L’Entreprise Communicante : Comment les Médias Sociaux Font Changer l’Entreprise

8/8/2019 LEntreprise Communicante : Comment les Mdias Sociaux Font Changer lEntreprise

1/20

www.solutions.dowjones.com

LEntreprise

Communicante :

Comment les Mdias Sociaux FontChanger lEntreprise

eBook
http://www.solutions.dowjones.com/http://www.solutions.dowjones.com/


2/20

2

Chez Dow Jones, nous passons beaucoup detemps crer du contenu. Mais nous investissonsautant, voire plus, de temps grer ce contenu

et aider les autres entreprises matriser le leur.Que faut-il pour dvelopper des produits et des services qui balaient la Toile pour trouver des informations intressantes ?Qui assemblent les structures de connaissances partir de ce vaste amas de donnes ? Qui aident les chercheursdinformation trouver le savoir - et des sages - lintrieur et lextrieur de lorganisation ?

Il faut beaucoup couter. Beaucoup bavarder. Et frquenter beaucoup de monde, simplement. Par chance, jai le privilgede frquenter, dans la Silicon Valley, de nombreuses personnes appartenant llite technologique, des pionniers, desvisionnaires et des intervenants, qui faonnent la manire dont le monde cre et partage linformation.

En fait, cet eBook lui-mme est n dune conversation, dune discussion avec Robert Scoble propos de la vulgarisationdes outils dentreprise qui est gnre par les technnologies et les services quil passe en revue dans son blog, Scobleizer.

Mme si Robert Scoble et Shel Israel, qui collabore rgulirement avec lui, ne sont pas les noms les plus connus du mondede lentreprise, parmi les passionns dInternet, ils sont considrs comme les plus grands spcialistes des mdias sociaux.Le premier livre quils ont crit ensemble, Naked Conversations: How Blogs are Changing the Way Businesses Talk withCustomers , prsentaient le blogging au monde de lentreprise. Publi en janvier 2006, Naked Conversations reprenait plusde 50 cas an dexpliquer pourquoi le blog est un moyen de communication professionnelle efcace et crdible. Sur les232 pages que comporte ce livre, seules quelques-unes taient consacres dautres types de mdias sociaux qui suscitentaujourdhui, peine trois ans plus tard, des conversations professionnelles.

Cet eBook, fruit dun projet commun entre Robert, Shel, Greg Merkle (un collaborateur de chez Dow Jones) et moi-mme,emmne la conversation encore plus loin et lancre plus profondment dans votre entreprise. Nous tudierons les nouveauxmoyens de communication et de collaboration de vos employs et leur incidence sur lentreprise - en particulier sur lesattentes changeantes de vos clients et de vos collaborateurs. Nous parlerons du carrefour trs frquent o se croisent

mdias professionnels et sociaux. Nous nous appuierons sur limage de ltoile de mer , qui permet dentamer denouvelles conversations tout en capturant le contenu et la valeur dont chaque socit a besoin.

Enn, nous rcapitulerons nos rexions sous la forme dune liste de conseils pratiques laquelle vous pourrez vous rfrerimmdiatement. Mais pourquoi cette conversation sarrterait-elle ici ? Nous vous invitons prendre part la discussion surnos blogs.

bientt !

Daniela BarbosaDow Jones Enterprise Media Group

www.danielabarbosa.com
http://scobleizer.com/http://danielabarbosa.blogspot.com/http://danielabarbosa.blogspot.com/http://scobleizer.com/


3/20

Nouvelles Gnrations, Nouvelles ConversationsCe que la Toile a tissEn 1991, quelque chose sest produit. A ce moment-l, ce phnomne est pass relativement inaperu, sauf pour les plusmordus dinformatique dentre nous. Un informaticien du nom de Tim Berners-Lee a imagin un moyen dutiliser Internetpour collaborer avec dautres informaticiens pour prparer une confrence. Il la appel le World Wide Web, la Toile

mondiale , qui sest avre tre utile plus dun titre.

notre avis, nous navons encore rien vu. Les premiers enfants ns aprs la naissance de la Toile vont maintenant entrer luniversit. quoi ressemblera le monde dans trois, cinq, dix et cinquante ans, lorsque cette nouvelle gnration sortiradiplme de luniversit, arrivera sur le march et remplacera leurs postes la gnration du baby-boom ?

Et votre socit, quoi ressemble-t-elle ?Si vous voulez comprendre ce qui va se passer dans votre entreprise, et tout le reste, il existe un meilleur endroit que ceteBook. Il existe de meilleures preuves que des donnes traites en masse et consignes dans le rapport dun analyste. Il y ade fortes chances pour que vous ayez un bon chantillon du march dans une chambre ct : vos propres enfants. Si vouscoutez attentivement, vous les entendrez taper sur leur clavier : ils communiquent avec leurs copains sur des chats, parSMS ou sur MySpace.

Nos habitudes se crent quand nous sommes jeunes, et nous conservons toute notre vie beaucoup de ces habitudes. LorsqueShel est entr luniversit, il a dcouvert des exemplaires gratuits du Wall Street Journal dans les couloirs de son universit.Lire le journal est devenu une habitude quil a garde toute sa vie.

Lorsque sa petite-lle entrera luniversit, il y a de grandes chances quelle dispose dun accs Internet omniprsent qui luipermettra dobtenir les informations quelle voudra, o quelle soit.

Les statistiques montrent que les enfants nont pas pour habitude de lire les journaux et quils zappent lorsquil y a despublicits la tlvision. En fait, selon eMarketer, un aggrgateur de statistiques en ligne, en 2007, le temps quils ont pass

devant la tl a diminu entre 12 et 21 % par rapport 2006.

eMarketer estime quau lieu de sasseoir et de regarder passivement, environ 95 % des adolescents amricains gs de 12 17 ans sont activement connects en ligne. Les activits Internet, et en particulier linteraction avec leurs amis, ont uneinuence sur ce quils achtent, regardent, coutent, visitent, et mme sur leur vote. Leur comportement est davantagedtermin par leurs pairs que par le marketing conventionnel.Quelque 71 % dentre eux utilisent des tlphones mobiles. Prs de 60 % sont inscrits au moins un rseau social. Un surquatre possde son propre blog et prs de trois sur quatre lisent les blogs des autres. Ces chiffres sont stupants, sachantquen 2005, ces chiffres auraient probablement t compris entre 0 et 5 %.

3
http://en.wikipedia.org/wiki/Tim_Berners-Leehttp://en.wikipedia.org/wiki/Tim_Berners-Lee


4/20

Le choix dune nouvelle gnrationNous appelons cette gnration qui merge en ligne la gnration O . Elle constitue largument le plus convaincant et leplus durable pour faire de votre entreprise une entreprise communicante. La Nature a dcid quils hriteraient de la Terrelorsque nous, les gnrations du baby-boom, terminerons notre carrire et migrerons vers le Centre des retraits de JurassicPark o nous retrouverons dautres fossiles.

Le phnomne qui a dbut ces dernires annes va se poursuivre sur les 60 prochaines annes, au cours la priode dactivit

de la gnration O. On se souviendra de lre des Mdias Radio-tlviss qui sachve avec le mme intrt et la mme curiositquon se souvient de lge du tlgraphe ou de lge des machines vapeur En tout cas, cest ce qui nous semble.

Les enfants de la gnration O. sont plus nombreux adopter Internet, et commencent de plus en plus jeunes. Certains, peine quatre ans, ont commenc utiliser des rseaux sociaux scuriss tels que Club Penguin, qui appartient DisneyInteractive Group. Lide de Disney consiste faire participer les enfants ds leur plus jeune ge un rseau social jolimentanim et les faire continuellement migrer vers dautres sites de Disney lorsquils grandissent. Avant mme que ces enfantsne soient entrs en maternelle, ils ont des amis qui habitent dans dautres parties du pays, dans dautres parties du monde.

Ce qui nous fascine, cest de regarder des jeunes enfants aussi immergs et aussi engags et de raliser quils garderonttoute leur vie les habitudes quils se forgent.

Nous nous demandons comment ils verront le monde lorsquInternet aura rduit les barrires gographiques et aura trsprobablement supprim les barrires de la langue au cours de leur vie.

Il sagit dun phnomne nouveau. Alors que dans la gnration prcdente, de nombreuses socits se sont mondialises,la gnration O est compose de gens du monde entier.

La Gnration O est lAgent du ChangementDepuis 2007, Shel interviewe des personnes dans le monde entier au sujet de lincidence des mdias sociaux sur lentrepriseet sur la culture. Ce projet est parrain par SAP, numro trois mondial des socits de services et dingnierie informatique.Il a discut avec un panel trs diversi de personnes dans plus de 30 pays. Dans tous les cas, on lui a expliqu comment les

jeunes contribuaient ladoption des mdias sociaux. Dans tous les cas, ce sont les pairs, et non les gourous, qui inuent surles dcisions. Dans aucun des cas, un programme de marketing direct ne sest intgr un environnement de mdias sociaux.

Dans aucun des cas, il na trouv de jeunes qui ne sappropriaient pas les mdias sociaux une fois quils y avaient eu accs.

Quels sont les outils les plus priss ? La rponse est la suivante : tous ont tendance tre de plus en plus priss. Selon lerapport dutilisation mondial Universal McCann Wave 5 publi en mars 2008,

82,9 % de lensemble des internautes regardent des vidos

72,8 % lisent des blogs

63 % partagent des photos

57 % sont activement prsents sur des rseaux sociaux

45 % coutent des podcasts

4


5/20

5

Les preuves sont crasantes : cette tendance la hausse se poursuivra jusqu atteindre un point de saturation et disparatre,lorsque la Gnration O remplacera sur le march les gnrations de baby-boomers.

Toutefois, il existe une autre raison qui nous fait penser que la gnration O est la killer application de ladoption desmdias sociaux. Les entreprises qui nadoptent pas les mdias sociaux auront fort faire pour sduire les nouvelles recruesles plus talentueuses. Ethan Bodnar, jeune tudiant luniversit Cornell et distingu Eagle Scout, le plus haut grade chezles Scouts amricains, a t interrog par Shel dans le cadre de lenqute SAP. Shel lui a demand sil travaillerait chez un

employeur qui interdit le blogging.

Pourquoi est-ce que je travaillerais pour une entreprise qui ne me fait pas sufsamment conance pour me laisser parler demon travail ? lui a rtorqu Ethan Bodnar.

Shel navait pas de rponse.

Les Conversations au Sein de lEntrepriseOn accorde une trs grande attention aux conversations publiques qui se tiennent dans les mdias sociaux. Pourtant, de ns

observateurs spculent sur le fait quun nombre plus important de projets de mdias sociaux dmarrent derrire le rewall,et non devant.

Nous navons aucun moyen de savoir si cest vrai ou non. tant donn que ces conversations sont prives, il est quasimentimpossible de les dnombrer ou de les surveiller. Mais, notre avis, il y a une intense activit dans la sphre desconversations prives en ligne et des communauts prives.

Ce phnomne signie-t-il que lentreprise sloigne de la conversation ? Absolument pas. Mais comme en conviendront laplupart des gens, il vaut mieux que certaines conversations se tiennent en interne.

Si vous appartenez une grande socit, vous disposez dun cosystme complet qui est souvent dissmingographiquement sur toute la plante, et les mdias sociaux peuvent permettre une collaboration prive avec despartenaires, des clients et des collaborateurs existants.

Les programmes de conversation professionnels peuvent tre utiliss pour le partage des connaissances, la formationet pour maintenir le dialogue. Des preuves anecdotiques font apparatre de substantielles conomies de cots, desaugmentations de productivit, des rductions des temps de mise sur le march et des diminutions de cot des produitsvendus.

Mme si nous ne pouvons pas fournir de statistiques sur toutes les conversations qui se tiennent derrire les rewalls,il ne nous a pas fallu longtemps pour trouver plthore de bons exemples de conversations internes dans les entreprises.
http://redcouch.typepad.com/weblog/2007/07/sap-gobal-surve.htmlhttp://redcouch.typepad.com/weblog/2007/07/sap-gobal-surve.html


6/20

6

Une slection de nos prfrs :Ce qui a commenc comme une petite exprience : nous avons demand des employs de magasin au contact desclients de nous expliquer comment le service client de Best Buy est devenue la BlueShirt Nation, une communaut fermede 20 000 vendeurs qui discutent des besoins et des rclamations des clients et proposent des ides damlioration dumerchandising et des services. La direction nous a dit que cette communaut avait limin le cot des tudes marketingen magasin et transmettait des informations de meilleure qualit. En crant cette communaut prive en ligne, Best Buy a

galement fait remonter le moral des employs et sest attach un personnel commercial plus comptent.Chez Intel, les dirigeants (et Paul Otellini, CEO, ny fait pas exception) ont un blog interne destin aux conversations avecles collaborateurs. Tous les employs sont encourags y ajouter leurs commentaires, et Paul Otellini y rpond souvent,quelquefois par email, quelquefois en public. Paul Otellini a demand aux 86 000 employs que les conversations restent lintrieur de lentreprise. Depuis 2005, il ny a eu aucune violation sauf une, un employ qui avait envoy au San JoseMercury News lextrait dun post. Paul Otellini a demand aux salaris de ne jamais recommencer. Au cours des troisdernires annes, personne na recommenc.

General Motors et Ford utilisent la ralit virtuelle pour collaborer avec des partenaires et un grand nombre de sites deconception et de fabrication. Les deux socits afrment quelles font plus que rduire les frais de dplacement. Par exemple,elles fabriquent bien moins de prototypes coteux. La socit GM cone quelle a diminu le nombre de prototypes de plus

de 75 %. Les cots de mise sur le march des modles qui sont effectivement retenus ont galement diminu. En outre, eneffectuant les revues de conception avec les fournisseurs lavance, elle rduit les petits contretemps tels que le positionnementdun boulon un endroit o il est difcile serrer. Des collaborateurs qui ne quittent pas leur bureau peuvent effectuer desrevues de conception dans le monde entier. Les problmes locaux sont rsolus. titre dexemple, il est possible, pour unevoiture construite Detroit et destine tre vendue en Irlande (o les routes sont plus troites), dadapter des rtroviseurs pourun vhicule plus troit.

Une socit dingnierie internationale oprant sur le terrain doit remplacer ses techniciens prsents sur le terrain quipartent en retraite par une nouvelle gnration inexprimente. La socit est sur le point de perdre des centaines dannesdexprience en rsolution de problmes techniques structurels. Elle sest rsolue crer une archive baptise Old Joe ,o les techniciens sur le point de partir en retraite sont lms en vido pour faire partager lhistoire de leurs dcouvertes etdes problmes quils ont rsolus au cours de leurs longues annes danciennet. Ces vidos seront balises an de faciliter la

recherche par thme et permettre aux techniciens travaillant sur des sites distants dy accder par Internet.Accenture, un des plus importants cabinets-conseils du monde, a une communaut interne qui ressemble comme deuxgouttes deau FaceBook, ceci prs quelle est prive et quau lieu de discuter de ses musiques prfres et de se donnerrendez-vous, elle fait partager le savoir-faire des 15 000 collaborateurs qui en font partie, ce qui permet ceux-ci dexploitermutuellement leurs connaissances.

Le service Sant et hygine mentale de la ville de New York est en train de construire un nouveau centre de donnes etprvoit dutiliser la virtualisation et lautomatisation pour rendre son environnement informatique aussi dynamique quepossible, cone Kamal Bherwani, directeur informatique de ce service dans un article du magazine Smart Enterprise.Le magazine afrme galement que de nombreux autres directeurs informatiques ont recours aux mdias sociaux dediffrentes manires derrire le rewall.


7/20

7

Contrle de ralit : lextrieur invit lintrieurLes conversations internes sont extraordinaires. Mais moins que les participants ne reoivent galement desinformations actualises du monde extrieur, ils risquent, au l du temps, de rester prisonniers de perspectives triqueset de points de vue obsoltes. Ce dilemme nest pas purement philosophique : toute entreprise qui opre dans le mondedoit savoir ce que ce monde a dire au sujet de ses produits, de ses services et de sa marque.

La vertu premire dInternet - son ampleur - est par ailleurs justement ce qui le rend difcile surveiller. Cest l quun

outil tel que Dow Jones Insighttrouve sa place. Tel quil est dploy par Dow Jones et ses clients, Insight ltre la Toile pouren extraire les mots, les ides et les problmatiques qui ont de limportance aux yeux des clients. Les informations qui enrsultent fournissent des analyses statistiques et des possibilits daccder de manire cible et dtaille des articles, desposts de blogs, des pages web, etc.

Toutefois, Insight est plus quun moyen de surveillance des mdias et de comparaison des perceptions internes par rapport des attitudes externes : pour les entreprises, cest un moyen de se librer des estimations vue de nez peu prcises et deprendre des dcisions reposant sur des faits, des chiffres rels et des donnes exactes.

Les bavardage nest pas gratuit : il apporte une vraie valeur ajoute lentrepriseLes exemples de conversations productives abondent. Ces conversations sont aussi uniques que les ocons de neige,

mais bien plus importantes. Les entreprises utilisent les blogs, les wikis et les vidos dans le cadre des communicationsprofessionnelles au sens large. Elles crent dimmenses communauts prives mondiales an de gnrer des rendementssignicatifs. On utilise des microblogs tels que Twitter o seuls les utilisateurs peuvent suivre la conversation et y participer.

Certains clients grent eux-mmes les communauts, et les entreprises qui les ont trouves se contentent dcouter etdapprendre. La Wells Fargo Bank a cr une communaut en ligne de petites socits clientes qui saident mutuellement surdes problmes qui vont souvent au-del des questions bancaires.

De nombreuses entreprises ont discut en priv derrire les rewalls avant de dmarrer des programmes de mdias sociauxcouronns de succs. Pour elles, cela semblait plus sr. Pour dautres, cest derrire le rewall que les conversations sont lesplus ncessaires et les plus productives. Cest l quelles sont les plus efcaces.

SAP utilise une combinaison de programmes de mdias sociaux publics et privs. Il y a des blogs internes, des wikiscollaboratifs demploys, et mme une application Twitter appele Shout It et une application LinkedIn baptise Harmony .

Paralllement, lentreprise hberge trois grandes communauts publiques, chacune consacre une part de lcosystmeglobal de lentreprise, dont lune est utilise par plusieurs centaines de milliers de personnes. Ces communauts utilisent unecombinaison doutils : blogs, wikis, vidos en ligne, forums, etc. Nimporte qui peut couter et nimporte qui peut rorienterla conversation sil le juge utile. Michael Prosceno, responsable de la communication chez SAP, est spcialis en mdiassociaux. Il explique que les programmes externes permettent SAP de se rapprocher de son public tout en augmentant lenombre de personnes que lentreprise peut effectivement engager.

Dans toute la mesure du possible, SAP utilise des mdias sociaux ouverts sur lextrieur. Shel a demand pourquoi MichaelProsceno.
http://solutions.dowjones.com/product-djinsight.asphttp://solutions.dowjones.com/product-djinsight.asphttp://solutions.dowjones.com/product-djinsight.asp


8/20

8

Nous servons un cosystme qui, comme dans la nature, doit tre compos dorganismes qui se battent pour tre enbonne sant , nous a-t-il rpondu. Ides, discussions, opinions, mme divergentes, sexpriment souvent mieux dans desenvironnements ouverts plutt que ferms. Dans la nature, les cosystmes ferms affaiblissent lADN de tout organisme. Laconcurrence et la collaboration crent des environnements plus sains.

Quelle est lidal pour votre organisation ? Tout dpend des personnes avec lesquelles vous voulez converser et pourquoivous voulez converser. Le secret, nous lafrmons, est de passer du monologue au dialogue.

LApproche de ltoile de Mer pour Matriser lesConversations ProfessionnellesOuvrir la remise outilsRemontons en 2005, lorsque Shel et Robert ont crit Naked Conversations : sur les 232 pages que compte ce livre, ils enont consacr 220 au blogging. Ils ont consacr deux pages entires aux podcasts, une page aux wikis et un seul et uniqueparagraphe aux vidos en ligne. Chris Shipley, producteur excutif des confrences DEMO, navait encore mme pasintroduit le terme mdia social .Quelle diffrence quatre annes font dans lunivers de la Toile ! Aujourdhui, un blog nest rien dautre quun simple outil

dans une grande remise outils o sont ranges les technologies des mdias sociaux. Chacun dentre eux peut fonctionnerde manire trs diversie selon la personne qui les utilise. Chacun dentre eux peut tre utilis avec dautres outils par unepersonne ou une quipe qui obtiendront des rsultats trs varis.Nous avons entendu dire que les thoriciens dentreprise expriment une vive angoisse quant aux outils utiliser. notreavis, ce nest pas la bonne dmarche. Nous aimons les outils autant que nimporte quel mordu dinternet. Mais, en n decompte, ce ne sont pas les outils qui sont importants, cest la conversation.Shel Holtz, consultant en communication dentreprise respect, a rcemment cit Michael Pusateri, de Disney Studios. Le secret de lutilisation des mdias sociaux rside dans le fait quon a quelque chose dire et un plan pour le dire. Lesoutils sont secondaires. Trop souvent, les outils passent en premier : Nous avons un blog dentreprise au lieu de Nousavons quelque chose dintressant dire . Michael Prosceno, de chez SAP, ajoute : Les mdias sociaux sont la fois une bote outils et un tat desprit. Tout dabord,il faut comprendre ce quon veut accomplir. Ensuite, il faut utiliser les outils et les rgles des mdias sociaux pour nous aider atteindre nos objectifs. Twitter, FaceBook, blogs, wikis, rseaux sociaux, communauts, podcasts, vidos en ligne, etc. offrent un choix immense.Chaque outil est polyvalent et peut tre utilis de nombreuses manires, derrire ou devant le pare-feu.Malgr tout, ces outils se sophistiquent en permanence. De nouveaux outils remplacent les anciens. La vraie problmatiquenest pas loutil en soi, mais le contexte dans lequel on lutilise. Et ce contexte change tout le temps, chaque fois que lesquipes, les clients et les activits changent.Ce dont on a vraiment besoin, cest une vision stratgique qui constitue le noyau de la conversation. Les outils prisindividuellement changent peut-tre, mais on aura toujours besoin dun moyen dextraire la substantique moelle desconversations, mme lorsque ces outils conversationnels se dilatent, se contractent, disparaissent ou rapparaissent sous une

nouvelle forme, quelle quelle soit.
http://blog.holtz.com/index.php/social_media_in_the_enterprise_part_iihttp://blog.holtz.com/index.php/social_media_in_the_enterprise_part_ii


9/20

9

...comme une toile demer, votre organisationdoit pouvoir grandir,sadapter et mme

abandonner denouveaux outils (les bras ) sans menacerla sant du reste delorganisme.

Limage de ltoile de merLes enfants sont fascins par les toiles de mer, juste titre. Si une toile de mer perd un de ses bras, elle ne meurt pas : unnouveau bras repousse. Mme lorsque les bras poussent, tombent et repoussent, le corps de ltoile de mer survit.

Regardez prsent votre programme de mdias sociaux dans le contexte de votre entreprise. quoi doit-il ressembler ? unetoile de mer, esprons-le. Le corps reprsente le noyau de lentreprise et chaque bras chacune des nombreuses options et desnombreux outils de mdias sociaux.

Pardonnez-nous dinsister lourdement sur limage, mais les points suivants sont essentiels : comme une toile de mer, votreorganisation doit pouvoir grandir, sadapter et mme abandonner de nouveaux outils (les bras ) sans menacer la sant dureste de lorganisation. Et de la mme faon que les bras de ltoile de mer sont attachs un noyau central, votre stratgiede mdias sociaux doit tre le corps qui relie tous les outils entre eux et tous les membres de votre public les uns auxautres.

Un raz-de-mare sannonceLe concept de ltoile de mer a t voqu pour la premire fois par Robert lissue dune runion dune demi-journe avecPeter Reiser, de chez Sun Microsystems. Ce dernier avait dress une liste de quatre objectifs pour la socit dans le cadre de

la cration de la Community Equity 2.0 (CE 2.0) compose de 9000 membres, ou SunSpace , derrire le rewall de Sun.Ces objectifs taient les suivants :

Faire participer le public

Empcher la mort des connaissances

Rserver la messagerie lectronique lusage qui lui est propre

Dcouvrir et rutiliser

Le corps principal de ltoile de mer de Robert reprsente la transformation des mdias sociaux en quatre objectifs pourSunSpace. Chaque point reprsente un programme de mdias sociaux architectur autour dun outil ou dune bote outils.

Certaines organisations nutiliseront que deux outils, disons les wikis et les blogs. Ce nest pas un problme, selon Robert. Cesentits savent nager, comme les tres humains, et les tres humains sen sortent plutt bien.

Mais lorsquun raz-de-mare dferle, une toile de mer rsistera srement mieux quune crature deux bras. En fait, dansun raz-de-mare, plus on a de bras, mieux cest. Plus on a de bras, plus on nage vite et plus la transformation du contenu enconnaissances est utile lorganisation et son public.

Une entreprise qui ne se contente pas dutiliser les blogs et les wikis mais qui utilise aussi les univers virtuels, les textos, Twitter et lesvnements en face face sera plus forte et transformera davantage de contenu, et plus vite, en moyens gnrateurs de retour surinvestissement plus lev pour lentreprise et son cosystme. Plus il y a de connaissances qui arrivent dune multiplicit de points

vers le corps principal, plus lentit sera en bonne sant et plus elle grandira vite.


10/20

10

... la connaissance,cest le pouvoir. Maisdans lentreprisecollaborative, le

nouveau mantra doittre: Le partage, cestle pouvoir .

La bonne sant de la conversation peut se traduire en une meilleure sant pour toute la socit. Nous avons demand Peter Reiser pourquoi Sun avait investi aussi massivement dans des annes de travail et dans le dveloppement et ledploiement de SunSpace (sa communaut conversationnelle). Sa rponse pourrait bien tre la perception la plus astucieusedu vrai retour sur investissement dun grand nombre de programmes de mdias sociaux :

Le retour sur investissement de Sun, cest lchange des connaissances en temps rel , a-t-il con. Au lieu davoir9 000 techniciens qui se contentent de consommer des informations, Sun a cr un systme o tous les participants

contribuent. En retour, chacun des 9 000 participants a accs aux connaissances des autres.Plaidoyer pour la Conversation Communautaire : Ce que SunSpace Peut nousApprendreNous pensons que les objectifs de Peter Reiser sappliquent presque toutes les entreprises qui utilisent les communautsen ligne et presque toutes celles qui utilisent une combinaison ou une autre doutils de mdias sociaux. Dans le cas deSun, lentreprise ambitionnait de transformer les efforts dploys en matire de mdias sociaux en quelque chose dutile, deprcieux et de durable pour lentreprise. Par ailleurs, Peter Reiser, alias Reiser 2.0 au sein de lentreprise, tait lhomme dela situation.

Notre objectif premier , explique Peter Reiser, consistait consolider les confrences web techniques et les rfrentielsde connaissances en une seule solution Web 2.0 intgre. Peter Reiser et ses collaborateurs ont conu SunSpace comme

une immense plate-forme globale pouvant sintgrer nimporte quelle source ou nimporte quel service de donnesinternes ou externe.

La partie la plus importante, selon Peter Reiser, est un service de balisage fdr qui associe le balisage social, ou modlede folksonomie, dun Digg ou dun del.icio.us, et un vocabulaire contrl qui suggre aux utilisateurs des balises provenantde la taxonomie de lentreprise. (si vous souhaitez en savoir plus sur cette approche hybride, nous vous invitons lire lelivre de cuisine de la taxonomie et de la folksonomie de Daniela). Ces balises sous contrle, leur tour, appliquent les plusrcentes technologies smantiques pour relier les problmatiques en question : par exemple, une discussion portant sur ledveloppement dun produit Sun en Europe appellerait automatiquement les balises relies aux bureaux Sun implants enEurope.

Le partage, cest le pouvoir Un nouvel outil sera dautant plus puissant que les gens auront la volont de lutiliser. Pour Peter Reiser, cela signie repenserla signication du mot puissance et mettre au point une mthodologie qui rcompense la collaboration. Il ne sagit pas derelier les donnes avec des donnes, ni mme les donnes avec les gens. Il sagit de relier les gens avec les gens, an de savoirqui sait quoi et comment.

Selon lancien mode de pense , explique Peter Reiser, la connaissance, cest le pouvoir. Mais dans lentreprisecollaborative, le nouveau mantra doit tre : Le partage, cest le pouvoir . An dencourager la participation, les gensdoivent tre rcompenss pour leurs efforts. Cest pourquoi Peter Reiser et Sun ont dvelopp un systme de CommunityEquity novateur qui calcule la valeur des contributions (posts, balises, commentaires, tlchargements, modications,etc.) de chaque personne. Ces calculs attribuent un rang numrique chaque contribution, ce qui permet de reconnatre lesparticipants actifs tout en aidant les utilisateurs identier rapidement les vrais savoir-faire et les vrais experts auxquels ils

peuvent faire conance.
http://solutions.dowjones.com/taxonomyebook/?from=convcorphttp://solutions.dowjones.com/taxonomyebook/?from=convcorp


11/20

11

Aujourdhui, cest la communaut qui valide la connaissance , constate Peter Reiser. Lancien modle dInternet taitplutt centr sur Internet. Les personnes qui recherchaient des informations devaient se conformer la structure du siteou du portail. Dsormais, selon Peter Reiser, Web 2.0 est davantage centr sur les personnes. Les nouveaux systmescomprennent qui nous sommes et ce dont nous avons besoin. Ils peuvent nous faire parvenir linformation en fonction denotre prol , afrme-t-il.

Que nous rserve lavenir ?

Peter Reiser a fait de SunSpace une ralit dynamique de plus de 15 000 utilisateurs et de plus de 200 communauts. SunSpacepoursuit son dveloppement et connat une croissance de prs de 50 % par mois. En se fondant sur ce quil a observ chez Sun,quaperoit-il lhorizon pour les entreprises similaires la sienne ?

Pour les socits qui dbutent en la matire , explique Peter Reiser, cette plate-forme ne se limitera pas aux technologies.La prochaine grande vague concernera les communauts lesprit social pour toute lentreprise. Peter Reiser estconvaincu que Web 3.0 voluera en un modle smantique dans lequel le systme comprendra effectivement le contexte etla signication des mots. Peter Reiser conclut sur ces mots : Le balisage fdr changera la manire dont nous concevonset imaginons larchitecture des entreprises. La capacit de capturer les activits sociales deviendra une composantefondamentale de tout nouveau systme.

Capturer la ConversationSi les outils de mdias sociaux individuels se rsument des bras quon peut crer et supprimer au gr des besoins, votrestratgie de gestion des connaissances est une composante centrale qui permet de relier ces bras et qui vit mme lorsque cesbras changent.

Dans le cadre de leurs fonctions au sein de Dow Jones Client Solutions, Daniela Barbosa et Greg Merkle se font lesdfenseurs de la gestion du contenu dentreprise et sont des concepteurs actifs de solutions rpondant aux rels besoins dessocits denvergure internationale. Quelles leons tirent-ils ? Que votre stratgie de gestion de contenus doit prendre encompte les lments suivants :

La simplicitOn ne juge de la valeur dun outil qu son usage. Prenons lexemple de YouTube et voyons quelle conclusion nous pouvons

en tirer : YouTube nest pas lorigine de la vido en ligne celle-ci existait dj avant dans de multiples formats et sur demultiples systmes. Mais YouTube a simpli la vido en ligne. YouTube met notre disposition les formats et les systmespour nous simplier la vie. Cest pourquoi des millions de personnes ont recours cet outil tous les jours.

La facilit denrichissement ditorialLes newsletters classiques peuvent constituer une bonne faon pour une socit de diffuser des informations. Mais desnewsletters dynamiques, cest--dire celles qui permettent aux lecteurs de contribuer aux informations et de les partager,cest encore mieux. Pour encourager lutilisation des outils, ceux-ci doivent tre simples. Dow Jones a dvelopp loutilEditorial Workbench pour un de ses clients. Cette solution comporte une fonctionnalit de type pointer-cliquer quipermet tous les employs de commenter, partager et dvaluer les articles quils parcourent. Les fonctionnalits sont nonseulement conviviales, mais la plate-forme ditoriale absorbe les ux RSS externes soumis par nimporte qui au sein de lasocit.
http://solutions.dowjones.com/collateral/files/DJ-EWB.pdfhttp://solutions.dowjones.com/collateral/files/DJ-EWB.pdf


12/20

12

L intgrationQuel est le problme des e-mails ? Ils deviennent vites incontrlables, comme dans lpisode Trouble with the Tribbles bord du Starship Enterprise, dans Star Trek. Quand jenvoie un e-mail quatre de mes collgues, cela revient gnrerquatre occurrences uniques dchange dinformations qui dpassent le cadre daction de la socit. Pire encore : toutesles pices jointes mon e-mail peuvent se transformer en quatre versions diffrentes. Il existe une autre solution cettemthode : opter pour un espace de travail collaboratif au sein duquel plusieurs acteurs peuvent travailler ensemble sur unseul et mme document qui est conserv comme le document de rfrence.

Des informations ables qui constituent une plate-forme commune de taricationDow Jones travaille avec une grande compagnie dassurance sur un problme tout aussi important : les courtiers de cettesocit tiraient leurs informations relatives des clients importants et leurs informations nancires dune multitude desources incohrentes et pas forcment dignes de conance. La solution ? Dow Jones a cr un espace de travail consacrau courtier, qui puise exclusivement ses donnes auprs de sources valides par lassureur. La rassurance qui en rsulte adsormais gagn en exhaustivit et en cohrence.

LextractionOui, la connaissance, cest le pouvoir. Et chaque donne perdue est une perte de valeur pour la socit. Les conversationsprofessionnelles ne sufsent pas : les socits doivent sapproprier le contenu de ces changes, an de garantir leur valeur longterme.

Lassemblage actif des informations est un gage de responsabilitTous les jours, les socits qui voluent dans le secteur de lnergie prennent des dcisions commerciales et tarifaires qui sefondent sur les uctuations des changements que connaissent loffre et la demande sur le march. Les consultants de DowJones ont labor un systme automatis permettant de recueillir les actualits par emails, la situation du march et leschanges tarifaires, autant dinformations consignes dans des registres journaliers qui peuvent tre exploites pour apporterune preuve de transparence auprs des autorits de contrle et des actionnaires.

Rassemblez votre orLe rapport dtude de votre quipe en Asie. Le podcast audio disponible sur votre site Internet. Les points sur ltatdavancement du lancement dun nouveau produit. Chacune de ces composantes comporte des informations qui revtent

une utilit qui ne se limite pas ses crateurs, mais qui intressent galement une communaut plus large au sein devotre socit. Plus important encore, tout lment venant enrichir le contenu est similaire une couche sdimentaire deconnaissances qui peut vous aider la construction de votre socit, condition que vous vous en appropriiez le contenu.

Les informations sont comme lor : elles ont une valeur prenne, mais leur extraction peut savrer difcile et coteuse.Lextraction et la conservation des informations relvent gnralement du domaine des professionnels de la gestion desconnaissances (des professionnels de linformation par exemple), chargs de rassembler le savoir-faire et de le mettrerapidement disposition sur demande.

Le dveloppement que connaissent les outils de mdias sociaux se retrouve dans les modes dobtention et de classicationdes informations des socits. Penchons-nous sur les possibilits qui soffrent elles.


13/20

13

Reliez les donnes aux donnesQuelle est la relation qui existe entre le widget 2.0 du rapport de recherche et le widget 2.0 du bilan dvolution ?Sous leffet dune pulsion aussi ancienne que la qute du feu par lhomme, depuis des sicles, nous crons des catgoriesdinformations. Avant, ceci revenait stocker tout ce qui traitait du widget 2.0 au mme endroit physique ; unchapitre de livre par exemple, ou dans une bibliothque organise. A lre de la connectivit lectronique, ceci consiste placer toutes les rfrences au widget 2.0 sur un site virtuel. Les personnes qui recherchent des informations sur le widget 2.0 nont qu faire une recherche dans la base de donnes (ou dans un autre type dindex de donnes) sous ladnomination widget 2.0 pour trouver une liste de documents qui contiennent le terme de recherche donn.

La cration dun tel index ou dune telle taxonomie peut savrer longue et ncessiter de nombreuses ressources. Au seindes socits dans lesquelles transitent une multitude de donnes, cette classication ne peut pas se faire manuellement. Denouveaux outils danalyse de texte sont apparus : ils permettent didentier les mots cls et de crer automatiquement desliens entre eux.

Cest l toute limportance des espaces de travail collaboratifs et actifs. Restreindre le travail un espace commun permetde rendre la conversation ouverte aux recherches via une technologie automatise. Un outil destin lutilisateur etconsommateur nal, comme Twine par exemple, peut transformer les entits, quil sagisse de personnes, de lieux oudobjets, qui sont disperses dans une multitude effrayante de sources et crer un index de termes de rfrence ou des mtadonnes . Vous pouvez ainsi raliser une recherche sur ces entits.

Mais ces outils ont leurs limites. Et certains de ces outils peuvent pousser les employs dpasser leurs limites. Prenons unexemple datant de quelques annes. Un produit, Ensh, avait acquis une certaine notorit car il savait parcourir tous lesdossiers et les e-mails des employs pour en extraire des entits et ce, linsu des employs. Cet outil connu, tort ou raison, pour violer la condentialit des donnes, inhibait, plus quil ne suscitait, la conversation dentreprise.

Pire encore, les outils automatiss ne sont pas dous de la mme intelligence que les hommes. Imaginons une situationdans le secteur de lnergie. Si nous devions scanner un rapport dinformation relatif aux ressources difciles extraire ,nous considrerions immdiatement lensemble sable ptrolifre comme pertinent. Mais loutil conu pour reconnatreles caractres nest pas capable de reconnatre les concepts. Il faut faire appel une intelligence plus avance pour tablir

un lien cognitif entre deux ensembles de mots qui partagent un concept commun, et qui pourtant nont pas une chane decaractres identique.

Reliez les donnes aux personnesLlment manquant dans les exemples prcdents est tellement vident quil est pratiquement invisible : lutilisateur.Aprs avoir reli les donnes aux donnes, ltape suivante consiste relier les donnes aux personnes, puis donner ces personnes le pouvoir dtablir encore plus de liens, qui eux-mmes stendront encore plus. Intgrerlutilisateur lquation des donnes permet de :

Capturer les conceptsLes utilisateurs en chair et en os savent faire ce que des octets et des bytes ne savent pas faire : trouver, creret promouvoir des liens conceptuels que les outils automatiques ne voient pas.


14/20

14

Trouver des personnesDans le monde professionnel, nous ne cherchons pas simplement des informations, mais des spcialistes : pas uniquement le quoi des connaissances, mais le qui de lexpertise qui peut nous aider. La nouvelle gnration doutils de recherchetextuelle qui donnaient accs aux mots doit laisser la place une gnration mergente de technologies qui nous donnentaccs aux concepts et aux personnes qui en parlent.

Afnez votre taxonomieMme le meilleur des index est une liste de suppositions des ides sur lesquelles les gens effectuent leurs recherches et dela manire dont ils en parlent. Mais que se passera-t-il si vous indexez rap et si vos utilisateurs recherchent hip hop ?Si vous dites gaz et si eux disent ptro ? La rupture rthorique peut tenir les utilisateurs lcart des connaissances.Et dans le monde rel, les connaissances sont liquides . Vous navez pas assez de seaux pour rcuprer les vagues denouvelles informations qui dferlent dans votre organisation, jour aprs jour, anne aprs anne.

Les folksonomies donnent le pouvoir aux personnesDans de nombreuses organisations, il manque un maillon entre les conversations professionnelles et la ncessit denrecueillir le contenu. Heureusement, il existe des moyens de les relier. Et ils sont justement l

Vos collaborateurs peuvent tablir eux-mmes les connexions susceptibles de mener la conversation sils ont les bonsoutils. Et ces outils vous sont peut-tre dj familiers.

Si vous tes all sur Flickr pour trouver des images des vagues gantes de Maui, vous avez vu un de ces outils : Cest lalocution Tagged with [ Balis avec ] qui vous a permis de trouver la photo voulue en tapant surf ou Hawa ou vagues dans le champ de recherche. Le moteur ne sait pas proprement parler lire les photos, il na donc pas cr lesbalises. Ce sont les contributeurs de Flickr qui lont fait, an que dautres personnes puissent trouver la photo.

Si vous tes all sur del.icio.us pour trouver des signets rcents sur des thmes anciens qui vous intressent, vous avez trouvun outil similaire. Grce aux efforts collaboratifs des utilisateurs du monde entier, les informations intressantes ont trepres, ou balises , pour que les autres veilleurs les voient immdiatement.

Contrairement aux taxonomies qui imposent un ordre que les utilisateurs doivent respecter, ces nouveaux outils debalisage social, ou folksonomies , permettent aux gens de crer un ordre qui leur parat logique ainsi qu leurs pairs.


15/20

15

Les folksonomies fonctionnent bien sur Internet et peuvent aussi savrer adaptes pour les conversations professionnelles.En compltant la taxonomie statique conventionnelle de lorganisation avec des outils de folksonomie dynamique, vouspouvez :

Disposer dun moyen simple pour mettre jour votre structure de gestion des connaissances afin quelle incorpore denouvelles donnes et de nouvelles connaissances au fur et mesure quelles apparaissent

Collecter les termes que les vraies personnes utilisent dans la vraie vie, grce aux balises que les utilisateurs et lescollaborateurs ont eux-mmes soumises

Rvler les spcialistes qui contribuent la conversation, an que ceux qui en ont besoin puissent les identier et lestrouver

Exposer des concepts en permettant aux utilisateurs dmettre un jugement (et dtablir des liens) en se fondant sur leurcomprhension des informations

En crant une structure adapte aux connaissances professionnelles, les taxonomies ont encore un important rle jouer.Mais dans lentreprise communicante, dans laquelle les nouveaux moyens de communication forment des bras qui vontet viennent, les folksonomies sont un moyen organique de relier les informations, de sapproprier les connaissances et nepas se laisser dpasser par le rythme constant du changement. Comme Daniela la rcemment voqu dans son eBook, la

nouvelle entreprise communicante peut connatre un succs norme en conciliant les deux.

Une conclusion sans nLe miracle des technologies en ligne ne rside pas dans les outils que nous connaissons aujourdhui. Il rside dans le fait quenous savons que, quelque part, dune certaine manire, quelquun est en train de jouer tranquillement avec une nouvelleide qui, comme les prcdentes expriences telles que lordinateur personnel ou le navigateur Internet, bouleverseratotalement notre univers.

Mme dans le court laps de temps qui se sera pass entre la conception de cet eBook et sa publication, de nouveaux outils,de nouveaux sites Internet et de nouveaux groupes dutilisateurs auront srement vu le jour et changeront, si ce nest djfait, notre manire de communiquer, de partager les informations et de travailler au sein de nos organisations.

Nous conclurons donc non pas sur un point de vue dnitif sur la nature de la socit de conversation, mais sur desclairages qui nous guideront et nous permettront daborder lavenir en toute conance.

Laccs aux connaissances ne peut plus tre impos de manire inorganique par des structures statiques : cet accs connatune volution organique grce aux conversations dynamiques.

Les organisations pleines de sagesse imaginent activement des stratgies de collecte, de gestion et de partage desconnaissances, mme si les techniques et les outils sont adopts puis jets aux oubliettes.

Que nous rserve lavenir ? Laventure conversationnelle. Merci davoir fait un bout de chemin avec nous.Nous invitons ceux et celles qui ont envie de continuer la route nous rejoindre au cours dune conversation plus longue sur

nos blogs personnels.


16/20

16

10 Conseils pour ne pas Perdre le Fil de laConversation dans votre Entreprise1. Choisissez lobjectif avant loutil. Si vous ne savez pas o vous allez, vous y arriverez par nimporte quel chemin. Vous

devez savoir pourquoi vous voulez encourager la conversation dans votre socit. Ensuite, vous pourrez choisir les outils

qui correspondent le mieux vos objectifs.2. Sachez quels sont vos critres de russite. Trop dentreprises semblent se satisfaire de statistiques qui montrent decombien de pas elles ont avanc au lieu de montrer ce qui la effectivement fait avancer. Une fois que vous connatrezvotre objectif, vous devrez savoir comment le mesurer. Sun voulait mettre en place un systme dchange de donnesen temps rel. GM et Ford devaient faciliter la collaboration au niveau mondial. Ils ont trouv les objectifs appropris mesurer et le moyen de comprendre ce qui fonctionnait ou non.

3. Comprenez votre culture. Identiez des programmes quune majorit trouvera utiles et quune minorit trouveraperturbants. Les entreprises ayant des cultures ouvertes ont tendance apprcier les programmes ouverts tels que lesblogs. Dautres, encore assez peu laise avec le feu des projecteurs, prfreront peut-tre un wiki derrire le rewall.Quelle que soit la solution choisie, remerciez les participants en tablissant un systme de valeurs qui reconnat lescontributions et les contributeurs.

4. Donnez du temps au temps. Participer une conversation professionnelle prend du temps, et son valuation prend dutemps. Plus vous le ferez longtemps, plus vous aurez de probabilits den dcouvrir les avantages. Au dbut, la plupartdes gens ne voient aucun avantage participer des microblogs tels que Twitter. Au bout de 30 jours, ils commencent en voir un certain avantage. Au bout de 90 jours, ils considrent souvent que cette participation est vitale. Le cot departicipation en euros est proche de zro, mais le cot en temps peut vite grimper.

5. coutez. coutez encore. Geoff Livingston, consultant en relations publiques Washington, D.C., rappelle souvent dansses interventions que les tres humains ont deux oreilles et une seule bouche. Selon ses dires, la valeur est souvent plusimportante dans ce que vous recevez que dans ce que vous donnez.

6. Soyez vrai. La prtention illusoire selon laquelle les entreprises parlent dune seule voix appartient au pass. Exprimez-vous dune voix humaine qui ressemble celle que vous employez lorsque vous parlez avec un associ.

7. Prenez position. Lune des plus importantes causes dchec des programmes de mdias sociaux professionnels, cest la

mdiocrit. Allez sur des blogs et sur Twitter. Visionnez des vidos institutionnelles. Un certain pourcentage de ces blogset de ces vidos est apparemment ralis par des gens qui ne se proccupent gure du sujet. part soigner les insomniesde ceux qui les lisent ou les visionnent, ce contenu na que peu ou pas dutilit.

8. Inspirez-vous de ltoile de mer. Tout comme les bras de ltoile de mer, les outils de mdias sociaux vont et viennent.Mais vous avez besoin dune stratgie qui relie les outils entre eux et permet votre entreprise de ne pas perdre le l de laconversation, quel que soit ltat de tel ou tel outil.

9. Tenez compte des outils de balisage social. Exploitez le pouvoir de vos participants. Les outils de balisage social ou defolksonomie permettent de suivre et de grer du contenu que les outils automatiss ou les professionnels de la gestion desconnaissances les plus aguerris risqueraient de manquer.

10.Appropriez-vous le contenu. Vos discussions ont une relle valeur. Mais pour bien apprhender cette valeur, vous devezanticiper et recueillir le nouveau contenu ainsi cr quelle que soit la personne qui cre ce contenu ou les outils mis enuvre pour le crer.


17/20

17

Glossaire des outils et des termesBlogUn blog (contraction de Web log ) est un site Internet, en gnral tenu par une personne physique, qui comporte desarticles ajouts rgulirement sous forme de commentaires, de descriptions dvnements ou dautres supports tels que desgraphismes ou des vidos. Les articles sont souvent classs par ordre antchronologique. On peut galement utiliser le verbe

bloguer , qui signie tenir un blog ou ajouter du contenu un blog . [daprs Wikipedia]Entreprise 2.0 ou logiciels sociaux dentrepriseLe terme logiciels sociaux dentreprise, galement appel Entreprise 2.0, dcrit les logiciels sociaux utiliss en entreprise.Ce terme est employ pour dcrire les modications sociales et en rseau des intranets dentreprise et des autres plates-formes logicielles conventionnelles utilises par les grandes entreprises pour organiser leur communication. Contrairementaux logiciels dentreprises conventionnels, qui impliquent une structure pralable lutilisation, cette gnration de logicielstend encourager lutilisation pralable la structure. [daprs Wikipedia]

FaceBookFaceBook est un site internet de rseau social sur lequel les utilisateurs peuvent intgrer des rseaux organiss par ville, parlieu de travail, par cole et par rgion, et interagir avec dautres personnes.

FolksonomieUne folksonomie est une approche sociale des mtadonnes dnie comme un systme de classication collaborative laide de balises simples.

LinkedInLinkedIn est un rseau social professionnel utilis essentiellement pour le networking professionnel.

MtadonnesLes mtadonnes sont les donnes sur les donnes qui concernent nimporte quel type de mdia.

MySpace

MySpace est un site Internet de rseau social interactif compos damis, de prols personnels, deblogs, de photos, de musiques et de vidos lintention des adolescents et des adultes du monde entier.

SMS (message texte)Un SMS (Short Message Service) est un protocole de communication permettant lchange decourts messages de textes entre tlphones mobiles. Le SMS (ou texto) est lapplication de donnesla plus couramment utilise sur la plante, avec 2,4 milliards dutilisateurs actifs, soit 74 % delensemble des abonns de tlphones mobiles qui envoient et reoivent des messages texte sur leurstlphones. [daprs Wikipedia]


18/20

Mdia socialUn mdia social utilise les outils lectroniques et Internet dans le but dchanger sur des informations et des expriencesavec dautres tres humains. Ce terme renvoie le plus souvent des activits qui intgrent les technologies, les interactionssociales et la construction des mots, des images, des vidos et des enregistrements audio. Cette interaction, et la maniredont les informations sont prsentes, repose sur des points de vue diversis et sur ltablissement dune signicationcommune parmi les communauts. Les gens partagent leurs histoires et leurs expriences. [daprs Wikipedia]

TaxonomieUne taxonomie est le vocabulaire standardis quutilise une entreprise pour dcrire son activit.

TwitterTwitter est un service gratuit de rseau social et de microblogging permettant ses utilisateurs denvoyer et de lire des postsracontant ce que font les autres utilisateurs (appels galement tweets ). Ces posts se prsentent sous la forme de textesposts dune longueur maximale de 140 caractres. [daprs Wikipedia] www.twitter.com

TwineTwine est un site de rseau social qui aide les utilisateurs organiser, partager et dcouvrer des informations grce des

outils automatiss capables de comprendre la smantique (contexte et signication).

Web 2.0Web 2.0 est un terme qui dcrit les tendances dvolution de lutilisation des technologies du World Wide Web et duconcept Internet visant dynamiser la crativit, le partage dinformations et la collaboration entre les utilisateurs. [daprsWikipedia]

WikiUn wiki est un ensemble de pages Internet conues pour permettre toute personne qui y accde de contribuer au contenuou modier celui-ci laide dun langage de balisage simpli. On utilise souvent les wikis pour crer des sites Internetcollaboratifs et pour alimenter les sites Internet communautaires. [daprs Wikipedia]

propos de Dow Jones Enterprise Media GroupDow Jones Enterprise Media Group cre et recueille des actualits et des informations enrichies par des clairages et destechnologies, an que les professionnels de lentreprise et de la nance soient plus productifs et plus performants.

18


19/20

propos des auteurs :Robert Scoble

Robert Scoble est Amricain. Il est blogueur, vanglisateur technique et auteur. Robert Scobleest surtout connu pour son blog, Scobleizer, qui a vu le jour lors de sa mission dvanglisateurtechnique chez Microsoft. Il est galement le co-auteur, avec Shel Israel, de NakedConversations: How Blogs are Changing the Way Businesses Talk with Customers .

Shel IsraelShel Israel crit et intervient dans les mdias sociaux. Il est le co-auteur, avec Robert Scoble, de Naked Conversations: How blogs are changing the way businesses talk with customers . Iltravaille actuellement son second ouvrage, Twitterville: How Businesses Can Thrive in theNew Global Neighborhoods. (Portfolio, septembre 2009)

Shel Israel a abord des sujets relatifs aux mdias sociaux sur BusinessWeek.com etFastCompany.com. Son blog, GlobalNeighbourhoods.net, fait partie des 50 blogs dentrepriseles plus populaires du monde, selon Ad Age.

Depuis 2005, Shel Israel a interrog plus de 300 personnes dans 38 pays au sujet de lincidencedes mdias sociaux sur la culture et le monde des affaires. Les personnes quil a interviewes

ont des prols trs diffrents. Il sest notamment intress Michael Dell, fondateur de Dell Computers, Wael Abbas, quiposte des vidos ralises en camra cache montrant sur YouTube la brutalit de la police gyptienne, Isaac Mao, premierblogueur de Chine, et Bob Lutz, vice-prsident de GM.

Shel Israel est rgulirement interview par les mdias traditionnels et en ligne. Il sest adress aux publics de huit pays surdes thmes ayant trait aux mdias sociaux.

Shel Israel est membre de longue date de la Society for New Communications Research (SNCR), une organisation qui tudie tousles aspects des mdias sociaux pour le monde des affaires, le milieu universitaire et le gouvernement. Il est galement membre ducomit consultatif de SmartBrief sur les mdiaux sociaux.

19
http://scobleizer.com/http://redcouch.typepad.com/http://redcouch.typepad.com/http://scobleizer.com/


20/20

Daniela BarbosaDaniela Barbosa est business development manager au sein de Dow Jones Enterprise MediaGroup, o elle est responsable de Synaptica, loutil de gestion de la smantique et destaxonomies dentreprise de Dow Jones Client Solutions. Elle travaille avec de grandes socitsau dploiement des stratgies dinformation dans diverses parties de lentreprise. Elle les aide

notamment dvelopper et grer leur terminologie. Daniela Barbosa relie les informations delentreprise aux solutions de gestion de vocabulaires. Elle est charge de proposer des solutionsde bout en bout qui aident les organisations structurer et valoriser les actifs informationnelsexistants et relie les utilisateurs aux informations dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin eto ils en ont besoin.

Passionne de mdias sociaux, auxquels elle apporte sa contribution, elle est intervenue lorsdiverses allocutions et a crit sur le thme de la diffusion de linformation dans lentreprise. Elle utilise en permanence lesoutils et processus de mdias sociaux an de garder le contact avec ses clients et ses prospects. Elle nhsite pas partagerles rsultats de ses travaux de recherche. Rcemment, elle a publi un eBook sur les approches hybrides des folksonomies ettaxonomies dans lentreprise. Certaines de ses rexions sur divers thmes traitant de la diffusion de linformation gurent

sur son blog unstrucchitchating about information delivery.

Greg MerkleVice-president and creative director chez Dow Jones, Greg Merkle assure la supervision de laconception de lexprience utilisateur au sein de Dow Jones Enterprise Media Group. Il possdeplus de 20 ans dexprience dans le secteur de la publication et de linformation lectronique. Ilpossde la fois une vision densemble des endroits et des manires dont les informations sontutilises et une expertise concrte du lancement sur le march des produits et solutions axs surles objectifs et les tches.

Auparavant, il tait associate vice president, Product Design, chez Factiva, o il tait

responsable de la conception de lexprience utilisateur pour lensemble des produits etservices de Factiva. Il devait notamment travailler de manire stratgique avec lentit etles clients des produits Factiva an de concrtiser les ides et concevoir des produits et des

solutions novateurs rpondant aux besoins de ces clients. Parmi les disciplines du groupe de conception, on peut citer :larchitecture de linformation, la validation du march, la conception interface/interaction, les facteurs humains et la facilitdutilisation, ainsi que la visualisation des donnes. Certains de ses points de vue sur les thmes portant sur le secteur delinformation sont exposs sur son blog, thinking.

20
http://danielabarbosa.blogspot.com/http://www.gregmerkle.com/http://www.gregmerkle.com/http://danielabarbosa.blogspot.com/

Documents

L’Entreprise Communicante : Comment les Médias Sociaux Font Changer l’Entreprise