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5 MA JOURNÉE AU PARLEMENT Jeunes sur la colline vu par une membre des Clubs 6 ICI, ON BÂTIT TON AVENIR Dans les coulisses de notre nouveau message d’intérêt public 10 UN COEUR EN OR Une médaillée olympique de Summerside redonne à sa communauté

L'édition Hiver 2015 IMPACT

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Clubs Garçons et Filles du Canada

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5 MA JOURNÉE AU PARLEMENT

Jeunes sur la colline vu par une membre des Clubs

6 ICI, ON BÂTIT TON AVENIR

Dans les coulisses de notre nouveau message d’intérêt public

10 UN COEUR EN OR

Une médaillée olympique de Summerside redonne à sa communauté

2 HIVER 2015 www.bgccan.com

Pour citer Antoine de Saint-Exupéry, tout objectif sans plan n’est qu’un souhait.

Je crois que l’auteur du Petit Prince aurait aimé notre objectif de fournir un endroit sécuritaire et sécurisant où les enfants et les jeunes peuvent découvrir de nouvelles possibilités, surmonter des obstacles, établir des relations positives, développer de la confiance en eux-mêmes et acquérir des compétences qui leur serviront toute la vie.

Pour que cet objectif soit davantage qu’un souhait, les Clubs Garçons et Filles du Canada travaillent depuis plus de 12 mois à préparer un nouveau plan stratégique qui nous guidera durant les quatre prochaines années. Nous avons revu la mise en œuvre de notre plan 2009-2014, ce qui a eu pour résultat d’accroître notre soutien des clubs, de créer de nouveaux programmes basés sur les recherches les plus récentes, d’étendre nos services à de nouvelles communautés et d’aider à faire changer les politiques publiques qui touchent les enfants, les jeunes et les familles. Nous avons en outre envisagé l’avenir en regardant les nouvelles tendances et les changements démographiques. Enfin, nous avons parlé aux jeunes, à nos clubs et à nos alliés, puis nous avons dressé un plan pour réaliser nos objectifs.

Un plan béton 2018 vise à aider tous nos clubs à créer un environnement et des expériences qui permettent aux jeunes de s’épanouir et de profiter des meilleures chances possibles de réussir leur vie personnelle. Des clubs forts, qui font la prestation de programmes de la plus haute

DE LA PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE

IMPACT EST UNE PUBLICATION TRIMESTRIELLE DES CLUBS GARÇONS ET FILLES DU CANADA DISTRIBUÉE À NOS MEMBRES ET INTERVENANTS DE PARTOUT AU CANADA. VOS QUESTIONS ET COMMENTAIRES SONT LES BIENVENUS.

PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE: PAM JOLLIFFEDIRECTEUR NATIONAL, MARKETING ET COMMUNICATIONS: MATHIEU CHANTELOISRÉDACTRICE EN CHEF: SUSAN SULLIVANGRAPHISME/MISE EN PAGE VENTURE DESIGNCLUBS GARÇONS ET FILLES DU CANADA2005, AV. SHEPPARD EST, BUREAU 400TORONTO (ONTARIO) M2J 5B4TÉL. : 905-477-7272COURRIEL : [email protected]

CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMITÉ DE DIRECTIONPRÉSIDENT, ROBERT LIVINGSTONPRÉSIDENT SORTANT, DANIEL LAPRADEVICE-PRÉSIDENTE, JILL BREWERPRÉSIDENT, FONDATION DES CGFC, PETER WALLACETRÉSORIER, PHIL MCDOWELLSECRÉTAIRE, TAIWO BAH

ADMINISTRATEURSWANDA THOMAS BERNARDJO-ANNE CAZATIM FLEMMINGLORRAINE LECLAIRDAVID INGRAMAMANDA WORM

BGCCAN BGCCAN

qualité conçus pour répondre aux besoins de la communauté, ont un impact énorme sur la vie des enfants, des jeunes, des familles et des communautés dans leur ensemble. Les CGFC vont continuer à aider les clubs à aider les jeunes à parvenir à de grandes réalisations.

Des normes d’excellence, ajoutées à des outils et à une formation visant à atteindre et à surpasser les indices de référence, seront les priorités centrales d’Un plan béton 2018, lequel peut être présentement téléchargé depuis notre site Web.

Nous allons continuer à créer et à soutenir des programmes nationaux dont les principales particularités témoignent des recherches pertinentes et dont les résultats sont mesurables. Nos initiatives porteront essentiellement sur la qualité, sur le renforcement des capacités et sur l’extension de nos services là où les besoins sont les plus grands. Nous allons bâtir sur nos connaissances en matière d’engagement des jeunes, tout en revendiquant, avec les enfants, les jeunes et les familles, des politiques propres à améliorer la vie des jeunes.

Grâce au soutien de fondations et de donateurs corporatifs et individuels, nous allons continuer à travailler dans les coulisses à former, équiper et inspirer le mouvement des Clubs Garçons et Filles au Canada. Nous allons aussi miser sur le succès de notre événement de collecte de fonds national, le Rallye pour les jeunes Capital One, afin de recueillir davantage de fonds et d’accroître notre visibilité à l’appui de nos priorités. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli à ce jour, mais nous savons qu’il reste beaucoup à faire.

Et tandis que nous nous travaillons à atteindre ces objectifs, nous allons relater l’impact des clubs Garçons et Filles et répandre notre message afin que davantage d’enfants et de jeunes aient la chance de jouer, d’apprendre et de développer les compétences de vie essentielles dans un environnement sûr et bienveillant.

Pam Jolliffe

TOUJOURS PLUS HAUT

www.bgccan.com HIVER 2015 3

EN BREF

ANNIVERSAIRES DE 2015

10 Club Garçons et Filles de Whitecourt et le district

25 Club Garçons et Filles de Sackville

25 Club Garçons et Filles de Salisbury

45Club Garçons et Filles de Cranbrook

55 Club Garçons et Filles de Victoria et les environs

55 Club Garçons et Filles de Niagara

60 Club Garçons et Filles de Wabana

FÉLICITATIONS À TOUS CEUX QUI CÉLÈBRENT UNE ANNÉE IMPORTANTE

Les Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 à Toronto accueilleront, cet été, près de 7 600 athlètes dans 16 municipalités ontariennes. Plusieurs clubs du sud de l’Ontario mettront la main à la pâte pour rendre les jeux possibles!

PAN AM 2015 – DIRECTION ONTARIO

Christian, Clubs Garçons et Filles de Hamilton

L’ancien joueur de basketball de la NBA Dikembe Mutombo a inspiré les membres du Club Garçons et Filles de LaSalle lors d’une période d’entraînement, à l’automne, à Montréal. Le célèbre athlète a proposé des exercices de basketball à la cinquantaine de jeunes présents et a parlé de l’importance d’accorder la priorité à l’école.

MUTOMBO MOTIVE

4 HIVER 2015 www.bgccan.com

VOICI SEPT FAITS AMUSANTS QUI DÉMYSTIFIENT LE PROGRAMME.

VISEZ LA REUSSITE DE ROGERS

CHOSES À SAVOIR SUR

PLUS DE 40!Le 41e centre de technologieVLRR ouvre ses portes en

janvier à Victoria (C.-B.). Rogers installe dans les Clubs des aires de travail équipées d’ordinateurs, de l’accès Internet, de périphériques et de logiciels pour soutenir l’apprentissage. Même les tables et les chaises sont fournies pour faire des centres un lieu propice à l’apprentissage. DES BADGES?

Eh oui, nous avons des badges! Les jeunes de

VLRR peuvent mettre la main sur ces écussons qui témoignent de leur accomplissement au programme VLRR de leur club. Ces badges peuvent être affichés électroniquement sur diverses plateformes visitées par les universités, les collèges ou les employeurs, telles que LinkedIn, Facebook ou un site personnel.

QUAND LES JEUNES ET LES FINANCES NE FONT QU’UNLe site Web de VLRR (raisingthegrade.ca) contient une nouvelle

section amusante sur la littératie financière et ses nombreux mystères. Les jeunes ont souvent une compréhension limitée de l’argent et de ce qu’est une saine gestion financière. Ce cours se veut donc une introduction au monde financier moderne pour les aider à mieux gérer leur tirelire et les préparer aux défis de l’âge adulte. Ce module a été développé avec la Société de recherche sociale appliquée et les Productions Radii, et a été financé par Prosper Canada.

LA TÊTE DE L’EMPLOIVLRR permet aux jeunes

d’explorer différentes carrières. La section Pour découvrir ton emploi de rêve et l’obtenir inclut des événements de jumelage en milieu professionnel, des trucs pour rédiger un C.V. et la chance de rencontrer des employeurs potentiels.

LA RÉPONSE EST EN LIGNELes outils éducatifs de VLRR sont offerts gratuitement en ligne sur my.raisingthegrade.ca. Ce site explore différentes

avenues vers les arts et les sciences. Il est possible de contribuer à la recherche sur le cancer, de suivre un cours d’informatique du MIT et même de produire et de jouer à des jeux vidéo. Ces ressources permettent aux jeunes de découvrir leurs intérêts personnels.

ROGERS EN DEMANDEPlus de 1000 jeunes

sont officiellement inscrits au programme Visez la réussite de Rogers partout au pays et près du double visitent les centres de technologie chaque semaine pour échanger avec leurs mentors, faire leurs devoirs, relaxer avec des amis et planifier leur avenir.

LIGUE JUNIORSept clubs Garçons et Filles font maintenant partie des programmes VLRR Junior en raison de leur popularité.

Si Visez la réussite de Rogers est destiné aux adolescents de 13 à 19 ans, VLRR Junior donne un avant-goût du programme aux plus jeunes et facilite leur transition au programme régulier et à leur rentrée au secondaire.

www.bgccan.com HIVER 2015 5

uand j’ai vu mon fil Twitter envahi de publications et de photos d’amis des Clubs Garçons et Filles avec des députés du Parlement — et

même le premier ministre —, ça a piqué ma curiosité. J’y ai découvert Jeunes sur la colline, une activité de jumelage avec des élus, organisée par les Clubs Garçons et Filles et les Grands Frères Grandes Sœurs du Canada.

J’étais déterminée à ne pas le manquer cette année. Pour avoir récemment étudié les sciences politiques et participé à divers événements, j’ai réalisé que c’est un domaine auquel je m’intéresse beaucoup. Je crois que plus de jeunes devraient s’impliquer dans le processus politique et, en tant qu’étudiante en relations publiques, je sais que le gouvernement représente un employeur potentiel.

J’étais aux anges quand j’ai su que je participerais à l’édition 2014 des Jeunes sur la colline et que je serais jumelée à Justin Trudeau. Le bureau du Parti libéral possède une campagne de relations publiques bien implantée et, comme future relationniste, ça m’a tout de suite interpellée.

Comme une centaine de jeunes venus de partout au Canada, je suis arrivée à Ottawa la veille de l’événement pour me préparer avant le grand jour. Tôt le lendemain matin, nous avons tous été accueillis par Jason Kenney, ministre de l’Emploi et du Développement social et

ministre du Multiculturalisme, dans le salon du président de la Chambre des communes. Il nous a chaleureusement reçus, accompagnés avec un groupe de députés et membres du personnel pour le déjeuner. Plus tard, chacun est allé retrouver la personne, député ou députée, qui lui avait été assignée. C’est à ce moment que l’assistant de M. Trudeau m’a conduite aux bureaux du Parti libéral sur la rue Sparks.

Au Parlement, nous avons testé nos connaissances en tentant de trouver les nouvelles politiques de la journée qui seraient pertinentes pour le Parti libéral. Puis, nous sommes retournés sur la Colline pour une conférence de presse, suivie d’une visite guidée privée des édifices du Parlement.

La journée a été remplie de va-et-vient entre le Parlement et les bureaux du Parti. J’ai été fascinée par la façon dont les médias et les membres du personnel travaillent, y compris comment ils formulent leurs questions pour la période des questions. M. Trudeau était super. Il a passé beaucoup de temps à me parler et à répondre à mes questions. Je l’ai ensuite regardé à l’œuvre lors d’un point de presse.

Ce fut une expérience d’apprentissage incroyable, qui a renforcé ma curiosité pour le monde politique. Plus que jamais, je pense que les jeunes doivent être informés et participer à ce qui se déroule sur la Colline parlementaire. Quelle journée!

PENDANT CE TEMPS, SUR TWITTER…

Mitchell Kutney @MKutney Le Parlement et les #YouthInOffice ce matin, avec un très bon discours du

ministre @kenneyjason.

Boys and Girls Club @BGCKingstonONNos jeunes de Kingston se lèvent frais et dispos!

Impatients d’être jumelés aux députés du Parlement! #YouthInOffice

Stephen Harper @pmharperQuel plaisir d’avoir travaillé avec Lacey et Jonathan aujourd’hui. #YouthInOffice

BGC Winnipeg @BGCWinnipeg Maria, du CGFW, est à Ottawa aujourd’hui pour #YouthInOffice avec la députée Nikki Ashton.

MA JOURNÉE AU PARLEMENT

Justin Trudeau et Alyssa

UNE JEUNE FEMME RACONTE SON EXPÉRIENCE ■ Par Alyssa Frampton

6 HIVER 2015 www.bgccan.com

ar un dimanche matin enneigé de novembre, 20 jeunes du Club Garçons et Filles de Scarborough

Est ont sauté du lit à cinq heures du matin pour se rendre à leur club.

Aujourd’hui, ces lève-tôt sont les visages du premier message d’intérêt public (MIP) des Clubs Garçons et Filles du Canada en cinq ans!

En 2014, l’équipe nationale de marketing et de communication des CGFC a traversé le pays pour visiter plus de 30 clubs. D’un océan à l’autre, le personnel et les intervenants nous ont répété la même chose : ils demeurent méconnus du public, et ce, même si les clubs sont familiers à de plus en plus de gens. Cependant, de nombreux Canadiens ignorent ce que nous accomplissons jour après jour auprès des jeunes.

Plus les gens comprendront et apprécieront Clubs, plus ils nous feront confiance et soutiendront notre travail. Bénévoles, membres du personnel, directeurs ainsi que dirigeants et administrateurs des clubs, souhaitaient donc voir des porte-paroles, connus du grand public, raconter leur histoire et promouvoir notre marque.

Après avoir approché les plus grandes agences de création au pays, notre choix s’est finalement arrêté sur l’équipe de DARE, à Toronto. L’agence internationale — qui possède des bureaux à Londres, Los Angeles, Vancouver et Toronto — a bien compris nos valeurs, notre mission et notre vision. Résultat : elle nous a proposé un concept imbattable.

Nous leur avons demandé d’illustrer la valeur et les bienfaits d’une expérience au Club Garçons et Filles. La campagne MIP qu’ils nous ont présentée répondait à toutes nos attentes. Le tout, dans une vidéo de 30 secondes!

«Nous savions que d’anciens membres des clubs du Canada connaissent un grand succès», explique Paul Little, directeur à la création de DARE. Il aurait été facile de les asseoir devant une caméra et de leur demander de raconter leur histoire. Mais c’est quelque chose qu’on a tellement vu. C’est difficile de transmettre un message aussi fort en quelques secondes.

«Nous avons intitulé notre campagne Ici, on bâtit ton avenir, des mots qui capturent bien l’essence des Clubs et une formule

L’AVENIR APPARTIENT AUX JEUNES

NOS OBJECTIFS� Augmenter la visibilité de la marque� Promouvoir les Clubs Garçons et Filles en tant que leaders dans le développement des jeunes� Illustrer les bienfaits procurés aux jeunes

qui a résonné pour la Boys and Girls Clubs of America. Nous y présentons trois de nos anciens : la psychiatre de renom, la Dre Jean Clinton, le joueur étoile de la NBA, Anthony Bennett, et la vedette de la LNH, Taylor Hall.

«Nous les avons imaginés lorsqu’ils étaient des enfants dans un club Garçons et Filles. Puis, nous avons créé des histoires autour de ces petits miracles qui se produisent chaque jour dans les clubs», enchaîne Paul.

Paul Little et son équipe réalisent aussi des petits miracles. Le fruit de leur travail a ensuite été remis au réalisateur primé David Hicks, qui a travaillé avec les Productions Sons and Daughters. Tous ont fait don de leur temps.

Pour visionner notre MIP, visitez bgccan.com.

ET SURTOUT À CEUX DES CLUBS GARÇONS ET FILLES DU CANADA, COMME EN TÉMOIGNE LA CAMPAGNE ICI, ON BÂTIT TON AVENIR. REGARD SUR SES FONDATIONS.

Un jeune acteur se prépare pour le tournage.

Les membres du club de Scarborough Est et l’équipe de tournage du MIP.

8 HIVER 2015 www.bgccan.com

«Il ne faisait pas très froid. Autour de -10°C.»Quand Drhuv parle de sa première expérience de ski, on dirait

un Canadien pure laine, habitué aux hivers rigoureux. Impossible de deviner que le gamin de neuf ans quittait, il y a à peine quelques mois, Bangalore, en Inde, pour… Edmonton.

En compagnie d’une centaine de jeunes des Clubs Garçons et Filles de la région d’Edmonton, Dhruv a suivi un cours d’introduction au ski et à la planche à neige sur les pentes de Snow Valley. Activité offerte dans le cadre du programme Jouez le jeu de la Fondation Bon départ de Canadian Tire.

Les plus jeunes avaient, pour la plupart, peu ou pas d’expérience dans la pratique de ces sports d’hiver, mais ils sont tous parvenus à surmonter leur nervosité grâce aux encouragements du personnel du club et à une leçon offerte par la Fondation.

Dhruv a appris la technique du chasse-neige et à dévaler les pentes enneigées. Une expérience inoubliable, qu’il ne pensait jamais vivre quelques moins auparavant.

Billet, équipement et cours… Une journée de ski est hors de prix pour nombre de familles avec des enfants. Beaucoup de jeunes n’auraient pas l’occasion de participer à une telle sortie sans l’aide de la Fondation Bon départ.

Les Clubs de partout au pays offrent donc ce programme pour donner la chance à davantage de jeunes, incluant un nombre croissant de nouveaux arrivants, de connaître les joies de l’hiver. C’est aussi l’occasion pour eux d’expérimenter différents types d’activités physiques organisées.

À Moncton, par exemple, les immigrants représentent près de la moitié des membres des clubs, alors qu’ils étaient moins de 3 % en 2008. Le programme de patinage du Club Garçons et Filles de Moncton est un des moyens utilisé pour aider les jeunes arrivants à s’intégrer. Au fond, on leur apprend à aimer l’hiver.

En partenariat avec l’Association multiculturelle du Grand Moncton, 50 jeunes sont acheminés chaque année au club pour obtenir du soutien, créer des liens et cultiver leur sentiment d’appartenance.

À l’instar de Dhruv, les nouveaux membres de Moncton s’amusent et se font des amis, tout en apprivoisant la langue et leur nouvel environnement. Une belle façon d’aider toute la famille à se sentir la bienvenue.

Dhruv va fait un tour au McCauley Clubhouse pratiquement tous les soirs après l’école. Le personnel est enchanté de voir sa gêne se métamorphoser en un sentiment de confiance. Ses parents s’impliquent aussi activement dans les activités du club. Même que la mère de Dhruv y enseigne l’art de la cuisine indienne!

«Avant, je ne savais pas qu’il existait différentes sortes de neige et qu’il en faut une en particulier pour faire un bonhomme de neige», dit-il sagement. Pas de doute, Dhruv est fin prêt pour l’hiver.

QUAND L’INTÉGRATION DE NÉO-CANADIENS PASSE PAR L’AMOUR DE LA BLANCHE SAISON.

LE PREMIER HIVERDE DHRUV

Dhruv a vécu cette expérience grâce au programme Jouez le jeu de la Fondation Bon départ de Canadian Tire

www.bgccan.com HIVER 2015 9

oilà huit ans que Stuart MacLellan aide les Clubs Garçons et Filles

de Calgary, et le plaisir qu’il y prend n’a pas fléchi d’un iota. «C’est

tellement gratifiant de savoir que nous faisons une différence pour les enfants», dit le responsable de la logistique de l’entrepôt Sears Canada de Calgary. «S’ils n’ont pas beaucoup de chance dans la vie, on essayer de leur en donner.»

Stuart est réputé pour son dévouement sans borne. Prenez l’Arbre des rêves de Sears, par exemple. Pour le temps des Fêtes, l’an dernier, le Club Penbrooke Meadows de Calgary avait demandé 40 cadeaux pour les jeunes. Pas un problème : Sears leur a fourni plus de 60 présents. Tous livrés par nul autre que Stuart.

Ce dernier fait un saut de temps en temps au Club Penbrooke Meadows pour voir ce qu’il leur faut. Quand l’école de son épouse a fermé ses portes, à Okotoks, il a fait en sorte que toutes les chaises des élèves soient données au club. Les dons de Sears Canada, ont permis l’installation d’étagères intégrées, l’installation d’un projecteur Toshiba, et l’achat d’un nouvel aspirateur et d’une chaine stéréo portable.

Chaque été, les bénévoles de Sears Canada

organisent également un déjeuner de crêpes lors du Stampede de Calgary. Cette année, Stuart a loué trois châteaux gonflables, installé un impressionnant jeu de laser tag dans l’entrepôt de Calgary et fait appel à un artiste de tatouages temporaires à l’aérographe.

Le projet favori de notre maître de la logistique? Sans surprise, le Rallye pour les jeunes Capital One. Cette collecte de fonds nationale pour les Clubs Garçons et Filles constitue une course contre la montre avec des défis thématiques, qui replongent les participants dans leur enfance. Le Rallye pour les jeunes a récolté 1,5 million $ depuis sa création, il y a trois ans. En 2015, pas moins de 30 villes accueilleront la course.

«Depuis le début, nous sommes commanditaires du Rallye et, chaque année, les gens de la communauté qui voient le poste de contrôle de Sears Canada nous demandent ce que c’est. On prend le temps de leur expliquer. Nous avons été les seuls à récolter des dons des passants le jour du rallye. On essaye de faire participer les gens.»

Stuart est enthousiaste à l’idée de célébrer le demi-siècle de partenariat entre Sears Canada et le Club Garçons et Filles. «Cinquante

ans, c’est exceptionnel! Je suis très fier. Sears s’implique beaucoup auprès des enfants de la communauté et mes patrons à Calgary sont vraiment fiers de cette participation. Quand le Club a besoin de quelque chose, nous faisons tout pour les aider.»

À quoi peut-on s’attendre pour 2015? «Je voudrais que notre implication devienne encore plus grande à Calgary. J’aimerais que nos détaillants partenaires se joignent à nous pour que nous puissions faire encore plus de différence auprès des enfants.»

LE DON ET SA LOGISTIQUESEARS CANADA CÉLÈBRE SES 50 ANS DE PARTENARIAT AVEC LES CGFC. RENCONTRE AVEC UN BÉNÉVOLE EXCEPTIONNEL.

50 ANS DE DÉVOUEMENT

Stuart MacLellan

1965 Sears Canada devient partenaire des CGFC

1983 Edward Adolph, de Sears Canada, est nommé président du conseil d’administration des CGFC

1987 Premier tournoi de golf annuel de Sears Canada

1996 Sears Canada et les Raptors de Toronto versent le montant spectaculaire de 200 000 $ aux CGFC

1998 CGFC décerne le Prix humanitaire à Sears Canada

1998 1er programme de l’ourson de charité de Noël de Sears, pour mousser les dons à l’intention des enfants et des jeunes

2000 Le programme Sears L’avenir des jeunes est lancé pour soutenir les activités parascolaire pour les jeunes

2001 Sears Canada reçoit le prix du détaillant socialement responsable de l’année remis par le Conseil canadien du commerce de détail

2003 Les clients peuvent soutenir les activités parascolaires des jeunes en utilisant leurs points du Club Sears

2014 Le 27e tournoi de golf annuel de Sears Canada récolte le montant record de 495 000 $

10 HIVER 2015 www.bgccan.com

i vous passez au Club Garçons et Filles de Summerside, vous croiserez peut-être l’une des personnes les plus admirées du coin : Heather Moyse.

La médaillée d’or de bobsleigh aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et de 2014 fait tourner les têtes dans sa ville natale de l’Île-du-Prince-Édouard. D’autant plus qu’elle est une grande admiratrice du club qui, selon elle, permet aux jeunes de réaliser leurs rêves.

«J’ai grandi à Summerside, dit l’athlète, à l’autre bout du fil. Ce n’est pas une très grande communauté, je connais donc les gens qui travaillent au club. J’ai commencé par assister à leurs tournois de golf de bienfaisance. Puis, on m’a demandé de venir faire un tour au club pour saluer les enfants après mes premiers

LA MÉDAILLÉE OLYMPIQUE HEATHER MOYSE PASSE DU TEMPS AU CLUB GARÇONS ET FILLES DE SA VILLE NATALE.

«C’EST PLUS QUE D’ÊTRE ACTIF. C’EST UN ENDROIT OÙ LES ENFANTS PEUVENT ALLER POUR FAIRE LEURS DEVOIRS, OÙ ILS PEUVENT SE CONFIER.»

Jeux olympiques, il y a quelques années. Après avoir vu et parlé aux jeunes, mes visites sont devenues régulières.»

«Ils ont maintenant un prix qui porte mon nom pour saluer le bon esprit d’équipe, enchaîne-t-elle. Quand à mon retour à la maison,je vais en profiter aller au club et le remettre en main propre. J’adore ça.»

Le prix Heather Moyse est attribuée une

fois par semaine aux membres du club qui ont démontré un bon esprit sportif, de la détermination, du respect et de bienveillance. Tous les lundis, plus de 120 enfants se réunissent dans le gymnase pour assister à la remise du prix. C’est devenu une célébration pour souligner un comportement irréprochable.

Moyse a beau avoir fait carrière dans le sport (elle a aussi joué pour l’équipe féminine de rugby du Canada), elle insiste sur le fait que le Club Garçons et Filles ne se limite pas au plaisir et aux jeux. «C’est plus que d’être actif. C’est un endroit où les enfants peuvent aller après l’école pour faire leurs devoirs, où ils peuvent se confier. C’est très important d’avoir une personne plus vieille que soi dans son entourage. Une personne à qui on peut parler si quelque chose ne va pas.»

Pour Heather Moyse, l’un des avantages d’avoir gagné deux médailles d’or est de pouvoir les faire voir aux membres de la communauté. «Quand j’apporte mes médailles au club, les yeux des jeunes s’illuminent. Parfois, ceux de leurs parents s’illuminent encore plus quand ils viennent chercher leurs enfants», dit-elle en riant.

«C’est assez spécial pour les jeunes de voir quelqu’un qui n’existe pas qu’à la télévision, une personne qui vient de leur communauté et qui a atteint son but. Ils apprennent que lorsqu’on s’investit dans quelque chose, on ne sait jamais ce qui peut en ressortir.»

EN ORUN CŒUR

www.bgccan.com HIVER 2015 11

arfois, on est entouré de choses négatives et la tension ne fait que monter.»

Shane, un étudiant de 12e année et membre de longue date

du Club Garçons et Filles de Botwood, fait preuve d’une grande franchise quand il aborde la délicate question de la santé mentale.

«École. Devoirs. Cyberintimidation. Intimidation en général…» La liste des sources de stress qu’il dresse est longue. Et elle n’épargne personne. Qu’importe si les jeunes de son âge habitent une petite ville portuaire

de Terre-Neuve — comme Shane — ou une grande métropole. «C’est parfois difficile. Tout le monde cherche à s’intégrer, non?»

N’empêche, Shane n’a aucun problème à parler de troubles de santé mentale. Une ouverture d’esprit qu’il attribue au programme Flex Your Head de son club local, qui l’a sensibilisé à cet enjeu. «Sans m’en rendre compte, j’ai beaucoup appris.»

Flex Your Head est un programme national mis sur pied par CGFC et financé par le Programme Santé des jeunes d’AstraZeneca (www.santedesjeunes.ca). Jeunes et

VISIBLES OU NON, LES TROUBLES DE SANTÉ MENTALE CHEZ LES JEUNES SONT BIEN RÉELS. GRÂCE AU PROGRAMME FLEX YOUR HEAD, DES ADOS SE PENCHENT SUR LEUR PRÉVENTION

«J’AI VRAIMENT APPRIS À QUEL POINT JUGER PEUT ÊTRE NÉFASTE.»

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membres du personnel ont été consultés pour recommander des manières ludiques pour faire la lumière sur la santé mentale auprès des jeunes du Club Garçons et Filles.

Résultat : le Club de Botwood a expérimenté le programme Flex Your Head en 2012. Dans le cadre de ce projet pilote, environ une douzaine d’adolescents âgés de 12 à 17 ans se sont réunis à raison de deux heures par semaine pendant plusieurs mois.

Le programme adopte une approche préventive de la maladie mentale et crée un espace décontracté, interactif et adapté aux adolescents. Activités et discussions les aident à explorer la stigmatisation associée à la maladie mentale. Flex Your Head est en outre présenté dans l’environnement familier de leur club local et propose des interventions efficaces et éprouvées auprès des jeunes. Ils ont ainsi un endroit sûr pour réfléchir à leurs valeurs, aux sentiments qui les animent et sur le genre de personne qu’ils veulent devenir.

«Je suis une personne qui ne juge pas les autres, dit Shane. Mais j’ai vraiment appris à quel point juger peut être néfaste. Certains de mes amis y ont aussi participé, ce qui était super. Ils étaient très ouverts d’esprit. Nous avons tous mis sur papier notre “ligne d’aide”, c’est-à-dire une liste de personnes à qui on peut parler ou même texter quand on est en colère ou bouleversé. J’ai été surpris de voir à quel point ma liste était longue. Les enseignants, par exemple, ne sont pas juste là pour enseigner. J’ai parlé à mon conseiller d’orientation, ce qui a bien fonctionné. Je suis allé le voir quelques fois juste pour lui parler et lui dire comment je me sentais.»

Shane a dernièrement été occupé à mettre en pratique ce qu’il a appris. Il a aidé à mettre sur pied une alliance gaie-hétéro dans son école, mais admet que mettre les étudiants à l’aise prend du temps.

«Les gens ont peur d’être étiquetés. J’ai donc eu l’idée de l’étendre à tous ceux qui ne se sentent pas intégrés. Ce peut être à cause de leurs vêtements, de leurs cheveux ou de leur poids. Pour le moment, on l’appelle la Couche d’O-zone parce que c’est comme une couche de protection. Le O peut vouloir dire opportunité ou optimisme.»

«C’est bien d’avoir un endroit où l’on peut juste décompresser.»

MAUX CACHÉS