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Lettre Électronique Mensuelle d’Information numéro 019 (Aout-Sept 2010) - Cameroun, Tchad et RCA - ISSN 2073-3844 Le dix-neuvième numéro du bulletin électronique mensuel est maintenant disponible. Les mois d’Août et Septembre 2010 ont été marqués par plusieurs évènements: Benoît Sossou Directeur du Bureau multi pays de Yaoundé. The importance of communication in the development process has been acknowledged for many years by the development community. Many decades have been spent promoting both in thinking and practice - the centrality of communication in development. The most essential ingredient of good communication - putting people at the centre of the communication process - has similarly been understood and documented for many years. Despite this, we are facing a scenario where resources for communication activities continue to be difficult to mobilize, where strategic thinking and implementation of communication for development are going through a period of confusion, including several bilateral and multilateral agencies, and where development organizations continue to find it difficult to put people at the centre of the communication process. It also takes place at a time when the arguments for effective, professional and people-centred communication strategies have arguably never been so compelling. We believe that today, the development context should focus on the principal strategies now being deployed to meet the Millennium Development Goals (MDGs) and the relevance of communication to these strategies. The number of impoverished and chronically undernourished people in developing countries remains stubbornly high and if present trends continue, two MDGs set by the United Nations - halving the number of people living in absolute poverty and halving the proportion of people suffering from hunger - will not be met by the target year of 2015. National and sectoral development policies and programmes are currently piecemeal, lacking a long term perspective and focus and they fail to address the pressing problems facing the rural poor: household food insecurity, inadequate nutrition, extreme poverty, lack of alternative livelihood options and vulnerability to natural and economic shocks. Cross-sectoral programmes, enabled by appropriate policies and legislation are required in development and emergency situations if we are to make a difference. Without effective, interdisciplinary, participatory and community-based actions that address local causes of poverty and malnutrition, the MDGs related to poverty, hunger and nutrition will not be reached. Communication strategies to implement the MDGs need clear identification of target groups, clear and participatory messages to be addressed and communication methods, tools and supports managed by trained staff at ail levels. Technicien en studio - RCA L’UNESCO et l’Année Internationale de la Jeunesse; L’Arrivée des équipements des radios communautaires de Birao et Paoua en RCA; Le report du Forum des radios communautaires au Cameroun; L’ audience du Directeur du Bureau au Ministère de l’ Economie, de la Planification et de l’Administration du Territoire; L’identifcation par une mission conjointe UNESCO-MINCOM d’un local pour la radio communautaire de Bakassi; La visite de travail au Musée royal de Babungo; La publication du rapport de suivi des OMD en RCA; La participation d’une représentante de l’UNESCO à la 12e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats de la Communauté des Etats Sahelo–sahariens ( CEN-SAD) à N’Djamena. La Formation IPSAS à Nairobi: BFM/FRA renforce les capacités des Administrateurs et leurs assistants.

lectronique Mensuelle d’Information numéro 019 …unesdoc.unesco.org/images/0019/001900/190001m.pdf · Lettre Électronique Mensuelle d’Information numéro 019 (Aout-Sept 2010)

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Lettre Électronique Mensuelle d’Information numéro 019 (Aout-Sept 2010) - Cameroun, Tchad et RCA - ISSN 2073-3844

Le dix-neuvième numéro du bulletin électronique mensuel est maintenant disponible.

Les mois d’Août et Septembre 2010 ont été marqués par plusieurs

évènements:

Benoît SossouDirecteur du Bureau multi pays de Yaoundé.

The importance of communication in the development process has been acknowledged for many years by the development community.

Many decades have been spent promoting both in thinking and practice - the centrality of communication in development. The most essential ingredient of good communication - putting people at the centre of the communication process - has similarly been understood and documented for many years. Despite this, we are facing a scenario where resources for communication activities continue to be difficult to mobilize, where strategic thinking and implementation of communication for development are going through a period of confusion, including several bilateral and multilateral agencies, and where development organizations continue to find it difficult to put people at the centre of the communication process. It also takes place at a time when the arguments for effective, professional and people-centred communication strategies have arguably never been so compelling. We believe that today, the development context should focus on the principal strategies now being deployed to meet the Millennium Development Goals (MDGs) and the relevance of communication to these strategies.

The number of impoverished and chronically undernourished people in developing countries remains stubbornly high and if present trends continue, two MDGs set by the United Nations

- halving the number of people living in absolute poverty and halving the proportion of people suffering from hunger - will not be met by the target year of 2015. National and sectoral development policies and programmes are currently piecemeal, lacking a long term perspective and focus and they fail to address the pressing problems facing the rural poor: household food insecurity, inadequate nutrition, extreme poverty, lack of alternative livelihood options and vulnerability to natural and economic shocks. Cross-sectoral programmes, enabled by appropriate policies and legislation are required in development and emergency situations if we are to make a difference. Without effective, interdisciplinary, participatory and

community-based actions that address local causes of poverty and malnutrition, the MDGs related to poverty, hunger and nutrition will not be reached. Communication strategies to implement the MDGs need clear identification of target groups, clear and participatory messages to be addressed and communication methods, tools and supports managed by trained staff at ail levels.

Technicien en studio - RCA

L’UNESCO et l’Année Internationale de la Jeunesse;

L’Arrivée des équipements des radios communautaires de Birao et Paoua en RCA;

Le report du Forum des radios communautaires au Cameroun;

L’ audience du Directeur du Bureau au Ministère de l’ Economie, de la Planification et de l’Administration du Territoire;

L’identifcation par une mission conjointe UNESCO-MINCOM d’un local pour la radio communautaire de Bakassi;

La visite de travail au Musée royal de Babungo;

La publication du rapport de suivi des OMD en RCA;

La participation d’une représentante de l’UNESCO à la 12e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats de la Communauté des Etats Sahelo–sahariens ( CEN-SAD) à N’Djamena.

La Formation IPSAS à Nairobi: BFM/FRA renforce les capacités des Administrateurs et leurs assistants.

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Par sa réso-lution les na-tions unies ont proclamé l’année 2010-2011 année internationale

de la jeunesse sous le thème «dialogue et compréhension mu-tuelle». Le Bureau de l’UNESCO à Yaoundé a participé aux cô-tés du Gouvernement du Cameroun et des Agences sœurs du Système des Nations Unies au lancement de cette année. Ainsi le 09 août 2010 au Centre des Nations Unies pour l’information, le Bureau par le biais de son Chargé de Bureau et Spécialiste culture à participé à un panel de discussion sur le thème en di-rection des jeunes. Le Bureau s’est assuré de la présence des clubs UNESCO à cette rencontre qui réunissait le Système des Nations Unies représentés par le Représentant de l’UNFPA et un de ses collaborateur, le Président du conseil national de la jeunesse, un jeune représentant des OMD au Cameroun, et l’UNESCO. Une trentaine de jeunes ont pris part à cet échange dont les thèmes tournaient autour du défi de la participation de la jeunesse à la prise de décision, la contribution des jeunes à l’atteinte des OMD, l’agenda jeunesse du Gouvernement.

Le Ministère de la jeunesse à procédé au lancement officiel de l’année internationale de la jeunesse le 11 août 2010 à l’hô-tel Hilton. Cinq Ministres ont pris part à cet évènement en

présence du Représentant a.i du Coordonnateur des Nations Unies et de l’UNESCO, du Président du conseil national de la jeunesse. Un ensemble d’interventions ont meublé cette céré-monie avec en ouverture de rideau la lecture du message de la Directrice générale de l’UNESCO par le Chargée de Bureau de l’UNESCO à Yaoundé. Le message du Secrétaire général des Nations Unies a par la suite été délivré par le Coordonateur a.i du Système des Nations Unies suivi du Mot du Président du conseil national de la jeunesse. Le discours du Ministre de la jeunesse à clôturé la cérémonie avant la photo de famille.

La Directrice de l’UNESCO dans son message a entre autre souligné l’objectif de l’année qui est «de faire mieux connaître la contribution des jeunes à la société, de les aider à relever les défis auxquels ils sont confrontés, et de les encourager à parti-ciper à des initiatives de développement, depuis le niveau com-munautaire jusqu’au niveau mondial». La Directrice générale de l’UNESCO a également rappelé que l’UNESCO «renforcera le soutien qu’elle apporte aux Etats membres dans l’élaboration de politiques et programmes efficaces concernant les jeunes allant de l’accès à des possibilités éducatives de qualité à la promotion de la diversité culturelle, aux mesures permettant de combattre la violence des jeunes, et au sport au service du développement et de la paix en passant par l’autonomisation des jeunes fem-mes et la lutte contre le VIH et le SIDA».

Les équipements commandés pour les radios communau-taires de Birao et Paoua sont arrivés le 02 août 2010 à Ban-gui.

La conformité et le bon état des équipements ont été vérifiés par l’ingénieur Philippe Yagankola, Directeur technique de la radio télévision centrafri-caine. Ces équipements ont été acheminés dans les deux localités pour être installés immédia-tement.

Les populations peu-vent être rassurées, le lancement de leurs radios communautaires aura lieu au mois d’octobre 2010. Toutes les activités préparatoires ayant été déjà réalisées, seuls les équipements étaient attendus. Ils sont désormais en territoire centrafricain, dans les localités concernées et même installés pour ce qui est de Paoua.

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Le forum des radios communautaires initialement prévu du 20 au 24 septembre est reporté à une date ultérieure.Malgré ce report, cette activité aura bien lieu avant la fin de l’année 2010.

Le forum réunira les représentants des radios commu-nautaires des 10 régions du pays, ainsi que des experts nationaux et internationaux. Ce rendez-vous sera l’oc-casion de débattre sur toutes les questions liées à ces médias de proximité : le statut juridique et le cahier de charge, les formations des personnels, les équipements, les contenus des programmes (décentralisation, OMD, DSCE etc.), l’utilisation des langues nationales dans les radios communautaires, le fonctionnement et les parte-nariats, le plan de développement etc.

Le Forum permettra de ressortir les critères permettant de mettre fin à une certaine anarchie constatée dans ce domaine. On a observé que certaines radios sont com-munautaires quand ça les arrange. Par exemple pour re-

vendiquer des subventions ou quand elles veulent allègre-ment quitter la ligne éditoriale des radios de développement pour faire des émissions politiques ou des publicités pour gagner de l’argent.

A l’issue de la réunion MINCOM/UNESCO du 07 septembre, il a été précisé que ce forum est beaucoup trop important, il devra donc se tenir cette année 2010 pour règlementer définitivement ce secteur.

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jeunes élèves - Cameroun

Vérification des équipements par l’équipe technique

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La vie du Bureau

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M. Benoît Sossou, Directeur du bureau multi pays de l’UNESCO pour le Cameroun, la RCA et le Tchad a été reçu en audience par M. Paul Tasong, Secrétaire général du MINEPAT. Il était entouré de MM Strafort Edith Pedie et de Roland Djoubeyrou, respectivement chef de la cellule Suivi et Chargé d’études as-sistant du département.

Les discussions ont porté sur l’organisation du Forum des ra-dios communautaires du Cameroun que le MINEPAT appuie fi-nancièrement et qui est reporté à la première quizaine du mois de novembre 2010.

Les deux responsables ont échangé sur la mise en œuvre du projet de développement d‘une radio communautaire à Bakas-si, financé par la coopération japonaise et mis en œuvre par l’UNESCO.

Le secrétaire Général du MINEPAT a assuré le directeur de l’UNESCO sur la disponibilité de son département ministeriel à participer activement au forum des radios communautaires à travers une communication sur le DSCE en tant que nouveaux

contenus pour les programmes des radios communautaires; il a également exprimé sa volonté de contribuer à trouver une solution au problème du bâtiment devant abriter la radio com-munautaire de Bakassi, contrepartie nationale à ce projet qui, rappelons le, a été demandé par SE le Président Paul Biya, Président de la République lors de la visite de travail de M. Kois-huro Maatsura, alors Directeur général de l’ UNESCO; c’était en janvier 2009.

Enfin, il a été question lors de cette audience,du projet de re-lance des radios communautaires du Cameroun (Réhabilitation des 21 radios communautaires existantes et la création de 15 nouveaux CMC) sur financement éventuel de la Banque Afri-caine de développement (BAD) et ce, à travers le MINEPAT.

A ce propos, il est intéressant de souligner que le DSCE prévoit la création d’une centaine de radios communautaires au Came-roun sur les 10 prochaines années.

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Le Ministre délégué à l’Education Nationale, Monsieur Djibrine SALL a réceptionné officiellement le 27 septembre dernier des équipements et kits d’installation destinés aux centres de formation professionnelle de Bozoum, Bossangoa et Bria.

Ces équipements sont composés, entre autres, d’équipements de maçonnerie, de menuiserie-charpenterie, de construction métallique -soudure, de mobiliers et des kits d’installation.

Outre le Ministre délégué à l’Education Nationale, la cérémonie s’est déroulée à la base 02 du PNUD en présence du Chef d’Antenne de l’UNESCO, Monsieur Mahamat Ahmad ALHABO assisté de ses proches collaborateurs et des cadres de la di-rection de l’Enseignement technique.

Les activités réalisées à ce jour dans le cadre de ce projet financé par le Fonds de Consolidation de la

Paix et mis en œuvre par l’UNESCO sont les suivantes : La réhabilitation de 05 bâtiments pour les apprentissages dont 02 à

Bossangoa, 02 à Bozoum et 01 en voie de finition à Bria. L’élaboration des référentiels, curricula et modules transversaux

d’adaptation, Le recrutement et la formation des instructeurs/formateurs et le recy-

clage des directeurs des centres de forma-tion,

L’achat des intrants et fournitures, L’organisation de test de sélection des

apprenants.

Les équipements seront acheminés bientôt sur les sites pour permettre le démarrage de la formation des recrus.

Signalons qu’un contrat de partenariat a été signé entre l’UNESCO et la CARITAS Cen-trafrique pour l’organisation en groupements et le suivi des jeunes qui seront formés dans

les filières de Menuiserie-charpenterie, ma-çonnerie, construction métallique –soudure.

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De gauche à droite: Le Secretaire Général, Le Representant de l’UNESCO, le Conseiller Regional en Communication

De gauche à droite: M. Jean Pierre ILBOUDO, M. Paul Tasong, M. Benoit SOSSOU, M. Strafort Edith Pedie, Mme Sophie BEKOLO-OBAMA et M. Roland Djoubeyrou

Le Chargé d’Antenne de l’UNESCO-RCA, Monsieur Mahamat Ahmad ALHABO remet symboliquement l’un des équipements au Ministre délégué à l’Education Nationale, Monsieur Djibrine

SALL

La vie du Bureau

Une mission conjointe UNESCO-MINCOM à séjourné à Isangele et Akwa du 02 au 10 août 2010, dans le but d’identifier des lo-caux devant abriter la radio et les TCP, ainsi que la constitution du comité de gestion de ladite radio communautaire. Ceci était en prélude à l’implantation d’une radio communautaire et des TCP dans les arrondissements de Kombo Abedimo, Kombo Itindi et Idabato dans le cadre du projet de Développement d’une ra-dio communautaire et des TCP dans la presqu’île de Bakassi.

En l’absence de Madame le Maire empêchée, la mission conjointe UNESCO-MINCOM a travaillé avec le sous-préfet de l’arrondissement d’Isangele et le deuxième Adjoint au Maire. Cinq locaux ont été présentés à la mission. Au terme de cette présen-tation, et après concertation, l’ancien bâtiment ayant abrité les services de la sous-préfecture a été retenu, étant entendu que les quatre autres propo-sitions ne garantissaient pas une stabilité pour les équipements de la radio communautaire et les TCP une fois installés, tant les administrations titulaires de ces bâtiments pouvaient les requérir à tout moment pour des besoins appropriés.

Le local retenu est un édifice en matériaux durables, implanté au centre de la Ville. La partie octroyée pour abriter la radio commu-nautaire et le TCP mesure 16mètres de long et 9mètres de large. L’arrière cour du local présente suffisamment d’espace pour l’im-plantation d’un pylône. La connexion pour la fourniture en énergie électrique AES-SONEL y est déjà réalisée. Le bâtiment comporte des toilettes, et l’espace est suffisant pour aménager une salle

pour un émetteur, un bureau de chef de station, une salle de conférence, une régie, un plateau de radio et une salle pour l’énergie secours (groupe électrogène). Le reste de l’espace pourrait être réservé au TCP.

Les travaux d’aménagement du local pour son adaptation aux normes radiophoniques consistent en son cloisonne-ment, en la fermeture de certaines ouvertures, au traitement du plafond et du plancher, ainsi qu’à la réalisation d’une ins-tallation électrique normée.

Les indications ont été données au Deuxième Adjoint au Maire d’Isangele quant aux travaux à entreprendre pour l’aménagement du local, qui consistent en son cloisonnement, en la fermeture de

certaines ouvertures, au traitement du plafond et du plancher, ainsi qu’à la réalisation d’une installation élec-trique normée.

En dépit de l’identification de ce lo-cal pouvant abriter la radio commu-nautaire et le TCP à Isangele, il est apparu à la mission conjointe que quelques difficultés dans l’accéléra-tion des travaux d’aménagement du local pourraient survenir en raison du manque des moyens financiers évoqué par les autorités municipa-les d’Isangele, d’Akwa, d’Idabato et Ngosso rencontrées brièvement à Yaoundé pendant leur séjour au sé-minaire.

La principale conséquence de cette difficulté serait le retard dans l’exécution du projet, ce qui pourrait au bout du compte freiner l’engouement des partenaires au développement dont la détermi-nation pour la réalisation dudit projet est jusque-là manifeste. Le gouvernement camerounais pourrait ainsi voir retarder l’implanta-tion d’un projet hautement bénéfique pour ses populations de la péninsule de Bakassi.

Au terme de cette mission, Il était fortement recommandé aux Maires des Communes de la presqu’île de Bakassi de multiplier les efforts afin de mobiliser les fonds pour la réhabilitation du bâ-timent choisi pour abriter ladite radio.

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L’équipe de la mission

15 techniciens/techniciennes, journalistes et caméramans de la RTS ont entamé leur formation depuis le 28 septembre et ce jusqu’au 15 octobre prochain.

Ils suivent la formation sur :� L’exploitation des équipe-ments techniques,� Le montage numérique,� La maintenance et la techni-

que de dépannage,� La maintenance informatique.Cette formation est dispensée par des cadres locaux, notamment Messieurs Philippe YANGAKOLA, Directeur tech-nique de radio Centrafrique, Ambroise BOUAZAMO, Chef de service de main-tenance à la télévision Centrafricaine et Frédéric MONOYO, technicien à radio Centrafrique.

Les installations des équipements élec-triques, techniques et l’insonorisation du studio sont déjà faites.

Dans son allocution, le Chef d’Antenne de l’UNESCO-RCA, Monsieur Mahamat Ahmad ALHABO a rappelé les différentes activités menées dans le cadre de ce projet financé par le Fonds Italien notamment :� La réception provisoire des travaux de réhabilitation du bâtiment de la RTS en septembre 2009,� Les travaux d’orientation des axes de la politique de la RTS qui se sont dérou-lés sous la supervision de Monsieur Jean-Pierre ILBOUDO, Conseiller Régional en Communication/Information au Bureau multipays de Yaoundé,� La formation des acteurs (journalistes –reporters et des concepteurs de conte-nus) de cette radio en décembre 2009� La formation des correspondants de la RTS composés de Chefs de circonscrip-tions scolaires , des directeurs des centres

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Quelques équipements de la RTS

UNE MISSION CONJOINTEUNESCO-MINCOM IDENTIFIEUN LOCAL POUR LA RADIO

COMMUNAUTAIRE DE BAKASSI

5La vie du Bureau

Une mission conjointe Fonds de Consolidation de la Paix – UNESCO s’est rendue à Paoua et Birao au courant du mois de septembre en vue d’évaluer l’état d’avancement du projet.

Cette mission ordonnée par le Comité de pilotage et qui s’est déroulée du 07 au 11 septembre à Paoua et du 14 au 19 à Birao a pour objectifs:

•L’examen du processus de mise en œuvre du projet avec la capacité d’exécution de l’UNESCO et des partenaires locaux,•L’examen des résultats et des progrès réalisés vers l’atteinte des résultats attendus du projet dans les zones d’intervention,•L’identification des leçons apprises et les bonnes pratiques ainsi que la formulation des recommandations pour l’amélioration du processus.

Les membres de la mission ont visité les installations techni-ques des deux stations. Ils ont, en outre, tenu des réunions de sensibilisation des représentants des différentes couches de la communauté sur l’importance d’une radio communautaire.Les leçons apprises au cours de cette mission sont les suivan-tes:•La détermination des autorités politico-administratives et des notables à accompagner les radios,•Le suivi attentif du projet par les membres du comité de pilo-tage,•Les deux radios déjà opérationnelles sont très bien acceptées

par les communautés ;•Certaines organisations de la société civile sont impliquées pour la mobilisation de ressources aux fins de soutenir les radios.•Le taux d’exécution budgétaire a nettement progressé, il se chif-fre à 94,50 %.Cette mission d’évaluation dont le rapport vient d’être envoyé aux autorités compétentes était composée de : •Laurent TORINGAI, Chargé de programme au Secrétariat per-manent du Fonds de Consolidation de la Paix,•Ali MOUHAMADOU SANI, Membre du Comité de pilotage du Fonds de Consolidation de la Paix,•L’Abbé Jean Ignace MANENGOU, Consultant recruté par l’UNESCO pour la circonstance,•David BOZOUMNA, Assistant au projet radios communautai-res.

«La voix de la Péndé» à Paoua a commencé à émettre le 03 septembre dernier sous forme d’essai, sur 102 .6 FM tandis que « Radio Yata de Ridina » a démarré la sienne sur 88.8 FM le 13 Septembre en attendant leur inauguration officielle.

Rappelons que le projet radios communautaires de Birao et Paoua initié par le Gouvernement Centrafricain est financé par le Fonds de Consolidation de la Paix et mis en œuvre par l’UNESCO.Il vise, entre autres à :�instaurer une culture de la paix à travers l’information et la for-mation des communautés de base, �produire et diffuser des émissions sur la protection des popu-lations vulnérables,�la sensibilisation pour le retour des personnes refugiées et des déplacées,�le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.

pédagogiques régionaux et les responsa-bles de l’alphabétisation en février-mars-avril 2010.

Le Chargé d’Antenne a aussi rappelé au Ministre délégué à l’Education Nationale; Monsieur Djibrine SALL, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation qu’ à la réception des équipe-ments de la RTS le 02 juillet 2010 des mains de Monsieur Benoît SOSSOU, Di-recteur du Bureau UNESCO à Yaoundé, il avait émis le désir ardent de voir cette radio être opérationnelle dès la rentée sco-laire 2010/2011. C’est donc chose faite, a

poursuivi Monsieur ALHABO qui a rassuré le Ministre que ce vœu est en train de devenir une réalité car d’ici peu des émissions et de la bonne musique seront écou-tées sur cette radio.

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La radio de Birao (une aile du bâtiment de la Mairie)

La Station radio de Paoua

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De gauche à droite: le Chargé d’Antenne de l’UNESCO-RCA, Monsieur Mahamat Ahmad ALHABO, le Ministre délégué à l’Education

Nationale, Monsieur Djibrine SALL et Monsieur Bernard FIOMONA, Directeur général de l’Institut de

recherches et d’animation pédagogique

5La vie du Bureau

Une mission du Bureau a effectué une visite de travail au Musée/Palais Royal de Babungo du 11 au 13 Aout 2010.

Cette visite de travail avait pour objectif d’assurer le suivi des actions entreprises par le Bureau UNESCO de Yaoundé qui s’investit depuis ce début d’année 2010 dans la sauvegarde , l’inventaire et la numérisation de plus de 4000 objets recensés et stockés dans les réserves et espaces précaires de la Chef-ferie de deuxième degré de Babungo située dans la Région du Nord- Ouest Cameroun, département du Ngo Kentunja, Arron-dissement de Babessi.

Au cours de la visite, le Fon NZOFOA NDOFOA III a affirmé qu’à ce jour 244 biens culturels avaient déjà été inventoriés et numérotés grâce à l’appui technique de l’UNESCO. M. Lazare ELOUNDOU, Chef de la Section Afrique du Centre de Patrimoine Mondial de l’UNESCO à Paris, a pu se rendre compte de l’avan-cement de cet inventaire. Il a aussi donné quelques consignes quant au remplissage sur le formulaire d’inventaire.

La mission était composée de M. Lazare ELOUNDOU ASSOMO, et de M. Silas Séraphin BONG, Assistant au Programme Culture du Bureau de Yaoundé.

A l’issue de cette mission, M. Lazare ELOUNDOU a exprimé son satisfecit quant aux travaux d’inventaire, tel qu’initié par le Consultant UNESCO Salé MALIA, qui doivent être poursuivis. Il

a par ailleurs formulé quelques recommandations pratiques no-tamment a propos de : 1) la fiche d’inventaire élaborée en plus de la date d’acquisition des biens culturels, celle de date d’origine du bien doit être ajou-tée afin de distinguer celle datant des 18e,19e et 20e siècles. 2) la Case descriptive des objets devrait être plus explicitée avec une même méthode de présentation des informations (Origine, nature, fonction, valeur, symbole…).

M. Lazare ELOUNDOU a envisagé des partenariats avec des structures dans l’optique de renforcement des capacités du Mu-sée/Palais Royal de Babungo notamment avec : *L’école du Pa-trimoine Africain (Benin) *l’ICCROM(Italie) * le Musée du Quai Branly (France) *le Musée Dapper (France).

Sur la Muséographie, il a noté l’urgence de réaménager le Mu-sée pour accroitre sa capacité d’accueil qui n’est que de 80 à 90 objets. Enfin, il a émis le souhait de solliciter l’assistance techni-que de la Division des Objets Culturels de l’UNESCO.

Une Etape du Périple vers Babungo. A gauche Lazare Eloundou

Du 22 au 23 juillet 2010 les Chefs d’Etats et Représentants de 28 pays membres de la Communauté des Etats Sahelo-sahariens (CEN-SAD) se sont réunis à N’Djamena pour analyser la situa-tion politique, sanitaire, économique, sociale et culturelle dans leur espace communautaire et à l’échelle internationale.

Il ressort de cette analyse que la CEN-SAD en 12 ans d’existence ne semble pas répondre aux attentes de ses membres au regard des objectifs fixés au départ et face aux nombreux défis que

le monde enregistre aujourd’hui dans les domaines sécuritaire, économique, alimentaire, énergétique, environnemental, etc.

Pour faire face à ces défis les Chefs d’Etats ont décidé de re-voir les textes régissant la CEN-SAD et de restructurer ses or-ganes afin de la rendre plus performante. Mandat a été donné au Chef de l’Etat Tchadien, Mr Idriss Déby ITNO, Président en exercice de la CEN-SAD de préparer les nouveaux textes de l’Organisation.

L’ambition affichée des chefs d’Etats c’est de parvenir à relever ces défis en vue d’une véritable intégration économique et poli-tique au niveau de la Communauté CEN-SAD et au niveau de l’Afrique. La Conférence des chefs d’Etats a été précédé par la session ministérielle qui s’est tenue du 19 au 20 juillet 2010.

Des nombreuses Organisations régionales internationales et les Agences des Nations Unies y ont été invitées. L’UNESCO a été représentée par Madame Robertine Roanimahary du Départe-ment Afrique. Avant son départ pour Kampala où elle partici-pera à la Conférence de l’Union Africaine, la représentante de l’UNESCO a rendu visite à la COMNAT où elle s’est entretenue avec le Secrétaire Général et Monsieur Vincent SECK qui sé-journait également à N’Djamena.

Une représentante de l’UNESCO participe à la 12e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats de la Communauté des Etats Sahelo

–sahariens (CEN-SAD) à N’Djamena

De gauche à droite: Mme Robertine Roanimahary, Monsieur Vincent SECK, M. Abdelkerim Adoum

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Le rapport national de suivi des OMD en RCA dont le thème est « Les Progrès vers l’atteinte des OMD dans le contexte d’un Etat Fragile », est disponible depuis le mois de mai 2010. Il s’appui essentiellement sur les données de l’Enquête Centrafricaine pour le Suivi Evaluation du Bien être (ECASEB) réali-sée en 2008 et publiée en 2009. Il repose également sur les résultats de l’étude sur l’Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA) réalisée en 2009 et sur quelques données de rou-tine collectées auprès des administrations nationales. Ledit rapport, le troisième de-puis 2000, fait l’état des lieux des progrès et reculs vers l’atteinte des OMD sur la pé-riode 2007-2009.

Dix années durant (2000-2010), la RCA, avec l’aide de ses partenaires au dévelop-pement, a déployé des efforts soutenus pour franchir les étapes et réaliser les pro-grammes nécessaires à l’atteinte de ces objectifs. Le rapport révèle une incertitude quant à l’atteinte des OMD en RCA. En ef-fet, la fragilité des institutions et des acquis socio-économiques après les conflits et les récentes crises mondiales marquées par la flambée des prix des denrées de base, la hausse des prix des hydrocarbures, la crise financière et les effets du changement climatique sur l’en-vironnement ont eu des répercussions sur la performance des OMD en Centrafrique.

Des progrès ont été réalisés dans certains domaines notam-ment la proportion des écoliers atteignant la cinquième, le rap-port filles/garçons au primaire des dernières années qui évolue favorablement vers l’atteinte des objectifs de 100% préconisé par les OMD, la hausse de la proportion de la population ayant accès à une source d’eau potable quel que soit le milieu de ré-sidence ou encore la mise en œuvre des projets et programmes

pour protéger les aires de conservation en particulier et la biodiversité en général. Sur le plan de la santé, les sta-tistiques montrent que le taux de prévalence est de 6,2% en 2006, contre un taux record de 15% en 2002. L’un des impacts visibles du VIH est l’augmentation du nombre d’or-phelins et autres enfants rendus vulnérables par le VIH (OEV). Les résultats des enquêtes montrent la féminisation

et la jeunesse de l’épidémie. Le paludisme reste la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, tandis que l’on note l’inflexion de la courbe de la tuberculose à partir de

2005. Ceci s’explique par la mise en oeuvre du programme sur financement du Fonds Mondial. Quelques tendances d’améliora-tion ont été observées entre 2003 et 2009 concernant la situation de l’emploi dans le pays. Ces efforts sont dus à l’adoption de nouveaux cadres stratégiques, notamment la Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté (DSRP), pour favoriser le déve-loppement.

Toutefois, les efforts des pouvoirs publics et les évolutions observées sont apparents, et les statistiques générales montrent que l’atteinte à l’horizon 2015 des OMD est fort improbable. Par exemple , les graphiques montrent qu’avec un taux de chômage glo-bal de 20,3%, la République Centrafricaine n’atteindra pas la cible de plein emploi à l’horizon 2015 ; malgré cette évolution po-sitive dans le domaine de l’éducation en 2009, l’écart entre la tendance OMD et celle observée, il sera difficile d’atteindre

la cible en 2015 ; les indicateurs révèlent des inégalités per-sistantes d’année en année entre garçons et filles, tout comme les inégalités entre le milieu urbain et le milieu rural ; le taux de mortalité maternelle n’a baissé que de 26% par rapport à son niveau d’il y a 20 ans et il sera donc difficile d’atteindre l’OMD d’ici 2015 ; compte tenu du faible niveau de développement du réseau de base, l’accès aux Nouvelles Technologies de l’Infor-mation et de la Communication n’est possible que dans la capi-tale et quelques villes pour le moment…Le rapport a néanmoins identifié les principaux goulots d’étranglement et les contraintes et a proposé des défis inhérents une évolution positive dans l’atteinte des objectifs du millénaire.

La vie du Bureau

M. Eric Deumo, Prési-dent de l’Association du Personnel et IT Manager au Bureau

Unesco Yaoundé a convolé en justes noces le Samedi 11 Septembre 2010.Ambiance de joie et de fête pour le personnel du Bureau venu massivement encourager le nouveau couple.

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Mariage

La vie du Bureau

Introduction

The importance of communication in the development process has been acknowledged for many years by the development com-munity.

Many decades have been spent promoting both in thinking and practice - the centrality of communication in development. The most essential ingredient of good communication - putting people at the centre of the communication process - has similarly been understood and documented for many years. Despite this, we are facing a scenario where resources for com-munication activities continue to be difficult to mobilize, where strategic thinking and implementation of communication for deve-lopment are going through a period of confusion, including several bilateral and multilateral agencies, and where development orga-nizations continue to find it difficult to put people at the centre of the communication process. It also takes place at a time when the arguments for effective, professional and people-centred commu-nication strategies have arguably never been so compelling.

We believe that today, the development context should focus on the principal strategies now being deployed to meet the Millen-nium Development Goals (MDGs) and the relevance of communi-cation to these strategies.

Why Communication for development?

All of the above functions implicitly recognise the strategic role that communication plays in development interventions to allevia-te hunger and poverty in a sustainable and equitable way. These Communications for Development functions should therefore be adequately and explicitly reflected in the implementation of the MDGs.

Development is a cross-cutting discipline focused on the interplay between people, processes and technology. It fosters participation and consensus building, transparency and knowledge exchange, through the application of communication strategies, methods and technologies to different developmental issues (e.g. agriculture, education, natural resource management, food security, gover-

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Nairobi, la capitale du Kenya a abrité du 20 au 24 septembre 2010, une session de for-mation sur le suivi de la mise en œuvre des normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS). Organisé par la section BFM/FRA de l’UNESCO, cette ren-contre a regroupé onze administrateurs de Bureaux et une trentaine d’assistants admi-nistratifs du continent Africain.

Structurée en deux phases, dont la premiè-re tenue les 20 et 21 septembre en faveur des participants d’expression anglaise, la seconde s’est déroulée en français les 23 et 24 septembre. Les exposés développés sui-vis des exercices abordés au cours des ces deux sessions ont porté sur le suivi des IP-SAS par l’UNESCO et les procédures de fin d’exercice notamment en ce qui concerne la gestion des obligations non liquidées des charges à payer, et des immobilisations.

Adoptées par le Système des Nations Unies suite aux recom-mandations du Comité de haut niveau sur la gestion (HLCM) en novembre 2005, les IPSAS ont été approuvées par la 34e Confé-rence générale de l’UNESCO en novembre 2007 avec effet au 1er janvier 2010. Ainsi au 31 décembre 2010, les états financiers de l’UNESCO devront respecter cette présentation.

Les normes IPSAS au nombre de trente et une à ce jour, s’inspirent des normes internationales d’informations fi-nancières (IFRS) et sont développées par des experts ap-partenant à la Fédération internationale des experts comp-tables (IFAC). Elles ont pour principaux avantages d’être plus détaillées que les Normes comptables du système des Nations Unies (UNSAS), d’harmoniser les différents états financiers des Agences du SNU tout en permettant

une meilleure comparabilité entre les différentes entités. A titre d’exemple, les immobilisations définies selon les normes IPSAS seront désormais soumises au principe d’amortissement. A la fin de cette session, le panel des quatre formateurs a recom-mandé à chaque participant de veiller au respect de ces normes qui permettront à l’Organisation d’accroître ces performances par une meilleure mise en œuvre des activités des programmes ré-guliers et des projets extrabudgétaires.

Formation IPSAS à Nairobi : BFM/FRA renforce les capacités des

Administrateurs et leurs assistants

La réflexion du mois

Photo de famille des participants

The central role of Communication for development in the implementation of MDGs !

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La réflexion du moisnance, gender, science etc.) building on the needs and capacities of all concerned.

Communication for development functions Policy communication: managing the external environment Purposes: making policies, programmes, and known procedures relevant.Success is evident when stakeholders demonstrate awareness by applying the procedures or suggesting modifications. Educational communication: making things known, sharing knowledge.

Purposes: making technical know-how accessible to increase knowledge about the production, transformation, organization and marketing dimensions of agriculture; including price information. Worldwide there is a trend towards a closer enga-gement by farmers in the technology development and adaptation process in contrast with the conventio-nal role of passive receiver of extension messages.

Success is evident when service providers are able to seek and find information sources and repackage ma-terials for farmer learning. Farmers adopt practices or reject them knowledgeably; farmers utilize communica-tion methods and media to enhance farmer-to- farmer linkages. Social or facilitative com-munication: platforms for participation and debate.

Purposes: providing platforms for stakeholders to exchange pers-pectives, explore new ideas and programmes, appreciate differen-ces of opinions, negotiate common goals, develop partnerships, propose changes to programmes and become confident partici-pants able to articulate needs and opinions. Success is evident when stakeholders participate, become empowered, take action and take ownership over the programme. The principal strategic reference points for the global development community are the MDGs. Nearly all bilateral funding agencies, most multilateral agencies and many NGOs have explicitly ali-gned their medium-and long-term priorities to meeting the MDGs (see box).

The main priority is to halve the proportion of people living on less than a dollar a day by 2015. The principal strategy adopted by the international community to achieve this goal is the development of PRSPs, a process initially promulgated by the World Bank and increasingly being used by most bilateral development agencies.

At the heart of the PRSPs process, and indeed a founding principle informing ail the MDGs and allied processes such as the New Economic Partnership for African Development (NEPAD), is the principle of ownership. The World Bank (WB) has repeatedly argued that unless there is a genuine process of ownership of these strategies within countries, and real participation and dialogue with ail sections of society in drawing them up, they will fail.

Achieving such ownership requires, as the Bank itself argues, a major focus on communication. «Participation, the keystone of PRSPs, relies on accurate, consistent and continuous communi-cation that provokes response and encourages debate and dia-logue leading to better understanding, the application of issues to ones own circumstances, and participation in ail phases of a PRSPs», argues the WB in its PRSPs source book on commu-nication

PRSPs (and their earlier incarnation, Comprehensive Develop-ment Frameworks) started to be developed in 1999. While billions of dollars of spending have now been shaped by PRSP proces-ses, repeated criticisms have been expressed over inadequate participation in their design, particularly by civil society , and the lack of public awareness and ownership of the process. Criticism

was also expressed by the lack of public discourse of PRSPs, particularly through the media, with surveys suggesting that very often few journalists or editors were even aware of PRSPs processes being developed in their countries

The publication by the WB of a source-book on communication for PRSPs in 2003, which was itself compiled through a consultative process with communi-cation NGOs and other organizations, marked a major acknowledgement by the Bank of the importance of communi-cation in the PRSPs process.

A frequent complaint made by the com-munication community over many years is that communication strategies are de-signed as an afterthought (rather than in-tegrated from the start into development strategies), are accorded too few resour-ces and implemented with insufficiently

trained personnel. Certainly the central development strategy designed to meet the primary development objective of our times - halving poverty by 2015 - appears to back up the complaint. The evidence of the last five years suggests that the level of ownership, participation and public discourse required for PRSPs to be successful requires a fundamental reassessment and reprioritization of the role of communication in meeting the MDGs.

The number of impoverished and chronically undernourished peo-ple in developing countries remains stubbornly high and if present trends continue, two MDGs set by the United Nations - halving the number of people living in absolute poverty and halving the pro-portion of people suffering from hunger - will not be met by the tar-get year of 2015. National and sectoral development policies and programmes are currently piecemeal, lacking a long term pers-pective and focus and they fail to address the pressing problems facing the rural poor: household food insecurity, inadequate nu-trition, extreme poverty, lack of alternative livelihood options and vulnerability to natural and economic shocks.

Cross-sectoral programmes, enabled by appropriate policies and legislation are required in development and emergency situations if we are to make a difference. Without effective, interdisciplinary, participatory and community-based actions that address local causes of poverty and malnutrition, the MDGs related to pover-ty, hunger and nutrition will not be reached.

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01.07.10L’éducation reste une priorité dans le program-me de la Directrice générale de l’UNESCO à New York

Pakistan : la Directrice générale de l’UNESCO condamne le meurtre du journaliste Faiz Mo-hammad Khan Sasoli

Irina Bokova participe à la série de débats télé-visés des Nations Unies « Face to Face »

02.07.10La Directrice générale de l’UNESCO condam-ne le meurtre du journaliste de télévision Luis Arturo Mondragón Morazán

Irina Bokova rencontre le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l’ONU

05.07.10La Directrice générale de l’UNESCO condam-ne le meurtre des journalistes mexicains Juan Francisco Rodríguez Ríos et María Elvira Her-nández Galeana

La Directrice générale condamne l’assassinat d’un journaliste rwandais

06.07.10La Directrice générale de l’UNESCO salue l’étape historique franchie par l’Assemblée gé-nérale des Nations Unies

08.07.10Irina Bokova inaugure une exposition d’art contemporain africain au Siège de l’UNESCO

L’UNESCO pose les jalons d’une renaissance d’Haïti par la cultureRespectez votre promesse d’aide à l’éducation des enfants d’Afrique

09.07.10Irina Bokova ouvre la première réunion du Co-mité international de coordination pour la sau-vegarde du patrimoine culturel haïtien

Irina Bokova participe au Sommet de la cam-pagne « 1 But : l’Éducation pour tous »

13.07.10La Directrice générale présente la nouvelle équipe dirigeante de l’UNESCO

La Directrice générale de l’UNESCO salue la campagne «1 But»

15.07.10La Directrice générale de l’UNESCO profon-dément préoccupée par la mort du journaliste indien Hem Chandra Pandey

16.07.10Mexique : la Directrice générale de l’UNESCO condamne l’assassinat du journaliste Hugo Al-fredo Olivera Cartas

21.07.10La Directrice générale salue la découverte au Gabon de fossiles d’une importance majeure et appelle à leur protection

Irina Bokova discute de la coopération avec le Fonds de l’OPEP pour le développement in-ternational

22.07.10La Directrice générale condamne le meurtre de deux journalistes mexicains

23.07.10La Directrice générale de l’UNESCO condam-ne le meurtre du journaliste grec Socrates Gio-lias

La Directrice générale participe à la 34e ses-sion du Comité du patrimoine mondial à Bra-silia

26.07.10Trente-neuf sites candidats à la Liste du Co-mité du patrimoine mondial de l’UNESCO

Irina Bokova ouvre la 34e session du Comité du patrimoine mondial

27.07.10L’UNESCO et le Brésil créent un centre de formation à la gestion du patrimoine pour les pays lusophones et hispanophones

La Directrice générale condamne l’attentat à la voiture piégée contre les locaux iraquiens de la chaîne Al-Arabiya

28.07.10La Directrice générale de l’UNESCO déplore la mort du journaliste indien Vijay Pratap Singh

29.07.10La Directrice générale se rend en visite offi-cielle en République d’Azerbaïdjan

30.07.10Irina Bokova inaugure le 2e Festival internatio-nal de musique de Gabala en Azerbaïdjan

LA DIRECTRICE GENERALE

Le Bureau a connu des moments de tristesse avec les décès de:

La maman de Monsieur Julbert Tonye, Expert en Communi-cation Interpersonnelle au Secteur Education du Bureau UNESCO Yaoundé;

Le papa de Mme Annie Claude Pial, Expert National au Sec-teur Science du Bureau UNESCO Yaoundé;

Monsieur Benoît Sossou, Directeur du Bureau saisi une fois de plus cette occasion pour adresser ses condoléances, ainsi que celles de tout le personnel du Bureau, aux familles ainsi éprouvées.

Décès

Nouvelles du Siège 10

Bulletin mensuel d’information du

Bureau Multi pays de l’UNESCO à Yaoundé

Directeur de PublicationBenoît Sossou

Coordination éditorialeJean-Pierre Ilboudo

InfographieEric Deumo N.

RédactionJean Pierre ILBOUDO

Vincent SECKOJONG Cletus

Sophie BEKOLO-OBAMACeline TOULOU

Abdelkerim AdoumSIlas Seraphin Bong

Jean Louis Oum MbouiMahamat AlhaboDavid Bozoumna

BP: 12909 Yaoundé - CamerounTel: (237) 22 20 35 47 (237) 22 20 35 48 Fax: (237) 22 20 35 49

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web: www.unesco.org/fr/yaounde