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L'ECOLE VALAISANNE Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand VIlle anné e No 3, novembre 1963 Crocus ODIS Michel Veuthey SOMMAIRE Partie générale Collaboration La grande pitié des bibliothèques scolaires UNESCO . Bons d'entraide La mu sique à l'école: L. van Beethoven Bulletin Cui senaire Pro Juventu te Centres rég ionaux de Documentation s, co lair e Partie pratique: Travaux de Noël . Partie officielle: Communication s diverses RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juill et et août exceptés. Publicité: Publici tas, Avenue du Midi, Sion . Téléphone 24422. Rédaction: E. Claret, ODIS, Ra-wyl 4. 7, Sion. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion. Impression: Fiorina & Burgener, Sion. Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. Ile 12, Etat du Valais, Sion (pour le per- sonnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril). Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) 1/ 1 Fr. 700.- Y:! Fr. 380.- X Fr. 200 .- Pages ordinaires, 1 insertion: lit Fr. 60.- Y:! Fr. 33.- X Fr. 18.- l/S Fr. 10.- 5 insertions: rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 % 2 5 10 17 45 53 55 21 57 l

L'Ecole valaisanne, novembre 1963

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montage soigné construction robuste

Les plateaux de tables, en' hêtre compressé, sont pra­tiques et très solides. La turbulence des écoliers n'est à craindre en aucun cas , ce matériel résistant par­faitement bien aux égratignures, taches d'encre, etc. En outre, l'encrier spécial de sûreté, exclut tout acci­dent possible. Le bâti en tube d'acier zingué, robuste, est toujours stable , grâce à un réglage des sous-pieds en caoutchouc. Le fonctionnement du mécanisme d'élé­vation (crans d 'arrêt et ressorts) ainsi que celui du réglage (à la manivelle) de la position horizontale ou inclinée du plateau de la table, ne font jamais défaut. Le siège, le dossier ainsi que le bâti métallique de la chaise, sont d'une construction à toute épreuve. Les meubles d 'école Embru sont appréciés partout. Ils se distin­guent par la qualité du matériel utilisé, et une construction étu­diée jusque dans les plus petits détails. Demandez, sans enga­gement, notre documentation sur les meubles d 'école, nous vous l'enverrons volontiers.

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L'ECOLE VALAISANNE

Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIlle année No 3, novembre 1963

Crocus

ODIS

Michel Veuthey

SOMMAIRE

Partie générale

Collaboration

La grande pitié des bibliothèques scolaires

UNESCO . Bons d'entraide

La musique à l'école: L. van Beethoven

Bulletin Cuisenaire

Pro Juventute

Centres r égionaux de Documentation s,colaire

Partie pratique: Travaux de Noël .

Partie officielle: Communications diverses

RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Publicité: Publici tas, Avenue du Midi, Sion . Téléphone 24422.

Rédaction: E. Claret, ODIS, Ra-wyl 4.7, Sion.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion.

Impression: Fiorina & Burgener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. Ile 12, Etat du Valais, Sion (pour le per­sonnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) 1/1 Fr. 700.­

Y:! Fr. 380.­X Fr. 200.-

Pages ordinaires, 1 insertion: lit Fr. 60.­Y:! Fr. 33.­X Fr. 18.­l/S Fr. 10.-

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Il entra dans ma chambre comme un cyclone, se carra avec assurance dans mon fauteuil bleu, avant même que j'aie esquissé

un geste d'invitation. - Salut, vieux rEnard! Excuse-moi d'être venu sans m'annon­

cel'; je passais justement dans ces parages, alors... tu comprends.

D'ailleurs, je serai bref. - Ah ! tu viens donc dans une intention précise? ... De quoi

s'agit-il? - De ton canard .. . hum ... je veux dire du bulletin L'ECOLE

VALAISANNE. Ambitionnerais-tu de me rEmplacer? Je te cède le poste

illico! Merci de ta générosité! J'ai suffisamment d'autres corvées

. sans celle-là. Et il m'expliqua que les bons maîtres ne manquaient pas en

Valais, qu'il fallait considérer chacun comme un collaborateur occa­

sionnel, que la revue y gagnerait en variété et en densité ... Je répondis que j'y avais toujours pensé, que sa proposition

était magnifique en théorie: plus de 500 collaborateurs et collabo­

ratrices ! mais que la réalité était plutôt décevante. - Tu ne sais pas t' y prendre, enchaîna-t-il; tu manques de

diplomatie. Si tH m'autorisais à être ton agent recruteur, je te ga­

rantis que j' canènerais de l'eau à ton moulin. Ce diable d'homme avait l'air si convaincu que je lui laissai

carte blanche. Quinze jours pc:,ssèl'ent. Plus de nouvelles de mon agent recru­

teur. Je commençais ,cl croire que lui aussi s'était heurté à la redou­table force d'inertie qui caractérise tout corps social, même le plus

solidement organisé. NIais voilà qu'un soir de la troisième semaine, je trouvai dans

mon courrier une volumineuse enveloppe jaune portant le timbre postal d'un village montagnard du Centre. C'était une fort belle leçon de chose sur le savon, destinée au degré moyen. Je trouvai le sujet original en lui-même, judicieusement pr€senté selon toutes les

règles d'une sa-me pédagogie. L'auteur était une institutrice en'tre

deux âges, que je connaissais vaguement de nom. Quel bon ange

l'avait donc poussée à m'envoyer ce travail ? Le lendemain, nouvelle surprise! Un jeune stagiaire m'adres­

sait, avec la modeste mention «Si cela peut vous être utile», une magistrale leçon sur la bataille de Marignan, avec croquis et cartes à l'encre de Chine (tout prêts à être envoyés au clichage), avec des indications extrêmement précises sur le milieu géographique, sur les buts avoués ou secrets des chefs, sur l'équipement et l'armement. Il m'indiquait en outre les tableaux muraux et les vues diapositives qui pourraient éventuellement accompagner la leçon, ainsi que le disque contenant le célèbre chœur de Janequin (XVIe siècle) et intitulé « La bataille de Marignan ». Je fus sidéré de ce remarquable travail et me promis de le publier dans un prochain numéro, sans oublier d'adresser des félicitations immédiates à son auteur .

Trois jours encore passèrent, à la suite desquels ce fut littéra­lement une avalanche d'envois de tous les coins du canton et de

toutes les classes d'âge, depuis l'instituteur sexagénaire jusqu'à une équipe de normaliennes qui avaient réalisé un travail en commun

SOUD l'experte direction d'un de leurs professeurs. Durant plus d'un mois - je ne mens pas -le facteur m'apporta

rége lièrement à chaque courrier une montagne de travaux pratiques, de thèmes, de centres d'études (on disait jadis « centres d'intérêt»), de monographies de toutes provenances. J'en avais pour toutes les saisons et pour tous les degrés, de quoi alimenter notre bulletin

professionnel pour dix ans au moins .. . La forme me parut presque parfaite; par-ci, par-là, une légère

retouche serait nécessaire, un « chapeau» à mettre au départ, une note «cantonale» pour intéresser les diverses régions valaisannes. Il y avait de tout dans cette prodigieuse moisson: de la géographie, de l' histoire, de la religion, des expériences pratiques, des travaux

manuels, des su jets techniques, de l'alimentation, de l'agriculture, de l'astronomie élémentaire, même de la science-fiction dont nos

. enfants sont, paraît-il, très friands . Voulez·vous des titres? En voici: comment fonctionne un moteur d'auto; comment fonctionnera le

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mésoscaphe de l'Expo 64; comment on fabrique le verre, les plas­tiques, le caoutchouc; les bisses du Valais; les Sarrazins occupent les Alpes; les glaciers d'autrefois; pourquoi des barrages en haute montagne; comment dessiner les arbres, etc.

Avec cela, des photos inédites, des dessins suggestifs, des recettes orthographiques, des trucs mnémotechniques ...

J'étais transporté, enthousiasmé, hors de moi ! Je voyais par avance les regards envieux de toute la plèbe jour­

nalistique, des princes de l'opinion aux obscurs rédacteurs de faits divers. Quelles splendides séries de numéros nous allions pouvoir lancer!

Je bâtissais des châteaux en Espagne, je nageais dans un océan de félicité, envisageant la vie sous les couleurs les plus roses, trou­vant opportunes les lois et bienfaisants les règlements, bénissant le fisc, le Gouvernement, l'OT AN et même - étrange euphorie - les incompréhensibles sautes d'humeur de ma cuisinière.

Soudain, une sonnerie stridente retentit à moins d'un mètre; machinalement je tendis le bras pour faire taire le diabolique réveille-matin.

Le beau rêve était fini ...

Crocus

EXPO 64 - REPOR,TAG'E NATIONAL

De nombreuses dasses se sont inscrites 'pour participer au Reportage na:tio­nal. Mais quelques-unes d'entre elles n'ont pas envoyé à Lausanne le nombre de leurs participants ni les ,thèmes choisis (Ex,po 64, « Reportage national », avenue de Bellerive, Lausanne). Il est encore temps de le faire.

D'autre part, compte tenu des congés de vendanges et ,des ,débuts tardifs de certaines écoles, les responsables du Reportage national ont accepté de retarder jusqu'au 1er DECEMBRE la fin du concours. Nous les remercions de leur compré­hension.

Les maîtres et maÎtre.sses enverront donc les meilleurs travaux de leur classe à 1'0015, ·RAWYL 47, SION, pour le 1 er décembre prochain.

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La grande pitié

des bibliothèques scolaires

* Une enquête sur les hibliothèques scolaires dans les écoles du Valais

romand ferait apparaître une situation très différente suivant les communes, allant d'une organisation impeccable jusqu'au néant complet.

Théoriquement, les grandes communes de la plaine sont bien munies : locaux avenants, rayons bien garnis, subsides annuels réguliers. Dans telle vine, la municipalité a même créé le poste de bibliothécaire scolaire: poste rétribué, titulaire formée ad hoc par ses études antérieures. Mais il est assez rare, sur le plan cantonal, que le système fonctionne avec efficience d'une façon durable. Ou hien les subsides ont été supprimés après un beau départ; ou bien les collec­tions sont vieillottes sous leur couverture uniformément triste; ou bien les res­ponsables manquent: l'instituteur ou l'institutrice, qui avait pris l'initiative' voilà quinze ans, s'est marié, a été déplacé, est décédé. li ne s'est trouvé personne pour prendre la relève, personne qui ait eu le te,Inps et le dévouement pour s'en occuper. Car, il faut que les autorités scolaires le sachent: le service du prêt (deux demi-heures par semaine), l'entretien, la numérotation, le catalogue, la désinfection, les acquisitions nouvelles, même si la bibliothèque ne compte que 300 à 400 volumes, demandent des heures et des heures au cours ·d'une année. C'est pour avoir ignoré cette exigence, n'avoir pas encouragé de façon tangible le ou la responsable, que bien des écoles ont vu leur bibliothèque péri­cliter, tomber bientôt dans l'indifférence générale. Le contrôle s'est relâché, les livres se sont détériorés et dispersés. Après quelques années, .on ignorait même qu'il y eùt une bibliothèque à l'école.

Volée après volée, les enfants étaient faibles en français, manquaient de cette culture générale élémentaire que .donne la lecture, cherchaient en vain une piètre compensation ,dans :les innomhrables « comics », bandes dessinées et autres revuettes pour enfants aussi remarquables par la nullité du style que par l'indigence morale.

Parfois, on a cru trouver un remède en transportant les épaves de la biblio­thèque .scolaire à la hihliothèque paroissiale; mais cette dernière est destinée avant tout aux adultes; la hihliothèque des enfants doit rester à 1'école car le maître demeure le conseiller le plus compétent.

* Notre intention n'est pas de faire de la théorie, mais de donner quelques

éléments pratiques ,à l'intention des communes qui voudraient lancer ou relancer leur hibliothèque scolaire. Les chiffres cités ci-après ne doivent pas être consi­dérés comme des ahsolus, mais comme de simples références à interpréter .en fonction du nomhre d'élèves, des possihilités financières locales, des expériences récentes dans ce domaine.

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--------------------------~~~~----~--------------~--~~.~ ------.. ~ ........ -------------------~------------------------------------LES SUBSIDES NECESSAIRES

Cela dépend de iJ.a ,population scolaire et du nombre de groupes scolaires de la commune. Voici plusieurs cas.

A. - Communes de 50 à 200 enfants scolarisés et n'ayant qu'un seul groupe scolaire

I. Devis de création: minimum Fr. 2 500.--A répartir comme suit:

Meuble (armoire vitrée) Achat de livres: degré inférieur:

degré moyen: degré supérieur:

Encouragement au responsable

Ce devis demande quelques éclaircissements:

80 livres à 7.--100 livres à 7.--

80 livres à 7.-

Total Fr.

580.-560.-700.-560.-100.-

2500.-

a) Le meuble: Divers types peuvent se concevoir:

Armoire reposant à terre 1900 x 1200 x 400 cm. pour 400 volumes envi­ron à portes pleines ou vitrées dans la partie supérieure. Armoire suspendue vitrée 1300 x 900 x 330 cm. pour 280 volumes. Armoire encastrée dans le mur,meuble d'angle avec l'ayons profonds au centre, portes vitrées ou vitres coulissantes. L'essentiel est de prévoir la capacité désirée, la crémaillère pour adap­

ter les rayonnages à la hauteur des volumes, la profondeur suffisante pour certains albums grand format. Le meuble dit « de série» coûtera évidem­ment moins cher qu'une unité commandée chez le menuisier de la com­mune. Le chiffre de Fr. 580.-- est prévu pour une bib'liothèque modeste, en sapin verni, sans glaces coulissantes.

De toute façon, vu la poussière d'une salle de classe, il faut prévoir un meuble fermé.

b) Le prix des livres: Inutile d'acheter des livres brochés: ils seront en pièces avant la fin de l'année. Prévoir des livres cartonnés ou reliés solidement, quoique sans luxe. Le prix d'un ouvrage relié se situe autour de Fr. 7.-. Il en est de mei'lleur marché, i'l en est aussi de p~us chers, surtout parmi les ouvrages de vulgarisation scientifique et technique à la portée des jeunes.

Qu'on ne croie pas non plus que les livres du degré inférieur soient moins coûteux que ceux du degré supérieur: les collections pour cinq et six ans doivent être et sont en fait abondamment illustrées, ce qui hausse le prix malgré le petit nombre de pages. A ceux qui estiment que Fr. 100.­est une grosse somme pour une bibliothèque" il faut rappeler l'équation: Fr. 100.- = 14, livres, ce qui est bien modeste pour une école!

c) Enfin, dans le devis ci-dessus, nous avons fait la plus belle part au degré moyen, parce que ce degl'é est souvent celui qui a le plus d'élèves. Au degré

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inférieur, le goût de la iecture est assez inégal; on préfère souvent le des­sin, le jeu, l'action. Au degré supérieur, les classes s'amenuisent, les meil­leurs ayant quitté le primaire pour le collège ou l'école secondaire.

II. Devis annuel d'entretien ou de roulement: Fr. 600.-

a)

A répartir comme suit:

Entretien Au responsable Acquisitions nouvelles

Total Fr.

50.-100.-450.--

600.-

(soit environ 65 livres pour l'ensemble des 3 degrés)

L'entretien: Au bout de quelques années, il faut penser à refaire la reliure de quelques ouvrages particulièrement demandés. En acheter un neuf est souvent plus avantageux, mais il en est d'épuisés ...

Autrefois on «doublait» les livres d'un papier uniforme. Aujourd'hui une couverture de plastique transparent est plus indiquée, laissant à la bibliothèque son visage coloré. Outre que c'est un long travail pour le res­ponsable, ce plastique transparent et autocollant ... est passablement cher. Peut-être pourrait-on l'acquérir sur le compte des fournitures générales de l'école?

Dans certaines bibliothèques, on remet à l'emprunteur une liseuse en plastique qu'il doit rendre en même temps que le bouquin. Tout cela coûte. Et cinquante francs sont une dérision pour les grandes bibliothèques ...

B. - Communes de 200 à 400 enfants scolarisés et n'ayant qu'un seul groupe scolaire

Il n'y a pas de problème. La population scolaire étant plus importante que dans le premier cas, il faut augmenter le crédit.

1. Devis de création:

Nous proposons Fr. 4000.- comme subside de lancement: ou bien ces Fr. 4 000.- sont utilisés pour une seule bibliothèque com­portant les 3 degrés (meuble 700.--; responsable 200.--; acquisitions 3 100.- dont 900.- pour le degré inférieur, 1 200.-- pour le degré moyen, 1000.- pour le degré supérieur). ou bien on prévoit deux bibliothèques, avec deux responsables et deux meubles: la bibliothèque des petits (6 à 10 ans inclus) et la bihliothèque des plus grands (Il à 15 ans), chacune avec Fr. 2000.- de départ. Ce second système paraît préférable à certains points de vue: à onze

ans, l'enfant a l'impression d'être grand, d'entrer dans un monde nouveau; les responsables, ayant à satisfaire des âges mieux délimités, pourront aussi mieux se spécialiser et mieux adapter leurs collections. Il est à conseiller de confier fa bibliothèque des petits à une institutrice, celle des grands à un instituteur.

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II. Devis annuel d'entretien ou de roulement: Fr. 800.-A répartir comme suit:

Entretien Au(x) responsable(s) Acquisitions nouvelles

100.-200.-500.-

(50.- + 50.-) (100.- + 100.-) (250.- + 250.-)

C. - Communes à plusieurs groupes scolaires

C'est ici qu'est le vrai problème.

Nous pensons à ces communes aux nombreux villages qui ont 4, 6 et même 8 bâtiments scolaires dispersés: . Nendaz, Ayent, Savièse, Conthey, Evolène, Hérémence, St-Martin, Bagnes, Orsières, Troiston:ents, Collombey, etc.

La situation est encore plus compliquée du fait que ce sont souvent des classes à tous les degrés.

On ne peut évidemment pas multiplier les collections ni les responsables. Le mieux est de prévoir la bib'liothèque au centre paroissial de la commune,

là où se trouve habitueHement la «grande école» (degré supérieur). Le service de prêt pourrait se faire le dimanche, après la messe des enfants. Mais l'idéal serait que chaque groupe scolaire possédât une copie du catalogue, pour que le maître puisse conseiller et que les élèves puissent recevoir les livres en classe même, sans se déplacer. Un InaÎtre « motorisé» serait chargé de la distribution, faite à jour fixe dans tous les groupes scolaires de la commune. Dans de telles agglomérations, les caissettes de la «Bibliothèque pour tous» pourraient aussi constituer une solution. Nous rappelons que cette institution, dont le dépôt régional est à Fribourg (15 000 vol.) envoie aux écoles des caisses de 20, ~O, .10 volumes à des conditions très avantageuses. La valeur morale de la «BIbho­thèque pour tous» offrant toutes garanties, nous conseillons aux communes qui n'ont pas encore créé leur bibliothèque scolaire de recourir à cette institution éducative.

1. Devis de création dans ces communes à écoles multiples: Fr. 4000.-. II. Devis annuel de roulement: Fr. 1 000.-.

La répartition de ces sommes est il peu près la même que pour le groupe B.

L'ORGANiSATION P~ATIQUE

C'est évidemment un membre du personnel enseignant qui doit être chargé de la bibliothèque scolaire. Nul mieux que lui ne pourra conseiller aux enfants le livre qu'il leur faut, tenir à jour le catalogue et le registre des prêts, contrôler discrètement l'orientation des lectures chez tel écolier, le documenter sur un sujet qui lui tient à cœur, se tenir au courant des nouvelles paru~ionsd~ns l~ domaine de la rJittérature juvénile. Choisir de préférence un enseIgnant etabh dans la commlme; un jeune stagiaire montrera un grand zèle, mais s'en ira ail­leurs après deux ans ...

Le responsable a l'initiative des achats; il vise les factures et les présente à la caisse communale jusqu'à épuisement du crédit.

Mais il écoute et .sollicite volontiers les suggestions de ses collègues touchant

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les acquisitions nouvelles, surtout ce'lles qui concernent un autre degré d'ensei­gnement. Il sait ses limit~s, et qu'on ne l~~ut 'pas tout ~onnaÎtre: les albums du Père Castor pour les SIX ans et les applIcatIOns technIques pour les grands de septième ou de huitième année.

Il veille aussi à tenir ouvert l'éventail des genres: aventure, découverte so­ciale, féerie enfantine, monde de la nature et des animaux, applications scienti­fiques et techniques, biographies, histoire, formation artistique. L'ODIS a publié ces quatre dernières années une liste des ouvrages recommandés et des dernières parutions, liste totalisant plus de 600 titres .. L'EC,OLE V ALAIS~NNE, d.e. dé­cembre prochain recensera encore une centaIne d ouvrages parmI les edItIOns et rééditions de l'année scolaire 1962-63. Il existe d'autre part des fiches biblio­graphiques et 'des livres qui renseignent sur les 'livres d'enfants. Les responsables des bibliothèques scolaires ont une ample information à leur portée, pourvu qu'ils se donnent la peine de l'utiliser.

Pour justifier les crédits accordés, la Commission scolaire devrait exiger du responsab1e un bref rapport annuel (une ou deux pages dactylographiées) donnant le tota'l approximatif des prêts, les séries les plus demandées, les cons­tatations et les desiderata du personnel enseignant. D'autre part, dans sa visite trimestrielle ou annuelle, la Commission scolaire a le devoir de s'informer de la bibliothèque et de constater de visu l'état des collections.

D'autres questions pratiques pourraient encore trouver place dans cet article: les rubriques de classement, la numérotation utilisée, les procédés peu coûteux de désinfection. Ces détails n'intéresseront guère que les responsables.

Notre but a été d'attirer l'attention des autorités scolaires et de .leur fournir quelques éléments en vue d'une action ou d'une réaction. Au risque de nous répéter, nous affirmons que ces éléments sont sujets à discussion. L'optique change selon que l'on est assis au pupitre du maître, au bureau du libraire ou à la table du Conseil communal.

ODIS

Date et lieu: Le cours de ski 1964 aura lieu à Morgins les 2, 3. 4 et 5 janvier.

Prix: Membres associés: 55 fr., de pension pour les 4 jours; non membres: 85 fI'.

Indemnité: L'Association prend à sa charge le transport de ses mem­. br es de St-Maurice à Morgins, et met gratuitement les instruc­

teurs à la disposition des participants. Aucune indemnité ne sera versée aux membres gagnant MOl'gins par leurs propres moyens.

Inscriptions: Jusqu'au 13 décembre 1963 auprès de Samuel Dela'loye, Chili, Monthey. Tél. (025) 42084.

Il y aura trois classes de travail: débutants, moyens, avancés. Les collègues inscrits recevront une circuhire les convoquant au cours.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

En moins d'lIB IllOis,

Un crayon et du papier sont des biens précieux: des milliers d'enfants dans le monde ne disposent même pas de ce matériel scolaire élémentaire.

ma classe écollolnisera 22 fi-ancs

Nous voici à la porte de l'AVENT, temps de privations et de sacrifices, et dans la perspective de NOEL, temps des cadeaux. Ces deux périodes sont au fond l'expression d'un même sentiment: le don du cœur.

Habituer les enfants au don renouvelé de quelques centimes, fixer à toute la classe un objectif précis pour une période déter­minée, voilà qui est de bonne éducation.

En cette fin d'année 1963, on propose à toutes nos classes une aide à des écoles lointaines défavorisées. Ne restons pas insensibles. Faisons le geste que l'on attend de nous. Si c'est peut-être une grosse somme que 22 francs pour une classe de petits, ce n'est pas beau­coup pour une école à plusieurs classes ...

Choisissez parmi les 12 objectifs qu'on vous propose. A Noël, vos élèves auront la joie d'envoyer eux-mêmes un BON D'ENTRAIDE à des écoliers très éloignés dans l'espace et très proches de cœur.

ECOLE VALAISANNE

UNESCO: Chacun sait vaguement ce que signifie ce sigle formé de six initiales. Comme pour toutes les institutions internationales, ce sont celles de mots anglais. Traduisons tout de suite: «Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture ». En les bousculant un peu, on retrouve toutes les majuscules.

Education, science, culture: voilà qui doit intéresser non seulement les maîtres d'écoles, mais les écoles elles-mêmes. Nations Unies: comme l'organisa­tion de l'Unesco ne s'inscrit dans aucun contexte politique, ne poursuit pas de but militaire, notre pays peut y adhérer sans crainte pour sa neutralité. Il doit même y adhérer en vertu de cette «neutralité active» qui doit servir l'intérêt de tous les peuples.

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Qu'est-ce que les bons d'entraide?

Servir, oui, mais comment? Aujourd'hui, la générosité publique est solli­citée à coups répétés par des demandes en faveur de toutes SOl·tes de causes dignes d'intérêt, entre lesquelles il est très difficile de choisir. C'est pourquoi, l'on a imaginé le système des bons d'entraide dont le principe est des plus simples.

Dans les pays donateurs, des particuliers ou des groupements - notam­ment des classes ou des écoles entières - choisissent sur une liste approuvée par l'Unesco des projets à la réalisation desquels ils souhaitent contribuer. Puis ils réunissent des fonds, achètent des bons d'entraide, et les envoient directement à l'adresse des projets choisis. Les bénéficiaires se servent de ces bons comme d'une sorte de monnaie internationale pour acheter le matériel ou les fourni. tures scientifiques ou pédagogiques dont ils ont besoin.

Les douze projets de l'aide suisse

Le nombre des projets d'entraide étahlis par l'organisation centrale de l'Unesco est naturellement assez élevé. C'est pourquoi, ces projets portent un numéro d'ordre que nous citons devant leur titre.

La Com'mission nationale suisse pour l'Unesco a reçu 70 de ces projets. Mais l'exiguité de notre pays et le petit nombre de ses hahitants ne permettaient pas de les assumer tous. La Co.mmission en a retenu 12 que nous allons énumé· rel' et décrire brièvement.

1. CEYLAN - (Projet 131) - L'école du Mount Lavinia pour les sourds

En 1912, une missionnaire protestante ouvrait une école pour les sourds au Ceylan. Comme toujours, les déhuts furent modestes: deux élèves seulement. Aujourd'hui Ï'ls sont 180: 120 garçons et 60 filles. Mais il reste plus de 200 ins­criptions auxquelles on ne peut donner suite par manque de place.

Il s'agirait donc de développer cette institution et de l'agrandir. Une école pour les sourds, nous le savons, exige un long enseignement, car après l'instruc­tion primaire générale, il faut encore garder les élèves pour leur formation professionnel'le. On imagine sans peine combien coÎlteux sont les ateliers, le matériel, l'outillage. En outre, il faut développer les installations d'héhergement et l'on doit aussi pouvoir envoyer à l'étranger le personnel enseignant pour y recevoir la formation nécessaire.

Les dépenses prévues par ce projet s'élèvent à 5500 doHars, soit à près de 25 000 francs suisses. L'on peut acquérir pour ce projet, comme pour les suivants, des bons d'entraide dont nous décriron'S la formule à la fin de cet article.

2. INDE - (Projet 285) - Institut d'art populaire Lok Kalakar Sangh d'Almora

Tous ceux qui sont allés en Inde nous disent quelle difficulté il y a de communiquer avec sa population, parce que les manières de sentir, de com-

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prendre, de raisonner, sont très cliff érentes entre l'Orient et l'Occident. Le pre­mier pas vers une com.préhension mutuelle nécessaire semble donc être l'étude de la mentalité propre à l'Orient. C'est pourquoi l'Unesco a lancé l'un . de ses projets majeurs visant à développer l'appréciation mutuelle des valeurs cultu­relles de l'Orient et de l'Occident.

Dans l'A'hnora, district montagneux qui est l'une des parties de l'Inde les plus riches en chants et en danses populaires, l'on construit un institut destiné à les conserver. Les bons d'entraide doivent servir à acquérir du matériel d'enre­gistrement et de photographie. Le hudget est de 5 000 dollars.

3. ISRAEL - (Projet 342) - Jeunesses musicales

C'est après la dernière guerre qu'est né l'Etat d'Israël. Ce nom n'évoque-t-il pas pour nous toute l'histoire de la Bihle et les origines ,du christianisme? D'autre part, nous ne pouvons oublier la persécution ,des Juifs en diverses par­ties du monde, qui a amené les survivants a reconstituer la patrie de leurs an­cêtres. Tout était à créer dans ce nouvel Etat, tout reste à achever. Les musiciens, les Jeunesses musicales, mais aussi tous l es jeunes gens auront à cœur "l'aider les Jeunesses musicales de ce pays. Les bons d'entraide sont destinés à l'achat d'instruments et de magnétophones, ainsi qu'à la création de discothèques, de librairies et de cinémathèques.

4. YOUGOSLAVIE - (Projet 381) - Bibliothèque universitaire de Skolpje

Est-il seulement nécessaire de commenter ce projet? Le terrible tremble­ment de terre qui a dévasté la ville yougoslave a naturellement détruit entre tant d'autres bâtiments, les écoles, l'université, sa bibliothèque. Le principe des bons d'entraide étant de fixer un sel l objectif, c'est à la bibliothèque universi­taire que la Commission de l'Unesco s'est arrêtée. La somme nécessaire est évi­demment très élevée. Nous manquons encore de précisions à ce sujet. Mais il est bien évident qu'aucun bon d'entraide ne saurait être superflu.

5. HAUTE VOLTA - (Projet 344) - Ecole primaire de filles à Garango

Quel garçon, quelle fillette n e rêve au moins une fois dans sa vie d'être missionnaire! L'amour de l'aventure y est pour beaucoup, mais aussi la géné­rosité innée à la jeunesse. Peu nombreux seront ceux qui réaliseront ce rêve, mais il ne faut pas que la flamme allumée dans les cœurs s'éteigne.

Voici un moyen ·d'exercer une activité missionnaire dans la brousse. Garan­go, en Haute Volta, est une ville de 13000 habitants. Mais les communications pour y parvenir sont tel'lement difficiles qu'il s'écoule souvent plus de quinze jours entre deux distributions postales. Sur tout le territoire de la province qui compte 50000 habitants, il n'y a que 26 écoles primaires et aucune école secon­daire. A Garango même, une Canadienne et deux Françaises ont fondé une école de jeunes filles avec des reswurces pratiquement nulles. Comment font-elles pour instruire, avec l'aide de quelques jeunes filles indigènes, des centaines de fillettes qui, sans cela, resteraient totalement incultes? Mystère! Mais, comme

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le mystère ne peut pas durer très longtemps, il faut absolument leur venir en aide pour acquérir du matériel pédagogique et un équipement d'école. Comme en outre il s'~git de donner des soins sanitaires, il faut aussi du matériel de dis­pensaire. Le budget établi d'une manièr.e extrêmement serrée atteint 10500 dol1ars. Les bons d'entraide seront certainement les bienvenus pour atteindre cet objectif.

6. MADAGASCAR - (Projet 345) - Institution St-Joseph

«Votre dernière lettre nous a vivement et agréablement surpris, d'autant plus qu'elle nous parvenait d'un pays où auparavant, nous n'avions aucun rap­port et aucun contact ...

» L'institution St-Joseph est un établissement pour garçons. Elle appartient à la mission catholique, mais est dirigée par les Frères maristes des écoles .. .

»A l'image de la villIe, notre école compte parmi ses 520 élèves des Fran­çais, des Créoles, des Réunionnais, des Chinois, des Arabes, des Indiens, en plus des six ou sept tribus autochtones qui sont représentées. Ce brassage des races crée d'ailleurs chez nous des problèmes délicats quant à l'éducation de nos enfants. Mais nous leur apprenons ainsi à vivre dans la coexistence fraternelle si nécessaire pour leur vie sociale future ...

»Nos besoins sont multiples, mais parmi les plus pressants nous comptons l'érection d'une bibliothèque scolaire, d'un laboratoire, d'équipements pour nos ateliers, l'achat de films éducatifs, d'un appareil de cinéma, etc. »

Tels sont les extraits d'une lettre que le Frère Pascal Ranchiamizaka écrit à la responsable de la propagande pour les bons d'entraide de la Commission nationale suisse pour l'Unesco.

L'institution St-Joseph se trouve à Diégo-Suarez, tout au nord de Madagas­car. C'est l'un des trois grands ports de la nouvelle république malgache, ce qui explique le caractère cosmopolite de sa population.

Que les espérances du Frère Pasca'! ne soient pas déçues! Pour les réaliser il faut 15 à 20 mille francs.

7. DAHOMEY - (Projet 319) - Ferme modèle et école d'agriculture de Cotonou

Qui sait les difficuhés que rencontre chez nous une agriculture évoluée peut imaginer celles qui atteignent une population de deux millions d'habitants, agricole à 90 %, vivant sur un territoire de 122 000 kilomètres carrés. Là, comme ailleurs, l'exode rural s'accélère car les bras ne trouvent pas à s'occuper. Il faut moderniser l'agriculture pour qu'elle soit rénuméi'atrice, et chercher d'autres activités pour la population en excès. C'est au premier de ces objectifs que s'attache l'école d'agriculture de Cotonou. Mais elle a grand besoin d'équipe­ment et de machines agricoles. Pour parer aux plus grandes nécessités, il fau­drait au moins 20 000 francs. Les enfants des régions agricoles ne resteront pas insensibrles à ces besoins et aideront à aménager l'école d'agriculture de Cotonou en souscrivant aux bons d'entraide.

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Page 8: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

8. IRAN - (Projet 405) - Reconstruction des écoles détruites par le tremblement de terre

Le samedi 1er septembre 1962, peu avant minuit, un des plus terribles tremblements de terre de l'histoire moderne dévastait une zone de 20000 kilo­mètres carrés dans l'ouest de l'Iran. Selon un bilan approximatif qui reste pro­bablement en dessous de la réalité, il y eut 12 000 morts, 30 000 blessés, 80 000 sans-logis, 150 villages détruits, 110 écoles ruinées ...

Nous avons été très justement sensibles à la chute d'une caravelle qui a fait 80 morts. Plus récemment nous nous sommes émus de la catastrophe de Vaiont qui a causé tant de morts et de destruction. Il ne faudrait pas que l'éloignement un peu plus grand dans i'espace et ·dans le temps nous rende insensibles au mal­heur de l'Iran dont les ressources pour les reconstructions sont plus faibles que celles des pays occidentaux. Nous ne pouvons rien pour les deuils, mais nous pouvons aider selon nos moyens à réparer les ruines matérielles. Il n'est pas besoin de chiffrer les nécessités: on peut deviner qu'elles sont immenses. Que les écolier.s de la Suisse prospère viennent, par les bons d'entraide, au secours des écoliers de l'Iran dévasté.

9. EQUATEUR - (Projet 327) - Ecole normale d'instituteurs et écoles­pilotes à Otavalo

Dans la partie équatorienne des Andes, il y a une cuvette située entre un lac et des montagnes où vivent 50 000 personnes dont 35 000 Indiens. Tandis que les Blancs et les Métis de langue espagnole vivent dans un très l'elatif confort, les Indiens y sont pauvres, mais industrieux. L'artisanat à domicile est très développé mais peu ré:munératEur. Comme i'l s'agit d'une race particulière­ment intelligente, l'on pense que les secours que l'on pourrait leur apporter pour l'instruction de leurs enfants, pout: résoudre des problèmes d'hygiène et de logement, seraient aussi un exemple pour d'autres communautés indiennes du Pérou et de la Bolivie. Ils construisent eux-mêmes les écoles si on leur four­nit le matériel nécessaire. Les bons d'entraide doivent servir surtout à l'acquisi­tion du matériel nécessaire à la formation des instituteurs et aux sept écoles­pilotes qui amorceront l'éducation générale des Indiens de l'Amérique centrale.

10. MEXIQUE - (Projet 120) - Centre régional d'éducation de base pour l'Amérique latine, à Patzcuaro

C'est encore une institution d'amorçage qui est creee à Patzcuaro, au J\1exique. n s'agit de donner aux Indiens de cette région une formation géné­rale pl'imaire qui leur manque actuellement. Le projet n'est donc pas sans ana­logie avec le précédent, mais le matériel nécessaire est plus varié, quoique moins abondant. Il s'agit ,de former dans cette institution de futurs éducateurs qui transmettront ensuite leur savoir et leur expérience dans diverses régions de l'Amérique latine.

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11. GRECE - (Projet 363) - Ecoles primaires de l'Evritanias

Il n'est pas difficile pour les montagnards de nos régions d'imaginer la situation de l'Evritanias, zone occidentale de la Grèce continentale. C'est en effet, là aussi, une région montagnarde et agricole, avec de durs hivers et avec des conditions précaires d'existence. Plus précaires que les nôtres, puisque la moyenne du revenu annuel par habitant ne dépasse guère 200 francs suisses.

Mais il y a aussi dans ce pays une condition terrible que nous ne connais­sons heureusement pas. La guerre y avait tout détruit, il a tout fallu recons­truire. La population s'y est attachée avec courage et succès. Dans 32 des 37 villages, les bâtiments scolaires construits après la guerre sont à peu près suffi­sants, hormis les installations sanitaires. Mais partout on manque terriblement de matériel scolaire et de livres. Les familles sont si pauvres qu'i[ n'est pas ral'e de voir un enfant échanger un œuf, dont il aurait pourtant grand besoin, contre un crayon ou du papier. Malheureusement il n'y a pas toujours d'œufs à échanger.

Nos enfants à qui l'on ne refuse rien dans ce domaine voudront bien aider leurs frères grecs par les bons d'entraide.

12. CAMPAGNE MONDIALE DE LA FAO - (Projet 340) - Amélioration des semences

Parmi les projets que nous avons énumeres, il en est de plus urgents que d'autres. Mais y a-t-il quelque chose de plus urgent que de donner à manger à ceux qui ont faim?

C'est dans ce but que la FAO, Organisation des Nations Unies pour l'alimen­tation et l'agriculture, a lancé une campagne mondiale pour l'amélioration des semences. Il n'est pas besoin de grandes démonstrations pour faire comprendre qu'il faut semer avant de récolter. Aucun cœur généreux ne peut rester insen­sible à ce but: donner du pain à ceux qui n'en ont pas, en les aidant à le pro­duire dans leur propre pays. Le pain, symbole occidental de toute la nourri­ture, sera aHleurs le l"Îz, ou d'autres produits de la terre. Les bons d'entraide de l'Unesco sont un moyen commode de réaliser ce but.

Mais comment se procurer des bons d'entraide?

La manière est toute simple. Il s'agit, somme toute, d'une manlere de change, comme vous échangez de l'argent suisse contre de l'argent français, italien, etc.

L'Unesco a établi une monnaie sans division: l'UNUM. Si vous aimez savoir ce que signifie le sigle, disons qu'en français, presqu'aussi bien qu'en anglais, cela signifie unité monétaire de l'Unesco. Cette unité est de 22 francs suisses (5 dollars).

Les particuliers ou les groupements, les écoles, les classes, peuvent se réunir pour acheter un ou plusieurs Unum. Ils en font la demande au Secrétariat général de la Commission nationale suisse pour l'Unesco, Département politique

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Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

fédéral, Berne. ils obtiennent un bulletin de vel'sement pour faire parvenir le montant des bons désirés. En retour, le Secrétariat général leur envoie ces bons, ou Unités monétaires, ou chèques, qu'ils font parvenir, eux-mêmes directement à l'œuvre de leur choix.

L'on voudra hien i'emarquer que l'entraide ainsi accordée à l'une des douze œuvres mentionnées ci-dessus, dépasse le simple don n1.atériel et crée entre les donateurs et leurs bénéficiaires des relations de fraternité.

On parle beaucoup de communauté des peuples, de fraternité mondiale, d'autres notions évoquant l'union qui doit exister entre tous les hommes de la terre. C'est fort beau, pourvu que cela ne se limite pas à des formules sans effi­cacité. En collaborant de manière pratique à une de ces œuvres, nous ne mettons pas une limite à notre solidarité, mais nous l 'exerçons avec l'espoir que tous ensemble, nous pouvons aider tous ceux qui en ont besoin.

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Educateurs! Un ouvrage mervei,lleux que vous utiliserez en classe et à la maison:

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La nlusique à l'école:

LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770 - 1827

COURTE BIOGRAPHIE

Comme son nom le laisse deviner, la famille van Beethoven est ongmaire des Flanches. Au début du XVIIlème siècle, un certain Ludwig van Beethoven vient s'établir à Bonn comme musicien de cour. Son fils Johann sera le père de notre compositeur.

Celui-ci naquit en décembre 1770. A cette époque, un peu comme mainte­nant, les enfants prodiges sont à la mode et l'exemple du petit Mozart es·t encore tout récent. Aussi Johann essaie-t-il de faire fortune en présentant son fils en public dès l'âge de 8 ans, allant même jusqu'à le rajeunir de 2 ans sur les pro­grammes ... On conçoit que le pauvre enfant n'ait pas goiHé beaucoup les joies d'une telle musique. Heureusement, vers 1782, il trouve un foyer plus paisible dans la famille von Breuning, où il passe une grande partie de son temps. De meilleurs maîtres que son père favorisent l'éclosion de son génie musical. Un bref voyage à Vienne lui permet de rencontrer Mozart, mais cette entrevue, malgré l'impression qu'elle fit sur le jeune Beethoven, n'aura pas de consé­quence importante.

Vie1TI.e est pourtant le centre musical de l'époque, au carrefour des inrIuences germaniques, italiennes et slaves. En 1793, Beethoven s'y rend pour suivre lui aussi les leçons de Haydn. A son départ, son ami et protecteur le comte de Waldstein lui donne comme consigne: «Recevez des mains de Haydn l'esprit de Mozart! ». En fait, Beethoven eut plusieurs maîtres à Vienne. S'il perfectionne grâce à eux son talent et son style, il se montre un élève peu docile à leurs règles et à leurs conseils, car la mode est alors à la musique italienne.

Les premières compositions de Beethoven et ses improvisations le rendent vite célèbre dans le milieu qu'il fréquente. Mais, au moment où il pourrait com­mencer à briller dans la société, un mal sournois apparaît: vers 1796 déjà, son ouïe est affectée par de légers troubles. Bientôt la surdité s'aggrave, contrai­gnant Beethoven à fuir la société pour cacher son infirmité, inavouable, lui semble-t-il, chez un musicien. Constamment, le mal empire et, dès 1810, toute conversation devient impossible, ses interlocuteurs devant écrire toutes leurs réflexions - ce qui fait maintenant la joie des auteurs en quête de ren­seignements !

La surdité n'est pas le seul obstacle qui handicape Beethoven. De nom­breuses déceptions amoureuses le privent de la joie de fonder un foyer. D'autre part, l'arrivée des armées françaises a désorganisé toute la vie artistique et so-

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cia'le de Vienne: la prenuere représentation de Léonore, deux semaines avant la bataille d'Austerlitz, fut un échec complet, presque toute la haute société s'étant réfugiée à la campagne. Enfin, Beethoven connaît de grosses difficultés avec son neveu Karl, adopté après la mort de son frère.

Tout cela sème des ombres sur la vie de Beethoven. En retour, son idéal artistique se dépouille. Son idéal moral devient aussi de p'lus en pIus exigeant. Extérieurement, les dernières années de sa vie se partagent ent.re des triomphes éclatants - celui qui salua la création de la 9ème Symphonie, en 1824 - et de longues périodes d'oubli, car Vienne néglige ce génie trop en avance sur son temps pour fêter la musique plus facile de Rossini.

Les soucis causés par la conduite de son neveu et le repliement né de sa surdité ne suffisent pourtant pas à abattre Beethoven. Des ennuis financiers et des ,maladies viennent s'acharner sur lui à leur tour. Au cours d'un violent orage, Beethoven mellTt le 26 mars 1827. Vienne lui fit d'imposantes funérailles.

SA PERSONNALITE

Beethoven fut toujours un être extravagant, fécond en brusqueries et en sautes d'humeur. Mais cette rudesse, que ses amis lui pardonnaient volontiers, semb-Ie-t-il, s'accentue avec l'âge, car la surdité le rend de plus en plus en soli­taire. Preuve en est la lettre, connue sous le nom de «Testament d'Heiligen­stadt », éCl'ite à ses frères en 1802 déjà.

Pourtant, il savait parfois se montrer enjoué et spirituel, car, au fond, il aimait beaucoup la société, tout simplement parce qu'il aimait beaucoup les hommes, ses frères. Sa solitude n'est donc pas cene du romantique égocentrique.

On a souvent exagéré, surtout pour commenter certaines œuvres, le rôle joué chez lui par le « Destin ». Très religieux, Beethoven ne cultivait pas l'idée d'une force aveugle guidant la destinée des hommes. Le destin est plutôt, dans son art, la pel'sonnification des obstacles qui se présentent SUT sa route. Ces difficultés lui apprennent que seule la musique pourra lui donner un véritable bonheur intérieur.

Ces quelques mots ne prétendent pas épuiser les innombrables traits d'un aussi riche tempérament. De même, nous n'allons pas définir sa musique en quelques Hgnes. Nous nous contenterons d'en souligner certains caractères.

Une première chose frappe dans la musique de Beethoven: très souvent, ses œuvres paraissent jaillies spontanément de ,son génie. Or, ses cahiers d'es­quisses prouvent que chaque thème est le fruit d'une longue élaboration. Par exemple, avant de parvenir à l'état de perfection que tous lui reconnaissent, le fameux thème de l'Hymne à la Joie (fin de 'la 9ème Symphonie) nous est connu sous plus de 200 formes différentes!

Eloignée de toutes les formules, chaque œuvre recrée son propre langage. Certes, cela ne rendit pas l'audition facile pour les contemporains du composi­teur. Mais il avait conscience d'écrire pour les générations futures: «Ils n'ont pas compris? Cela viendra! »

S'il faut signaler l'importance accordée au piano dans l'œuvre de Beet­hoven, on doit aussi remarquer le rôle primordial joué par l'orchestre. «La

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symphonie, écrit Beethoven, est mon élément propre. Quand j'entends quelque chose en moi, c'est toujours le grand orchestre. » De fait, il a contribué à créer l'orchestre classique, accordant aux vents lille importance qu'ils n'avaient pas souvent jusqu'à lui. Notons encore que ce «grand orchestre» se contente de 60 musiciens, alors que la mode nous présente facilement aujourd'hui des ensembles de 100 ou 120 musiciens.

OEUVRES PRINCIPALES

L'approfondissement exigé par chaque œuvre limite le nombre des créa­tions. Le catalogue officiel des œuvres ne comporte que 138 numéros: Mozart, mort à 35 ans, écrivit plus de 600 œuvres.

Piano:

32 sonates, dont les plus célèbres portent des noms': Pathétique (op. 13); Clair de lune (op. 27 No 2); Appassionnata (op. 57).

Divers instruments:

10 sonates pour piano et violon, 5 pour piano et violoncelle; Trios, quatuors pour piano et autres instruments; Trios, quintettes, et surtout 16 quatuors à cordes; Oeuvres pour 6, 7 ou 8 instruments (vents, ou cordes et vents).

Orchestre:

5 concerti pour piano et orchestre;

l concerto pour violon et orchestre; 2 romances pour violon et orchestre; 9 symphonies, dont les plus célèbres sont:

la 3ème: «Héroïque» (2ème mouvement: Marche funèbre); la Sème: «Symphonie du Destin »; la 6ème: «Pastorale» la 9ème, avec solistes et chœurs, le mouvement final étant consa­cré à 1'« Hymne à la Joie », de Schiller.

Ouvertures; Danses.

Musique vocale:

Fidelio, opéra, écrit 3 fois; Missa solemnis pour solistes, chœurs et orchestre.

QUELQUES LIVRES

Ecrits de Beethoven lui-même: Carnets intimes, avec le Testament d'Heili­genstadt; Cor.respondance; Carnets de conversation (édition complète en alle­mand, choix en traduction française).

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Ouvrages classiques en français: Jean Chantavoine: Beethoven, Plon, rééd. 1948; Romain Rolland: Beethoven, Ed. du Sahlier, Paris.

Livres récents: Beethoven, par Brigitte et Jean Massin, Cluh français du Livre, 1955; Beethoven, par André Boucourechliev, Ed. du Seuil, 1963.

QUELQUES DISQUES

Il est très difficile 'de proposer un choix 'de disques accessihles aux enfants: les œuvres de Beethoven sont souvent longues et leur densité exige une certaine maturité de la part de l'auditeur. Pourtant il nous semh'le que l'on peut présen­ter aux enfants les œuvres suivantes, parmi les plus connues:

Sonate au Clair de lune, en insistant plus sur la limpidité du thèine que sur son prétendu caractère descriptif.

Les Romances pour violon et orchestre, pièces hrèves et variées.

Le deuxième mouvement du 4ème Concerto pour piano, en faisant remar­quer le dialogue et constraste entre le thème serein, ascendant du piano, et le caractère implacahle 'de celui de l'orchestre. On écou­tera attentivement aussi l'arrivée du dernier mouvement, très diffé­rent du précédent.

Sème Symphonie, en faisant remarquer la hrièveté et le retour constant de la cellule du thème, dans le premier mouvement. On évitera de f aire travailler inutilement l'imagination des enfants en leur ra­contant 'les vieilles histoires de commentateurs indiscrets, évoquant les coups frappés à la porte du compositeur par le Destin ou par son propriétaire venu réclamer l'argent de son loyer ...

6ème Symphonie: très célèhre, elle évoque avec grâce divel's états d'âme de Beethoven en présence de la nature. Les sous-titres des divers mouvements serviront de commentaires.

L'œuvre de Beethoven étant l'ohjet de la faveur constante du puhlic, et donc des éditeurs, on aura toujours l'emharras du choix en entrant chez un disquaire: cette Symphonie pastorale est présentée actuellement par plus de 30 éditeurs différents! n faudrait connaître toutes ces versions pour essayer de recommander la meilleure: on imagine sans peine la difficulté d'une telle décision.

Disques présentant Beethoven aux enfants:

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Beethoven raconté aux enfants, texte dit par Madeleine Renaud et Jean­Louis Bal'l'au'lt, A'lhum du Petit Ménestrel ALB 50.

Votre ami Beethoven, Guilde du disque, E 26. Ludwig van Beethoven raconté aux enfants, livre-disque Atlas A 25-1023.

M.V.

E.V. No 3, novembre 1963

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Travaux manuels pour Noël

*

Nous vous proposons quelques réalisations faciles pour Noël 1963. L'ODIS se charge volontiers d'expédier le ·.matériel aux classes vahisannes, pourvu

qu'on n'attende pas le 20 décembre pour faire 'la commande! Toutefois, le Sagex est trop délicat et encomhrant pour être ex~édié par poste; on s'en pro­curel'a sur place ou on viendra le chercher soi-même à l'ODIS,

Pour rendre service au personnel enseignant, l'ODIS sera exceptionnelle­ment ouve,rt les samedis après-midi des 7, 14 et 21 décemhre,

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Page 12: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

E.V. No 3, novembre 1963

Matériel:

V ariante:

Montage:

MOTIF DE NOEL POUR LES PETITS

No 630

3 morceaux de sagex de 1 cm d'épaisseur et de grandeur respective: 12 x 8 cm, 12 x 4 CID, 12 x 3 cm; une étoile de carton doré (Schubiger No 41); une image-vitrail VJ 201 (ODIS);

- 2 petits champignons en plâtre; - une boule de Noël miniature (diam. 15-20 mlll); -. une branchette de sapin, givrée ou non.

On peut remplacer le sagex par de la mousse plastique (6-7 mI}1) qui peut se couper aux ciseaux. Une plaque de sagex ou de mousse suffit pour 24 élèves.

l'l n'est pas nécessaire que les rectangles de sagex soient coupés francs bords au couteau, ni qu'Hs soient parfaite­ment d'équerre. Les petits peuvent les briser à la main, surtout après un piquage préalable au poinçon, ou même les casser le long d'une ligne directrice (règle plate par exemple).

On disposel les 3 rectangles en gradins, on les fixe avec de la col'le ou avec des épingles; la petite image en ogive, au bas de laquelle il faut laisser un onglet, est repliée et collée sous le gradin supérieur. L'étoile de carton doré est enfoncée dans le sagex par une de ses pointes; au préalable, faire dans le sagex une petite f ente au couteau. En A, on fixe 'la brap.chette de sapin, décorée des champi­gnons et de la boule miniature.

- L'ODIS fournit tout le nécessaire pour ce montage, mais n'expédie pas le sagex pas colis postaL

Prix du montage: Fr. 0.35

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ni> 631A

A B

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E.V. No 3, novembre 1963

Cours inférieur et moyen:

CADRES DE NOEl

No 631 (divers types)

- Ces caclres sont proposés en fonction de divers sujets de Noël (papier à lettre, christmas) que vous trouverez à l'ODIS.

Moyennant une légère modification en hauteur, ces cadres conviendront aussi pour les cartes postales (10,6 x 15 cm) reproduisant des nativités et qu'on peut se procurer dans les librairies-papeteries.

CA D RE E N CAR TON E T M 0 U.S SEP LAS T 1 QUE

No 631 A

Fournitures et montage:

- un carton assez épais (1 mm environ) de 18 x 14 cm pour le fond; (A)

- 2 bandes 18 x 1 cm du même carton et une bande 11,5 x 1 cm, à coller sur le pourtour du précédent; (B) un carton mince 18 x 14 cm, facile à découper aux ciseaux que l'on ajoure à 2 cm du bord; (C) une bande étroite de mousse plastique, 70 x 2,5 cm, de couleur variable, dont on entoure le cadre C, en ayant soin de commencer à l'un des angles. On fixe la mousse par quelques points de colle et par un entourage de fil de coton ou de laine (longueur: 3,50 - 4 m). Le dessin du fil (façon d'entourer) est laissé à l'initiative de chacun; veiller cependant à la symétrie des côtés ! (D) Aux angles, la mousse formera un bourrelet à peine sensible une fois le cadre terminé. Coller le cadre de mousse sur B en prenant garde de laisser libre la partie supérieul'e pour introduire l'image. Il ne reste plus qu'à coller au verso une boucle pour sus­pendre le cadre, ou une languette d'appui si on préfère le dresser sur un meuble. (L)

Prix du cadre 631 A, gravure comprise: Fr. 0.40.

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E.V. No 3, novembre 1963

CADRE-ETOILE EN SAGEX MINCE

No 631 B

Fournitures et montage:

un carton (épaisseur 1 mm) de 14 x 20 cm pour ·le fond (dos) ; 2 bandes (épaisseur l mm) de 20 x 1,5 cm et une bande de 10 x 1,5 cm; un rectangle de sagex mince (ép aiss. 5 mm) de 25 x 17,5 cm.

- Coller les bandes sur le fond, comme au No 631 A, et met­tre sous presse.

- Avant de découper le sagex, il est recommandé de faire en papier fort un patron (ou schablon) du cadre-étoile. Le cadre a les dimensions suivantes: hauteur, 20,5 cm; lar­geur, 14,5 cm; largeur du bord, 2,5 ou 3 cm. Quant à l'étoile, volontairement irrégulière, on pourra la décalquer sur le cliché qui accompagne ces pages.

- A l'aide du patron de papier fort, on dessine très légère­ment le contour du cadre-étoile sur le sagex; puis on dé­coupe au couteau ou aux ciseaux (ce sagex mince s'y prête). Ne pas coller le sagex sur le fond du carton avant d'avoir essayé l'image à encadrer, car l'étoile ,sera placée à droite ou à gauche suivant le sujet choisi. Fil de suspension -ou languette d'appui au verso (fig. 631 A).

Prix du 631 B: Fr. 0.40.

CADRE-ETOILE EN -MOUSSE PLASTIQUE

No 631 C

Mêmes dimensions, même montage qu'au 631 B, la mousse plastique remplaçant le sagex.

Prix du 631 C: Fr. 0.45.

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n~ 631 B 20.5c

28 14,5 Cm

E.V. No 3, novembre 1963

Cours inférieur et moyen:

BOUGIE-SUPPORT POUR PAPIER A LETTRE

No 632

Matériel:

IJrJ ontage:

- un rectangle de sagex (épaiss. 1,5 ou 1 cm) 16 x 10 cm pour le socle;

- un rectangle de sagex (épaiss. 1 cm) 21 x 14 cm pour le montant A;

- un rectangle allongé de sagex B (épaiss. 1 cm) de 21 x 3 cm pour la bougie; une bande métallisée dorée de 14 x 3 cm pour la flamme; un papier à lettre de Noël portant poésie ou compliment.

- On peut commencer par découper la flamme, après avoir plié en deux le papier métallisé (sommet de la flamme sur le pli). Puis on découpe le morceau de sagex A comme l'indique la fig. II. La partie étroite qui dépasse forme la moitié de la bougie. Le morceau de sagex B forme la seconde moitié; ces deux parties sont collées l'une contre l'autre au som­met, en même temps que la flamme (l cm environ), mais demeurent distantes d'un millimètre sur tout le reste de la hauteur. Pour plus de sûreté, laisser une allumette ou un brin de carton dans l'intervalle. On colle ensuite le tout sur le socle; on peut consolider le montage avec des déchets de sagex, par exemple derrière le montant A ou devant, à la base de la bougie. Sur le devant du socle, une branche de sapin. La fente, dans la bougie, permet de coincer une feuille de papier à lettre portant dessin, poésie de Noël, compliment à l'adresse des parents. D'une grande simplicité, ce montage peut être réalisé dès 8 ans.

Prix: Fr. 0.35 (papier à lettre compris).

Page 16: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

3 11 y

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n~ 632

E.V. No 3, novembre 1963

Cours inférieur et moyen:

CRECHE-ORATOIRE AVEC ENFANT-JESUS No 633

Matériel:

Montage:

- un morceau de sagex (épaisseur l cm) de 10 x 16 pour le , socle; - un morceau de sagex (épaisseur l cm) de 14 x 9 pour le .

montant; - un morceau de sagex mince (épaiss. 0,5 cm) de 16 x 12

pour le cintre; - une carte postale Enfant-Jésus SCN 5201 (ODIS); - une étoile dOl'ée; - déchets de sagex (1 cm d'épaisseur).

A part le cintre en sagex mince (0,5 cm) qui est à découper aux ciseaux d'après un patron en carton, le montage consiste à coller les morceaux de sagex indiqués ci-dessus d'après le cliché 633 qui accompagne ces pages.

- La carte postale est collée ou épinglée sur le l'ectangle de sagex (14 x 9) avant le montage. Consolider les surf aces verticales avec des déchets de sagex coupés en barres et en cubes.

Prix: Fr. 0.25 (carte postale comprise).

Page 17: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

E.V. No 3, novembre 1963

Cours moyen-supérieur:

LAMPE ANCIENNE EN PAPIER METALLISE

No 634

Fournitures:

- un losange de carton doré de 8 x 14 cm; - un rectangle de papier métallisé doré de 10 x 12 cm; - une bande de papier métallisé doré de 4 0 x 1,5 cm; - une demi-bougie de Noël (hauteur: 6 cm) ou de préfé-

rence une bougie d'anniversaire; agrafe parisienne, petite épingle, colle Cementit, ruban adhésif Cellux.

MARCHE DU TRAVAIL

Le socle:

L'anse:

On commence par découper le losange ABC D en carton doré (8 x 14 cm) qui servira de socle; Couper l'un des angles aigus (en A) de 1 cm envÎTol1; sur le verso du losange (mauvais côté), mener les diagonales AC et BD; marquer les points 0, N (à 1,5 cm de 0) et R (à 2 cm de 0).

- Plier en deux la bande de papier métallisé de 40 x 1,5 cm: eUe aura donc 20 cm une fois pliée.

- A 15 mm du pli et à 15 mm des deux extrémités, percer au poinçon pour le passage de l'agrafe; fixer l'anse au point N; mettre une légère touche de colle en A, sous le losange. En R, on fixe l'épingle, tête sous le losange; on la conso­lide sous le socle par un petit carré de papier adhésif trans­parent. Si l'épingle est trop longue (12-15 mm suffisent), couper une partie avec pinces ou tenailles.

Page 18: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

E.V. No 3, novembre 1963

La lampe proprement dite:

Sur le rectangle ABCD de papier métallisé (AB et CD = 12 cm), tracer une ligne EF distante de AB de 2 cm. Plier le rectangle de façon que CD soit ramené sur EF. En dessous de CD, tracer une nouvelle Jigne distante de CD de 5 mm; couper régtùièrement aux ciseaux, du pli jusqu'à cette dernière ligne, comme une sorte de peigne; ouvrir ensuite le pliage et le remettre à plat. De la partie ABFE, on ne laissera que 3 onglets de collage disposés comme l'indique le schéma. Enrouler ensuite ce rectangle à la façon d'un cylindre et coller le bord FC sur ED; maintenir par de petites pinces à linge de voyage.

Pour fixer la lampe:

La bougie:

34,

Quand le cylindre tient fermement, on l'aplatit de nou­veau pour qu'il prenne la forme définitive; on le fixe autour de l'épingle R par ses trois onglets de collage; pour presser, s'aider d'un crayon, côté non pointu!

- Pour fixer la bougie sur sa pointe, procéder à chaud ! On passe à la flamme un poinçon ou une autre épingle, on l'introduit dans la bougie par petites poussées successives de façon à faire le trou; quand celui-ci est estimé suffisant, on place la bougie sur sa pointe définitive alors que la cire est encore molle.

Prix de la lampe: Fr. 0.25.

,~~----------~~--~--------~c

1t? 634

Page 19: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

E.V. No 3, novembre 1963

Cours supérieur:

VIERGE EN PAPIERS COLORES SUR FOND NOIR

No 635

Fournitures:

Un conseil:

un papier noir assez épais 12 x 35 cm; une bande de papier gommé bleu 30 x 4 cm pour le voile; une bande de papier gommé blanc 25 x 6 cm pour la robe; déchets de papier incarnat ou rose pour les parties du corps, . bleu ciel pour l'Enfant, doré pour les auréoles, blanc pour la bougie, rouge et vert pour les fleurs.

- Prévoir la robe sur toute la largeur du corps ! Le manteau bleu se col'le par-dessus. (Le dessin du cliché peut être décalqué et convient pour un fond noir de 12 x 35 cm.)

Prix: Fr. 0.25.

37

Page 20: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

· ... " . . -- "

/

E.V. No 3, novembre 1963

Des dizaines, voire des centaines de disques l'acontent et chantent Noël, qui sont loin d'être des chefs-d'œuvre. Parmi queique 45 disques de Noël exa­m inés et re-examinés dernièrement, voici ceux que nous vous recommandons tout particulièrement, tant par leur justesse tonale, que par leur diction claire ou leur utilisation scolaire.

Chants

Noëls français, par l'ensemble Janequin, 33 tours, 25 cm. MMS 150, Guilde du Disque, Lausanne.

Chants de Noël pour les tout petits, d'Annie Vallotton. Disque DEVA, 45 ML (17 cm - 45 tours). 4 chants délicieux, à une voix avec accompagnement de piano, mélodie facile, diction parfaite. Le 3ème chante l'inévitable Bon­homme Noël; on pourra le laisser de côté. A conseil1er pour petites classes.

Noëls par «Les Mésanges », Philips 45 t., 421 300 PE. Chœur de filles avec accompagnement de piano (clavecin). Voix

. d'une fraîcheur extrêmement prenante. Diction remarquahle. Re­commandé pour classes primaires et chœurs scolaires.

Noël est Venu - Minuit sonne au clocher blanc. 33 t. - 17 cm. DEVA 33 EN. Etude systématique à une voix de deux Noëls populaires pour classes enfantines.

Les Djinns chantent Noël, Ducretet-Thompson, 17 cm - 45 t. - 460 V 495 Rythme précipité dans «Il est né le Divin Enfant»; les 3 autres sont magnifiquement chantés, quoique sans intériorite.

Contes • légendes • !lécits de Noël

De très nombreuses et récentes productions sollicitent l'amateur. Elles sont de valeur bien inégale. A notre avis, rien ne vaut l'ancienne et tOUjOUl'S délicieuse «Pastorale des santons de Provence », Disque Polydor 46104 (33 t .• 30 cm).

Des imitations plus ou moins heureuses en ont été faites (par exemple: «Le premier Noël des petits santons », Decca) qui demeurent inférieures malgré d'incontestables mél·ites.

Par contre nous déconseillons le film-stop qui illustre la «Pastorale des santons de Provence»; laissons l'imagination des enf·ants se donner libre cours pendant et après l'audition du disque.

ODIS

39

Page 21: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

E.V. No 3, novembre 1963

a"and vient t'hiver

Sur sa tige la fleur se penche, L' herbe jaunit dans le sillon, La feuille tombe de la branche, Le soleil baisse à l' horizon;

Les bois ont perdu -leur mystère, Les flots du lac leur bleu miroir, Et le sourire de la terre A dis paru dans le ciel noir.

Laissant à quelque rameau frêle Son pauvre nid vide et glacé, L'oiseau s'enfuit à tire-d'aile Dans un vol hâtif et pressé.

Il sait qu'une terre fleurie, Où luit toujours un rayon d'or, Nouvelle et seconde patrie, L'attend loin des brouillards du nord.

Comme l'oiseau, pleins d'allégresse, Sûrs de notre immortalité, Sachons, sans regrets, sans tristesse, Nous enfuir dans l'éternité!

Alice de Chambrier

Page 22: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

42

Réédités sous une forme améliorée, encore mieux adaptés à vos besoins, voici les

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E.V. No 3, novembre 1963

Mignons petits sabots de bois, Allons-nous-en Claquant, claquant,

Chanter notre joie à la route. Mignons petits sabots de bois, Tous les oiseaux se tiennent cois;

On nous écoute. Allons-nous-en Claquant, claquant!

Dorés, dorés comme une miche, Légers comme les rires clairs, V ous êtes la douillette niche, Par quoi mes pieds narguent l' hiver; Et c'est pour moi joyeuse fête Dans la pluie et dans la tempête D'aller piétiner l'univers.

Et puis, annuel sortilège, Quand l'arbre a mis ses cheveux blancs, Quand poussent les boules de neige Pour fleurir nos jeux turbulents, Petits sabots, en fin décembre, Le père Noël dans la chambre S'avancera d'un pas très lent.

Il vous verra près de la flamme, V ous serez les deux messagers Chargés de dire un peu mon âme Au cher bonhomme passager. C ôte à côte, ainsi que brioches, V ous sentirez, ô mes galoches ! Quelques joujoux sur vous neiger.

Mignons petits sabots de bois, Allons-nous-en Claquant, claquant,

Chanter notre joie à la route. Mignons petits sabots de bois, Tous les oiseaux se tiennent cois;

On nous écoute. Allons-nous-en Claquant, claquant!

Gilbert Sore

43,

Page 23: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

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REDACTEUR: S. RaLLER, ECOLE DU MAIL, GENEVE, 5, RUE DU VILLAGE SUISSE. TEl. (022) 247960

STIMULATION DE L'ESPRIT airlant ce dernier à faÎl'e face à des situations nouvelles

« L' habitude que prennent les élèves très jeunes de ne pas se limi­ter à un seul aspect, d'être toujours prêts à rencontrer l'inconnu, fait que la mathématique, comme matière cl' enseigner, devient éducatrice dans le sens large. On éduque l'enfant et sa sensibilité à être ouverts à tout ce qui vient et n'est-ce pas aujourd'hui le gros problème de la pé­dagogie que de préparer l'enfant à un monde qui change? N'est-il pas vrai que la réalité que nous connaissons tous est fonction du temps? Et parce qu'elle est fonction du temps, personne ne peut prévoir ce qu'elle sera. Elle pourrait être un jour tellement différente de ce qu'elle est présentement, que nous ne pourrions, sa.ns injustice à leur égard, préparer nos enfants à un monde statique. »

Extrait d'une conférence donnée à la télévision de Montréal (Canada), le 6 décembre 1960, par C. GATTEGNO.

NUMERATION ET BASES DIFFERENTES

1. Dénomhrer une quantité d'oh­jets (grandeur discontinue) ou évaluer la grandeur d'une quantité continue, revient à comparer ces quantités à une quantité-étalon en exprimant le rapport trouvé d'une manière numérique.

2. L'étalon de numération est constitué par une progression géométrique. Le premier terme en est 1. Les termes suivants varient selon la hase choisie. Si cette hase est, par exemple, 3, les termes qui suivent l se­ront 31 (3), 32 (9), 33 (27), etc. (Notons que le premier terme terme l vaut 30 - 3, puissance zéro.)

45

Page 24: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

En base 4, les termes seront 40 (1),41 (4),4,2 (16), 43 (64), etc. Ces étalons peuvent être illus­trés au ,moyen des réglettes.

Base 3 Premier terme: la Rb; second terme: la Rv; troisième terme: 3 Rv côte à côte, fOrInant une plaque carrée; quatrième ter­me: 9 Rv formant un cube.

Base 4 1er terme: la Rb; 2e terme: la Rc; 3e terme: 4 Rc formant une plaque carrée; 4e terme: 16 Rc formant un cube. Remarque: le 1er terme est toujours la Rb, le 2e terme est constitué par une R, il a 'la forme d'un bâton, le 3e terme a la forme d'une plaque can'ée et le 4e terme a la forme d'un cube,

3. Pour ,représenter symbolique­ment ces étalons on a établi la convention suivante: Les Idivers termes sont placés l'un à côté de l'autre par ordre croissant allant de droite à gauche. Chaque terme est représenté par un chiffre qui tient sa va­leur de la place qu'il occupe dans la série croissante des termes.

4. L'écriture chiffrée du rapport entre le système de référence d'une part, et la quantité à me­surer d'autre part, implique qu'on dispose d'un nombre de signes (de chiffres) correspon-

dant à celui de la base: en hase 3, trois chiffres: l, 2 et 0; en base 4: quatre chiffres: l, 2, 3 et O. Chaque «ordre» (chaque 01'­

che correspondant à un terme de la progression géométrique) peut contenir un nombre d'élé­ments correspondant aux chif­fres évoqués au paragraphe précédent. Ainsi, en base trois, dans le premier orche, on peut avoir l, 2 ou zéro éléments; si on en avait 3, on constituerait une unité de l'ordre supérieur. Ce qui fait que, en base 3 tou­jours, la quantité qui corres­pond à notre « 3 » se note 10. Quelle que soit la base, on aura toujours les notations suivan­tes : 1 élément du 1er ordre sera noté 1; 1 élément du 2e ordre sera noté 10 (cet élément est représenté, avec le matériel pal' une réglette - un bâton); 1 élément du 3e ordre sera noté 100 (il est représenté par une p1aque carrée); 1 élément du 4e ordre sera noté 1000 (il est représenté par un cube). 100, en base 4, correspond à 16 dans la base 10 qui nous est familière; 1000, en base 5, cor­respond à 125 en base 10.

5. En résumé, un système de nu­mération est un système de classes qui s'ordonnent selon une p r ogr ession géométrique. E valuer une quantité reviendl'a clone à classer cette quantité, à la distrihuer dans un système quelconque de numération.

Cet te opération consiste, en dé­finitive, à étahlir un rapport numérique entre le système de référence et la quantité que l'on se propose d'évaluer.

6. O. - Tout rapport implique trois éléments: a) 'la quantité à évaluer; b) le terme de référence; c) l'expression numérique qui

l'end compte de la relation qui unit a à h.

Deux éléments du rapport étant connus, on peut toujours retrouver le troisième. TI en va de même, ici, pour la numération.

6. 1. - 1er problème. Evaluer numériquement la re­lation existant entre une cer­taine quantité et tel système de numération.

Exemple: La quantité à mesurer est une poignée Ide réglettes saisies au hasard. On a cette col'lection: b, j, l', b, c, a, c, 0, j, c, c, C, l', l', v, b, n, l', f. Le terme de l'éférence est le sys­tème de numération en hase 3. Plaçons des Rv le long de la ligne formée avec les réglettes mentionnées ci-dessus. La ligne sera entièrement vert clair avec, à son extrémité, une Rh. Groupons les Rv. Trois forment une plaque. Trois plaques (9 Rv) forment un cube. Que trouvons-nous au terme de cette opération?

Nous trouvons 2 cubes, 2 pla­ques, 1 bâton et une Rb. Nous noterons cela ainsi:

B ase 3 Réglettes vert clair 2 2 1

c petit cuhe (1er ordre); b bâton (2e ordre); p plaque (3e ordre); C grand cube (1er ordre de

la 2e classe).

Qu'aurions-nous ohtenu en base 4? Plaçons des Rc le long de la ligne à mesurer." Groupons ces Rc pOUT en faire des plaques et des cubes. Que trouvons-nous ? Nous trouvons l cuhe et 3 bâ­tons. Nous noterons cela ainsi:

Base 4 Réglettes carmin 1 0 1 3 o 1

Et en base 10, que trouverions­nous? Nous trouverions 7 bâtons et l -Rf (6 cubes).

Base 10 Réglettes orange 7

La ligne à évaluer vaut, en base 10, 76 (septante-six) unités.

.

Page 25: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

Résumons les trois évaluations:

C p b 1

c

Base 3 2 2 l 1

l

Base 4 1

l 1

0 1

3 1

0

Base 10 1 1 1

7 1

6

6. 2. - 2e problème.

48

Constituer une grandeur, la base et la relation numérique étant données.

Exemple: Former la ligne notée amSI en base 5:

l 204 Plaçons ce nombre dans le ta­hleau:

Constituons la quantité ainsi notée: l Cube de 25 Rj, 2 plaques de 5 Rj chacune

(en tout 10 Rj), 4 c. Effilons cette quantité pour lui donner son aspect linéaire ... Nous obtenons une longue ligne faite de 35 Rj + 4 Rb. En base 10 (plaçons des Ro le long de la ligne), la ligne me­surerait 179 c (179 Rb; 179 cm).

6. 3. - 3e problème.

Trouver la base, la quantité concrète et l'expression numé­rique étant données.

Exemple:

Soit une poignée des réglettes lnises en ligne: a, j, c, b, ln, l',

j, l', v, j, a, v, l', l', j, c, l', c, f. La notation chiffrée est 1 l 0 1.

l l ··? Quelle a été la lase c 1.0ISIe . La ligne des réglettes étant faite, il faut tâtonner ... Les ré­glettes de même couleur qu'on alignerait contre la ligne mesu­rée doivent, une fois groupées, donner 1 Cube, l plaque et 1 cube. Par approximation on se ren­dra compte que l'on peut hé­siter entre les bases 5 (réglettes jaunes), 4 (réglettes carmin) ou 3 (réglettes vert clair). Essayons avec la base 5 ... Que trouvons-nous ? Nous trouvons:

3 l 1 c'est-à-dire 3 plaques jaunes, 1 bâton et l cube. Echec! Essayons avec la base 3 ... Que trouvons-nous? Nous trouvons:

l 000 0 c'est-à-dire 1 Bâton (= l grand bâton constitué par 3 Cuhes), o Cube, 0 plaques, 0 bâton, o cuhe. Nouvel échec ! Observation: plus la base est petite (hase 3 plus petite que

base 5), plus l'expression nu­mérique grandit:

base 3 1 0000 base 5 3 Il La notation donnée dans le problème est 1101. Elle se situe entre 311 et 10000. Il y a des chances que la mesure de la ligne ait été faite en base 4. Essayons.

Plaçons des réglettes carmin le long de notre ligne ... Que trou­vons-nous ?

Nous trouvons:

l 101 Réussite ! Réponse: la mesure de la ligne a été faite en base 4. Et en base 10, qu'aurions-nous trouvé?

Nous aurions trouvé 81.

Résumé:

B C p 1

b 1 c

Base 3 1 0 0 1

0 1

0

4 l 1 1

0 1

1

5 1 1 1

3 1

l 1

1

10 1 1 1 1

8 1

l

A propos de la lecture de ces nomhres: seul le nombre expri­mé en hase 10 peut se lire quatre-vingt-un. Les autres nomhre doivent être épelés avec indication de la base:

10000 se lit: «un, zéro, zéro, zéro, zéro, en base 3 »; 1101 se lit: «un, un, zéro, un, en base 4 »; 311 se lit: «trois, un, un, en base 5 ».

Remarque: La même quan­tité (celle donnée par la poi­gnée initiale de réglettes) a re­vêtu plusieurs aspects (la quan­tité vert clair, la quantité car­min, la jaune, l'orangée) aux­quels ont correspondu plusieurs notations chiffrées, mais c'est en réalité toujours la même quantité (conservation de la grandeur à travers des formes différentes). S. R.

ROLLER (Samuel) et METRAUX (Gilbert) . La nll1nération . Rapport 63,08 du Service de la Recherche section de pédagogie. Ecole du Mail: 5, rue du Village-Suisse, Genève. Prix: Fr. 3.50.

* De l'intelligence pratique à l'intelli. gence réflexive. PIAGET (Jean), in tome XV de «L'encyclopédie française », page 15-25 . 11: «Lorsque l'enfant a, pour ainsi dire, manipulé des nombres ou des surfaces avant de les connaître par la pensée, la notion qu'il en acquiert ultérieurement consiste véritablement en une prise de conscience des schèmes actifs déjà fami. liers, et non pas, comme dans les mé. thodes ordinaires, en un concept verbal s'accompagnant d'exercices formels et sans intérê t, sans substructure expéri­mentale antérieure.»

* D'après des informations émanant de C. Gattegno lui-même, les réglettes sont actuellement en usage dans près de 80 pays des cinq con tinen t8 (<< Cuisenaire News », 4, p. 13, 1).

49

Page 26: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

A PROPOS DU NOMBRE 11 (suite)

6. Du paragraphe 1 au paragraphe 5, on est resté dans le cadre du nombre Il. Il faut maintenant rompre ce cache et introduire des nombres inférieurs à Il (occasion d'une revision). On aura, par exemple:

9 + 2 = . (11) 7 + 4 = . (11) 6 + 4 = . (10) 3 + 4 = . (7)

6 + 5 = . (11) 5 + 4 = . (9) 8 + 3 = . (11) 3 + 5 = . (8)

7. Mêmes calculs qu'au paragraphe 6 m.ais avec les lacunes en d'au­tres endroits:

a) 9 + . = Il 7 + . = Il 6 + . = 10 3 + .~ 7 etc.

b) + 2 = Il · + 4 = Il · + 4 = 10 · + 4 = 7 etc.

8. (Exercices semblaBles à ceux du paragraphe 4). Reprenons les opérations du paragraphe 6:

9 + 2 = Il 7 + 4 = Il 6 + 4 = 10 3 + 4 = 7 etc.

Essayons cle remplacer les résultats (Il, Il, 10, 7, etc.) par des calculs qui font Il, Il, 10, 7, etc. On pourra avoir (ce sont les enfants qui proposeront):

9+2=8+3 7+4=5+6 6+4=7+3 3 + 4 = 1 + 6 etc.

9. Avec (les matériaux du paragraphe 8, composer des exercices semblables à ceux du paragraphe 5:

a) 9+.=8+3 c) 9 + 2 = 8 + 7+.=5+6 7 + 4 = 5 +. 6+.=7+3 6+ 4 = 7 + 3+.=1+6 etc. 3+4=1+ etc.

b) +2=8+3 d ) 9+2=.+3 +4=5+6 7+4=.+6

. +4=7+3 6+4.=.+3 +4=1+6 etc. 3+4=.+6 etc.

50

10. Essayer de composer Il avec des R de même couleur. Observer. On trouvera: ,

1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 = Il 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 1 = Il 3 + 3 + 3 + 2 = Il 4 + 4 + 3 = Il 5+5+1=1 On pourra alors remplacer les additions par cles multiplications'

Il X 1 = Il . (5 X 2) + 1 = Il (3 X 3) + 2 = Il (2 X 4) + 3 = Il (2 X 5) + 1 = Il

Il. Avec le matériau du paragr. 10, composer des exercices lacunaires: a) (5 X 2); + 1 = . c) (5 X .) + 1 = Il

(2 X 4) + 3 =. etc. (2 X .) + 3 = Il etc. b) (5 X 2) + . = Il cl) (. X 2) + 1 = Il

(2 X 4) + . = Il etc. (. X 4) + 2 = Il etc.

12. Remp'lacer le résultat Il par un «calcul équivalent»: (5 X 2) + 1 = 9 + 2 (3 X 3) + 2 = 4 + 7 (2 X 4) + 3 = 8 + 3 etc.

Ce trava~l se ~ait. avec les enfants. Ce sont eux qui proposent les «expreSSIOns equlvalentes ».

13. Avec lJe matériau du paragr. 12, composer des exercices lacunaires: a) (5 X 2) + 1 = 9 + . etc. b) (5 X 2) + 1 = . + 2 etc. c) (5 X 2) + . = 9 + 2 etc. cl) ( 5 X .) + 1 = 9 + 2 etc. e) (. X 2) + 1 = 9 + 2 etc.

14. Autres égalités (à faire trouver par les enfants ,munis des R): (5 X 2) + l = (2 X 4) + 3 (3 X 3) + 2 = (2 X 5) + l

15. Avec le matériau du paragr. 14, composel' des exercices lacunaires: a) (3 X 3) + 2 = (2 X 5) + . etc. b) ( 3 X 3) + 2 = (2 X .) + 1 etc. c) ( 3 X 3) + 2 = (. X 5) + l etc. cl) (3 X 3) + . - (2 X 5) + 1 etc. e) ( 3 X .) + 2 = (2 X 5) + 1 etc . f) (. X 3) + 2 = (2 X 5) + 1 etc.

51

Page 27: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

16.

17.

18.

19.

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21.

22.

52

Du paragraphe 10 au paragraphe 15, on est resté dans le cadre de Il. Il faut maintenant rompre ce cadre et introduire des calculs portant sur des nombres plus petits que Il (revision). On aura (comme au paragraphe Il): a) (5 X 2) + 1 (11) b) (5 X .) + l Il

(4 X 2) (8) (4 X .) 8 etc. (2 X 3) + 1 (7) c) (. X 2) + 1 Il (2 X 4) + 3 = (Il) etc. ( . X 2) 8 etc.

(Comme au paragraphe 13): a) (5 X 2) + 1 = 7 + . c) (5X.)+1=7+4

(4 X 2) =3+. etc. (4 X . ) =3+5 etc.

b) (5 X 2) + 1 = . + 4 d) ( . X 2) + 1=7 + 4 (4 X 2) =.+5 etc. ( . X 2) =3+5 etc.

(Comme au paragraphe 14.) Autres égalités encore. A faire trouver par les enfants:

(5 X 2) + 1= (3 X 3) + 2 4 X 2 = (2 X 3) -t-- 2 etc.

(Comme au paragraphe 15): a) (5 X 2) + 1 = 3 X 3 + . d) (5 X .) + 1= (3 X 3) + 2

4 X 2 =2 X 3+ 4X. = (2 X 3) + 2 etc. b) (5 X 2) + 1=3 X . + 2

4 X 2 =2X.+2 e) ( . X 2) + l = (3 X 3) + 2 c) (5 X 2) + 1 = . X 3 + 2 . X 2 = (2 X 3) + 2

4 X 2 =.X3+2 etc.

Tous ces exercices ne comportent que deux signes: le signe + et le signe X. Des exercices semblables peuvent être inventés avec les signes - et : Des combinaisons presque infinies peuvent être imaginées.

Pratiquement, ces exercices pourraient être mis sur fiches de c.ar­ton assez fort. Fiches numérotées. Des fiches d' auto-correctw~ pourraient être établies. Ainsi, sans dépasser le n.o~bre Il: pr~s comme exemple ici, un matériel important pourraIt etre prepare.

Remarque technique: Comment présenter clairement une question comme

5X2+1=3X3+. On peut faire ainsi: 5 X 2 + l = 3 X 3 + en détachant nettement les groupes « X »; ou ainsi: (5 X 2) + l = (3 X 3) + . en employant les parenthèses, comme nous l'avons fait. S. R.

Pro Juventute au Personnel enseignant du Valais Romand

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Une fois de plus, Pro Juventute s'adresse à votre cœur généreux pour de­mander votre concours lors de h vente des timbres du 1er décembre.

1963 a vécu dans l'euphorie du magnifique succès remporté par la célébra­tion des cinquante ans de dévouement de Pro Juventute à la jeunesse, mais ce succès ne doit pas servir de cran d'arrêt; qu'ill soit un trempiin pour un nou­veau bond en avant !

Le Secrétariat général sait parfaitement que la grande partie des recettes de la vente de décembre est due à votre dévouement et il vous en remercie cor­dialement. A titre de renseignem'ent, je vous dirai que 1962 a rapporté Fr. 47 510.95 contre 42 714.90 en 1961. C'est bien, mais il n'en reste pas moins vrai que Ile Valais continue à se classer 25e dans le rang des cantons pour la moyenne par habitant. Nous osons vous demander de ne pas diminuer votre zèle à la fin de ce mois. C'est un acte de bonne charité. Et bien que Pro Juventute ne fasse pas de tapage sur le bien qu'elle accomplit, il est cependant avéré que ce bien est très considérable dans -les ,divers districts de notre canton. Si l'œuvre était plus connue, elle pourrait nous être pllus profitable. Voici, à titre de renseigne­ment, quelques rubriques que je relève dans iJ.e compte-rendu des dépenses ·des 190 secrétariats de districts de Pro Juventute du 1er avril 1962 au 31 mars 1963:

POUl' la mère et le petit enfant Aide aux accouchées Traitements médicaux Cures et séjours de 'vacances Expositions itinérantes Consultations maternelles, crèches Diverses mesures en faveur de iJ.a mère et du petit enfant

Pour l'écolier Traitements médicaux Soins dentaires Habillement, nourriture, soupes scolaires Colonies et placements de vacances Diverses mesures en faveur de l'écolier

P our l'adolescent Traitements médicaux Cures, séjours de repos Bourses d'apprentissage, prêts d'études Diverses mesures en faveur de l'adolescent

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Page 28: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

A. Pour l'enfant menacé et infirme, malade

EIl!f ants asthmatiques et tuberculeux Enfants infirmes Aide complémentaire aux survi:vants ,,(veuves et orphelins) Autres mesures en faveur de dIvers ages

B. Encouragement des loisirs pOUl' jeunes et vieux

Places de jeux, ateliers Publications destinées à la jeunesse Autres mesures en faveur des loisirs

Voici l'adresse des Secrétariats d~ distr~?ts du. ~ alais romand que vous pourrez donner aux personnes susceptibles 'd etre aIdees:

District:

Ardon

Martigny

Monthey

St-Maurice

Sierre

Sion

Secrétaire:

M'Ile Augustine Bender institutrice FULLY

M. Raphaël Gualino avenue de la Gare 24 MARTIGNY

M. Jean Marcley Droguerie centrale MONTHEY

Mlle L. Bioley av'enue de la Gare ST-MAURICE

'Mille J. Briguet institutrice avenue du Marché 18 SIERRE

MUe Héiène de Werra avenue du Midi 9 SION

Agréez, par avance, -les remerciements de Pro Juventute pour votre dévoue­ment.

Camille Grand Membre du Consei'l de la Fondation

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Les bons «tuyaux» de 1'00lS ou la Pédagogie sans barrières cantonales.

Ouelques )lublications des Centres régionaux romands de DOCUl1lentation scolaire

Le Centre de Vernier (Union des Instituteurs genevois)

... vient de publier un centre d'étude intitulé: «Quelques champignons de chez nous ». JI s'agit -de 14 pages dactYlographiées dues à Mme Probst-Marta et à J.-Ch. Cornioley (dessins) donnant Wle brève description de 9 espèces par­ticuiièrement connues. Les gourmets apprécieront 3 recettes culinaires (cèpes à lIa bordelaise, sauce aux morines, champignons de Paris à l'orientale) qui feront venir l'eau à la bouche ...

Ces pages nous sont parvenues trop tard pour l'ECOLE VALAISANNE d'octobre. La saison des champignons est passée, mais on retiendra l'adresse pour l'an prochain.

La série est vendue Fr. 2.- l'exemplaire. Les 30 exemplaires Fr. 20.-. Chez Monsieur G. GALLA Y, Centre d'information de i'U.I.G., Ecole pri­

maire de Vernier / Genève.

Le Centre de Documentation pédagogique du Département de l'Instruction publique de Genève (56, rue de Lyon)

... continue ses publications de fiches au service du personnel enseignant genevois: instruction civique, travaux manuels, dessin, moyens auditifs.

Les fiches les p'lus originales - rien de semhlahle ne s'est fait jusqu'ici en Suisse romande - nous paraissent être les commentaires musicaux des œuvres célèhres, en vue de l'initiation artistique des élèves. Ont paru jusqu'à ce jour les commentaires suivants:

Pochette No 1 Concerto pour trompette (Haydn) 2 Concerto pour ciJ.arinette et orchestre (Mozart) 3 Concerto pour clarinette et orchestre (Weher) 4 Concerto pour piano (Schumann) 5 L'apprenti sorcier (Dukas) 6 Symphonie No 1 en do majeur (Bizet) 7 Concerto pour violon (Mendelssohn) 8 Symphonie inachevée (Schuhert) 9 ,La Moldau (Smetana)

10 L'enfant et ~es sortilèges (Ravel)

Ces fiches sont vendues en élégantes pochettes au prix Ide Fr. -.50 la po­chette (Centre Ide Documentation pédagogique, 56, rue de Lyon, Genève).

Nous les recommandons vivement aux maîtres et maîtresses des classes supérieures, aux professeurs de chant, de musique et d'esthétique des col'lèges, écoles normales et écoies secondaires.

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Page 29: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

Le Centre de Recherche pédagogique (CRP) de Fribourg

.,. nous a fait parvenir en ce début novembre 40 fiches de géogr~phie de la Suisse (format A 4) qui intéresseront certainement notre c?rps ense~g.nant. Ces fiches traitent 24 chapitres de la Suisse physique, écono.l1uque, pohtIq,:e, tOl~­ristique, avec questionnaires à remplir, croquis à colone,r et .aut~'es :ache~ a exécuter. ENes conviendront parfaitement de la 6ème annee pnma:re a la l~re secondaire inclusivement comme moyen de répétition et de con~role. CertalI~S croquis sont originaux dans leur présentation. Les fiches renVOIent ass.ez fre­quemment à la «Géographie de la Suisse» éditée I:.ar le ?anton ~l~ FrIbourg: mais ces références sont pour nous superflues, les hches etant utIlIsables pal elles-mêmes, sans le secours de tel ou tel manuel.

Les 40 fiches sont en vente au prix de Fr. 1.75 au Dépôt centra'l du m'até­riel scolaire, à Fribourg.

Nous les recommandons vivement aux maîtres valaisans. Des exemplaires peuvent être consultés à l'ODIS.

La Guilde de Documentation scolaire romande

.. , à Vey taux-Montreux vient de rééditer sa list~ de ~ublications. Elle e~t ordonnée par disciplines scol aires et pa"r degl'és, ce qUI repr~sente une nette ame­lioration par comparaison avec les anciennes listes classées SImplement par ordre de parution.

A signa'ler, parmi les éditions ou rééditions récentes: No 93 Décorations de Noël (Mce Nicoulin), Fr. 3.-.

92 Répartition des mots du Pirenne en 52 centres ~l'études, Fr. 2.-. 102 124 fiches d'orthographe (degrés moyen et super.), Fr. 4.20.

88 Cahier de calcul nl.ental (degré supérieur), Fr. 1.-. 91 139 fiches graduées sur les 4 opérations (Léo Biollaz), Fr. 6.-.

Au sujet de cette dernière série (No 91) nous nous réjouissons de voir l,~s fiches Biollaz éditées par la Guilde romande. Un pas de plus vers la comple­hension et l'a réa'lisation de ['école romande.

On peut se procurer la liste des publications de la Guilde chez Monsieur Ls MORIER-GENOUD, à Vey taux-Montreux ou à rODIS.

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A l'occasion des fêtes:

pou r un b eau c ,a d e 'a u chois'iss8z un bon LIVRE à une 8x,:e'lll,ente adresse:

Envois par poste

Librairie Catholique M. VERNAY

SION - Carrefour PJant'a - Tél. OQ7 / 2 5'572

C OMMUNICATIONS OFFICIEL.LES

RAPPlEl concernant les cours d'introdu~tion au manuel de gymnastique

pour garçons (livre III, 1961) Instituteurs enseignant

cla,ns les districts de Martigny

Lieu du cours

Ecole primaire, Martigny-Ville

Conthey Sion, Ecole normale garçons

Date du cours 16 nov. et 14 déc. 63 7 et 21 déc. 63

Sion / Hérens Sion, Sacré-Cœur Sierre Ecole primaire, Sierre

Ouverture des cours à 08.30 h. - Clôture à 16.30 h.

9 et 23 nov. 63 Il et 2,5 janv. 63

Remboursement des frais de voyage et indemnité journalière de Fr. 10.­Assurance contre les accidents Equipement: tenue de gymn. (training, pantoufles) et matériel pour écrire

Tous les instituteurs et professeurs enseignant la gymnastique aux garçons de 10 à 15 ans sont astreints à ce cours.

Le Département de l'Instruction publique

AMGVR

Notre association s'est efforcée de mettre sur pied cette almée une série de cours susceptihles d'intéresser tous Jes memhres du Personnel enseignant.

Le comité demande que les délais d'inscription soient respectés et que les cours soient suivis en entier.

Les participants recevront une indemnité correspondant à leurs frais de cléplacemen t.

Toutes les inscriptions sont reçues par Paul GLASSEY, Brnmois, jusqu'au 20 novembre, sauf pour les cours de patins et de ski.

Cours de volley-hall - 23 et 24 novemhre - Sion, Hane de l'Ecole secon­daire, 23 nov.: de 20 h. 30 à 22 h.; 24 nov.: de 8 h. à Il h. - Direction: A. Vuilleumier, Genève. -Cours centralisé 1er degré et Rondes - 1er décembre - Martigny, Salle de gymnastique, 8 h. 30 à 16 h. 30 - Direction: Mme E. NicoHier, Lausanne. Cours centralisé Gymn-filles - 1er décemhre - Sion, Halle de l'Ecole secon­daire, 8 h. 30 à 16 h. 30 - Direction: Mme Gahy Spahni, Sion. Cours centralisé Gymn-filles - 8 décemhre - St-Maurice, Halle Ecole pri­maire, 8 h. 30 à 16 h. 30 - Direction: Mme Aida Basset, Lausanne. Cours de patin - Patinoire de Martigny, 8 décembre, 8 h. à Il h. 30. Direction et inscription: Benoît Allet, Creusets, Sion. Cours de ski à MOI' gins les 2, 3, 4 et 5 janvier 1962. Direction et inscription: Samuel Delaloye, Chi'li, Monthey.

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Page 30: L'Ecole valaisanne, novembre 1963

MATERIEL D'ENSEIGNEMENT POUR lA GYMNASTIQUE

A la demande de quelques instituteurs, nous donnons ici un~ liste du ma­tériel nécessaire ou recommandé pour les leçons de gymnastLque.

A. - INSTALLATIONS FIXES EN PLEIN AIR

1. 1 ndis pensable bl' L b e varie _ Portique à grimper, 'perches verticales et 0 Iques. e nom, r .

selon les conditions entre 4. et 8 perches verticales et autant d oblIques. - Fosse de sable pour saut en longueur et en hauteur. . , _ Poutre d'appui ou d'équilibre réglab'le en hauteur, ou fIxe a 80 et 100

cm. - Montants de saut en hauteur.

2. Recommandé - Barres fixes (recks ) - Insta'llations de volleyball et de basket.

B. - PETIT MATERIEL 1. 1 ndis pensable

_ Petites balles de caoutchouc (une pour deux élèves) - Ballons légers (plastic): quatre. - Ballon normal (cuir): un , , _ Insignes de jeu (sautoirs): un pour deux eleves. - Boulets: 3 de 3 kg. et 3 de 4 kg. f" ) _ Montants de sau t en hauteur (si l'on ne dispose pas de montants Ixes. - Elastique de saut en hauteur.

2. Recommandé - Tambourin. - Chronographe. - Chevillère (ruban métrique). _ Cordes à sauter (une pour deux élèves). - Corde à traction. _ Petite balle de cuir (balle au chasseur). _ Piquets à pIanter (ou sur socle, à poser en salle): huit. - 4 témoins pour la course d'es~a~ette. Les nombres indiqués sont un mmLmum. . L 'inspecteur de gymnastique est à disposition pour tout autre;:e~s:l~â;ement .

DEPOT CANTONAL DES LlVRE-S S'COILAIRES . , ,., Il era remplacée par la pia-La brochure « Soyons pobs » etant epulsee, e es. . . D 1 209

quette NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE par M. TaormIna, EchtIons e ta, , route de ChaiHy, La Tour-de-Peilz; 48 p~ges, Fr. 2.60.

En vente au Dépôt du nlatériel scol all'e. . d Le «Livre unique de hançais », CollectIOn Stella, 2ème année, peut e

nouveau être obtenu. Prix: Fr. 3.50.

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Roger-louis Junod

Ecrivains français du XXe siècle

'1 volume broché 'au format 16 x 22, cm de 206 page-s. Fr. 9.-

Donner une occasion de pénétrer dans la -I,ittérature fpançaise contemporaine-, de faire ,la connaissance de quelques écrivains choisis parmi les plus significatifs: tel est le prop'Os de ce livre.

Les principaux chapitres présentent, par des a-nalyses et des choix de textes, neuf -au-teurs:

G IDE, PROUST, R,AMUZ, MARTIN DU GARtO, MAURIIAC, SA,l NT-EXUPERY, MALRAUX, SARTR,E, CAMUS.

M. Junod r-appelloe en que'lques mots -l'a carrière dell'écrivain, -ana1Iys-e ses œuvresl-es plus ma rquantes, met en évidence les thèmes-clés. Il eX1pose des faits plus qu'il ne porte des jugements de v'aleur, de façon à 'laisser I-e ledeurahorder ave-c un esprit non prévenu les textes qui forment l,a se-conde par,tie du chapitre.

Si l'attention se concentre sur ces ne·ulF écrivains, +e choix de texres ù disposition du ,lec­te ur est él·arg-i grâce 'aux cha'Pi,tres intitu'lés: VIBR6 ,ET tp,ROS/ES et SOIENIOES DE L'HOMME. En 'appendi,ce, un aperçu général de -I-alittéra-fure fr.ançaise contemporaine, un tahleau chronologique et un ,index des auteurs, complètent l'ouvpage qui se recommande par sa conception e-tl'a qua'lité de sa, réallisa-Non, à tous œux qU'i désirent s'orienTer da·ns le lahyrinthe de la -littérature française d 'aujourd'hui.

lES L -E T T RES FRA N ç AIS E S

P 30700 S

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