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PRIVATIONS MASSIVES POUR TOUS ! WWW.VERT-EXTREME-NON.CH p. 3 et 18 Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 73 – Juin 2016

LeJournal CVCI n° 73 - Juin 2016

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Non à l'initiative extrême des verts - Economie verte

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PRIVATIONS MASSIVES POUR TOUS !

WWW.VERT-EXTREME-NON.CH

p. 3 et 18

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrieN° 73 – Juin 2016

Innovation dans la conception.Rigueur dans la réalisation.

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Frédéric Mydske, Directeur

[email protected], 021 634 85 65

Route de Prilly 23, 1023 Crissier

3 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

Actualité4 Agenda de la CVCI

La CVCI, partenaire de l’industrie

depuis 50 ans

8 Nestlé ouvre au public un nouvel espace

ludique à Vevey

Economie et politique

11 Cinq projets innovants de la région

lausannoise primés

12 Industrie 4.0 – En route vers un avenir

industriel numérique

15 Les Bilatérales, carburant

de notre prospérité

17 Comment en finir avec les bouchons ?

18 L’initiative « pour une économie verte »

est irréalisable

19 AVSplus : une initiative à contre-courant

qui rate sa cible

20 Révision du droit successoral

21 Le cautionnement – L’accès facilité

au crédit bancaire

22 Debiopharm finance une chaire

de philanthropie à l’IMD

Les chiffres du mois

23 Mai 2016

Votre CVCI24 Nouvelles de nos membres

26 Nouveaux membres

Cahier pratique27 Fiche juridique N° 39 (mise à jour)

Vacances

29 Fiche économique N° 105

Exportations en Iran

De partenaire à partenaire30 Agenda des partenaires

Non à l’initiative ruineuse des VertsAppauvrir la Suisse aiderait-il la planète ? Moins de deux ans après le vote sur l’initia-tive populaire intitulée « Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l’énergie », balayée par plus de 92 % du peuple suisse, nous sommes à nouveau amenés à nous prononcer sur un thème environnemental proposant un changement fondamental de notre société. Soumise au verdit du peuple et des cantons le 25 septembre prochain, l’initiative « Pour une économie durable et fondée sur une gestion efficiente des res-sources (économie verte) », lancée par les Verts, exige une diminution de 65 % de la consommation des ressources en Suisse d’ici à 2050. Un objectif que le Conseil fé-déral a jugé « irréaliste », tout comme les Chambres fédérales qui l’on rejeté à plus de deux contre un.

Cette initiative explore les mêmes extrêmes que sa devancière. Pour parvenir à une baisse de deux tiers de notre consommation de ressources, le Conseil fédéral devrait en ef-fet imposer des taxes incitatives massives. Les entreprises se verraient imposer leurs modes de production. Certaines importa-tions seraient interdites, d’autres largement restreintes, ce qui contreviendrait aux ac-cords de libre-échange que nous avons si-gnés avec une trentaine de partenaires dans le monde. La mobilité devrait être très for-tement diminuée, ce qui aurait un impact parfois fatal sur le tourisme et les régions périphériques.

Comment l’industrie pourrait-elle subsister – ne serait-ce que maintenir sa production – avec de tels objectifs ? La délocalisation des sites de fabrication à l’étranger s’im-poserait comme la seule option possible. Pour un pays qui gagne un franc sur deux à l’étranger, une telle politique serait ruineuse.

Cette initiative demande la décroissance à marche forcée. Le prix à payer serait énorme, quoi qu’en disent les initiants. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer ce qui se passe en Grèce, qui expérimente la dé-croissance à l’échelle 1:1 depuis 2008, avec une baisse du produit intérieur brut (PIB) de plus d’un quart. Un jeune sur deux n’a pas d’emploi !

Les entreprises suisses ne restent pas sans agir face aux défis environnementaux qui agitent la planète. Mais l’avenir ne passe pas par ce type de solutions simplistes et la CVCI s’est toujours impliquée pour des mesures volontaires. Ce sont les plus effi-caces. La diminution de l’empreinte carbone de notre pays passe par la coordination in-ternationale, par une gestion efficiente des ressources, par l’assainissement des bâti-ments, par des investissements pour réali-ser des économies d’énergie, entre autres. Autant d’engagements qui nécessitent des moyens financiers… que cette initiative ne ferait que tarir.

A moins d’envisager une diminution de l’es-pérance de vie et une baisse massive de notre bien-être général, ce qu’entraînerait inévitablement une politique volontairement récessive, l’amélioration de la situation envi-ronnementale passe par l’innovation. Pour concilier croissance et durabilité, il faut une économie forte. Non le 25 septembre !

Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

Ce texte demande la décroissance à

marche forcée

EditorialSommaire

Innovation dans la conception.Rigueur dans la réalisation.

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Frédéric Mydske, Directeur

[email protected], 021 634 85 65

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Mensuel de la CVCI - Juin 20164

25.08. Réseautage17 h 00 › 20 h 00 (CVCI)

AFTERWORK CVCI

Pourquoi ne pas finir l’été sur une touche méditerranéenne ? Cette année, nous vous proposons de nous retrouver sur la terrasse de la CVCI pour un afterwork sur le thème de la Grèce. Ouzo, olives, feta et autres mets et typiques vous ac-compagneront tout au long de ce der-nier 5 à 7 avant la reprise de septembre. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements : [email protected]

07.09. Séminaire17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE !

Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms.ch) a pour mission de promouvoir les en-treprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il consti-tue la principale base de données éco-nomiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche com-plète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif per-mettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 5 septembre 2016.Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

31.08. Séminaire17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

COMMENT RÉSEAUTER À LA CVCI

Avec ses conférences, ses événements des réseautage, ses médias, son Bu-siness Club, sa base de données SWISS-FIRMS et ses outils de mise en relations, la CVCI offre un cadre particulièrement propice pour le développement d’un réseau d’affaires. Encore faut-il bien connaître les différents canaux à dis-position et savoir pratiquer l’art du ré-seautage. C’est l’objectif du séminaire « Comment réseauter à la CVCI ? ».Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux « explorer » le réseau CVCI. Un apéritif de clôture permet-tra de poursuivre les discussions, mais aussi de nouer de nouveaux contacts. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 26 août 2016.Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

09.09. CFO Café08 h 00 › 11 h 00 (CAB Centre Administratif Bancaire Prilly)

COUVERTURE DES RISQUES DE CHANGE POUR LES PME

Tout responsable financier confronté à des transactions en devises étrangères connait les risques liés aux évolutions rapides des taux de change. Il doit dès lors être en mesure d’éviter de mau-vaises surprises à son entreprise. • Quelle politique adopter face aux

marchés ? • Comment identifier les flux en devi-

ses étrangères dans son entreprise ?• Quelles options existe-t-il pour se

couvrir contre les risques de change ? • Quelles sont les étapes de la prise

de décision ?Ce CFO Café, animé par Eric Vauthey, Directeur de la Salle des Marchés de la BCV, abordera ces questions cruciales et comprendra une visite d’une des plus grandes salles des marchés de Suisse romande.Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres. Renseignements : [email protected]

12.09. Conférence-débat17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

VOTRE ENTREPRISE A-T-ELLE VRAIMENT BESOIN DU DIGITAL ?

Beaucoup d’entreprises ont entamé leur transformation digitale. Certaines s’arrêtent au simple fait d’avoir un « joli » site internet, d’autres intègrent vraiment le digital à leur modèle d’affaires. Qu’en est-il pour vous ? La CVCI et Francesco Di Pasquale, Directeur du CRPM, vous invitent à une confé-rence débat sur un thème au cœur de l’actualité des entreprises. Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de la Coorpacademy et ex-CEO de Google France, ainsi qu’Aline Isoz, qui accompagne les entreprises romandes dans leur transformation digitale, vous per-mettront de bien cerner les opportunités que peut offrir le Digital pour le développe-ment de votre entreprise. Cette conférence sera également l’occasion pour vous de rencontrer Yves Kramer, CEO de KramerKrieg, qui a su faire passer sa PME vaudoise à l’heure du digital et maintenir ainsi sa position d’acteur incontournable du marché.Prix (HT) : 40 francs pour les membres, 60 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

ActualitéAgenda de la CVCI

Mensuel de la CVCI - Juin 2016 5

01.09. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la person-nalité, vacances et congés, fin des rap-ports de travail).Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

13.09. Export09 h 00 › 17 h 00 (CVCI)

FORMATION CONTINUE : ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE

L’importance des accords de libre-échange a augmenté de façon signi-ficative ces dernières années. En tant qu’exportateur, vous êtes certainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent toujours plus com-plexes leur application et augmentent vos risques. Afin de pouvoir gérer avec succès l’origine des marchandises d’ex-portation d’une entreprise, des connais-sances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable. Avant de participer au cours, il est conseillé de faire la forma-tion électronique en ligne « Origine pré-férentielle et accords de libre-échange » : www.ezv.admin.ch - documentation - formation électronique de l’AFD. Comptez au moins 4 heures pour cette préparation.Renseignements et inscriptions :[email protected]. 032 727 24 20

08.09. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

SALAIRE

Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, moda-lités de paiement, incapacité de travail).Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

13.09. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL

Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automa-tique, résiliations ordinaire/immédiate/abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licencie-ment collectif.Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

26.09. Réseautage17 h 00 › 19 h 00 (Y-Parc Yverdon-les-Bains)

« 5 À 7 CVCI »

Rejoignez-nous pour ce 5 à 7 dans le Nord vaudois. Au programme : actua-lités économique et politique, réseau-tage et bonne humeur.Le nombre de places étant limité, ins-crivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres CVCI, 50 francs pour les non-membres.Contact : [email protected]

FORMATIONS

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, [email protected], T. 021 613 36 37Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

14.09. Express08 h 30 › 12 h 30 (CVCI)

L’ESSENTIEL POUR RÉUSSIR SON RECRUTEMENT – CHOISIR LE BON PROFIL

En tant que cadre, vous êtes ou serez sans doute amené à participer au recru-tement de nouveaux collaborateurs et à conduire des entretiens d’embauche. Cette formation express, animée par Joanna Bessero, diplômée en marke-ting et communication (SAWI) et coach certifiée (IDC/ICF), vous donnera un aperçu de l’essentiel pour réussir votre recrutement.Les objectifs de cette formation sont :• L’analyse du besoin : poser le cadre

du recrutement• La sélection des critères, des com-

pétences : les « négociable » et « non-négociable »

• Focus sur la lecture du CVUn module complémentaire, axé sur l’entretien d’embauche, sera donné le 19 janvier 2017 à la CVCI.Le nombre de places étant limité, ins-crivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 300 francs pour les membres CVCI, 400 francs pour les non-membres.Contact : [email protected]

Agenda de la CVCIActualité

Faire plus avec moins

« … L’efficacité, c’est d’abord ne rien faire d’inutile… »

Cette citation de Miyamoto Musashi, Maître Bushi Samouraï (1584-1645) me parait être une superbe piste pour répondre à cette at-tente, parfois « hyperactive » du marché d’au-jourd’hui : faire plus avec moins… Depuis plus de 25 ans sur le terrain de mes clients, j’évalue à un tiers les activités devenues obsolètes, à un autre tiers les activités qui pourraient être optimisées. C’est dire les po-tentiels de conforts dans la plupart des cas.

Comment les activités deviennent-elles obsolètes ? Les plus grands standards hu-mains sont l’habitude et « faire comme les autres ». Le propre de l’homme est de se fixer des repères de sécurités et, lorsqu’il a le sentiment d’y être parvenu, de s’y tenir. Il faut une capacité critique et une agenti-vité fortes pour anticiper les changements

utiles. Force est de constater que nous ne sommes pour le moins pas égaux devant ces deux compétences. Soyons réalistes, changer n’est pas si spontané ! Notre état « d’inconscient-incompétent » ne devient « conscient-compétent » (Maslow) que face à l’ultime constat d’échec. Donc trop tard pour anticiper.

L’essentiel est donc bien de détecter, le plus tôt possible, les justes potentiels de changements. Il s’agit d’abord alléger le quotidien pour ensuite optimiser les activi-tés qui le justifient. Cette chronologie des choses a pour but de donner une chance aux apprentissages d’être durables et sur-tout, de démontrer en premier lieu des suc-cès confortables grâce aux toxiques inutiles prioritairement neutralisés.

La seule clé de réussite de ce propos est... le temps. Prendre le temps nécessaire et suf-

fisant est visiblement un luxe que fort peu de leaders engagent. Vivement la recette miracle du faire vite et bien durablement !

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La chronique Opemans

Mensuel de la CVCI - Juin 2016 7

IMPRESSUM

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 LausanneT. 021 613 35 35, F. 021 613 35 [email protected], www.cvci.chRédaction et administration :Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Jean-François Krähenbühl, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable)Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.chImprimeur : PCL Presses Centrales SAAcquisition de partenaires :DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10Tirage : 4500 exemplairesParution : 4e semaine du mois

INTERNATIONAL LINK

05.09. Reloc’coffee02:00pm › 04:00pm (CVCI)

BLOGGING AS A CAREER

Can a leisure be turned into a business? During this Reloc’coffee, the two authors behind the blog The Lausanne Guide to Life and Style will share their experi-ence, from relocating to the canton of Vaud to the story behind the creation of their successful English-language blog about the region, which also counts a good part of locals among its reader-ship. You will also have the opportuni-ty to meet other “new Vaudois” from all over the world and enjoy a breakfast buffet of Swiss specialties. Fee: free of charge for employees and partners of International Link member companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members.Information and registration: [email protected]

23.09. Reloc’coffee10:00am › 12:00pm (CVCI)

HOW I CREATED MY OWN BUSINESS – ENTREPRENEUR Q & A

Ideas often spring from life experienc-es, included those of expat “support-ing partners”. Our two speakers of the day, who originally relocated to the can-ton of Vaud due to a partner’s new job, both created their own companies, re-spectively in the field of translation and offering the original concept of a travel-ling pop-up store. Where did they start? How did an idea turn into a concrete busi-ness? What were the most unexpected obstacles to overcome? Our speakers will share their entrepreneurial experi-ences. Come and join us if you’d like to hear their stories and ask all the ques-tions you might have.Fee: free of charge for employees and partners of International Link member companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members.Information and registration: [email protected]

20.09. Networking 05:00pm › 08:00pm (CVCI)

WELCOME DAY INTERNATIONAL LINK

Get a first official introduction to your new environment and its many facets: various aspects of politics, economy, culture and tourism in Vaud and Swit-zerland will be presented in the hope of helping you answer the following ques-tion: how to deal with everything here? The Welcome Day is a friendly and infor-mal event where people from different companies and cultures can interact and discover the best way to feel at home here. You will get a chance to ask ques-tions about anything related to your new life in Switzerland, receive useful doc-umentation and enjoy a buffet of Vaud seasonal specialties. Fee: free of charge for employees and partners of International Link member companies (check with your partner’s HR or us directly) / 54 Swiss francs (tax inclusive) for non-members.Information and registration: [email protected]

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Agenda de la CVCIActualité

8 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

La multinationale a inauguré le 2 juin dernier Nest, un nouveau nid dévoilant les nombreux trésors historiques que Nestlé a accumulés en 150 ans de présence sur la Riviera vaudoise. Plus qu’un musée, cet espace plonge les visiteurs au cœur d’une expérience multimédia entre passé et visions d’avenir d’une marque suisse emblématique.

Nestlé ouvre au public un nouvel espace ludique à Vevey

On n’a pas tous les jours 150 ans ! Pour marquer ce jubilé d’une pierre blanche et de bien d’autres matériaux, Nestlé a inau-guré le 2 juin dernier Nest, un espace de découvertes inédit, situé derrière la gare de Vevey, là où Henri Nestlé avait fondé l’en-treprise en 1866. Dans ce bâtiment élégant qui se veut davantage qu’un musée, Nest retrace un siècle et demi d’innovations em-blématiques de la société comme la farine lactée, le cube Maggi ou encore le Nescafé. Le géant de l’alimentation a investi 50 mil-lions de francs pour le développement de cet espace hors norme.Un musée à la gloire de Nestlé, en quelque sorte ? « La plupart des gens qualifient effec-tivement Nest de musée Nestlé. Pourtant, l’objectif n’est pas de retracer l’histoire pour l’histoire, ou encore de célébrer pour célé-brer, explique Catherine Saurais, directrice de l’institution. Ce que Nest propose est de cheminer autrement dans les méandres d’une histoire qui appartient à tous en Suisse, d’explorer ouvertement les interrogations sur l’alimentation aujourd’hui et d’expérimenter de façon divertissante une vision passionnée de la nutrition pour demain. Nest célèbre un engagement continu, où les moments im-portants d’hier mènent aux connaissances d’aujourd’hui, qui génèrent des idées po-sitives pour demain : 150 ans d’histoire pour comprendre les prochains 150 ans en quelque sorte ! »L’héritage du pionnier que fut Henri Nestlé se reflète dans la rénovation de trois édi-fices historiques. La Fabrique, tout d’abord, accueille une bonne partie de cette balade ludique entre passé, présent et futur sur la structure suspendue de la Piazza, que l’on nomme Visions. La Boulangerie, qui a vu ja-dis la production du pain nécessaire pour la farine lactée, a été réhabilitée pour devenir le Café Henri. Finalement la Villa, dans la-

quelle le fondateur de l’entreprise avait ses bureaux, est devenue un lieu d’accueil pour des événements.

Bibliothèque vivanteLa visite débute dans l’espace Fondations, par une immersion dans le Vevey du XIXe siècle. Les visiteurs traversent plusieurs salles pour comprendre les débuts modestes de la compagnie, en découvrant le labora-toire d’Henri Nestlé. Le parcours se poursuit à l’étage avec Zeitgeist, une sorte de biblio-thèque vivante où se côtoient archives ac-tualisées des personnalités, des marques, des icônes et des anecdotes qui ont mar-qué l’aventure entrepreneuriale de Nestlé, de ses débuts jusqu’à nos jours. « Les en-fants y trouveront aussi un espace réservé pour peser, trier et scanner les caisses de produits comme dans une mini-fabrique », relève la directrice. Après le passé, le périple se conjugue au pré-sent avec Forum. Les grands thèmes et défis alimentaires de notre époque y sont abordés : l’environnement, la nutrition, l’agriculture et l’eau, pour mieux comprendre de quelle ma-nière chacun peut contribuer à y répondre.Le tour s’achève par Visions, une plateforme aérienne qui symbolise le mouvement per-pétuel de l’innovation. Une dizaine de thé-matiques y sont présentées sous forme d’expositions multimédias. On y découvre des exemples de créations surprenantes de Nestlé, des témoignages personnels de cher-cheurs passionnés, une plongée poétique dans l’infiniment petit et des perspectives intéressantes sur la sécurité alimentaire à l’échelle planétaire. « Le lien sensible entre nutrition, santé et bien-être se révélera à tous, affirme Catherine Saurais. A l’issue de cette visite, vous pourrez vous reposer au Café Henri sis dans l’ancien atelier de bou-langerie de la fabrique Nestlé. »

L’endroit conjugue donc passé, présent et futur : « Ce qui a trait au passé de Nestlé uti-lise des techniques anciennes d’images en référence au poids de l’ impression et de la photographie à Vevey, note Catherine Sau-rais. Mais plus le visiteur avancera dans le temps, plus l’expérience sera numérisée et interactive. »

Nombreux trésors historiquesLes premières velléités de création d’un mu-sée sont apparues en 2010. Le but initial de ce projet consistait à dévoiler au public les nombreux trésors historiques de Nestlé ain-si qu’à apporter une certaine transparence sur ses archives. Le choix de l’emplacement du futur chantier a fait l’objet de maintes réflexions, mais c’est le quartier des Bos-quets, là même où tout a commencé pour la future multinationale, qui a finalement em-porté l’adhésion de tous. Le Président de l’entreprise, Peter Brabeck, a alors imaginé un lieu – tel un fil rouge – qui traiterait du passé mais aussi du présent et de l’avenir. Le quartier des Bosquets, sis derrière la gare de Vevey, est doté d’un riche passé. Albert Pfiffner, historien de Nestlé, explique que vers la fin du XIXe siècle, la rivalité entre les quartiers industriels situés au nord de la ville, séparés par la rivière La Veveyse, était importante. Sur la rive droite se trouvaient les Ateliers de constructions mécaniques et la première usine de François-Louis Cailler et, sur la rive gauche, la fabrique Nestlé. Les entrepreneurs de chaque rive se que-rellaient régulièrement pour des questions d’accès à l’eau dont ils avaient grand be-soin pour leurs productions respectives. Cela n’empêchait pas certains de « chan-ger de camp », comme par exemple Cailler, qui se retrouvera ainsi voisin d’Henri Nestlé. Au moment où ce dernier développe sa fa-meuse farine lactée, le nouveau propriétaire

La CVCI, partenaire de l'industrie depuis 50 ans

Mensuel de la CVCI - Juin 2016 9

de l’usine Cailler n’est autre que Daniel Peter, l’inventeur du chocolat au lait.Pour les responsables de la multinationale, il était donc essentiel de s’inspirer de ces his-toires pour la création du projet Nest. Recons-truire là où tout a commencé, retrouver par des méthodes quasi-archéologiques la constel-lation initiale des bâtiments. Car c’est en se plongeant dans les archives historiques que l’architecte David Linford et son équipe du bu-reau lausannois Concept Consult ont visualisé ce lieu. Le créateur explique en ces termes ce qui attend les visiteurs : « Il y a le bâtiment que l’on nomme Villa et qui abritait les bureaux d’Henri Nestlé. On a pu y retrouver la couleur terra cotta, typique de l’époque. Pareil pour la structure de la Boulangerie dans laquelle M. Nestlé fabriquait le pain nécessaire à la pro-duction de sa farine lactée. On a essayé de garder le matériau brut partout. S’agissant de la structure en métal, nous l’avons brossée, en laissant son vécu apparent, sans repeindre ni lisser avec un enduit. Nous l’avons juste net-toyée par mesure d’hygiène. »

« Une formidable odyssée »Les habitants de la ville de Vevey peuvent se réjouir de voir le quartier des Bosquets, autrefois prospère, à la fois redynamisé et embelli. « Pour Nestlé, conclut Catherine Sau-rais, il était essentiel que Nest se trouve à Vevey. La devise de notre projet ? L’authen-ticité, la crédibilité et l’unicité du lieu qui re-donne à Nestlé l’importance historique dans le développement de la ville et de la région. Il n’y a pas d’aventure sans point de dé-part. Les racines d’Ulysse étaient à Ithaque comme celles de Nestlé sont à Vevey. Nos 150 ans d’entreprise représentent une for-midable odyssée : Nest souhaite lui donner vie à présent. »

Jean-François Krähenbühl

www.le-nest.ch

NESTLÉ EN 2015 EN QUELQUES CHIFFRES

Ventes88,785 mrds de francs (monde entier)1,549 mrd (Suisse)

Employés335 000 (monde entier)10 885 (Suisse)

Investissements 3,872 mrds (monde entier)317 mios (Suisse)Entre 2006 et 2015, l’entreprise a réalisé 3,7 mrds de francs d’investissements en Suisse.

R & D1,678 mrd (monde entier)973 mios (Suisse)

Usines 436 réparties dans 85 pays. La Suisse compte 12 sites de production.

Nest a ouvert ses portes au public le 15 juin dernier

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La CVCI, partenaire de l'industrie depuis 50 ans

La chronique Suva

Dans plus de 70 % des cas, les accidents professionnels sont dus à un comportement humain inadéquat et résultent d’une mauvaise instruction. Les nouveaux médias sont-ils une solution pour former des salariés principalement actifs sur les chantiers ou en atelier ?

Formation : rendre compétent

Patrick Aebischer, préside l’EPFL, un institut à la pointe en matière de nou-velles technologies et de formation, notamment avec les MOOCs (massive online open courses) qui ont séduit plus d’un million de personnes à travers le monde. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions de la Suva à ce sujet.

Monsieur Aebischer, les nouveaux médias peuvent-ils être intéressants pour former des salariés en matière de prévention ? Les nouveaux médias deviennent des ca-naux de communication privilégiés, dans tous les domaines. Nous les utilisons beaucoup pour l’enseignement et la recherche – sous la forme de cours en ligne, les MOOCs, ou pour diffuser l’information scientifique, dont on constate qu’elle est très volontiers par-tagée sur les réseaux sociaux. Ces canaux peuvent également être utilisés pour la pré-vention des accidents, pour autant que les messages soient formulés de la bonne fa-çon, avec les formats spécifiques à ces nou-veaux médias. Dans un secteur comme la

prévention des accidents – qui touche l’en-tier des couches sociales et des classes d’âge – les canaux traditionnels ne doivent pas pour autant être abandonnés, car la pé-nétration des nouveaux médias n’est pas encore de 100 %. Le plus intéressant se-rait de faire interagir les canaux tradition-nels et les nouveaux médias.

La digitalisation du monde du travail ne risque-t-elle pas de sélectionner une élite dans le travail, les forces manuelles étant laissées pour compte ?L’évolution du marché du travail s’achemine incontestablement vers davantage de spé-cialisations et une certaine « tertiarisation ». Il n’en reste pas moins que les forces ma-nuelles et les compétences techniques res-teront indispensables car, même dans une société toujours plus « numérique », la popu-lation va continuer de manger, d’habiter, de se déplacer. Par ailleurs, l’accès à ces cours en ligne est précisément ouvert à tous et permet à des personnes qui n’ont pas for-cément réalisé un parcours d’études aca-démiques de se former à nouveau, ce qui est aussi intéressant.

Une formation avec les nouveaux médias pourrait-elle remplacer un formateur expérimenté ? Notre expérience des MOOCs montre que ce canal permet certes de toucher de nou-veaux publics, mais ne remplace pas entiè-rement l’enseignement en personne. A mon avis, il en va de même pour la prévention des accidents. L’un des avantages des nou-veaux médias est qu’ils offrent beaucoup de formes de communication. Il est donc possible de multiplier les messages entre images, vidéos, infographies, voire des élé-ments interactifs tels que des jeux ou des simulations. Mais, des cours avec des ins-tructeurs et des démonstrations – si pos-sible spectaculaires – conserveront encore longtemps un impact supérieur.

Quel message pouvez-vous adresser aux chefs d’entreprise et responsables de sécurité ?L’une des clefs d’une entreprise sans acci-dents réside dans la capacité d’anticipation des risques. Or ceux-ci peuvent se cacher à de nombreuses étapes des processus in-dustriels, et évoluent dès lors que de nou-velles technologies sont mises en place. Rester à jour en permanence sur les dan-gers qui guettent les collaborateurs est à mon sens le seul moyen de faire évoluer et d’améliorer la productivité sans devoir faire de concessions sur leur sécurité. Ceci dit, il faut absolument pouvoir prendre des risques pour entreprendre et innover. Pa-radoxalement, c’est en créant un environ-nement sûr que l’on peut favoriser cette prise de risque.

Propos recueillis par Nadia Gendre

Suva, Communication d’entreprise

11 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

Concours entrepreneurial unique en Suisse porté par les communes membres de Lausanne Région, avec le soutien de la CVCI, la cérémonie PERL a récompensé cinq projets représentatifs de la diversité et de la richesse de l’économie régionale. La société DermoSafe SA a remporté le Trophée PERL 2016 d’une valeur de 50 000 francs.

Cinq projets innovants de la région lausannoise primés

C’est devant un parterre de 400 invités et les caméras de La Télé que s’est tenue la céré-monie des Trophées PERL 2016, le 11 mai dernier à Beaulieu Lausanne. Soutenu de-puis ses débuts par la CVCI, ce concours porté par les 29 communes membres de Lausanne Région met en lumière les projets innovants susceptibles de dynamiser le tis-su économique régional. Cette 14e édition a récompensé cinq entreprises particuliè-rement innovantes. Le Trophée Lausanne Région, doté de 50 000 francs, a été attri-bué à DermoSafe SA, d’Ecublens ; BestMile Sàrl, à Lausanne, a reçu le Prix de l’innova-tion d’une valeur de 10 000 francs ; le Prix des technologies du sport (10 000 francs) a récompensé Technis, d’Ecublens encore. Mobsya, de Renens, a décroché le Prix de l’éducation, d’un montant de 10 000 francs ; enfin, le Prix Coup de cœur du jury (10 000 francs) est allé à TawiPay, de Lausanne. Membre du jury et directeur-adjoint de la CVCI, Guy-Philippe Bolay se réjouit du soutien ainsi apporté à ces jeunes pousses : « Avec ce concours, nous favorisons l’esprit d’en-treprise et le développement de nouvelles sociétés. Celles-ci peuvent profiter pendant trois ans des services de la CVCI et de notre grande connaissance du tissu économique. »

Créée en 2012, DermoSafe (Trophée Lau-sanne Région) a développé une solution complète et intégrée de « dermoscopie connectée » qui permet la détection pré-coce des cancers de la peau et autres tu-meurs cutanées. Le DermoClic est le premier dermoscope digital qui se connecte en direct via une plateforme Web sécurisée. Il permet d’assurer la prise de vue d’images « standar-disées » et la capture d’images de tous les grains de beauté d’un patient en quelques minutes seulement. DermoSafe a pour objec-tif d’élargir les points d’accès aux contrôles par dermoscopie à une plus large population.

BestMile (Prix de l’innovation) est une spin-off de l’EPFL fondée en 2014, qui a dévelop-pé une plateforme en mesure de contrôler et d’optimiser des flottes de véhicules au-tonomes. Celle-ci offre aux opérateurs un ensemble d’outils facilitant et accélérant au maximum la mise en place et l’exploitation de flottes. La start-up vole décidément de succès en succès car elle vient de rempor-ter le Prix Stratégis 2016 décerné par la fa-culté des HEC de l’UNIL.

Technis (Prix des technologies du sport) dé-veloppe une surface tactile innovante avec une interaction de jeu révolutionnaire. Ce ter-rain désormais tactile et intelligent enregistre tous les impacts de balle et la position des joueurs en tout temps. Les clients de Tech-nis sont les clubs de tennis qui se dotent du sol connecté tactile et de ses produits déri-vés. Cette solution permet aussi de répartir les coûts de manière plurale en répondant à la demande de tous les acteurs qui s’arti-culent autour d’un terrain de tennis.

Fondée en 2010, Mobsya (Prix de l’éduca-tion) a pour but de promouvoir l’éducation aux sciences, à la technologie et à la program-mation par la robotique. La société propose un concept éducatif novateur et complet. Le principal outil, c’est Thymio, un robot éducatif programmable pour et par des enfants de 6 à 16 ans et développé initialement à l’EPFL en partenariat avec l’ECAL et l’ETHZ. Mobsya gère également la production, la commer-cialisation et le développement du robot lui-même ainsi que ses accessoires.

TawiPay (Prix Coup de cœur du jury) est un moyen très facile de trouver et comparer tous les services de transfert d’argent exis-tants. Il fournit aux migrants et expatriés des informations claires, transparentes et com-plètes dans un domaine pour le moins com-

plexe et opaque. TawiPay référence plus de 460 opérateurs de transfert d’argent et de banques dans plus de 200 pays. Ce modèle unique permet aux utilisateurs de faire des économies substantielles (jusqu’à 95 % de frais en moins).

A côté de ces prix en espèces, Lausanne Région offre aux lauréats et nominés des PERL une forte visibilité par le biais de por-traits filmés. Les partenaires du concours, la CVCI, Genilem et MatchInvest, accordent également aux gagnants des prestations leur permettant d’accéder gratuitement à leurs services et de bénéficier d’une formation spé-cifique dans le domaine de l’entrepreneuriat.

Pour la première fois, le jury a également attribué une récompense de 3000 francs chacune à trois entreprises, dont les projets ont été jugés intéressants, mais pas assez aboutis dans leur phase actuelle : FieldWiz, de Paudex, Cordonnerie Deuzet et Xsen-sio Sàrl, toutes deux basées à Lausanne.

Jean-François Krähenbühl

www.prixentreprendre.ch

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Philippe Held, CEO de DermoSafe SA

Economie et politiqueActualité

12 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

C’est grâce aux innovations que les entreprises industrielles suisses assurent leur compétitivité internationale. Pour cela, elles doivent saisir très tôt déjà les opportunités qui se présentent au niveau des développements technologiques. Le changement qui a été lancé avec la quatrième révolution industrielle, appelée « Industrie 4.0 », offre des potentiels énormes à la place industrielle suisse.

Industrie 4.0 – En route vers un avenir industriel numérique

Les entreprises de l’industrie MEM évoluent dans une zone de friction entre la producti-vité et la flexibilité et doivent constamment trouver un compromis pour produire de fa-çon efficace tout en satisfaisant la demande toujours plus individualisée. Les coûts de production élevés en Suisse ainsi que la situation économique actuelle aggravent encore la situation. Il est d’autant plus im-portant de saisir les opportunités qui se pré-sentent pour rester compétitif.

Le terme « Industrie 4.0 » est synonyme d’intégration de technologies d’information et de communication dans les procédés de création de valeur industriels. L’imbrication du monde réel et virtuel ouvre les portes sur une nouvelle dimension dans l’évolution des procédés de fabrication. En d’autres termes: les machines et les produits sont munis d’une propre identité et sont mis en réseau. Des systèmes de traitement d’infor-mation permettent d’analyser des quantités de données importantes. Il sera possible, à l’aide de ces enseignements, de réagir plus rapidement et plus efficacement à des situa-tions et d’effectuer les adaptations néces-

saires. Il en résulte des solutions complètes qui associent toujours plus étroitement la production, la chaîne d’approvisionnement, les affaires commerciales et les prestations numériques. Bien que le développement n’en soit qu’à ses débuts, il est aujourd’hui déjà évident que la numérisation dans l’in-dustrie va avoir des conséquences impor-tantes. Les données et le savoir générés vont à l’avenir avoir une influence considé-rable sur la compétitivité.

La Suisse est prête pour le changementL’industrie suisse est en bonne position pour intégrer cette révolution industrielle. Au cours des dernières décennies, les en-treprises exportatrices ont été obligées de faire preuve de beaucoup d’adaptabilité et d’agilité. Ce sont ces qualités qui leur per-mettent de gérer aujourd’hui avec succès ce dynamisme croissant. En même temps, les entreprises orientées vers l’étranger sont habituées à se frotter à la concurrence dans le monde entier. Notre système de forma-tion forme d’excellents spécialistes à tous les niveaux qui savent parfaitement gérer

les exigences toujours plus complexes. En-fin et surtout, la Suisse dispose d’une ex-cellente infrastructure dans le domaine ICT.

Les entreprises doivent se lancer dans ce changementLe contexte actuel favorable est une chance pour nos entreprises qui doivent en profiter pour prendre de l’avance. Pour cela, elles doivent s’ouvrir aux nouvelles technologies. Il ne fait aucun doute qu’« Industrie 4.0 » est un sujet stratégique qui doit être priori-sé par les directions d’entreprises. La mise en œuvre va influencer tous les secteurs de l’entreprise. Des changements dans l’orga-nisation et les procédés commerciaux vont suivre. Il serait cependant faux de complè-tement bouleverser la structure de l’entre-prise. Il s’agit surtout de déceler les points faibles et les potentiels d’optimisation au niveau de la chaîne de création de valeur. Il est possible d’implanter des solutions à l’aide de procédés optimisés et de nouvelles technologies. Compte tenu de la complexi-té croissante des technologies et de la né-cessité accrue de développer des solutions interdisciplinaires, les compétences indis-pensables ne vont pas toutes être dispo-nibles dans l’entreprise. Par conséquent, il va être indispensable d’acquérir du savoir-faire supplémentaire ou de développer des so-lutions adéquates avec des partenaires et des prestataires de services. Au premier plan figurent les domaines ICT, la gestion des informations et la sécurité des données.

Une excellente opportunité pour développer de nouveaux modèles d’affairesIl est intéressant de constater que les entre-prises peuvent aussi bien profiter de ce chan-gement en tant qu’applicateurs de concepts

ActualitéEconomie et politique

A l’étroit...?Le Nord vaudois vous propose des terrains industriels à des conditions attractives

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PETIT LEXIQUE TECHNIQUE

Industrie 4.0 La 4e révolution industrielle. Après la mé-canisation, l‘électrification et l’automa-tisation, la 4e révolution industrielle sera celle de la digitalisation et de la mise en réseau des chaînes de valorisation. Par la mise en réseau des Hommes, des objets et des systèmes, les chaînes de valorisation seront plus dynamiques, optimisées et or-ganisées de manière plus optimale, ce qui permettra à nos entreprises d’améliorer leur productivité et leur compétitivité sur le plan international.

Smart Factory L’Usine intelligente. Les installations de pro-duction, les machines communiquent direc-tement avec leurs produits, les fournisseurs, les stocks, etc. afin de contrôler en temps réel le flux de production.

Internet of Things (IoT) L‘Internet des objets. Les outils de produc-tion, les pièces produites ont leur propre adresse IP et peuvent communiquer via Internet.

Cyber Physical Systems (CPS) Un système cyber-physique est un système où des éléments informatiques collaborent entre eux pour le contrôle et la commande d’entités physiques.

Cloud ComputingL’informatique en nuage. Traitement et stoc-kage de grandes quantités de données sur des systèmes informatiques à distance.

« Industrie 4.0 » et améliorer leur compétitivi-té en tant que fournisseur de produits et pro-cédés innovateurs. En tant qu’applicateurs, elles optimisent leurs installations de pro-duction, leurs procédés et les réseaux liés à la chaîne de création de valeur, au-delà de l’entreprise. En augmentant leur productivi-té et flexibilité, elles diminuent leurs coûts. Grâce à la numérisation de leurs produits et des prestations de services connexes, elles génèrent de la plus-value pour la clientèle. L’introduction de nouveaux modèles d’af-

faires plus complexes aura probablement l’effet le plus notable.

La place industrielle suisse se lance dans ce changement avec « Industrie2025 »A fin 2015, l’initiative « Industrie 2025 » a été lancée par les quatre associations faî-tières swissT.net, asut, Electrosuisse et Swissmem, convaincues que le thème de la transformation numérique en Suisse doit être abordé de façon coordonnée. Elles sont de l’avis qu’une initiative portée par l’écono-mie pourra faire avancer le thème en Suisse de manière efficiente et effective et surtout de manière crédible. Il est prévu en priorité d’informer et de sensibiliser les entreprises et de les mettre en réseau avec la politique et la société.

Philippe Cordonier,

responsable Suisse romande,

membre de la Direction

de Swissmem

www.industrie2025.ch

Economie et politiqueActualité

La chronique UBS

Maintenant disponible pour votre PME : une comptabilité 2.0 pour plus d’efficacité

Pour beaucoup de petites et moyennes entreprises (PME), la comptabilité ré-clame beaucoup de temps. Elle repré-sente un travail qui n’est pas directement productif et une source de stress supplé-mentaire. Heureusement, de nouvelles solutions digitales sont maintenant dispo-nibles pour permettre à votre PME de se concentrer sur ses activités essentielles.

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Mensuel de la CVCI - Juin 2016 15

economiesuisse est venue à la rencontre de la population le 26 mai à Lausanne pour parler des relations Suisse-Europe. Objectif : exprimer les besoins des entreprises et écouter la population. Pragmatisme et flexibilité doivent primer.

Les Bilatérales, carburant de notre prospérité

Les Bilatérales, carburant de notre prospéritéLa Suisse doit une large partie de sa pros-périté aux accords bilatéraux passés avec l’Union européenne à la fin des années 1990. Chômage très bas en comparaison internationale, 250 000 emplois (équivalents plein temps) créés depuis 2005, très faible part de chômage de longue durée chez les jeunes… A quelques mois de la mise en œuvre de l’initiative « contre l’immigration de masse », dont l’exigence de réintroduc-tion de contingents de travailleurs européens menace nos relations bilatérales, economie-suisse a souhaité échanger sur cette thé-matique directement avec la population. Pour expliquer les besoins des entreprises, mais aussi pour écouter l’avis des citoyens. Associée à la CVCI pour son étape vaudoise, economiesuisse avait donné rendez-vous à la population jeudi 26 mai dernier, sur la Place de l’Europe, à Lausanne. Côté pa-pilles gustatives, la carte d’economiesuisse proposait des hamburgers du terroir, distri-bués gratuitement durant la pause de midi. La manifestation, enrichie de la réalisation en direct d’une œuvre de l’artiste Franck Boullourec, s’est prolongée jusqu’en soirée, clôturée par un cocktail officiel, auquel ont pris part de nombreuses personnalités po-litiques et économiques.

Un isolement extrêmement coûteux« Imaginons le pire : la fin des Bilatérales I », a lancé aux journalistes le vice-président d’economiesuisse, Patrick Odier. « Nous perdrions donc, entre autres, l’accord sur les obstacles techniques aux échanges. Pour ce seul accord, cela représenterait des charges additionnelles allant jusqu’à 500 millions de francs, pour vingt branches de l’économie. Et la Suisse devrait négocier des traités sé-parés avec chacun des Etats membres de l’UE. Personne n’a intérêt à casser nos rela-tions avec l’Europe », a-t-il argumenté. Les

conséquences ont été chiffrées : un cava-lier seul de la Suisse lui coûterait l’équiva-lent d’un PIB annuel en l’espace d’une petite vingtaine d’années, soit environ 650 mil-liards de francs.Il s’agit de trouver une solution consensuelle respectant la volonté du peuple et des can-tons, qui ont accepté l’initiative « contre l’immigration de masse » le 9 février 2014. « La clause de sauvegarde, que nous pré-conisions depuis le début et maintenant défendue par le Conseil fédéral, est la meil-leure solution », a déclaré Cristina Gaggini, directrice de l’antenne romande d’econo-miesuisse. Cette disposition donnerait aux milieux économiques la mission de limiter eux-mêmes leurs besoins en collaborateurs étrangers, par exemple en recourant davan-tage à la main-d’œuvre féminine. Surtout, son caractère flexible permettrait de faire face à la pénurie de personnel qualifié qui frappe certains secteurs. « La branche des machines à elle seule devra recruter 100 000 personnes au cours des dix prochaines an-nées », a illustré Patrick Odier.Le recteur de l’Université de Genève, Yves Flückiger, s’est quant à lui exprimé sur la nécessité de rester ouvert pour maintenir notre niveau d’excellence. « La Suisse est première au monde en termes de publica-tions scientifiques par habitant », a-t-il fait

remarquer. Elle est championne d’Europe pour les demandes de brevets. La partici-pation aux programmes de recherche eu-ropéens est vitale dans un pays aussi axé sur l’innovation que le nôtre.

En phase avec les attentesL’opération d’economiesuisse pour promou-voir les Bilatérales a eu lieu dans une ving-taine de villes en Suisse. Elle s’inscrit en prévision d’une future votation sur la ques-tion, dans le courant de 2017. La position défendue par l’organisation faîtière, que la CVCI rejoint, récolte en tout cas les faveurs de l’opinion, selon les derniers sondages. Fin mai, une enquête gfs.bern révélait que 47 % des personnes interrogées déclarent désor-mais qu’elles refuseraient l’initiative « contre l’immigration de masse », contre seulement 36 % qui l’appuieraient. Le même sondage montrait que 82 % des Suisses estimaient que l’économie a besoin de rapports stables avec l’UE. Ces chiffres ne sont pas isolés. Une autre enquête diffusée dans le cadre du Forum des 100 de « L’Hebdo » (19 mai) montrait que « s’il faut choisir entre le res-pect du vote et les accords bilatéraux, 54 % des Suisses choisissent le maintien des ac-cords avec l’UE ».

Philippe Gumy

Economie et politiqueActualité

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Mensuel de la CVCI - Juin 2016 17

Une table ronde organisée à la CVCI le 18 mai 2016, en collaboration avec economiesuisse et les chambres de commerce romandes, proposait d’aborder la question des embouteillages sous différents angles : politiques, économiques et technologiques. Bref retour sur cet événement.

Comment en finir avec les bouchons ?

Pas de solution uniqueC’est face à une salle pleine que les 5 in-vités issus des milieux politiques, adminis-tratifs, associatifs, académiques et privés, à savoir Olivier Français (Conseiller aux Etats), Jürg Röthlisberger (Office fédéral des routes), Henri-Pierre Galletti (TCS), Prof. Simone Amorosi (EPFL) et Raphael Rollier (Swisscom) ont entamé la discussion ani-mée par Bernard Wuthrich (Le Temps). Si le problème des bouchons paraît relative-ment simple, la recherche d’une solution, elle, n’est pas une tâche évidente. L’objectif de cette table ronde était de mettre en lu-mière les pistes qui peuvent conjointement conduire à une amélioration de la situation. La discussion l’a confirmé : il n’existe pas de solution unique au problème des embouteil-lages, mais plutôt une pluralité de solutions à mettre en œuvre de manière coordonnée.

Plus de 21 000 heures de bouchons par annéeChaque année, les routes nationales su-bissent plus de 21 000 heures d’embouteil-lages, dont la grande majorité sont dues à des problèmes de surcharge. Dans son dis-cours d’introduction, Claudine Amstein (Di-rectrice de la CVCI) rappelait les enjeux pour l’économie : non seulement les embouteil-

lages coûtent du temps et de l’argent, mais en plus ils diminuent le territoire sur lequel les entreprises réussissent à recruter. Ce qui peut être particulièrement probléma-tique lorsqu’on a besoin de compétences très pointues et peu courantes. D’après l’OFROU, idéalement, il faut ajouter des voies de circulation en poursuivant le pro-gramme d’élimination des goulets d’étran-glement. Malheureusement, la planification et la réalisation des projets nécessitent beau-coup de temps. C’est pourquoi l’utilisation des bandes d’arrêts d’urgence aux heures de pointe constitue une solution tempo-raire, qui a prouvé son efficacité (comme à Morges). La réglementation offre éga-lement des moyens pour fluidifier le trafic aux heures de pointes, avec l’harmonisa-tion des limitations de vitesse par exemple.

Un retard de 15 ans dans l’infrastructureEn matière d’infrastructures routières, un retard de 15 ans a été accumulé. Le projet de Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomérations (FORTA) prévoit no-tamment la mise en place d’un programme de développement stratégique (PRODES). Celui-ci réunira aussi bien les contourne-ments et élargissements autoroutiers que les contributions pour améliorer le trafic

dans les agglomérations. Ce fonds amélio-rera également la structure du financement routier, comme l’a souligné M. Röthlisber-ger. Si le traitement au Parlement se pour-suit sans encombre, il est probable que la population puisse voter sur FORTA d’ici au printemps 2017. Le dimensionnement des infrastructures constituera un enjeu essen-tiel de ce projet, qui influencera les autres mesures. En effet, M. Français l’a rappelé : la question est souvent de savoir s’il faut dimensionner les infrastructures pour les heures de pointes, ou s’il faut plutôt agir sur les comportements.

Optimiser le trafic grâce à l’innovationLe progrès technologique permet d’opti-miser l’utilisation des infrastructures exis-tantes. C’est dans cette perspective que les données de géo-localisation des téléphones mobiles peuvent servir à faire de la gestion du trafic en temps réel. En fonction des flux de déplacements, des panneaux d’informa-tion et des feux « intelligents » (variables), peuvent être contrôlés et mis en réseau pour fluidifier le trafic sur les axes à forte densité, notamment aux heures de pointes. Toute-fois, pour que ce système fonctionne véri-tablement et n’aboutisse pas à repousser le problème dans la commune voisine, c’est l’agglomération dans son ensemble qui doit utiliser le même système de signalisation. Des outils connectés avec des applications en ligne peuvent également réduire le trafic associé à la recherche de places de parking en ville. Quant aux véhicules autonomes, il est certain qu’un flux de véhicules mis en réseau pourra circuler plus rapidement et de manière plus fluide (p.ex. en anticipant les freinages et ralentissements). La tech-nologie existe et elle arrivera vraisemblable-ment plus rapidement sur le marché qu’on ne le pense, mais il faudra tout de même compter un certain temps d’ici à ce que tous les véhicules soient compatibles avec un tel système.

Olivier Fantino

Economie et politiqueActualité

Pour résoudre le problème des embouteillages, la solution est multiple. Nos intervenants ont mis en lumière quelques pistes dans les domaines des infrastructures et de l’ innovation technologique.

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L’initiative « pour une économie verte » est irréalisable

Diminuer la consommation des ressources de deux tiers d’ici à 2050 : voilà ce que de-mande l’initiative populaire fédérale « pour une économie durable et fondée sur une gestion efficiente des ressources (Économie verte) », sur laquelle nous votons le 25 sep-tembre prochain.

Emanant des Verts, le texte prévoit que le Conseil fédéral pilote cette décroissance accélérée via un plan de législature qua-driennal qui fixerait des objectifs intermé-diaires à atteindre. Les moyens d’actions vont de « prescriptions applicables aux pro-cessus de production, aux produits et aux déchets, ainsi qu’en matière de marchés publics » (art. 94 a nouveau, al. 3, lettre b) à « des mesures de nature fiscale ou bud-gétaire » ainsi que la mise en place d’« in-citations fiscales positives » (lettre c). Cela signifie des interdictions d’importation, un pilotage étatique de la production indus-

trielle ainsi que des taxes massives sur la consommation. Aucun secteur de l’écono-mie ne serait épargné.

Cette initiative ferait de la Suisse un cas unique au monde puisqu’aucun Etat ne s’est fixé d’objectifs aussi drastiques. Dans son message au parlement, le Conseil fédéral a souligné que sans les mesures extrême-ment contraignantes citées ci-dessus, le but visé par l’initiative n’est pas atteignable. Les Chambres l’ont rejeté dans une proportion dépassant deux contre un.

Compte tenu de l’impact désastreux qu’au-rait la mise en œuvre de ce texte sur l’éco-nomie, qui plus est de manière totalement unilatérale, sans tenir compte de la situation internationale, le Conseil stratégique de la CVCI s’est prononcé résolument contre cette initiative. Faire chuter la consommation de plus de 65 % tout en contraignant l’indus-

trie à délocaliser sa production à l’étranger aurait pour conséquence première d’ap-pauvrir la Suisse et de créer un désastre sur le front de l’emploi, sans contribuer de manière mesurable à l’amélioration du cli-mat. Les milieux économiques s’engagent en faveur d’une gestion efficiente des res-sources, comme le démontre notamment les résultats de l’Agence de l’économie pour l’énergie (AEnEC), dont les objectifs sont dépassés chaque année en termes de ré-duction des émissions de CO2. Il s’agit tou-tefois d’agir par étapes, sans détruire notre économie. Non le 25 septembre.

Philippe Gumy

ActualitéVotations fédérales du 25 septembre 2016

Mensuel de la CVCI - Juin 2016 19

Lancée par L’Union syndicale suisse (USS), l’initiative AVSplus demande une hausse linéaire des rentes de vieillesse AVS de 10 %. Les auteurs de l’initiative considèrent que les montants actuels des rentes de vieillesse AVS sont trop bas pour les classes de revenu inférieures à la moyenne et ne permettent pas de garantir une sécurité financière appropriée aux personnes partant à la retraite. Cette initiative doit être rejetée.

AVSplus : une initiative à contre-courant qui rate sa cible

Une initiative à contre-courant En 2014, pour la première fois de son his-toire, l’AVS a dépensé plus qu’elle n’a en-caissé. Cette inversion de tendance est appelée à durer, et même à se renforcer considérablement au cours des prochaines années. Principale cause de cette évolu-tion : l’augmentation du nombre de ren-tiers due à l’allongement de l’espérance de vie. L’arrivée à l’âge de la retraite des baby-boomers accentuera encore la hausse programmée de la proportion de rentiers. Résultat : toujours plus de rentes à finan-cer par un nombre de travailleurs cotisants qui ne suit pas la même progression, loin s’en faut. On doit ainsi s’attendre, selon les prévisions du Conseil fédéral, à un dé-ficit structurel de l’ordre de 8 milliards de francs d’ici à 2030. Le projet de réforme Prévoyance vieillesse 2020 a précisément pour but de s’attaquer à ce problème en proposant, aussi bien dans le 1er que le 2e pilier, toute une série de mesures visant à garantir les rentes fu-tures. L’initiative AVSplus remet en cause le difficile mais indispensable équilibre qui est en train d’être discuté au Parlement. Le « simple » maintien des prestations de retraite représente déjà un véritable défi au vu de l’évolution démographique. Dans ce contexte, il serait irresponsable de les étendre.

Un coût exorbitant 4,1 milliards de francs en 2018, plus de 5 mil-liards d’ici à 2030. Un surcoût qu’il faudra bien financer d’une manière ou d’une autre : augmentation substantielle (1 point environ) des cotisations salariales et / ou de la TVA. Des charges supplémentaires à faire sup-porter aux salariés et aux entreprises, qui renchériront l’emploi et qui mettront encore

davantage à contribution les actifs, déjà pas-sablement sollicités dans le cadre de la ré-forme Prévoyance vieillesse 2020.

Un arrosage qui rate sa cible Les promoteurs de l’initiative souhaitent améliorer la situation financière des retrai-tés, en particulier ceux qui disposent de faibles revenus. Or, l’initiative prévoit une augmentation généralisée et uniforme des rentes pour tous et n’apporte aucune amé-lioration pour les rentiers les plus modestes. En effet, ces derniers bénéficient de presta-tions complémentaires (PC) en cas de non couverture des besoins vitaux par la rente AVS. L’augmentation de leur rente AVS se-rait automatiquement prise en compte pour le calcul des PC et réduirait d’autant ces dernières. Résultat : un revenu disponible inchangé ou, au mieux, à peine amélioré. De plus, certains bénéficiaires actuels des PC verraient même leur situation se dété-riorer, en perdant leur droit et les avantages qui y sont liés (prestations franches d’im-pôt, exonération de la redevance radio / TV, remboursement des frais de maladie et d’in-validité). Tout le contraire pour les rentiers

disposant de revenus moyens à élevés qui, eux, bénéficieraient en plein de l’augmen-tation de leur rente AVS. A ces éléments s’ajoute le fait que, globa-lement, la situation financière des retraités est meilleure que celle d’autres catégories de la population, telles que les familles mo-noparentales et les familles nombreuses, davantage touchées par la pauvreté selon le rapport du Conseil fédéral. Il serait donc particulièrement mal venu de faire peser des augmentations de prestations sur une population active qui devra déjà supporter les charges supplémentaires liées au seul maintien des prestations.

Mathieu Piguet

Actualité Votations fédérales du 25 septembre 2016

ActualitéEconomie et politique

Révision du droit successoral

La procédure de consultation porte sur l’avant-projet de révision du Code civil, plus particulièrement sur le droit des successions. Le but principal de cette modification légis-lative consiste à revoir et à assouplir le droit des successions, notamment les dispositions sur la réserve, afin de l’adapter aux réalités sociales, familiales et démographiques et aux modes de vie actuels.

Le droit des successions, entré en vigueur en 1907, est resté quasi inchangé. Il ne tient pas compte des nouvelles formes familiales qui sont apparues et de l’espé-rance de vie qui a notablement augmenté. Le Conseil fédéral entend donc moderni-ser le droit successoral compte tenu des éléments qui précèdent et prévoit notam-ment un « legs d’entretien ». Quand bien même les conditions d’octroi sont détail-lées, la CVCI refuse cette nouvelle forme d’entretien après décès tant que la moder-

nisation du droit de la famille n’a pas été adoptée. En effet, le Conseil fédéral s’est engagé à le moderniser en tenant compte des autres modèles de vie commune qui se dessinent et des nouvelles formes de parentalité. Aussi, une fois le droit de la fa-mille actualisé, le droit successoral pourra être adapté à l’aune des évolutions législa-tives adoptées en matière familiale.

Malgré ces réserves, la CVCI a accepté l’une des nouveautés prévues par la révi-sion, soit la réduction de la réserve légale. En effet, le « de cujus » (personne décédée) aura une plus grande marge de manœuvre pour disposer de ses biens : ce dernier pour-ra décider quelles personnes lui sont assez proches pour recevoir une part de la suc-cession, après déduction de la réserve. La CVCI considère que la diminution des ré-serves prévue pour les enfants facilite la transmission d’entreprise.

L’avant-projet prévoit également l’instau-ration d’un testament en la forme audiovi-suelle, qui doit remplir certaines conditions. La CVCI est favorable au testament oral ou audiovisuel d’urgence, qui offre une solu-tion pratique et simple pour une personne se trouvant en danger de mort imminent.

Quand bien même les modifications pro-posées assouplissent le droit successoral et tiennent compte de nouvelles formes familiales, la CVCI refuse partiellement ce projet de révision eu égard aux remarques précédentes. Elle soutient toutefois la dimi-nution des réserves pour les enfants, qui pourrait faciliter les transmissions d’entre-prise. Pour le reste, il conviendrait en pre-mier lieu de revoir et moderniser le droit de la famille puis, dans un second temps, le droit successoral.

Norma Luzio

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Mensuel de la CVCI - Juin 2016 21

Quatre organisations de cautionnement, dont la Coopérative romande de cautionnement (ou « Cautionnement romand »), couvrent le territoire helvétique. Elles ont pour mission d’aider à la création, au développement et à la transmission d’entreprises créatrices d’idées et d’emplois en permettant à des PME d’accéder plus facilement au crédit bancaire.

Le cautionnement – L’accès facilité au crédit bancaire

Organisation et fonctionnementLes coopératives de cautionnement se portent caution solidaire en faveur d’une banque pour un crédit octroyé à une entre-prise ou à une personne physique, à concur-rence de 500 000 francs au maximum. En cas de défaillance, la coopérative rembourse la banque. Elle assume les 35 %, le solde étant couvert par la Confédération. Afin de favoriser la proximité, des antennes cantonales représentent Cautionnement romand face aux entreprises, aux services bancaires locaux ainsi qu’aux autorités can-tonales. Leurs connaissances du terrain, des personnes et de l’économie locale en font des partenaires précieux. Dans le canton de Vaud, il s’agit de la Coopérative vaudoise de promotion du cautionnement (CVC). Ces an-tennes cantonales ont la compétence déci-sionnelle pour les demandes allant jusqu’à 150 000 francs, tandis que Cautionnement romand est habilité à octroyer des caution-nements entre 150 000 et 500 000 francs.

Demande de cautionnement et procédureUne demande peut être faite par toute en-treprise, quels que soient son secteur d’ac-tivité et son stade de développement, pour le financement de tout type de besoins,

mais pour autant qu’elle ne bénéficie pas de subventions fédérales. La décision d’octroi d’un cautionnement résulte de l’analyse de multiples facteurs relevant à la fois de l’en-trepreneur, de l’entreprise et de la branche concernée. Il s’agit en particulier des com-pétences professionnelles de l’entrepreneur, de la situation financière, la viabilité et la pé-rennité de l’entreprise ainsi que de la créa-tion ou du maintien de postes de travail. De son côté, la banque effectue son travail d’estimation et d’évaluation des risques, ce qui amène une réelle dynamique entre tous les interlocuteurs. La procédure d’une de-mande se déroule comme suit :• Examen de la demande : réception de

la formule de demande accompagnée des annexes, paiement de la taxe d’ins-cription, entretiens avec le client, la fidu-ciaire et la banque, visite de l’entreprise, établissement du rapport d’expertise par l’antenne cantonale

• Soumission à l’organe compétent• Communication de la décision• Formalisation du cautionnement : contrat

de cautionnement, confection et récep-tion des garanties requises, acte de cautionnement solidaire en faveur de la banque.

Outre la finance d’inscription à payer au-près de l’antenne cantonale (250 francs pour une raison individuelle et 500 francs pour une personne morale), les frais s’élèvent à 1,2 % du crédit cautionné, pour autant que le dossier soit accepté, ainsi qu’une prime de risque annuelle de 1,25 %, compensée par l’octroi d’un taux d’intérêt favorable par la banque.

Intérêt pour les entreprisesL’accès au crédit bancaire est souvent pri-mordial pour la création ou le développement d’une entreprise. Concrètement, le caution-

nement peut permettre à une entreprise d’ob-tenir une garantie en couverture d’un risque et, en principe, un taux plus avantageux que celui d’un crédit bancaire sans garantie.

Elodie Gysler-Buchheim

www.crcpme.ch

Economie et politiqueActualité

REPRÉSENTATION DE LA CVCI À LA CVC

Lors de la dernière Assemblée générale, Mme Elodie Gysler-Buchheim a été nom-mée membre du Conseil d’administration de la Coopérative vaudoise de promotion du cautionnement. Mme Gysler-Buchheim est Secrétaire générale de la CVCI et res-ponsable d’International Link, le service de la CVCI dédié aux entités internationales du canton de Vaud. Elle reprend le siège oc-cupé par M. Bernard Grobéty qui arrive au terme de son mandat statutaire à la CVC, tout en continuant son mandat de Vice-pré-sident du Conseil d’administration de Cau-tionnement romand. La CVCI adresse ses remerciements à M. Grobéty pour son en-gagement au sein du Conseil de la CVC en tant que représentant de la CVCI.

QU’EST-CE QUE LE CAUTIONNEMENT ?

Il s’agit d’un contrat par lequel la coopé-rative de cautionnement s’engage envers la banque à garantir le paiement du cré-dit contracté par l’entreprise (le débiteur). Il ne s’agit donc pas d’un prêt mais d’une promesse donnée par la coopérative à un établissement bancaire, par laquelle elle prend l’engagement de rembourser le cré-dit en lieu et place du débiteur.

ActualitéEconomie et politique

Debiopharm finance une chaire de philanthropie à l’IMDLa société biopharmaceutique vaudoise De-biopharm Group financera, par un don de plusieurs millions de francs durant les quinze prochaines années, une nouvelle chaire de philanthropie familiale à l’IMD, à Lausanne. L’objectif de la « Debiopharm Chair for Fa-mily Philanthropy » consistera à augmenter l’impact social et financier des familles do-natrices. La chaire permettra de dévelop-per de meilleures pratiques en matière de philanthropie familiale en offrant « des ou-tils permettant de renforcer l’analyse, les processus décisionnels, les indicateurs de performance et de gouvernance », indiquent les deux partenaires.

« Il existe un besoin croissant de philan-thropie, de donner aux personnes les plus démunies », explique Thierry Mauvernay, co-président et administrateur-délégué de Debiopharm Group. Et les initiatives existent. L’entrepreneur a cependant constaté ces dernières années que les dons relevaient souvent de coups de cœur qui ne sont pas véritablement structurés. « Il y a un exigence accrue de professionnalisation dans ce do-maine », assure-t-il.

Pour lui, une entreprise ne se résume pas à la seule réunion de compétences : ses membres doivent aussi se retrouver au-

tour d’« un objectif partagé ». Ainsi, la phi-lanthropie familiale permet de fédérer les membres de la famille et les collaborateurs autour de mêmes valeurs et de contribuer à pérenniser l’entreprise. Président de l’IMD, Dominique Turpin observe que ces valeurs reviennent en force depuis la crise de 2008.

L’IMD procède actuellement à l’audition d’une soixantaine de candidats. Le profes-seur titulaire sera probablement désigné cet automne. Avec la création de cette chaire, Dominique Turpin espère que l’école bé-néficiera d’une meilleure visibilité « sur ce qu’elle entreprend au niveau sociétal » et par-viendra à se défaire quelque peu de l’image d’usine à masters dont on l’affuble.

L’établissement instituera un conseil consul-tatif qui aura pour tâche d’examiner les acti-vités actuelles et futures de la chaire et de proposer un programme spécifique de re-cherches en philanthropie. Cette chaire est unique en Suisse romande. Au niveau na-tional, l’Université de Bâle abrite un Centre d’Etudes de la Philanthropie depuis 2008.

Jean-François Krähenbühl

www.debiopharm.com

Thierry MauvernayDominique Turpin

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23 Mensuel de la CVCI - Juin 2016Mensuel de la CVCI - Juin 2016

INDICATEURS MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPT. OCT. NOV. DÉC. JAN. FÉV. MARS AVRIL MAI 2016

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 15 = 100 101.0 101.1 100.5 100.3 100.4 100.5 100.4 100.0 99.6 99.8 100.1 100.4 100.6

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 15 = 100 100.9 100.9 100.6 99.9 99.8 100.0 100.4 100.0 99.6 99.0 99.0 99.3 99.7

Marche des affaires (dans l’industrie) VD -23 -39 -19 -27 -44 -35 -35 -23 -18 -32 -28 -31 -17

Marche des affaires (dans l’industrie) CH -27 -36 -22 -24 -29 -28 -32 -26 -28 -31 -19 -15 -12

Demandeurs d’emploi VD 24 268 24 240 24 024 24 756 25 079 25 087 25 991 26 999 27 341 27 327 26 914 26 126 25 668

Chômeurs complets et partiels VD 18 012 17 766 17 667 18 482 18 257 18 027 18 436 19 498 20 440 20 096 19 361 18 551 18 054

Taux de chômage VD en % (RF 2010) 4.8 4.8 4.7 4.9 4.9 4.8 4.9 5.2 5.5 5.4 5.2 5.0 4.8

Taux de chômage CH en % (RF 2010) 3.2 3.1 3.1 3.2 3.2 3.3 3.4 3.7 3.8 3.7 3.6 3.5 3.3

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94) 334 398 395 283 386 356 344 292 320 341 362 453 …

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques 1.62 1.66 1.61 1.57 1.57 1.53 1.50 1.55 1.49 1.42 1.40 … …

Évolution comparée des indices des prix

Taux de chômage VDmai 2016 VS mai 2015

Taux de chômage CHmai 2016 VS mai 2015

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

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Indice des prix à la consommationIndice des prix de l’offre totale

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Hôtellerie et restauration : hôteliers et restaurateurs vaudois en regain de confiance pour le deuxième trimestre 2016Source : www.conjoncturevaudoise.ch

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Les chiffres du mois de mai 2016Actualité

24 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

Villa Lavaux désigné par TripAdvisor

Un Romand à la tête d’adlatus : André Hurter succède à John Leuenberger

Ichibani fête ses 5 ans

Pour la 4e année consécutive, TripAdvisor, la plateforme de voyages en ligne la plus consultée au monde, a désigné Villa Lavaux comme le numéro 1 des Bed & Breakfast dans toute la Suisse.

Après L’Express (France), MIR (Russie), Blick et Südostschweiz am Sonntag (Suisse), les médias continuent à s’intéresser à Lavaux et à ses chambres d’hôtes. Villa Lavaux figure (avec seulement 2 autres hébergements) dans Le Routard (Editions Hachette) sorti dans le cadre de la campagne « Le Grand Tour de Suisse » lancée par Suisse Tourisme en

2015. Située entre Lausanne et Montreux au cœur des vignobles en terrasses de Lavaux, la maison d’hôtes Villa Lavaux propose des séjours dans 5 chambres qui allient confort, tranquillité et élégance dans un cadre raffi-né et feutré. De par sa situation privilégiée, Villa Lavaux permet de joindre facilement Lausanne, capitale olympique, centre d’af-faires et de formation (EPFL, Université de Lausanne, IMD), Montreux, cité de confé-rences et de festivals, ainsi que l’ensemble de l’Arc lémanique.

www.villalavaux.ch

L’expérience et les compétences restent les mêmes, mais les têtes changent au sein d’adlatus suisse. Lors de sa 34e As-semblée générale en avril 2016 à Fribourg, l’association a élu un nouveau président en la personne du Biennois de Lutry An-dré Hurter, membre de la section adlatus léman. Il succède à John Leuenberger qui a occupé le poste pendant 6 ans. Docteur ès sciences économiques, ancien Direc-teur général des Services Industriels de Genève, du groupe Fotolabo, du TCS et

d’IBM Suisse romande, André Hurter tra-vaille aujourd’hui comme administrateur indépendant et pourra désormais contri-buer dynamiquement au développement d’adlatus suisse en y apportant son expé-rience de conduite d’entreprise et son car-net d’adresses. adlatus propose l’expertise d’anciens cadres dans les domaines du ma-nagement intérimaire, du marketing, des finances ou de l’administration.

www.adlatus.ch

Installé dans le prestigieux A-One Business Center à Rolle, le centre Ichibani fête ses cinq années d’existence. Depuis sa nais-sance en 2011, il offre toute la palette de services à destination des entrepreneurs, des entreprises locales et internationales. Pour donner une image professionnelle aux clients ou partenaires, ou pour béné-ficier d’une présence sur la côte vaudoise, Ichibani met à disposition des locaux mo-dernes et diverses possibilités de bureaux virtuels. Les prestations fournies sont nom-breuses : la gestion des courriers et des ap-

pels, des services de vidéoconférence, de reliure, de manutention, de traiteur, sans oublier toute la panoplie liée à l’administra-tion avec connexion internet, photocopies, fax et la location de salles de conférence.

Les salles de réunion modernes, équipées et modulables, peuvent accueillir des séances de travail, des formations, des présentations de produits ou services ainsi que des évé-nements de réseautage.

www.ichibani.com

Votre CVCINouvelles de nos membres

Nouvelle crèche au cœur de Lausanne

Design 4 Office SA élargit sa palette de produits design !

L’association KinderLeader lance un pro-jet innovant de crèche interentreprises. Le concept : réunir des entreprises afin de créer « leur » crèche et offrir ainsi à leurs em-ployé(e)s un accès privilégié à des places dans une structure d’accueil. Située au centre-ville de Lausanne, la crèche ouvri-

ra ses portes à la fin 2016. Le projet est né de l’initiative de la gérance M&B, représen-tant le propriétaire des locaux, et de Nanou Solutions, société de services destinés aux institutions de la petite-enfance. Baptisée « Crèche du Centenaire », la nouvelle crèche accueillera jusqu’à 34 enfants âgés de 0 à 4

ans sur une surface totale d’environ 230 m2. L’association KinderLeader assumera l’ex-ploitation de la crèche. Les places d’accueil seront réservées aux employé(e)s des en-treprises membres.

www.kinderleader.ch

Après plus de 6 ans d’activités, Design 4 Office, entreprise spécialisée dans l’amé-nagement de mobilier, a le plaisir de comp-ter un partenaire de renom supplémentaire. En effet l’enseigne Vitra, l’un des leaders mondiaux de produits et de concepts inno-vants, est distribuée depuis le début 2016 par Design 4 Office. Ces produits sont diffu-sés dans le monde entier à des architectes, des entreprises et des particuliers. Créés

par des designers de renom, ces produits servent à agencer des espaces de travail, maisons, magasins, hôtels et autres lieux publics. Les classiques de Vitra contribuent à écrire l’histoire du design novateur depuis le début du XXe siècle. Aujourd’hui, la so-ciété cherche à allier son savoir-faire en ma-tière de techniques et de conception à la créativité de designers contemporains pour élargir constamment les limites du design.

Design 4 Office SA a le plaisir de vous ac-cueillir dans son exposition complètement remaniée pour l’occasion.

www.design4office.ch

Nouvelles de nos membresVotre CVCI

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26 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

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1400 Yverdon-les-BainsArchitecture et nouvelles technologies du bâtiment Bernadette Willemin T. 032 926 23 [email protected]

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1008 PrillyConsulting en gestion d’entreprise Frédéric Hahn T. 079 217 05 [email protected]

GREENCONNECT SOLUTIONS SA

1025 St-Sulpice Domotique, centre de compétence et de formation Sarah Zufferey T. 058 255 12 [email protected]

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1530 PayerneAgences de placements Dylan ChuardT. 026 552 04 [email protected]

ISERVICES INFORMATIQUE SA

1020 Renens Conseils, maintenance et commerce de matériel informatique, formation Théo Tsilticlis T. 021 657 25 [email protected]

JALIX SUISSE SÀRL

1018 LausanneInformatiqueCédric Ternois, Olivier ZyssetT. 079 453 25 [email protected]

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1070 PuidouxPlacement de commerciaux François GirardT. 078 405 93 [email protected]

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1180 RolleNégoce international Edith Djerroud T. 021 822 08 [email protected]

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1052 Le Mont-sur-LausanneDéveloppement de la technique du verre et du miroir Naido Dozio, T. 021 623 63 [email protected]

OPERATION PROJECT SÀRL

1800 VeveyConseil aux entreprisesLionel Girardin T. 021 923 35 [email protected]

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1305 PenthalazPréfabrication sanitaire Sara Amez Droz, Michel PellouchoudT. 021 635 83 [email protected]

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TOP CONCEPT SA

1023 CrissierArticles publicitaires Joël BallyT. 021 633 77 [email protected]

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités.

Votre CVCINouveaux membres

27 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

DROIT DU TRAVAIL

VacancesI. DROIT AUX VACANCESSelon l’article 329a du Code des obligations (ci-après CO), l’employeur doit accorder à ses collaborateurs au moins 4 semaines de vacances par année, respectivement 5 se-maines aux employés de moins de 20 ans révolus. En outre, les vacances doivent comprendre au moins une période de deux semaines consécutives. Toute dérogation au détriment du travailleur est nulle. En re-vanche, il est possible de prévoir une durée de vacances plus longue dans un contrat de travail, un règlement du personnel ou une convention collective de travail (par exemple en fonction de l’âge, des années de ser-vice, de la position hiérarchique ou de ces différents critères combinés). La loi prévoit l’année de service comme référence pour le calcul et la prise des vacances. En pra-tique, il est possible, de fixer une référence unique pour tous les employés (en général, l’année civile). Un travailleur n’ayant été en service qu’une partie de l’année verra son droit aux vacances calculé proportionnel-lement à la durée des rapports de travail. Il en est de même lorsque le droit aux va-cances change pendant la période de réfé-rence (par exemple lorsqu’un employé est nommé cadre en cours d’année et a droit, de ce fait, à plus de vacances).

II. FIXATION DE LA DATE DES VACANCES Selon l’article 329a CO, l’employeur fixe la date des vacances en tenant compte, dans la mesure du possible, des désirs du collaborateur. Les intérêts de l’entreprise priment donc ceux du travailleur. Cepen-dant, la détermination par l’employeur de la date des vacances doit, en principe, in-tervenir suffisamment tôt pour que le col-laborateur puisse prendre les dispositions nécessaires à leur organisation (un dé-lai de 3 mois est généralement considéré comme suffisant). Un délai plus court ne peut être imposé que dans des situations extraordinaires et imprévisibles mettant l’entreprise en sérieuses difficultés. Les va-cances d’entreprises liées à une fermeture

annuelle (durant l’été ou après les fêtes de fin d’année) doivent également être prévi-sibles et planifiées. C’est pourquoi il est recommandé de les prévoir expressément dans le contrat de travail.

III. MALADIE DU TRAVAILLEUR PENDANT LES VACANCES Les vacances ont pour but de permettre à l’employé de se reposer. Ce but ne peut, en principe, pas être atteint lorsque l’em-ployé est malade ou victime d’un accident. L’atteinte à la santé doit toutefois être suffi-sante pour empêcher véritablement le repos de l’employé. La jurisprudence considère, par exemple, que l’alitement, l’impossibili-té de se déplacer ou la nécessité de suivre un traitement particulier empêchent d’at-teindre le but des vacances. A certaines conditions, les jours où l’employé est dimi-nué physiquement pendant ses vacances ne comptent donc pas comme des jours de vacances. L’atteinte à la santé doit en prin-cipe avoir duré plus de 2 jours consécutifs pour être prise en considération. Ainsi, une indisposition d’une demi-journée, d’une jour-née, voire de plusieurs jours non consécu-tifs, ne saurait suffire, en règle générale, à rajouter ces périodes au solde de vacances dû. De plus, l’intensité de l’atteinte doit être suffisamment importante pour entraver le but des vacances. L’employé doit informer son employeur le plus tôt possible de la si-tuation. L’employeur peut exiger qu’on lui remette un certificat médical rédigé ou tra-duit dans une des langues nationales ou en anglais. Si l’incapacité de bénéficier des va-cances n’empêche pas le collaborateur de travailler, celui-ci doit offrir ses services et fournir son travail. Dans la même logique, lorsque l’employé malade souhaite prendre ses vacances malgré son état de santé (par exemple, parce qu’il a épuisé son droit au salaire en cas d’empêchement de travail-ler ou en cas d’incapacité partielle), il est, à notre avis, possible de souscrire à sa de-mande. En effet, seul importe le fait de sa-voir si l’incapacité entrave ou non le but des vacances; or, si l’employé considère qu’il est

en mesure de prendre des vacances, il y a lieu d’admettre que tel est le cas. Dans ce contexte, les jours de vacances pris sont dé-duits à 100 % du crédit-vacances de l’em-ployé, quel que soit son degré d’incapacité.

IV. INTERDICTION DE TRAVAILLER PENDANT LES VACANCES L’article 329d alinéa 3 CO prohibe essen-tiellement deux situations : l’activité qui fait concurrence à l’employeur pendant les va-cances ainsi qu’une activité qui suppose des efforts et une disponibilité continue incom-patibles avec le repos et la détente atten-dus par les vacances. Lorsqu’on se trouve dans l’une ou l’autre de ces situations, l’em-ployeur peut refuser le salaire afférent aux vacances ou réclamer des dommages et in-térêts équivalant au salaire versé pendant les vacances.

V. PRESCRIPTION DU DROIT AUX VACANCES L’employeur est tenu de veiller à ce que ses employés aient la possibilité de prendre leurs vacances pendant l’année de référence (en général, l’année civile). Si les vacances n’ont pas pu être prises ou qu’en partie, le solde doit se cumuler au droit aux vacances de la période suivante. Il n’est pas possible de remplacer la prise de vacances par des paie-ments en argent (voir fiche juridique n° 54). Le droit aux vacances se prescrit par cinq ans. Les dispositions prévoyant la perte du droit aux vacances après un certain délai sont sans effet.

Le paiement des vacances est traité par la fiche juridique n° 54 et leur éventuelle ré-duction par la fiche n° 115. La question des vacances et de la résiliation du contrat de travail est abordée par la fiche n° 3.

Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Service juridique de la CVCI :T. 021 613 35 31 [email protected]

Fiche juridique n° 39 (mise à jour)Cahier pratique

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29 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

Exportations en IranL’économie iranienne est dominée par l’État ; environ 80 % de l’industrie ainsi que le sec-teur bancaire, les transports, la communi-cation et l’énergie se trouvent en mains publiques. Les efforts visant à changer cette situation n’ont pas abouti. A côté de l’Etat comme principal acteur économique, les fon-dations religieuses sous le contrôle du chef religieux Ali Khamenei, ainsi que les unités commerciales de la Garde révolutionnaire, jouent aussi un grand rôle.

Les sanctions internationales adoptées par l’ONU, les États-Unis, l’UE, la Suisse et d’autres États, en relation avec la question nucléaire, ont eu un impact sur l’économie iranienne dans de nombreux domaines. Suite à la « Journée » de mise en œuvre de l’accord nucléaire (Plan global d’action conjoint, JCPOA) du 16 janvier 2016 et au retrait ou à la suspension d’une grande par-tie des sanctions internationales contre ce pays, l’économie iranienne devrait se ren-forcer, en particulier le domaine bancaire. Cela aura probablement un impact majeur sur l’économie du pays. L’intensification des relations commerciales dépendra aussi for-tement de la rapidité avec laquelle les ca-naux de paiement pour le financement du commerce seront rétablis.

C’est le secteur des services qui a le plus souffert de la crise économique due aux sanctions internationales; en 2013, une baisse de 8,5 % a été enregistrée par rapport à l’année précédente. Le secteur des ser-vices (45 % du PIB) et de l’industrie (44,5 % du PIB) restent les deux principaux acteurs de l’économie iranienne. Le secteur agricole emploie environ 22 % du total des emplois et est, de ce fait, le plus grand employeur du pays. Il contribue à environ 11 % du PIB. L’industrie du pétrole et du gaz occupe dans l’économie iranienne une position dominante et contribue pour environ 30 à 80 % des re-venus du gouvernement, en fonction du prix du pétrole et du volume des exportations. En 2014, l’Iran exportait 3.1 millions de barils par jour (2013 : 3,6 millions ; 2012 : 3,7) vers la Russie, l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis et la Chine. C’est le cinquième plus grand

producteur de pétrole dans le monde et le deuxième plus grand producteur de l’OPEP. L’Iran détient environ 10,6 % des réserves mondiales de pétrole et 1 % des ressources gazières mondiales. Actuellement, le pays détient toutefois seulement 1,8 % de la ca-pacité globale de raffinage.

Selon un rapport de la Banque mondiale « Doing Business 2016 », l’Iran a gagné une place par rapport à l’année dernière ; il est à nouveau classé 118e (sur 189). Selon l’in-dice de compétitivité mondiale 2015/16 du WEF, il occupe le 74e Rang (140). En 2015, la Suisse a connu un volume d’échange avec l’Iran de 923,3 millions de francs (incl. l’or). Avec cette nouvelle augmentation par rap-port à l’année précédente (+ 44 %) le vo-lume total des transactions depuis 2013 a augmenté de deux fois et demi. L’Iran a donc été le cinquième plus important par-tenaire commercial de la Suisse au Moyen-Orient, après les Emirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, Israël et le Qatar, et également le sixième plus important partenaire commer-cial de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Les exportations suisses ont fortement augmenté en 2015 par rap-port à l’année précédente pour atteindre 903,6 millions de francs (+ 48,1 %). Cela

est dû en grande partie aux exportations d’or qui ont atteint 458,4 millions de francs en 2015 contre 242,5 millions en 2014. Ce-pendant, même sans tenir compte du com-merce de l’or, les exportations (+ 21,1 %), ainsi que le volume total des transactions (+ 17,2 %), ont augmenté de manière si-gnificative. Parmi les plus importantes ex-portations suisses en 2015, on trouve les pierres précieuses, les métaux précieux et la bijouterie (50,8 %), les produits pharma-ceutiques (23,9 %), les machines (7,8 %), l’horlogerie (5 %) ainsi que les instruments optiques et médicaux (4,2 %).

Les importations suisses en provenance d’Iran ont diminué par rapport à 2014 (- 34.5 %) et se montent à 19,7 millions de francs. En 2015, la Suisse a importé d’Iran principalement des textiles et des vêtements (52 %, dont des tapis pour la plupart), des produits agricoles (34 %), de l’horlogerie (3,3 %), des machines (3,1 %) et des pièces d’art et d’antiquités (2,9 %).

Une mission économique en Iran sera organisée durant le 1er trimestre 2017 par Switzerland Global Entreprise.

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Fiche économique n° 105Cahier pratique

30 Mensuel de la CVCI - Juin 2016

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ARFOR organise un cours FFA-BF-M2 : accompagner des processus de forma-tion en groupe, le 22.08.Renseignements et inscriptions :T. 0848 802 [email protected]

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L’Institut ARIAQ propose une formation sur Lean Six Sigma : green belt, le 31.08.Renseignements et inscriptions :T. +41 24 423 96 [email protected]

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(1 jour)• 22-29.09 HERMES 5.1 Foundation

(2 jours).Renseignements et inscriptions :T. 022 362 90 40 (matin)[email protected]

20.09. FormationBussigny-près-Lausanne

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Un cours avec examen est organisé sur les Règlements SGH et ADR et leur ap-plication, le 20.09.Renseignements et inscriptions :T. 021 864 36 [email protected]

29.09. FormationLausanne

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Un cours de 5 jours est organisé sur Je sais qui je suis – je dirige avec discer-nement, dès le 29.09.Renseignements et inscriptions :T. 021 731 72 [email protected]

03.10. FormationLausanne

UNIL-EPFL

Une formation est proposée sur Mana-ger la complexité : comment penser, inte-ragir et s’organiser face à la complexité, les 03, 04.10 et 14.11.Renseignements et inscriptions :T. 021 693 71 [email protected]

06.09. FormationLausanne

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Winds of Change propose trois modules sur le Management durable : comment devenir un manager qui excelle sur la durée et comment insuffler cette dy-namique à votre équipe ?, les 06.09, 22.09 et 03.11.Renseignements et inscriptions :T. 079 639 06 [email protected]

13.09. FormationAigle

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SECURETUDE, centre de formation spé-cialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes :• 13.09 Préposé à la sécurité (COSEC

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