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Soixante-septième année 212 CINQ centimes le Numéro Vendredi 11 Septembre 1908 ABONNEMENT jjn an •••• 18 tr > ■ii ois...- 9 » irois ois. 4.50 INSERTIONS Annonceg ; i ligne 0.2C Réclames, ......... 0.30 Faits divers, 0.75 Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTÉ 'uionnement est renouvelé d'ottice »i,îrBiplraDOn,le*l*r«n«»ne «ont pa» fifusé»-—quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pr lui. Les abonnements et les Insertions doivent Strt payés d'avance. leCongrèsJucMristiqBé Réception du cardinal-légat I Londres. Ce soir, l'arrivée du car- dinal-légat Vannutelli a permis à la fou- le anglaise, qui partout se pressait sur son passage, d'exprimer son enthou- siasme. j A Douvres, comme 1 eveque de South- wark, assisté de i'évêque d'Arindella, de I'évêque auxiliaire de Westminster, des vicaires généraux et de la commu- nauté de Cantorbéry, s'avançait pour re- cevoir le légat qu'amenait le paquebot d'Ostende, la foule qui avait envahi la jetée éclata en vivats et en applaudisse- ments; les passerelles durent être déga- gées et à grand peine le cardinal-légat, qu'accompagnait le cardinal Mathieu, gagna son wagon-salon, remerciant et hénissant. j A la gare de Charing-Cross, les mê- mes scènes se répètent. Mgr Bourne, ar- chevêque de Westminster, le primat d'Espagne, nombre d'évêques et de prê- tres se tiennent sur le quai,dont les bar- rières écartent la foule. . Comme le train stoppe,le primat d'An- gleterre s'avance seul et souhaite la bien- venue au légat ; il lui présente le duc de Norfolk, chef des catholiques anglais, qui s'agenouille. Mais les clameurs de la foule empêchent les présentations in- dividuelles de se poursuivre. Le cardinal légat prononce alors ces mots : i « Pour la première fois, depuis une longue série d'années, un légat pontifical a été envoyé ici par le Saint-Père. Ce I devoir et cet honneur m'ont été dévolus :et je me trouve à Londres avec le plus 'grand plaisir. Je vous remercie de votre cordial-accueil; je dirai au Saint-Père comment j'ai été reçu dans ce pays de liberté, de franchise et de tolérance. Le congrès eucharistique marquera une époque de la vie religieuse en Angle- terre. » ! Le cortège pontifical sort de la gare. Les rues et les avenues sont noires d'une foule qui crie : « Eminence ! Eminen- ce ! » et « Evviva el Papa ! » C'est dans cet appareil triomphal quo le premier légat pontifical qui depuis deux siècles et demi ait abordé le sol anglais a été reçu. Les protestants) s'agitent I Londres. Dans une réunion qui a a eu lieu aujourd'hui, les délégués lon- doniens de 51 sociétés protestantes ont voté une motion demandant au gouver- nement d'interdire la procession du Saint-Sacrement, qui doit avoir lieu di- manche dans les rues de Londres, et une pétition au roi ayant le même ob- jet. Ils ont en outre télégraphié à quatre cents pairs et membres de la Chambre des communes, leur demandant de solli- citer immédiatement du Home Office l'interdiction de la procession qui, aux termes de leur demande, peut provo- quer des émeutes et même l'effusion du sang. Les mesures d'ordre Londres. Pour parer à tout danger de désordres de la part des membres de l'Alliance protestante, des mesures d'or- dre sont prises. ! _ En Angleterre les paroisses catho- liques n'existent pas, le territoire est di- visé en districts de missions. Chacun de ces districts équivaut à une paroisse, dans le sens ordinaire du terme. 11 y a à Londres 140 de ces districts, chacun desquels s'est engagé à fournir un con- tingent de volontaires pour former une garde d'honneur qui fera la haie le long du parcours de la procession, ! On pourra obtenir 20,000 hommes de cette façon qui, avec les 500 policemen qui leur sont adjoints, suffiront, le cas échéant, à mettre les tapageurs à la rai- Bon. U Le Catholicisme en Angleterre M. l'abbé Gaffre écrit dans le Soleil : . « Londres va contempler, ces jours-ci, tin spectacle que l'Angleterre n'a point connu depuis plus de quatre cents ans. » Un congres eucharistique, présidé* par un cardinal légat du Pape, officie l'archevêque de Paris et auquel vont ac- courir, pour faire cortège à l'Eucharistie processionnellement adorée par les rues de la cité, des multitudes sans nombre; ce congrès auquel le roi eût lui-même' dit-on, apporté l'éclat de sa présence, sans l'opposition de quelques politiciens attardés dans leur fanatisme, quelle merveille de résurrection ! Quelle ma- gnifique et solennelle rupture avec un passé de haines, de calomnies et de sang ! | » Il ne convient pas d'évoquer, au jour joyeux de la restauration,les mira- cles de ruines qui l'ont rendue nécessai- re ; il ne faut pas, au moment même un glorieux cortège d'évêques et de prê- tres va être salué publiquement, sinon par la sympathie et la foi, du moins par le respect de la protestante Angle- terre, remémorer la moisson rouge des ministres de Dieu qui, sur le solépou-. vanté de trois royaumes, ont été l'horri-' ble humus dont s'est engraissé l'angli- 1 canisme officiel. J » Mais il est permis de faire un rappro- chement et d'émettre quelques souve- 1 nirs qui sont gros d'espérances. j » Il y ajuste cent ans, la cathédrale de Saint-Paul de Londres débordait d'u- ne foule de ministres etde fidèles accou- rus de toute l'Angleterre pour la clôture I de l'assemblée synodale. I » Le docteur Spark,renommé pour son : éloquence, traita le discours final qui fut couvert d'applaudissements. | » Or ce discours n'avait qu'une idée et qu'un but : démontrer que les catho- liques sont ennemis des lois divines et humaines. L'archevêque de Cantorbéry prit à ses frais l'impression de cette dia- tribe et le conseil synodal ne crut pas la récompenser trop largement en nom- mant son au'.eur évêque d'Ely. j » Le congrès pananglican qui a tenu ses assises, il y a quelques semaines, a prouvé à quelle distance d'un pareil état d'esprit, un siècle écoulé a porté l'àme des chefs de l'Eglise anglicane.Plusieurs évêques ont pu, sans susciter de colè- res, proposer ouvertement une entente avec Rome... » Les haines qui ne finissent pas sont des haines intellectuelles. Il n'en existe pas entre l'anglicanisme et le catholicis- me, i » Henri VIII n'a pas rompu avec Rome à la manière de Luther ou de Cal- vin. 11 ne découvrit pas de nouveaux dogmes dans les plis orgueilleux de son cerveau : il lut un nouvel Evangile dans les beaux yeux d'Anne de Boulen.Toute la révolution religieuse de l'Angleterre partit de là.Le cœur et les sens sont ha- biles à se créer des prétextes et l'angli- canisme a su les multiplier pour légiti- mer son existence ; mais ni le cœur ni les sens n'élahlissent rien d'éternel. » L'idée seule demeure et éternise ses hostilités. C'est pourquoi nous voyons l'anglicanisme perdre jour par jour ce qui lui reste encore d'acrimonieux et d'injuste, des foules se convertir au ca- tholicisme intégral sur tous les point3 du Royaume-Uni, tandis que le mouve- ment de conversion est à peine percepti- ble au milieu des protestants dont l'é- cart est fait des rébellions intellectuelles de Luther et Calvin. Les anglicans se disent « catholiques », mais non papis- tes. Les huguenots vouent aux enfers jusqu'au nom du catholicisme, » L'Angleterre reviendra au papisme, Nulle nation n'y a autant d'inclinations naturelles. » Elle tient cela de ses origines et de son sang ; une ligue de prières est fon- dée dans ce but.Le câble tire insensible- ment mais puissamment cette nef aux triples ponts qu'est la Grande-Bretagne, vers le port l'appelle le Pêcheur de q&tiflag. » mm ~ LES GRANDES MANŒUVRES Blois.— La première période des, grandes manœuvres du Centre a commencé mer- credi matin. La concentration s'est opérée, sans 1 , incidents et les troupes ont gagne 1 leurs emplacements sans trop de fatigues.' L'armée du général ïrémeau opère dans la région de Bourges ; tandis qu'autour de Blois, c'est l'armée B,celle du général Millet qui évolue. i L'opération de mercredi consiste dans les 8e et 9e corps en une offensive simple. i Dans les 4 e et ye corps, la manœuvre est plus complexe. En voici le thème : le corps, avant-garde de l'armée du Sud, a pour mission d'attirer au sud l'armée en- nemie, ou du moins le corps, avant- garde de cette armée, et de l'entraîner, en combattantjùsqUe sur le terrain choisi pour livrer bataille par le commandant de l'ar- mée Sud. | M. Henry Chéron est arrivé pour suivre les manœuvres. Il veut étudier sur place le fonctionnement des services administra-: tifs et, notamment, le service de ravitaille- ment. Les membres de la commission de l'ar- ! niée, conduits par M. Berteaux, viendront à Valençay. le 10 septembre; Le ministre de la guerre se rendra, du 14 au 18, sur le lerrain des opérations : le 16, il recevra les officiers étrangers. j Rappelons que les manœuvres d'armée proprement dites commenceront le 15 ; le général de Lacroix désire qu'elles soient effectuées comme en cas de guerre. j L'initiative la plus entière sera laissée aux deux chefs des armées en présence, les gé- néraux .Millet et Trémeauj lesquels agiront dans leur pleine indépendance et fixeront comme ils l'entendront leurs cantonne- ments quotidiens. 11 est incontestable que les généraux Mil-' lot et Trémeau sauront profiter de la lati- tude qui leur est accordée et que de pré- cieux enseignements résulteront des mat-' ches grandioses auxquels nous allons as-' sister. > i. mr, L'1 i mu ;I Arrestation d'un espion Orléans. Les agents de la Sûreté géné- rale ont arrêté, dimanche, après-midi, à la gare des Aubrais. un espion allemand, qui dit s'appeler A... el être entrepositaire de bières à Mulhouse. Voici comment : Dernièrement. A... vint à Bourges, et il avait cherché à se mettre en rapports avec des soldats de la direction d'artillerie. Il lit. notamment, connaissance d'un gar- dien de la poudrerie auquel, après avoir parlé de choses et d'aulres.il lit part de son désir de se procurer, moyennant linances, différentes pièces d'artillerie, entre autres le débouchoir de la pièce de "ii. Le gardien avisa ses chefs des proposi- tions qui lui étaient faites. Ceux-ci lui don- nèrent le conseil d'amorcer l'espion. Divers conciliabules eurent alors lieu entre lui et A.... à la suite desquels le gardien promit de se procurer la pièce demandée. Là-dessus, en toute hâte, l'espion re- tourna à Mulhouse. Il était convenu que, dès que le gardien se serait procuré le dé- bouchoir. il l'en aviserait par une dépèche, dans laquelle la pièce serait désignée en langage conventionnel par un nom de femme convenu. A l'instigation de ses chefs, le gardien écrivit à Mulhouse qu'il avait la pièce en sa possession et qu'il la tenait à la disposition de A..., l'après-midi du dimanche 7 septem- bre, en gare des Aubrais. L'espion fut exact au rendez-vous. Le gardien lui tit voir un volumineux paquet qui. soi-disant, conte- nait la pièce en question. Ils se rendirent alors au buffet, ils discutèrent sur le prix de la livraison de la pièce, sans que A... lit attention à l'arrivée de trois con? Bommateurs qui se placèrent non loin do lui. C'était un commissaire spécial et deux agents ; ils appréhendèrent immédiatement l'espion et le ramenèrent à Orléans. Après avoir subi un interrogatoire de pure for- me, A... a été écroué. La Sûreté générale attache une impor- tance toute particulière à cette capture, car- cet individu, âgé d'environ quarante ans, qui s'est dit d'abord entrepositaire do biè- res, puis courtlpr cq diamants, a une cer- taine allure militaire. La Sûreté poursuit son enquête dans le plus grand secret. Une graVe affaire ! Saigon. Un Européen nommé Morand, avait étérècemmeritdéclaréeri banqueroute frauduleuse à Hanoï. L'instruction relative à cette affaire a fait découvrir de graves pré- somptions de vente clandestine d'armes a feu, aux pirates. De nouvelles investigations ont amené ■"l'arrestation de deux Européens, habitant Hanoï, les nommés Gesbert et Giboin. Uq troisième nommé Heutrier; est compromis dans l'affaire. Ce dernier habite Langson. Député Français arrêté en Allemagne Saint-Johann-sur-Saar.Le service de la prévôté aux manœuvres est particulière- ment sévère. Un fait qui va causer une certaine émotion l'a prouvé aujourd'hui. Un député français, M. Adigard, de l'Or- ne, venu en curieux, a été arrêté par les gendarmes et conduit à Saint-Avold, en dehors du champ de bataille. On l'a menace d'expulsion s'il reparais- sait sur le terrain des opérations sans auto- risation spéciale. Cette altitude de la police a d'ailleurs causé une vive indignation chez tous ceuy qui en ont été témoins. Un Indo-Chine Paris. On a publié un càjblogramme de Saigon annonçant que le capitaine Fleury et le lieutenant Délattre avaient trouvé la mort au cours d'une opération contre les bandes de pirates et de réformistes chi- nois. Les journaux d'Indo-Chine arrivés mardi à Paris donnent les détails ci-après sur ce triste incident : « Au cours d'une reconnaissance dirigée vers Languon les groupés des capitaines Fleury et Buy se Heurtèrent à une position de réformistes fortement retranchée et dis- simulée dans la brousse. Le groupe Fleury tomba dans l'embuscade. Le capitaire Fleu- ry et le lieutenant Délattre ont été tués sur la même place et leurs corps ont été muti- lés par les Chinois. » Le groupe Buy, mené dans un cul-de- sac, combattit pendant quatre heures et rompit le combat quand les deux tiers des munitions furent brûlés. Le capitaine Buy a été blessé derrière l'oreille. Deux tirail- leurs ont été tués, trois ont disparu, beau- coup d'autres ont été blessés. L'Obus P Toulon. On annonce que le secret gar- sur les résultats des tirs de la « Bepen- tance » suri' «Ainiral-Duperré » s'explique parce que, pour la première fois, on em- ploya l'obus P.. projectile encore peu con- nu, mais dont les effets sont redoutables et qui a été inventé par le général Perruchon. Ces projectiles ont une charge de 40 kilos de crésyte, explosif nouveau d'une puis- sance formidable, dérivé du phénol. Les déchirures que produisent ces projectiles sont considérables et peuvent être compa- rées à celles produites par les torpilles. Ce sont ces obus qui ont été tirés sur 1' « Amiral-Duperré ». et le premier projec- tile qui a porte en plein dans la chaufferie, à une distance de plus de six mille mètres, a produit des effets d'une violence inouïe. L' « Amira|-Duperré »est toujours dans le bassin de Missiossy 1, il n'a pas en- core pu être échoué et il ne le sera peut- être point, car on craint qu'en le mettant à sec la ceinture cuirassée ne vienne à cé- der, ce qui aurait pour résultat d'immobi- liser le bassin pendant de longs mois. Il se pourrait, dans ce cas, que 1' « Amiral-Du- perré » soit échoué dans un coin peu pro- fond de l'arsenal. D'après les informations dos journaux, les détournements de M. Albeiii s'élève» raient à 9 millions. Le dirigeable allemand Berfin. Les journaux du matin annon- cent que le nouveau dirigeable « Parseval » a fait, mardi dans l'après-midi, après une pause longue, une nouvelle ascension.Cette ascension a duré quarante minutes ; la foret du vent était de six à huit mètres à la se- conde. Le moteur a admirablement fonctionné et rien ne s'oppose plus à la grande ascen- sion qui est nécessaire avant la remise du ballon au ministère de la guerre. _> Le Congrès de la Croix-Blanche Goiiève. M. Buau,ministre de l'agricul- ture est arrivé mercredi matin à Genève et a présidé la séance d'ouverture du Congrès de la Croix-Blancho. j . » Ministre prévaricateur Copenhague. --- L'ancien ministre des Fi- nances el conseiller privé Alberti s'est livré à la police, mardi après-midi. Il a déclaré avoir commis des falsifications et avoir dé- tourné des sommes considérables au préju* dice du ministère des Finances, do la Ban- que, nationale et de différentes banques particulières. Toutefois ces détournements se trouvent complètement garantis par les fonds encore à sa disposition. 'J Accident à un sous=marin Cherbourg.Le sous-marin X évoluait au large de la rade lorsque l'embrayage de son moteur se brisa. Le commandant lit alors mettre en marche le moteur à benzol à l'aide duquel il put L'entrer et reprendre son mouillage à l'arsenal. i L'affaire Pataud ! Paris. Mercredi sont venues devant la justice de paix du 10» arrondissement les trois affaires Mansuelle, Castel et Beaucamp contre Pataud au sujet de la grève de deux heures des électriciens. Après une plaidoirie de M' 1 Mazef pour M. Mansuelle, le juge de paix du 10 e ar- rondissement rend son jugement qu'il fait précéder des attendus suivants : ; « Attendu qu'en l'espèce le citoyen Pa- taud est chargé de service public présen- tant un caractère urgent, au môme titre que les chemins de fer, les postes, le gaz, etc., que sa grève n'a pas été une grève en réa- lité, mais un essai de mobilisation, que par conséquent il a fait abus du droit de grève, délit dont les responsables tombent sôus le coup de la loi el délit dont les responsa- bles doivent réparation, article ï-iSi du co-, de civil, par ces motifs : » Jugeant en dernier ressort, le juge clare Pataud mal fondé dans sa demande, reconventionnelleen400 francs dédomma- ges-intérêts et accorde 8 francs de domma- ges-intérêts à Mansuelle. » Il en est de même pour Castel et Beau-.' camp ». AU MAROC Télégramme du général d'Araade Paris. Le général d'Amade télégraphie qu'Abd-el-Aziz a quitté Mediouna et s'est; installé à Aïn-Beboula, à 6 kilomètres de' Casablanca. Son intention serait d'y séjour-f ner jusqu'au règlement définitif de sa si-i tuation. il Dans la Chaouia, le calme continue à ré- i gner. '•. D'après des informations rapportées par des indigènes, El Mtouggi aurait toujours, l'avantage sur ses adversaires. . La situation Tanger. Abd el Aziz attend avec une ' certaine anxiété le résultat des négociations engagées par ses ministres Bonkilï et Mokri, actuellement à Tanger. lia été assez ému d'apprendre la défection de Sali et les pour-: parlers engagés entre M'Tougui et Glaoui. : Il aurait songé, raconte-t-on, à faire re- prendre Sali par les Askris de Mogador; les bruits de son abdication courent toujours, mais sont constamment démentis. A Tanger même, Menebbi vient de rece- - voir une lettre d'Hafid, qui, obéissant aux suggestions du D r Vassel, lui ordonne de relâcher le caïd Bemiqui et de lui restituer ses biens» mais Menebhi a répondu pour montrer les dangers de cette mesure. Des lettres de Fez, datées du 4, disent qu'Hafid était assez inquiet des nouvelles reçues de Marakech. Hafld serait assez tourmenté aussi du manque à peu près total de ressources pé- cuniaires : on assure qu'il a reçu des let- tres de l'entourage d'Abd el Aziz, déclarant que celui-ci se retirerait en Orient si on lui assurait une pension de cent mille francs par mois, La terreur a El-Ksar Tanger. La population d'EI-Ksar est actuellement terrorisée par les dépréda- tions et violences des soldats de la mehalla haiidiste, campée en pleine ville. Les chefs eux-mêmes conseillent de pil- ler et de voler pour vivre, car ils n'ont pas un sou à donner à leurs hommes. Les As- kris ont commis déjà plusieurs assassinat» et ont dévalisé des magasins en plein jour ; personne, soit musulman, soit juif, n'oseii plus sortir. Les jardins, autour 'd'EI-Ksar,! 1 ont été complètement saccagés. Les nota- bles supplient Menebbi d'intervenir et de faire partir la mehalla. I Dans le Sud-Qranais A la pouv«uîe^ tle la harki» ColomlvBéchar. A 10 h. ;ï0 mercredi le' télégraphe de Bon Dcnib signale que le commandant Feseh. envoyé le"7 au soir à la' poursuite des contingents de la harka, quij^

leCongrèsJucMristiqBé - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · Soixante-septième année — N° 212 CINQ centimes le Numéro

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Soixante-septième année — N° 212 CINQ centimes le Numéro Vendredi 11 Septembre 1908

ABONNEMENT

jjn an •••• 18 tr>

■ii ois...- 9 »

irois ois. 4.50

INSERTIONS

Annonceg; i ligne 0.2C

Réclames, — ......... 0.30

Faits divers, — 0.75

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTÉ

'uionnement est renouvelé d'ottice »i,îrBiplraDOn,le*l*r«n«»ne «ont pa» fifusé»-—L» quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pr lui.

Les abonnements et les Insertions doivent Strt payés d'avance.

leCongrèsJucMristiqBé Réception du cardinal-légat

I Londres. — Ce soir, l'arrivée du car-dinal-légat Vannutelli a permis à la fou-le anglaise, qui partout se pressait sur son passage, d'exprimer son enthou-siasme. j A Douvres, comme 1 eveque de South-wark, assisté de i'évêque d'Arindella, de I'évêque auxiliaire de Westminster, des vicaires généraux et de la commu-nauté de Cantorbéry, s'avançait pour re-cevoir le légat qu'amenait le paquebot d'Ostende, la foule qui avait envahi la jetée éclata en vivats et en applaudisse-ments; les passerelles durent être déga-gées et à grand peine le cardinal-légat, qu'accompagnait le cardinal Mathieu, gagna son wagon-salon, remerciant et hénissant. j

A la gare de Charing-Cross, les mê-mes scènes se répètent. Mgr Bourne, ar-chevêque de Westminster, le primat d'Espagne, nombre d'évêques et de prê-tres se tiennent sur le quai,dont les bar-rières écartent la foule. .

Comme le train stoppe,le primat d'An-gleterre s'avance seul et souhaite la bien-venue au légat ; il lui présente le duc de Norfolk, chef des catholiques anglais, qui s'agenouille. Mais les clameurs de la foule empêchent les présentations in-dividuelles de se poursuivre.

Le cardinal légat prononce alors ces mots : i

« Pour la première fois, depuis une longue série d'années, un légat pontifical a été envoyé ici par le Saint-Père. Ce

I devoir et cet honneur m'ont été dévolus :et je me trouve à Londres avec le plus 'grand plaisir. Je vous remercie de votre cordial-accueil; je dirai au Saint-Père comment j'ai été reçu dans ce pays de liberté, de franchise et de tolérance. Le congrès eucharistique marquera une époque de la vie religieuse en Angle-terre. » ! Le cortège pontifical sort de la gare. Les rues et les avenues sont noires d'une foule qui crie : « Eminence ! Eminen-ce ! » et « Evviva el Papa ! »

C'est dans cet appareil triomphal quo le premier légat pontifical qui depuis deux siècles et demi ait abordé le sol anglais a été reçu.

Les protestants) s'agitent I Londres. — Dans une réunion qui a a eu lieu aujourd'hui, les délégués lon-doniens de 51 sociétés protestantes ont voté une motion demandant au gouver-nement d'interdire la procession du Saint-Sacrement, qui doit avoir lieu di-manche dans les rues de Londres, et une pétition au roi ayant le même ob-jet.

Ils ont en outre télégraphié à quatre cents pairs et membres de la Chambre des communes, leur demandant de solli-citer immédiatement du Home Office l'interdiction de la procession qui, aux termes de leur demande, peut provo-quer des émeutes et même l'effusion du sang.

Les mesures d'ordre Londres. — Pour parer à tout danger

de désordres de la part des membres de l'Alliance protestante, des mesures d'or-dre sont prises. !

_ En Angleterre où les paroisses catho-liques n'existent pas, le territoire est di-visé en districts de missions. Chacun de ces districts équivaut à une paroisse, dans le sens ordinaire du terme. 11 y a à Londres 140 de ces districts, chacun desquels s'est engagé à fournir un con-tingent de volontaires pour former une garde d'honneur qui fera la haie le long du parcours de la procession, !

On pourra obtenir 20,000 hommes de cette façon qui, avec les 500 policemen qui leur sont adjoints, suffiront, le cas échéant, à mettre les tapageurs à la rai-Bon. U

Le Catholicisme en Angleterre M. l'abbé Gaffre écrit dans le Soleil :

. « Londres va contempler, ces jours-ci,

tin spectacle que l'Angleterre n'a point connu depuis plus de quatre cents ans.

» Un congres eucharistique, présidé* par un cardinal légat du Pape, où officie l'archevêque de Paris et auquel vont ac-courir, pour faire cortège à l'Eucharistie processionnellement adorée par les rues de la cité, des multitudes sans nombre; ce congrès auquel le roi eût lui-même' dit-on, apporté l'éclat de sa présence, sans l'opposition de quelques politiciens attardés dans leur fanatisme, quelle merveille de résurrection ! Quelle ma-gnifique et solennelle rupture avec un passé de haines, de calomnies et de sang ! |

» Il ne convient pas d'évoquer, au jour joyeux de la restauration,les mira-cles de ruines qui l'ont rendue nécessai-re ; il ne faut pas, au moment même où un glorieux cortège d'évêques et de prê-tres va être salué publiquement, sinon par la sympathie et la foi, du moins par le respect de la protestante Angle-terre, remémorer la moisson rouge des ministres de Dieu qui, sur le solépou-. vanté de trois royaumes, ont été l'horri-' ble humus dont s'est engraissé l'angli-1

canisme officiel. J » Mais il est permis de faire un rappro-

chement et d'émettre quelques souve-1

nirs qui sont gros d'espérances. j » Il y ajuste cent ans, la cathédrale

de Saint-Paul de Londres débordait d'u-ne foule de ministres etde fidèles accou-rus de toute l'Angleterre pour la clôture I de l'assemblée synodale. I

» Le docteur Spark,renommé pour son:

éloquence, traita le discours final qui fut couvert d'applaudissements. |

» Or ce discours n'avait qu'une idée et qu'un but : démontrer que les catho-liques sont ennemis des lois divines et humaines. L'archevêque de Cantorbéry prit à ses frais l'impression de cette dia-tribe et le conseil synodal ne crut pas la récompenser trop largement en nom-mant son au'.eur évêque d'Ely. j

» Le congrès pananglican qui a tenu ses assises, il y a quelques semaines, a prouvé à quelle distance d'un pareil état d'esprit, un siècle écoulé a porté l'àme des chefs de l'Eglise anglicane.Plusieurs évêques ont pu, sans susciter de colè-res, proposer ouvertement une entente avec Rome...

» Les haines qui ne finissent pas sont des haines intellectuelles. Il n'en existe pas entre l'anglicanisme et le catholicis-me, i

» Henri VIII n'a pas rompu avec Rome à la manière de Luther ou de Cal-vin. 11 ne découvrit pas de nouveaux dogmes dans les plis orgueilleux de son cerveau : il lut un nouvel Evangile dans les beaux yeux d'Anne de Boulen.Toute la révolution religieuse de l'Angleterre partit de là.Le cœur et les sens sont ha-biles à se créer des prétextes et l'angli-canisme a su les multiplier pour légiti-mer son existence ; mais ni le cœur ni les sens n'élahlissent rien d'éternel.

» L'idée seule demeure et éternise ses hostilités. C'est pourquoi nous voyons l'anglicanisme perdre jour par jour ce qui lui reste encore d'acrimonieux et d'injuste, des foules se convertir au ca-tholicisme intégral sur tous les point3 du Royaume-Uni, tandis que le mouve-ment de conversion est à peine percepti-ble au milieu des protestants dont l'é-cart est fait des rébellions intellectuelles de Luther et Calvin. Les anglicans se disent « catholiques », mais non papis-tes. Les huguenots vouent aux enfers jusqu'au nom du catholicisme,

» L'Angleterre reviendra au papisme, Nulle nation n'y a autant d'inclinations naturelles.

» Elle tient cela de ses origines et de son sang ; une ligue de prières est fon-dée dans ce but.Le câble tire insensible-ment mais puissamment cette nef aux triples ponts qu'est la Grande-Bretagne, vers le port où l'appelle le Pêcheur de q&tiflag. » mm ~

LES GRANDES MANŒUVRES Blois.— La première période des, grandes

manœuvres du Centre a commencé mer-credi matin. La concentration s'est opérée,

sans1, incidents et les troupes ont gagne1

leurs emplacements sans trop de fatigues.' L'armée du général ïrémeau opère dans

la région de Bourges ; tandis qu'autour de Blois, c'est l'armée B,celle du général Millet qui évolue. i

L'opération de mercredi consiste dans les 8e et 9e corps en une offensive simple. i

Dans les 4e et ye corps, la manœuvre est plus complexe. En voici le thème : le 4« corps, avant-garde de l'armée du Sud, a pour mission d'attirer au sud l'armée en-nemie, ou du moins le corps, avant-garde de cette armée, et de l'entraîner, en combattantjùsqUe sur le terrain choisi pour livrer bataille par le commandant de l'ar-mée Sud. |

M. Henry Chéron est arrivé pour suivre les manœuvres. Il veut étudier sur place le fonctionnement des services administra-: tifs et, notamment, le service de ravitaille-ment.

Les membres de la commission de l'ar-!

niée, conduits par M. Berteaux, viendront à Valençay. le 10 septembre;

Le ministre de la guerre se rendra, du 14 au 18, sur le lerrain des opérations : le 16, il recevra les officiers étrangers. j

Rappelons que les manœuvres d'armée proprement dites commenceront le 15 ; le général de Lacroix désire qu'elles soient effectuées comme en cas de guerre. j

L'initiative la plus entière sera laissée aux deux chefs des armées en présence, les gé-néraux .Millet et Trémeauj lesquels agiront dans leur pleine indépendance et fixeront comme ils l'entendront leurs cantonne-ments quotidiens.

11 est incontestable que les généraux Mil-' lot et Trémeau sauront profiter de la lati-tude qui leur est accordée et que de pré-cieux enseignements résulteront des mat-' ches grandioses auxquels nous allons as-' sister. >

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Arrestation d'un espion Orléans. — Les agents de la Sûreté géné-

rale ont arrêté, dimanche, après-midi, à la gare des Aubrais. un espion allemand, qui dit s'appeler A... el être entrepositaire de bières à Mulhouse. Voici comment :

Dernièrement. A... vint à Bourges, et là il avait cherché à se mettre en rapports avec des soldats de la direction d'artillerie. Il lit. notamment, connaissance d'un gar-dien de la poudrerie auquel, après avoir parlé de choses et d'aulres.il lit part de son désir de se procurer, moyennant linances, différentes pièces d'artillerie, entre autres le débouchoir de la pièce de "ii.

Le gardien avisa ses chefs des proposi-tions qui lui étaient faites. Ceux-ci lui don-nèrent le conseil d'amorcer l'espion. Divers conciliabules eurent alors lieu entre lui et A.... à la suite desquels le gardien promit de se procurer la pièce demandée.

Là-dessus, en toute hâte, l'espion re-tourna à Mulhouse. Il était convenu que, dès que le gardien se serait procuré le dé-bouchoir. il l'en aviserait par une dépèche, dans laquelle la pièce serait désignée en langage conventionnel par un nom de femme convenu.

A l'instigation de ses chefs, le gardien écrivit à Mulhouse qu'il avait la pièce en sa possession et qu'il la tenait à la disposition de A..., l'après-midi du dimanche 7 septem-bre, en gare des Aubrais. L'espion fut exact au rendez-vous. Le gardien lui tit voir un volumineux paquet qui. soi-disant, conte-nait la pièce en question. Ils se rendirent alors au buffet, où ils discutèrent sur le prix de la livraison de la pièce, sans que A... lit attention à l'arrivée de trois con? Bommateurs qui se placèrent non loin do lui. C'était un commissaire spécial et deux agents ; ils appréhendèrent immédiatement l'espion et le ramenèrent à Orléans. Après avoir subi un interrogatoire de pure for-me, A... a été écroué.

La Sûreté générale attache une impor-tance toute particulière à cette capture, car-cet individu, âgé d'environ quarante ans, qui s'est dit d'abord entrepositaire do biè-res, puis courtlpr cq diamants, a une cer-taine allure militaire. La Sûreté poursuit son enquête dans le plus grand secret.

Une graVe affaire ! Saigon. — Un Européen nommé Morand, avait étérècemmeritdéclaréeri banqueroute frauduleuse à Hanoï. L'instruction relative à cette affaire a fait découvrir de graves pré-somptions de vente clandestine d'armes a feu, aux pirates.

De nouvelles investigations ont amené ■"l'arrestation de deux Européens, habitant

Hanoï, les nommés Gesbert et Giboin. Uq troisième nommé Heutrier; est compromis dans l'affaire. Ce dernier habite Langson.

Député Français arrêté en Allemagne Saint-Johann-sur-Saar.— Le service de la

prévôté aux manœuvres est particulière-ment sévère. Un fait qui va causer une certaine émotion l'a prouvé aujourd'hui.

Un député français, M. Adigard, de l'Or-ne, venu en curieux, a été arrêté par les gendarmes et conduit à Saint-Avold, en dehors du champ de bataille.

On l'a menace d'expulsion s'il reparais-sait sur le terrain des opérations sans auto-risation spéciale.

Cette altitude de la police a d'ailleurs causé une vive indignation chez tous ceuy qui en ont été témoins.

Un Indo-Chine Paris. — On a publié un càjblogramme de

Saigon annonçant que le capitaine Fleury et le lieutenant Délattre avaient trouvé la mort au cours d'une opération contre les bandes de pirates et de réformistes chi-nois.

Les journaux d'Indo-Chine arrivés mardi à Paris donnent les détails ci-après sur ce triste incident :

« Au cours d'une reconnaissance dirigée vers Languon les groupés des capitaines Fleury et Buy se Heurtèrent à une position de réformistes fortement retranchée et dis-simulée dans la brousse. Le groupe Fleury tomba dans l'embuscade. Le capitaire Fleu-ry et le lieutenant Délattre ont été tués sur la même place et leurs corps ont été muti-lés par les Chinois.

» Le groupe Buy, mené dans un cul-de-sac, combattit pendant quatre heures et rompit le combat quand les deux tiers des munitions furent brûlés. Le capitaine Buy a été blessé derrière l'oreille. Deux tirail-leurs ont été tués, trois ont disparu, beau-coup d'autres ont été blessés.

L'Obus P Toulon. — On annonce que le secret gar-

dé sur les résultats des tirs de la « Bepen-tance » suri' «Ainiral-Duperré » s'explique parce que, pour la première fois, on em-ploya l'obus P.. projectile encore peu con-nu, mais dont les effets sont redoutables et qui a été inventé par le général Perruchon. Ces projectiles ont une charge de 40 kilos de crésyte, explosif nouveau d'une puis-sance formidable, dérivé du phénol. Les déchirures que produisent ces projectiles sont considérables et peuvent être compa-rées à celles produites par les torpilles.

Ce sont ces obus qui ont été tirés sur 1' « Amiral-Duperré ». et le premier projec-tile qui a porte en plein dans la chaufferie, à une distance de plus de six mille mètres, a produit des effets d'une violence inouïe.

L' « Amira|-Duperré »est toujours dans le bassin de Missiossy n° 1, où il n'a pas en-core pu être échoué et où il ne le sera peut-être point, car on craint qu'en le mettant à sec la ceinture cuirassée ne vienne à cé-der, ce qui aurait pour résultat d'immobi-liser le bassin pendant de longs mois. Il se pourrait, dans ce cas, que 1' « Amiral-Du-perré » soit échoué dans un coin peu pro-fond de l'arsenal.

D'après les informations dos journaux, les détournements de M. Albeiii s'élève» raient à 9 millions.

Le dirigeable allemand Berfin. — Les journaux du matin annon-

cent que le nouveau dirigeable « Parseval » a fait, mardi dans l'après-midi, après une pause longue, une nouvelle ascension.Cette ascension a duré quarante minutes ; la foret du vent était de six à huit mètres à la se-conde.

Le moteur a admirablement fonctionné et rien ne s'oppose plus à la grande ascen-sion qui est nécessaire avant la remise du ballon au ministère de la guerre. _>

Le Congrès de la Croix-Blanche Goiiève. — M. Buau,ministre de l'agricul-

ture est arrivé mercredi matin à Genève et a présidé la séance d'ouverture du Congrès de la Croix-Blancho. j . »

Ministre prévaricateur Copenhague. --- L'ancien ministre des Fi-

nances el conseiller privé Alberti s'est livré à la police, mardi après-midi. Il a déclaré avoir commis des falsifications et avoir dé-tourné des sommes considérables au préju* dice du ministère des Finances, do la Ban-que, nationale et de différentes banques particulières. Toutefois ces détournements se trouvent complètement garantis par les fonds encore à sa disposition. 'J

Accident à un sous=marin Cherbourg.— Le sous-marin X évoluait

au large de la rade lorsque l'embrayage de son moteur se brisa. Le commandant lit alors mettre en marche le moteur à benzol à l'aide duquel il put L'entrer et reprendre son mouillage à l'arsenal. i

L'affaire Pataud ! Paris. — Mercredi sont venues devant la justice de paix du 10» arrondissement les trois affaires Mansuelle, Castel et Beaucamp contre Pataud au sujet de la grève de deux heures des électriciens.

Après une plaidoirie de M'1 Mazef pour M. Mansuelle, le juge de paix du 10e ar-rondissement rend son jugement qu'il fait précéder des attendus suivants : ;

« Attendu qu'en l'espèce le citoyen Pa-taud est chargé de service public présen-tant un caractère urgent, au môme titre que les chemins de fer, les postes, le gaz, etc., que sa grève n'a pas été une grève en réa-lité, mais un essai de mobilisation, que par conséquent il a fait abus du droit de grève, délit dont les responsables tombent sôus le coup de la loi el délit dont les responsa-bles doivent réparation, article ï-iSi du co-, de civil, par ces motifs :

» Jugeant en dernier ressort, le juge dé clare Pataud mal fondé dans sa demande, reconventionnelleen400 francs dédomma-ges-intérêts et accorde 8 francs de domma-ges-intérêts à Mansuelle.

» Il en est de même pour Castel et Beau-.' camp ».

AU MAROC Télégramme du général d'Araade

Paris. — Le général d'Amade télégraphie qu'Abd-el-Aziz a quitté Mediouna et s'est; installé à Aïn-Beboula, à 6 kilomètres de' Casablanca. Son intention serait d'y séjour-f ner jusqu'au règlement définitif de sa si-i tuation. il

Dans la Chaouia, le calme continue à ré- i gner. '•.

D'après des informations rapportées par des indigènes, El Mtouggi aurait toujours, l'avantage sur ses adversaires. .

La situation Tanger. — Abd el Aziz attend avec une '

certaine anxiété le résultat des négociations engagées par ses ministres Bonkilï et Mokri, actuellement à Tanger. lia été assez ému d'apprendre la défection de Sali et les pour-: parlers engagés entre M'Tougui et Glaoui. :

Il aurait songé, raconte-t-on, à faire re-prendre Sali par les Askris de Mogador; les bruits de son abdication courent toujours, mais sont constamment démentis.

A Tanger même, Menebbi vient de rece--

voir une lettre d'Hafid, qui, obéissant aux suggestions du Dr Vassel, lui ordonne de relâcher le caïd Bemiqui et de lui restituer ses biens» mais Menebhi a répondu pour montrer les dangers de cette mesure.

Des lettres de Fez, datées du 4, disent qu'Hafid était assez inquiet des nouvelles reçues de Marakech.

Hafld serait assez tourmenté aussi du manque à peu près total de ressources pé-cuniaires : on assure qu'il a reçu des let-tres de l'entourage d'Abd el Aziz, déclarant que celui-ci se retirerait en Orient si on lui assurait une pension de cent mille francs par mois,

La terreur a El-Ksar Tanger. — La population d'EI-Ksar est

actuellement terrorisée par les dépréda-tions et violences des soldats de la mehalla haiidiste, campée en pleine ville.

Les chefs eux-mêmes conseillent de pil-ler et de voler pour vivre, car ils n'ont pas un sou à donner à leurs hommes. Les As-kris ont commis déjà plusieurs assassinat» et ont dévalisé des magasins en plein jour ; personne, soit musulman, soit juif, n'oseii plus sortir. Les jardins, autour 'd'EI-Ksar,!1

ont été complètement saccagés. Les nota-bles supplient Menebbi d'intervenir et de faire partir la mehalla. I

Dans le Sud-Qranais A la pouv«uîe^ tle la harki»

ColomlvBéchar. — A 10 h. ;ï0 mercredi le' télégraphe de Bon Dcnib signale que le commandant Feseh. envoyé le"7 au soir à la' poursuite des contingents de la harka, quij^

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avaient fui vers le Tafllalet, a marché sur la trace des fuyards jusqu'à la tombée de la nuit.

Le commandant a rencontré sur sa route des petits groupes,dont il a complété la dé-route. Il a ensuite passé la nuit du 7 au 8 au point d'Oglat Khama, qui se trouve à

j moitié chemin entre Bou Denih et les ksourj de l'oued Zîg.

Mardi soir le commandant Fesch est re-'venu vers Tazzougert, pour y rejoindre le gros de la colonne. Cette dernière, qui avait passé la nuit du 7 au 8 à Uiorf, sur( remplacement du camp de la harka, a oc-, cupé les débouchés nord de la gorge de Tazzougert et est venue s'établir auprès du

iksar du même nom. i i Les habitants de ce centre avaient dès les premiers jours de notre installation dans le

i Haût-Guir, adopté, vis-à-vis de nous, une attitude correcte et s'ils ont subi à leurs co-tés la harka des Berabers, c'est qu'ils n'ont pas pu la repousser avec leurs faibles for-ces : aussi n'ont-ils pas été inquiétés par la colonne, à l'arrivée de laquelle ils avaient arboré le drapeau blanc. t

l\ Sur sou chemin le colonel Alix a trouvé des approvisionnements de foutes sortes, des ellels, des blessés et des femmes aban-donnés par la harka. j

Mercredi, le colonel fait repos à Tazzou-gert en raison de la fatigue des troupes. Il ' est probable qu'il ira après jusqu'à 'foulai, ! agglomération importante de ksours et l'un; des [joints principaux de concentration des liarkas. i Félicitations ' Alger. — Le général Bailloud, comman- j nantie 19" corps d'année, a reçu du minis-

jtre de la guerre un télégramme l'invitant à Itransmettre les félicitations du gouverne-ment au colonel Alix,au commandant Fesch et aux troupes placées sous leurs ordres, pour leur conduite héroïque, lors des enga-gements avec la'harka. j

Autour de Colomli-ltécliar ' Colomb-Béchar. — Mercredi est parti do Colomb-Béchar à destination de la colonne Allix, un convoi de ravitaillement de trois cents chameaux, escorté par une compa-gnie de zouaves. i

Les gOumiers, sous les ordres du lieute-nant Gandin, parcourent le Djebel-Béchar où des bandes de pillards ont" été signalées. Une autre patrouille opère vers Oùlad-ijerir. Ainsi on espère que le convoi de ra-vitaillement qui se dirige vers Bou-Benib y parviendra sans encombre. La déceplioii qu'a causé aux indigènes de la région l'é-crasement et la dispersion de la harka estj en effet, si vive que l'on devait craindre quelque guet-apens, à titre de traîtreuséâ représailles. < Les nouvelles arrivées du champ de ba-taille confirment que l'action fut extrême-ment chaude. L'ennemi avait profité de tous les accidents de terrain, et c'est ce qui ex-plique que, bien que nous ayons sans cesse tenu à distance le gros des forces de la harka, vingt-six des nôtres soient tombés blessés par les balles d'ennemis embus-qués derrière les monticules et les dunes de sable.

Nos pertes j i Colomb-Béchar. —On communique,mar-di soir, la liste des blessés du combat do lundi, sur laquelle ligurent en outre du lieutenant Schwartz, qui a une plaie à la jambe droite, un sergent de tirailleurs, Pé-j'oni, blessé à la hanche gauche ; les légion-naires Maetz, Grimayd et 'Lu 1er, légèrement atteints, et dix-sept indigènes du train des équipages,des tirailleurs ou descompagnies •sahariennes.

L'un des blessés, le saharien Milou el Jlaoussine, a succombé mardi.

Le « Tom-G.-Corpi » a quitté Brest

; Brest. — Le steamer allemand « Tom-G.-Corpi » est arrivé dans la journée à compléter son équipage et mardi soir il a appareillé de notre rade, faisant route sur, Alger. |

ET RÉGIONALE

iftèjMTIQIS DE M. DAVY, 8PT1CIÉI P.UCK AS LA BILAHCÏ. 15, SÀDMUH

Itlluiiii l&éu«l«giqiu £s 10 Septembre BartDBèt» îhermomètr

fiiar aolr, 2 5 k. ra-deum 19' Go EittiH, i 8 k. au-dentu 13' Midi, 780 »/» tu-deMu» 16Û fcitusa», » m/a Bsisse, j, n/n Twapàiritme minisiadaUaulï : iu-àea»u» 11°

Les Gardiens de Prison

M. de Grandmaison a adressé au minis-tre de l'Intérieur la lettre suivante :

30 août 1908. Monsieur le Président du Conseil,

J'ai l'honneur, au moment où les ré-voltes et les mutinerie se multiplient dans les établissements pénitentiaires, mettant souvent en péril la vie des gar-diens, d'attirer votre bienveillante atten-tion sur une mesure propre à encoura-ger le zèle de ces modestes et intéres-sants fonctionnaires et qui ne se tradui-rait que par un faible crédit à demander au Parlement.

Il s'agit de l'allocation de 100 fr. ac-cordée aux gardiens titulaires de la mé-daille péDitentière, pendant qu'ils sont en activité, mais qui ne s'ajoute pas à leur pension quand ils sont placés dans la position de relraite.

Il serait juste, cependant, d'agir avec eux comme avec les porteurs de la Mé-daille militaire donï les titulaires voient l'allocation s'ajouter à leur pension.

Les gardiens de prison exercent un métier dangereux, et le gouvernement de la République s'honorerait en leur ac-cordant ce léger avantage bien mérité par ces braves gens.

Veuillez agréer, monsieur le Président du Conseil, l'expression de mes senti-ments très distingués.

G de GRANDMAISON,

député de Saumur.

Alignement de la place de la Bilange

Voici les quelques renseignements complémentaires sur le projet d'aligne-ment de l'immeuble Beauchard, place de la Bilange :

Des pourparlers engagés avec M. Beauchard, il résulte qu'à la date du 21 août dernier, M. le Maire de Saumur, sous réserves de l'approbation de son Conseil municipal, adressa à M. Beau-chard les propositions suivantes:

1° Remboursement du terrain incor-poré dans la voie publique à raison de 100 fr. le mètre ;

2° 4,001) fr. d'indemnité pour la di-minution de loyer que le propriétaire aurait à supporter ;

3° 22,000 fr. pour frais de recons-truction de la façade de l'ioimeuble à

l'alignement projeté ; 4° fit enfin offre de 5,000 fr. au loca-

taire à titre d'indemnité pour sa réiostal-lation.

Par lettre du 24 du même mois, M. Beauchard accepte les propositions mu-nicipales; mais, à la date du 26, M. Rouchier, le locataire, adresse sa ré-ponse par laquelle il exige :

1° Une somme de 15,000 fr. de dom-mages-intérêts minimum, dit-il, dont il ne veut pas se départir ;

2° Exige en outre que M. Beauchard reconstruise, pour un loyer de 3,000 fr., un immeuble avec plan d'ensemble, au niveau de l'immeuble Mignon reconstruit.

Les conditions de M. Rouchier étant inacceptables, le maire suspend les pourparlers et invite l'architecte voyer à établir un rapport sur l'état de l'immeu-ble en cause.

Ledit rapport établi, conclut que la maison de M. Raoul Beauchard ne lient debout que par les contreventemenls et étrésilloos établis par les soins de M. Mignon et que procéder à leur enlève-ment serait un danger pour la sécurité publique. Du reste, chacun des archi-tectes consultés, voire même l'architcte de M. Beauchard, sont d'accord sur ce point.

En conséquence du rapport de M. l'architecte voyer, le maire de Saumur a pris l'arrêté suivant qui, après appro-bation du Conseil municipal, a été signi-fié aux intéressés :

ARRÊTÉ

Le Maire de la ville de Saumur, che-valier de la Légion d'honneur,

Vu le rapport de M. Bouchard, archi-tecte de la ville de Saumur, eu date du 4 septembre 1908, constatant,après visite des lieux, que le bâtiment servant d'habi-tation portant le n° 8 de la place de la Bilange, appartenant à M. Beauchard Raoul, propriétaire, rue de l'Abattoir à Saumur, constitue un péril pour la sé-curité publique;

Vu l'article 97 de la loi du 5 avril 1884 sur l'organisation municipale qui comprend parmi les objets confiés à la vigilance de l'autorité du maire la dé-molition des bâtiments menaçaut ruine;

Vu les articles 3 et 4 de la loi du 21 juin 1898 ;

Vu l'article 471, n° 5 du Code pénal ; Considérant que le mur sud du bâti-

ment dont il s'agit est maintenu par des étrésilloos et des cootreventements ;

Considérant que ces étrésilloos et con-ireventemeuts sont d'une telle nécessité pour le maintien du mur sud que l'archi-tecte de M. Beauchard, M. Jamard, a déclaré au maire en présence de témoins qu'il ne prendrait pas la responsabilité de leur enlèvement ;

Considérant que l'effondrement du mur sud de l'immeuble de M. Beauchard en-traînerait presque inévitablement celui

de tout ou partie de la façade sur la voie publique ;

Que par suite l'état du bâtiment en question présente un danger véritable pour la sécurité publique ;

Arrête : Art. 1er. — Il est enjoint à M. Raoul

Beauchard, propriétaire, rue de l'Abat-toir, à Saumur, de faire démolir dans le délai de six jours à partir de la signifi: cation du présent arrêté, la maison lui appartenant, sise place de la Bilange, n° 8, à Saumur.

Art. 2.—Dans le cas où M. Beauchard contesterait la nécessité de la démolition nommons M. Bouchard expert dans l'in-térêt public pour conjointement avec l'expert que désignera, daus le délai de quatre jours, M. Beauchard, propriétaire du susdit immeuble, constater les dégra-dations et en dresser un rapport sur lequel il sera statué ce qu'il appartien-dra.

Art. 3. — M. Beauchard nous fera connaître dans le délai de quatre jours, l'expert qu'il aura choisi et, faute par lui d'obtempérer aux injonctions du présent arrêté, il sera poursuivi conformément aux lois.

Hôtel de Ville de Saumur, le 5 sep-tembre 1908. Le Maire, PETOK.

notation de la Jeûneuse de France

Le Comité de la Section de Saumur informe ses sociétaires que la recette

J du mois de septembre aura lieu le di-manche 13 septembre, de 1 heure à 3 h du soir, à l'Hôtel de Ville (Salle de la Justice de Paix).

A l'avenir, les recettes auront toujours lieu le second dimanche do chaque mois de 1 h. à 3 h. du soir.

Les sociétaires en retard seront passi-bles de la perception de l'amende régle-mentaire.

Le Comité engage vivement les pères et mères de famille à faire inscrire leurs eofants à la Dotation et à se renseigner sur cette intéressante Suciété.

* * Correspondance

Nous recevons la lettre suivante : Saumur, 9 septembre 1908.

Monsieur Godet, Echo Saumurais. Dans voire compte rendu de la séance

du Conseil municipal d'hier vous me faites dire, « qu'invoquant une loi de » 1807, j'ai prétendu que M. Beauchard » ne devait exécuter aucune réparation » sous peine de poursuites en simple » police ».

Cette relation est à la fois incomplète et erronée:

Incomplète: en ce qu'elle omet après le mot : réparation, les mots « sans auto-risation préalable », prononcés par moi;

Erronée: de ce qu'elle me fait invo-quer à ce moment-là au lieu rte l'ordon-nance de 1607, la loi de 1807.

J'ai bien argumenté de la loi de 1807, mais non sur la question des réparations.

Veuillez recevoir, Monsieur, l'assu-raoce de mes salutations très distinguées.

F. LELIÈVRE.

Cinéma-Théâtre Pathé SALLE GARNOT, Saumur

Tous les samedis, à 8 h. 1 /2. Tous les dimanches, en matinée, à 2 h. 1/2, en

soirée, à 8 h. 1/2.

Grandes Représentations Cinématographiques Changement de programme toutes les semaines

Ouverture Samedi 42 et Dimanche i3 Septembre

! (Dans un prochain numéro nous publierons le ' programme).

Pour les soirées : Bureau 8 h. — Ouverture par le piano 8 h. 1/2. — 1er tableau 8 h. 3/4 précises.

Pour les matinées : Bureau 1 h. 3/4. — Ouver-ture par le piano 2 h. 1/4. — Premier tableau 2 h. 1/2 précises.

PRIX DES PLACES : Premières, 1 fr.; Secondes, 50 centimes. — En matinée, 1/2 place pour les enfants.

Piano de la Maison Pillel-Bersoullé — Buffet de la Maison Béliard, café des Arts. — Salle aérée ou chauffée suivant température.

Pertes et Trouvaille* Aujourd'hui jeudi, vers 8 h. 1/2 du

matin, il a été perdu par un jeuns ap-prenti, de la Poste à la pharmacie Ra-guin, une pièce de 10 fr. Prière de la rapporter au bureau du journal, il y aura récompense.

Etat Civil de Saumur NAISSANCES

Le 9 septembre. — Henri-René-André Mérigard, Grande Rue, 4.

Ray uionie-Hortense-Georgette Claveau, rue Nationale, 18.

Mariage Le mariage de Mlle de la Masseliére

avec M. le comte Henri Lair a été béni, hier, 9 septembre, à la chapelle de l'Es-vière.

La cérémonie, en raison de la mort récente de Mme de la Masseliére, a été célébrée dans la plus stricte intimité.

Les témoins étaient pour la mariée, le général de la Masseliére, et M. Yvan de la Monneraye, ses oncles ; pour le marié, M. le comte Chaces Lair, son oncle, et le vicomte du Fontenioux, son beau-frère.

M. l'abbé Jean de l'Estoile a béni cette union, et a prononcé un charmant dis-cours où il a fait ressortir les vertus chrétiennes, et les sentiments si profon-dément religieux do ces deux familles angevines.

La bénédiction papale avait été accordée aux jeunes époux.

Vols à l'Usine Bessonneau

Neuf arrestations viennent d'être opé-rées à Angers an sujet de vols accomplis depuis deux ans à l'usine Bessonneau.

Ce sont des ouvriers de l'établissement qui, chaque soir, emportaient soit mar-chandises, soit matières premières. Des receleurs ont été également arrêtés.

Accident d'automobile

Lundi dernier, M. Besnard, député d'Indre-et-Loire, et Mme Besnard, ont été victimes, entre Doué-la-Fontaine el la Fosse-de-Tigné, d'un léger accident d'au-tomobile. M. et Mme Besnard en ont élé quittes pour de légères contusions.

2 FKUILLKTOH DK L'Echo Smmuroii \

MON A G&AND-PÈRE. — La suite de ton his-

toire? MONA, vivement. — La suite? On m'a

fait tourner comme une toupie, aller et venir à pas comptés. Je commençais à bouillir, et l'ébullition a été complète, quand, cherchant ma poche pour mettre nu mouchoir grand comme ma main, Mère a déclaré que je devais, « en un geste discret », — je cite textuellement, —soulever ma jupe dérobe et mettre mon mouchoir en plein jupon... Ahl cela non... C'est trop ridicule, trop incom-mode...Je me suis impatientée beaucoup, longtemps ; finalement, Isabelle, énervée, est allée chercher un petit sac pour rem-placer la poche dont je ne voulais pas me servir; un petit sac—de la dimension d'un porte-monnaie — qui s'attache au bras, comme un bracelet quelconque. Je

me connais, grand-père, je l'aurais per-du ; donc, je l'ai refusé, et ce n'est qu'a-près maintes gronderies de Mère que j'ai eu une idée lumineuse... Ah I la drôle de poche !

GRAND-PÈRE, souriant.— Quelle idée? quelle poche?

MONA entr'ouvre rapidement son cor-sage. — Dans mon estomac, grand-père. Tiens I mon mouchoir n'y est plus. J'ai dû le mettre à côté. Pas de chance pour une fois que je veux faire du « genre ».

GRAND-PÈRE. — Doucement donc, pe-tite. Tout le monde t'entend.

MONA. — Toul le monde ? Oh !... Des nourrices? Cela n'a pas d'importance. Des enfants ? Cela leur importe peu une conversation sur les mouchoirs, cela ne se mouche pas. Des moineaux?... Cela crie encore plus- fort que moi. C'est beau ici, grand-père.. Mais je préfère de beau-coup la Roseraie. Je ne me sens pas « chez nous ». Il manque nos coins de prédilection sous les saules, l'avenue de vieux chênes, le ruisseau qui cause si

j gentiment avec les cailloux ; il manque ! tout ce qui nous est cher, tout ce qui | nous est doux. Il manque grand'mère \ aussi: nous l'emmènerons la prochaine | fois, et je vous regarderai marcher, I comme ces deux vieux qui s'appuient, | là-bas, tendrement l'un sur l'autre.

Grand-père, est-ce que vous aimez grand'-mère autant que lorsque vous vous êtes mariés ?

GRAND-PÈRE. — Mais oui, petite, quelle étrange question III

MONA. — Pas si étrange ! Père disait, hier, à tante Jeanne, en parlant du colo-nel et de la colonelle Favre qui se dis-putent souvent: • Que veux-tu? Ce ne sont plus de jeunes époux. »

GRAND PÈRE. — A la longue, en effet, certaics caractères s'aigrissent: maladie, manque de vertu, que sais-je? Il y a des causes multiples.

MONA, malicieusement. — Et dans ' votre ménage? Rien I Rien que de l'azur, \ du tendre... « Philémon et Baucis. »

Grand-père, redites-moi comment vous

avez connu Baucis. GRAND-PÈRE, ravi. — A ma première

visite chez la marquise d'Orlonges, juste comme j'entre au salon, j'entends les accords mélodieux d'une harpe. Dès mon apparition, l'instrument ne vibre plus... Et quand, après avoir salué la marquise, je relève la tête, j'aperçois l'artiste: une jeune fille si idéalement jolie, que je balbutie je ne sais quoi sur sainte Cé-cile, sur Flore, sur Hébé... Ma tête n'y était plus.

MONA. — Pauvre grand-père I Mais vo-tre cœur y était, lui ?

GRAND-PÈRE. — Oui, et il s'est donné de suite. Ta grand'mère, ma fille, était une des beautés de l'époque, et, alors comme à présent, une sainte.

MONA, qui sait depuis longtemps.— Comment était-elle habillée le jour dn conp de foudre, graod-père ?

GRAND PÈRE.— Comme vous ne saurez jamais vous habiller. Vous ressemblez à des mannequins, à des poupées, à des cocottes...

j MONA. — A des... quoi? | GRAND-PÈRE. — A des mannequins, à i des poupées. Elle avait... | MONA. — Vous avez dit : « à des co* I cottes ». Je ressemble à une cocotte avec

ma trotteuse ? Une cocotte, ce doit être... GRAND-PÈRE, vexé. — Ne m'interromps

pas, c'est malhonnête. Elle avait une robe ] de mousseline blanche toute uuie, rete-

nue à la taille par une écharpe d'azur. Le corsage, légèrement ouvert, laissait voir la peau satinée. Dans les cheveux, formant, sur le front, des bandeaux à la Vierge, et retombant en grosses boucle* sur les épaules, une rose était glissée. ■<

MONA. — Et cette rose, grand-père?" GRAND-PÈRE. — Je la dérobai, taudis

que, penchée sur un album, Yolande d'Orlonges examinait une collection des-lampes.

MONA.—N'y avait-il pas un cheveu?...

(4 suivre )

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. iinïaalis'e du département UDlou »»e MnIne-et-I.olre

Le Conseil de l'Union Mutualiste, dans dernière réunion, a ainsi arrêté le

programme de la grande journée mutua-

liste0 du 20 septembre : A 8 h. 1/2 du matin. — Réunion gé-

nérale de l'Union. A midi- — Déjeuner par souscription. A 2 h 1 /2. — Conférence au Cirque-

Théâtre par M. Guist'hau. membre du eil supérieure de la Mutualité, maire

Sa la ville de Nantes. _ Celle fêle mutualiste est placée sous le

haut patronage et la présidence d'hon-neur de M. le Préfet du département de Maine et-Loire etdeM.le Maire delà ville d'Angers. . .

Tous les Présidents et Administrateurs de Sociétés du département sont admis à la réunion générale de l'Union.

Tous les mutualistes seront admis à la conférence.

Des communications ultérieures don-neront les précisions nécesaires.

Courses de «esré Le dimanche i octobre 1908, à 2

heures, auront lieu les Courses de Segré surl'bîppodrome de la Lorie.

de Franco, Saumur A partir du 6 courant, les bureaux de

la Banque de France, à Saumur, sont transférés rue Beaurepaire, 26.

Une salle de coffre-forts en location, bien aménagée dans les sous-sols de l'im-meuble sera mise dans quelques jours à la disposition du public de 9 h. du matin à midi etdei h. i/2 à 5 heures.

le public sera admis à visiter l'instal-lation pendant les heures d'ouverture.

TAUX OFFICIELS ACTUELS :

Escompte des effets de commerce 3 0/0. Avances sur titres ; Comptes de crédit

ouvert 3 4/2 0/0. uni aucun frais ni commission supplémentaires.

VILLE DE DOUÉ-LA-FONTAINE

Grande Fêle de Fleurs Sous les auspices de la Municipalité Le Dimanche 13 Septembre 1908

Ordre du défilé : 1 Héraut, Porte-fanion à cheval. —

2 Groupe de Mousquetaires à cheval. — 3 Trompettes,Messagers de l'Automne.— i Jardiniers Wattau, portant outils et un Mai enrubanné. — u Groupe de voitures fleuries. — 6 Cortège de la Rosière de Fleuri-les Soucis. — 7 Char de musi-ciens (Girotlé-Girofla). —8 Mascottes à âne, allant au marché avec Corbeilles fleuries. — 9 Groupe de voitures fleuries. —10 Pots de fleurs animés, pensées, etc. — 11 Papillons en vélos. — 12 Groupe de voitures flejries. —13 Fleurs d'orangers et bruyères (noce bretonne).— 14 Bouquetières offrant des fleurs. — 15 Char des Sonneurs de trompes. — 16 Groupe de voitures fleuries. — 17 Voiturette des bébés roses. —18 Landau du Comité. — 19 Groupe de Toréadors achevai. —20 Fleurs sauvages et exo-tiques, Chrysanthèmes, etc.—21 Groupe de voitures fleuries. — 22 Orphéon Ste-Cécile. — 23 Groupe de voitures fleuries. — 24 Marguerites. — 25 Char de Neusiciens (Floréal). — 26 Groupe de voilures fleuries. — 27 Fleurs des champs : Alsaciens et Alsaciennes aux 3 couleurs, avec brancard a Gerbe fleurie» retour des moissons. — 28 Grenouilles en vélos. — 29 Jardiniers portant un brancard, contenant une énorme rose avec un bébé. — 30 Groupe de voitures fleuries. — 31 Vendeurs de fleurs. — 32 Char du Soleil : Reine des fleurs. — 33 Groupe de mousquetaires achevai.

Quêteurs à pied et à cheval au profit des pauvres.

Itinéraire : Départ à 2 heures précises : Avenue

de la gare, rue Foulloo. place de l'Hôtel-de-Ville, rue du Commerce, place d'Or-léans (arrêt), rue de Douces, route de Montreuil (arrêt),Champ-de-Foire(arrèt), rue et place Foulloo (arrêt), rue et place St-ierra.rue de l'Image, rue St-Frar.'Çoi< (arrêt),roui* de Saumur (arrêt à la port ; du château), rue des Fontaines, rue de Cholet (arrêt), rue dus Quatre-Veots, rua de la Croix de Mission (arrêt), route dArgeuton. place du Champ-de-Foire (Dislocation).

Après la dislocation : Grande bataille ■de fleurs, de la place de la porte du châ-

teau à la place du Champ-de-foire. Grand concours de décorations de

balcons et maisons (3 prix : 2 médailles 1 diplôme).

Fête de nuit : de 8 h. 1/2 à 10 h. 1/2 place du Champ-de-foire.

Mairie de Doué, le 7 août 1908. Le Maire, Dr MILSONNEAU.

* * CHEMLNS DE FER DE L'ETAT

AVIS AU PUBLIC

A l'occasion de la Fête de Doué-la-Fon-taine qui aura lieu le 13 septembre, les billets de fête prévus par le tarif spécial G. V. 2 ter, seront délivrés les 12 et 13 sep-tembre à destination de ladite localité par les gares, stations et haltes qui n'en sont pas éloignées de plus de 100 kilomètres.

Pèlerinage de Russe Le Pèlerinage de N.-D. de Guérison à

Russé (près Allonnes), aura lieu cette année le jeudi 17 septembre, sous la présidenco de M. Baudriller, vicaire gé-néral.

A 10 heures, Graud'messe (dans la prairie).

A 2 heures, Vêpres solennelles. — Après les vêpres, procession de la Statue miraculeuse, Sermon. — Salut du T.-S. Sacrement —Après le Salut. — Vénéra-tion de la Statue miraculeuse.

Russé se trouve à deux lieues de Sau-mur (par Villebcrnier).

Des voitures de chez M. Royer, rue du Portail-Louis à Saumur, seront à la disposition des pèlerins. — Ecrire d'a-vance à M. Royer pour retenir des omni-bus pour des groupes paroissiaux.

La gare de Varennes-sur-Loire est à 4 kilomètres de Russé, par les prairies pour les piétons.

Le Cinquantenaire du P.-L»-H-

LaCompagnie du Chemin de fer P.-L.-M. vient de célébrer son cinquantenaire.

A ce propos, les Lectures pour Tous, font uu curieux récit d'un voyage de Saumur à Paris lors des premières an-nées de l'installation en France des che-mins de fer.

M. Edmond Biré arrivait donc en dili-gence à Saumur en 1848.

A cette époque, Saumur était le point termiuus du Chemin de ter d Orléans. A la gare on enleva les roues de la dili-gence qui fut installée, avec tous ses voyageurs, sur une plate-forme faisant partie du convoi.

Am>i cUquermurè d-ios la rotonde, dit M. Edmond Biré, j'arrivais à la gare d'Austerlitz où les roues forent repla-cées à notre voiture. A grand bruit de ferraille et au son de la trompe du con-ducteur, elle traversa les quais el les rues, et, après un détour brusquf, pas-sant sous une voûle, elle nous déposa rue Notre-Uame-des-Victoire?,..

CHEMINS DE FER DE L'ETAT TRAINS SPÉCIAUX

A PRIX RÉDUITS

d Angers, SAUMUR et gares intermédiai-res pour Les Sables d'Olonne s.

Le 13 Septembre 1908 Audépart des gares dénommées ci-dessous.

2e et 3» classes seulement. ALLER : Nuit du 12 au 13 Septembre.

Départs soir : Martigné-Briand, 11 h. 23 ; Doué-la-Fontaine, 11 h. 47 ; Le Vaudelnay-Puy-Notre-Dame, minuit 02; Montreuil-Bellay, minuit 20 ; Saurr.ur-Etat, 11 h. 40 ; Chacé-Varrains, 11 h. 53 ; Brézé-St-Cyr-en-Bourg, minuit.

Arrivée aux Sables - d'Olonne le 13 Sep-tembre, vers 5 heures 06 du matin.

RETOUR : Départ des Sables-d'Olonne, à 9 heures 18 soir.

Prix : Aller et retour, 2° classe 7 fr. ; 3° classe 5 fr.

Des trains spéciaux à prix réduits seront mis en marche, en 1908, au départ d'Angers, Saumur, Tours, Port-Boulet, Port-de-Piles, Châtellerault, Poitiers, Bressuire et gares intermédiaires pour Les Sables - d'Olonne et retour, le dimanche 13 septembre.

Ces trains seront exclusivement composés de voitures de 2e et 3e classes.

DÉPART. — Le départ aura lieu dans la nuit du 12 au 13 septembre aux heures ci-après :

D'Angers 10 h. 05 soir.de Saumur-Etat 11 h. 40 soir.

Arrivée aux Sables-d'Olonne, le 13 septembre vers 5 h. 06 du matin.

RETOUR. — Le retour pourra s'effectner soit

5ar le train spécial partant des Sables-d'Olonne à h. 18 soir, le 13 septembre, soit le lendemain

par le train n° 386 partant des Sables-d'Olonne â 5 h. 29 du matin.

Prix des places, aller et retour, 2e classe 7 fr., 3e classe 5 fr.

Pour la délivrance des billets, les heures de dé-part ou d'arrivée aux gares intermédiaires,consulter les «ffiches.

â Travers la Presse Les événements du Maroc

UAwore, M. Maxime Vuillaume : Lit déroute de la harka, qui ne comptait

pas moins de vingt mille hommes .est pour noùs la plus profitable des victoires. Ce coup hardi, admirablement exécuté par nos troupes d'Algérie, montrera à ceux qui. dit n'importe quelle contrée de l'empire chéri-lion, auraient douté de notre puissance, qu'ils doivent désormais compter avec nous. Nous sommes fermement décidés à ne point sortir de l'attitude d'observation paci-fique'qui nous est imposée par l'acte d'AI-gesiras. C'est entendu. Mais nous sommes aussi fermement décidés à nous faire res-pecter, si besoin en est. aussi bien à l'ouest qu'à l'est du Maroc. Voilà donc, par la dis-persion des insurgés du Tafilalet, le terrain déblayé d'une grosse inquiétude. L'heure est désormais à la conversation qui, de no-tre coté, sera, comme l'a toujours été notre action au Maroc, franche et loyale. Causons donc.

Le Radical, éditorial : Nous voilà donc, débarrassés du souci —

car c'était malgré tout un souci — de la sé-curité de notre frontière algérienne. Il s'a-1

git maintenant que cela ne recommence plus. Nous y veillerons, cela va sans dire.1

Mais il esl bon aussi d'exiger de Moulai Hafid de sérieuses garanties pour que ses turbu-lents sujets du Tàfllalet nous laissent désor-mais en' paix. Nous avons déjà, de par les traités antérieurs, le droit de poursuite,qui n'a même pas besoin d'être confirmé. Mais il faut autre chose. Au nord comme au sud de la frontière oranaise, il faut que les re-lations commerciales soient libres, la sécu-rité assurée, les tribus amies protégées des incursions et des pillages. Ce sera la une des clauses qui devront être imposées à Hafid, s'il no veut pas que ses sujets reçoi-vent", un jour ou l'autre, une nouvelle le-çon. Nous n'excédons pas nos droits en ré-clamant la paix. I

Le Gaulois, M. L. Desmouliua: Nous avons agi, et les Marocains seront

certainement plus impressionnés par la victoire de nos armes qu'ils' ne l'ont été par la récente circulaire du prince de •iùlow. |

Et maintenant, que va faire M. Clemen-ceau ? 1

Profitera-t-il de la chance inespérée qui nous échoit ?

S-iura-t-il utiliser l'atout que nos soldats ont mis dans son jeu ?

Voudra-t-ik, au contraire —obéissant aux inspirations de la franc-maçonnerie — s'ef-forcer de diminuer le rôle (pie les événe-ments viennent d'attribuer à l'élément mi-litaire? !

Moulai Halkl connaît aujourd'hui la va-leur de nos troupes; la dispersion de sa harka par une poignée de nos soldats sera certainement à ses yeux la claire démons-tration de notre irrésistible puissance et connue, au Maroc, on ne respecte que la force, nous pouvons être assurés que si notre diplomatie manœùyre habilement, le nouveau sultan détournera ses regards de lierlin pour les porter sur Pai'is<

Le Berliner Tagéblatt (Allemagne): La diplomatie française, met fort en avant,

à l'heure actuelle l'Espagne, dont on a peu entendu parler pendant l'occupation et les expéditions dans la Chaouia. Mais c'est que la collaboration de l'Kspagnoest un appoint précieux pour établir le caractère Interna-tional de l'intervention française.

La note franco-espagnole s'efforcera donc de le démontrer à l'aide des « figurants es-pagnols » débarqués à Casablanca, sous les ordres du colonel Santa Ollalla.

Comme le laissent entendre les déclara-tions de la presse officieuse, le ministère allemand des afjPaftfes étrangères est d'un autre avis.

La discussion qui va s'ouvrir sur cette question fixera toute notreatlention.il faut espérer que la diplomatie européenne saura résoudre ce problème sans conflit,

La Pall Mail Gazette (Angleterre) : Ainsi que nous le pensions, les Français

ont remporté une victoire décisive sur la harka marocaine, à la frontière de l'Algé-rie.

Par suite de l'infériorité de leurs armes, la seule chance qu'avaient les Marocains était de surprendre l'ennemi par leur nom-bre. Mais le feu de l'artillerie française, ra-pide et précis, empêcha les barbares, mal-gré leur bravoure d'arriver à un corps à corps avec l'infanterie française.

Après cette défaite décisive, les survi-vants découvriront, sans doute, que des affaires urgentes nécessitent leur présence p|jez eux. La frontière redeviendra aus$ij calme que jamais, et le nouveau sultan, n'aura pas à répondre à des questions em-barrassantes au sujet de ses rapports aveg celle affaire. ! La France oubliera probablement le passé ét permettra àMoulaï-Hatid de commencer son règne d'une façon heureuse.

Bulletin Commercial Du 9 septembre 1908 ,

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BOURSE DE PARIS DERNIER COURS

Rente française 3 0/0 96 59 — — 97 80

Banque de France 4200 » Comptoir national d'Escompte 660 » Crédit foncier Je France 730 » Crédit Lyonnais 1220 » Société Générale (250 fr. versés) 673 »

Est (action) 945 D

Paris-Lyon-Méditerranée (action) 1378 »

Midi (action) 1155 r>

Nord (action) 1785 »

Orléans (action) 1394 » Ouest (action) 865 »

Suez (action) 4435 » Espagne extérieure 4 0/0 96 80 Ville de Paris 5 0/0 544 »

— 4869, 4 0/0 569 » — 1871, 3 0/0 405 25 — 1876, 4 0/0 550 » — 1896, 4 0/0 369 » — 1905 393

Crédit foncier communales 1879 478 » — foncières 1879 503 50

) ALCOOLS IJWfW» cqpRAlfr... 43 50 43 15, RiuMMAlN.. 36 50 37 .. tDBHl'111"- 36 50 36 75,

BULLETIN FINANCIER 9 septembre 1908.

Après la hausse continue du mois d'août, il n'est pas étoonant de voir se produire de nombreuses réalisations dans l'ensemble de la cote. De là, lourdeur générale pendant la première partie du marché, puis reprise sensible qui permet de clôturer à des cours assez voisins de ceux d'hier, sauf pour la Rente française qui fioit moins bien el pour le Rio qui a été très agité et recule sur des commen-taires défavorables au sujet de l'acompte de dividende qui va être déclaré pro-chainement.

Le 3 0/0 fioit lourd à 96,85 contre 97,05, les Caisses.ont acheté 35,000 fr. de reûte au comptant.

Extérieure mieux de 0,15 à 96,70, Portugais 62,95, Serbe 83,05. Le Turc baisse de 0.37 à 95.80, Russes 1906 à 100.40,91 à 75,25, Consolidé à 89,25.

Banque de Paris 1529, Crédit Lyon-nais 1220, Binque française 246, Banque Ottomane recule de 4 points à 702, la Banque Nationale du Mexique â 995.

Grands Chemins sans transactions à terme ; Chemins Espagnols calmes : An-dalous 2l3,Nord-Espagoe 336. Saragosse 413.

Traction inactive : Métro 499 Thom>oo plus faible à 663.

L» Bio accuse un recul très sensible à 1748 contre 1775, sur la baissé du métal de 1/4 délivre et pour les motifs signalés plus haut. La Sosnowire perl encore 9 peints à 1751, et la Briansk 5 à 318.

ÇrpWû Deep 349 contre 352,East Rind 116 loutre 115, Ferreira 388 cootre 3*6, Goldfields 121 conttfn 121,50,Ran'lmmes 183,50 couirelSS.Tiansw-l 68 50 contre 68,75, de Beers ordinaire 355 après 319 contre 328 ; préférence 379,50 cootre 378.

Valeurs industrielles Russes plus sou-teoups : Hartmann 645 aorès 63Q contre 653, MabZ 'ff 894 après 884 cmtre 891. Les cuprifères et le Platme conservent ass' z de fermeté.

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prévient MM. les Entrepreneurs de Travaux publics qu'il sera procédé, le Dimanche il Octobre, à midi, en la Mairie de Jumelles, à l'adjudica-tion desTravaux de construction d'une Ecole de Filles et Logement d'Insti-tutrice, s'élevant à la somme de 48,548 fr. 63c, non compris Impré-vus et Honoraires de l'Architecte.

Les concurrents pourront dès à présent prendre connaissance des

i)lans, devis et cahier des charges, à a Mairie de Jumelles, ou au Cabinet

de M. MARTIN, architecte, rue Desjar-dins, 61, à Angers.

Le Maire, MISDE MONTESQUIOU.

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(départ) Nantilly (départ) Chacé-Varrains Brézé-Saint-Cyr Montreuil (départ) Thouars (ar.) Airvault (jonction) Niort iSaintes Bordeaux

M.V. matin

7 57 8 51 9 40 9 57

10 18 10 33 10 46 H 03

Mixte |Omn. matin matin

12 28 12 54 5 35 7 44

10 16 10 54 11 28 11 37 11 49 12 » 12 8 12 20 12 37 12 56

1 2 12 31

2 47 12 53

1 1

matin

19 40

5 50 6 23 8 30

11 06 2 05 2 38 3 08 3 16 3 26 3 30 3 43 3 53

Expr. Omn. matin I soir

Expr. loir

soir

8 25 8 46 9 57

10 58 12 13 12 34 12 52

I 20 I 23

12 50] 8* 35 13

2 34 4 lt 6 31

03 31 3(9 50

8 59 10 07

» » 11 51

07,

6 45 8 56

11 55 4 51

matin

1 47 2 04' 2 45 4 29 6 06 8 22 soir i

8 17H2 45 8 26,12 49 8 46 8 52 8 22 8 as 8 41 8 48 9 13 9 39

12 10 5 30 9 40 2 29 soir

Expr. i Expr. i Omn soir soir soir

» » 1 21 » • 3 02 4 34 6 43

matin

9 05 9 29

10 39 11 40

1 03 1 25 1 43

» 2 12 2 17

fac. 9 25 9 50

11 08 12 40

1 32

2 41 2 47

i: », i» M

»

>

I »

3 29

1.1 25 11 49

1 24 2 45 4 43 5 16 5 46 5 551

BORDEAUX SAUMUB PARIS

8TA*IONï

6 49 6 55

Bordeaux Saintes Niort Airvault (jonction) Thouars Montreuil (départ) Brézé-Saint-Gy!-Ghacé-\ arrainc Nantilly (arrivée) SAUMl.R(Etat)ar

(départ) Nantilly (départ) SAUMlR(Orl.)ar.

^ départ) Vivy Blou Vernantet Linière^-Bouton Noyant-Méon Château-la-Vallière Château-du-Loir Courtal.iin (départ) Chartres Versailles Pari»

Ohm. jMixte j Omn. matin matin matin

5 1 7 28

6 30 8 35 7 8| 9 28 7 21 9 47 7 28 10 1

7 C6 10 16

do 1 u U

48 10 16 7 23 10 50 7 35 11 2

42'11 10 52 11 20

3 11 35 U 11 44

8 21 11 56 8 31 12 08 8 40 12 20 9 8 12 51 9 45 1 35

12 8

il 54

1 06 23 53 10 17

2 51 3 02

12 15 2 10 3 29 3 52

4 40 fi 48 7 56 8 17

2 41 3 » 3 37 5 221 » » 11 47 7 13 j » D 2 19 9 39 » . 4 41

matin I matin soir 11 I soir i «oir - Les trains marqués /ac. ne circulent pas tous les jours. —

10 45 12 H 12 47 soir

Expr. matin

3 34 3 38

10 28 51 08 04

8 09 8 27 soir

Omn. j M.V. matin soir

6 58 11 47

OU

6 04 5 3i 5 52 6 6 6 24 6 32 6 45 6 58 7 15 7 55 8 40

11 34 1 13 2 54 3 28

matin

Semi-Dir. soir

Expr. soir

2 44' 7 05 6 23' 9 35 8 49|10 57

8 il 10 05 9 29 10 44'12 30

10. H ll 04'12 51 10 26' 10 3i| > 10 40| i

10 46

ruepr, soir

11 24 i

soir

fac. 10 16 12 30

1 54

i-'AKif' — l'OUKS — SAUMUR ANGERS NANTKS

28

» 1 I2j 1 16

»

1 49 2 07 2 34 4 01 5 06 6 11 6 30

matir.

3*58 4 02

T> O)

5 01 s » 6 48 7 48 8 14

matin

STATIONS

Paris Orsay Tours(dép) Langeais Port Boulet Va rennes Saumur (a) - m

St-Martin St-Clément LesRosiers La Ménitré Angers (a.) liante» fa.)

Expr. Expr. 12 3 12 3 soir | matin

~9~2Ï 12 45

1 29 1 53

2 09 2 17

1 48 I ».•'.:

1 »■> j »

2 52 2 57

i

2 39 3 04 4 47

matin malin | matin

3 43 5 42

Omn. 1 2 3 soir

Expr 1 2 3 matin

6 18 » »

7*17 7 20

»

8 03 9 35

mutin

Direct Expr. Rap. 1 2 3 1 2 3 1 c. soir matin matin

ÏTÏ5 7 50 9 46 6 50 11 22 12 32 7 29 12 09 » 8 3 » 8 13 t » 8 24 12 41 1 41 8 31 12 46 1 42 8 42 » • 8 48 t 8 55 ■ » 9 4 1 04 >

9 39 1 25 2 15 » 3 05 3 25]

matin soir soir 1

Omn. 1 2 3 matin 12 39 10 39 11 21 12 » 12 11 12 23

1 50 2 01 2 12 2 20 2 31 3 17 6 12 noir

Expr 1 2 3 matin 11 05

2 34 3 16 3 38

3 54 4 01

»

4 18 4 26 4 52 6 47 soir

Expr 1 1 3 soir

07 8 18 8 55! D

Expr. Omn 1 2 3|1 2 3 soir soir 4 05i » 7 27 8 51 8 09 9 37 8 27 10 15

10 27 » » 8 41 8 45

»

» 9 20

JilO 35 soir i soir

10 40

soir

Expr. 1 2 3 loir

NANTES ANGERS SAUMUR — TOURS PARIS

STATIONS

SAUMUR — PORT-BOULET — CHINON

STATIONS

Saumur Port-Boulet l'.hinon (arr)

Mixte Mixte matin I matin

8 06 8 35 8 59

11 21 12 05 12 45

Mixte soir

5 49 7 15 7 40

S-ATiO1 , i i Mixte ijjl matin

Chinon Port-Boulet Saumur (arr)

7 29 7 53 8 24

Omn. soir

Mixte soir

5 401 6 02 7 32

9 19 9 57

10 40

SAUMUR — BOURf.UKIL

STATIONS

\auniur Pnrt-Boulet Sourgueil

Omn. matin

8 06 8 35 8 44

Omn. soir

U 37 1 10 1 19

Omn. soir

5 49 6 12 6 20

87ATION8

Bourgueil Port-Boulet Saumur

Omn. matin

7 38 7 47 8 24

Omn. matin

H 21 11 30 12 23

Omn. soir

6 50 6 58 7 32

ANGERS — DOUÉ - MONTREUIL - POITIERS

STATIONS Omn. jOran. matin malin

Angers Marligné Doué Les venta LeVaudelnay

- m Loudun

Poitiers

0i 15 34 12 49

1 24

8 18 8 50

10 18 matin

6 52 0 8 19 10 8 39itl 8 47 8 54 9 6

M.V. matin

Omn. matin

Mixte soir

matin

Il 23 11 42 11 58 12 32 3 14 4 39 8 20 soir

11 2J 1Ï12 45 4> 1 05

1 i 1

13 20 33

1 53 2 37 3 12 4 38 soir

5 41 7 39 8 14 8 24 8 33 8 49

soir

Expr, soir

8 29 9 24 9 40

9 57 10 04 10 44 11 0* 12 12 matin

POITIERS - MONTREUIL - DOUÉ — ANGERS

STATIONS

Poitiers Monconloar Loudun Hofltreull iar.

— (dep.) LeVaudelnay Les VercDers Doué Martigné Ancrers

Omn. i Omn. i M? Vf matin matin matin

7 30 7 44 7 54

matm

6 21 7 50 8 38 9 13 9 20 9 34 9 44 9 50

10 09 11 22 matin

6 32 10 26 12 19

32 26 59 9Fi

1 3 3 4 20 4 50 5 42 9 43 »oir

Omn. soir

12 12 1 49 2 32 3 7 3 18

3 39

4*41 soir

Mixte. Sisi-tir. soir I soir

Omn. i 2 3 matin

Nantesdép. Angers dé. La Ménitré Les Rosiers St-Glément St-Martin Saumur (a) - (d)

Va rennes Port Boulet Langeais Tours (ar.) Paria Orsay

8 17 9 41]

10 17 t 10 53 11 20 11 31 11 40 11 46 12 04

1 52 maUn:

I

i 5 5 5 5 5 5 5 6 6 7

11 matin

Rap. 1 2 3 matin 6 10 7 24

»

• » D

7 57 7 58

9 03 12 05 matin

Omn. 12 3 matin

33 09 18 35 31 42 06

8 18 8 33 9 11 9 52 4 43 soir

Expr. 1 2 3 matin

8 36 10 33 10 53 11 »

11 11 11 11 12 t 12 24

4

14 21 31 40

Omn. 1 2 3 matin

8 11 12 12 12 12 12 12 iî 12

1 2

43,10

48 11 30!

Omn. 1 2 3 matin

52 2 54 3 31

10 42 soir soir 1 soir

Rap, 1 c. soir

12 42 1 50

2 22 2 23

Extir.i Mixte 1 i 3 1 2 3

« jir I soir 3"Ôl ~ 4 58 5 21 i

5 41 5 49

6*09 6 37 7 19 3 30

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6 30 7 06 7 15 7 22 7 28 7 39 7 49 8 02 8 18 8 58 9 40

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Saumur Vhy Longué Les Haye» i umclles Chartrené Baugé Clefc La Flèche

matinl matm 5 04' 5 15

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8 13 19 28' 44!

56

soir 2 27 2 39 2 50 i 3 02

J 36 49

soir 7 45 7 57 8 7 8 14 8 19 8 25 8 34 8 50 9 02

La Fléebo Clefs Bsugê Chartrené Jumelle» Les Haye» Longue VWj

1 Saumur

matin iinatin I 6 37) 1 i I

soir

51 06 13 19 23 31112 43:12 19 53 12 30

11 52

soir I 4 5! 5 3'J

20 5 56 37| 6 10 44 6 1' 51 55 5! 18

29

6 23 6 28 6 37 6 46 6 55

Les heures indiquée* dans ce tableau sont toujours \es heures de départ a moins d'Indications contraire».

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant. Hôtel de Ville de Saumur, t908.

Certifié par l'impri.,,, soussigné,