satisfaction de l'approbation donnée par CIRCE III plénière, en novembre 1980,. à son premier rapport intermédiai re portant sur les principes et objectifs de l'enseignement de l'histoire. Passant à l'élaboration d'un avant-projet de programme-cadre, la souscommission a retenu quelques principes sur les contenus:
1. Le programme doit couvrir, de manière sélective mais en assurant les grandes lignes chronologiques, l'histoire générale et nationale des origines à nos jours.
2. Il doit accorder une place suffisante à l'Antiquité classique, dans une perspective de généralisation.
3. L'histoire médiévale peut être étudiée plus rapidement étant donné que plusieurs thèmes auront été développés en CIRCE II.
4. Il convient de réserver une année à l'histoire contempo-' . raine (XIXe et XXe siècles).
Suite aux avant-projets présentés par les membres en séance du 15 janvier, de nombreuses questions se sont posées à la sous-commission pour l'élaboration du programme-cadre.
Trois lui ont paru de première importance. Elles intéresseront certainement nos çollègues, de même que les réponses apportées par la sous-commission:
1. Faut-il mettre l'accent sur l'aspeCt de coordination ou de renouvellement?
2. Un découpage précis de la matière est-il opportun?
3. Un seul programme pour . tous les élèves peut-il donner satisfaction?
1. Faut-il mettre l'accent sur l'aspect de coordination ou de renouvellement?
Il convient d'abord de rappeler · que la sous-commission a reçu le mandat de coordonner l'enseignement de . l'histoire, d'établir un programme-cadre et, par la même occasion, de tenter une rénovation pédagogique. Le renouvellement est donné dans une idée de continuité de CIRCE 1 et II qui ont introduit une dynamique dans les programmes scolaires. La souscommission doit poursuivre les deux objectifs. Ceci dans une situation difficile, compte tenu des aptitudes et des intérêts différents des élèves des degrés 7, 8, 9 , d'une part, et des structures existantes d'autre part.
L'enseignement de l'histoire donne des résultats assez peu
satisfaisants. Profitons de l'occasion pour remédier à ses principales lacunes. Arriveronsnous toutefois à faire œuvre valable vu la place congrue qu'occupe l'histoire dans la grillehoraire, les moyennes de promotion, les investissements en matériel didactique? Aujourd'hui, la technique, le matériel, les langues supplantent la formation de la personne. Ecrans et claviers remplacent la culture. Le technicien aura-t-il encore un bagage culturel, saura-t-il encore réfléchir? Nous devons tenter de renouveler l'enseigne- . ment de l'histoire pour le revaloriser. Dans cette rénovation , le maître joue un rôle primordial et sa formation ne peut laisser la sous-commission indifférente. Une leçon d'histoire ne demande-t-elle pas autant de préparation qu'une leçon de langue?; n'est-elle pas plus difficile à présenter, à donner qu'un cours de mathématique?
L'histoire et l'instruction civique sont toujours l'objet du discours politique qui les considère avant tout comme des branches patriotiques. Ce discours se prononce avec force en faveur de leur renouvellement mais il se montre réservé, réticent devant les rénovations proposées. Ces branches doivent garder leur rôle patriotique,
29
""'" """'.""""',"'9.'."',~'Y"""'.~~".".' •.. ~T~ ~~ ••• ~ •••••• ~ ••
• • " 1 ~ _ ' 1 1 1 J 1 1 • '1 ,
bien sûr, mais elles doivent viser d'abord la formation de la personne.
La sous-commission doit s'en tenir au discours pédagogique:
- la pédagogie doit dépasser le programme: donner moins pour voir mieux; apprendre à réfléchir, à comparer; motiver; éveiller le goût d'en savoir davantage;
- l'enseignement de l'histoire n'est pas pyramidal: contrairement aux mathématiques, il n'est pas nécessaire d'assimiler une notion pour passer à la suivante. II n'est pas obligatoire d'avoir tout vu pour aller plus loin. L'enseignement de l'histoire permet une grande souplesse tout en fixant des points d'ancrage solides;
- le rôle du maître est essentiel: il lui incombe de trouver un compromis entre l'acquisition des connaissances et le temps de réflexion. Les deux tiers des élèves terminant leurs études du degré 9, c'est la dernière occasion pour lui de les motiver. Lourde tâche qui exige un engagement total!
- l'analyse des médias s'avère nécessaire: on ne sait bientôt plus que ce qu'on voit, entend, lit, au jour le jour. Les médias restent au niveau des stéréotypes, ne font pas d'enquête approfondie. Les informations abondent, incontrôlées, contradictoires, superficielles. Les éditorialistes compétents se font rares. A propos des événements d'Espagne et de Pologne, que peut dire le maître à ses élèves sur la base de la presse écrite ou parlée? Le maître doit utiliser l'actualité pour
30
intéresser l'élève mais il doit savoir prendre un certain recul pour dégager l'essentiel , le permanent d'une situation donnée. Ce qui l'amènera, avec ses élèves, à porter un regard critique sur les moyens d'information. Ils découvriront que des connaissances historiques, même sommaires, sont indispensables parce que les médias ne donnent pas une information complète et objective. La leçon d'histoire doit contribuer à former "le jugement, le sens critique de l'enfant. ' II est recommandé dans ce sens de fournir au maître les outils nécessaires à cette ouverture pour lui permettre de dépasser le manuel scolaire;
- les examens d'admission et de promotion ne devraient pas seulement tester des connaissances formelles basées sur une série de dates mais évaluer l'importance et la signification données aux événements.
En conclusion , un consensus certain se dégage au sein de la sous-commission en faveur de la coordination et du renouvellement de l'enseignement de l'histoire dans toute la mesure du possible.
2. Un découpage precIs de la matière est-il opportun?
Le premier rapport intermédiaire de la sous-commission adopté par CIRCE III plénière le 13 novembre 1980 prévoit un programme-cadre subdivisé en trois tranches, soit une par degré. Faut-il effectuer un découpage précis à l'intérieur du programme annuel? Un tel découpage paraît souhaitable pour les raisons qui suivent:
a) éviter que les cantons donnent trop d'importance à certaines périodes
b) éviter que le maître répartisse inégalement la matière. Un découpage précis pourrait aider le maître à tenir une certaine vitesse de croisière et à viser «une globalité élémentaire»
c) mettre en lumière certaines options méthodologiques que la sous-commission pourrait prendre.
Vu la diversité des structures et des sections, un découpage précis n'est pas facile à exécuter: S'agirait-il, par exemple, d'une répartition horaire de la matière sur le modèle de l'Ecole secondaire de la Gruyère? S'agirait-il, à l'instar du programme genevois, d'un plan trimestriel avec un cadre général obligatoire mais laissant au maître une certaine liberté d'action et de choix à l'intérieur du cadre donné? La sous-com mission se déterminera sur ce point lorsqu'elle aura fixé le contenu du programmecadre avec ses prolongements.
Pour le moment, il convient de placer les articulations, les charnières des degrés 7, 8, 9, sur la base des projets présentés par les délégations. Celles-ci placent pour la plupart l'articulation entre les degrés 8 et 9 à la Révolution française. Il semble qu'aucun problème majeur s'oppose à ce partage. Par contre, l'articulation entre les degrés 7 et 8 est loin de faire l'unanimité. D'une part, on propose d'arrêter le programme de 7e à la fin de l'Antiquité , arguant de la richesse de cette période - fondement de notre civilisation - qui présente les éléments essentiels à la compré-
hension du monde actuel , aux points de vue artistique, philosophique, politique, religieux ... D'autre part, on propose d'inclure au programme de 7e l'étude du Moyen Age , vu que celuici a déjà été abordé en CIRCE Il; d'où un gain de temps appréciable. Cela ne porterait pas un préjudice grave à l'étude de l'Antiquité et permettrait par la suite de porter l'effort sur la période contemporaine. Cette solution n'enchante pas nécessairement les défenseurs de la culture médiévale, laquelle contient aussi des éléments essentiels de notre civilisation.
La discussion donne lieu à un large échange de vues. Les points suivants en donnent le contexte:
- l'Antiquité et la Féodalité sont deux mondes différents ; les voir en 7e serait trop lourd;
- le passage de l'Antiquité au Moyen Age est intéressant: changement dans la continuité. Pou rquoi ne pas le voir en 7e ?
- le programme s'adresse à des enfants, et à des enfants au développement inégal. La philosophie grecque est un bien grand sujet pour la plupart d'entre eux;
- nous sommes limités par le temps (grille-horaire restreinte: 75 cours par année);
- existe-il une solution idéale? .
- ne pourrions-nous pas établir une répartition annuelle par thèmes?
- il est inconcevable de réaliser un programme-cadre sans référence à des thèmes de civilisation.
En conclusion , la sous-commission, sur la base d 'un compromis, fixe la fin de la tranche (degré 7) à Charlemagne et elle adopte la répartition provisoire suivante:
7e : des origines à Charlemagne inclus 8e : de Charlemagne à la Révolution française ge : de la Révolution française à nos jours.
3. Un seul programme peut-il donner satisfaction?
D'emblée, la réponse est affirmative et unanime :
- CIRCE 1 et JI ont sensibilisé ; CIRCE III doit généralise r.
- L 'histoire n 'est pas sélective comme le sont les mathématiques et les langues. Aussi devons-nous évite r une «discrimination» inutile. L'expérience montre qu e même les élèves des classes terminales peu vent s'intéresser à tous les thèmes historiques. L 'enseignemeIll de l' histoire peut être un élément de cohésion entre les diverses sections , et c'est tant mieux.
- Un seul programme peut donner satisfaction , mais il convient de prévoir des prolongements en fonction des intérêts des élèves et de leurs niveaux. Pourquoi ne pas prévoir quelque chose de riche pour les élèves qui ne poursui vent pas leurs études , si on leur propose du concret. Ici , le rôle du maître est primordial. La commission tient à revenir sur la form ation de ce dernier. Le plus souvent généraliste, le maître devrait
. pouvoir enseigner l' histoire
chaque année pour qu'il puisse approfondir la matière et affiner sa méthodologie.
En conclusion , la souscommission part de l'idée d'établir un seul programme, sans savoi r comment elle s'en sortira. C 'est une gageure.
Alexandre May
31
l"""""""""""""" ••••••• ,.,.",., ••••• ",."'Y . . __ -T~TY.Y.~ •• ~·~~ 1 1 • ~ 1 j 1 ~ J
LE JUSTE MILIEU
La prochaine fois que vous ({ touchez}) mon fils, vous aurez des nouvelles de mon avocat ...
Cette année, ils n'ont rien à faire! Jamais un travail écrit à la maison ...
Nos gosses passent leur temps au stade, à la patinoire, sur les pistes, à la salle de gym, à l'atelier. Ils ne font plus d'école ...
La discipline se relâche, le respect de l'autorité se perd, l'élémentaire politesse a disparu ...
Il me semble que les 6 et 5,5 vous sont accordés généreusement cette année. Vous irez tous au cycle A!
La matinée est trop longue. A 11 heures ça bâille à qui mieux mieux! On devrait allonger la classe l' après-m idi.
On devrait au plus vite confier à l'école primaire l'éducation routière, sexuelle, cinématographique et pourquoi pas l'anglais, c'est tout de même la langue diplomatique!
Ne vous gênez pas.' une bonne claque de temps en temps, ça ne peut lui faire que du bien ...
Il est fou, ce maÎtre. Tous les soirs, 2 heures de boulot! Et même le dimanche ...
On est en retard sur les pays voisins, on ne les pousse pas assez aux sports ...
Le maÎtre descendra-t-il enfin de son piédestal? Quand l'enfant pourra-t-il le tutoyer sans crainte?
Comme elle est sévère cette maÎtresse! Son barème commencerait-il à 5 ?
Qu'on supprime la classe l'après-midi, comme ça se fait déjà ailleurs!
A vec les nouveaux programmes, on effleure tout et on ne sait rien à fond. Il est temps de se limiter, l'école devient un fourre tout ...
Il ne serait point ardu, chers collègues, d'allonger la liste de telles jérém iades contradictoires. Un fait est certain: il est difficile dans notre travail de trouver le juste milieu.
Si on le situe où notre conscience professionnelle semble satisfaite, on peut se moquer
des qu'en-dira-t-on. Car, avouons-le franchement, si l'on veut écouter tous les conseils, toutes les théories qui émanent de tous les milieux, à propos de l'école, il n'est pas fadle de savoir sur quel pied danser.
vivent au milieu des enfants qui connaîtront toujours mieux le juste milieu qui leur convient - même s'ils ne reçoivent pas toujou rs la juste récom pense.
C'est malgré ~out ceux qui Georges Moret
32
•
SPORT ET CULTURE A LA CARTE
En remplacement des traditionnels camps de ski, trop onéreux pour bien des familles et tributaires des conditions météorologiques, une solution consiste à organiser quatre journées de ski, réparti es durant l'hiver.
Toutefois cette formule ne répond pas véritablement aux souhaits de tous les élèves. Estil donc souhaitable de contraindre toute une catégorie d'élèves· à participer sans motivation à des activités sportives? Et est-ce le rôle de l'école d'imposer le ski, fréquemment pratiqué en famille?
C'ést pourquoi nous · avons poursuivi d'autres buts en recherchant une solution qui puisse au mieux satisfaire les goûts et intérêts particuliers des élèves .
Avec ·l'accord et l'appui de MM. Paul Germanier, directeur des écoles de Sierre, et Guy Voide, inspecteur cantonal de l'enseignement secondaire, nous avons apporté quelques améliorations en élargissant l'éventail des activités sportives et en introduisant des activités culturelles, afin de prendre également en considération les inclinations des élèves portés vers les domaines artistiques.
Un sondage, effectué préalablement auprès des élèves, révéla que cette entreprise répondait parfaitement à un besoin.
L'élève a ainsi la liberté de choisir parmi les activités proposées :
Sport - Culture
Ski
Bas/œtball
Football
Hockey sur glace
. Natation
Equitation
Jùdo
Responsables
1 maître du CO ou 1 moniteur pour 10 élèves.
M. Jean Rywalski , expert JS et entraîneur du Wissigen BBC.
M. André Genoud, entraîneur du FC Sierre.
MM. les entraîneurs et coachs de la section junior du HC Sierre, dont Jacques Lemaire et Norman Dube.
M. Richard Sermier, entraîneur du groupe compétition du club de natation de Sierre.
M. Georges Genolet, maître écuyer diplômé.
M. Daniel Martin, responsable technique du club de judo de Sierre.
33
"~"~t"~ """""""""""".""""" •• , •••• """ ••. TT ~T~T~T~~Y.Y~.-~·Y 1
• • 1 j 1 1
Théâtre
Photo
Cin éma
Musique
Echecs
Céramique, ém,({ux, pyrogra vure, ferforgé, sculpture
M. Riquet Rauch , comédien et metteur en scène, Sierre.
M. Jean Marguelisch , photographe, Sierre.
M. Franco Cibrario, animateur de l'ASLEC, Sierre.
M. Pierre Salamin , professeur au Conservatoire de Vevey et école privée de m usique à Sierre.
1 maître du CO .
1 maître du CO.
Exception faite pour le ski, l'élève s'inscrit à deux activités , qui correspondent à deux demijournées. Au surplus, ces demi-
journées demeurent dans l'optique toujours défendue par M. Paul Curdy , inspecteur cantonal d'éducation physique.
34
Cette nouvelle formule a pOur heureuse conséquence de peG mettre un équilibre harmonieux entre des activités physiques et intellectuelles. En effet, l'élève a , par exemple, la possibilité de pratiquer dans la matinée du basketball , et de s'adonner dans l'après-midi à la photographie.
Cette même formule provoque un côtoiement inévitable et positif, dans des activités diverses, d'élèves de division A, 8 ou 8T, qui ont souvent tendance à s' ignorer; elle peut apporter éventuellement une solution aux problèmes des loisirs de nos jeunes: certains auront peut-
Les photos Ol1t été réalisées par les élèves
être trouvé un hobby à cette oc- mener à bien «ce sport et cette casion. culture à la carte», mirent à dis-Néanmoins le principal but re- position des spécialistes et des cherché consiste à donner aux entraîneurs qualifiés. A son élèves l'occasion d'apprendre tour, l'école leur favorise indiquelque chose, car il ne s'agit rectement une prospection de pas simplement de se détendre membres. mais bien d'acquérir de~ Bien entendu , l'école assume, connaissances techniques. La par un travail d'équipe , l'entièfonction de l'école , dans le ca- re organisation et responsabilité dre de telles manifestations ne' · du bon déroulement de ces doit pas se limiter à distrair~ les journées; ainsi , les enseignants élèves; les vacances y suffisent sont appelés soit à participer acamplement. tivement selon leurs compéten-C'est pour cette raison que nous ces, soit à garantir surveillance avons fait appel à la collabora- et discipline. tion des sociétés et clubs locaux Cette première expérience a apqui , pour nous permettre d~ porté aux maîtres un bilan des
plus encourageants ; ils ont constaté un enthousiasme évident des élèves qui ont réalisé des travaux très bénéfiques sur les plans pédagogiques~ éducatifs et culturels.
Pour conclure, on peut se demander si , à l'instar du sport para-scolaire , il ne faudrait pas envisager l'introduction d'activités culturelles para-scolaires à une époque où se pose avec acuité le problème des loisirs de la jeunesse?
CO Goubing, Sie/Te M .-A. Salamin
35
J"~"~"~"~ """""""""""""",.""".,.. -~r~T.Y •• T_~~~~~~~T~.~YWYY.~~~T. 1 'll 1 1 1
Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire
MAINS ACTIVES «MAINS ACTIVES », élaboré à partir du fichier valaisan «MAINS À L'OUVRAGE» paru en mai 1978, est un fichier romand qui offre un large éventa il de techniques de broderie, de coutu re, de crochet et de tricot, parmi lesquelles les élèves choisissent les techniques leur permettant de réaliser leur projet.
Dès le début de la 3 e année primaire, les élèves reço!ve~t, en même temps, le fichier «AVEC MES DIX DOIGTS» pour 3P et 4P et le fichier «MAINS ACTIVES» 'Pour les degrés suivants. Ces deux fichiers se complètent et sont réunis dans le même classeur, format A5 oblong. La technique n'est pas un but en soi. Elle est un moyen de permettre à l'élève d' assu rer la réalisation de ses idées personnelles. L'application des plans d'études romands (CIRCE 1 et CIRCE Il) a renouvelé l'enseignement des travaux à l'aiguille. Tout comme le tissage, la céramique, la mosaïque, le macramé, etc .. . , 'ils s'inscrivent désormais dans les ACTIVITÉS CRÉATRICES MA-.
NUELLES. Pour bien marquer cette évolution, ils sont appelés ACTIVITÉS CRÉATRICES SUR TEXTILES (ACT). Toute réalisation se fait donc à partir d'un projet que l' élève a dessiné ou peint.
Par exemple, pour réaliser un coussin sur le thème: le hibou, chaque élève doit:
- créer, inventer son «pa-tron »;
- analyser son projet; - établir une marche à suivre; - trouver une technique, ou
une combinaison de techniques, pour en assurer la réalisation, par exemple, le point de tige (page 4), la couture simple ou couture ouverte (page 26), du tissage, du macramé, de la peintu re su r tissu ou autre technique d' impression, etc ...
L'élève comprend très vite que, pour réaliser un projet, elle doit nécessairement apprendre certaines techniques de tricot, de couture, de broderie ou de crochet, tout comme elle doit apprendre, par exemple, la tenue correcte de la scie pour découper les pièces de son puzzle en bois ou la technique du colombin pour réaliser une céramique. '
Il est évident que, à l'école primaire, l'élève ne doit pas, ne peut pas apprendre toutes les techniques présentées dans ses deux fichiers «AVEC MES DIX DOIGTS» et «MAINS ACTIVES ». C'est pourquoi il serait souhaitable et judicieux
que l'utili,sation de ces deux moyens d'enseignement soit poursuivie au cycle d'orientation.
S. Dubois
Vocabulaire 2P
{( Cherche et trouve ))
Ce petit livret de 2 7 pages, fait partie de la collection E.L.A. N., éditée en 1980 par «L. E. P. Loisirs et Pédagogie ». C'est un ouvrage de référence, à l'usage des élèves de 2 e primaire, qui se divise en deux parties.
1. 'Les · 19 premières pages contiennent la liste du vocabulaire de base (Plan d'études) présentée par ordre alphabétique sur deux colonnes
Collection E.LAN,
le français à l'école primaire
CHERCHE ET TROUVE
IiSICdclll11b
l"bkall ~ dcClJIl.ill ga i'"1l
T
parall èles, l'une en caractères d'im primerie et l'autre en écriture liée. Le but principal visé 'ici est de faciliter la tâche du maître en lui évitant le tirage fast id ieux des listes de mots et de permettre à l'élève de se famil ia riser peu à peu avec l'usage d'un dictionnaire.
2. La seconde partie présente, confo rmément à « Maîtrise du fran ca is », les tableaux de conjugaison des verbes être, avoir, aller, et chanter à l'indicati f présent, imparfait, futur et passé simple, ains i qu'au présent du conditionnel, du . subjonctif et de l'impératif. L'inté rêt ici réside, d'une part, dans le fait de fournir à l'élève un ou vrage de référence simple et d'accès facile et, d'autre part, dans celu i de présenter, en regard de la conjugaison
Coin lect ure 1 P
Ce moyen d'enseignement a été introduit avec succès dans les degrés 2 , 3, 4 , 5, de la scolarité primaire,
Un examen attentif de ce même matériel propre à la 1 re
ann ée primaire, révèle que les exe rc ices présentés convien- " nent aux enfants de cet âge.
Le m atériel comprend des fi ches d'exercices progressifs dest inées aux élèves non lecteurs, puis, des textes adaptés aux élèves de six ans et permetta nt un travail individuel.
écrite, la conjugaison orale des verbes étudiés. Ce mode de présentation (pastil.les de cou-
, leurs pour le radical et utilisation de l'API pour les désinences) mérite une explication qui sera fournie aux maîtres lors de la session pédagogique en été 1981.
François Mathis
De livre en liv re
Il s'agit d ' u n livre de lectu re destiné aux élèves de 3 P. Celui qui est utilisé actuellement dans ces classes paraît un peu difficile. Abondamment illustré, bien aéré, « De livre en-jjvre» comprend 1 5 chapitres traitant de sujets intéressants et divers.
HACHETIE
Les livres de lecture suivie mis à disposition par l'ODIS sont un heureux complément de ce petit manuel.
Les cahiers d'exercices utilisables par les enfants, dotés d'un système auto'-correctif, accompagnent l'exploitation des fiches.
Planches de minuscules (écriture romande)
avec chif f res de 1 à 9
Tableau format 60 x 85 qui présente l'ensemble des m inuscules et des chiffres de 1 à 9. Pratique pour l'affichage en classe.
TITRE: Education
par la forme et la couleur
A uteur: Gottfried Tritten Edition : DELTA VEVEY
Pour les maÎtres dès la 5 e année primaire.
Cet ouvrage est un guide méthodologique et didactique pour l' enseignement ~u dessin. Il propose aux en~elgna,nts 171 lecons exemplaires s enchaÎnan't selon une progression méthodique.
Faisant su ite à «Mains d'enfants, mains créatrices », il montre comment développer l'expression graphique et picturale chez les enfants de 11 à 16 ans.
ÉDUCATION PAR LA FORME ET LA COULEUR est fait de quatre parties: objectifs d' apprentissage - matériaux et outillage - dessin - couleur, ellesmêmes entrecoupées de commentaires situant tel ou tel problème: rythme - structures
- formulation de l' espace -l'animal - le paysage - l' homme, par exemple.
L'ouvrage est illustré de plus de 800 figu res dont 350 en couleur. Elles reproduisent essentiellement des travaux d'élèves.
Gottfried Tritten se défend de donner des recettes. Il propose une démarche didactique que l'utilisateur adaptera aux conditions particulières de son enseignement.
Bruno Clivaz
Dictionnaire: mes 10 000 mots
Après un sondage auprè.s ~es maîtres de 4P, la commission des moyens d'enseignement a pris note du fait que le dictionnairè «Mes 10000 mots» ne donne que partiellement satisfaction aux titulaires de 4P. Cet ouvrage est facile à consu Iter par des enfants de
9-10 ans mais on peut regretter qu'il offre un choix de mots un peu restreint.
En conséquence, la commission propose d'équiper les classes de 3 P et 4P avec quelques exemplaires par class.e, du «Dictionnaire du français, contemporain» ou du «Larousse illustré ».
r
NOUVELLES ACQUISITIONS
Ouvrages
- La dérive des continents, Bibliothèque pour la Scie nce, Belin, 1979.
- L'évolution, Bibliothèque pour la Science, Be-li n, 1978. .
- Jea n Raspail, Les Antilles d'rte en Île, Fernand Nathan, 1980.
- Robert Solazzi, L'enfant musicien, Le Centuri on, Paris, 1 980.
- M artin Gardner, La magie des paradoxes, Beli n, 1975.
- M artin Gardner, «Haha )) ou l'éclair de la compréhension mathématique, Belin .
- Raymond Toraille, L'équipe éducative, ESF, Paris.
- Lil ia ne Lurcat, L'enfant et les autres à l'école maternelle, ou comment on devient écolier, ESF, Paris.
- G. Carter, L'étude de l'environnement en milieu urbain, Delta, 1980.
- M aurice Erard, Parents inadaptés. La vie d'une famille après la naissance d'un enfant handicapé m ental, Fleurus, Paris, 1981.
- Roland Roux, On verra bien, Fleurus, Paris, 19 79.
- Christian Widmer et Robert Tissot, Les modes de communication du bébé, Delachaux et Niestlé, Paris, 1981.
- Bernard Deyries, Denys Lemerly et Michel Sadler, Histoire de la musique en bandes dessinées, t1 : De l'antiquité à Mozart, t2: De Beethoven à Wagner, t3: De Mahler à nos jours, Ed: Francis Van de Velde.
- Karl Luond et Karllten, Le Saint-Gothard, Ringi er, 1980.
- Jonathan Norton Léonard, L'Amérique précolombienne, Time-Life, 1980.
- Gérald Berger, Les mass-media, Centre d'initi at ion aux mass-media, Fribourg . .
- Gérald Berger, Initiation aux mass-media, Cours dèstiné aux élèves du degré secondaire supérieur, CI M M, Fribourg.
- Gérald Berger, Cours d'initiation aux massemedia, 5 e-6 e primaire, CI M M, Fribourg .
- Philippe Brochard, Une famille de marchands industriels du Moyen Age à nos jours, Hachette, 1980.
- J . Félix, J. Toman et K. H isek, Guide du promeneur dans la nature, Hatier, 1978.
- Jean-Louis Flandrin, Le sexe et l'occident, Seuil, Paris, 1981 .
- Jacqueline Cervon, Alexandre le Grand, Ducolot, Paris, 1 980.
- Yvonne Letouzey, Ce que dit la nature dans la ville, Hatie r, 1980.
- Uri Zelbstein, A la conquête de l'énergie, La Farandole, Paris. .
- Pauline J. Despois, La vie d'un artiste à Florence, Au temps de la Renaissance, Flammarion.
- Michel Cuisin, La vie secrète des bêtes, la Préhistoire, Hachette.
- David Macaulay, Sous la ville, Deux Coqs d'or. .
- Georges Remond, Je deviens un vrai lecteur, Retz.
- Jean Delorme, Chronologie des civilisations, Puf.
- Claude Deleval, Initiation au super 8, Hachette.
- J . Dejean-Arrecgros, Petit guide panoramique des roches et minéraux, Delachaux et N iestlé.
- H. Zim, P. Shaffer, Le guide familier des ro-ches et minéraux, Ed. La Boetie, Paris, 1980.
Documents du WWF :
- Les zones humides et la vie - Silhouettes de rapace en vol - Les arbres de la forêt - Les haies - L'enfant apprend à connaÎtre la forêt par ses
sens - Les rapaces diurnes et nocturnes.
39
l"""" """"""""""""""""" •.• , ~YYTYTT~~~-- ---- •• ~.~~~ •• ,~. , 1 1 •
Articles de revues
« La musique à l'école», dans Le journal des instituteurs et institutrices, N° 7 pp. 11-2 6 Nicole Zobermann, « Enfants doués, bien doués, moins doués, surdoués» dans L'école et la vie, N° 7 pp. 19-32. « L'audio-visuel» Dossier du mois de L'éducation enfantine N° 7 pp 7 -25.
IRDP
Formation des enseignants en Suisse romande; éco.le enfantine, enseignements primaire et secondaire.
DIAS
CONTES ET LÉGENDES
- ECL 12887 Ma rue, (9 dias) - ECL 12888 Le petit nuage (9 dias) - ECL 12889 Pucette (20 dias)
GÉOGRAPHIE
- G 12989 Les fonctions urbaines (30 dias)
LITTÉRATURE
LF 12985 Albert Camus (21 dias) LF 12986 Paul Verlaine (21 dias)
DIAS EN RAPPORT AVEC LA LECTURE SUIVIE
- LS 12987 Le Grand Meaulnes (12 dias)
BOTANIQUE
- SB 12890 L'Arbre, un être vivant (12 dias)
PHYSIQUE
- SP 12988 Circuit électrique (12 dias)
CASSETTES VIDÉO
ART, LITTÉRATURE, MUSIQUE
CV alm 12894 La boîte à rêves: les troubadours 25' CV alm 12963 L'aventure de l'art moderne : 10 L'épreuve de l'objet 55'
TÉLÉVISION ÉDUCATIVE
CVE 12878 Complément à la radio: ,'orchestre des collèges lausannois et Bach
CVE 12941 Téléactualité: un tunnel, un événement, le Saint-Gothard 1 CVE 12945 Téléactualité: un tunnel, un événement, le Saint-Gothard 2
RELIGION
CVR 12942 Les Chrétiens: 1 Un peuple à part. L'Australie: 1 La classe moyenne au paradis. 50'. CVR 12946: 3 Naissance de l'Europe 55 ' CVR 12964: 6 Princes et pontifes 50' CVR 12969: 7 Contestation et réforme 55' CVR 12943: Vespérales: 1 Sœur Emmanuelle
2 A l'église abbatiale de Payerne, de nouveaux vitraux
CVR 12944 Psychiatrie et religion 30 '
SCIENCES
CVS 12893 Le feuilleton: principe, définition.Le son synchrone 30' CVS 12895 La vie sur terre: 1 une infinie variété 43' CVS 12896 La vie sur terre: 2 L'évolution des animaux 43' CVS 12897 La vie sur ·terre: 3 les premières forêts 50' CVS 12898·La vie sur terre: 4 le monde des insectes 50'
r APPEL D'OFFRES
aux enseignants des classes de 1 re et 2 e enfantines, 1 re et 2 e prùnaires
Dans le cadre de l'introduction des nouveaux programmes de français , le Département de l'instruction publique a l'intention de constituer pour l'année scolaire 1981/82, '
UN GROUPE DE TRAVAIL POUR LE FRANÇAIS
Les tâches de ce groupe porteront essentiellement sur
1. Les moyens d'enseignement pour les classes l E, 2E, IP et 2P:
- recensement et étude des moyens existants; - propositions et préparation d'adaptations
éventuelles; - création de moyens d'enseignement néces
saires à l'application du plan d'études CIRCEl ;
2. Evaluation du travail des élèves ;
3. Observation du français en collaboration avec la «Commission cantonale de coordination du français» et la «Commission romande d'observation du français».
Le groupe sei"a constitué de 3 enseignants qui seron.t déchargés d'un jour et demi de classe par semaIne.
Les personnes qui s'intéressent à faire partie de ce groupe de travail sont priées de bien vouloir retourner le bulletin ci-dessous au
Département de l'instruction publique Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 SION, avant le 10 juin 1981.
DIP Service cantona l
de l'enseignement primaire et des écoles normales
TALON-RÉPONSE
Je, soussigné(e), m'intéresse à faire partie du «Groupe de travail pour le français» durant l'année 1981 / 82:
Nom : .... ..... .
Prénom:
Adresse: ....... .... .. ..... ........... ..... .
N° de téléphone: ..... ..... ....... ... .
Degré d'enseignement:
Lieu et date: ... ....... ......... ... .. ... .. ... .... .. ..... ... . Signature: .. ... .... ....... ... ... ...... ......... .... ..... ... .. .... .
41
"""""""""""""", ••••••••••••••••••• " ••••• Yyy" ~ _ - _ ~ - T - - --
1 1 1 1 1
INSTRUCTIONS CONCERNANT LE CALCUL DES MOYENNES
ANNUELLES ET LE PASSAGE AU CYCLE D'ORIENTATION
'I. Calcul des moyennes annuelles du livret sco-laire
1.1 Calcul de la moyenne annuelle par branche
Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme est divisée par 4.
Ex. grammaire-orthographe: 4 + 4,6 + 4,6 + 4,8 4 5
4 '
Dans les branches pour lesquelles n'existe pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres; la somme est divisée par 3.
Ex. ACM: 4,9+5,3+5,2 5 1
3 '
1.2 Calcul de la lnoyenne annuelle du premier groupe
Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (se colonne) de chaque ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes.
Ex. 4,9 +4,5 +4,6 +4,3 +4,5 +4,5 +4,6 4 5 7 '
1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale
Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (se colonne) de chaque ligne (éviter d'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisée par le nombre de lignes.
Ex. 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6 + 5,8 + 5,6 + 5,1 +5,3+5,2 =4,9
12
2. ADMISSION AU CYCLE D'ORIENTATION
2.1 Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observation (se + 6e P), obtiennent une note entre 4,0 et 6 d~ f!1oyenne du premier grou-
42
pe et de moyenne générale, sont admis au Cycle d'<?rie~tation pour autant qu'ils aient réussi la 6e
pnmmre.
2.2 Ils peuvent, moyennant la réussite d'un examen d'admission, accéder à la division A du CO. Cet examen a lieu le mardi 9 juin 1981 dans chaque CO du canton.
2.3 Les élèves dont la moyenne générale (2/5 pour la se P et 3/5 pour la 6e P) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, sont dispensés d.e cet examen.
2.4 Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale, redoublent la 6e P s'il leur reste plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir.
2.5 Les élèves qui ne sont pas promus au sens du point 2.1 ci-devant et qui n'ont plus que deux années de scolarité à accomplir, sont admis en classe terminale de la division B du Cycle d'orientation.
Les cas particuliers (langue étrangère, maladie prolongée etc ... ) doivent être soumis pour examen et décision à l'inspecteur de l'enseignement primaire concerné.
3. MOYENNE DE PASSAGE AU CYCLE D'ORIENT A TION
3.1 La moyenne de passage au CO est calculée comme suit:
- moyennes annuelles (1 er groupe et générale) de fin de 5e P affectées du coefficient 2;
- moyenes annuelles (1 er groupe et générale) de fin de 6e P affectées du coefficient 3;
- résultat moyen des classes d'observation (5 e et 6e P): total divisé par 5.
3.2 Comme pour toutes les autres notes, la moyenne de passage au CO se calcule au dixième (4,79 = 4,7).
Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire
et des écoles normales
Introduction du
programme romand d'écriture
en5P Le programme romand d'écriture a été introduit en 1977 dans les classes de 1 P. Les élèves qui ont appliqué ce nouveau programme depuis le début de leur scolarité obligatoire constitue donc l'année prochaine l'effectif des classes de 5P.
La tâche de l'enseignant en ce domaine étant avant tout consacrée à un approfondisse- . ment, il n'a pas été prévu de séance d'introduction du programme d'écriture. Toutefois, les titulaires de ces classes sont invités à se préparer à dispenser cet enseignement en tenant compte des changements intervenus. Progrcllnm.e: Plan d'études de Suisse romande classes de 5P - 6P p. 39.
Méthodologie: Les documents méthodologiques mis à la disposition des maîtres au Dépôt des livres scolaires traitent de l'apprentissage de l'écriture proprement dit. Nous conseillons vivement aux enseignants de se les procurer, plus particulièrement les documents: 1 Méthodologie - III Didactique, écriture liée droite.
Ces documents contiennent notamment:
- des précisions intéressantes sur la posture, la tenue de l'instrument, l'attitude du maître, l'organisation du travai 1 en classe;
- un tableau de l'ensemble des caractères de l'écriture liée droite.
Matériel de classe: 2 tableaux format A2 (majuscules et minuscules) disponibles au Dépôt des livres scolaires.
L'écriture liée penchée n'a pas été introduite dans notre canton. Toutefois, les enfants prédisposés à incliner leur écriture vers la droite ne sont pas systématiquement contrariés, pour autant que la posture, la tenue de l'instrument et l'inclinaison du cahier soient correctes. En revanche, les écritures penchées vers la gauche sont redressées.
Les graphies défectueuses, prises séparément, sont corrigées en commençant par celles qui enlaidissent le plus l'écriture.
En plus des exercices effectués dans les cahiers, la méthodologie insiste sur la valeur de la mise en page réalisée sur feuilles blanches. L'élève doit être particulièrement attentif aux points suivants: mise en valeur de la date, du titre, des marges, des intervalles entre les mots, des interlignes; il veillera également à bien calibrer ses lettres et à bien centrer son texte.
Nous espérons que les maîtres auront à cœur d'accorder tout au long de l'année une attention particulière à la bienfacture des travaux écrits.
Cahiers conseillés à l'école primaire
De nombreux enseignants s'interrogent quant au type de cahiers à utiliser dans tel ou tel degré de l'enseignement.
La commission des moyens d'enseignement leur soumet le préavis né de l'analyse des offres du marché et du choix opé-
ré dans la multiplicité des formats et des réglures.
1 re primaire - Ecriture:
cahier format oblong, réglure spéciale 7 mm., interligne 8 à 10mm.
- Math: cahier format oblong, carrés 7 mm.
2e primaire
- Ecriture: cahier format oblong, réglure spéciale 5 mm., interligne 8 à 10mm.
- Math: cahier format oblong, carrés 7 mm.
3e primaire - Ecriture:
cahier format quarto, réglure 4 mm., interligne 8 mm.
- Math: cahier quarto quadrillé 6 mm.
4e primaire - Ecriture:
cahier sténo à gros carrés (N° 155 ou N° 23 selon les fournisseurs).
- Math: cahier quadrillé 5mm.
Se et 6e primaires
- Français: sténo normal ou ligné 20 lignes
- Math: cahier quadrillé 5 mm.
Remarques
Il sera demandé aux fournisseurs de cahiers de prévoir des paquets de feuilles détachées pour des exercices d'écriture (réglures et formats identiques aux cahiers d'écriture mentionnés ci-dessus).
\1
Nous conseillons aux enseignants de communiqŒer aux commissions scolaires les informations ci-dessus avant que les commandes pour l'année scolaire 1981/82 soient effectuées.
Commission des moyens d'enseignement
Aux maÎtres et aux maÎtresses quï enseigneront
en troisième primaire durant l'année scolaire
1981/1982 En même temps que l'on introduisait de nouveaux moyens d'enseignement de mathématique en Suisse romande, une procédure d'évaluation et d'adaptation de ces documents était mise sur pied. Celle-ci fixait à six ans la durée de vie de la première édition. Durant ce laps de temps, une nouvelle version était mise au point à partir d'observations et d'expérimentations systématiques.
Ainsi, Math 1 P dont l'utilisation s'est généralisée en Suisse romande en 1973, a été remplacée par une 2e édition en 1979. De même, une nouvelle édition de Math 2 P a remplacé, en 1980, l'ancienne version qui datait de 1974.
Le calendrier des rééditions vient d'être modifié; une année supplémentaire est accordée pour apporter les adaptations nécessaires aux moyens d'enseignement des niveaux 3 à 6.
De ce fait les élèves qui commenceront cet automne leur 3e
année primaire devront passer de la deuxième édition de Math 2P à la première édition de Math 3P.
44
La modification des moyens d'enseignement des deux premières années peut avoir quelques répercussions sur le savoir faire des enfants à leur entrée en 3e année. Un bref document, produit par l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques sera envoyé dans le courant. du mois d'août aux maîtres et maîtresses enseignant dans ce degré pendant l'année scolaire 1981/1982. Comme il n'est pas possible de relever dans un tel document toutes les modifications apportées, nous recommandons vivement aux personnes intéressées de consulter la nouvelle édition de Math 2P afin de pouvoir s'en inspirer.
Il nous semble en tout cas indispensable que chacun prenne connaissance des objectifs de fin de 2e année.
Certains enseignants de 3e année regretteront sans doute de devoir attendre une année supplémentaire pour bénéficier de la nouvelle version des moyens d'enseignement de mathématique. Toutefois ils pourront constater que cette coupure dans le plan des rééditions ne devrait pas porter préjudice aux enfants, ni augmenter de manière considérable le travail du maître.
Dispositions genérales
1. Plan de scolarité
La commission scolaire établit le plan de scolarité annuelle sur la base des directives du Département (document annexé N° 13) et des décisions du conseil communal. Elle transmet ce plan, en trois exemplaires, sur
formules ci-jointes, à l'administration communale. Celle-ci fixe la durée de la scolarité annuelle et envoie les formules dûment signées dès que possible, mais avant le la juillet 1981 au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales.
En élaborant le plan de scolarité, la commission scolaire voudra bien tenir compte des activités de perfectionnement organisées durant l'été par le Département à l'intention des enseignants. (cf «Ecole valaisanne» de février et d'avril 1981).
Le plan de scolarité doit être porté suffisamm,ent tôt à la connaissance des parents et ne pas subir de l1wdifications en cours d'année scolai(re.
Les semaines de scolarité doivent être pleines.
Les congés et les vacances dont les dates ne sont pas fixées dans le plan de scolarité seront annoncés avec une avance suffisante à l'inpecteur scolaire, aux enseignants et aux parents.
Sans minimiser les nécessités de l'économie en général, le Département de l'instruction publique estime que les congés et les vacances doivent être ordonnés d'abord en fonction des besoins des enfants. En ce sens, une répartition judicieuse des périodes de travail et des temps de pause est vivement recommandée.
Il arrive que des titulaires de classe libèrent trop facilement le solde des élèves lorsqu'une partie d'entre eux est malade. Cette pratique ne peut être autorisée.
"""""""""""""" ••••••••••••••••••• 9 "
2. Ouverture de nouvel/es clas-ses
Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année scolaire 1981/1982 doivent parvenir dès que possible au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion mais au plus tard pour le 31 m,ai 1981.
maîtresse qui désire réintégrer l'enseignement après une interruption d'activité de trois années consécutives et plus, l'annonce doit en être faite immédiatement, avant toute nOl1'Zination, au Département de l'instruction publique.
6. Classes enfantines
Les,. classes enfantines doivent être confiées à du personnel enseignant formé à cet effet.
7. Etat nominatif du personnel enseignant
Un nouveau poste d'enseignement ne peut être mis au concours officiellement qu'après avoir été admis par le Département. . Les administrations communaLes communes sont également les sont priées de remplir ces responsables de la suppression formules dans le détail avec lisde classes lorsque les effectifs te des maîtres et maîtresses sont devenus insuffisants. Elles dressée selon les catégories et doivent en informer le Départe- dans l'ordre suivant: ment au plus tôt.
3. N Ol1llnation du personnel enseignant
Chaque poste vacant doit être mis au concours même si la vacance intervient à la suite d'un congé provisoire du titulaire.
Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais.
Elles respecteront les dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant.
a) classes enfantines b) classes primaires c) classes de développement d) enseignement des ACM et
ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement: voir directives annexées)
e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédagogique: (chant, gymnastique, etc ... )
Ce document doit.être retourné dès que possible, mais au plus tard pour le la juillet 1981, en trois exemplaires.
4 . Titres pédagogiques
Les enseignants doivent être au ' . CE DÉLAI EST IMPÉRATIF bénéfice des titres délivrés ou C'est sur la base de ces informareconnus équivalents par l'Etat tions qu'est calculé le traitedu Valais. ment du personnel enseignant.
5. Réintégration dans l'enseignement
Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d'une
L'administration communale peut être tenue pour responsable des indications erronées entraînant des conséquences dommageables.
8. Remplacements
En vertu des dispositions réglementaires, les remplacements survenant en cours d'année scolaire et n'impliquant pas d'engagement ultérieur sont du ressort de la commission scolaire respectivement de la Directio~ d'école, sous réserve d'approbation par le Département de l'instruction publique.
Nous rappelons que tout remplacement doit être annoncé au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales au moyen de la formule adéquate.
Selon les dispositions de la décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 (annexe N° 15) les commissions scolaires doivent faire appel en priorité aux enseignants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1981 en raison de la pléthore.
En conséquence, les autorités responsables sont priées de prendre contact avec le Service susmentionné (027 / 21 62 80) avant de procéder à l'engagement d'1.l:n remplaçant pour la prochaine année scolaire.
Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se seront annoncées en temps opportun sera envoyée aux commissions scolaires.
Les communes ont l'obligation formelle de communiquer au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales avant l'ouverture des classes le nom des titulaires empêchés' de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant).
, fIl l . l '
Tout remplacement même de courte durée est en outre signalé à l'inspecteur scolaire.
9. Classes spéciales
Ces classes doivent disposer de locaux normaux et ne pas être défavorisées sur ce point.
la. Photographes et représen-tants.
Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne devraient pas tolérer que les photographes et les représentants s'introduisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'autorité scolaire locale.
Dans ce même sens, il faut éviter les abus de la publicité à l'école.
Directives concernant les élèves
qui désirent «sauter)) une classe
Règle
Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit.
Exception
Lorsque les parents d'un élève désirent que celui-ci «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite auprès de la commission scolaire, respectivement de la direction d'école.
L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressés et celui du Service médicopédagogique.
46
Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents.
Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.
Les exceptions dont il est question ci-dessus ne se rapportent q'Ll'à la scolarité primaire des élèves, à l'exclusion de l'école enfantine.
Indications relatives aux
enfants protestants
Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves, il est important que les commissions scolaires, les directions d'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire.
S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'église réformée, il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'existence d'écoles protestantes (Monthey, Martigny, Sion, Sierre, Viège et Brigue). Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront volontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante.
Si, pour des raisons géographiques ou autres, les parents d'enfants protestants tiennent à inscrire leur enfant dans une école publique, les commissions scolaires, directions, secrétariats et enseignants veilleront à:
- faire connaÎtre aux parents le document « L'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» paru dans « l'Ecole valaisanne» de septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la del1"zande,'
- signaler imlnédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche;
- grouper dans la mesure du possible. les élèves protestants dans les mêm,es classes pour faciliter leur propre enseignel1"Lent religieux.
Dispositions concernant
le redoublement de
c~rtaines classes primaires
dans la perspective de l'entrée
au cycle d'orientation 1. Règle
Les élèves sont admis au Cycle d'orientation conformément aux dispositions du Département de l'instruction publique du 12 janvier 1981 parues dans le Bulletin officiel du 30 janvier 1981 et dans «L'Ecole valaisanne» de février 1981.
2. Exceptions
a) Sur demande circonstanciée adressée par les parents à la commission scolaire , respectivement à la direCtion d'école, des élèves nés en 1967 en retard sur leur pro-
, 1
gramme peuvent être autorisés, à redoubler la 6e primaire , si leur retard est dû:
- à la maladie; - au fait que l'enfant n'étudie
pas dans sa langue maternelle'
- et ' s'il apparaît que l'enfant profitera mieux d'un redoublement que d'une continuation.
b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement.
Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs· précis aux parents avec copie:
- à la commission scolaire; - au Service de l'enseignement
secondaire; - au Service de l'enseignement
primaire.
c) Pour les cas douteux, l'inspecteur peut faire appel au conseiller pédagogique du Département ou à l'Office d'orientation scolaire et professionnelle.
cl) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisation décrite sous a) les parents doivent prendre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d'études au cycle d'orientation.
Activités créatrices manuelles
pour f illes et garçons
Activités créatrices
sur textiles pour filles
1. Personnel enseignant
a) Les cours d'activités créatrices manuelles (dessin et
peinture non compris) sont assurés par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département.
b) Les cours d'activités créatrices sur textiles (anciennement travaux à l'aiguille) sont assurés par une maîtresse spécialisée.
c) Ces maîtresses doivent avoir étéfonnées ou recyclées pour l'enseignement des activités créatrices manuelles communes aux filles et aux garçons (ACM) et pour l'enseignement des activités créatrices sur textiles (ACT) aux filles.
d) La collaboration entre titulaires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable. Elle porte sur: - les thèmes à développer - les activités à choisir - les matériaux à utiliser - les techniques à apprendre
e) Des échanges d'élèves peuvent se pratiquer occasionnellement, d'une manière bénéfique pour ceux-ci, en ce qui concerne les ACM: - le titulaire réalisant une
activité avec les filles - la maîtresse spécialisée en
réalisant une autre avec les garçons
- et vice-versa. Chaque groupe travaille séparément dans sa propre salle. Ces échanges d'élèves per-mettent à chaque enseignant de se charger des activités créatrices manuelles pour lesquelles il se sent mieux formé.
2. Temps hebdomadaire impar-ti aux ACM et aux ACT
Les ACM et les ACT sont enseignées en fonction du temps hebdomadaire suivant:
- filles et garçons de 1 Pet 2P: 3 heures d'ACM (2h.30 en 1 P si l'horaire de classe est réduit à 25 heures/ semaine);
- garçons de 3P, 4P, 5P et 6P: 3 heures d'ACM, soit 165 minutes + 15 minutes de récréation;
- fillesde3P,4P,5Pet6P: alterner une semaine, 3 heures d'ACM; une semame, 3 heures d'ACT.
Remarque: En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (éducation artistique) à sa classe entière (cf. grille-horaire 1981/1982).
3. Dispositions générales
Les effectifs d'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours.
En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif nûnimal de: - 12 élèves pour les classes pri
maires,' - 8 élèves pour les classes spé
ciales ou de développement,
47
1""""""""""""""""""""""" ••• "" " •. ~ __ ~-- . --~~~~-~~-----• ' 1 ~. ~ • • 1 ~ 1 \ 1
4. Organisation des classes de 1 Pet 2P
a) Le titulaire d'une classe de ' 1 P ou 2P assure lui-même les cours d'ACM aux élèves de sa classe, le programme, selon le plan d'étude romand, étant le même pour filles et garçons de chacun de ces deux degrés.
b) Cependant, dès qu'une classe compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement (*) du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisee. (*) allégement: la somme des effectifs de deux classes est répartie en trois groupes d'élèves dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le troisième à une maîtresse spécialisée.
5. Organisation des classes de 3P, 4P, SP et 6P
a) Lorsqu'une classe de garçons, de filles ou mixte compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement du cours, selon les dispositions générales, chapitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spécialisée.
b) Le (la) titulaire d'une classe
48
mixte comptant: - moins de 18 élèves d'un
seul degré - moins de 16 élèves de
deux degrés est déchargé(e) des cours d'ACT aux filles, à raison de 3 heures par quinzaine. Il (elle) assure les cours d'ACM aux filles et aux garçons de sa classe.
c) Les élèves confiés à la maîtresse spécialisée sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allégel11,ent survient dès que l'effectif atteint: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés - 14 élèves de trois degrés et plus
6. Organisation des classes à trois degrés et plus
a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) des cours d'ACT aux filles et d'ACM aux garçons et aux filles de sa classe. Il (elle) peut ainsi consacrer ces demi-journées à l'étude des branches «principales»: français, mathématique, avec une classe allégée d'un ou de deux degrés.
b) Le (la) titulaire d'une classe comptant moins de 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) des cours d'ACT et d'ACM aux filles de sa classe, à raison de 3 heures par semaine. Il (elle) assure les cours d'ACM aux garçons de sa classe.
7. Remarques
Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours d'ACM et d'ACT. Pour la répartition des élèv~, elles doivent· cependant faire appel à l'inspectrice des ACM et des ACT, de leur arrondissement, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaq'ue classe.
8. Renseignements
Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécessaires à l'engagement des maîtresses spécialisées. Ces formules, signées par la commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées à l'inspectrice des ACM et des ACT de l'arrondissement: Arrondissement 1 et II: Mme Suzanne Dubois Rue des Epeneys 27 1920 Martigny Téléphone 026/ 2 17 52
Arrondissements III et IV: Mme Maria Jean 1966 Ayent, Saxonne tél. 027/38 1347 ou 38 15 15
Après-midi scolaires
de ski alpin
Evolution du ski
Tout d'abord «populaire» et peu coûteux, le ski est devenu un sport de haute consommation de plus en plus cher: équipement, remontées mécaniques, etc.
Le ski à l'école
Durant des années, l'école valaisanne s'est attachée à généraliser la pratique du ski. On peut se demander si ce rôle est encore justifié aujourd'hui.
- sur le plan financier, ce sport n'est plus à la portée de toutes les bourses. Certaines familles, soucieuses pourtant de leurs finances, n'osent intervenir, se taisent, paient... tout en s'interrogeant sur la gratuité de l'enseignement;
- sur le plan technique, la majorité des élèves valaisans sont des skieurs. Pratiquant ce sport avec leur famille leurs camarades ou leur~ clubs de ski, ils n'ont plus besoin de l'école. Et les autres les non-skieurs? Ce sport e8t~ il si indispensable à leur développement pour que l'école s'efforce de les y amener?
Nous livrons ces réflexions aux responsables de l'école, enseignants, commissions scolaires, directions, afin que chacun s'efforce de trouver la solution la mieux adaptée aux conditions locales, dans le cadre des directives ci-après que nous voulons souples et fermes à la fois.
Directives
1. Classes concernées
Les classes enfantines s'ébattront volontiers dans la neige près de l'école, mais il n'est pas raisonnable de les amener à ski dans nos stations.
A juste titre, certains maîtres s'interrogent même sur l'opportunité de ces sorties pour les classes de 1 re et 2e primaires. Ces après-midi devraient être réservés aux élèves de la 3e à la 6e primaires.
2. Nombre d'après-midi
En principe, les classes qui disposent d'une salle de gymnastique pour leurs leçons régulières font quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre aprèsmidi mensuels de sport. Dans :ertains cas, ces sorties peuvent etre groupées dans une semaine Ou Une période favorable.
Les classes dépourvues de salles de gymnastique peuvent remplacer les cours ordinaires d'éducation physique par des leçons de ski lorsqu'elles sont à proximité des champs de neige et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents.
3. Horaire
Deux heures ou deux heures et demie de ski (de 13h. 30 à 16h.00) représentent une activité s~ffisante. Par conséquent, la matmée reste consacrée à l'éco-
. le; le repas de midi peut être pris soit avant le départ, soit dans le car.
4. Elèves non-skieurs
Ils méritent une attention particulière. Pas de pression morale, source de conflits au sein des familles. L'école doit leur offrir une activité sportive de remplacement intéressante: ski de
fond, natation, patinage, luge, marche, etc. On aura soin de limiter les frais.
Education physique Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'éducation physique. Si les salIes de gymnastique et les piscines ne suffisent pas à abriter tous ces cours, les heures complémentaires se donnent en plein air lorsque les conditions atmosphériques le permettent. Elles peuvent éventuellement dans une mesure raisonnable' être groupées en après-midi d~ sport supplémentaires.
Ces heures doivent également figurer sur le plan-horaire.
Les cOl1'lmissions scolaires sont responsables d'organiser un plan d'occupation des salles de gymnastique. Celui-ci est affiché sur la porte d'entrée du local.
49
""" """""""""".,.~ ••• ,y"", ••••••••••••••••. ,.. -- -- --" -- ---, • 1 1 1 1 l , 1 ri. ~ ~' 1 • 1 t ( ~ 1 l'
PROCÉDURE À SUIVRE POUR LES MUTATIONS D'ÉLÈVES
50
Différents cas à envisager
a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans une autre classe de la même localité (ou commune)
b) l'élève se rend dans une autre commune
c) l'élève se rend dans un établissement d'enseignement spécialisé (Bouveret, StRaphaël , Ste-Agnès, NotreDame-de-Lourdes)
d) l'élève quitte la localité pour se rendre dans une école publique d'un autre canton
e) l'élève quitte la Suisse
Documents à transmettre par la commission scolaire ou la di rection d'école (livret scolaire et, pour Se et 6e primaires dossier scolaire)
au nouveau titulaire de classe
à la commission scolaire ou à la direction d'école du nouveau domicile
à la commission scolaire ou à la direction d'école de l'établissement spécialisé en question
au Service de l'enseignement primaire ou secondaire (Planta 3, 1950 Sion) selon les cas
le livret scolaire aux parents de l'élève
le dossier scolaire au DIP
, 1
AS SU RANCE DU PERSONNEL ENSEIGNANT CONTRE LES RISQUES PROFESSIONNELS
LE CONSEIL D'ÉTAT,
Vu sa décision du 3 mai 1966 concernant l'obligation des communes et des commissions scolaires régionales d'assurer contre les accidents professionnels le personnel enseignant des écoles primaires et du cycle d'orientation, conformément à l'article 13 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique ;
Vu la nécessité d'uniformiser les prestations d'assurances pour le personnel enseignant et pour celui de l'administration cantonale et de les adapter au coût de la vie ainsi qu'à l'article 25 du règlement du 19 avril 1968 fixant le statut des fonctionnaires employés et ouvriers de l'Etat;
Sur la proposition du Départemeht de l'instruction publique,
décide :
1. Les communes ou les commissions scolaires des écoles régionales ont l'obligation d'assurer le per-sonnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels 'pour les sommes suivantes:
- Décès: Fr. 40 000.-- Invalidité: Fr. 80000.-- Frais de guérison: illimités pendant deux ans - Indemnité journalière: Fr. 40.-
L'indemnité journalière de Fr. 40.- doit être prévue comme suit: a) pour le personnel qui enseigne 13 heures et plus par semaine:
- à partir du 181 e jour d'incapacité de travail durant la première année de service; - à partir du 241 e jour d'incapacité durant la 2e année; - à partir du 361 e jour d'incapacité dès la 3e année de service ;
b) pour le personnel qui enseigne moins de 13 heures par semaine, dès le premier jour d'incapacité de travail.
2. Les montants indiqués sous chiffre 1 constituent des minima. Les communes ou les commissions scolaires régionales sont libres de prévoir des prestations plus élevées.
3. La présente décision entre immédiatement en vigueur. Elle annule et remplace celle du 3 mai 1966. Le Département de l'instruction publique est chargé de son application.
Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat:
G. Mou/in
51
"""""""""""""", •........•.•••••......•..... ~ .. - -- .-\ 1 " ,
, 1 1 j j 1 ~ 1 ( ! d '
CAISSE DE RETRAITE - INFORMONS
L'assemblée des délégués de la Caisse s'est réunie le 25 mars 1981. Elle a approuvé les comptes et le rapport de gestion de l'année 1980. Nous jugeons utile de reproduire ici, à l'intention de tous les assurés et retraités, le compte d'exploitation et le commentaire y relatif:
Commentaire Les résultats des comptes s'inscrivent parfaitement dans la ligne de prévision établie par M. Vaucher, notre actuaire-conseil.
Les cotisations et contributions ont augmenté de 7,28 % et les prestations de 8,22 %.
Au début de l'année, le capital de la Caisse de retraite (Fr. 80281265.-) représentait le 93,8 % des
salaires assurés (Fr. 85592150.-). A la fin' de l'année, ce pourcentage passait à 95,33. L'augmentation du capital est de Fr. 7342749.contre Fr. 613174I.-l'année précédente. L'amé~ lioration de Fr. 1211008.- est due pour la plus grande partie , soit Fr. 900 000 .- environ , à un meilleur rendement des capitaux. Les bâtiments ont été occupés à 100 %, leur ren- 1
dement est légèrement supérieu~ à celui de l'année dernière. Le rendement des «Potences» peut être considéré comme bon. En ce qui concerne «Beaumont», nous avons procédé à une légère hausse des loyers, avec effet à l'échéance de chaque bail, si bien qu'elle n'apparaîtra en plein, qu'en 1 982. V. Darbellay
Compte d'exploitation Càisse de retraite 1980 (du 1 er janvier au J[ décembre)
Charges Produits 1979 1980 1980
Fr. Fr. Fr.
PRODUITS
1 Cotisations des membres .. .... ..... .. . ... ..... .. .... 6647621.65 6178371.80 2 Contributions des employeurs .... . .. ... . . . ... .. . ... . .. . . ....... 9896 629 .90 9228215 .15 3 Rachats ... . . . .. .. . . . . .............. 378 385 .20 303709.75 4 Rétablissement d 'anciens comptes . ... . .. .... . . . . .. . .. ...... . . .. 39145 . 15 18294.-5 Transfert de la Caisse des déposants . .............. . ... . . .. . . . . 234239.50 67625.75 6 Revenu des capitaux y compris immeubles ............ . .. 3233468.11 2350846 .22
CHARGES
A. Prestations
1 Rentes aux retraités et survivants .. . . , ...... . ................ 9327056.10 8423854 .-2 Rentes aux invalides 1743062 .80 1804523.15 3 Remboursement aux démissionnaires (y compris intérêts) 1385465.95 1225167.50 4 Remboursement aux membres pour cause de réduction
horaire (y compris intérêts) 1251.50 52617.-5 Transfert à la Caisse des déposants .. . . .. . . .. ...... . ... . . . .. . .... . 328599 .20 192829.25
B. Frais de gestion
6 Salaires et prestations sociales 193330.65 156013.70
7 Autres frais de gestion et d'administration 107974.23 160316.38 Excédent de produits à attribuer au compte capital CR . 7342749.88 6131741.69
20429490.31 20429490 .31
52 , 1
""'" """""""",." •••••••••••••••••• ~.y
MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE
~ RENOUVEAU RHODANIEN publie en ce début de mai chez Pillet à Martigny une étude traitant de l'école en général et des nouveaux programmes primaires en particulier.
L'auteur est un homme du terrain , un fantassin de l'enseignement... Sorti de l'école normale et ayant gardé l'amour de cette maison, il enseigne deux ans à' l'école primaire, puis il entreprend des études universitaires
de René 8erthod
que couronne une licence en lettres. Dès lors, ii enseigne à Orsières à l'école secondaire, puis au cycle d'orientation: une pratique de 18 années. Conseiller communal de 1972 à 1980, il préside la commission scolaire de son importante commune et renouant ainsi avec le primaire , il est confronté aux nombreux problèmes de l'organisation scolaire actuelle. René Berthod est connu pour prendre sur les sujets en débat
des positions courageuses où il s'expose volontiers.
MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE ne fait pas exception. C'est une critique fondamentale de certains programme? rénovés qui sont contestés dans leur principe même. L'auteur met en particulier la hache à la base du «nouveau français» et il faut es-pérer qu'il ne s'en relèvera pas. 1
Ce livre est un outil de travail; conçu comme tel, il comporte
,-----------------------------------------------------------------------------,
ODIS
Horaire durant l'été Pour effectuer les travaux de contrôle et de classement, l'horaire de l'DOIS
de Sion, durant l'été, sera le suivant:
JUILLET: Fermeture des locaux
AOÛT: Ouverture de 10 h. 30 à 12 h. et de 14 h. à 17 h.
SEMAINE PÉDAGOGIQUE: Ouverture habituelle:
10 h. 30 à 12 h. et 13 h. 30 à 18 h. -:. -:. -:.
Toutes les personnes qui ont emprunté du matériel à l'ODIS auront l'obligeance de bien vouloir nous le rendre avant le 30 juin 1981
Cela faciliterait notre travail Merci
La direction de l'DOIS
1 1
5
deux parties qui se font vis-à-vis tout au long des 120 pages. A droite, dans les bonnes pages, le texte de l'auteur; à gauche, le lecteur trouvera en abondance et judicieusement choisies des références et des citations qui justifient, corroborent, renforcent, élargissent le développement proposé.
Destiné avant tout aux politiques qui décident, il est dédiéfiliale attention - à feu M. Julien Berthod, instituteur émérite et père de l'auteur et à travers lui à tous les enseignants et les enseignantes qui doivent appliquer, eux, les décisions lorsqu'elles sont prises.
MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE dénonce à travers la coordina-
54
tion romande la perte de notre identité valaisanne et l'étranglement de notre école. Il veut secouer le maléfice qui. l'accable et espère être le lieu de ral1 iement des gens de bon sens.
Renouveau Rhodanien
Les enseignants et enseignantes qui veulent se procurer MAIN BASSE SUR L'ÉCOLE, peuvent s'adresser à leur libraire ou le commander au moyen d'une simple carte à l'éditeur
RENOUVEAU RHODANIEN Case postale 68 1951 SION
Prix de vente: Fr. 15.-.
Aux enseignants(es) Fr. 13.net.
MONITEURS-MONITRICES
POUR COLONIE L'Association des parents de handicapés mentaux cherche pour sa colonie d'été qui se déroulera à LA FOUL Y, du lundi 3 août au vendredi 14 août 1981 1 responsable pour un groupe d'enfants (12 à 15) 1 responsable pour un groupe d'adultes (J 2) ainsi que des aides.
Salaire à convenir. Inscriptions et renseignements: Secrétariat APHM 14, avenue de la Tour 1950 SION Téléphone (027) 220787.
, 1 I.,"""",." ••••••••••••••••••.. w •••••••• y ••• w~ ••• • •• ~
~ , 1 ~ j ~
SESSION D'ÉTÉ WARD BULLE 1981
La session d'été Ward se déroulera cette année
du lundi 6 juillet au vendredi 17 juillet à Bulle
Une équipe de professeurs vous initiera à cette pédagogie qui fait la joie des enfants et qui permet d'aborder avec sérénité le monde merveilleux de la musique. En outre, ils vous présenteront, dans le cadre de chacun des cours, un répertoire de' charlsons pour la prochaine année scolaire.
Les personnes qui voudraient participer à la session comme auditeurs peuvent s'inscrire à l'un des degrés, pour autant que ce degré ait été acquis lors d'une session antérieure.
Les manuels des différents degrés, les recueils de chansons, les partitions, les diapasons vous seront remis au début des cours.
Bulletin d'inscription ci-après
Renseignements:
M. Roger Karth Centre suisse Ward Case postale 218 1630 BULLE Téléphone (029) 28754
M. Oscar Lagger 1965 SA VIÈSE Téléphone (027) 22 51 73 Par ailleurs, chaque jour, tous
les participants à la session se retrouveront pour le chant choral où différents chefs vous feront passer quelques instants agréables.
Ouverture de la session à Bulle, bâtùnent des ecoles primaires, lundi 6juillet 1981 à la heures.
L'Etat du Valais alloue un subside pour ce cours. Prière d'en faire la demande au DIP.
Bulletin d'inscription Session d'été - Bulle - 6 au 17 juillet 1981
Nom et prénom . . ...... ............ . ...... . ......... .
Rue et numéro ...
N° postal et localité .. ........... ............ ... . .
N° de téléphone .
Je m'inscris pour le cours: 1er degré Ile degré Polyphonie * Je m'inscris comme auditeur pour le cours: 1er degré Ile degré Polyphonie *
. Je désire que l'organisation des cours m'assure:
- le logement et la pension - la pension - le logement. * Mon registre de voix est: soprano - alto - ténor - basse.
* Souligner ce qui convient.
Bulletin d'inscription à retourner à :
Centre suisse Ward Case postale 218 1630 BULLE.
1 1 1
55
( VOYAGES À THÈME) CULTUREL LADAKH
SPORTIF ZANSKAR
Art et philosophie Randonnée bouddhique à travers l'Himalaya Un guide-conférencier accompagne
tous nos voyages culturels
Autres destinations: JAPON - CHINE INDONÉSIE - BOLIVIE - PATAGONIE
INDE - NÉPAL
~~~ ARTOU Programme sur demande
8, rue de Rive 1204 Genève Tél. 022/218408
Rte b~aPier Tel de Loèche 6 027224075
Sion
ET SA
( LIBRAIRIE DU VOYAGEUR) Guides et cartes du monde entier, livres et récits de voyages récents et anciens, documentation
de montagne (chronique d'ascension)
8, rue de Rive ~ (entrée par le magasin Steiner, 1 er étage) ~
1204 Genève Tél. 022/214544
COMMANDEZ AUSSI PAR TÉLÉPHONE!
Finhaut 1237 m. Giétroz - Châtelard
Funiculaire Train panoramique et monorail Accès par la route de La .Forclaz ou chemin de fer Martigny-Châtelard Centre d'excursions à proximité de la chaîne du Mont- Blanc Départ ligne d'a utobus pour barrage Grand-Emosson
Renseignements (026) 4 71 80
SWISSMINIATUR MELIDE - LUGANO SWISSMINIATUR représente les sites les plus pittoresques de Suisse, ses villes, ses monuments, ses moyens de locomotion construits 25 fois plus
petits que leur échelle normale
CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS La banque régionale valaisanne
EliE
LE FON D S JEU NES SE DELA CE V
créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions
Demandez des renseignements complém-entaires à nos guichets
CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS
REX ROTARY P4 Le nouveau r.étroprojecteur
Demandez une démonstration
SION Av, Pratifori
(027) 2334 10
SIERRE A. Gén,-Guisan (027) 55 17 34
GRATUIT - AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT
Le TeS met à votre disposition gratuitement un important matériel d 'éducation et d'information routière (cahiers à colorier, concours,' affiches, brochures, jeux, films, diapositives, matériel didactique (à /'0015 Brigue, Sion, St -Maurice) etc.)
Pensez à la sécurité de vos élèves!
A votre service:
TOU RING-CLUB VALAIS
Avenue de la Gare 20 Bâtiment Mutua
1950 Sion Téléphone (027) 23 1321
HERMES
~ .tm RUDAZ-ELSIG et Cie
Rue de Lausanne 8 - SION