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L'Ecole valaisanne, novembre 1983

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    L'COLE VALAISANNE

    RDACTEUR

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    DITION , ADMINISTRATION, RDACTION

    IMPR ESSION, EXPDITION

    ABONNEMENT ANNUEL

    TARI F DE PUBLICIT

    DONNES TECHNIQUES

    RGI E DES ANNONCES

    ENCART

    Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

    Novembre 1983 XXVllle anne No 3

    parat Sion le 15 de chaque mois, juillet et aot excepts.

    M. Jean-Franois Lovey.

    Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

    ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tlphone (027) 21 6286.

    Imprimerie Valprint SA, Sion.

    Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

    Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

    111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-

    Pages intrieures:

    111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-118 page Fr. 50 .-

    2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

    111 page Fr. 3200.-112 page Fr. 1650.-114 page Fr. 900.-118 page Fr. 500.-

    Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.

    Dlai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.

    Publicitas SA, Sion, tlphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

    Les encarts sont accepts. Prire de se renseigner de cas en cas auprs de Publicitas SA.

  • Sommaire

    DITORIAL Jean-Franois Lovey

    DUCATION ET SOCIT Martine Besse Elisabeth Sola Marguerite Stckli

    Anna T. Veuthey ASA Valais

    ACTUALIT PDA GOGIQUE IRDP

    Chantal Fumeaux-Rausis

    DIP Jocelyne Gagliardi

    Pierre Taramarcaz

    VIE CORPORATIVE Erasme Pitteloud AEPSVR AEPSVR AEPSVR AEPSVR Grard Abbet

    NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS

    INFORMATIONS OFFICIELLES DIP

    INFORMATIONS GNERALES EV Pro Juventute ASOSP Bureau d'inf. fiscale EV LSPN ASEP

    L'enseignant doit tre cout

    Le forum: Ecole pour un seul monde . .............. . Le regard sans la parole ........... .................. . Echos de la 7e journe valaisanne du personnel mdico-social ........... . ...... . ... . ... . L'homme quotidien ......... . ........................ . Objectifs en vue de la cration d'un chalet de vacances .

    Application des programmes CIRCE en Valais, au 1 er septembre 1983 ..... . ........................ . Informations sur le livre de lecture Des mots en farandole ............................ . Franais: Recyclage 5P - 6P . .. . ..................... . Connaissance de l'environnement: Le fichier, un outil de travail ............ . ............. . Un carrefour encombr ..................... . .... .. .. .

    Rapport d'activit de la FMEF l'assemble des dlgus Grand concours .. . ......... . ....................... . Tournoi de basketball (enseignants) .................. . Tournoi de basketball (lves) ....................... . Cours de natation ................................... . Entre indigeste pour un copieux menu ....... . .... . .. .

    Liste des rcentes acquisitions ..... . ................. .

    Rglement d'application du 30 septembre 1983 concernant le traitement du personnel enseignant ................ .

    Cration d'un service social pour handicaps de la vue . Le droit pnal en mutation ......................... . . . Documentation . .. .. ....... . ....... . . . .............. . Sries de diapositives .. . ...... . ........... . .. . .. . . . . . Qui pourvoit notre lectricit? ...................... . Protger la nature ....... . ................... . ....... . Camp de ski ...... . .. . ....... . ....... . ...... . . . .... .

    Photo de couverture: Michel Eggs

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    L'enseignant doit tre cout

    Le mtier d'enseignant a ceci de particulier qu'il relve la fois de la vocation et de l'apprentissage. En lui se conjuguent les forces de l'appel et les patiences du lent cheminement. D'un ct il exige un certain nombre de dons et de dispositions naturelles ; il ne peut s'difier que sur un terrain propice aux relations humaines enrichissantes; il revt, en ses aspirations, les parures particulires de la mission. De l'autre il s'apprend, il s'acquiert avec persvrance et lucidit, il demande de grandes qualits ancres sur un savoir possder et une science matriser. On comprend ds lors la complexit des exigences qui jalonnent sa dfinition. L'enseignant doit tre capable de s'adapter aux enfants, leur langage, leur univers, leurs intrts, leurs besoins; de s'adapter un systme scolaire en constante volution, des concepts pdagogiques aux mthodes pratiques d 'enseigne-ment; de s'adapter au milieu socio-culturel rgional qui lui est une marque d'enracinement; de deviner les sources vives de demain sous les mousses palpes de l'aujourd'hui. En ces tches de mobilit, il doit tre la fois le guide, le conseiller, l'orienteur, le confident, bref la personne primordiale qui donne la classe l'unit d'une discipline et l'assurance d'une progression. L'enseignant doit tre galement celui qui rayonne, dont l'exp-rience et l'enthousiasme galvanisent les volonts de savoir; celui qui, au sein de la multitude des matires, sait faire le juste partage entre l'essentiel et l'accessoire. La marge de manuvre o inscrire sa libert doit tre gnreuse et fconde. On ne saurait, sans prjudice, faire de lui un robot. Il ne peut tre efficace et formateur que comme personne respon-sable. Ce n'est pas un hasard si, dans la terminologie que d'aucuns estiment dsute, on l'appelle matre, mais bien parce que dans sa relation l'lve existent le sain exercice d'une autorit et une grande prodigalit de l'change. On ne saurait oublier enfin le fait que l'enseignant est galement, dans la sphre de l'ducation, le relais privilgi des parents. C'est en confiance qu'il prend le tmoin transmis et qu'il se charge, dans le prolongement de leurs vues, d'amener bon port ceux qui lui sont confis. Tous. Et avec une gale motivation. Toutes ces finalits sont troitement lies et donnent cette profession sa noblesse et son altitude. . On ne saurait faire l'conomie de cela en engageant des proc-dures de renouvellement des programmes. Il faudra russir avec eux ou pleurer sans eux la chute amre de nos esprances. Ecoutons les enseignants!

    J.-Franois Lovey 3

  • f

    Photo Michel Eggs

    Le FORUM cole pour un seul monde invite les enseignants valaisans partager leurs expriences

    Une vritable discussion est ncessaire pour trouver le point de dpart, la bonne m-thode, le contenu appropri et pour dfinir les valeurs re-chercher dans une ducation qui recherche introduire une vision globale du monde l'cole. La rdaction de l'Eco-le valaisanne a fait preuve nombreuses reprises de son souci cet gard. Une telle discussion a besoin d'apports concrets et doit s'tendre la Suisse toute entire. Cet ob-jectif a conduit la cration du FORUM, cole pour un seul monde.

    Qui constitue ce forum et quels sont ses objectifs? Cr le 25 aot 1982, le FO-RUM, cole pour un seul monde , a eu son assemble annuelle le 24 aot 1983. Il se compose . d'enseignants et d'ducateurs, de reprsentants d'associations d'enseignants, de reprsentants des autorits de l'instruction publique et de dlgus d'organisations de dveloppement venant de tou-te la Suisse. Une enqute mene par le Co-mit suisse pour l'UNICEF (1981/1982) sur les activits de 120 organisations et per-sonnes dans le domaine de l'ducation pour le dvelop-pement a fait ressortir quel-ques constatations fondamen-tales. Constatation 1 La vision globale du monde* l'cole est indispensable l'panouissement de nos en-fants. Chacun d'eux fait en effet partie d'un tissu de relations

    qui dpasse le cadre de la fa-mille et de la communaut lo-cale et nationale et qui est de fait global. Pour agir et ragir en tre responsable, l'enfant doit sentir qu'il constitue une partie intgrante d'un tout qui est le monde. Constatation 2 Le dveloppement de l'enfant exige que la vision globale du monde (nous n'avons qu'un seul monde!) soit introduite trs tt l'cole; elle doit tre ensuite approfondie et renfor-ce au cours des diffrents degrs scolaires.

    Constatation 3 Vouloir transmettre une vIsion globale du monde influence le .. choix des mthodes et du ma-triel d'enseignement. Il serait souhaitable que tous les orga-nes et personnes concerns participent une discussion ce propos. Constatation 4 Vouloir transmettre une vIsion globale du monde l'cole n'est pas uniquement l'affaire de l'enseignant: l'appui et l'en-couragement des autorits de l'instruction publique et de l'ducation tous les niveaux, ainsi que des parents, sont n-cessaires. Sur la base de ces constata-tions, les organisations et per-sonnes ayant particip l'en-qute ont reconnu la ncessit d'un travail commun, afin que l'cole fasse apparatre le monde dans toute son tendue comme communaut de vie et de destin.

    * Cf. Dfinition.

  • Dfin ition Que signifie vision globale du monde et qu'entend-on par ducation pour le dveloppement ?

    Le Forum contribue ce que l'cole reconnaisse le monde dans toute son tendue com-me communaut de vie et de destin; cette vision globale du monde stimule l'action solidai-re et favorise le respect de la paix et de la justice. Cette in-tention est aussi dsigne par l'expression ducation pour le dveloppement et duca-tion pour une solidarit mon-diale. Le Forum conoit l'ducation pour le dveloppement (EpD) comme un encouragement l'panouissement personnel des enfants et des jeunes au sein de leur communaut, lo-cale et globale. Dans ce processus d'pa-

    r nouissement, les enfants ap-prennent se considrer tou-jours plus comme les mem-bres d'un monde en transfor-mation dans lequel tous les humains ont besoin les uns des autres. L'ducation pour le dvelop-pement nous encourage prendre une part active l'la-boration de l'avenir et nous en-gage dfendre l'accomplis-sement de valeurs fondamen-tales telles que la dignit, la justice et la solidarit dans La communaut mondiale.

    Les objectifs principaux de l'ducation pour le dveloppement sont: - encourager une discussion critique sur ce qu'est et devrait tre le dveloppement et sur le fait que cette question concer-ne tous les pays et tous les humains, quels qu'i ls soient; - veiller l'intrt et la curiosit des enfants et des jeunes pour

    t les autres pays; dvelopper leur aptitude comprendre

    leur propre situation et celle des autres, prendre cons-cience des problmes concer-nant la terre et la population mondiale et les rattacher leur socit et leurs probl-mes quotidiens; - permettre aux enfants et aux jeunes de. percevoir, de com-prendre et de respecter dans leur intgrit les diffrences au sein de leur propre pays et celles qu'ils observent entre les peuples; les stimuler d'au-tre part s'enrichir au contact d'autres cultures, par des changes, ainsi que par l'ac-quisition de connaissances et d'expriences nouvelles; - comprendre les causes et les consquences de la misre et engager les enfants et les jeunes dfendre la justice tant sur le plan social qu'co-nomique et acqurir une atti-tude tolrante; - stimuler et soutenir l'intrt des enfants et des jeunes pour l'volution dans le domaine conomique, social et cologi-que; - renforcer la coopration et la solidarit entre les peuples ainsi que le respect envers les humains quels qu'ils soient, et encourager les enfants et les jeunes s'engager pour le res-pect des droits de l'homme; - encourager les enfants et les jeunes prendre part au dve- 1 loppement de la communaut o ils vivent et devenir des membres actifs et "responsa-bles de la socit chelle lo-cale, nationale et globale.

    * Cette dfinition sert de base de travail au Forum. Par votre collaboration, elle pourra tre complte, nuance et amliore.

    Comment le Forum accomplit-il le travail qu'il s'est fix?

    Il a constitu trois groupes, ac-tifs dans diffrents domaines : - groupe de travail Evalua-tion du matriel ducatif (rela-tif au thme ducation pour le dveloppement) ; - groupe de travail Objectifs de l'apprentissage, matriel d'enseignement, formation des enseignants ; - groupe de travail Relations publiques . Par l'intermdiaire de ces trois groupes, le Forum accomplit les tches suivantes:

    - il publie et fait connatre les rsultats de l'enqute duca-tion pour le dveloppement dans les coles suisses; - il procde l'valuation du matriel d'enseignement exis-tant sur le thme ducation pour le dveloppement, selon des critres dfinis au prala-ble; - il ralise et diffuse un catalo-gue de tout le matriel d'ensei-gnement existant en Suisse re-latif l'ducation pour le d-veloppement ; - il suscite une discussion sur le thme Ecole pour un seul monde et invite les ensei-gnants et les reprsentants des autorits de l'instruction publique cooprer; - il cherche dfinir les objec-tifs , les expriences d'appren-tissage et les diffrentes ta-pes parcourir pour transmet-tre cette vision du monde de faon adapte l'ge des en-fants, en l'occurrence aux diff-rents degrs scolaires, de l'cole enfantine au degr se-condaire suprieur; - il labore l'intention des autorits de l'instruction publi-que, des recommandations prendre en considration lors de la cration de matriel d'en-seignement et de programmes scolaires;

    _ il offre sa participation l'laborat ion de projets, ainsi qu' la cration d~ . matriel d'enseignement offiCiel nou-veau; _ il met sur pied un ventail de cours de perfectionnement l'intention des enseignants; _ il l abore des recommanda-tions pour la formation des en-seignants et offre ses services pour leur ralisation;

    - il sert de table ronde pour des changes d'exprience et de matriel ducatif; - il met jour l'inventaire du matriel d'enseignement et des services existants pour les enseignants; - il informe le public par l'inter-mdiaire de tous les mdias afin de gagner des sympathies et d'obtenir un large soutien POur la tche qu'il s'est fixe en tant que Forum.

    Un an aprs la naissance du Forum : un premier bilan L'une des premires tches que s'tait fixe le Forum a pu tre ralise: un inventaire et une valuation du matriel existant sur le thme de l'ducation pour le dvelop-pement (matriel audio-visuel non compris).

    Ce rpertoire a t publi en collaboration avec la revue Educateur dans un cahier (55 pages) intitul Forum, cole pour un seul monde et contient galement les rsul-tats de l'enqute mene par l'UNICEF sur l'ducation pour le dveloppement dans les coles suisses, une prsenta-

    tion des diffrentes organisa-tions de dveloppement et de leurs services ainsi que diver-ses rflexions et suggestions l'intention des enseignants et ducateurs. Cette brochure, distribue 27 000 enseignants, contient la fois des exemples concrets d'utilisation du matriel d' ducation pour le dvelop-pement et un dossier complet

    sur le matriel existant (y com-pris l'adresse laquelle il peut tre obtenu). La description qui accompa-gne le matriel ducatif permet l'enseignant de s'en faire une ide, car elle donne des indi-cations sur son contenu, sur l'ge des enfants auxquels il convient le mieux, sur les dis-ciplines scolaires auxquelles il est possible de l'intgrer. Cette prsentation s'achve en outre

  • sur une valuation faite en fonction des trois critres sui-vants:

    1. ouverture sur un seul mon-de;

    2. relation au vcu de l'lve; 3. apprentissage social. Un rpertoire des diffrents thmes, plac au dbut de l'in-ventaire du matriel ducatif, permet l'enseignant de trou-ver facilement ce qui l'intres-se.

    Grce cet inventaire du ma-triel ducatif de nombreux en-seignants intresss par l'ducation pour le dvelop-pement ont dornavant un outil de travail disposition ...

    Le Forum s'efforce d'en faire connatre l'existence un maximum de personnes: deux confrences de presse (l'une Zurich, l'autre Lausanne) et de courtes missions la radio suisse romande et suisse al-manique ont t le fruit de ces proccupations .

    Le Forum, cole pour un seul monde vous invite participer Pour se dvelopper, les activi-ts du Forum ont besoin de vo-tre participation et de votre collaboration. Les groupes de travail dj existants peuvent s'largir. D'autres peuvent na-tre. Si beaucoup a dj t fait,

    il reste malgr tout encore beaucoup faire . Le Forum encourage partager les ex-priences ralises dans un enseignement bas sur une vi-sion globale du monde, il invite runir les connaissances et les expriences faites dans dif-frentes disciplines et dans dif-frents domaines. Cette invita-tion s'adresse VOUS!

    Martine Besse

    e Pour tous renseignements, adressez-vous au: Secrtariat du Forum, cole pour un seul monde cio Comit suisse pour l'UNICEF Werdstrasse 36, 8021 Zrich Tlphone 01/241 40 30 ou

    2427080.

    eee

    Martine Besse est une enseignante vaudoise et une collaboratrice du Comi t suisse pour l'UNICEF, qui est l'origi-ne du Forum et en coordonne les activi-ts. Ce dernier observe. la plus stricte neutralit sur le plan confessionnel et politique.

    Photo Michel Eggs

    PhOto Michel Eggs

    Le regard sans

    la parole

    Il reste chez l'adulte encore bien des lambeaux de ce lan-gage non-verbal indissociable de la petite enfance. Dans la vie courante, le sourire decir-constance fait oublier le tres-sautement nerveux des jam-bes, signe d'un certain ennui cach sous le fair-play des convenances.

    Les photographies sont des exemples rvlateurs du code gestuel. Observez un clich fa-milial: une main sur l'paule se rvle crispe, tmoin d'une angoisse ou d'une agressivit retenue, et le dhanchement de la petite fille assise sur les genoux de son pre accompa-gne une envie de fuite .

    Si le langage verbal camoufle l'tat intrieur, le geste, lui, ne trompe pas. Ractions positives ou ngati-ves, le bambin qui il ne man-que que la parole se charge de les extrioriser avec les armes dont il dispose: le regard , la gestuelle et le toucher. Malgr les multiples tudes sur l'enfant, les communications non-verbales ont t long-temps ngliges. Les techni-ques cinmatographiques et vido ont perm is d'isoler pro-gressivement les mimiques, les gestes et les positions de l'enfant. Cela a facilit la com-prhension et l'interprtation des signaux du langage corpo-rel.

    A partir du moment o le champ d'exploitation de l'en-fant s'tend, o il rampe, mar-che et est capable d'aborder de lui-mme les autres, ses relations avec autrui vont se nuancer, se multiplier et vo-luer. Curieusement, entre trois et cinq ans, lorsque l'enfant ac-quiert le langage verbal, ce n'est pas ce moyen de com-munication qu'il va employer mais bien la gestuelle qui lui est plus familire. L'expression orale sera rserve l'adulte car celui-ci a depuis long- 1 temps perdu les cls du langa-ge silencieux. 1 A son entre l'cole mater- I l nelle les moins de cinq ans

    ~I

  • vont acquenr tous les mca-nismes des changes sociaux. L'exprience leur apprendra persuader, apaiser, s'affir-mer, manier l'agression des autres et finalement se faire des amis. L'arrive d'un nouveau venu dans un groupe d'enfants doit tre l'occasion d'observer la quantit d'changes non-ver-baux que produit cette intru-sion. Il est important pour l'en-fant d'entretenir des rapports efficaces avec ceux de son ge car ce seront, en dfinitive, ses pairs qui l'accompagne-ront tout au long de sa crois-sance.

    Le monde de l'enfance est en bien des faons un microcos-me de la socit des adultes. Il comprend les gouvernants et les gouverns, et les mthodes employes pour conserver son grade dans le groupe sont si-milaires. Le comportement des enfants les amne prendre une varit de places sociales. mais quel est le type de langa-ge corporel qui distingue le chef du domin, la brute du conciliateur? Les dominateurs agressifs attaquent, les chefs dominateurs apaisent. Ainsi Antoine s'empare sans faon du cheval bascule de Marie qui hurle alors que Simone, dans la mme situation, sourit Marie, attire son attention sur un autre jeu et enfourche en douceur le cheval bascule. On trouve aussi dans la hirar-chie enfantine les domins agressifs prts recourir la

    violence mais qui ne sont ni assez rsolus, ni suffisamment srs d'eux pour russir. Ils mal-mnent alors les domins craintifs souvent victimes d'at-taques toutes catgories! Le Professeur Montagner de l'Universit de Besanon a d-couvert que les premiers en-fants matriser la communi-cation verbale appartiennent au groupe des domins ou des craintifs. Aussi devient-il plus facile pour eux de communi-quer avec des adultes et des enfants plus gs, mais beau-coup plus difficile de faire face des situations sociales o les signaux corporels demeurent le principal langage. Dans la dernire catgorie de la soci-t enfantine, plaons les en-fants isols qui passent une grande partie de la journe dans le coin le plus tranquille de la classe, soit en pleurant, soit en tant extrmement abattus et malheureux. Ces enfants sont souvent bien trai-ts par les chefs dominateurs qui s'occupent d'eux, les d-fendent ou leur offrent des jouets. Une institutrice maternelle dont les annes d'exprience lui ont assur une relle connaissan-ce des petits nous dit: L'en-fant qui ncessite le plus d'at-tention est celui qui se replie sur lui-mme et s'enferme dans des rites de consolation monotone (sucer son pouce, se balancer ... ). Ses problmes effectifs passent gnralement inaperus puisqu'il se tient tranquille et son style d'adap-

    * Cet article a galement t confi la revue Construire.

    tation la vie collective le met en grand danger de dtriora~ tion. Plus, en effet, que l'en~ fant qui se dfend contre l'en~ nui par des cris et des caprices qui ont l'avantage de le mettre en contact avec l'adulte.

    p

    David Lewis\ ayant longue~ ment tudi le comportement des enfants avant l'acquisition du langage verbal conclut: Le langage corporel de la petite enfance rvle, sur les premi~ res annes des donnes qu'aucun enfant ne vous dira jamais. Il rvle des inquitu~ des caches et fournit un aper~ u sur les changes agressifs allant au-del de la facult des jeunes s'exprimer avec des 1 mots. Il dvoile la peur, met le doigt sur les causes de frustra-tion, donne l'alerte de l'veil d'une tension et rvle les diffi-cults d'adaptation sociale. Le langage corporel aide les adul-tes comprendre plus parfai-tement les besoins de leurs enfants ( ... ). Il procure gaIe-ment aux parents le moyen d'exprimer des sentiments de tendresse, de sympathie, de rconfort plus puissamment qu'avec les plus belles paroles du monde.

    La gestuelle peut se rappren-dre. Par exemple, pour obtenir de votre enfant l'objet qu'il ne veut pas rendre, mettez-vous sa hauteur, souriez, penchez la tte de ct en signe d'apaise-ment et tendez la main. Ds-orient, l'enfant hsitera et vous remettra, en souriant lui aussi, l'objet dsir!

    E. Sola

    1 David Lewis - Le langage secret de votre enfant - Belfond 1978.

    Echos de la 7e journe valaisanne

    du personnel

    La 7e rencontre annuelle des quipes pluridisciplinaires en-gages par les centres mdi-co-sociaux du Valais, qui s'est droule le 29 septembre 1983, a eu pour cadre auto-mnal le restaurant des Iles Sion. Plus d'une centaine de colla-boratrices et collaborateurs de 15 centres mdico-sociaux du Haut et du Bas-Valais se sont retrouvs pour approfondir le thme central:

    La sant publique en Suisse Ouverte par M. le Conseiller d'Etat Bernard Comby, chef du Dpartement de la sant publi-que, et organise par un grou-pe interdisciplinaire dlgu par les centres mdico-so-ciaux, en collaboration avec le service de la sant publique, cette journe poursuivait un dOUble objectif: - assurer au personnel des

    centres mdico-sociaux la

    des centres mdico-sociaux

    formation permanente indis-pensable, tout en leur don-nant une information sur l'volution de l'action mdi-co-sociale en Valais;

    - offrir une possibilit de ren-contre et d'changes entre ces travailleurs mdico-so-ciaux, venant des deux par-ties linguistiques du canton.

    Aussi, infirmires, aides fami-liales, assistants so.ciaux, ainsi que coordinateurs et collabo-rateurs administratifs ont-ils eu une occasion unique de con-fronter leurs mthodes de tra-vail, leurs moyens d'action et les diverses spcificits rgio-nales.

    Des invits de marque ont abord, en franais et en alle-mand, les aspects suivants: - M. le Dr Jean-Paul Perret,

    directeur-supplant de l'Offi-ce fdral de la sant publi-que, Berne: Mandat et tches principa-les de l'OFSP>>;

    - M. Roger Kuebler, secrtaire de la Confrence des direc-teurs cantonaux des affaires sanitaires, Berne: But et activits principales de la CDS;

    - M. le Dr Walter Flury, chef d Service mdical de l'office in-tercantonal de contrle des mdicaments, Berne: But et activits principales de l'OICM;

    - M. le Dr Michel Vouilloz, m-decin cantonal, chef du Ser-vice cantonal de la sant pu-blique du Valais: Missions du SSP du canton du Valais.

    Une ample documentation bi-lingue a t mise disposition des participants. Rencontre riche en changes professionnels, en amiti aussi.

    Service cantonal de la sant publique

    Section mdico-sociale et paramdicale

    Marguerite Stceckli

  • L'homme quotidien

    Non! Ainsi que je l'crivais le mois pass, l'amour ne recher-che ni ne cre l'anarchie. Bien au contraire, il conduit la concertation, au dialogue, au partage. Il suscite le dsir d'agir pour le plus grand bien de tous et ce bien est l'harmo-nie entre les fonctions, les structures, les individus. Il se trouve des lieux o cette harmonie existe. Les individus y sont parvenus un niveau lev d'panouissement hu-main. Ces individus, merveilleux rencontrer, sont rares.

    Alors, Madame, qu'attendez-vous? Qu'esprez-vous? Vous voyez bien qu'il faut exiger, re-prendre, punir, svir. Tout cela me semble vident! Il faut exiger. Mais ... , exiger en contrlant le bien-fond de son exigence d'aprs la personne de laquelle on exige - d'aprs ses possibilits -.

    Il faut reprendre. Mais repren-dre en voyant aussi l'effort fourni, en indiquant ou dcou-vrant, deux ou plusieurs, l'tape suivante - et non com-me on le fait habituellement, exclusivement le but, souvent lointain, inaccessible -.

    Punir? Svir? Oui, parfois; mais, rarement. Et toujours avec cur, comprhension, dans un esprit de justice, cher-chant veiller, stimuler, excu-ser, non craser celui que son erreur, habituellement, pu-nit mieux que toutes les puni-tions.

    L'exigence doit tre confiance, encouragement, non duret, mconnaissance des divers aspects d'une situation. La reprise, la remontrance doi-vent tre chemins de progrs mutuel: tant de celui qui re-prend que de celui qui est re-pris. La punition doit tre occasion de rflexion commune, de pro-grs et non dfoulement qui crase et dsunit. Pourtant, tout ceci ne garantit encore pas cet ordre tant d-sir, tant recherch par beau-coup qu'il en devient une fin en soi. Et la permanence de l'ordre tout comme son incondition-nelle recherche constituent la pire des utopies. En effet: qu'est la vie? Une volution, une transformation permanentes. Est-il concevable qu'une vo-lution, une transformation s'ac-complissent sans modifier l'or-dre, c'est--dire l'ordonnance -provisoire! - des lments constituant cet ordre? La seule rponse possible est: non. Toute volution, toute transfor-mation entranent invitable-ment des modifications et donc un dsordre plus ou moins profond, plus ou moins gnral, plus ou moins dura-ble, sa dure dpendant, sous maints aspects, de la rponse donne ce dsordre. Quant l'tendue du dsordre, elle dpend de la situation de dpart.

    Si les volutions, les transfor-mations - qu'il s'agisse de per-sonnes ou de structures - se droulent suivant l'apparition des besoins, des exigences profondes, l'invitable dsor-dre apparat minime. Par contre, lorsque s'accumu-lent besoins, erreurs, refus, bri-mades, l'volution entrave, refuse, touffe explose sou-dain par la force de vie qui l'anime et le dsordre qu'elle provoque peut produire et pro-duit souvent des ravages.

    L'volution de la vie ayant t refuse, entrave, rares sont les personnes capables, pour ne l'avoir pas suivie, de rpon-dre .de manire adquate la situation ainsi cre et le re-tour au calme est exigeant de temps.

    Il semble donc qu'accepter un certain dsordre, apprendre l'utiliser comme lment de construction de situations de vie nouvelles est un signe de maturit et de maturit de l'amour. Apprendre viter de grands dsordres en apprenant d-celer, entendre les besoins nouveaux de nouvelles vies, rpondre de manire construc-tive - non en se moquant, iro-nisant ... - ces besoins est un autre signe d'amour vrai, de maturit. Ces attitudes sont l'oppos de celles visant maintenir un ordre factice bas sur des si-tuations passes et, par l mme, dpasses et emp-chant les nouvelles manifesta-tions de vie de s'exprimer. Les

    f2 poussant ainsi soit s'teindre chez les plus faibles, soit exploser chez les plus forts.

    pour produire des fruits, un pi, la graine, le ppin, le noyau doivent clater, se ds-agrger avant de donner nais-sance une vie nouvelle.

    Nous, tres humains, dots de cur et de raison, si nous utili-sions bon escient ce cur et cette raison, nous devrions nous dsagrger qu'en dou-ceur, comme nous quitte une vieille peau. Pourtant, cette d-sagrgation se produit souvent de manire et violente et dou-loureuse car, au cours de notre vie, s'installent en nous de trs mauvaises habitudes aux tio-logies multiples et difficiles transformer.

    Il nous faut donc l'accepter tout en sachant qu'accomplie dans le dialogue, toute transforma-tion peut porter, pour tous, des fruits merveilleux. Invitables donc, transforma-tions et mutations, plus ou moins douces, plus ou moins violentes, demeurent sources de nouvelle vie et donc sour-ces d'enseignement pour les esprits et les curs attentifs. Seuls les esprits et les curs ferms et obtus les traitent en objets de rpression et, nom-bre de fois, en honteuses ca-tastrophes. Ainsi, ne redoutons pas un certain dsordre. Prparons-le, au contraire, et sachons l'utili-ser pour le plus grand bien de tous en y dcouvrant ces ap-

    J'aide un enfant de Terre des hommes par un parrainage non nominatif de Fr .............. .. par mois. Veuillez m'envoyer des bulletins de versement. Nom: Prnom Adresse: NP/Lieu:

    pels, ces embryons de vie qu'il met en lumire et qu'un ordre artificiel, un ordre d'apparen-ces touffe et/ou voile jusqu'au moment de l'invitable explo-sion.

    Dans cette optique, un certain dsordre devient don, devient chance et, porteur de germes de vie nouvelle, permet cette vie de' s'organiser et de porter des fruits porteurs leur tour d'une multitudes de vies nou-velles.

    Tout ceci pour autant que nous cherchions de tout notre cur en dceler les causes pour leur apporter les rponses adquates et... toujours nou-velles ...

    Anna T. Veuthey

  • Association suisse d'aide aux handicaps mentaux Section valaisanne

    Objectifs en vue de la cration d'un chalet de vacances

    Le nombre des personnes handicapes mentales en Valais est estim environ 400, dont la majeure partie est actuellement intgre dans des institutions ducatives et dans les homes-atelie~s. Cepe~dant , un pourcentage relativement assez impor-tant Vit en famille et/ou y retourne le soir, pendant les week-end et les vacances.

    Institutions et parents se heur-tent de plus en plus la diffi-cult de trouver un lieu per-mettant des handicaps mentaux de passer des vacan-ces, des semaines sportives et des congs des conditions qui leur soient favorables et pas trop onreuses. Sensibilise au problme d'in-tgration sociale des handica-ps mentaux qu'elle dfend, la Section valaisanne ASA s'est penche sur ce problme. Elle a conclu que l'acquisition d'un chalet pourvu d'un quipement adquat et adaptable apporte-rait la solution souhaite. Encourage et soutenue par les parents de handicaps mentaux, notamment l'APHM, les diffrentes institutions sp-cialises et les Services so-ciaux, l'ASA a dcid en 1981 l'achat d'un chalet la monta-gne, de grandeur moyenne, fa-cilement accessible et de pr-frence dans une station, qui-p pour y passer des vacan-ces en t et en hiver.

    Ce chalet devrait donc pouvoir accueillir: de petits groupes: enfants et adultes handicaps mentaux, y compris ceux en fauteuil rou-lant, et offrir diffrentes formules de vacances:

    1. prt du chalet des grou-pes d'institutions valaisannes pour des sjours de vacances proches de la nature et pou-vant bnficier de la proximit de la population et de l'infras-tructure d'une station; 2. prt du chalet des classes de vacances pour handicaps mentaux, vertes ou blanches avec classe le matin et activi~ ts sportives l'aprs-midi par exemple, etc.; 3. prt pour des week-end des clubs de handicaps men-taux, clubs susciter et rali-ser ventuellement par l'ASA; 4. prt pour des vacances et des week-end d'autres grou-pements de handicaps, tels que EMT, etc.;

    5. amnagement de vacances pour parents avec enfants han-dicaps. A notre avis, le chalet Pen-sion de la fort Vercorin rpond pleinement aux objec-tifs fixs. Vercorin, station situe . 1340 mtres et bien ensoleille, est connue pour son hospitalit Elle accueille beaucoup de va~ canciers et de nombreuses co-lonies. A 250 mtres du cur du village, l'emplacement du chalet permet de crer des contacts sans imposer la pr-sence de groupes de handica-ps toujours nouveaux, ce qui la longue pourrait lasser la population, vacanciers et rsi-dents.

    La proximit de l'arrive du T-lphrique Chalais-Vercorin fa-cilite les problmes de trans-port. L'espace autour du chalet per-met de s'y tenir et d'y jouer. Et l'on pourra mme faire de la luge et du ski sur une pente voisine. De nombreux chemins pdestres et des forts offrent des occasions de promenades l't et des randonnes ski de fond l'hiver, o l'on peut aussi bnficier des installa-tions de ski alpin. La dimension du chalet permet l'accueil de 20 30 personnes. Mme un groupe plus restreint s'y trouvera l'aise en raison de son caractre familial. Les chambres sont plaisantes et bien amnages et les lo-caux communs spacieux et polyvalents. Une rampe et un ascenseur ainsi que des locaux sanitaires devront cependant tre am-nags pour permettre l'accs aux fauteuils roulants. Le Comit de l'ASA a invit les directeurs des institutions va-laisannes visiter le chalet. Ces derniers ont galement t favorables son acquisi-tion et exprim leur satisfac-tion.

    Manifestations organ ises pour la rcolte de fonds (ASA - Valais) Dbut octobre 1981 Distribution de papillons au comptoir de Martigny, en vue du lancement de l'action . confrence de presse la Fondation Gianadda 6 novembre 1981 Concert de piano la Fondation G ianadda 21 novembre 1981 Concert de chorales la Fondation Gianadda 4 dcembre 1981 Concert de flte et orgue Monthey 5 mars 1982 Concert de jazz au Collge de Sion 28 mars 1982 Opra Le petit ramoneur Sierre 23 avril 1982 Concert de chants et danses au Collge de Sion Pendant toute cette priode, de nombreuses lettres ont t envoyes aux maisons de commerce, mdecins, avo-cats-notaires, socits, ban-ques des villes de Martigny, Monthey, Sion et Sierre, pour expliquer notre action et de-mander des fonds.

    Plusieurs articles ont t ins-rs dans diffrents journaux. Liste des membres du comit ASA Valais Prsident: M. Georges Lamon directeur Centre ORIPH 1962 Pont-de-Ia-Morge Tl. 027 / 36 21 16 Secrtariat et caisse: Mme Claire et M. Tony Collard Envol 1 - 1950 Sion Tl. 027 / 22 51 33

    Membres: Mme Hedy Brunner, Assistante sociale Saint-Gurin 3 - 1950 Sion Tl. 027 / 23 29 13 Sr Evelyne Braunstein Catchiste auprs d'handicaps Gravelone 3 - 1950 Sion Tl. 027 / 23 22 44 Mme Danile Payot secrtaire mdicale Saint-Thodule 3 - 1920 Marti-gny Tl. 026 / 23028

    Soutiennent et reconnaissent cette action: MM. B. Bornet, B. Comby, conseillers d'Etat; MM. M. Vuilloud, P. Couchepin, V. Darbellay, G. Varone, parle-mentaires; Mmes G. Nanchen, C. Cretton, J. Pont, C. Carruzzo; M. R. Lovey, association de parents; Dr J. Rey-Bellet et Dr R. Gran-ges; Chanoine Henry, abbaye de Saint-Maurice. Grce aux fonds rcolts en 1981-1982 sous le titre: Ac-tion chalet ASA, nous avons acquis ce printemps la pension La Fort Vercorin. Ce centre de vacances et de loisirs pour handicaps men-taux et physiques pourra ac-cueillir ds janvier 1984 une vingtaine de personnes. Actuellement nous en sommes aux travaux d'amnagement qui portent principalement sur: - construction d'une annexe

    pour rnovation des esca-. L "Iiers et pose d'un ascenseur PenSIOn a Foret pour handicaps;

    Vere orin Mme Sylvia Schouwey Educatrice, S.E.1. 1926 Branson-Fully Tl. 026 / 5 39 27 Mme Monique Planche animatrice Foi et Lumire Av. de France 50 - 1950 Sion Tl. 027 / 228653 M. Georges Parvex Assistant social 1913 Saillon Tl. 026 / 6 31 08

    - construction et transforma-tion de locaux sanitaires;

    - amnagement d'une salle de bricolage;

    - prvention contre l'incendie' - isolation, fentres doubles '. - rampe d'accs, haies, je~;

    extrieurs; - travaux d'tanchit. Ces travaux termins, la mai-son sera accessible aux handi-caps physiques en chaises roulantes selon les exigences fdrales en matire de cons-tructions l'usage des handi-caps. Pour couvrir les frais impor-tants qu'entrainent ces trans-

    M. Jean-Marc Zufferey formations nous manquons Sous-directeur Cit Printemps d'argent. Les subventions can-Gravelone 3 - 1950 Sion tonales et fdrales ne suffi-Tl. 027 / 23 22 44 sent pas couvrir tolus les

    Arch itecte : M. Jacques Dorier Rue des Alpes 11 3960 Sierre Tl. 027 / 55 05 51

    frais. C'est la raison d'un appel de fonds que nous lanons dans le Valais romand par la distribution de bulletins de ver-sements dans les mnages ds le 15 octobre 1983. .

  • Appl ication des programmes CIRCE en Valais

    1. Ecole enfantine

    Programme s en vigueur:

    2 . Enseigneme nt obligatoire

    CIRCE

    Application de s plans d'tudes CIRCE, en Sui s se roma nde au 1 e r s e ptembre 19B3

    --

    ~ l P 2 P 3 P 4 P 5 6 Dis c ipline _ 1--P CAN'l' P Cl1NT

    Franais CIRCE Cl1NT CANT CA NT S S

    +---

    P CIReE p C2-RCr:: Ecriture CIRCE CI RCE CI RCE CIRCE --

    S S .--

    P CI RCE P CLRCE "1 a th (~mlt i qne CI ReE CIRCE CIRCE CI RCE

    S S --

    l l Conna issance de

    P CIRCE P CI RCE CIRCE CIRCE CI RCE CIRCE

    l'environn e me nt S S

    " 2 2 2 P Cl1NT P CiltoJT

    Deuxime langu e X X CANT Cl1NT t---S S

    P CI RCE P CIRCE Education phys ique * CIReE CIRCE CI RCE CIRCE

    S S

    Education artistique: P CIRCE P CIRCE

    - A C M CIRCE CIRCE CIRCE CIRCE S S

    ---

    P Cl1NT P C/llV'1' - Education musicale CANT CANT ~NT Cl1NT

    S S __ L--__

    1

    * I.e plan dl tudes CIRCE pour l' ducation physique e s t bas sur le plan f dral. 1. Histo ire: programme cantonal. Gographi e -Sciences : prog ramme CIRCE.

    2. M tho d e "Petit".

    p Information sur le livre de lecture Des mots en farandole

    En septembre 1983, un livre de lecture publi sous l'gide de l'Instruction publique du can-ton du Valais a t introduit dans les classes de 1 P. Ce livre n'est pas un manuel d'apprentissage visant don-ner l'enfant un mcanisme de dchiffrage ni une mthode contraignante prsentant l'or-ganisation de la semaine. C'est un premier livre de lec-ture courante dont l'objectif principal est la dcouverte et la comprhension d'un texte (livre du matre p. 3). Un premier livre d'histoires dans lequel le jeune lecteur dcouvrira le plaisir de lire et de comprendre ce qu'il lit (voir avant-propos).

    1. Comment situer ce livre dans la dmarche d'apprentissage de la lecture prsente dans Matrise du franais?

    Paralllement aux ateliers de structuration (tude systmati-que des phonmes), ateliers qui permettent d'aborder les problmes poss par le dco-dage de l'crit, il est indispen-sable de mettre l'enfant en contact avec le livre. Le livre joue donc un rle de stimulant. On voit mal qu'un enfant puisse souhaiter ap-prendre lire sans avoir tenu dans ses mains un livre at-trayant, sans l'avoir feuillet, observ, interrog, sans avoir cout quelqu'un lire de ma-nire expressive une histoire passionnante. (MF p. 185).

    Faire pntrer l'enfant dans son monde familier, le monde des animau);< ou le monde de l'imaginaire (Avant-pro-pos) pour veiller en lui le got et le plaisir de lire, telle est l'ambition du livre Des mots en farandole . Ce livre de lecture ne remplace pas le coin bibliothque , il le complte. Il en favorisera, peut-tre, la frquentation en suscitant chez l'enfant, qui d-couvrira les histoires de son livre, le dsir d'en dcouvrir d'autres dans les livres de la bibliothque.

    2. Quand introduire le livre? Le livre Des mots en farando-le n'est pas introduire du-rant les premires semaines de classe. La dcouverte des textes par les enfants se fera de faon diffrente selon: - le moment de l'anne; - le niveau de lecture; - la longueur du texte; - la matrise d'une plus ou

    moins grande quantit de lecture. (Livre du matre p.3).

    Il est bien vident que pour amener l'enfant ne pas crain-dre une certaine quantit de lecture, la dcouverte des tex-tes doit s'effectuer selon une progression tudie.

    Ds que l'enfant a acquis une certaine technique de dchif-frage, il ne faut pas demeurer au niveau d'une lecture de mots ou de phrases .

    C'est en effet partir d'un texte que l'on fait un vritable travail de comprhension. (Livre du matre p. 3). Dans le livre du matre on trou-ve quelques suggestions d'exercices collectifs pour aborder les premiers textes avec les enfants (p . 3). N'oublions pas, en ce dbut d'anne, ce constat renouvel tant de fois dans nos classes de 1 P depuis que nous envisa-geons l'apprentissage de la lecture selon une approche large: le premier trimestre est souvent une phase d'inscurit laquelle succde, entre Nol et Pques, une priode d'ton-nement: les enfants lisent! C'est en effet surtout partir du deuxime trimestre qu'appa-ratront les moments de lecture vritable, favoriss par les acti-vits de structuration et la fr-quentation du livre. Familiari-ser les enfants, ds le dbut de l'apprentissage, avec la lecture de textes, c'est les aider pas-ser du dchiffrage la lecture courante, passage qui ne s'ef-fectue pas forcment automati-quement pour tous les enfants. Le passage du dchiffrage la lecture courante conue com-me une simple acclration du mcanisme oublie qu'il s'agit de prendre en marche quelque chose de plus, l'acte d'intelli-gence du texte, qui ne peut natre spontanment de la vi-tesse acquise. (Evelyne Char-meux, journes acadmiques des quipes de recherche en franais l'Acadmie de Tou-louse, octobre 1973). 3. Quelle place donner

    au livre et au cahier d'activits?

    Le livre et le cahier d'activits Des mots en farandole sont un complment aux moyens d'enseignement Apprentissa-ge de la lecture . 3.1 Le livre de lecture a pour objectif essentiel la compr-hension du texte lu; les docu-

    17

  • ments Apprentissage de la lecture ont pour but de sou-tenir les matres et les lves dans la partie technique de l'apprentissage de la lecture, c'est--dire dans les activits de structuration . (Livre du matre Apprentissage de la lecture p. 1). Si , pour tablir un lien entre les activits de structuration entre-prises en ateliers et prolon-ges dans les fiches, les textes du livre Des mots en farando-le peuvent tre mis en rela-ti6n avec l'tude systmatique des phonmes, il est prfra-ble de faire ces exercices techniques sur le texte en fin de parcours afin de garder la dcouverte de l'histoire toute sa valeur et sa richesse. (Livre du matre Des mots en faran-dole p. 19). 3.2 Le cahier d'activits pro-pose des exercices en relation d'une part avec le livre de lec-ture, d'autre part avec l'tude systmatique des phonmes. Dans la premire srie de fi-ches (fiches 1 34) certains exercices ncessitent la lectu-re du texte d'abord (ceux qui ont le symbole du livre) alors que d'autres peuvent prcder la dcouverte du texte (ex. fi-che 1) et se rattacher l'tude des phonmes. (Livre du ma-tre p. 20). Ces exercices portent tous un symbole signalant le degr de difficult : au niveau du mot, au niveau de la phrase. (Livre du matre pp. 21-22).

    Il n'est pas ncessaire ni re-command de faire raliser par tous les enfants, au mme moment, tous les exercices d'une fiche. On peut, en dbut d'anne, avec les enfants qui prouvent plus de difficults, commencer par les exercices portant le symbole

    et revenir ultrieurement ceux qui sont plus compliqus. Tout comme le livre de lecture, ce cahier d'activits est un support l'apprentissage, il ne prsente pas une progression contraignante. C'est l'ensei-gnant l'utiliser en fonction des possibil its de l'enfant et des diffrents moments de l'anne. Quant aux fiches portant le symbole

    (pp. 71 87) elles prsentent des contrles de comprhen-sion du texte. Selon le niveau de lecture, ils seront raliss plus tard dans l'anne, voire au dbut de la 2e anne dans certains cas. (Livre du matre p. 23).

    pi 4. Conclusion

    Les ouvrages Des mots en farandole ne doivent pas tre considrs comme moyen pour apprendre lire mais comme support l'apprentis~ , sage de la lecture en ce qui concerne le cahier d'activits et comme veil au got et au plaisir de lire en ce qui concer~ ne le livre de lecture. Ils sont situer dans la dmar~ che d'apprentissage de la lec~ ture (MF p. 182) et visent plus spcialement les objectifs rat~ tachs la frquentation du livre (MF p. 186), savoir: - prendre conscience que

    l'image, le dessin d'une part, l'crit d'autre part, sont por~ teurs de sens;

    - prendre conscience de l'existence d'un code per-mettant la comprhension de l'crit;

    - faire des hypothses sur le contenu (images, dessins, langue crite) et vouloir les vrifier en faisant appel la matresse ou un camarade;

    - faire des hypothses sur le contenu et vouloir les vrifier par ses propres moyens, au moins partiellement, en ap-prenant le code crit.

    La frquentation du livre con-duit donc les lves matriser l'crit, en exploiter progressi-vement toute la richesse.

    Chantal Fumeaux-Rausis

    Francais , Recyclage 5P - 6P

    Conformment au calendrier prtabli, et dans le but d'assurer la continuit des programmes et de la dmarche pour les lves passant de la 4e la 5e anne primaire, le recyclage de franais dbutera en t 1984.

    ~e. cou~s prvu . cet effet durant la session pdagogique (juln/aout) est obligatoire pour tous les titulaires de 5P et de 6P.

    Service de l'enseignement primaire et des coles normales

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  • De nombreuses disciplines ap-portent aujourd'hui l'action pdagogique leurs clairages. L'enseignant n'a pas souvent les moyens ni le temps d'en tirer un rel profit. Pour clairer sa manire d'en-seigner, le matre peut comp-ter sur la psychologie et ses contradictoires thories ' de l'apprentissage: fines tapes de l'enseignement program-m, larges approches de la p-dagogie par la dcouverte. Le hasard des lectures conduit ce gnraliste proccup d'ac-tions quotidiennes des cogni-tivistes aux behaviouristes , de Piaget Skinner. Il peut comgter aussi sur la sociologie qui lui montre volontiers les valeurs ducatives des rela-tions, l'importance du travail de groupe, le poids des tensions entre individus. Il peut mme aller questionner la psychana-lyse. Celle-ci lui donne aussi ses profonds lments de r-ponses. De quelques cts qu'il se tourne, quelques sciences qu'il pose ses ques-tions, le matre trouve de nom-breux avis, de multiples clai-rages. A-t-il le temps de bien

    Un carrefour encombr

    les connatre, de les replacer dans leur contexte, de les ob-server avec recul afin d'en tirer le meilleur parti pour ses activi-ts? Ou ne peut-il qu'en tre bloui? Le contenu de l'enseignement est lui-mme boulevers et les connaissances transmettre en perptuelle et rapide volu~ tion. Au cours de ces dernires dcennies, les historiens, les gographes, les scientifiques ont chang leurs intrts, leurs mthodes et leurs approches des problmes. Rapidement, une nouvelle loi corrige la pr-cdente ou la relgue un statut de loi particulire. Ces volutions sont rapidement du domaine public colores de sensationnel par les mass me-dia. Il est loin le temps o une loi, une simple reprsentation taient portes un sicle par les manuels scolaires comme les lacustres sur leurs pilotis. S'installent maintenant la nuance et l'volution. Si beau-coup de scientifiques interpel-lent l'cole et ses program-mes, assez peu sont en mesu-re de lui prciser les contenus aujourd'hui ncessaires et suf-fisants. Le matre s'essaie donc poser des connaissan-ces nouvelles. Ses questions et ses doutes sont certes pro-pices aux progrs mais n'ai-dent pas toujours l'action quo-tidienne. Eclair par les thories de la psychologie, fort de connais-sances en volution, le matre va devoir agir dans un milieu

    Introduction une mthodologie

    dtermin. Sur lui vont peser diffrentes contraintes: nom-bre d'lves, faibles horaires par branche, manuels vieillots ou absents, attentes diverses de la socit. Il devra valuer son travail et tout le monde lui montre les faiblesses des ty-pes d'valuation en cours, per-sonne ne lui indique la manire idale; on attend qu'il la cre. Et on attend de lui non seule-ment qu'il enseigne mais aussi qu'il anime les quipes de tra-vail, incite la ralisation d'une production communicable note les activits des lves' leur degr d'organisation dan~ le travail , leurs difficults mat-rielles, intellectuelles ou psy-chologiques, dveloppe une attitude scientifique, prconise l'emploi de mthodes scientifi-ques, favorise la synthse des dcouvertes et j'en passe. A ce carrefour encombr, l'en-seignant est laiss libre du choix de ses dmarches et de ses objectifs. Il est seul matre dans sa classe. Peut-il sans soutien ni prcisions effectuer sereinement ce choix?

    P Taramarcaz

    Rapport d'activit de la FMEF l'assemble des dlgus 1983

    Monthey

    1. Panorama conjoncturel

    L'anne qui s'est coule de-puis notre dernire assemble des dlgus, Vige, fut mar-que par des vnements trs importants pour notre Fdra-tion et caractrise par les ef-fets d'une conomie sous l'em-prise de la rcession . Alors que le renchrissement a con-tinu de flchir, la situation n'a cess de s'aggraver sur le march du travail. Bien que les tendances une reprise de l'activit 'conomique se soient affermies au printemps 1983, les perspectives d'avenir de-meurent assez floues.

    Dura~t cette mme priode, certains pays industrialiss oc-cidentaux ont subi d'importan-tes mutations la suite d'un changement de majorit politi-que. Plusieurs d'entre eux, in-fluencs par l'exemple des Etats-Unis, ont appliqu des mesures visant amliorer la situation de rendement des en-treprises souvent aux dpens des budgets des salaris. Par voie de consquence, cette manire d'agir, ce nouveau souffle de libralisme cono-mique, ont rencontr foule d'admirateurs et d'adeptes dans notre pays. La BNS, d'in-fluents et nombreux em-Ployeu rs, ne sont- il pas alls

    jusqu' remettre en question le bien-fond d'une compensa-tion du renchrissement... Cette conjonction d'lments

    . dfavorables, conscutive au ralentissement conjoncturel, ne facilita pas la tche des responsables d'organisations professionnelles et syndicales. Tant dans leurs revendications que dans la lutte pour le main-tien de l'acquis social, faute d'obtenir le souhaitable, ils du-rent, bien contre-cur, se contenter souvent du possible. Cette constatation nous per-met de mieux saisir l'importan-ce des contraintes qui cumu-lent aujourd'hui leurs effets.

    2. Suite de l'AGF et programme d'action

    Le programme d'activit 1982-1983, dcid lors de no-tre dernire assemble des dlgus, s'orientait vers trois objectifs importants: a) la ralisation rapide de nos postulats en matire sociale (100 % de la prime de fidlit aprs 20 ans d'activit, aug-mentation de la dure des va-cances, cong maternit de '16 semaines); b) la luttte pour la dfense de l'acquis social; c) la rvision des statuts.

    Ce dernier point tant dvelop-p aujourd'hui par le prsident de la FMEF, je me limiterai aux deux premiers objets susmen-tionns. La ralisation de nos objectifs dpendait, il faut s'en souvenir des dcisions dcoulant d~ l'AGF. Par ailleurs, dans le rap-port d'activit 1982, il tait no-tamment soulign .. . aprs les dcisions du Gouvernement il demeure une portion de che-min franchir avant que toutes nos propositions aient rencon-tr l'approbation des reprsen-tants du peuple valaisan. . C'est dans ce climat d'incerti-tude que nous avons poursuivi notre action depuis l'annonce des dcisions dtJ Conseil d'Etat du 25 aot 1982, par le reprsentant du Gouverne- ment, jusqu' l'issue des dli-: brations du Grand Conseil en novembre 1982. Les consid-rants et les dcisions prcits vous ont t communiqus . dans nos lettres circulaires d'information, de sorte qu'il n'est pas utile de reprendre ici ces lments dans leurs d-tails. Il importe toutefois de rappeler que durant les mois qui ont prcd la session de la Haute Assemble, les responsables de la FMEF ont dploy une activit intense, en particulier

    25

  • sur le plan des contacts. Ils ont tent tout ce qui tait humaine-ment possible pour dfendre les intrts des membres groups dans les 14 associa-tions fdres et viter le d-mantlement des acquis so-ciaux.

    Combattue par la Commission des finances et par la Commis-sion parlementaire charge d'examiner les nouveaux tex-tes lgislatifs, dfendue avec mollesse par le Gouvernement face au Grand Conseil, l'in-dexation semestrielle du ren-chrissement n'a pas rencon-tr J'agrment des reprsen-tants du peuple qui J'ont sup-prim par 75 voix contre 50. Sans vouloir noncer ici le contenu de nos multiples inter-ventions ou voquer la fermet de nos ractions, nous rappe-lons simplement que la presse et la radio ont fait largement cho du malaise ressenti, des remous suscits et des dmar-ches entreprises par la Fd-ration et les associations la suite de cette dcision regret-table et prmature.

    Cependant, les modifications malvenues de la lgislation sur le plan de la compensation du renchrissement ne doivent pas nous faire oublier les au-tres amliorations obtenues. Lorsque l'on connat les incer-titudes et les difficults aux-quelles sont confronts actuel-lement les travailleurs et les associations qui les dfendent, il faut savoir apprcier les pro-grs raliss. Aussi, s'il impor-te d'une part de mettre en relief

    . la profonde dception provo-que par la suppression de l'indexation semestrielle du renchrissement, il serait d'au-tre part erron de vouloir igno-rer les avantages obtenus aprs la longue priode d'at-tente impose par l'AGF.

    Dans ce contexte, il convient de relever J'aboutissement po-sitif de nos requtes prioritai-res en matire sociale ainsi que J'obtention d'autres petites 26

    amliorations attendues de-puis longtemps et accueillies avec satisfaction par les bn-ficiaires. Ce sont: a) principaux postulats de la

    FMEF en matire sociale - octroi du 100 % de la prime

    de fidlit aprs 20 ans d'ac-tivits (prcdemment aprs 30 ans);

    Photo Oswald Ruppen

    - amlioration des vacances: jusqu' 44 ans, 4 semaines; ds 45 ans, 5 semaines;

    - amlioration du traitement vers en cas de maternit (16 semaines au lieu de 9).

    b) quelques autres amliora-tions - modification de la prime au

    mrite pour le personnel de l'administration cantonale;

    - congs supplmentaires: 1/2 journe le 1 er mai; 1/2 journe le 1 er aot; 1 jour ouvrable qui suit Nol;

    - congs spciaux: 10 jours pour l'employ qui revt une charge publique; 5 jours aux prsidents d'associations de personnel groups dans la FMEF;

    - dcharge de 3 h. hebdoma-daires, partir de 58 ans, pour le personnel ensei-gnant (cf. dcret) ;

    - assouplissement pour l'ob-tention des allocations so-ciales et de la prime de fid-lit etc.

    Nanmoins, aprs les graves vnements de novembre 1982, il a paru utile de mna-ger une rencontre extraordinai-re entre le Conseil d'Etat et le

    comit directeur de la FMEF Cette sance qui s'est drou-le au Palais du Gouverne-ment, a prouv la ncessit d'entretenir, voire de renforcer les bonnes relations entre par-tenaires sociaux et de rtablir un climat de confiance mutuel-le. Une large discussion entre les membres des deux dlga-

    tians a permis de mettre en vidence certains points tels que: les avantages de traiter les problmes avec un parte-naire social solide, la crdibili-t d'un dialogue avec une F-dration groupant la quasi to-talit du personnel de la fonc-

    tio~ pU blique rtribu par l'Etat, salt plus de 98 %, la ncessit de rencontres plus rgulires entre le Conseil d'Etat et la FMEF pour traiter les probl-

    mes gnraux et les points spcifiques, la situation du per-sonnel de l'Etat par rapport au secteur priv. Enfin, outre les questions concernant les rap-ports entre partenaires sociaux et les problmes d'emploi, plu-sieurs points importants ont t abords ou dbattus au cours de cette rencontre. Si certains d'entre eux ont trouv

    une solution satisfaisante d'au-tres, par contre, demeurent pour l'instant l'tude.

    3. Lo;s, dcrets et rglements Durant la priode 1982/1983, de nombreux textes lgislatifs qui nous concernent ont t labors, modifis, voire sup-prims. Ce fut pour la FMEF l'occasion d'apprcier une amlioration sensible de la par-ticipation et d'avoir la certitude

    que cette dernire dpend dans bien des cas de l'initiati-ve, de la volont et de la com-ptence des chefs de services. Ainsi notre fdration a t fr-quemment consulte et repr-sente dans plusieurs groupes de travail. Il faut toutefois prci-ser que les nombreuses pro-positions que nous avons mi-ses n'ont pas toujours rencon-tr l'agrment de nos interlocu-teurs. Il ressort, de manire g-nrale, une tendance au refus de toute nouvelle disposition provoquant des dpenses.

    Pour ce qui a trait la nouvelle loi scolaire, la FMEF s'est pr-occupe en priorit et en colla-boration avec les associations concernes du dcret relatif au statut des enseignants. Le pro-jet labor ne donne pas enti-re satisfaction et suscite certai -nes craintes. En effet, la per-sonnalit de l'enseignant, la confiance mutuelle indispensa-ble et les droits du travailleur conservent une place bien mo-deste face aux devoirs impo-ss et aux exigences requises par l'Etat et les communes. Dans l'attente des effets d'une nouvelle loi scolaire qui sera vote, semble-t-il, cette anne encore, le dcret du 12 no-vembre 1982 concernant le traitement du personnel ensei-gnant des coles primaires, du cycle d'orientation et des co-les secondaires du 2e degr sera dot incessamment d'un nouveau rglement d'applica-tion dont l'laboration n'a pas t des plus faciles.

    La dcision consistant re-noncer d'appliquer les chelles de traitement rsultant du pro-jet AGF dboucha sur une s-rie de modifications des textes lgislatifs issus des premiers dbats de la Haute Assem-ble. Le dcret des fonction-naires accept en 1 re lecture, disparut pour laisser la place deux nouveaux documents: le dcret fixant le traitement des fonctionnaires et employs de l'Etat et la loi sur le statut des fonctionnaires.

  • Le dcret prcit a t adopt par le Grand Conseil le 12 no-vembre 1982. Il est complt par un rglement d'excution entr en vigueur le 1 er janvier 1983, ainsi que par des ordon-nances d'application du Con-seil d'Etat. Quant la loi sur le statut des fonctionnaires, plus remarquable par les mesures et les devoirs qu'elle impose que par les droits qu'elle con-cde, elle sera soumise pro-chainement la votation popu-laire.

    4. Situation des agents de la fonction publique rtribus par l'Etat du Valais

    L'on peut affirmer sans amba-ges que depuis bientt une d-cennie certains parlementai-res, certains groupements conomiques s'acharnent critiquer les dpenses affec-tes aux salaires du personnel de l'Etat et des enseignants. Cette manire d'agir, qui re-trouve chaque anne une nou-velle vigueur lors de la prsen-tation du budget et des comp-tes, semble prendre de plus en plus une tournure inquitante, voire lassante. Mme si quel-ques employs - ils sont peu nombreux pour un tel effectif-ont affich parfois un compor-tement critiquable et inadmis-sible, ce n'est pas une raison pour accuser les agents de la fonction publique d'tre les mieux lotis ou pour les consi-drer comme les parasites des finances cantonales et com-munales.

    Certes, le montant des dpen-ses pour le personnel est le-v. Cependant l'on ne doit pas oublier qu 'une grande part des salaires ou des revenus de tout contribuable, qu'il soit de la fonction publique ou du sec-teur priv, rejoint les coffres du fisc. Quant la plus large part du solde, elle favorise le dve-loppement des divers secteurs de l'conomie. En tout tat de cause, malgr les tendances rcessives qui persistent, il de-meure vident que la situation 28

    des agents de la fonction pu-blique rtribus par l'Etat n'est de loin pas la plus enviable.

    La scurit de l'emploi est en effet trs prcaire chez les en-seignants et le chmage qui svit s'aggrave d'anne en an-ne. Quant aux fonctionnaires, ils subissent dj les malheu-reux effets de la politique du blocage du personnel, mieux connue sous le vocable de Personalstop. Malvenues une poque o l'on devrait plu-tt crer des emplois, ces me-sures nuisent la sant des employs et desservent grave-ment les intrts de l'Etat.

    Venons-en aux salaires 1. .. S'il est quasiment impossible de rassembler tous les lments utiles pour comparer les salai-res des fonctionnaires, du fait de la multiplicit des fonctions, il existe par contre des statisti-ques bien au point qui permet-tent de comparer les salaires des enseignants. Ainsi, l'on peut constater avec des cal-culs bass sur les donnes de 1983 que les enseignants de tous les degrs reoivent une rtribution qui se situe bien en-dessous de la moyenne suis-se , bien en-dessous de la moyenne des cantons suisses - sans Zurich, Ble et Genve - et, dans la plupart des cas, bien en-dessous de la moyen-ne des cantons romands. Nous nous permettons d'en dduire qu'il en est probable-ment de mme pour les traite-ments des fonctionnaires .

    En fait, ceux qui critiquent si facilement les salaires servis aux agents de la fonction pu-blique seraient-ils dcids demeurer passifs face une telle situation, vendre leurs marchandises ou facturer leurs prestations entre 5 % et 20 % en-dessous de la moyen-ne suisse? ..

    Par ailleurs, ce ne sont pas uniquement les marges bnfi-ciaires des entreprises qui s'amenuisent. Le pouvoir d'achat des salaris est srieu-

    sement grignot tant par la hausse abusive des prix que par les effets de la lgislation. L'on ne devrait pas oublier non plus que si nous avons donn l'exemple, compte tenu de la prcarit de la conjoncture et de l'tat des finances publi~ ques, en mettant en sourdine certaines revendications sala~ riales qui stagnent pourtant de~ puis plus de 10 ans, ce n'est pas pour que l'on s'vertue constamment critiquer nos salaires , mettre des repro~ ches et nous considrer par~ fois comme les responsables de tous les revers conomi~ ques et financiers. Dans la re~ cherche de la paix du travail, il faut savoir faire la part des choses et tout entreprendre pour viter la lutte des classes. Car ce n'est ni par l'gosme, ni par les critiques infondes, ni par les mesures abusives ou les revendications dispropor~ tionnes que l'on construit l'avenir, que l'on conserve une bonne entente et que l'on favo~ ri se le rgne d'un climat social serein, indispensable pour le dveloppement et la bonne marche de l'Etat.

    5. Conclusions La concision et l'intrt souhai~ ts en pareille circonstance me permettent simplement d'ex-poser ici les points principaux de l'action et des proccupa-tions de la FMEF. Il va sans dire que de nombreux probl-mes et de multiples tches ont encore meubl le temps pr-cieux qui s'est coul depuis notre dernire assemble des dlgus. Votre personnel et vos responsables ont donn le meilleur d'eux-mme pour pilo-ter et mener une nouvelle fois bon port l'embarcation que vous leur avez confie sur un ocan agit et parsem d'em-bches. Avant de conclure, permettez-moi d 'adresser encore mes vifs remerciements au Conseil d'Etat, aux dputs qui noUS

    ont dfendus tant par leurs in-terventions que par leur ind-fecti ble appui lors des votes, notre prsident M. Roland Re-vaz, remarquable par son d-vouement, son dynamisme, sa

    fermet et sa patience, notre secrtaire-dame, aux mem-bres des comits et des com-missions, vous tous, chers amis de la FMEF, qui je sou-haite, avec m'es sentiments de

    AEPSVR?

    gratitude et d'amiti, une ma-gnifique journe au cur du Chablais valaisan. Aot 1983.

    Le secrtaire fdratif Erasme Pitteloud

    L'Association d'ducation physique scolaire du Valais romand

    L'AEPSVR encourage et dve-loppe l'ducation physique l'cole tous les degrs. L'AEPSVR encourage et anime le perfectionnement des ensei-gnants dans le domaine tech-nique, de la pdagogie pour chaque discipline.

    L'AEPSVR offre les possibilits d'changes entre collgues par le biais des tournois et des camps.

    Adresse de l'association: Monsieur Ernest Lamon Prsident Grand-Pont 6, 1950 Sion

    Grand concours A l'occasion de son jubil l'AEPSVR invite les classes de sixime primaire participer au concours.

    L'Association propose cha-que classe de rechercher le

    L'AEPSVR est affilie l'Asso- meilleur SIGLE reprsentatif de ciation suisse d'ducation phy- 1 l'AEPSVR. sique ASEP

    .I~ II-u-I. Sv'SS ASEP ASEF

    En 1984 l'AEPSVR fte ses 50 ans.

    Rglement du concours 1. Chaque classe ne peut pr-

    senter qu 'une preuve re-produite sur une feuille de format A4.

    2. Le motif doit suggrer l'du-cation physique l'cole.

    3. Ce sigle servira l'labora-tion d'autocollants et l'im-pression de T-shirt. Pour des raisons techniques, seules deux couleurs peu-vent tre utilises .

    4. L'AEPSVR se rserve le droit de conserver les des-sins prsents.

    5. Un jury ad hoc slectionne-ra la meilleure preuve. Les rsultats seront publis dans la revue l'Ecole valai-sanne.

    6. Dlai de participation : le 15 dcembre 1983.

    Prix

    Un week-end au centre sportif d'Ovronnaz rcompensera la classe qui prsentera la meil-leure recherche .

    Des matres d'ducation physi-que animeront ces deux jour-nes du mois de mai 1984.

    Adresse Concours AEPSVR Denis Mtrailler Gravelone 12, 1950 Sion

    ..

    1 .

  • Tournoi de basketball (enseignants)

    L'AEPSVR organise l'intention des enseignants de tous les degrs son traditionnel tournoi de basketball Monthey.

    Date Samedi 17 dcembre 1983 de 13 h 30 18 h 00.

    Lieu Monthey, salle de Reposieux.

    Equipes Masculines, fminines, mixtes (2 filles au minimum sur le terrain). Mode de jeu A dterminer selon le nombre d'quipes inscrites.

    Arbitrage Selon les rgies officielles de la FSBA, assur par les organisa-teurs ou par des juniors dsireux de s'exercer. Tenue Uniforme obligatoire.

    Prix Challenge l'occasion du 50 8 anniversaire de l'AEPSVR (attribu-tion dfinitive l'quipe qui le gagnera 3 fois en 5 ans). Information complmentaire Tlphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12. Inscription Jusqu'au vendredi 9 dcembre l'aide du talon-rponse aprs avoir vers la somme de Fr. 20.- au CCP 19-838, AEPSVR -Sion.

  • Tournoi de basketball (lves des coles secondaires du 1er et du 2e degr)

    L'AEPSVR organise l'intention des lves des cycles d'orientation et des coles secondaires du 2e degr un tournoi de basketball pour chacune de ces catgories.

    Date Mercredi 14 dcembre 1983 de 13 h 30 18 h 00. Lieu Sion, salle omnisporl du collge des Creusets (sec. du 2e degr) Sferre, salle omnisport de l'Ouest (cycles d'orientation). Equipes Par centre scolaire 1 ou 2 quipes masculines, fminines ou mixtes (2 filles au minimum). Arbitrage Assur par les matres d'ducation physique accompagnant les quipes. Tenue Uniforme obligatoire. Frais L'AEPSVR prend en charge les frais de dplacement et les frais d'organisation justifis. Information complmentaire Tlphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12. Inscription Jusqu'au vendredi 2 dcembre 1983. Remarque Il n'est autoris que 1 joueur licenci par quipe. Etablir une liste nominative de chaque quipe pour contrle auprs de la FSBA.

  • COURS DE NATATION

    Comme nouvelle activit, l'AEPSVR a dcid de mettre sur pied, cette anne, un cours de natation en 4 parties et concernant les quatre styles de nage: dans l'ordre, brasse, crawl, crawl dos, dauphin. Sera intgr ce cours, un programme pour dbutants: accoutumance l'eau, puis apprentissage de la brasse poitrine. Chaque cours sera compos d'une partie pratique en piscine et d'une partie thorique en salle (mthodologie et technique du style tudi). Les participants ont la possibilit de s 'inscrire un seul ou tous les cours. Les non-nageurs devraient dans la mesure du possible s 'inscrire tous les cours. Les non-membres de l'AEPSVR devront payer une finance d'ins-cription de Fr. 15.- verser au CCP 19 - 838, AEPSVR, Sion et cela pour chacun des cours suivis (joindre au talon-rponse le rcpiss postal). Tous les participants paient l'entre la piscine (prix spcial).

    -- -- ------------ -- ------------------ - -------- - ---~

    TALON-RPONSE Cours de natation pour les enseignants envoyer Nicolas Mtrailler

    Aroport 13 1950 SION

    (joindre le talon du bulletin de versement pour les non-membres AEPSVR).

    Cours 1/ du samedi 3 dcembre 1983 Sion , Ecole normale des filles o dlai d'inscription, vendredi 25 novembre. 1 groupe de non-nageurs ou dbutants 1 groupe introduction crawl 1 groupe perfectionnement crawl + part. thor.: film, mthodol. et techn. crawl.

    Cours /II du 28 janvier 1984 Grne, piscine municipale o dlai d'inscription, vendredi 20 janvier. 1 groupe de non-nageurs ou dbutants 1 groupe introduction crawl dos 1 groupe perfectionnement crawl dos + part. thor.: film, mthodbl. et techn. crawl dos.

    Mettre une croix dans la (les) case(s) du (des) cours choisi(s) . Nom:

    Prnom:

    Adresse: .. ..... ............. ......... ..

    Tlphone : .. .. .. .. .. .. ... .. .. ........ .. ...... .. .. .. ... .

    1

  • Le samedi 22 octobre, le comi-t SPVal du district de Marti-gny, en collaboration avec M. Mnabraz, nous proposait une nouvelle formule lors de son assemble annuelle. Le but vis tait de ranimer un corps enseignant trop somno-lent par le pass et de permet-tre ainsi chacun d'exprimer ses suggestions ou ses ques-tions. Par cette initiative loua-ble et apprcie de tout le per-sonnel enseignant prsent, on put viter le long monologue d'un ventuel confrencier de-vant une salle dsespr-ment muette , souvent plus proccupe par l'heure qui avance que par le fond du d-bat. Pour bien amorcer le sujet et susciter une pliade de ques-tions, (ah! ce virus de la pda-gogie!) M. Mnabraz nous in-vitait suivre un document au-dio-visuel franais relatant la vie d'une enseignante de Hau-te-Savoie, en l'occurence la bien trop anonyme Agns. Il y trouvait, disait-il, quelques analogies avec notre situation valaisanne, notamment pour ce qui concerne les ralits gographiques et sociales. Au fil des 50 minutes program-mes, j'ai ressenti un malaise grandissant, tant cette ensei-gnante me semblait peu incar-ner notre ralit valaisanne surtout au sujet de la mission de l'cole ... Qu'a donc de commun l'cole laque franaise, principal ca-nai des ides de la Rvolution (proclame bien haut par un orateur dans le film) et notre cole valaisanne? Rien. Aucu-

    A propos d'une innovation ...

    ne comparaison possible tant le foss entre deux concep-tions diamtralement oppo-ses de l'homme, de la socit et de la mission de l'cole est grand. J'ai regrett cet talage voil, j'en conviens, mais bien prsent de toutes les ides so-cialo-communistes propres l'cole laque de France. (Les syndicats franais de l'cole laque sont tous dominante communiste!) Je n'ai donc vu aucun point d'ancrage pour susciter une quelconque ques-tion. Si pourtant! Une seule: l'ODIS (ou de nombreux parti-culiers) disposent de tous les moyens techniques pour rali-ser une telle mission. N'au-rait-il pas t plus judicieux d'interroger un ou plusieurs enseignants de notre canton, de demander nos autorits ou cadres, ou parents de nos lves, aussi bien qu' tout un chacun, ce qu'ils attendaient de l'cole? Ceci d'autant plus que l'chance de la nouvelle loi scolaire approche. M. Mnabraz, puis Mme So-lioz, nous prvenaient tout de

    mme qu'ils n'avaient pas trou- J v un document mieux appro-pri. Manquerait-on d'ides ou d'imagination? Ou prterait-on une oreille trop attentive l'orientation de l'cole laque franaise du ct du Comit du District? Peut-tre, en ce qui concerne le syndicalisme, mais non, je suppose, pour ce qui a trait aux salaires! Le deuxime volet de cette in-novation recouvrait les divers dbats avec trois personnes invites, soit MM. Dini, Ferrari et Ribordy. Ainsi donc nous tions replacs sur l'orbite va-laisanne aprs cette bien trop longue introduction. Dans le dbat auquel j'assistais, M. Dini rpondait une question pose en ces termes: - Voyez-vous, disait-il, ds l'instant o vous avez choisi cette profession, je pense que vous ne vous appartenez plus totalement... Alors , instituteur (trice), un mtier? une voca-tion? un sacerdoce? Que d'in-terrogations partir d'une telle affirmation! et ceci sans l'appui audio-visuel; Bravo tout de mme aux mem-bres du comit et M. Mna-braz pour leur innovation, mais dsormais qu'ils appli-quent les si bonnes recettes propres l'environnement qui veulent que l'on s'occupe de-notre faune avant d'analyser une fiune trangre. Traduit en langage fuillirain, cela re-viendrait dire qu'il ne sert rien d'apporter des bois de wa-piti pour mieux expliquer le cerf de nos rgions .

    Grard Abbet, Fu/ly

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    n

  • 38

    - S.IMON.S, Grald . - La naissance de l'Europe, Amsterdam, Tlme-Llfe, 1.982, 192 p. (Les grandes poques de l'homme).

    - BILL,E, .Conna - CHAPPAZ, Maurice - BILLE, Edmond et Rene-Pierre. - L'aventure de Chandolin, Lausanne, Ed. 24 Heures, 1983, 159 p. (Visages sans frontires).

    Audio-visuel 1 - GRAUGNARD, Gilbert - HUGO, Jacques. - L'audio-visuel

    pour tous, Lyon, Chronique sociale, 1983, 182 p. (Eveil). - GRAVE. - Education aux mdias, Lausanne, CIRCE III. 1

    Tlvision ducative CVe 33

    CVe 34

    CVe 35

    CVe 36

    Tlactualit: le problme du chmage et des dbouchs professionnels chez les jeunes Neuchtelois, vu par une quipe, Documentaire: Les bateaux Vikings de Roskilde. Une importante dcouverte archologique. TV-Scopie: Rubrique locale. Un reportage sur la rdaction des informations locales d'un quotidien. Documentaire: La musique populaire suisse (1) 60'

    Cassettes vido Art, littrature, musique CVaim 19

    CVaim 28

    Alle des brouillards: Regard sur Maurice Utrillo Bimillnaire de Martigny: Grand cortge historique

    1 h 20'

    1 h 35'

    Cassettes vido Histoire CVh 105 Au-del de l'histoire:

    2. Les Gaulois, nos anctres 50' CVh 106 Au-del de l'histoire:

    3. Les hommes du dsert froid 50' CVh 107 Au-del de l'histoire:

    4. Les grands pcheurs de la cte Nord-Ouest des Etats-Unis 50'

    CVh 108 Elections fdrales: 1. L'addition 35' 1 2. Parole de candidat 40'

    CVh 109 Elections fdrales: Dbat 1 : Bassecourt (Jura) 1 h 45'

    CVh 110 Elections fdrales: Dbat 2: D omdidier (Fribourg) 1 h 35'

    CVh 111 Elections fdrales: Dbat 3: Fully (Valais) 1 h 35'

    CVh 112 Elections fdrales: Dbat 4: Lausanne 1 h 35'

    Cassettes vido Psychologie, pdagogie CVpse 08 Une naissance apprivoise:

    la merveilleuse histoire d'un accouche-ment 1 h15' Premires pages du journal d'Isabelle 25' Le dur mtier de frre 25'

    CVpse 09 La Suisse au fil du temps: la tradition des jeux d'enfants (1) 1 h 10'

    Rglement d'application du 30 septembre 1983

    du dcret du 12 novembre 1982 concernant le traitement dl) personnel enseignant des coles primaires, du cycle d'orientation et des coles secondaires du

    deuxime degr

    Le Conseil d'Etat du canton du Valais vu le dcret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des coles primaires, du cycle d'orientation et des coles secondaires du deuxime degr; sur la proposition du Dpartement de l'instruction publique et du Dpartement des finances,

    Champ d'application

    Anne scolaire

    Parts d 'anciennet et d'exprience

    arrte:

    Chapitre premier Dispositions gnrales

    Article premier Le prsent rglement fixe et prcise les modalits d'excution du dcret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du per-sonnel enseignant des coles primaires, du cycle d'orientation et des coles secondaires du deuxime degr.

    Art. 2 Sur le plan salarial, l'anne scolaire dbute le 1 er septembre et se termine le 31 aot de l'anne civile suivante.

    Art. 3 1. Les annes d'enseignement accomplies au service d'coles

    prives peuvent tre prises en considration totalement ou partiellement pour le calcul des parts d'anciennet et d'exp-rience.

    2. Pour bnficier d'une part, l'enseignant doit avoir exerc son activit pendant vingt et une semaines au moins au cours d'une anne scolaire, l'exclusion des vacances d't.

  • Indice de stabilisation des traitements

    Annonce de changements personnels

    Contrle des absences

    Charge publique

    Indemnits pour autres activits officielles en dehors des heures d'enseignement

    Art. 4

    Les traitements et les autres prestations fixs dans le prsent rglement correspondent l'indice des prix la consommation de 122,5 points , valable ds le 1 er juillet 1982.

    Chapitre"

    Dispositions administratives

    Art. 5

    f

    L'enseignant est tenu d'annoncer immdiatement au service . comptent du Dpartement de l'instruction publique, appel 1 ci-aprs Dpartement, tous les changements concernant sa situation personnelle (changement d'adresse, de situation per-sonnelle ou familiale, etc.).

    Art. 6 1. Les justificatifs des absences pour cause de maladie, d'acci-

    dents, de service militaire ou de protection civile doivent tre transmis au service comptent du Dpartement par l'interm-diaire de la commission scolaire ou de la direction .

    2. Durant son incapacit de travail, l'enseignant n'a pas le droit de quitter son lieu de domicile sauf autorisation de son mdecin traitant ou de l'autorit scolaire comptente.

    3. L'enseignant est tenu de remettre l'Administration des finances la carte d'allocation pour perte de gain dans les cinq jours suivant l'accomplissement de chaque service obligatoire ou non.

    Art. 7

    1. L'enseignant ayant un horaire hebdomadaire de douze heures au moins (dix heures au moins pour le personnel enseignant des coles enfantines) qui revt une charge publique a droit, selon les besoins, des congs spciaux, jusqu' dix jours par anne scolaire.

    2. Le Dpartement peut galement accorder des congs sp-ciaux jusqu' cinq jours par anne scolaire aux prsidents d'associations du personnel enseignant affilies la Fdra-tion des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais.

    3. Dans les situations particulires, le Conseil d'Etat dcide de cas en cas.

    Art. 8

    1. Aucune indemnit n'est alloue l'enseignant appel par le Conseil d'Etat ou le Dpartement et ses services accomplir pendant les heures d'enseignement des tches ne figurant pas dans son cahier des charges.

    2. Les indemnits alloues l'enseignant dsign par le Conseil d'Etat ou le Dpartement et ses services pour remplir des tches ne figurant pas dans son cahier des charges (au sein de commissions ou de groupes de travail) en dehors des heures d'enseignement s'lvent 15 francs de l'heure s'il est titulaire d'un diplme universitaire et 13 francs s'il n'est pas en possession d'un tel titre.

    Calcul du traitement de maladie ou d'accident

    Droit au traitement en cas d'interruption de travail pour cause de maternit

    Droit au traitement en cas d'interruption de travail pour d'autres causes lies la maternit

    3. Il a droit aux indemnits de dplacements servies habituelle-ment aux employs d'Etat

    CHAPITRE III Maladie, accident, maternit

    Art. 9

    1. Le dlai pour le calcul du traitement servir en cas de maladie ou d'accident court ds la survenance de la cause de l'incapacit de travail, mme si celle-ci se produit pendant les vacances d't.

    2. L'enseignant qui, aprs avoir puis son droit au traitement en cas de maladie ou d'accident, est empch de reprendre son activit en raison des vacances d't, continue recevoir son traitement jusqu ' la fin de celles-ci.

    3. L'enseignant qui reprend son travail aprs une priode de maladie ou d'accident pendant laquelle il n'a plus eu droit au traitement reoit un traitement proportionnel la dure et au degr d'activit.

    Art. 10

    1. En cas d'interruption de travail pour cause de maternit, le traitement est servi durant seize semaines, pour autant que l'enseignement se poursuive pendant six mois au moins, vacances d't comprises, aprs l'accouchement.

    2. Si la reprise de l'enseignement n'intervient pas dans les six mois qui suivent l'accouchement, le droit au traitement court pendant huit semaines au maximum. Toutefois, si la fin du dlai de six mois concide avec une priode de vacances , l'chance de ce dlai est prolonge jusqu'au terme de celles-ci.

    3. Si, aprs l'accouchement, le temps d'enseignement est inf-rieur six mois, le droit au traitement sera rduit prorata temporis. Le cas chant, le traitement vers en trop doit tre rtrocd l'Etat.

    4. Les prestations prvues aux alinas prcdents ne sont servies que sur prsentation du livret de famille ou de l'acte de naissance.

    Art. 11

    1. Les absences lies des complications d'ordre mdical en rapport avec la grossesse, attestes par le mdecin, surve-nant un mois avant l'accouchement, sont comptes dans le cong de maternit.

    2. S'il n'y a pas eu d'interruption avant la date de l'accouche-ment, celle-ci est dterminante pour le calcul des semaines de cong de maternit.

    3. Si , pour des raisons mdicales attestes par le mdecin, l'absence doit durer plus de seize semaines, les dispositions relatives la maladie sont applicables ds le premier jour de l'absence.

    4. En aucun cas, un double traitement ne peut tre servi . 5. Les situations particulires sont de la comptence du Conseil

    d'Etat.

  • Assurance-accidents professionnels

    Droit au traitement

    Droit au traitement du personnel enseignant retrait appel en remplacements

    Rduction du nombre d'heures d'enseignement aprs 58 ans rvolus

    Art. 12

    1. Les communes et les commissions scolaires rgionales ont l'obligation d'assurer tout le personnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes mini~ males suivantes:

    a) en cas de dcs: 40 000 francs; b) en cas d'invalidit: 80 000 francs; c) frais de gurison: couverture illimite pendant deux ans; d) indemnit journalire: 40 francs.

    2. L'indemnit journalire de 40 francs doit tre prvue: a) partir du 181 e jour d'incapacit de travail durant la

    premire anne de service; b) partir du 241 e jour d'incapacit durant la deuxime anne

    de service; c) partir du 361 e jour d'incapacit ds la troisime anne de

    service.

    3. Le personnel enseignant des coles cantonales est assur par l'Etat contre les risques d'accidents professionnels.

    4. Demeure rserve la situation du personnel enseignant des coles prives, reconnues et lies l'Etat par convention.

    CHAPITRE IV Dispositions communes

    Art. 13

    1. Les traitements annuels prvus dans le dcret et le prsent rglement correspondent une activit pleine durant l'anne scolaire qui s'tend sur 42 semaines, congs scolaires compris et vacances d't non comprises. Ils sont verss chaque mois, de septembre d'une anne aot de l'anne civile suivante.

    2. L'enseignant qui commence ou qui cesse son activit en cours d'anne scolaire, reoit un traitement proportionnel la dure de son activit.

    Art. 14

    Le personnel enseignant au bnfice d'une rente de la Caisse de prvoyance du personnel de l'Etat du Valais,