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L'EOOLE VALAISAN NE Bulletin m ensuel du P ersonnel Enseignant du Valais Romand

VIe an née No 3, novembre 1961

CroCUS TB.P. Ho ffer G. Thibon Office de l'Enseign.

Communications officielles

C. Grand

Langue française: Histoire: Noël-NouveL-An: Travaux manuels :

SOMMAIRE

Partie générale

Ecolier r etraité L'aide aux étudiants d'Asie et d 'Afrique . Les humbles tâches m énagères Liste d 'ouvrages pour bibliothèques scolaires ou cadeaux de fin d'année Aux maîtresses d'ouvrage manuel Caisse de retraite . Livre de lectures pour deg'ré inférieur Cours ski et patin de l'A.M.G.V.R. . Emission TV: « L'avenir est à vous» Appel SOS Pro Juventute s'adresse au P ersonnel enseignant

Partie pratique

Fiches de développement Rarogne Poésies pour petits et moyens . Tableau de Noël pour les petits Lampe de Noël pour les moyens .

RENSEIGNEMENTS

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L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque moia~ juill~t et août excepté • . (10 numéros par an). Rédaction: Eug. Claret, Office de l'Enseignement, Si~n.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: Office de l'Enseignement (Départ. Instr. Publ.), Sion.

lmpression : Imprimerie Fiorina & Pellet, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C. C. postaux Ile 12, Etat du Valais, Sion. (Pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du moi. d'avril) . Publicité : Publicitas, Avenue du Midi, Sion · Téléphone 2 44 22.

Pages 3 et 4 de la couverture 111 Fr. 700.-(10 insertions) ' 112 Fr. 3,80.-

Pages ordinaires (l insertion) (l insertion)

114 Fr. 200.-111 . Fr. 60.-112 Fr. 33.-114 Fr. 18.-118 Fr.. 10'.-

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l J

5 in.ertions : rabais de 5 % 10 insertions : rabais de 10 %

Ecolier retraité

J'ai toujours eu un souverain respect pour les cartes de VLsLte. Ces petits cartons de format modeste et de typographie discrète m'impressionnent chaque fois qu'ils me tombent sous les yeux par ce qu'ils témoignent. Car ils témoignent qu'une vie a été une réussite, une performance, un service, un dévouement à la chose publique. Le titulaire a consigné sur ce carton un moment particulière. ment brillant de sa carrière. ltl ême si tout cela est au passé, mon admiration demeure totale. Lisez, par exemple: ' LEON PLUM, ancien Ministre, grand officier de la Légion d'honneur. V ASY MOLO, ex-champion du Tour de France cycliste. PIUS SARBACANE, colonel en retraite, Président de l'Association Mondiale contre la mouche tsé-tsé.

Normalement l' ad~iration conduit à l'imitation. Ne vous éto'!-nez donc pas que j'aie caressé l'idée d'avoir, moi aussi, ma carte de visite. Vanité! crieront les censeurs. Que voulez-vous! L'amour-propre a de c~s faiblesses ... N'avez-vous pas les vôtres ?

Donc, j'ai songé à me faire imprimer unè carte de visite. J'ai .cherché dans ma vie une période particulièrement brillante qui pût se condenser en une formule bj'ève, pas 'trop ronflante, acceptée de tout le monde, et qui exprimât clairement mes véritables titres de noblesse.

A la vérité, je n'ai pas cherçhé bi.en longtemps: c'est le titre d'écolier qui m'a paru le plus judicieux. Voici donc comment sera libellée ma carte de visite: . , '

GEDEON CROCUS Ecolier retraité

Bd de l'Apoctllypse 127 CHANDOLIN

Eh oui! C'est l'école qui m'a façonné, m'a révélé ma vocation, a favorisé mon épanouissement. Mon école primaire de jadis. Cela vous étonne? Qui donc a écrit que la vie est une pensée de jeunesse réalisée dans l'âge mûr, que notre destinée se joue entre 10 et; 14 ans ?

Je dois tout à mon ' école primaire. Elle m'a appris à lire, à écrire, a m'exprimer correctement. A vrai dire, l'adverbe «correctement» m'a toujours

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laissé sceptique, ayant lu quelque part que la parole avait été donnée à l'homme pour cacher sa pensée ...

La belle chose que la maîtrise de sa langue maternelle ! Noire régent était féru d'analyse logique et grammaticale; il nous en faisq,it faire à tour de bras, au moins trois quarts d'hel.f,re chaque jour. Jusqu'à cinquaf!.te ans, cela ne m'a pas beaucoup servi, il est vrai. On ne m'a jamais demandé ce qu'était un verbe intransitif, ni au service militaire, ni devant l'officier d'état civil, ni chez mon patron pour obtenir de l'avancement. Mais je reste persuadé que çela me servira un jOl.f,r. L'école ne peut pas m'avoir trompé.

Notre maître était aussi très sévère sur le chapitre du style. Il nous inter­disait d'employer « être» ou « avoir », nous obligeait à les remplacer par d'autres verbes «moins paresseux» disait-il. l'ai, rempli des cahiers de belles phrases, pour toutes les oÎ1'constances de la vie. Hélas! notre époql.f,e mécq,nisée se contente de formules toutes faites. Que je remplisse mon bordere(J,u d'impôts, un reoouvrement postal ou un extrait de naissance, il n' y a pas moyen d'être original ni personnel. A quand le régime politique qui rendra à l'ima,gination et à la fantaisie la place qui leur est due?

Une belle chose aussi .dont je me souviens avec attendrissement, c'était la leçon d'écriture. Oh! la belle anglaise que nous couchions sur nos cahiers, penchée, liée, moulée, aveo des boucles gracieuses, des pleins et des déliés harmo­nieusement répartis! Tant pis pour les coups de règle reçus sur les doigts durant quatre ans, parce que mes E majl.f,scules n'étaient pas conformes au modèle! Maintenant je vois ql.f,e tout cela ét(J,it parfaitement logique et entrait dq,ns un plan sagement concerté: l'école pour la vie. Je sais bien qu'il n'y a pas un homme sur cent qui ait conservé sq, belle oursive de jadis et que tous les efforts de notre mq,ître, à distance, me paraissent aussi généreux qu'ifl,utiles ... Apprendre des choses inutiles est aussi une préparation à la vie! On fait tq,nt de choses inutiles durant l~école de recrue, à l'assemblée du parti et mêJTl,e au Conseil municipal. Pourquoi dénierait-on à l'école le droit d'en faire autant?

L'étude de l'histoire m'a aussi marqué profondément, faisant de moi un patriote COnscient, chauvin et fier de sa devise: « Y en (J, point comme nous ! » Pensez. donc! Sempach, Grandson, la meilleure infq,n,terie du monde.,.

Evidemment, n'attendez pas de moi une connaissance très, très précise. A mon sens, l'histoire se résum.e essentiellement en un. certain nombre de mots historiques. De même que tous les petits Françqis retiennent - aveç facilité -le mot d'un cert(J,in général, je me suis constitué pour ma, pq,rt l.f,n répertoire personnel auquel je recours dans les circonstan,ces graves: «Confédérés! je vais vous ouvrir un chemin ! - Baise encore çette rose~ci ! - Gerz.s de canons, feu sur ces vilains! --:- Je baillerai mon âme à Dieu et mon 'CQrps (LUX Arma­gnacs ». Ne me demandez pas si telle parole fut adressée à Charles-Ie-Téméraire par Divicon" ou à Jules César par l'avoyer Wengi ... Ça n'a pas grande importance, surtout dans les disoours patriotiques ou électoraux, les auditeurs n'étant pas difficiles sur le fond.

Une des disciplines scolaires qui me paraît le plus en désaccord avec la vie moderne, c'est bien la géographie. Pourtant, j'ai réussi à lui trouver d'inté­ressantes applications pratiques. Par exemple, quand je n'arrive pa$ à m'endor­mir ou qu'un ,souci, lancinant . m'ôte la sérénité, je me mets ~ rédter, à toute

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vitesse, la mélopée de jadis: la Binna, la IVlassa, la Lonza, la DaIa, etc. Il est rare que j'arrive au Trient ou à la Pissevache sans que le sommeil ou le calme ne soient revenus !

~i ma petite-fille Citronelle est dans son mauvais jour, qu'il y ait du fœhn et qu elle empêche son grand-père 'de travailler, je clame d'une voix terrible, en roulant les l': Finsteraarhorn, Schreckhorn et Obergabelhorn ! L'effet est surpre. nant: mon petit bout de femme se sauve éperdue et j'ai la paix pour le reste de la journée.

C'est incontestablement l'arithmétique qui a permis mon ascension dans le monde et la réussite à peu près complète de ma carrière. Elle m'a donné le sens du réel et m'a fait accorder les exigences sociales avec mes intérêts financiers. Ecolier, j'ai su très tôt que l'argent devait faire des petits, non seulement chaque année, mais chaque mois, comme les lapins. J'ai appris qu'un capital qui ne produit rien est un capital «mort », qu'un négociant avisé doit vendre en réalisant un bénéfice de tant pour cent et que si son vin, son café ou son huile sont de mauvaise qualité, il n'a qu'à les mélanger et arriver, par un dosage savant, au bénéfice escompté. Chaque fois que, dans ma naïveté, je trouvais une réponse négative, le problème était faux, immanquablement. Ces notions se sont incrustées en moi solidement, autant par le désir d'avoir de bonnes notes sur mon livret scolaire, que par celui de m'enrichir dans la vie.

Il n'y a qu'un domaine où l'école ait failli à son rôle de préparation à la vie. Devinez- vous quel domaine ? Du reste, je crois bien que c'est par ma faute: je fus à cet égard un l1wuvais élève. Quand, lés soirs de mai, à l'église, j'avais un pèu trop lorgné du côté des filles, le ' régent, le lendemain, me flanquait une bonne paire de claques pour « me faire passer l'envie de recommencer ». Hélas! j'aurais dû mieux suivre ses conseils, me méfier des belles tresses et des foulards couleur de feu! Je n'aurais pas alors épousé Aglaé, ni connu tous les pépins que cela m'a valus ! Crocus

L'aide aux étudiants d'Asie et d'Afrique . Les pages qui suivent sont extraites d'une lettre circulaire du Très R. P.

Hoffer, général des Marianistes, à tous ses religieux enseignants. Elles surpren­dront certains lecteurs par la hardiesse des idées. Mais les chiffres sont là, qui parlent clairement:' c'est unè lutte de vitesse entre le communisme ' et le chris­tianisme. A vues humaines, c'est le pi'emier qui semble l'emporter. A vues humaines seulement. Car ·Dieu sait tirer le bien du mal et renverser des situations apparemment bïen établies.

Chacun de vous est au courant des efforts gigantesques déployés par le communisme pour gagner à sa cause les intellectuels du monde entier. Les Uni­versités des pays situés derrière le rideau de fer donnent l'instruction gratuite - et on sait ce que cela veut dire - à des dizaines de ':milliers d'étudiants recrutés ' dans tous les continents, en . particulier dans les pays en voie de dévelop­pement, comme l'on peut imaginer. Ces étudiants sont répartis dans 'divers centres: Budapest, Léningrad, Moscou, Prague, Tachkent. La tactique de Moscou

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est claire: co?sti~uer .d~s, cadres communistes. Selon une information provenant de ~oscou, 1 ?nI~erSIte p.ou~· les questions afro-asiatiques de Tachkent, abrite enVIron 3000 etu~hants a.fncalns, de la Guinée, du Soudan, du Cameroun, du Gha­na et dl~ T og,o, qUI y reço.lvent une instruction de trois ans dans toutes les branches nécessaIres a la fOl'matIon d'agents communistes. Le 1er octobre 1960 Moscou a ouvert l'Université de l'Amitié des Peuples, appelée aussi Université Patrice LumUl~b.a . f?n Y accepte des étudiants des deux sexes jusqu'à l'âge de 35 ans sans dlstmctIOn de races, de nationalités ou de religions et ayant terminé. leu: instruction second~ire. ,I,:,-squ'ici 43 000 demandes d'admission ont ·été présentées. pour les pays de l Amenque du Sud, Cuba est devenu le centre d'entraînement communiste. A lui seul le Chili y a envoyé 1200 étudiants au cours de l'année 1961.

L'effort déployé par les communistes pour répandre l'erreur les chrétiens seraient-ils impuissants à le réaliser pour rayonner la vérité ? Sa~s doute est-il difficile. de rivaliser ~vec les adversaires du christianisme, car au lieu d'être à la merCI des fluctuatIOns de la générosité individuelle, ils émargent pour leur propagande ~u budget illimité des pays qu'ils maintiennent sous leur joug. De tout~ façon, Il es~ urgent de porter nos efforts sur le même objectif et d'offrir aux Jeunes cathohques des pays en voie de développement la possibilité de faÏre d~~ étud.es .da?s les Universités catholiques d'Europe ou d'Amérique. Le Saint­SIege. a mSlste souvent sur ce point. En particulier, l'Encyclique Fidei Donum de PIe XII (21 avril 1957) rappelait l'importance de cet accueil: «Vous aure~ à cœur, dit-il, de veiller à l'assistance spirituelle des jeunes Africains et Asia­tiques, que. la, poursu.it~ de leurs études amènerait à séjourner temporairement dans vos dIOceses. PrIves ~es cadres. sociaux ,naturels de leurs pays d'origine, ils restent souvent et pour dIvers motIfs, sans contacts suffisants avec les milieux catholiques des nations qui les reçoivent ». Sa Sainteté Jean XXIII à son tour d"ans l'Encyclique sur les nlÎssions, convie les catholiques, une fois edcore, à cett~ tache urgente, en ces termes: «C'est un devoir d'accueillir les étudiants venus des p ays de miss~o~s" de les confieI: à des prêtres et des laïcs particulièrement dou~s . p our ce mlllIstere, de les aSSIster spirituellement, de leur faire sentir et experlll:enter la douceur et les bienfaits de la charité chrétienne qui nous rend tous freres ». Et tout r~cemment encore, la Secrétairerie d'Etat demanda aux supérieurs généraux, dans une de leurs réunions, de créer une bourse pour un étudiant de l'Amérique du Sud.

, Mais ce geste n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, pour résoudre le pro­ble~ne ~l~s vaste encore du séjour des étudiants asiatiques et africains dans les ~mversItes de l'Occident. Ce problème a été résolu, dans le passé, par la poli­tIque, d,e l'~~truche, c'est-à-dire, de l'abstention, sans doute moins par manque cle ge~e~'osIte que par d~f a.üt d'i~na~inatio~l. P.endant des siècles, on a dépensé cle~ l1u lhards 'p?ur les mISSIons d ASIe et d Afnque; on y a envoyé des mission­naI~'~s p a~ nulhe~·s. Ceux-ci ~~t end~ré de longs et pénibles voyages, supporté la ngueuI des chmats excessIfs et 1 absence de tout confort, bravé la maladie et la mOl:t sans se soucier de.s rava~es qu'elles exerçaient dans leurs rangs. Rien de cela n est perdu devant DIeU, et Il ne faut pas le regretter. Malheureusement on ~emblait se désintéresser ~e ces mêmes païens, à partir du jour où ils clébal': qualent en Europe pour en fréquenter les Universités. Pourtant, le plus souvent

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ils avaient été envoyés par.les nusslOnnaires eux-mêmes. Arrivés en Europe, ils se voyaient ahandonnés à eux-m.êmes, voire repoussés par les maisons religieuses et les familles chrétiennes, alors que des organism.es irréligieux ou matérialistes, communistes surtout, se sont occupés d'eux avec un succès dont nous récoltons aujourd'hui les fruits amers. On sait fort hien, en effet, que la plupart des chefs de la Chine communiste, pour ne parler que de la Chine, ont fait leur études en Europe. S'ils avaient été accueillis le cœur et les bras ouverts, comme ils s'y attendaient, par des familles ou des institutions chrétiennes, la face du monde en serait changée. Et cela aurait coûté moins de peines et d'argent qne d'entre_ tenir en pays de mission des milliers d'écoles élémentaires qui ont été balayées comme des fétus de paille par l'ouragan de la révolution fomentée par ceux qui revinrent écœurés de l'Occident.

On s'efforce aujourd'hui de créer des organismes internationaux et natio_ naux pour combler les lacunes du passé. Mais n'est-ce pas trop tard? Toujours est-il que les chrétiens jouent leurs dernières cartes. Collahorons généreusement avec ces œuvres, là où elles existent. Acceptons de loger quelques étudiants, fussent-ils païens, et malgré les déceptions prohables. On n'a rien sans risques. Cherchons des familles chrétiennes qui consentent à les loger sans leur demander un loyer exorbitan~, ce qui est souvent le cas, hélas! Une fois hébergés, il importe encore et surtout de leur créer une ambiance familiale et de veiller à leur évolution intellectuelle et religieuse, vu qu'ils sont constamment harcelés par les organisations communistes, qui, par tous les moyens, le chantage surtout et la surenchère, s'efforcent de les entraîner dans l'orbite ch:t communisme.

Essayons aussi de constituer pour certains d'entre eux, quand ils n'en ont pas, des bourses d'internat, en faisant appel à la générosité de nos élèves, de nos anciens élèves et de nos amis. Il n'y a pas de meilleur moyen d'éduquer nos élèves au sens de l'Eglise universelle. Ils aiment d'autant plus une cause qu'elle leur a fait consentir plus de sacrifices. Qu'on les tienne donc au courant des besoins urgents de l'apostolat catholique! Dans chaque maison un responsable pourrait être désigné pour s'occuper de cette cause si éminemment catholique.

Ce qui a manqué dans le passé, c'est une planification intelligente et à longue échéance. S'occuper des jeunes gens païens et même chrétiens qui venaient étudier dans les Universités occidentales était sans doute Iuoins specta­culaire que d'aller en pays de mission avec une robe et une barbe de mission­naire et les cotisations en vue du «baptême d'un 'petit Chinois» parlaient davantage au cœur et à l'imagination des enfants que l'entretien d'un grand jeune homme de l'Asie ou de l'Afrique, assoiffé d'assimiler les connaissances de l'Occident avec l'arrière-pensée de Pl'endre un jour sa revanche. Nous payons aujourd'hui notre manque d'imagiilation et d'hospitalité. Que l'eXpérience du passé serve au moins pour l'avenir! Il y a encore en Europe libre 32 mille étudiants d'Asie; ceux d'Afrique ne sont pas beaucoup moins nombreux.

Donner peu coûte beaucoup; donner beaucoup coûte peu; donner tout ne coûte rien.

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Les humbles tâches , " menageres

Sera-t-il penllis à un philosophe d'apporter son témoignage sur la valeur de l'enseignement ménager? Si je prends cette liberté; c'est parce que je crois, sans parÇldoxe, qu'il faut peut-être plus de vraie philosophie (j'entends de sagesse vécue, incarnée) pour être un hon professeur d'enseignement ménager que pour enseigner la philosophie.

Beaucoup d'intellectuels considèrent les activités ménagères comme des tâches strictement matérielles - et par là même, vulgaires, inférieures - qui ne sauraient retenir l'attention ni le goût d'un être intellectuellement bien doué. Ce préjugé absurde repose sur la ' méconnaissance de l'unité profonde de la nature hunlaine.

Faire la cuisine, couper une robe, meubler une maison, ces activités maté­rielles n'impliquent aucun matérialisme. Bien au contraire, c'est l'esprit qui travaille sur la matière pour la transformer au gré de ses conceptions. Et la réussite - la saveur d'un plat, l'harmonie de la coupe ou du mohilier - dépend de deux facultés immatérielles: l'intelligence qui guide la main, et l'amour qui l'applique au travail. Ce qui le prouve, c'est que la qualité de la cuisine, du vêtement, de l'ameuhlement, etc ... est généralement proportionnelle au degré de spiritualité d'une civilisation; tandis que, dans les climats matérialistes, toutes ces techniques versent à hrève échéance dans la mécanisation et l'anony­mat: cuisine insipide et sans variété, vêtements et meuhles standard, etc .. . C'est la matière qui est la première victime du matérialisme, et là où l'esprit ne souffle plus, les choses du corps perdent bientôt leul sève et leur originalité.

Quant à réserver les tâches dites matérielles aux esprits médiocrement doués, c'est là un lieu commun dont il importe de faire justice. On cite souvent le vers de Paul Verlaine sur La vie humble aux trcwaux ennuyeux et faciles . Ces deux adjectifs, poétiquement admirables, énoncent psychologiquement, deux contre­vérités. Les hesognes ménagères sont, en un sens, plus difficiles que les travaux intellectuels, parce qu'elles exigent le déploiement d'hahiletés plus nomhreuses et plus variées.

Leur difficulté tient d'abord . à la résistance de la matière. Il est toujours plus facile à l'intelligence de tourner en rond autour d'elle-même que de s'incarner dans les choses.

Elles ont ensuite cet avantage inestimahle d'être sans cesse contrôlées par leurs propres résultats. Le mensonge, la supercherie, l'art de jeter de la poudre aux yeux, n'ont pas de prise sur elles. Une philosophie ahsurde, une littératur e extravagante peuvent longtemps faire illusion; mais un plat brülé ou insipide, un vêtement mal coupé révèlent aussitôt l'inpérité de leur auteur. Telle insanité «passe» facilement en littérature, en philosophie, en politique, qui ne passerait pas en cuisine ou en couture. Si Sartre eût appliqué à l'art culinaire les principes qui ont inspiré sa philosophie, personne n'aurait goùté deux fois à ses plats, et la Nausée, titre d'un de ses livres, n'eût pas été seulement une métaphore.

S'il m'est permis de pousser plus loin la -critique du fameux vers de Ver­laine, je dirai que les tâches ménagères ne sont pas plus «ennuyeuses» que

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« faciles ». Quand les travaux de la vie quotidienne nous ennuient c'est notre vide intérieur que nous projetons sur les · choses. La continuité n'entraîne pas nécessairement la monotonie, et ce qu'on fait par amour est toujours nouveau. L'état d'esprit qui nous fait rechercher l'adventice et l'exceptionnel au détriment du devoir et du bonheur quotidien-n'est p 'as un signe de santé morale. Ainsi l'estomac malade préfère parfois le piment à la nourriture. A ce compte, l'éclat factice d'un feu d'artifice aurait plus de réalité que la lumière inépuisable du soleil. .

Ainsi l'enseignement ménager. bien compris ne développe pas seulement les habiletés manuelles, mais aussi les qualités de l'intelligence et du cœur; il contribue à former des être humains complets; et c'est pourquoi, dans un monde où fourmillent tant de pseudo-intellectuels vides de substances et . gonflés de prétention, le philosophe peut voir en lui un contrepoids salutaire aux stériles agitations de la pensée désincarnée. Gustave Thibon (inédit)

SAVEZ-VOUS QUE ... .

PENURIE PARTOUT En 1940,' il y avait en France six millions et demi d'élèves .. En 1960, neuf

millions et demi. En 1940, il y avait 600000 étudiants dans le secondaire classique et tech.

nique; ils étaient 2 millions en 1960. . La nrogression, si ~mpressionnante qu'elle soit, est cependant freinée par le

manque de locaux et de maîtres. En 1961, 1 270000 jeunes de 14 à 17 ans ont été :.;efusés dans les établissements secondaires. Dans la région paôsienne, les 20 collèges techniques en exploitation ont dû éliminer - toujours par manque de place - 63,7 % des candidats. .

Il faut chaque année 14000 nouveaux maîtres primaires en 'Fi'ance; or l'ensemble des écoles normales ne peut en former que 6000.

' . . ETUDIANTS AFRICAINS ET ASIATIQUES , Le 1er octobre 1960, Moscou a ouvert l'Université Patrice Lumumba: 43000

demandes d'admission ont été présentées par le$ pays neufs d'Afrique et d'Asie. Pour les pays d'Amérique du Sud, Cuba est devenu le centre d'entraînement

communiste. A lui seul, le Chili y a envoyé 1200 6tudiants au cours de l'année 60.

UNIVERSITE DE FRIBOURG LES VALAISANS AU SECOND RANG PAR LE NOMBRE

Sur 949 étudiants · confédérés immatriculés à l'Université· de Fribourg en 1961, on compte 170 Fribourgeois, 144 Valaisans, 127 Lucernois, 88 Saint-Gallois, etc. .

Sur ces 144 Valaisans, il y a 60 étudiants philo et lettres, 18 en droit, 18 en sc, polit.,,18 en sc. natur., 17 en médecine, 13 en théologie.

Sur 1934 étudiants suisses et étrangers. inscrits au semestre q'été 1961 à l'Université de Fribourg, il y a 134 protestants, 36 mahométans, 8 israélites, 2 bouddhistes.

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Pour vos bibliotbèques scolaires et vos cadeaux de fin d'année

Comme l'an, dernier, L'ECOLE V ALAISANNE se plaît à publier une liste (Je plus de cent ouvrages parus ou réédités en 1960-61 et particulièrement recom­mandés à la jeunesse scolaire. Cette liste n'est point exhaustive, il va sans dire. L'année entière ne suffirait pas à parcourir, même sommairement toutes les éditions destinées aux enfants.

En . regard de chaque ouvrage, nous avons indiqué l'âge approximatif à partir duquel l'enfant lira le texte avec quelque profit. Cette indication est toute relative, car il s'agit d'âge mental. Un livre présumé pour onze ans sera peut-être mieux compris et apprécié entre douze et treize . . Parfois la féerie enfantine peut se prolonger assez loin.

Nous n'avons pas signalé les albums pour les tout petits, Père Castor, 1j'~ran­dole, etc. Ce genre d'ouvrages est le domaine des maîtresses de classes enfantines.

L'Office de l'Enseignement

1. A CEUX QUI AIMENT L'ACTION, L'AVENTURE, LE ' MYSTERE

Bennet W.: Fa-ce aux « Migs» 1~ ans Un poignant doucumentairé sur l~ guerre de Corée.

Bourgeois Willy: Le Commando de la soif Récit de la guerre de Lybie, riche en incidents.

Castle Douglas: Rencontre à Lisbonne Histoire de marine et d'espionnage. 170 p. 3.80

Marabout Junior .

Marabout Junior· 1960

Coll. Le Rameau vert

COl'in Jean-Yves: La Cabane aux Chansons Il ans Jamboree 1961 La plus belle aventure, à 15 ans, c'est celle de l'amitié et de la solidarité. La fondation d'une chorale pour soutenir un ami atteint de la polio.

Campagne Claude: Adieu mes 15 ans 14 ans Coll Spirale G.P. 251 p. 3 NF .. L'~ist?~re de Fanny, qui constmit courageusement et intelligemment son avenir, en acquérant qualité . sur qualité. Grand·Prix de l'Assoc. des parents d'~lèves.

Chauny N.: Le Vallon secret 14 ans Bibl. de l'Amitié, Pal;is i961 154· p. 5.80 NF .. Un livre qui fait ' aimer la nature, les bêtes, la vie simple en famille.

Daudet Alph.: Tartarin de Tarascon 14 ans R éédition. «Idéal Bibl.» Hachette

Elsie: T rappeurs des neiges 13 ans Coll. Fantasia, M~gnard 1960 187 p. illustr. Une belle aventure et une documentation sérieuse sur la vie dans le Grand Nord.

Feminore-Collins: Le Domaine du Soleil couchant Dès 10 ans Coll. Heures joyeuses

192 p. L'Australie, ses immenses plaines, ses moutons, ses kangourous, un jeune pilote aux prises avec des voleurs ...

Knight R.: Un Galion chargé d'or 14 ans Coll. J amhoree, Spes

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Lathrop W.: Le prisonnier de la rivière nOLre 13 ans Rge et Or Souveraine Une histoire d'Indiens, mais authentique, pas ceux des Westerns, où un jeune garçOn, généreux et droit, vit dans un climat d'héroïsme.

Lamblin P.: Trois garçons mênent l'enquête 12 ans Coll. Spirale, G.P. Un roman policier bien construit, gai, dynamique; œUVl:e de" délassement; mais qui comporte de salutaires leçons.

Lambert Fernand: La Dent rouge 13 ans l\1arahout Junior 1961 Aventure en montagne et admirable étude de caractère. A recommander.

Nicolas Henri: Les otages de l'Al1tazone 14 ans Delagrave 1961 Heures angoissantes de quelques naufragés au cœur de la forêt amazonienne. Les adultes sont libérés par des enfants.

Raillon Madeleine: Le Secret de l'or 13 ans Rge et Or Souveraine 1961 186 p. illustr. L'aventure scientifique. La découverte du kaolin, dans la terre de Meissen en Saxe, au 18e siècle, par un jeune garçon curieux, volontaire et désintéressé. Très bon roman.

Rebuffat Gaston: La Piste des cimes 14 ans Jamboree 1960 Sa première nuit à 4000 m., à 17 ans. L'alpinisme: école de volonté, de courage, d'amitié.

Pierre St-Denis: Opérations Odyssée 14 ans Coll. Belle Humeur, Desclée 1960 156 p. 5.40 - Des adolescents s'adonnent à la pêche sous-marine dans" les mers " grecques et y vivent des aventures passionnantes.

Scott W.: Ivanhoé 12 ans Le Rameau vert, Desclée Réédition.

St-Martin: Rouget le braconnier 13 ans Coll. Familia Gautiel'-Languereau " Réédition.

Saint-Marcohx: Cet été là 13 ans Rge et Or Souveraine 1961 ' 186 p. Une famille parisienne part en vacances dans «un petit trou pas cher ». Anne - 14 ans - y fait la rencontre d'un garçon mystérieux et attachant qui va rendre ces vacances inoubliables .

Saint-Marcoux: Espoir en 33 tours 14, ans Rge et Or Souveraine G.P. Excellent l'oman qui met en scèlle deux jeunes, Joël et Sylvie, épris de musique, mûris par l'épreuve. Haute portée morale.

Tourgtienier: Récits d'un chasseur 14 ans Mistral Casterman Réédition.

V él'ité Marcelle: La Voile verte Dès 10 ans Coll. Belle Humeur 1961 164 p. - L'aventure de 2 jumeaux racontée dans un style choisi.

Vergriette J.: Joël dans les étoiles 14 ans Coll. Signe de piste Véry Pierre: Les héritiers d'avril 12 ans Bihl. verte Hachette 1961

" Un testament caché; une histoire policière rondement menée, avec humour et fraîcheur de sentiment, sans les défauts habituels du roman policier.

II. LA DECOUVERTE DU MONDE SOCIAL - L'EQUIPE - L'AMITIE

LE DON DE SOI

Aurembou Renée: La Croix des Neiges Il ans Rge et Or Dauphine 1961 250 p. - Quatre enfants bloqués par la neige dans une maison forestière ...

Buck Pearl: Un jour de bonheur 9 ans Coll. Plaisirs des Contes 58 p. 18,5 x 23,5. 8 fr. - Délicieuse histoire de 2 petites filles américaines qu'un vieux Japonais rend heureuses, durant une courte escale.

1Q

Cazardes ElizahetÏl.: L'inconnu du 5 septembre Il ans " Coll. Jean-François Fleurus 1961

126 p. - Un groupe d'amis décide de retrouver la famille du jeune Yves qu'un bombar­dement a privé des siens. Ils y arrivent grâce à la patience, à la persévérance et à l'esprit d'équipe.

Clerc Gaston: Le secret de la porte de fer 12 ans Payot Collier Eric: La rivière des castors 12 ans Flammarion 1961

253 p. 9.50 NF. - L'aventure courageuse, tenace, héroïque, soutenue par l'amour de sa femme, d'un chasseur canadien dans le Grand Nord. A recommander.

Fleuriot M.: Le beau voyage de « Confiante» 13 ans Flammarion 3.50 NF. - Un jeune infirme surmonte sa disgrâce en construisant un modèle réduit de bateau. Belle leçon de courage et de confiance pour la vie.

Guillot Renf: Le lJIlaître des éléphants 13 ans Coll. Fantasia, Magnard 1960 Prix «Fantasia» 1960. La merveilleuse amitié entre un enfant hlanc et un enfant noir, celui-ci initiant celui-là aux mystères de la brousse ...

Huhlet A.M.: La villa des narcisses Il ans Coll. Yves et Colette, St-Augustin (St-Maurice," VS)

164 p. illustr. Fr. 4.70 - Les problèmes que pose aux enfants d'une famille l'arrivée d'une petite réfugiée de l'Est... Excellente prise de conscience de nos responsabilités.

Hublet: Alain Belle-Humeur Uesclée 1960 lM p. Réédition - la quatorzième! - de ce beau roman paru en 1929.

Montgomery R.: Le Lac aux grenouilles 13 ans Coll. Heures Joyeuses 187 p. - Les tribulations d'un vieux naturaliste, en butte à la méchanceté d'un riche voisin, ce dernier" bientôt vaincu par l'honnêteté et la persévérance de son adversaire.

Maurière Gabriel: Peau de Pêche Hachette 191 p. - Réédition. Ce «classique» date de 1928, a été souvent réédité. Très bonne histoire qui met en valeur le travail de la terre à travers l'odyssée d'un jeune garçon plein d'allant.

Pasquet Suzy: Sauvageonne des grèves Dès Il ans Coll. Fantasia, Magnard 1960

174 p. illustr. - Un beau livre qui met les enfants en contact avec toute une gamme de sentiments humains, dans un mystérieux accord avec la nature et avec la mer.

Wiggin K.: Rebecca du ruisseau ensoleillé 12 ans Coll. Spirale G.P. 1960 251 p. illustr. ~ Un roman charmant, vrai et sain, paru aux USA en 1903, qui a résisté à l'usure du temps et largement mérité ses rééditions. Le courage de Rebecca triomphe de toutes les difficultés. "

Pour mieu,x connctÎtre les enfants du monde:

Kaï-Ming, petit pêcheur chinois 7 ans Coll. Enfants du Monde, Nathan

Achouna, petit Esquimau 7 ans

Hassa.n, enfant du désert 9 ans

H01'Oldamba, petit Mongol 8 ans

Nhoti, fils de l'Inde Il ans

Coll. Enfants du Monde, Nathan

Coll. Enfants du Monde, Nathan

Calmann,Lévy

Ed. de l'Amitié (Rageot,Hatier)

Vacances en Australie " Il ans Ed. de l'Amitié (Rageot-Hatier) L'entente suppose des efforts réciproques de compréhension.

11

III. CONTES ET LEGENDES - PROLONGATION

DE LA FEERIE ENFANTINE

Bourliaguet Léonce: Le marchand de nuages 10 ans Coll. Spirale, G.P. Paris 1961

24·9 p .. 32 contes empruntés au folklore qui amuseront par leur verve et instruiront pal' leur sagesse.

Colette: Histoires pour Bel-Gazon 13-14 ans Idéal-Bibl., Hachette 1960 Style enchanteur de la grande Colette, qu'on n'appréciera guère avant 14 ans.

Day Véronique: Isabelle et les Géants 7 ans Rge et Or Dauphine G.P. 250 'p. 4.50 NF. - L'aventure de 2 enfants en vacances, ou la désobéissance punie.

Hutterer Fr.: Tom et son âne 10 ans Coll. Jeunesse, Delachaux & Niestlé, 1959 199 p. - Un très bon livre pour les benjamins. Tom et ses aventures les aideront à acquérir plus d'une qualité.

Ollivier Jean: Deux oiseaux ont disparu 10 ·ans Rge et Or Souveraine Prix Enfance du Monde 1960. 6.50 NF .. Roman d'aventure orginal, pittoresque et instructif.

Pourrat Henri: Contes de la Bûcheronne Il ans Signe de Piste, Alsatia 4.50 NF. - Contes d'Auvergne, contes paysans qui enseignent la bonne humeur, l'amitié, le courage, l'espérance.

Raillon Madeleine: Bijou, Caillou, Chou... 7 ans Desclée Album du Petit Berger, 50 p. - Une fantaisie originaie sur les 7 noms en « ou » qui prenent x au pluriel.

V érité Marcelle: La baleine bleue 7 ans Desclée 1960 Album du Petit Berger, 54 p. - Six contes écrits avec tout l'art que l'on connaît à l'auteur.

IV. LA FEERIE ANIMALE

Austeg 1.: Dag et ses amis Dès 7 ans Bibl. de l'Amitié (Rageot-Hatier) Dag est un petit Norvégien qui adopte les bêtes. Frais et poétique.

Colette: La Paix chez les bêtes 14 ans Idéal-Bibl., Hachette 1961 Des textes de réelle valeur par le style ... pour ceux qui sont capables de les apprécier.

Michel André: Herbedouce Dès 9 ans Bibl. de l'Amitié, Rageot-Hatier 1961 160 p. - Une fillette disparait. Grand émoi! Mais elle revient bientôt avec tout un cortège de bêtes de la forêt. Fraîcheur et fantaisie.

Peterson Hans: Eric et l'Ecureuil 9 ans ldéal-Bibl., Hachette 1961 191 p. - L'amitié d'un enfant et d'un écureuil; le sacrifice consenti . par l'enfant pOUl' rendre la bête à sa vie normale. , Riche de leçons.

Vérité Marcelle: La forêt et ses bêtes Dès 10 ans Gautier-Languereau 1961 Alb. 220 x 320, 91 p. illustr. - Un album splendide tant par le style que par les illus­trations de Romain Simon. Vingt chapitres sur vingt bêtes de la forêt. Poésie, sérénité, philosophie souriante. On voudrait voir cet album entre les mains de tous les enfants de 10 ans. Mais c'est plus tard qu'on en appréciera les finesses savoureuses.

(Su.ite page 37)

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E. V. No 3. novembre 1961

Fiches de développement

Ni • n'y

Remplacez les points de suspension par ni ou n'y

1. Françoise est gourmande: elle ne veut manger . . . les tomates . . . les poireaux.

2. Ne faites de la peine ... à vos parents ... à vos maîtres. 3. Nous avons un chalet à la montagne, mais nous ... allons qu'en septembre. 4. P ourquoi veux-tu à tout prix le convaincre? C'est peine perdue: tu ...

réussÎl'as pas. '

5. On ne voyait le Combin . . . le Mont-Blanc: ils étaient cachés par les Préalpes.

6. Tu penses partir demain; . . . compte pas trop; le baromètre est encore très bas.

7. Cet endroit est trop dangereux: ... va pas! 8 . . .. la maladie ... l'échec ne l'ont découragé. 9. Il pensait atteindre Aoste le soir même; mais il . parvint pas à cause des

chutes de neige. 10. Sion-Berne à pied en un jour, tu ... penses pas! C'est pure folie!

Ni . n'y

1. ... les richesses ... les honneurs ne nous rendent complètement heureux. 2 .. .. va pas, si tu ne connais pas le chemin! 3. La cuisine est pleine de fumée: je ... vois goutte ! 4. Ce n'est ... par la bouderie ... par la flatterie que tu réussiras à fléchir

ton- père. 5. Tu ... penses pas assez: ces pauvres gens n'ont. . bois ... charbon pour

se chauffer. 6. Eclaire-moi donc ! je ... vois rien. 7. As-tu pensé à ma commission? Non, je ... ai pas pensé. 8. Je ne fais ... ski ... patin: le médecin me l'a interdit. 9. J'ai été bien déçu de cette visite à La Chaux-de-Fonds: je ... retournerai plus.

10. Sion-Berne à pied en un jour, tu ... penses pas! C'est pure folie! plus grand.

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E. V. No 3, novembre 1961

Si • s'y

Remplacez les points de suspension par si ou s'y

1. ... tu ne pars pas maintenant, enlève ton manteau et viens te chauffer.

2. Comment n'a-t-il pas réussi? Je crois qu'il ... est mal pris.

3. N'as-tu pas r~ncontré Robert? ... , je l'ai rencontré devant l'église.

4. Andrée s'ennuie un peu dans son Pt?nsionnat: il faudra bien qu'elle ... fasse!

5 .... courageuse qu'elle soit, elle ne résistera pas à une ... rude épreuve.

6. Nos bêtes étaient ... éprouvées par la chaleur, que, rencontrant une mare, elles ... jetèrent sans attendre d'être déchargées.

7. Cette ville est très cosmopolite: il ... rencontre des types de presque toutes les races humaines.

8. Ma sœur est rentrée de Zurich: elle ne ... plaisait pas.

9. . . . grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes.

10. Les apparences sont trompeuses: combien ... laissent prendre!

a-à

R emplacez les points de suspension par a (verbe avoir) ou à (préposition)

1. Le menuisier ... de nombreux outils ... sa disposition.

2. Jeanne ... prêté son livre ... sa voisine.

3 . . .. le voir marcher, on aurait dit qu'il était saoûl.

4. De Noël ... Pâques, mon père n' ... pas travaillé: il était ... l'assurance.

5. De ce sommet jusqu' ... la station, on met deux heures ... pied et un quart d'heure ... ski.

6. J ean-Luc est parti ... Sion, au petit Séminaire; avant son départ, il . donné son mécano ... son petit frère et ses albums ... sa grande sœur.

7. Martine ... beaucoup de peine ... se lever le matin.

8. Grâce ... sa présence d'esprit et ... son courage, Roger ... pu sauver deux enfants qui allaient se noyer.

9. C'est ... Bethléem que la Vierge Marie ... mis au monde le Sauveur.

10. T oute la nuit, un rossignol ... chanté sur le vieux hêtre, .. : l'entrée du parc.

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E. V. No 3, novembre 1961

a • as . à

Rem placez les points de sus pension par a, · as (ver be avoir) ou à (pré position)

L Ce malade ne peut se rendre ... l'église; mais il suit pieusement la messe des malades ... la radio.

2. Cette villa ... été vendue cent mille francs ... un négociant de Genève. 3. Tu n' ... donc pas appris ... faire un nœud de tisserand ? 4. P ourquoi. -tu fait semblant d'être malade? Ta comédie n' .. trompé

personne. 5. Madeleine ... le cœur sur la main;· elle donné la moitié de ses jouets

pour le Noël des réfugiés. 6 . ... tous les cœurs bien nés, la Patrie est chère. 7. C'est ... prendre ou ... laisser; tu n' ... pas d'autre choix ... faire. 8. Tu ne veux pas écouter mes conseils, agis donc ' ... ta guise, mais ne t'en

prends qu' ... toi-même, si tu es malheureux. 9. L'argent est utile ... tout; mais il porte malheur . . . ~elui qui en fait son dieu.

10 . .. . la ville comme ... la campagne, la politesse est une clef qui ouvre toutes les portes.

a • as . à

Remplacez les points de suspension par a, as (verbe ' avoir) ou à (préposition)

1. H ier, Bel'nard s'est l'endu ... Martigny chez le médecin; celui-ci lui ... prescrit des remèdes ... prendre deux fois par jour.

2 ... . l'église, nous devons être recueillis et attentifs ... la parole du prédi­cateur.

3. N' ... -tu pas lu sur l'affiche: «appartement de quatre pièces, ... louer . . . . partir du 1er octobre» ?

4. L a voisine ... empl'unté notre corbeille ... linge. 5. Le Christ ... vécu chez ses pal'ents jusqu' ... l'âge de trente ans.

6. P ierre ... déchiré sa chemise ... la récré~tion. 7. Ma tante ... échangé son frigo contre une nlachine ... laver. 8. li y ... vingt ans déjà qu'il ... quitté son village pour devenir missionnaire

. .. Madagascar. 9. TI n'y ... rien ... corriger ... ton travail: tu y ... mis tout ton application.

10. Cette femme admirable ... passé sa vie ... soula gel' les malheureux.

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E. V. No 3, novembre 1961

HISTOIRE VALAISANNE

RAROGNE

Au sortir de la gare de Rarogne, on traversait le Rhône et on s'engageait jadis dans une avenue formée de deux rangées de beaux peupliers d'Italie qui lui donnaient l'aspect d'une cathédrale. Hélàs ! Une rangée a été abattue pour élargir la route. Le choix de l'emplacement du village de Rarogne a été dicté par l'étroitesse de la vallée du Rhône, en ce point, et par la colline rocheuse voisine qui, au moyen âge, facilitait la défense.

Un autre facteur a . joué un rôle: le torrent du Bietschbach débouche là d'une gorge très étroite. Il a parfois des crues très fortes, charriant de grosses quantités de graviers qu'il déposait sur son cône, avant d'être endigué. Par mesure de précaution, on avait d'abord placé les maisons contre la pente voisine, mais à mesure que la population augmentait on a dû construire aussi sur le cône. Au milieu du village, il yale «Maxenhaus» construite en 1545, avec un élégant portique à deux étages aux colonnes et aux balustres en tuf. Les colonnes de l'étage inférieur sont enfoncées dans le sol jusqu'aux % de leur hauteur. Cela provient de ce que les alluvions amenées par le torrent étaient si importantes qu'on ne pouvait pas les enlever; on les a nivelées et ainsi, au cours des siècles, le terrain s'est élevé. La famille Maxen venait d'Ayent; aprés avoir exercé une grosse influence politique, elle s'est éteinte au 18e siècle. Cette maison a été restaurée et classée comme monument historique. Plusieurs autres hâti­ments anciens des 16e et 17e siècles sont les témoins de la splendeur passée de ce village. Elles sont dispersées au milieu des maisons modernes, et des maisons en b ois du type de la montagne. La commune compte 970 habitants.

Le cadre de ce village est beau: à la plaine cultivée fait suite la pente sèche et sauvage du versant droit de la vallée du Rhône. Plus haut se dessine l'ouverture harmonieuse de la vallée de Bietsch, avec le Bietschhorn. Le versant droit est occupé vers sa base par une pente boisée surmontée des beaux plateaux portant les villages d'Eischoll, Unterbiich et Bürchen. Deux téléfériques relient Rarogne à ces villages. Vers l'est, une grosse colline rocheuse porte de petits creux forés par des hommes primitifs, dans un but qu'on ne connaît pas. En 1873, on a trouvé 22 tombes de l'âge du fer dans le voisinage. Des fouilles récen tes ont révélé une station de· l'âge de la pierre polie (Néolithique).

La colline domine le village à l'est de 120 m . Vers l'ouest elle forme une croupe circulaire moins abrupte, sur laquelle s'élèvent la vieille tour des vidO­mes, l'église paroissiale et la cure. Cet ensemble est l'un des plus caractéristiques de l a vallée du Rhône. C'est sans doute cette position si favorable pour la défense qui a déterminé la famille de Rarogne à choisir cet emplacement pour sa rési­den ce. Elle était d'origine bernoise et était déjà là en 1210.

19

E. V. No 3, novembre 1961

La tour des vidomnes au centre de la position est mentionnée dès 1268, (Le vidomne était chargé de l'administration temporelle de l'une des terres de l'évêque ). On y pénétrait par une porte à 8 m. 50 de hauteur, par un escalier extérieur en bois qu'on pouvait retirer. En i538, on a construit une annexe pour l'escalier et au 17e siècle on a ouvert 3 fenêtres rectangulaires. Les murs ont une épaisseur de 1 m. 70 à la base, 1 m. 30 au sommet. Elle mesure 9 m. sur 9 m. 25 et une hauteur de 13 m. 50.

La tour des majors (le major était un officier qui possédait le droit de justice). Cette tour fut construite un peu plus tard. Elle mesurait 20 m. de côté, 14 à 15 m. de haut; avec des murs d'une épaisseur variant de 1.90 à 2.50 m. C'était une maison-tour. La porte d'entrée se trouvait au premier étage. L'impor­tance de cet édifice nous donne une idée de la puissance seigneuriale, et des moyens financiers des familles de Rarogne et Asperlin. ·

Au 14e siècle, la famille de Rarogne était devenue très puissante; elle avait fourni 4 évêques de Sion et des hommes politiques très influents. Au ~ommence­ment du 15e siècle, Guichard de Rarogne était capitaine général, allié de Berne et de la Savoie; son neveu Guillaume V occupait le siège épiscopal. Guichard opprimait le peuple, le mécontentement de celui-ci contre la famille de Rarogne fut tel que les patriotes résolurent d'en délivrer le pays. La tradition dit qu'on leva la « mazze »; on appelait ainsi une sorte de figure humaine taillée dans une pièce de bois. Un homme la tenait au milieu de la foule. On lui demandait: Mazze dis-nous quel est ton oppresseur? Est-ce Silinen, Asperlin ? Elle demeu­rait immobile. Est-ce de Rarogne ? Alors elle inclinait la tête. Aussitôt tous ceux qui voulaient participer à la lutte venaient enfoncer un clou dans .la statue. Malgré le secours des Bernois, Guichard fut battu; ses châteaux de Loèche, de Beauregard, et de Rarogne furent détruits. La paix fut conclue à Evian. Les Valaisans durent restituer à la famille de Rarogne les propriétés enlevées, mais elle les vendit et se retira en Suisse orientale.

L'église. En 1505, l'église de Rarogne étant devenue inutilisable à cause des inondations, le cardinal Schiner décida d'en construire une sur la colline en utilisant les murs du château, qui n'avaient pas été détruits. L'architecte Ulrich Ruffiner abattit en partie la paroi ouest pour faire le chœur et ajouta le cloch er. Devant les difficultés de maintenir un plafond aussi large, il fit trois nefs de hauteur égale. Ainsi le vieux château s'est transformé en une des plus belles églises du Valais. Ce n'est pas sans raison que le poète Rilke (1875-1926) a voulu reposer près de cet édifice.

L a cure est de 1537, avec escalier à vis et chambres lambrissées.

Ignace M ariétan

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E. V. No 3, novembre 1961

POUR LES PETITS

LA CANTILENE DU PETIT ANE (fragment)

Petit ânon, petit mignon, Toi qui soufflas sur la crèche, J'aurais voulu te connaître. Etais-tu gris, tel que souris? Etais-tu brun, ou bien beige? Ou peut-être blanc de neige? J'aurais passé, comme un collier, Mes bras autour de ta tête ... J'aurais voulu te connaître. Te caressant, te câlinant, J'aurais dit dans ton oreille: « Permets, qu'avec toi je veille ... » J'aurais baisé l'Enfant Jésus, Ecouté le chant des anges, Chantant bien haut ses louanges.

Renée Dubois (Entrez Noël et nous restez)

NATIVITE

Aujourd'hui Jésus est né. Le bœuf lui lèche les pieds De sa bonne langue rêche. Aujourd'hui Jésus est né, Et l'âne est tout étonné De voir ce joli bébé Couché dans sa crèche.

Pernette Chaponnière (Vingt Noëls pour les enfants) Dès 5 ans.

JESUS EST NE

Jésus est né dans l'étable, Tout près de l'âne aux grands yeux, Près des vaches vénérables Et du chat mystérieux. Jésus est né pour qu'on l'aime. C'est notre meilleur ami. Aimons-le comme il nous aime, Jésus est né cette nuit!

Henry S piess Dès 6 ans. L'Educateur, nov. 1956

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E. V. No 3, novembre 1961

POUR LES MOYENS

NOEL

Longtemps .à l'avance Je pense et repense aux scènes de Noël Quelle est la plus belle ?

Celle du bébé Devant les bergers humbles, étonnés ?

Celle des anges pleins de louanges ?

Ou des Sages, Les Rois Mages

Qui, depuis de longs mois déjà suivaient la route étoilée, annoncée, du nouveau Roi ?

Ou de Marie en Pl'ière devant l'Enfant de Lumière?

Ou celle du sapin rutilant tout croulant sous les boules d'argent, les guirlandes scintillantes les oranges odorantes ?

Ou bien les souliers alignés tout gonflés, lourds de promesses et de tendresse ?

Je ne sais ma préférence ... Je choisis, je change et puis je reviens à l'Enfant divin.

TI est petit mais si grand qu'il remplit de sa présence la terre et le ciel immense.

Ecoute et tu l'entendras Regarde et tu le verras partout où ton cœur sera!

L'Educateur

25

E. Roller

E. V. No 3, novembre 1961

L'ENFANT ROI

Pour endormir un petit roi Il faut un berceau de soie blanche. Pour endormir un petit roi La l'eine doit chanter tout bas.

Mais je connais un petit roi Qui fut couché sur de la paille. Et sa maman disait tout bas: . « Mon doux bébé, n'as-tu pas froid? »

Non le bébé n'avait pas froid, Il écoutait le chant des anges En suçant son tout petit doigt, Le roi mignon riait parfois.

Et c'est Jésus, ce petit roi. Jésus, le plus grand roi du monde ... On l'a cloué sur une croix ... · Et il est mort... Oh ! pauvre roi !

Seigneur Jésus, tu es mon Roi, Mon Roi vivant, mon Roi que j'aime. Seigneur Jésus, je suis à Toi, Et je veux t'obéir, mon Roi.

Pernette Chaponnière LEducateur, 10 nov. 56

LE JOUR DE L'AN

Moi je vous dis que vraiment, C'est très beau le Jour de l'An.

Ce jour-là, l'enfant se lève Avant toute la maison, A peine la nuit s'achève. Chut L. Il sait bien la raison.

Il s'habille vite, vite, Puis, marchant à pas de loup Il s'en va rendre visite ... A qui ? Le devinez-vous ?

Toc, toc, toc L. Je vous apporte Des baisers, papa, maman, Et des vœux de toute sorte ... « Bonjour et Bon Nouvel An ! ~)

Mlle Brès

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E. V. No 3, novembre 1961

TRAVAUX MANUELS Pour le degré inférieur

UN TABLEAU DE NOEL EN RELIEF

Sur une feuille de papier noir 17,5 x 25 cm, on colle à la cementit des baguettes de carton gris ou brun figurant les montants d'une étable ou d'un auvent. Hauteur environ 16-17 cm; distance entre les montants: 10 cm.

Un morceau de carton ondulé rouge, coupé de biais, figurera le toit. On colle les personnages au milieu, si possible avec un double onglet pour

donner l'impression de relief; les plus petits (6 ans) colleront sans onglet. On gardera les mêmes dimensions que sur le dessin ci-joint; les personnages seront décalqués et découpés (aux ciseaux ou par piquage) dans du mi-carton.

St Joseph: mi-carton brun ou violet. Ste Vierge: mi-carton blanc ou bleu (le voile éventuellement d'une couleur

différente). Enfant-Jésus: mi-carton blanc ou rose (tête).

Couverture: mi-carton rose ou vert ou blanc. Berceau: mi-carton brun ou gris. Le visage des personnages, la main .et le bâton de St Joseph seront esquissés

au crayon blanc ou rose par la maîtresse. Vers le toit, étoile, lanterne ou angelot à volonté, buissons devant les mon­

tants (carton ondulé vert). On peut renforcer la feuille noire par une languette de carton collée au verso et suspendre le tableautin par un fil doré.

P rix de revient: FI'. 0.20. L'Office de l'Enseignement fournit le matériel nécessaire.

29

E. V. No 3, novembre 1961

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E. V. No 3, novembre ~961

Pour le degré moyen (5e année)

UNE LAMPE DE NOEL (Modèle communiqué par Mme B rechbühl, institutrice, Sion)

Matériel nécessaire: 1 carré de carton fort I l x Il cm pour la base (MN). 1 carré de papier doré ou cuivr é de 14 x 14 cm pour entourer cette base (MN).

(Au cours supérieur, on préférera à cette base carrée une base l'onde de 5,5 cm de rayon, genre rondelles de carton que l'on met sous les verres de bière).

1 longueur de 45 cm de fil de fer. 2 b andes de carton simple de 1,5 cm sur 45 cm (AB). 2 III 30 de raphia noir. 1 carré de papier métallisé, cuivré ou doré de 8 cm du côté (RS). 1 carré de carton de 3 cm. de côté. 1 carré de papier métallisé de Il cm de côté (LB). 1 gobelet-lampion avec bougie au fond. 1 b ande de papier métallisé cuivré ou doré, pour entourer le haut du gobelet. S ou 6 agrafes parisiennes, papier collant transparent (scotch), petit poinçon, tenailles, pinces. tube de colle Cementit.

Marche du travail: Recouvrir le carton de base (Il x Il cm) avec le papier doré ou cuivré. Fixer provisoirement l e fil de fer sur l'une des bandes de 45 cm au moyen de p apier collant. Cela fait, placer les deux bandes l'une sur l'autre, le fil de fer à l'intérieur, et les entourer totalement de raphia noir préalablement ouvert , pour imiter le fer forgé. , Enrouler la bande de «fer forgé» selon schéma ci-joint; la fixer sur le socle MN par deux agrafes parisiennes, à environ 15-17 cm de l'extrémité A. Sur le carré de papier métallisé de 8 cm de côté (fig. l, RS), tracer un cercle de 2,5 cm de rayon; découper un second cercle concentrique de 4 cm de rayon. Inciser aux ciseaux l'espace entre les 2 cercles en languettes régulières

et rouler ces dernières de façon décorative (fig. II). - Asseoir ce support RS sur tm petit carton rigide est fixer le tout, au moyen

d'une agrafe sur la volute de « fer forgé ». - Dans le carré de papiel' métallisé de Il x Il cm, découper un cercle de 5,5

de rayon (fig. III); enlever un secteur de 2 cm de largeur environ pour former un cône très évasé (fig. IV) qu'une agr afe fixera au sommet du « fer forgé».

- Entourer la partie supérieure du gobelet avec une nouvelle bande de papier métallisé après l'avoir entaillée en dentelle ; la fixer par ün e ou deux agrafes.

Variante: Au lieu d'une lampe de table on p ourra imaginer une applique avec lampe

suspendue. Prévoir t rois points de suspension sur le gobelet. L'applique est plus facile que la lampe de table et peut être réalisée dès 12 ans.

Cette lampe revient à Fr. 0.50 pièce. Toutes les fournitures peuvent être commandées à l'Office de l'Enseignement, gobelet et bougie inclusivement.

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E. V. No 3, novembre 1961

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V. LA NATURE -. LES SCIENCES - LEURS APPLICATIONS PRATIQUES

Aux Editions des Deux Coqs d'or, Paris, ont paru depuis 1959 de magni­fiques albums illustrés, grand format 205 x 285 qu'on trouve maintenant dans toutes les librairies.

Nous recommandons ces livres-albums - dont le prix est de Fr. 18.60 comme cadeaux individuels plutôt que pour bibliothèques de classe, .parce que la matière t raitée est trop vaste et demande beaucoup de temps pOUl' être assimilée; cela dépasse le cadre d'une bibliothèque circulante, le temps de prêt étant généralement limité.

Nous signalons dans la collection

1. Wilson & Seligmann: Les Merveilles du Corps humain 13 ans L'histoire du corps humain racontée comme une passionnante aventure. L'auteur a le constant souci de rester clair et de renouveler sans cesse l'intérêt. Illustrations splendides. Le chapitre sur les cellules reproductrices suppose que l'initiation de l'enfant au p roblème de l'origine de la vie a été faite. Excellente occasion pour les parents de compléter ou de corriger des notions peut-être insuffisantes. Cette remarque faite, le livre convient dès 13 ans. .

2. White A.T.: Mythes et légendes 13 aI1:s Légendes de la Grèce ancienne (Promethée, Oedipe, Phaéton, Orphée, Hèrcule), légen­des de la Perse, La Chanson de Roland, Tristan et Y seult. les Niebelungen. Illustrations r emarquables dans le goût de l'époque. Moralité irréprochable, malgré le réalisme de certaines légendes. Le style me paraît être le point faible de ce bel album. Je ne retrouve plus le charme de Tristan et Yseult tel que Joseph Bédier nous l'a fait connaître. D'autre part, le récit p rimitif est parfois tronqué et c'est grand dommage pour le connaisseur. Les lecteurs plus jeunes seront moins exigeants.

3. Découverte des Mathématiques 15 ans Ce très intéressant album traite des mathématiques, de leur développement progressif au cours des âges, de leur représentation graphique, de leurs applications sans cesse multipliées. L'auteur évite les abstractions trop savantes, donne de nombreux détails, t rucs et problèmes amusants qui intéressent adultes et adolescents dès lS ans.

4. Olivier la Farge: Les Indiens d'Amérique 14 ans D'un livre de 200 pages sur les Indiens d'Amérique, on s'attendrait à trouver des renseignements sur les Mayas, les Incas, les Aztèques dont la civilisation fut particu­lièrement ])l·illante ... Il ne s'agit ici que des Indiens des Etat-Unis, dont les derniers descendants sont aujour­d'hui parqués dans des «Réserves ». L'auteur les passe en revue, d'une région à l'autre des immenses USA, du Saint-Laurent à la Californie, avec un grand luxe de détails et de photographies sur leurs arts, leurs mœurs, leurs coutumes. Il semble pourtant que l'âme de ces peuplades ne soit jamais saisie en profondeur. Peut-être échappe-t-elle à notre investigation curieuse. Le style et le plan des chapitres se ressentent de leurs origines américaines et ils heurtent notre clarté française en maints endl'Oits, laissant l'impression d'un assemblage désordonné avec de nombreuses l'edites. La moralité est irréprochable. L'auteur élève une protestation courageuse contre le sort fait aujourd'hui à ces Indiens, contre leur pauvreté confinant à la misère et dont personne ne se soucie.

5. P arker B.M.: Les Merveilles de la nature 6. Walson J.W.: Les Merveilles de la science

13 ans 15 ans

Ces deux livres-albums ont connu un immense succès aux Etats-Unis. Le premier nous donne un ap~rçu sa' sissant des êtres vivants, depuis les animaux et plantes préhisto-

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riques jusqu'au monde actuel. L es merveilles sont partout dans la nature elles étonn le savan~ et rem~liront d'admiratio.n l'adolescent en lui donnant le ~oüt de sav:~.~ On ne saIt lequel cIter de ces 26 chapItres, tant ils sont captivants. Le second volume fait une course rapide dans le domaine de la science de ses dé verte d 1" l' G 'cou· s, e ses ~pp IcatlOl1S tec lluques. éologie, astronomie, physique, chünie, hioloO'i . que de I~erveIll~s encore depuis l'histoire du noyau terres tre jusqu'à-la découverteO d' cerveau electrol1lque ! u

7. Podendorf J.: Les Sciences en 101 expériences Il ans Edt. RST, Paris Nomhreuses, intéressantes et faciles expériences sur l'air l'eau la chaleur le SOll 1 1 " . 1 1 l' , " , "" a unuele, , es pantes,. elect.nclte, etc. Texte simple e t clair, sans jargon technique. Le prohleme ~st touJ?urs hle~l posé? hien solutionné; à la fin d e chaque chapitre, une page de synthese vrallllent pedagogIque. Le matériel préconisé est à la pm·tée de to tA" L '11 . Us e ne coute quasI. nel~. es 1 l~stratlOns des têtes de chapitres parfois insignifiantes.

Cet alhUJ~l sera utIle des 11 ans a tout enfant curieux. Mais hien des maîtres en feraient leur profIt !

~t~X même.s éditions d~s Deux Coqs d'or, Paris, nous signalons la série ency­cl~pedlque V?Lr et ConnaLtre . Cette collection convient très hien pour hihlio. theques s~olall'~s. Ce son~ de petits volumes cartonnés, d'une cinquantaine de pages enVIron, rIchement Illustrés en couleurs, qui ne coûtent que Fr. 4.20 suisses. Le texte .est forcément m?ins déveloJ?pé que dans les grands albums cités plus haut, malS la documentatIOn est suffIsante pour de jeunes écoliers, à partir de Il ans, comme introduction à une étude plus complète. La lecture de ces livres donnera le goût d'en connaître davantage et ce résultat est hien positif.

Voici la liste des principaux titres

l. Les oiseaux du monde 1959 par E. Holsaert 2. Les papillons 1959 par R.A. Martin 3. La mer 1959 par L. Baruett 4. Animaux du Far-West 1959 par W. Disney 5. Animaux préhistoriques 1959 par L. Baruett 6. Vols interplanétaires 1959 par L. Del Rey 7. Migration des animaux 1959 par Richard A. Martin 8. Nombres et figures 1959 par J. Adler 9. Histoire des sous-marins 1960 par E. Stephens

10. Le monde des insectes 1960 par N. Lohsenz Il. Le monde des fourmis 1960 12. Machines et énergie 1960 par Sprague de Camp 13. L'atome 1960 par J. Korn 14. Les étoiles 1961 par Zim et Baker 15. Les reptiles 1961 par G. Fichter

Barnett & Denis-François: Ce monde où nous vivons Hachette 1960 Fr. 24.- . Superhe album 2J4. pages, publié en collaboration par Hachette et la revue americaine LIFE, une véritable et luxueuse encyclopédie de géographie physique qui traite de la naissance de la terre, de l'éveil de la vie, de la flore et de la faune, du ciel étoilé ... Splendides photos et dessins en couleurs. Non seulement les enfants mais tous les professeurs voudraient avoir dans leur biJ)liothèque un pareil trésor.

Forlani-Boucrot: Cinéma & Télévision Edicope, Paris 1961 Album 24 x 30, 72 pages, 250 illustrations .. Un excellent historique du cinéma pour les adolescents dès 12 ans.

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VI. BIOGRAPHIES - HISTOIRE - GEOGRAPHIE - BÉAUX-ARTS

Agel Henri: Les grands CLneastcs 14-15 ans Edit. Universitaires, Bruxelles 308 p., 70 illustrations. 150 fr. belges . Le grand spécialiste du cinéma étudie ici 60 cinéastes qu'il aborde par ordre chronologique. Analyse de tous leurs grands films. Pages denses et vigoureuses. Jugements de valeur.

Bourgogne Adrien: Souvenir d'un grognard 13-14 am, Coll. Mistral 112 p .. Documentaire sur la retraite de Russie.

Bosco Henri et Madeleine: La vie extraordinaire de Scânt Jean Bosco 8 ans Coll. Terre promise, 1961

18 p . . Album 225 x 270, 10 planches en couleurs.

Bourtemhonrg P. :L;extraordinaire aventure (h~ Dr. Fleming 14 ans Marahout Junior

La découverte de la pénicilline.

Defrasne Jean: Episodes et récits de la Renaissance 13-14 ans Nathan 1960 253 p. ill. 5.75 NF .. Une époque revit sous nos yeux avec ses principaux personnages: Christophe Colomb, Pizarre, Jacques Cartier, Bayard, Gutenberg, Léonard de Vinci, Ambr. Paré, etc. Excellent complément au cours .

Dean Nathalie: Les aventures de Marco Polo 13 ans Coll. Belle-Humeur, Desclées 1961

176 p. . Serait une belle suite à l 'album consacré à Marco Polo dans la collection «L'Encyclopédie pal' le timbre ».

Hauteclair: Nungesser, le chevalier à la mort 12 ans Coll. Spirale 1960 G.P. 252 p. ill .. Excellente biographie de ce héros malchanceux clans sa dernière tentative. Entraînant de courage et d'héroïsme.

Meillan Claude: La prentière dante de Washington 12 ans Marahout Junior La vie si hien l'emplie de Mme Eléonore Roosewelt.

Day Véronique: Godefro)', petit page Il ans Dauphine 1961 250 p .. Joli roman qui apprendra aux enfants ce qu'était la vie d'un petit gars au moyen âge.

Guillot René: Marjolaine et le troubadour 13 ans Idéal-Bihl. Hachette 191 p .. Une histoire attachante du XIVe siècle, mais qui est de tous les temps et de tous les lieux pal' la fidélité à la foi jurée et par l'amitié.

Pétrole, année 100 10 ans Coll. Eureka (Fleurus) L'histoire passi~nnante du pétrole, depuis l'arche de Noé jusqu'à l'essence moderne.

d'Arneville M.B.: Nous les plastiques 15 ans Coll. Je sais, je sais, Marne U ne excellente vulgarisation sur les matières plastiques.

d'Ursel Pierre: Dans la nuit des abîmes 15 ans Ed. Soleil Levant Namur 64 p .. Initiation claire et bien illustrée à la spéléologie.

Fonteneau-Theureau: Mon premier Larousse en couleurs 7 ans Larousse Grand aibum 320 x 270, 171 pages. . 4000 mots écrits en gros caractères, chacun en regard d'une gravure en couleurs, avec texte d'explication simple. Superbe cadeau à offrir à l'enfant dès l'instant où il sait lire.

R. Bartlett: Les fourmis, insectes ingénieurs 8 ans Petite encyclopédie Fabbri 122 pages. Fr. 3.40.

Dans la même collection (Encycl. Fabhri) 9 ans: Le Soleil et ses merveilles - La vie dans le désert - Les forêts tropicales

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VII. INITIATION RELIGIEUSE DES PETITS

Les 3 albums signalés ci-après serûnt utiles aux enfants de 7 ans et plus encûre aux maîtresses d'écûle enfantine qui les leur lirûnt. Agel G. & Bûland Suzanne: Dans cette étable 7 ans Desclée 1960

Album du Petit Berger. 52 pages illustrées, ISO x 185. Dans l'étable de Noil, un miracle pour tous les animaux prés.ents... '

Bûland J. & Suzanne: Il est est né le Divin Enfant 7 ans Desclée 1960 Album au Petit Berger.

Pûinsenet M.D.: Les sept voiles de mon bateau 9 ans Desclée 1960 Album au Petit Berger, 52 pages, ISO x 185. - Un beau livre sur les 'J dOlls du Saint­Esprit. Recommandé à ceux qui vont recevoir la Confirmation et à ceux qui les y préparent.

. PARTIE OFFICIELLE .i f

J AUX MAITRESSES D'QUVRAGE MANUE;L

Quelques modifications au programme d'ouvrage manuel des écoles !primaires. 1. En 1ère année, élèves de . 7 ans (dûnc de 1954 pûur la périûde scûlaire en

cûurs) nûus jugeûns utile, même nécessaire, de replacer pliage et découpage au prûgramme. Rappelûns-en rapidement les buts: a) Pûint de vue éducatif: dévelûpper le gûût, l'imaginatiûn,. I:ûbserva.tiûn,

l'initiative; éduquer l'œil et la main; apprençlre le sûin, l'ûrdre, la pl'ûpreté, la précisiûn, la minutie. ,

h) Pûint de vue pratique: apprendre à emplûyer les ciseaux, à cûnnaÎtre les fûrmes, à chûisir le matériel, à déterminer la granÇleur ,d~s .ol.>jets, à les décûrer simplement. (Vûir par exemple Ec. Val. Nû 2, ûctûbre 61, pages 29 et 31).

2. En 3ème année, élèves de 9 ans, en applicatiûn à l'étude de la cûuture ,anglaise faire apprendre la théûrie (vûir Ec. Val Nû 8 , avril 1961, pages 27 et '29), les maîtresses qui le désirent peuvent faire cûnfectiûnner la jupe de l'ancien prûgramme. Nûtûns en passant que le sac à linge est apprécié. '.

3. En 6ème année, élèves de 12 ans, ajûutûns le ravaudage sur côtes et sur pûint mûusse et le remaillage endrûit. En 7ème, (.ou même déjà en 6ème) le remail­lage envers. L'élève dûit nécessairement cûnnaÎtl;e le remaillage endrûit pûur sûn retalûnnage. En 7ème, nûus jugeûns plus lûgique que l'élève sache faire la bande rapportée avant le retalûnnage, puisque le premier, exercice plus simple prépare le secûnd. ' Je prie les personnnes auxquelles j'ai prêté des modèles: petit tablier - sac à ouvrage en

hécowa bleu, taie d'oreiller, patrons de blouse, etc ... et qui ne me les ont pas encour~ rendus, d'avoir la gentilesse de me les renvoyer tout de suite afin que d'autres maîtresses puissent en profiter.

Suzanne Dubois~Quinodoz, Inspectrice, Evionnaz

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CAISSE DE RETRAITE DU CORPS ENSEIGNANT DU CANTON DU VALAIS

Aux Membres du Cûrps enseignant l ' du Cantûn du Valais Mesdames, Messieurs,

Nûus ay'ûns le plaisir de pûrter à vütre cünnaissance que M. Jüseph Gaspûz, géraI~.t de nûtre Caisse,- est à vûtre dispûsitiûn, pendant la périüde scûlaire, les mardis après-midi, mercredis apl'ès-midi et jeudis après-midi, dans sûn hureau situé au Nü 30 de l'Avenue de Tûurbillün, à Siûn.

Vûus püuvez aussi l'atteindre p~r téléphûne (027) 22670 et prendre un rendez-vüus particulier.

Il vûus donnera tous renseignements utiles sur vütre situatiûn persûnnelle vis-à-vis de la Caisse süit : Admissiüns dans la caisse, cûtisatiûns, prestatiûns, de la caisse, rachat d'années ·d'assurance, mûnt,ant du rachat par suite d'une aug­mentatiûn du traitement prûvenant de la prûlûngatiûn de la scûlarité, remhûur­sement, caisse des dépûsants, fûnds de secûurs. Sur invitatiün, il participe vûlûn- , tiers 'aux réuni .ons du persünnel enseignant.

Nûus vûus priüns d'en prendre bûnne nûte et d'agréer, Mesdames, Messieurs, l'expressiûn de nûs sentiments distingués.

, Caisse de retraite du Cûrps enseignant du Cantûn

LIVRE DE LECTURES ,POUR DEGRE INFERIEUR

P ûur faire le pünt' entre le SyllahaÎl~e et L'Ecolier Valaisan et en attendant que sûit édité un livre de chez nûus püur le degré inférieur, le Département, sur préavis d'une C~mmissiûn nûmmée à cet effet, a chûisi les manuels belges Stella publiés par les Fl'ères des Ecûles Chi'étiennes de' Namur et dûnt la valeur péda­gogique :est de tüut 'premiei' .ordre .. .

En première année, pûur faire suite au syllabaire actuel, .on prendra la brûch ure Stella: « Je lis avec Michel et Nicûle» (64 pages).

En d~ùxième année,.le livre Stella Ile Année (212 pag~s). Ce dernier recueil eS,t d'autant plu,S recûmmandable qu'il utilise strictement

le vûcabulaire Pirenne. On trüuve ces manuels au Dépôt scûlaire., à Siûn, dès maintenant.

A.M.G.V.R. - COURS DE SKI

Lieu: MOl'gins 4-5-6-7 janvier 1961. ' P rix: 46 francs de pensiün pûur les 4 jûurs. Indemnités: L'Assûciatiûn verse un subside à ses memhres et prend à sa

charge leur car sur le parcûurs St-Maurice-Mûrgins. ,Inscriptiûns: jusqu'au 20 décembre 1961 aup,rès de S. Delalûye, Chili,

Monthey. Il y aura 3 classes de travail: débutants, mûyens et avancés.

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COURS DE PATINAGE

Lieu: Martigny, 8 décembre 1961, de 8 à Il h.

Indemnités: Voyage remboursé aux membres de l'A.M.G.V.R.

Inscriptions: Auprès de Paul Glassey, Av. Gare 24, 'Sion, jusqu'au 24 novembre 1961.

EMISSION « L'AVENIR EST A VOUS»

Messieurs,

Cette a.n~ée, la Télévision romande s'est attaquée à une tâche nouvelle: celle de faCIlIter, dans la mesure de ses moyens, l'orientation des jeunes gens et de leurs parents sur un certain nombre de métiers.

Une. série d'émissions est en préparation. Elle sera diffusée spécialement le mercredI. de 19 h. 30 à 20 h., une fois par mois, afin qu'elle puisse être suivie par tous .les Jeunes gens que ces questions intéressent et par leurs parents. Le mer­credI 1er novembre, l'émission que nous prép'arons est destinée aux adolescents s'intéressant aux divers métiers de la métallurgie. Nous sommes certains que ce genre d'émissions est d'une grande importance pour tous les élèves, qui, dans votre canton, devront à la fin de l'année scolaire choisir une profession.

C'est pourquoi nous vous signalons cette émission en vous demandant s'il vous est possible de renseigner à ce sujet tous les maîtres des degrés d'enseigne­ment où se pose particulièrement le problème de l'orientation professionnelle. De plus, nous pensons qu'il serait bon, après une ou deux expériences, d'envisager avec votre Département de développer ce genre d'information en diffusant par exemple auprès des jeunes gens, dans les classes, un matériel de documentation relatif à chacune de ces émissions. Ce matériel leur permettrait de trouver des indications pratiques et de tirer davantage de profit des informations sonores et visuelles qu'aura pu leur apporter la TV. Pour cette émission du 1er novembre

1· ' nous ne C Isposons pas encore de matériel d'information, aussi nous bornons-nous à vous demander de signaler cette diffusion à tous les maîtres que la chose intéresse. Il nous semble en effet que c'est le seul moyen d'attirer l'attention des jeunes dont les parents ne possèdent pas la TV sur une émission qui leur est spécialement réservée.

Dans l'espoir que cette suggestion pourra rencontrer votre approbation, nous vous prions d'agréer, Messieurs, l'assurance de nos sentiments distingués.

Le chef du service des émissions documentaires:

Alexandre Burger

APPEL SOS

Confortablement installés dans la douceur de votre foyer ou dans la calme solitude du célibat, vous jouissez d'un repos bien mérité. Et j'arrive chez vous comme un intrus. Attirés par le titre, vous commencez à lire cet appel qui risque de troubler vO,tre quiétude; c'est du moins son but. Ayez cependant la patience d'aller jusqu'au bout.

Un collègue a quitté la profession pour une autre bien plus belle encore: LE SACERDOCE. Aujourd'hui il est curé d'une pauvre paroisse de la diaspora. Ses maigres ressources lui permettent tout juste de nouer les deux bouts. Ne croyez-vous pas que, par chrétienne collégialité, nous devrions l'aider? Avouez que 5 ou 10 fI'., selon les possibilités, ne seraient pas excessifs et permettraient à ce pauvre représentant du Christ de passer un Noël plus joyeux et de se sortir de la mouise ?

Le résultat total de cette action d'entr'aide sera publié dans L'Ecole Valai-sanne et j'espère qu'il fera honneur à notre profession.

Les dons du personnel féminin seront aussi les bienvenus.

Créez du bonheur et vous serez heureux ! Versez vos dons au C.C.P. II c 1144, Sion, Louis Berthousoz, avec la mention

«pour lm Joyeux Noël' ». Merci d'avance. Un des vôtres: L.B.

BIBLIOGRAPHIE

FOl'lani-Boucrot: CINEMA ET TELEVISION, Collection «L'Homme et son aventure ». Edi­

tion Edicope, Paris 1961. Cinquième album de la collection, après Marins et Nœvires et Fabuleux Pétrole, cet album

ne Je cède en rien aux précédents ni pour le texte ni pour la présentation. C'est toute l'histoire

du cinéma - en raccourci - depuis Edison, les frères Lumière, Méliès le Magicien ... jusqu'au cinéma commercialisé d'aujourd'hui, en passant par Chaplin, Walt Disney, Carné, René Clair et la pléiade internationale des grands créateurs. Regards dans les coulisses des 'studios, dans

les ateliers où s'élaborent les dessins animés, problèmes de la couleur et du son: voilà de quoi amorcer l'intérêt de l'adolescent passionné de découvertes et qui prépare déjà les réalisa­

tions du XXIe siècle. 70 pages . 250 illustrations. Fr. 16.75.

A.M. Hublet: LA VILLA DES NARCISSES. Collection « Yves et Colette ». Edit. St-Augustin,

à St-Maurice. Prix: Fr. 4.70. On peut acheter les yeux fermés un roman signé A.M. Huhlet. Le créateur d'Alain Belle­

Humeur est depuis 25 ans fidèle aux qualités de son premier ouvrage. Entrain, gaîté de bon aloi, caractères jeunes et èonballants, atmosphère morale irréprochable, rien du genre mièvre

ou moralisateur. A la villa des Narcisses arrive une petite réfugiée roumaine. Comment elle est reçue pal'

les enfants, passé le premier moment de surprise bienveillante, comment naissent peu à peu

les jalo,usies, les préventions, les problèmes de toutes sortes, comment l'étrangère finit pal' s'intégrer dans sa nouvelle famille, ce livre vous le dira. Belle leçon de compréhension inter­

nationale, accessible à l'enfant dès onze ans.

Louis Bouellat: POESIES A DIRE PAR LES ENFANTS A L'OCCASION DE MARIAGES Voici une petite plaquette de 16 pages contenant 12 petits poèmes charmants à dire pal'

des enfants, quand ils sont invités au mariage des adultes. Vers simples et familiers qui, ajoutés au charme des petits, feront sourire et applaudir le cercle des invités, tout en mettant

un brin d'émotion supplémentaire dans le cœur des jeunes mariés. Cette élégante plaquette peut être commandée chez l'auteur, M. le Chanoine BouelIat,

ancien hôpital, Délémont. Prix Fr. 2.-,

43

PRO JUVENTUTE - AU PERSONNEL ENSEIGNANT DU VALAIS

Le Valais est au dernier rang des cantons suisses pour la vente des timbres et cartes Pr~ Juventute. La moyenne par habitant était de 24,4 centimes en 1959, de 26,7 cent"Lmes en 1960, alors que la moyenne des cantons était de 59,4 centimes en 1960. Il ne manque pourtant pas de Valaisans pour frapper à la porte de Pro Juventute et obtenir son aide. C'est pourquoi L'ECOLE VALAISANNE publie volontiers l'appel du représentant cantonal de Pro Juventute. Achetez les timbres Pro Juventute: vous ferez doublement des heureux: les destinataires de vos lettres et les protégés de Pro Juventute qui bénéficieront de la surtaxe d'affranchissement.

C'est à vous, maîtres et maîtresses des écoles valaisannes, que je prends la respectueuse liberté de m'adresser au nom de Pro Juventute, comme je l'ai fait bien des fois déjà. Consacrant votre vie à l'enseignement, à la formation de l'esprit, du cœur, de la volonté, de la générosité de l'enfance et de la jeunesse, vous comprenez facile­ment mon appel en faveur de Pro Juventute. On compte sur votre appui pour la vente des timbres, des cartes de vœux, qui, comme les années passées, se fera vers la fin de ce mois. Quelle plus belle occasion pouvez-vous donner à vos enfants pour les former à la générosité? Se priver de quelques friandises pour acheter de magnifiques timbres; s'astreindre à renoncer à des loisirs pour courir d'une maison à l'autre solliciter des acheteurs qui, espérons-le, sauront toujours se montrer aimables et courtois, voilà un bel apostolat à demander aux plus généreux élèves de votre classe.

!!ro Juventute mérite bien que l'on s'intél'esse à elle et qu'on l'aide à placer ses tImbres et ses cartes de vœux, vouée qu'elle est tout entière à aider l'enfance et la jeunesse, à élever son niveau de culture et de bien-être, à soutenir les moins favorisés des biens de la fortune, à créer des possibilités qui rendront la vie d'un grand nomhre moins amère et plus souriante. Son activité se déploie en faveur des mamans dans le besoin, des enhnts en bas âge, de la gent écolière et des apprentis, etc. Nous pourrions citer des exemples magnifiques de l'action chari­table qu'elle a menée avec une discrétion parfaite, mais combien efficace. Chers maîtres et maîtresses, usez de votre influence pour que la vente de 1961 soit tr~s fructueuse. Le bien opéré par cette fondation sera d'autant plus étendu que la vente aura mieux réussi. N'oublions pas que le produit net de la vente faite par les secrétariats de districts reste à la disposition de ces mêmes districts. Votre action s'exercera sous le voile de l'anonymat, mais Dieu, qui voit clans le secr~t, vous le rendra comme TI sait le faire, au centuple.

C. Grand, membre du Conseil de la Fondation Pro Juventute

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BIBLIOGRAPHIE

Lagane-Dubois-]ouannon: EXERCICES DE FRANÇAIS. Edition Larousse 1961.

Ce manuel destiné à la classe de 6ème du cycle secondaire français me paraît convenir

tout particulièrement à nos écoles secondaires de 1ère année {si l'on ' veut bien réserver Grévisse our la 2ème et 3ème année, aux cours préparatoires à l'Ecole Normale ou au?, écoles

~ommerciales, aux classes ménagères. Il contient 670 exercices de grammaires: accords, vocahu. laire, analyse; le tout étant une révision systématique des règles grammaticales, mais sans donner l'impression d'une fastidieuse répétition scolaire. L~s . phrases d'exercice sont des citations de nos meilleurs écrivains et ce contact ne manquera pas d'être profitable pour le

travail du style.

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