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L’ ÉGLISE DU SLAM DUNK MARK D OWNEY P REMIÈRE PARTIE La recherche sur le sujet du baptême m’a conduit à bien des détours dans ma tentative de découvrir la vérité. Dans notre série « The Shining Light of Glory », non seulement de nombreux parallèles furent faits entre la lumière biblique et le baptême par l’eau, mais nous avons vu qu’il s’agit en réalité de la même chose. Ceci éveilla en moi une certaine curiosité quant aux questions suivantes : pourquoi existe-t-il une telle diversité d’interprétations sur la vraie nature du baptême et d’où proviennent tous ces dogmes ? Après avoir lu des affirmations sur l’immersion du corps entier – un style de baptême qui proviendrait des religions païennes à mystères – je commençai à faire des recherches afin de savoir si oui ou non cette affirmation était vraie, car je ne désirais pas promouvoir quelque chose de contraire à la Parole de Dieu. Cependant, ce que je découvris me prouva que cette affirmation était loin d’être une simple supposition. Durant tous ces siècles, la question du baptême est devenue très alambiquée. J’ose affirmer que si vous demandez à une douzaine de Chrétiens quelle est la signi- fication du baptême, vous obtiendrez une douzaine de réponses différentes. Ces derniers six mois, j’ai examiné en profondeur des centaines d’articles et des di- zaines de livres. J’ai également prié afin de savoir ce que Dieu désire que nous fassions. « Cherchez, et vous trouverez » (Matthieu 7:7). Je pense que j’ai dénoué quelques nœuds sur ce sujet. Je n’ai pas l’intention de créer des controverses ni de secouer les chaînes émotionnelles de quiconque. Ce n’est pas non plus de ma faute si certains enseignements sont fautifs et méritent un examen attentif. Pour certains, ce message constituera le signal pour commencer une argumentation im- médiate dénuée de toute exégèse. La grande majorité de ce qui est généralement affirmé est arbitraire et n’entre pas en harmonie avec le restant de la Bible. Beau- coup de ces arguments ne sont que des citations des Écritures sans aucun rapport avec le sujet et qui ne font que servir des intérêts particuliers, des arguments que n’importe qui peut utiliser, comme par exemple « la vérité te rendra libre, mon frère ! ».

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L’ÉGLISE DU SLAM DUNK

MARK DOWNEY

PREMIÈRE PARTIE

La recherche sur le sujet du baptême m’a conduit à bien des détours dans matentative de découvrir la vérité. Dans notre série « The Shining Light of Glory »,non seulement de nombreux parallèles furent faits entre la lumière biblique etle baptême par l’eau, mais nous avons vu qu’il s’agit en réalité de la même chose.Ceci éveilla en moi une certaine curiosité quant aux questions suivantes : pourquoiexiste-t-il une telle diversité d’interprétations sur la vraie nature du baptême etd’où proviennent tous ces dogmes ? Après avoir lu des affirmations sur l’immersiondu corps entier – un style de baptême qui proviendrait des religions païennesà mystères – je commençai à faire des recherches afin de savoir si oui ou noncette affirmation était vraie, car je ne désirais pas promouvoir quelque chose decontraire à la Parole de Dieu. Cependant, ce que je découvris me prouva que cetteaffirmation était loin d’être une simple supposition.

Durant tous ces siècles, la question du baptême est devenue très alambiquée. J’oseaffirmer que si vous demandez à une douzaine de Chrétiens quelle est la signi-fication du baptême, vous obtiendrez une douzaine de réponses différentes. Cesderniers six mois, j’ai examiné en profondeur des centaines d’articles et des di-zaines de livres. J’ai également prié afin de savoir ce que Dieu désire que nousfassions. « Cherchez, et vous trouverez » (Matthieu 7:7). Je pense que j’ai dénouéquelques nœuds sur ce sujet. Je n’ai pas l’intention de créer des controverses nide secouer les chaînes émotionnelles de quiconque. Ce n’est pas non plus de mafaute si certains enseignements sont fautifs et méritent un examen attentif. Pourcertains, ce message constituera le signal pour commencer une argumentation im-médiate dénuée de toute exégèse. La grande majorité de ce qui est généralementaffirmé est arbitraire et n’entre pas en harmonie avec le restant de la Bible. Beau-coup de ces arguments ne sont que des citations des Écritures sans aucun rapportavec le sujet et qui ne font que servir des intérêts particuliers, des arguments quen’importe qui peut utiliser, comme par exemple « la vérité te rendra libre, monfrère ! ».

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J’ai connu bien des pasteurs dont les sermons sont remplis à ras-bord de passageslaissant croire qu’ils savent de quoi ils parlent alors qu’en réalité leurs citations dela Bible n’ont aucune pertinence quant au sujet abordé. Il semble qu’ils sont inca-pables de défendre leur position – à part répéter les dogmes en conserve de leurdénomination – ou bien qu’ils sont incompétents. Je me sens comme le gars quis’exclamait « Hé ! L’empereur est nu ! ». Nous verrons ce que vaut le baptême parl’eau. Ne craignons pas une enquête ni la possibilité de changer d’avis, ne soyonspas intimidé par ceux qui affirment que « si vous n’êtes pas baptisé correctementcomme nous, vous serez terriblement désappointé au jour du jugement ». Aprèsquoi, ils vous jettent Matthieu 7:23 à la figure, le passage où le Christ dit : « Jene vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité ». Etpourtant, en Jean 10:27, Yahshua dit : « Mon troupeau entend ma voix, et je lesconnais, et ils me suivent ». Rien n’est dit sur le baptême en tant que critère pourl’élection dans le Christ, tout simplement parce que le point crucial est la race, pasl’eau. Ils peuvent aussi essayer de vous accuser en citant Romains 8:9 : « Mais siquelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui », qui n’a rien à voiravec le baptême.

Les exemples qui précèdent, qui consistent à prendre des passages des Écritureshors-contexte pour justifier l’immersion entière du corps, font partie des choses quime furent dites par Ted Weiland et Doc Stephens lors du camp biblique de PetePeters en 1989, au Colorado. Je possède toujours la paperasserie sur ce « courssur le baptême » et, après 14 ans, j’en suis venu à la conclusion que j’acceptais àcette époque des paroles d’hommes plutôt que la Parole de Dieu sur ce que je doiscroire. Le présupposition était alors que « pour un Chrétien de n’importe quelledénomination, le baptême est accepté et fait immédiatement partie du rituel de ladoctrine particulière de cette personne ». Aujourd’hui, étant plus mûr en Christ etne prenant pour argent comptant ce qu’un homme déclare, je peux voir commentcette affirmation ouvre une Boîte de Pandore pour toutes sortes de doctrines. S’ilexiste une seule sorte de baptême, comme le dit Éphésiens 4:5, alors croyez-vousque Dieu désire que nous acceptions cette pluralité de formes de baptêmes prati-quées dans les diverses dénominations ? Ne devrait-il pas y avoir plus d’une seuledoctrine s’il existe plus d’un rituel ? Je trouve cette notion ambigüe de baptêmeinacceptable. Comme nous le verrons bientôt, les rituels des hommes ont plus derapport avec les églises qu’avec le Christianisme, et plus spécialement avec les ma-chinations des prêtrises professionnelles. C’est cette classe de religieux qui frustrenotre race et fait stopper l’avancement des bénédictions sur notre Foi.

Le sarcasme dans le titre de ce message est intentionnel. Dans le sport du bas-ketball, sur-payé et sentant la sueur, des nègres Masaï enfoncent violemment uneballe dans un panier et les fans adorent ce spectacle ! Ce geste est appelé un « slamdunk » 1 et rapporte des points dans le jeu. En examinant l’histoire du baptême,

1. Il y a, ici, en anglais, un jeu de mots intraduisible en français. Le verbe « to dunk » signifie eneffet « tremper » (NDT).

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nous pouvons également observer la complicité des hiérarchies ecclésiales, quiillustre Jérémie 5:31 :

« Les prophètes prophétisent avec mensonge, et les sacrificateurs do-minent par leur moyen ; et mon peuple l’aime ainsi. Et que ferez-vousà la fin ? ».

Dans l’édition de Ferrar Fenton, nous avons la traduction : « . . . et les prêtrestrompent avec leurs mains ; . . . ».

Eh bien, après être parvenu à la fin d’une recherche exhaustive, je suis bien obligéde m’en prendre aux enseignants, et particulièrement dans l’Identité Chrétienne,pour déboulonner le dogme du baptême rituel comme ne représentant rien d’autreque des points marqués dans un jeu de théologie cérémonielle.

Je crois que Dieu a une mission pour Israël dans le Mouvement Identitaire, et lesrituels non-Chrétiens d’immersion dans de l’eau font partie des choses que nousdevons abandonner si nous voulons jamais passer de l’état de Chrétiens passifs àcelui de Chrétiens pro-actifs dans le corps politique. Le Christ enseigna sans aucundoute le rejet des rituels païens. Avant le Christ, comme après, il existait de nom-breuses formes de baptême qui étaient clairement adoptées des mystères païens.Les promoteurs des cultes à mystères croyaient que leurs sacrements avaient lepouvoir de donner un avantage à leurs adhérents, en les faisant atteindre l’immor-talité d’une manière mécanique ou magique. Cette mentalité païenne s’est glisséedans les croyances des églises, croyances selon lesquelles Dieu attribue ou donneun crédit de justice à un pécheur, garantissant ainsi notre salut. En d’autres termes,la seule façon dont Dieu peut nous accepter est de nous transformer en Christ. Biensûr, les équations modernes de ces mystères nieront toute similarité – insistant surle fait que des expériences personnelles peuvent survenir avant cette transforma-tion de la Foi. L’analogie est celle-ci : vous ne pouvez pas démarrer une voituresans batterie. Le problème est que les gens ne sont pas des voitures. Nous sommesdes êtres biologiques, pas des mécaniques.

Contrairement aux réinterprétations sur ce que Yahshua faisait, quand l’eunuquedemanda à Philippe d’être baptisé, il lui fut répondu : « si tu crois de tout ton cœur,tu peux ». Notre Foi commence par la croyance. Quel que soit le mode de baptêmeque Philippe administra, il ne s’agissait que d’une ponctuation de quelque chosede bien plus grand. De quelle grande chose s’agit-il ? Il s’agit de penser et d’agircomme un Chrétien et pas comme un ancien païen. Nous n’imitons pas le sacrificedu Christ, comme de petits dieux, payant pour nos péchés.

« Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ »(Galates 3:27).

Que signifie cette phrase ? Une immersion dans de l’eau, ou bien plutôt accepter leChrist ressuscité dans un sens nouveau de communauté raciale sous les alliances

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de Dieu ? En langage familier, cela signifie agir de concert en tant que BlancsChrétiens. Quand notre ancien moi est enterré en connexion à la mort du Christ,ce n’est pas par une reconstitution d’un rituel symbolique que le Maître efface nospéchés. Le Christ nous donne un nouveau commencement dans la vie ; pas parun baptême dans de l’eau mais bien « en ayant été justifiés par la foi, nous avonsla paix avec Yahweh » (Romains 5:1). La Foi ne consiste pas à vouloir croire, endépit des preuves du contraire, dans une immersion du corps dans l’eau. La Foi,c’est oser agir selon les Lois de Dieu, sans considération pour les traditions deshommes. Si l’immersion était la Loi, il n’y aurait aucun besoin d’un débat ni d’unsermon comme celui-ci. La relation du baptême dans l’eau aux anciennes religionsà mystères n’est pas tirée par les cheveux. Ces anciennes religions ont clairementété adoptées par l’Église Catholique et par la Réforme Protestante.

Historiquement, la « régénération baptismale » (païenne ou non) était la croyanceselon laquelle le salut, ou vie éternelle, dépendait du baptême par de l’eau. C’étaitune autorité humaine qui était chargée de définir les « qui, quoi, quand, où etpourquoi » quant au mode approprié et aux personnes qualifiées nécessaires, selonla religion.

« Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le pouvoir d’être en-fants de Yahweh, savoir à ceux qui croient en son nom » (Jean 1:12).

La Foi donne à une personne le pouvoir de devenir. Le verbe est ici au futur. Lemot grec pour « recevoir » est lambano (n°2983 dans la Concordance de Strong)et signifie « prendre ou saisir ». Dès lors, les rituels ne peuvent pas donner unpouvoir ou une autorité instantanée. Un rituel ne peux pas saisir ce qu’exige unecroyance. Il n’existe tout simplement pas de truc magique, comme les superstitionsmythologiques tentent de faire croire. Le baptême ne fait pas arriver quoi que cesoit, comme les rituels païens étaient supposés le faire.

Nous devons comprendre ce que les anciens faisaient afin que nous ne traitionspas Dieu comme un dieu païen. Lorsque David changea la façon de transporterl’Arche d’Alliance pour le faire de la manière dont les païens transportaient leursidoles, Dieu tua un homme et fit cesser la corruption du symbolisme de l’Archepar les masses. L’assemblée originelle était appelée « la Voie » et n’était pas unereligion basée sur des formules ou essayant de bâtir un meilleur piège à rat queDieu. De même, comment quiconque peut-il penser que l’Esprit de Dieu devrahabiter parmi nous si nous Le traitons comme David le fit ? Pourquoi Dieu devrait-Ilhonorer des baptêmes païens qui corrompent le travail du Christ ? Je découvris queles anciens païens, non seulement baptisaient par immersion, mais par d’autresméthodes également. Les Chrétiens firent de même, ce qui rend les choses encoreplus confuses. Il suffit de se demander quelles étaient les principes sous-jacents àde telles pratiques et de quelle manière elles étaient différentes de la façon dontle Christ et Ses disciples voyaient le baptême.

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Tandis que je vous relate ces parallèles païens, les marqueurs de points par « slamdunk » vont sans aucun doute crier à la faute ! Désolé, mais je ne vais pas déclarerque toute similarité, de ressemblance de personnage ou de principes associés seraitdû à une pure coïncidence.

Nous devons noter qu’une ordonnance est un commandement absolu, et certainespersonnes considèrent le baptême comme une ordonnance. Certains Chrétienscroient que c’est le principe des ordonnances qui fut cloué à la Croix. Le baptêmea été confondu avec un « sacrement », mot qui signifie « mystère », ou « secret ». Entant que tel, le baptême est devenu un mystère, parce que le sacrifice de Yahshuan’a aucune valeur à moins que, comme avec l’Eucharistie Catholique Romaine, cesacrifice soit transformé en une réalité appréciée uniquement par ceux qui sontacceptés par la hiérarchie pour participer aux droits et privilèges offerts par la reli-gion. Le mystère ne peut être compris que par l’opération directe d’un esprit divin.Environ la moitié des Baptistes du Sud (qui sont très grandement influencés par laFranc-Maçonnerie) ne sont pas baptisés pour cette raison. Sans participer à l’ini-tiation, ils redéfinissent le baptême comme une ordonnance devant être obéie. Cerituel par procuration conduit le croyant à une attitude arrogante quant à son sta-tut par rapport à Dieu, en ce qu’il va faire du prosélytisme dans le but de dupliquerson expérience personnelle.

Les mystères insistent sur le drame du Christ venant vers nous pour nous instillerde la foi. L’idée est que, par le rituel, le Christ viendra à vous personnellement.Romains 10:17 déclare-t-il « La foi vient par Jésus répondant à vos rituels » ? Non.Le texte dit : « Ainsi la foi est ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parolede Yahweh ». L’état d’esprit païen redéfinit la Foi en en faisant une histoire desacrements. Les réformateurs qui rejetaient les rituels identifièrent clairement lesystème religieux babylonien Catholique, où le prêtre-prédicateur-Monsieur Loyaladministre les sacrements. La Foi plus le baptême ne sont pas égaux au salut,pas plus qu’une foi dans les traditions humaines plus des rituels n’égalent unerégénération païenne. La pratique du baptême dans les religions païennes sembleavoir été basée sur une croyance dans les propriétés purifiantes de l’eau. Chezles anciens, quiconque s’étant souillé par un homicide allait à la recherche d’eaupouvant le purger de cette culpabilité.

L’Encyclopédie des Religions souligne le fait que :

« Le mot “baptême” signifie “plonger, s’immerger, ou laver”. [. . .] Il si-gnifiait, à partir de la période Homérique, tout rite d’immersion dansde l’eau [. . .] similaire à de nombreux autres rituels que l’on trouvaitdans d’autres religions ».

Dans l’ancienne Babylone, l’eau était un élément important en tant qu’agent spi-rituel purificateur dans le culte d’Enki. Dans le culte Égyptien d’Isis, le baptêmedes nouveaux-nés était effectué afin de les purifier des souillures acquises dansle ventre de leur mère. Les eaux froides du Nil étaient utilisées pour baptiser

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les morts selon un rituel basé sur le mythe d’Osiris de la régénération par l’eau.Ce rituel était le symbole de la fin de la vie dans ce monde. Dans le culte deCybèle, on pratiquait un baptême prenant la forme d’un bain pris dans le sangd’un taureau. Dans l’ancien monde Grec, le baptême était associé à l’immortalitéprocurée à l’initié au cours de cette vie. Le culte à mystères Hellénique croyaitque l’eau divine possédait un pouvoir réel de transformation. Les disciples de ladéesse Cotyto étaient connus sous le nom de baptai, c’est-à-dire « les baptisés ».Les Grecs employaient même une prêtrise spéciale connue du nom de Kathartai(d’où nous vient le mot de catharsis), qui était spécialisée dans la purification parl’eau. Après la conspiration de Cylon, à Athènes en 632 av. JC, un spécialiste del’eau nommé Epimenides de Crète purifia la cité tout entière avec de l’eau. Lesreligions à baptême de cette période incluaient des rituels soit d’immersion, soitde lavage du corps, à des fins de purification, d’initiation, de transformation del’existence personnelle, d’effacement des péchés, de représentation symbolique,d’espérance d’une vitalité physique supérieure, de renouveau ou de régénérationspirituelle ; toutes choses qui ressemblent étrangement aux rituels existant dansles dénominations dites « Chrétiennes ».

Les historiens vous diront que toutes les anciennes religions reconnaissaient unecertaine forme de baptême par l’eau contenant un ou plusieurs des éléments men-tionnés ci-dessus. Nos ancêtres Israélites étaient certainement conscients des dieuxétrangers contre lesquels Jérémie 10:12 les mettait en garde : « N’apprenez pas lesvoies des païens ». Une époque et un lieu plus approprié pour notre sujet est laJudée du temps du Christ, qui avait été absorbée dans la culture Hellène sous ladomination Romaine. La religion prévalente alors était ce qui sera connu plus tardsous le nom de « Judaïsme ». La grande question est : baptisaient-ils par immer-sion ? Et la réponse est : oui. La question suivante est : Yahshua et Ses disciplessuivirent-ils cette tradition ? Et la réponse est : non. Tournons notre attention versl’aspect le plus dérangeant de cette question : l’influence Juive sur le Christianisme.

Premièrement, nous devons préciser que ces « Juifs » n’étaient pas le peuple choisipar Dieu, mais qu’ils étaient plutôt ces « multitudes mélangées » qui retournèrentà Jérusalem après la captivité babylonienne, amenant avec eux les « traditions desanciens » (une contradiction et corruption de l’Ancien Testament) que le Christ dé-nonça fermement. La plupart de ces premiers fidèles du Judaïsme n’étaient pas despurs Judaïtes, bien que certains d’entre eux étaient purs mais avaient une menta-lité corrompue (comme l’apôtre Paul). Il s’agissait de quelque chose d’assez prochedu Sionisme d’aujourd’hui. Leurs déclarations polluaient dès lors la mémoire desprophètes et de Moïse. Le vrai Christianisme n’a aucune obligation d’accepter quoique ce soit provenant des Juifs.

Nous pouvons nous faire une meilleure idée sur tout ce non-sens prétendant que leChristianisme doit ses racines au Judaïsme en examinant la question du baptêmeà cette époque. Le docteur Merrill Tenney, éditeur de la Zondervan Encyclopedia ofthe Bible, déclarait :

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« Le baptême, en tant que rite d’immersion, ne fut pas inventé par lesChrétiens mais fut importé dans le Christianisme à partir de formesJuives et païennes [. . .] (accrochez-vous à votre chaise, c’est là quecela devient amusant) Du fait que la première forme de Christianismefaisait partie du Judaïsme de l’époque de Jésus, il ne fait aucun douteque le baptême tel qu’on le trouve dans les églises aujourd’hui étaitoriginellement Juif ».

Il est évident que le docteur Tenney ne fait aucune différence entre les Judaïtesracialement purs et les praticiens du Judaïsme qui assassinèrent le Christ, pas plusqu’il ne semble comprendre la signification d’un sacrement mystérieux devenantune ordonnance du Nouveau Testament.

Je fus très surpris de lire, sur le site web des « Juifs pour Jésus » – expressionqui n’est en réalité qu’un euphémisme de cinquième colonne pour « Juifs pour laconversion des Chrétiens au Judaïsme » – certaines admissions sur le baptême.Nous allons apprendre un nouveau mot Juif aujourd’hui : le mot mikveh. Leur siteweb yiddish dit :

« Le baptême est tout aussi juif que le mikveh. Le mot hébreu tevilah(traduit par “immersion”) est utilisé dans la bénédiction qui est réci-tée durant le rituel du mikveh. Personne ne va mettre en doute que lemikveh est une cérémonie juive ».

Le mikveh est très ancien, mais il est toujours pratiqué par les Juifs actuels d’unemanière pratiquement inchangée depuis l’époque du Christ. Ces traditions talmu-diques venaient des Pharisiens et, tout autant que les nombreux escrocs Juifs en-gagés dans la fraude de la taxe alimentaire kosher, il y avait des rivalités juivesquant aux règles sur le mikveh, bien que d’une façon ou d’une autre, toutes cesformes de mikveh se traduisaient par une immersion. Il y a au moins dix chapitresdans le Talmud qui discutent des règles complexes régulant le baptême. Selon leTalmud, chaque partie du corps (y compris chaque cheveu) doit être immergé. LesJuifs contemporains l’appellent simplement « l’immersion ». Le mikveh représenteégalement le ventre et la tombe. Quand une personne est immergée, elle se trouvetemporairement dans un état de non-vivant, mais lorsqu’elle sort de l’eau, elle estressuscitée avec une nouveau statut. La mentalité talmudique nous apprend quece rituel représente les endroits de non-respiration, les points extrêmes du cyclede la vie et de la mort. De plus, il s’agit d’un signe extérieur des changements quel’Esprit Saint a effectué dans le cœur de la personne, (attention : préparez un sacpour vomir !) personne qui monte d’un degré de sainteté à un degré supérieur.Voici donc ce qui est vendu aux Judéo-Chrétiens par ces païens : le baptême estun signe extérieur de notre foi après avoir été « sauvé ». Ils doivent se sentir trèscontents de soi, ne croyez-vous pas ?

De façon intéressante, vers les débuts de l’ère Chrétienne, les Juifs adoptèrentla coutume consistant à baptiser les prosélytes, c’est-à-dire les convertis au Ju-daïsme. Ce baptême se développa sous l’influence du rabbin Hillel et soulignait

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l’importance d’une nouvelle naissance ainsi que d’une purification spirituelle. Jus-qu’à aujourd’hui, les soi-disant « Gentils » qui acceptent le Judaïsme doivent subirle baptême selon un rituel de mikveh. Afin d’être vraiment Juif, le converti est im-mergé nu et, lorsqu’il sort du bain, il est désigné comme « un petit enfant tout justené » et appelé « un vrai fils d’Israël » (sic).

Nous voyons la même chose aujourd’hui avec des « Israélites spirituels » universels« nouveaux-nés » 2 sortis tout droit de leur jungle, avec un os encore dans leurnez. Ils ne sont pas nés d’en haut grâce à leur baptême. L’archéologie prouveque la construction de ces fonds baptismaux mikveh dans les anciens temps étaitextrêmement importante pour les Juifs antichrists, car elle était prioritaire sur laconstruction des synagogues. On peut se demander pourquoi certaines personnessont tellement inflexibles sur une immersion du corps entier, même dans notremouvement. Chez les Juifs, le mikveh allait jusqu’aux extrêmes : ils baptisaient lespots, les casseroles et autres ustensiles alimentaires manufacturés par des goyim,ou bien ils se faisaient baptiser dans le mikveh avant la fête du Yom Kippur afin dese sensibiliser à la sainteté de ce jour. Notez qu’une bouteille de savon liquide pourvaisselle de marque « Ivory » est marquée du sceau kosher, un « U » à l’intérieurd’un cercle.

À propos, après le baptême de ces convertis au Judaïsme, ceux-ci étaient admisau Temple pour y faire des sacrifices. Est-ce que le Christ avait quoi que ce soit debon à dire sur les activités du Temple ? En fait, Il devint violent, non ? Pensez-vousque Sa rencontre avec Jean le Baptiste ressemblait à ce qui se passait au cœur deJérusalem ? Je ne le pense pas. Je vous parlerai de cela en deuxième partie.

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2. « born again » en anglais (NDT).

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DEUXIÈME PARTIE

Nous avons examiné la vache sacrée du baptême d’immersion complète dans l’eau.Le mot « baptême » n’est pas vraiment le mot qui convient, bibliquement parlant,pour parler de la pratique consistant à s’immerger dans l’eau. Je pense que ce quis’est passé, c’est de la dissonance cognitive : lorsque deux choses sont tellementsimilaires que l’intention originelle est perdue et remplacée par quelque chosed’autre. Notre race a souffert d’avoir subi des changements dans l’enseignementde principes importants concernant des évènements bibliques, tel par exemple lerécit du déluge de Noé qui fut emprunté par des cultures non-Adamiques. Aprèsun certain temps, chaque étranger possédait sa propre légende sur le déluge etle dogme émergea que ce déluge avait été global plutôt que local. Si le baptêmeest quelque chose d’autre qu’une immersion dans l’eau, alors leur exégèse du Nou-veau Testament sur les types de l’ancien Testament ne peux plus être supportée. Ilsessayent d’incorporer la séparation des eaux de la Mer Rouge comme une sorte debaptême des Israélites alors que, si vous vous rappelez, ce fut l’armée du Pharaonqui fit l’expérience de l’immersion complète. Et ce ne furent pas Noé et sa famillequi reçurent l’immersion complète durant le déluge. Le principe de l’originel a étéperdu ou n’est plus reconnu. Exactement comme le peuple choisi de Dieu ne saitpas qui il est, nous avons une situation aujourd’hui où un autre peuple se fait ap-peler Israël. Il nous incombe donc, dès lors, d’identifier les principes du baptêmede la Genèse à la Révélation. C’est la raison pour laquelle j’ai rédigé une série ensix parties intitulée « Shining Light of Glory ». À propos, à une certaine époquede l’histoire du baptême, vers le deuxième siècle, le baptême fut reconnu commeétant la lumière divine des Écritures. Cette purification baptismale était appelée« Illumination », parce que ceux qui apprenaient la Parole de Dieu étaient illuminésdans leur compréhension. Ils décrivaient l’âme comme étant illuminée par l’Esprittandis qu’ils se tenaient près des fonds baptismaux, mais sans être immergés, ré-citant des passages des Écritures alors que de l’eau était versée sur leur tête. L’artChrétien allant du premier au dixième siècle représente le rite comme consistantà se tenir debout dans l’eau tandis que de l’eau est versée à la main ou bien d’unbol.

La pire injustice faite à notre compréhension de ce que constitue le baptême estprobablement la définition unilatérale et d’une étroitesse d’esprit arbitraire d’unsimple mot : « immersion ». Cela reflète non seulement une volonté d’ignoranceactive, mais un agenda, que nous expliquerons plus loin. Après un examen del’étymologie du mot « baptême » comme elle est donnée par les immersionnistes – àsavoir que la seule signification est « faire submerger » ce qui, concluent-ils, signifie« couvrir avec de l’eau » ou « immerger » – il est facilement observable, même pourun étudiant débutant de la Bible, que les immersionnistes prennent une grandeliberté dans leur argumentation. Pourrait-il se faire que nous, en tant que Chrétienscroyant dans la Bible, nous puissions être littéralement submergés, mais que l’eaune serait que secondaire et symbolique ? En recherchant une définition précise de

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ce mot « submergé », ou même « bouleversé », je prendrai également une certainelatitude afin de voir si nous ne pouvons pas faire en sorte que notre compréhensiondu baptême soit plus compatible avec les intentions de Dieu.

Dans le Webster Dictionary, « submerger » est défini par :

1. retourner à l’envers ; couvrir ou engloutir,

2. surmonter en pensée ou en sensation.

La Concordance de Strong exprime également l’idée de couvrir et de vêtir pourle mot « bouleversé ». Ne lisons-nous pas, en Actes 17:6, que Jason et ses frèresChrétiens provoquèrent un tollé chez les Juifs et leurs compagnons obscènes de lasorte la plus basse, qui les accusaient de bouleverser leur monde ? Pensez-vous quec’était dû à une immersion complète, ou bien que Jason et ses frères voulaient prê-cher l’Évangile du Royaume dans le monde pour qu’il soit un témoin dans toutesles nations ? Le contexte du « monde » est ici, bien entendu, les nations Blanches.Ne s’agit-il pas simplement de cela ? Mais qu’est-ce que ce zèle missionnaire al-lait engloutir, ou accomplir ? Allait-il mouiller des gens ou bien leur montrer laVoie pour vaincre le monde, comme le fit Yahshua ? Vaincre signifie « soumettreou conquérir, comme moyen de succès et de victoire ». « C’est ici la victoire qui avaincu le monde : notre foi » (I Jean 5:4).

Nous revêtons-nous de justice liquide, ou bien sommes-nous revêtus des vêtementsblancs des victorieux (Révélation 3:5), oignant nos yeux afin que nous puissionsvoir (v. 18) ? Voyons-nous quelque chose sous l’eau, ou bien voyons-nous avecl’Esprit Saint ? Quelle ironie honteuse qu’il ne puisse pas y avoir de lumière dansla nudité de la mikveh juive, alors que les yeux sont fermés dans les ténèbres. Lanudité (ou ignorance) d’Adam et d’Ève fut couverte par des feuilles (ou excuses)figuratives, mais leur péché restait une transgression. Leur chute de la grâce estaussi notre histoire, car nous devons vaincre tout ce qu’il y a dans le monde. Jen’abuserai pas plus de l’évidence étymologique, sauf pour dire que les mots grecbaptizo et bapto, ainsi que les mots y étant liés, offrent une telle palette d’appli-cations linguistiques que, quelque soit la piste qu’un enquêteur désire suivre, ildevient rapidement évident que l’insistance sur l’unique signification de « immer-sion » est une proposition perdante. En fait, ce n’est pas limité au seul conceptd’immersion. Ceci devient important lorsque l’on comprend l’usage de l’eau dansl’Ancien comme dans le Nouveau Testaments.

L’ancien Israël avaient reçu des lois sur l’hygiène, pas une loi sur l’immersion.Ces lois leur imposaient d’employer des ablutions, c’est-à-dire un lavage du corps,simplement dans un but de bonne santé. Ne croyez-vous pas que Dieu sait parfai-tement que, pour que nous puissions vivre en commun, nous devons nous laver defaçon à ne pas puer ? C’est le monde païen qui pratiquait des baptêmes rituels dansle but de créer une obsession mentale orientée vers le pouvoir et la domination ;c’était une préoccupation tellement liée au fanatisme que ces gens ressemblaientà des intoxiqués. C’est sans doute la raison pour laquelle ils ne remarquaient pas

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cette odeur de sueur charismatique. Révélation 14:8 parle de ce comportementobsessif-compulsif dans Babylone, qui fait que toutes les nations « boivent du vinde la fureur de sa fornication ». On dit du vin lui-même qu’il a été baptisé quandon y a rajouté de l’eau. Il semblerait que les Chrétiens soient victimes d’une blaguecruelle : le baptême biblique a été dilué.

Dans la Septante, baptizo et bapto signifient usuellement « tremper » ou « laver avecde l’eau ». Cette définition n’implique pas une immersion complète du corps dansle but de laver, mais plutôt d’immerger une partie du corps après l’autre. Un autretémoin grec extérieur aux textes massorètes se trouve dans les Apocryphes, en Ju-dith 12:7, qui déclare : « Elle se baptisa (ebaptizeto) dans le camp à la fontaine ».Avec un minimum de sens commun, pensez-vous que Judith s’immergeait complè-tement au beau milieu du camp assyrien, dans leur unique source d’eau ? Est-ceque vous iriez boire à cette source ? Il est plus probable que cette fontaine étaitun puits ou une fontaine naturelle où elle pouvait aller pendant la nuit, lorsqueles soldats dormaient, afin de se baptiser ou, pour le dire plus simplement, pourutiliser l’eau dans le but de se laver.

Dans le Nouveau Testament, il existe plus de 100 occurrences de diverses formesdu mot « baptême », et aucune d’entre elle ne peut être utilisée pour prouver qu’ils’agit d’une immersion par de l’eau. Le mieux qu’ils puissent faire pour faire croireà une implication d’immersion est de prendre un passage hors-contexte, commepar exemple Actes 8:38, afin de suggérer que la personne allant à l’eau est affectéepar la préposition « à » :

« Et il donna l’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deuxà l’eau, et Philippe et l’eunuque ; et Philippe le baptisa ».

Se pourrait-il que la personne étant baptisée alla à l’eau et s’immergea jusqu’à lataille, puis que de l’eau fut versée ou aspergée sur sa tête ? Le mot « à » sert àmontrer que d’autres méthodes, à part l’immersion, étaient possibles. De plus, onne peut nier que le mot grec eis (Strong n°1519) peut signifier « vers » aussi bienque « à », ce qui nous éloignerait encore plus d’une immersion complète. Ils sedirigèrent juste vers l’eau plutôt que dans l’eau.

Lorsque Pierre trouva une pièce de monnaie dans la bouche d’un poisson, il luifut commandé d’aller à (eis) la mer et de jeter un hameçon. Il n’alla sûrementpas s’immerger dans l’eau afin de faire une pêche sous-marine. Mais supposonsque eis suggère une immersion. Le problème est que cette immersion fut réaliséeavant même le baptême. Si « baptême » signifie « immersion », alors ils étaient déjàimmergés ; ils étaient déjà baptisés. Si « aller à l’eau » signifie « immersion », alorsl’eunuque était immergé avant d’être immergé, ce qui constitue une contradiction.Les « slam dunkers » doivent admettre que « aller à l’eau » n’est pas équivalent àune immersion, ou que l’immersion n’est pas le baptême. L’acte du baptême nefut-il pas effectué après qu’ils soient « allés à l’eau » ? Il en était forcément ainsi.

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Si nous pouvons démontrer que le baptême du Christ par Jean n’était pas une im-mersion, alors la plupart des gens raisonnables et capables de raisonner agréerontsur le fait que tous les autres passages où un baptême est mentionné ne parlentpas non plus d’immersion complète du corps. Pourquoi alors le Christ était-Il dansle Jourdain immergé jusqu’à la taille afin d’être baptisé par Jean ? Voici ma suppo-sition : le but du baptême du Christ était de Le consacrer à Sa fonction de prêtreen tant que « souverain sacrificateur de Yahweh » (Hébreux 3:1). Yahshua déclara :

« Il fallait que toutes les choses qui sont écrites de moi dans la loi deMoïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes, fussent accomplies »(Luc 24:44).

David dit, en Psaumes 51:7 (Septante) :

« Tu m’aspergeras avec de l’hysope, et je serai purifié : tu me laveras, etje serai plus blanc que la neige ».

Ce passage possède une connotation de pureté raciale et parle de la restaurationde la séparation raciale que le Christ doit accomplir. Il est absolument certain queJean comprenait les lois et les coutumes Israélites de purification, ou baptême, quiétaient séparées et distinctes des activités religieuses païennes.

Les auteurs du Nouveau Testament étaient bien conscients du fait que les verbes« baptiser » et « purifier » étaient synonymes. Toutes les lois cérémonielles de l’An-cien Testament concernant les purifications et les lavages exigeaient une aspersionou un versement d’eau, jamais une immersion. En Nombres 19:13, un homme estimpur, ou pollué (provenant d’une diversité de causes : toucher un corps mort,posséder une mentalité de bâtard, etc) et il est séparé de sa communauté jusqu’àce que « l’eau de séparation » soit aspergée sur lui. Le baptême, alors, à l’époque duChrist et aujourd’hui, exprime le principe de séparation : séparation de la lumièreet des ténèbres, le pur de l’impur, le bien du mal. Les mots « purger », « purifier »,« laver » et « sanctifier » sont utilisés d’une manière interchangeable dans la Bible.Selon Nombres 8:15 et 21, les prêtres Lévitiques étaient purifiés, ou baptisés, parune purification et un lavage. Lorsque Yahshua vint à Jean afin d’être baptisé, Jeanhésita, probablement dans l’émoi du moment, et le Maître réaffirma à Jean qu’ilétait nécessaire d’accomplir les bons principes de la loi. Yahshua pouvait faire ré-férence à Josué 3:8, car Jean allait délivrer toute autorité de gouvernance et deprêtrise de l’ancienne Israël au Christ. Nous lisons :

« Et toi, commande aux sacrificateurs qui portent l’arche de l’alliance,disant : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vousvous arrêterez dans le Jourdain ».

En d’autres termes, ils devaient s’arrêter au bord de l’eau. Chaque lac, rivière etruisseau est différent. Si la Bible avait voulu parler d’immersion, elle aurait ditd’aller jusqu’à une certaine distance du bord de l’eau afin d’atteindre une certaine

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profondeur, selon le type d’étendue d’eau, et d’y immerger le corps entier. D’unautre côté, si nous acceptons simplement ce que dit la Bible, chaque passage setrouve en harmonie avec le restant des Écritures.

Après que Jean ait aspergé ou versé de l’eau sur Yahshua, d’après la loi, ce fut ter-miné et le Christ s’en alla du bord de l’eau vers la terre sèche et une voix provenantdes cieux déclara : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir »(Matthieu 3:17). L’exacte mentalité de Dieu descendit des Cieux sur Yahshua et Lesubmergea. Il était maintenant recouvert du divin. Ce ne fut pas avant qu’Il soitsorti de l’eau qu’Il fut immergé dans la lumière brillante de la gloire.

Si vous êtes suffisamment familier avec les Écritures, vous devez savoir que l’eauest une métaphore commune pour l’Esprit de Dieu. Les deux sont mentionnésensemble dans plusieurs passages. Yahshua déclare :

« Véritablement, véritablement, je te dis : Si quelqu’un n’est né de l’eauet de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Yahweh » (Jean 3:5).

Si être né d’eau prouve l’immersion, le contexte devrait exiger qu’être né de l’Espritest réalisé de la même manière. Si le mot « baptême » dépeint un mode d’action,alors l’action du baptême par l’eau devrait être identique à l’action du baptême parl’Esprit. Le sens général de Matthieu 3:11, Marc 1:8, Luc 3:16, Jean 1:30, Actes1:5 et 11:16 prouve l’association de l’eau et de l’Esprit. Ces passages disent tousque, oui, Jean baptisa avec de l’eau, mais que Christ nous baptisera avec l’EspritSaint. Eh bien, comment cela fonctionne-t-il, pasteur ? Lisons et nous trouverons.

« Et il arrivera aux jours futurs, dit Yahweh, que je répandrai de mon Es-prit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeuneshommes verront des visions, et vos vieillards songeront en songes ; etsur mes serviteurs et sur mes servantes, en ces jours-là, je répandrai demon Esprit, et ils prophétiseront » (Actes 2:17–18).

« Pierre et Jean qui, étant descendus, prièrent pour eux, pour qu’ils re-çussent l’Esprit Saint : car il n’était encore tombé (ou “allumé” – FerrarFenton) sur aucun d’eux, mais seulement ils avaient été baptisés dansl’autorité du Maître Yahshua » (Actes 8:15).

« Comme Pierre prononçait encore ces mots, l’Esprit Saint tomba surtous ceux qui entendaient le message » (Actes 11:15).

« Et les fidèles de la circoncision, tous ceux qui étaient venus avecPierre, s’étonnèrent de ce que le don de l’Esprit Saint était répanduaussi sur les nations » (Actes 10:45).

« Et comme je commençais à parler, l’Esprit Saint tomba sur eux, commeaussi il est tombé sur nous au commencement » (Actes 11:15).

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Comme vous pouvez le constater, personne ne s’immergea dans l’Esprit ; personnene sortit de l’Esprit et personne n’émergea de l’Esprit. Ce que nous constatons, parcontre, est que l’action de l’Esprit consiste à tomber, ou à être versé, ou mêmeà descendre. Matthieu 3:16, Marc 1:10, Luc 3:22 et Jean 1:32 sont tous dans lecontexte du baptême par l’eau de Yahshua. Chaque verset témoigne de l’action etde l’œuvre de l’Esprit descendant sur Lui. L’œuvre du baptême par l’Esprit et parl’eau sont mentionnés ensemble pour une bonne raison : ils ne sont pas mutuel-lement exclusifs. Ils sont connectés en tant que preuve d’une forme de naissance,comme le Christ l’infère en Jean 3:5.

La manière dont Jean connecte son baptême par l’eau et le baptême de notreMaître par l’Esprit Saint constitue le point crucial. Il n’y a aucune raison valable depenser que les deux formes de baptême ne furent pas administrées selon le mêmemode. Tout comme les disciples ne furent pas immergés dans l’Esprit Saint mais aucontraire l’Esprit Saint descendit sur eux, nous pouvons conclure également queJean n’immergeait pas les multitudes dans l’eau mais qu’il versait ou aspergeait del’eau sur eux. Dans le baptême par l’Esprit, l’influence descendait, ou était appli-quée sur les sujets. Si une quelconque analogie peut être observée dans le baptêmede Jean, l’eau, ou élément, était appliquée sur le sujet du baptême et pas le sujetsur l’élément (l’immersion complète du corps).

Ne lisons-nous pas, en Josué 3:8, que lorsqu’ils arrivèrent au bord de l’eau duJourdain, ils s’arrêtèrent ? Comment le Christ aurait-Il pu être immergé s’Il se te-nait debout et immobile ? Devrions-nous en conclure que Jean n’accomplit pas lesbons principes de la loi ? Le baptême se trouve dans un tel état de confusion au-jourd’hui à cause de la logique déconcertante d’immersionnistes désespérés pro-mouvant le dogme selon lequel le baptême ne peut signifier rien d’autre que cequ’ils enseignent. Ils sont spirituellement morts-nés dans une émulation de mys-tères étrangers. Ils pratiquent la prééminence d’un rituel grâce auquel leur bap-tême constitue le moyeu autour duquel tout le reste devient un rayon supportantla roue entière. La prêtrise professionnelle est une occupation pour des êtres ser-vant leurs propres intérêts, qui engendre de nombreuses roues permettant de fairerouler les divers trafics de la religion. Un Chrétien ne doit pas avoir peur des régu-lations faites par les hommes, il doit vérifier les choses par lui-même. Imposer dela culpabilité à des non-conformistes n’est pas prouver la parfaite volonté de Dieu.Un Chrétien doit se préoccuper uniquement des principes moraux et spirituels deDieu. Nous nous couvrons nous-mêmes de la Foi en ne nous conformant pas aumonde.

La plupart des systèmes religieux contemporains, y compris les églises judéos, etmême le barda provenant des dénominations qu’on retrouve dans l’Identité Chré-tienne, sont complètement endoctrinés et contrôlés par une forme ou une autrede prêtrise professionnelle qui se base sur une mentalité de « slam dunk ». Si lescomposantes de notre Foi Chrétienne dépendent d’un rituel central, il n’est pas sur-prenant de constater qu’en termes de contrôle du peuple, les églises ont changé le

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mode du baptême et, au cours du processus, ont perdu la signification originellede ce même baptême. Notre alimentation est aujourd’hui industrielle et nous enpayons le prix. Nous n’avons aucun besoin d’un quelconque processus de corrup-tion ! Nous pouvons manger une pomme directement de l’arbre. De même, nouspouvons avoir un rituel de baptême par l’eau sans passer par un rituel d’immer-sion. Ces rituels dogmatisés sont destinés à rendre plus efficaces des sacrements,et nous pouvons observer ici la main invisible de la magie et des religions à mys-tères des anciens cultes païens. La bête des champs pourrait mettre la balle dansle panier et marquer des points sans tout ce tape-à-l’œil, mais le peuple aime lespectacle. Nous pouvons obéir à l’injonction baptismale sans être légalistes façonPharisien. Nous n’avons pas à nous retrouver ridiculement et pieusement trempés.

Afin de pouvoir mieux comprendre la corruption graduelle du baptême, commentil fut d’abord appliqué à des adultes non sauvés et ensuite à des nouveaux-nés,deux facteurs doivent être saisis. Le premier, ce sont les superstitions païennesinondant les églises, ce qui conduisit à un clergé tout puissant. Le second est lamontée au pouvoir de la première église étatique et de ses évêques, sous l’em-pereur Romain Constantin en 312 ap. JC ainsi que de ses clones politiques etreligieux subséquents. Des milliers d’années auparavant, les religions à mystèresattachèrent des propriétés surnaturelles et idolâtres à l’eau. Une question pour lesimmersionnistes : si, comme ils l’admettent, l’eau elle-même ne possède aucunpouvoir pour faire quoi que ce soit, quelle différence cela peut-il faire ? Les prêtrespaïens enseignaient que certaines eaux contenaient un principe d’efficacité quantà la purification religieuse et servait à sauver un homme des ses péchés. Quelledifférence si l’on ajuste un peu certains modes d’application de l’eau ? La prêtriseprofessionnelle enseignait que certaines eaux avaient été imprégnées d’une vertuprovenant des dieux bénévoles. Ils croyaient que de telles eaux possédaient un cer-tain pouvoir, et il s’ensuivait que le pouvoir d’administrer le rituel reposait sur lastructure de pouvoir des prêtres et de leurs initiés secrets. Aujourd’hui, les initiéssecrets sont la plupart du temps des pigeons malgré eux.

Vers la fin de l’émission de radio du 19 novembre 2003 du pasteur Pete Peters,celui-ci reçut un appel téléphonique lui demandant si la personne effectuant lebaptême devait être comme nous, et Pete répondit que cela n’a aucune impor-tance si la personne effectuant le baptême (par immersion) croit en certaineschoses (comme par exemple l’Identité). « Ils n’ont juste qu’à être des Chrétiens »,déclara-t-il. Parlez-moi de l’aveugle sans esprit conduisant d’autres aveugles ! Cescroyances païennes, qui étaient parties de légères variations de l’orthodoxie Chré-tienne, étaient endémiques à l’époque des premiers Chrétiens, ainsi que des sièclesavant et après, et elles sont présentes dans les églises d’aujourd’hui. En 117 ap. JC,un évêque nommé Ignatius introduisit le concept païen du baptême Chrétien mys-tique, et ce rite fut assimilé dans les églises par une longue succession de soi-disant« pères de l’Église ». Ils introduisirent certaines des plus grosses hérésies de l’his-toire Chrétienne. Ils croyaient pratiquement n’importe quoi à propos de n’importequoi. Toute personne ayant été baptisée par ces charmeurs aquatiques était per-

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suadée que ce rituel allait nettoyer ses péchés et sauver son âme. La superstitionpaïenne était maintenant dans l’assemblée. Le baptême du Christ avait été modi-fié. Cette ère post-apostolique ne doit pas être confondue avec l’âge apostoliquedurant lequel le vrai baptême Chrétien était compris à partir du Nouveau Testa-ment.

Quand vous entendez parler de références sur une immersion complète du corpsdurant ces premières périodes de l’église, il s’agit soit de la mikveh juive prove-nant du Judaïsme, soit des pièges païens provenant de la prêtrise professionnelleémergente. Il y eut des milliers de croyants qui, dès cette époque, abandonnèrentles rituels organisés de l’église et devinrent indépendants des mystères. Ils étaientconnus sous le nom de « séparatistes » et de « non-conformistes ». Ils s’en tenaientà la simplicité du baptême des vrais croyants et au Souper du Maître, rejetant lepaganisme des évêques. Pour cette raison, ils furent chassés de la société, ou pour-chassés physiquement et exécutés par le système religieux étatique. Constantinalla encore plus loin dans ce processus de paganisation du peuple en promouvantl’idée de la croissance et de l’expansion de ce système, qui comprenait aussi le bap-tême des nouveaux-nés, un rituel ne requérant aucune foi et par lequel tous lesmembres de l’empire pouvaient être ramenés dans les rangs de l’église étatique, etdonc être des soutiens de l’état. La pratique du baptême des vrais croyants persistanéanmoins et survécut en tant que mouvement souterrain en diverses époques eten divers lieux à travers le Moyen-Âge.

Quiconque m’accuserait de dire qu’ils trempaient les bébés se trompe sur les bap-têmes mystiques, qui pratiquaient l’aspersion également. Les vrais Chrétiens dé-couvrirent qu’il était pratiquement impossible de réformer les églises établies do-minées par la majorité du peuple, y compris les dirigeants du gouvernement, quin’étaient pas des Chrétiens engagés et qui avaient été élevés dans les rituels païensde leurs églises. Ce que certaines personnes ne comprennent pas, c’est que Dieu,dans Son infinie sagesse, a choisi, dans l’acte physique du baptême, une choseavec laquelle l’humanité pouvait avoir un lien. Quel que soit le mode de baptêmepratiqué, il s’agit d’une œuvre. Bien que nous sachions que nous sommes sauvéspar la grâce et pas par les œuvres, le point ici n’est pas que le baptême est uneœuvre d’hommes, le baptême est, tout simplement. Le point est que le baptême aété tellement spiritualisé par toutes sortes de doctrines que l’aspect physique n’estplus reconnu (dissonance cognitive). En d’autres termes, tous ces mystérieux dis-cours tordus servant à justifier l’immersion éclipsent l’acte du baptême lui-même.Ce n’est pas de cette façon que notre Foi devrait être enseignée.

« Ce peuple-ci m’honore des lèvres, mais leur cœur est fort éloigné demoi ; mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, descommandements d’hommes. Car, laissant le commandement de Yah-weh, vous observez la tradition des hommes, de laver les pots et lescoupes ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables » (Marc7 :6–8).

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Immergez-vous vos plats dans l’évier de la cuisine ? Les faux enseignements sonthabituellement insérés entre des vérités, afin de sembler plausibles. Et le peupleaime qu’il en soit ainsi, non parce que ces choses ont l’apparence de la vérité maisparce que le prêtre, le magicien, le Monsieur Loyal, les fait sauter à travers uncerceau.

L’un des « saints » Catholiques qui évangélisèrent originellement la Grande-Breta-gne avait un converti qui était un candidat pour le baptême ; c’était un robustevieux chef barbare. En ces temps-là, l’Église Romaine baptisait encore par immer-sion dans des ruisseaux et des rivières. Du fait que les lits des rivières étaientparfois dangereux à cause des tourbillons, les évangélistes prirent l’habitude deporter sur eux un bâton pointu qui était planté dans le lit de la rivière afin destabiliser le baptiste. Cet évangéliste avait à peine terminé de baptiser le chef bar-bare que, à sa grande terreur, il vit des remous d’eau rougie autour de son bâton.Il l’avait planté dans un pied du chef. Émotionnellement secoué, il lui demanda :« Pourquoi n’as-tu pas crié, pourquoi ne m’as-tu rien dit ? ». Le nouveau membre del’église universelle, nouveau-né, sauvé et pardonné, élevé avec le Christ, répondit :« Je croyais que ça faisait partie du service ! ».

La plupart des gens ne réalisent pas le luxe moderne dont nous jouissons en ce quiconcerne l’eau courante : plomberie intérieure, tuyaux, robinets et égouts, com-paré à la situation il y a 2.000 ans, quand le peuple devait aller chercher l’eaudans des puits, aux ruisseaux, rivières, lacs et fontaines. Aujourd’hui, nous n’avonsplus besoin d’aller jusqu’à la rivière pour baptiser cent ou deux mille âmes ! En cesépoques reculées, la logistique du baptême était dépendante de la disponibilitéde l’eau ; on devait habituellement aller jusqu’à la source elle-même, de préfé-rence vers de l’eau pure. Les gens évitaient en général les eaux stagnantes, carces eaux sont en général sales et polluées. L’eau courante était souvent appelée« eau vive », car elle apportait la vie. « Eau vive » est également une expressionqui signifie « Esprit Saint ». N’est-il pas étrange de constater que, si « beaucoupd’eau » (comme en Jean 3:23) est nécessaire pour le baptême par immersion, il yavait en Palestine une source de grandes quantités d’eaux, commode et pratique,proche des zones habitées où se passaient de nombreuses activités de prédicationet d’enseignement ? Et pourtant on ne trouve pas un seul exemple de quiconqueayant été immergé en cet endroit ? Pas même une allusion ! Cet endroit est laMer de Galilée. Se pourrait-il que cette grande étendue d’eau n’était pas utilisée,bien que contenant beaucoup plus d’eau qu’un simple petit ruisseau, parce qu’ellen’était pas constituée d’eau courante comme d’autres endroits où le baptême paraspersion était pratiqué ?

Il est dit que Jean baptisait « en Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beau-coup d’eau ». Énon (Strong n°137) signifie « un lieu de sources ». Énon signifieaussi « la fontaine de On », qui était la source d’un humble petit ruisseau. De tellessources étaient nombreuses dans les environs, car l’expression polys hydor (traduitpar « beaucoup d’eau ») suggère de nombreuses sources plutôt qu’une mer ou un

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grand lac. La logistique dans cette contrée offrait à Jean une commodité suffisantepour qu’il la choisisse comme théâtre de ses opérations baptismales, et l’immersioncomplète y aurait été peu raisonnable et peu pratique. Il est probable que « Bétha-bara » (ou « Béthanie » – Jean 1:28) était la maison où Jean résidait alors et qu’ilavait choisi cet endroit en raison du grand nombre de personnes y passant, lesbaptisant dans la maison, dans la cour, dans le voisinage, dans le désert ou bienà proximité ou dans la rivière, selon les circonstances. La situation indique uneproximité d’eau courante permettant le baptême par aspersion et pas une grandequantité d’eau stagnante permettant une immersion complète.

Il existe un tas d’arguments contre l’immersion complète et c’est le but de ce mes-sage. Je n’ai pas parlé d’une myriade de sujets périphériques, tels que par exempleles autres baptêmes mentionnés dans la Bible, le salut, l’Esprit Saint, la Rédemp-tion, l’église, la grâce, etc, mais si Dieu désire que nous sachions la vérité, Il forceranos cœurs à continuer à chercher jusqu’à ce que nous trouvions même si, ce fai-sant, nous devons passer par le baptême du feu. C’est notre destinée raciale : vivredans la vérité, dans l’Esprit de Dieu. Et cette vérité nous unit. Le vrai baptême est lesymbole du salut, si nous comprenons le salut comme il est explicité en Luc 1:71 :« une délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ». Ils’agit d’une leçon de pureté raciale, connue sous le nom de sainteté, quand nousnous séparons des étrangers, des dieux et des voies païennes.

Au chapitre 11 de Hébreux, les héros de la foi possédaient une chose en commun. . . ils avaient été immergés dans une Église du Christ ? Non, non. Ils avaient tousconfiance en Dieu, ils savaient qu’ils étaient en accord avec Lui et qu’ils pouvaientvaincre toute adversité, parce qu’ils étaient recouverts d’une protection que lesautres races n’ont pas. Si une personne est baptisée d’une manière qui ne cor-respond pas au principe dans lequel le Christ fut recouvert, alors cette personneglorifie un autre évangile.

Il y avait un prédicateur nègre qui était en train de baptiser un négrillon. Il plongeala tête du gosse sous l’eau, la ramena à la surface et demanda au gamin : « Ti c’oistout plein ? », et le gosse répondit « Ji c’ois tout plein ». Le prédicateur recommençala manœuvre et lui redemanda : « Ti c’ois tout plein ? ». Le négrillon, toussant etcrachant, dit : « Ji c’ois tout plein ». Une fois de plus, le prédicateur plongea latête du gosse au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et lui demanda : « Ti c’oistout plein ? ». Et le gosse, suffoquant, sous état de choc, répondit : « Ji c’ois toutplein ! ». À ce moment, le prédicateur le fixa sévèrement et demanda : « Ti c’oistout quoi, p’tit ? » et le négrillon de s’exclamer : « Ji c’ois tout plein qu’ti veut menoyer ! ».

Je crois que Yahshua marcha sur l’eau, et lorsque Pierre s’y essaya, il manqua senoyer. Il était presque totalement immergé au milieu de la tempête parce que ledoute s’insinua dans son esprit. C’était le manque de Foi de Pierre qui le fit tomberdans l’eau. Yahshua savait certainement de quoi Il parlait quand Il expliquait quel

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est le grand commandement dans la loi (Matthieu 22:36–40). C’était une questionpiège et Il y répondit, disant . . . qu’il s’agit d’une immersion complète du corps ?Non. Il dit : aimez Dieu et aimez votre prochain, à savoir votre propre espèce,séparé des mystères païens. L’église apostolique du premier siècle avait de l’amourpour sa communauté raciale. Soit vous faisiez partie de cette communauté, soitvous en étiez exclu. Comme vous le savez peut-être, ils adoptèrent le symbole dupoisson comme marque de reconnaissance. Ce que vous ne savez sans doute pas,c’est qu’il s’agissait en réalité d’un dauphin. Il est douteux qu’ils savaient qu’undauphin n’est pas vraiment un poisson, mais ils s’identifiaient au comportementdu dauphin, à son comportement de joyeux sauts en commun dans l’eau. La raisonpour laquelle les dauphins font cela est qu’ils doivent respirer. Nous, en tant quecréation Adamique de Dieu, il nous est donné le souffle de vie, qui nous emplitde l’Esprit divin. Yahshua vint pour que nous ayons la vie, pas seulement pourrespirer de l’air, mais que nous en ayons plus abondamment que quoi que ce soitdans le royaume animal ou que ce qui n’est pas Chrétien. Le voleur de chevauxbabylonien vient pour voler et détruire la vie du Chrétien.

Quand nous reconnaissons notre vie en Christ, c’est alors une vie de joie et d’amour,que l’église des premiers temps trouva dans un seul baptême, une seule Foi, un seulMaître (Éphésiens 4:5). Après cette longue dissertation, vous pourriez vous de-mander ce que nous, dans le Ministère du Rédempteur Frère, nous faisons commebaptême par l’eau. Comme je l’ai déjà dit plus haut, ce baptême que nous parta-geons est tout simplement une ponctuation de quelque chose de bien plus grand.C’est le point d’exclamation à la fin de la phrase. La grammaire n’est pas complèteou bien appliquée à moins que nous obéissions aux règles du langage.

« Car, véritablement, je vous dis : Jusqu’à ce que le ciel et la terrepassent, un seul iota (virgule) ou un seul trait (point) de lettre nepassera point de la loi, que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18).

Si nous avons un candidat demandant le baptême et qu’il n’y a pas d’objectionde la part des membres de notre assemblée, nous effectuons ce baptême commepour le Souper du Maître, avec des témoins. La personne désirant être baptiséeprésente alors son témoignage de Foi et jure qu’il a soumis sa volonté et sa vieà notre Maître et Sauveur, Yahshua-Christ. Dès ce jour, il a déclaré qu’il a prisla décision de suivre le Christ et de ne pas l’abandonner. En tant que pasteur, jeprends alors un petit récipient rempli d’eau, verse celle-ci sur la tête du croyant etrécite une prière de remerciement.

Le baptême par l’eau est comme une unique prière spéciale qui consiste à verserphysiquement le symbole de la Parole et de l’Esprit de Dieu sur le croyant. Aucunpoint marqué et pas de magie. La vie devant nous exige une discipline et unecondition de disciple continues. C’est tout ! Pas de fioriture, pas de spectacle. Lasimplicité du Christ est restituée. Si quelqu’un désire aller dans des eaux plus

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profondes, il le fait à ses propres risques. Ayant épuisé mon sujet, je suis sûr d’êtreen paix avec le Maître.

« Qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, oudétresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? Se-lon qu’il est écrit : “Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort toutle jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie”. Mais danstoutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nousa aimés. Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés,ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteurs, ni pro-fondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amourde Yahweh, qui est dans le Christ Yahshua, notre Maître » (Romains8:35–39).

Je vous remercie pour avoir barboté avec moi dans ce sujet. J’espère que vousvoyez la Lumière.

« Il y eut un homme envoyé de Yahweh ; son nom était Jean. Celui-civint pour rendre témoignage, pour rendre témoignage de la lumière,afin que tous crussent par lui. Lui n’était pas la lumière, mais pourrendre témoignage de la lumière : la vraie lumière était celle qui, ve-nant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1:6–9).

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Traduction : Bahrmanou

© 21 avril 2014