L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE

L’entretien d’embauche est un moment privilégié dans votre recherche d’emploi, au cours duquel le recruteur va s’assurer que vous êtes bien le candidat adéquat pour le poste.

C’est également pour vous l’occasion de vérifier que le poste correspond à vos compétences et à votre projet professionnel, afin de pouvoir vous y épanouir.

Il vous faut donc recenser tous vos atouts et vos points faibles afin de pouvoir vous adapter plus facilement. Pour être constructif et efficace, conduisez cet inventaire personnel sur trois plans différents : vos connaissances, vos compétences ainsi que votre personnalité. Ne perdez pas de vue votre projet professionnel, établi préalablement lors de la rédaction de votre candidature.

Vous trouverez dans cette rubrique tous les conseils pour bien préparer et réussir votre entretien d’embauche...

1 - ENTRETIEN D’EMBAUCHE : 5 MINUTES POUR FAIRE VOS PREUVES !

20 % des recruteurs se font leur opinion en 5 à 10 minutes, selon l’enquête internationale de Robert Half Finance & Comptabilité.

Alors que l’on parle souvent de recrutement en se plaçant du côté du candidat, qu’en est-il côté recruteur et employeur potentiel ? Comment gèrent-ils cette étape tant en terme d’attentes (une journée d’embauche-test ?) que d’un point de vue pratique (temps accordé, etc.) ?

Pour mieux le cerner et le comprendre, Robert Half Finance & Comptabilité, filiale de Robert Half International Inc., spécialisée dans le recrutement temporaire et permanent en comptabilité et finance, a interrogé plus de 1 400 directeurs financiers et directeurs des ressources humaines dans 9 pays*.

Combien de temps pour se faire une opinion ?

En préambule de cette étude, Robert Half Finance & Comptabilité a souhaité connaître le temps nécessaire à ces recruteurs pour se faire une opinion sur le candidat qu’ils reçoivent. 21 % des personnes interrogées ont répondu « plus de 30 minutes ». Mais dans les faits, ce

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résultat - plutôt tempéré - est à mettre en opposition avec le taux des 20 % de ces recruteurs qui se font leur avis entre 5 et 10 minutes. Les directeurs financiers et directeurs des ressources humaines de certains pays sont plus prompts encore : au Royaume-Uni moins de 5 minutes suffisent pour 24 % des interrogés. En revanche, 25 % des interviewés aux Pays-Bas disent avoir besoin de temps et mettent plus de 30 minutes pour se faire leur opinion.

La durée moyenne de l’entretien ne semble pas évoluer

Robert Half Finance & Comptabilité s’est également interrogée sur le temps consacré aux entretiens. Le panel de 1 400 directeurs financiers et directeurs des ressources humaines, constitué pour cette étude, a répondu de façon très éclectique. 34 % considèrent que 45 minutes sont nécessaires, 29 % préfèrent 1 heure, 23 % pensent que 30 minutes voire moins suffisent. Les dirigeants français interrogés déclarent, à 34 %, mener des entretiens de recrutement d’une durée d’une heure. En Irlande, 50 % y consacrent 45 minutes (44 % en Australie). En revanche, la vitesse semble être une règle d’or en République Tchèque : 49 % des directeurs financiers et directeurs des ressources humaines interrogés indiquent mener leurs entretiens de recrutement en moins de 30 minutes.

Ajouter le test d’une journée en entreprise ?

Et si aux tests de recrutements et entretiens, venait s’ajouter le test complémentaire d’une embauche d’une journée dans l’entreprise, au poste à pourvoir ? Cette proposition fait l’unanimité auprès de tous les pays interrogés sauf un. Ils y sont favorables : l’Allemagne (72 %), l’Irlande (62 %), la Belgique (59 %), la Nouvelle-Zélande (59 %), le Royaume-Uni (57 %), la France et la République Tchèque (53 %), l’Australie (51 %). Il n’y a qu’aux Pays-Bas que l’idée ne semble pas séduire. 51 % des responsables interrogés n’approuvent pas une telle mesure.

2 - BIEN PREPARER SON ENTRETIEN

Aborder un entretien d’embauche sans s’être minutieusement préparé serait suicidaire. A l’inverse, une solide préparation est incontestablement la clé du succès. Pourquoi ? Parce quece type d’exercice ne laisse aucune place à l’improvisation.

Vous pouvez vous préparer aux questions que le recruteur vous posera. Elles ne varient guèred’une entreprise à une autre, pour la simple et bonne raison que tous les employeurs veulent savoir la même chose : avez-vous les compétences requises pour le poste ? Allez-vous vous investir dans ce travail ? Parviendrez-vous à vous adapter à la culture d’entreprise ? Qu’allez-vous apporter à celle-ci ?

Pour pouvoir répondre à ces questions essentielles, il abordera avec vous plusieurs sujets : votre formation, vos expériences professionnelles, votre personnalité, ainsi que certains aspects de votre vie privée (par exemple si vous êtes marié, si vous avez des enfants, la profession de vos parents, votre enfance ou toute autre question d’ordre privé).

Si vous avez envie de paraître à l’aise, cohérent, et sûr de vous, vous avez tout intérêt à préparer vos réponses avant l’entretien. Cependant, ne vous trompez pas d’objectif. Il ne

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s’agit pas d’apprendre des réponses par cœur, mais d’avoir réfléchi une première fois à ces questions, afin de ne pas hésiter trop longtemps devant le recruteur et ne pas fournir de réponses erronées. En résumé, il s’agit de se préparer pour pouvoir être à l’aise et pertinent.

Une épreuve, quasi sportive

Ne nous leurrons pas. Un entretien d’embauche est bel et bien une épreuve quasi sportive. Dans le feu de l’action, beaucoup se sentent au mieux de leur forme, s’étonnant presque d’avoir les pensées aussi claires et de s’exprimer avec autant de facilité. Galvanisés par un stress positif et par de bénéfiques poussées d’adrénaline, ils sont capables d’exploits, à l’instar des sportifs. L’épreuve terminée, il n’est d’ailleurs pas rare qu’ils s’effondrent, ressentant une extrême fatigue, d’autant plus surprenante que quelques minutes auparavant ils se seraient jurés capables de courir dix marathons de New York à la suite.

Éprouvant, l’entretien d’embauche l’est assurément. La comparaison avec le domaine de l’exploit sportif doit être poursuivie jusqu’au bout : cet exercice réclame à la fois un solide entraînement, un bon état physique et une alimentation adaptée ( !). Pas question d’arriver aurendez-vous si vous êtes malade, si vous avez le ventre vide, ou si vous traversez une grave dépression nerveuse. Vous devez être en possession de tous vos moyens. Vous en aurez plus que besoin.

3 - AVANT L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE RENSEIGNER VOUS D’ABORD SUR L’ENTREPRISE

Avancez en terrain connu

Vous postulez pour cet emploi ? Alors montrez que vous savez où vous mettez les pieds. L’argument est crucial, il s’agit de suggérer d’emblée toute la cohérence de votre projet professionnel. Enfin, soyez sûr(e) qu’avancer en terrain connu vous mettra encore un peu plus en confiance.

Nul besoin de verser dans la monographie, toutefois : laissez de côté l’enquête complète et exhaustive sur les actionnaires de l’entreprise et ses moyens financiers : vous ne préparez pasune OPA ! Non, le minimum vital dont nous parlons doit tenir en quelques lignes.

À l’issue de vos recherches, vous devrez tout simplement être en mesure de répondre à quelques questions sommaires sur l’entreprise rencontrée :

- Quel est son chiffre d’affaires ?

- Connaissez-vous sa gamme de produits ?

- Ses produits phares ?

- Sur quel secteur évolue-t-elle ?

- Quelle est sa position sur le marché ?

- Quelle image de marque renvoie-t-elle ?

- Combien de personnes emploie-t-elle ?

- Quelle est sa culture d’entreprise ?

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L’objectif est d’obtenir une image précise et nette de votre interlocuteur. Une seule règle : tous les moyens sont bons !

Entendons-nous bien : nous ne saurions vous conseiller de revêtir votre panoplie de James Bond pour partir en mission d’espionnage industriel. Pas question non plus de harceler l’accueil pour tenter de récupérer trois kilos de documents internes.

Par contre, renseignez-vous auprès des services compétents des Chambres de commerce et d’industrie, et de l’Apec. Voyez également du côté des services Minitel de type 3615 ou 3617.

Plus simple encore, mettez vos réseaux et votre entourage à contribution : il détient peut-être des informations ou des précisions utiles. A propos de réseaux, Internet constitue d’autre partun excellent moyen de glaner une masse considérable de renseignements : la plupart des entreprises ont aujourd’hui ouvert un site de présentation. Si vous avez la chance de pouvoir accéder facilement au "réseau des réseaux", sautez sur l’occasion, c’est le moment !

Enfin (mais c’est bien sûr !), adressez-vous à l’entreprise elle-même : catalogues, plaquettes sont autant de supports qui vous permettront de recueillir une information synthétique et fiable.

Un détail qui a son importance : multipliez les sources d’information : au final, vous devriez être en mesure de brosser un portrait objectif de votre futur employeur...

4 - LORS D’UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE EVITEZ L’IMAGE DU DEMANDEUR

La position de demandeur d’emploi se révèle bien souvent peu valorisante et parfois déstabilisante. Deux bonnes raisons pour réévaluer votre approche du jour J. Difficile en effet de partir gagnant(e) lorsque l’on vient supplier un recruteur à genoux. Évitez donc de supplier : aucune embauche ne s’est jamais basée sur le degré d’apitoiement du recruteur.

Une mise au point s’impose : dans le cadre d’une embauche, vous êtes "l’apporteur" de compétences que l’entreprise demande. Par ailleurs, nous parlons d’entretien d’embauche, et non d’"interrogatoire d’embauche" ! C’est bien d’échange dont il est question.

En fait, tout est ici affaire de point de vue : que vous soyez à la recherche d’un emploi depuisun mois ou un an ne change rien à l’affaire : vous resterez, lors de la prise de contact, offreurde compétences et non demandeur d’emploi.

Pensez donc "prise de contact" bilatérale plutôt qu’entretien unilatéral, et préparez-vous à choisir l’entreprise autant qu’elle vous choisit. D’ailleurs, en règle générale, "subir" l’entretien ne pourra que vous desservir.

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Pensez "dialogue" : l’entretien d’embauche est aussi l’occasion pour l’entreprise de découvrir un bon candidat et de vérifier l’adéquation de ce candidat avec le poste proposé. Même si votre interlocuteur joue l’inquisition, dites-vous bien que c’est de discussion dont ilest question.

Soyez à l’écoute, réactif(ve), curieux(se), intéressé(e). Questionnez ... Il ne s’agit pas de chercher à prendre l’avantage à tout prix, mais plutôt d’écouter presque autant que de parler... bref, de communiquer !

À titre indicatif, le consensus est de mise, du côté des cabinets de recrutement, à propos de l’entretien "idéal" : 70 % d’écoute, 30 % d’émission. Pour un entretien d’une heure, vous devriez donc écouter durant plus d’un quart d’heure. Après tout, ce fameux entretien constitue la rencontre de deux espoirs : le vôtre et celui de votre interlocuteur.

Plus encore, l’entretien vient confirmer ou infirmer des impressions : l’entreprise ne doit pas se tromper de candidat et... vous ne devez pas vous tromper d’entreprise.

5 - ATTENTION À LA MÉTHODE COUÉ

Certes, vos qualités sont indéniables. Bien entendu, vous avez "bétonné" votre CV. Certes, durant l’entretien d’embauche, la méthode Coué pourra se révéler - pourquoi pas ? - probante.

Gare, cependant, aux excès ! En la matière, le trop est l’ennemi du bien : attention donc à ne pas vous décrédibiliser d’emblée en arrivant en terrain conquis. Les péremptoires et définitifs "Je suis un killer !" martelés devant le miroir visent à vous donner confiance en vous, et non à vous faire perdre le sens de la mesure et des réalités.

La prestigieuse école dont vous sortez- les statistiques le prouvent- vous conduira, selon toutes probabilités, à occuper de très hautes fonctions. Vos stages - effectués au sein d’entreprises rayonnantes - se sont déroulés à merveille. Fort bien, mais la partie ne fait que commencer, et rien n’est gagné.

Si diplômes de prestige et expériences valorisantes constituent indubitablement des "plus" ayant conduit votre interlocuteur à retenir votre candidature, n’oubliez surtout pas que c’est votre personnalité qui va être jugée.

L’adéquation au poste, à l’équipe en place et à la culture de l’entreprise que vous cherchez à rejoindre, constitue autant de composantes essentielles de votre profil. Et sur ce terrain-là, vous allez devoir faire vos preuves au cours, justement, de la prise de contact. Pour l’heure, vous êtes "intéressant(e)", et non " providentiel(le)".

L’heure n’est pas à la fanfaronnade intempestive. Evitez donc soigneusement de claironner "parce que je suis le meilleur !" Lorsque il vous sera demandé d’expliquer les raisons pour lesquelles, selon vous, l’entreprise gagnerait à retenir votre candidature. Au contraire, un peud’humilité et le sens de la mesure seront des qualités vraisemblablement appréciées par votreinterlocuteur.

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Bref, gare à la "chevillite aiguë" (gonflement démesuré des chevilles) ! Que vous fassiez "exploser les objectifs" ou "s’atomiser la concurrence", nul n’en doute... Reste que ces arguments frappants gagneront à coup sûr à rester implicites.

6 - APPRENEZ À FAIRE LA DIFFÉRENCE DURANT L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE

Un point crucial pour les jeunes diplômés - et que vous aurez travaillé en amont, lors de l’élaboration de votre CV : réussir à se démarquer ! En effet, diplôme en poche, la plupart des étudiants débarquent sur le marché du travail sans expérience professionnelle prolongée, sans parcours significatif. Le "background" professionnel reste, à ce stade, bien "léger".

C’est donc votre personnalité - encore et toujours ! - qui va faire la différence. Que les entreprises recherchent en priorité des jeunes diplômés faisant preuve d’adaptabilité ne signifie en rien qu’elles souhaitent intégrer à leur équipe un "clone" lisse et prédéfini. Cultivez vos différences, dans la mesure où elles "cadrent" avec l’entreprise et vous présenterez un surcroît d’intérêt pour votre interlocuteur.

Il va falloir vous y faire : en entrant sur le marché de l’emploi, vous devenez un produit ! Pasde panique : travaillez votre positionnement, trouvez une "niche". Les recruteurs se plaignentdu manque de relief des jeunes diplômés ? Montrez-leur que vous sortez de l’ordinaire. Motivation, leadership, capacité à travailler en équipe, adaptabilité, organisation, confiance en soi, capacité d’analyse, de synthèse, etc. : autant d’aptitudes communes à tous les jeunes diplômés. Vos différences sont à chercher ailleurs. Combien d’étudiants de votre promotion se montrent-ils, par exemple, passionnés par la parthénogenèse du poulpe en Antarctique ? Vous l’aurez compris, tâchez de finaliser, lors de l’entretien, tout le travail effectué, en amont, au cours de l’élaboration de votre bilan, de votre projet professionnel, de votre CV et de votre lettre de motivation.

Votre profil vous semble rassurant ? C’est une condition nécessaire, mais pas suffisante. Sortez doucement du moule, vous attirerez l’attention sans heurter. C’est là tout ce que les recruteurs demandent lorsqu’ils réclament : "Etonnez-nous !"

Notez que certains recruteurs regrettent à ce propos la multiplication des guides du type de celui que vous tenez en ce moment même entre vos mains, coupables selon eux d’uniformiser les profils en transformant les candidats en "machines à répondre". Possible. Un candidat préparé et averti en vaut donc au moins deux. Adaptez nos conseils à votre personnalité, et n’appliquez jamais un principe général sans vérifier qu’il vous correspond effectivement et qu’il ne brise pas la cohérence nécessaire de votre "background". Attention aux dérives : tout est affaire de dosage. Là encore, gardez votre précieux sens de la mesure : pas question d’arriver dans le bureau du recruteur par les toits sous prétexte de vous montrer entreprenant(e) et audacieux(se). Votre remake si soigneusement préparé de "Mission : impossible" ne fera qu’alerter la sécurité et l’entreprise ne se montrera vraisemblablement guère sensible à tout le panache de votre action d’éclat. Au contraire : une bonne dose de conformisme ne manquera pas de mettre en avant vos différences sur des points essentiels. On doit se souvenir de vous ... en bien !

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7 - SAVOIR SE VENDRE LORS D’UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE

Chercher un emploi, c’est avant tout se placer sur le marché du travail. Alors osons la démarche marketing. Une démarche marketing appliquée, toutefois, à vos spécificités en tantque produit : vos caractéristiques ne sont guère élastiques et, à moins de bluffer, votre profil restera le même, qu’il corresponde ou non aux besoins du marché. Constat déterministe ? Incitation au "pipeau" ? Non. Trois fois non : le pipeau, nous le constaterons plus loin, constitue une arme à double tranchant, définitivement peu recommandable dans le cas qui nous préoccupe... le vôtre.

Par contre, et c’est tout le but de cette démarche : il va falloir vous présenter sous votre meilleur jour.

Compréhension de la demande et construction de l’offre

C’est tout le travail que vous aurez accompli en amont durant la phase de mise au point de votre CV et de votre projet professionnel. À ce stade, vous devriez avoir clairement identifié les composantes de votre valeur ajoutée et déterminé votre positionnement global. Traduction : vous vous connaissez. Vous savez ce que vous valez et vous connaissez vos domaines d’excellence, les points forts et les points faibles de votre parcours. Surtout, vous aurez évalué les exigences des entreprises et vous saurez donc quels types de postes viser.

Ecoute de la demande

Une fois passé le premier cap (CV retenu, convocation), vous voilà en position d’identifier plus clairement encore les attentes de votre marché d’un jour : celui de l’entreprise que vous allez rencontrer. Vous allez donc pouvoir définir très précisément votre cible et personnaliservotre offre.

Ajustement et positionnement final

Cette ultime phase correspond à la préparation de l’entretien : à ce stade, votre offre de compétences doit se révéler parfaitement ciblée. Il va s’agir de présenter votre meilleur profilà votre interlocuteur en fonction de ce que vous aurez appris de ses besoins et de ses propres caractéristiques.

Soyez concepteur de votre propre pub : minimisez, autant que faire se peut, les points de votre parcours qui ne "cadrent" pas (ou justifiez-les, présentez-les sous un angle nouveau...), soulignez au contraire les aspects positifs de votre candidature. Préparez votre argumentaire de vente, en somme...

Argumentaire de vente

Fort(e) de votre étude de marché et de votre positionnement-produit, vous allez désormais pouvoir soigner la touche finale : l’argumentaire dont votre embauche sera la conséquence logique. But de la manœuvre : démontrer l’adéquation entre les caractéristiques recherchées par l’entreprise et vos propres compétences, vos propres points positifs.

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Bien sûr, il est également essentiel de vous préparer à balayer les objections que votre interlocuteur pourra opposer à votre candidature. Au besoin, reprenez votre travail d’introspection préalable : comment justifier ce redoublement ? Cette année sabbatique ? Surtout, pas d’angoisse intempestive si vous constatez que, même en tirant bien, vous ne rentrez pas tout à fait dans le cadre : vous êtes retenu(e) ? Alors votre profil intéresse...

Deux faux amis : le pipeau et la survente

Laissez votre pipeau au vestiaire : un coup de bluff, même "blindé", ne vous apportera que stress supplémentaire et répit de courte durée : votre interlocuteur est entraîné et vigilant. Vous tomberez à la moindre incohérence. En admettant même que votre "petit" mensonge tienne la route, pensez à la facilité déconcertante avec laquelle il peut être démasqué (« Vous permettez que j’appelle votre ex-employeur ? Il me confirmera sans aucun doute que vous êtes bien l’inventeur de la parthénogenèse du poulpe... »). Oubliez.

La survente (« Je suis entré à la société Parthénopulp en tant que stagiaire. Il ne m’a fallu qu’un mois pour prendre sa direction et organiser la fusion avec la société Octopussy ! ») ne vous vaudra guère mieux : vous vous décrédibiliserez plus vite que votre ombre et passerez au mieux pour un sympathique mythomane. Oubliez aussi.

8 - SOIGNER SA PRÉSENTATION À L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE

Le physique

L’entretien, c’est d’abord quelque chose de très concret. Vous, un recruteur et un cadre précisdans lequel vous allez vous mouvoir. Ne croyez pas que toutes ces indications "physiques" soient dénuées d’importance. Au contraire, le recruteur est immédiatement sensible à votre personne : c’est la première impression que vous lui offrez, autant qu’elle soit bonne, cela mettra tout de suite de l’huile dans les rouages complexes de l’entretien.

Ne criez pas au look

Dans la perspective d’un entretien, l’habit fait-il le moine ? Certainement pas - les recruteurs vont plus loin que l’apparence -, mais cet élément, qui n’est pas un détail, compte. D’où le soin que devra apporter le candidat à son look.

En effet, c’est la première chose que l’on jugera chez vous. Et pour cause, la tenue vestimentaire apporte une foule d’informations. Par exemple, on a coutume de dire que des couleurs trop voyantes signifient un besoin exacerbé de se faire remarquer, lié à un manque d’affection. Et ainsi de suite, la psychologie ne s’arrête pas en si bon chemin...

Chez un homme, des vêtements trop amples seraient la marque d’une certaine négligence. Chez une femme, un foulard irait de paire avec la volonté d’un certaine reconnaissance sociale. Bref, les sociologues font parler tous les vêtements et tous les accessoires. La montrese prête ainsi à plusieurs interprétations : une montre aux chiffres romains indiquerait un certain sens de la tradition, une montre à chiffres arabes le sens du terrain, une montre sans chiffres une propension à l’abstraction.

Concernant cette question du look, nous n’avons qu’un seul conseil : simple et de bon goût. Ou si vous préférez, classique. Ensuite, une fois sorti(e) de l’entretien, rien ne vous empêche

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de vous teindre les cheveux en rouge ou d’illustrer votre goût du "piercing", mais le jour J, évitez.

Soignez l’entrée

Le pas décidé, la poignée de mains ferme, le regard soutenu... Vous ne vous sentez pas en situation de faiblesse et grâce à ces quelques attitudes, vous le faites savoir.

Ensuite, vous observez les règles élémentaires de politesse : ne pas s’asseoir avant d’y être convié, ne pas sortir son paquet de cigarettes, ne pas bâiller... on en passe et des moins admissibles. Ça y est, vous êtes dans le bain...

9 - ENTRETIEN D’EMBAUCHE : MÉNAGEZ-VOUS !

Ayez la mine professionnelle

La période de recherche d’emploi induit nécessairement un emploi du temps un peu différent. Les contraintes horaires sont moins fortes - vive les soirées prolongées et les grasses mat’ -, la séparation entre le week-end et le reste de la semaine est moins tranchée. Il n’empêche, il faut se garder d’un emploi du temps trop souple. Et ce, au moins pour une seule raison : quand vous êtes en "vacances", cela se voit immédiatement sur votre visage. Les cernes font très mauvais genre : confie-t-on un poste à quelqu’un dont on pressent que ses dernières soirées ont dû être très agitées ? Idem pour un bronzage provocateur : va-t-on embaucher quelqu’un qui semble tout juste revenu des Antilles ? Notre conseil : soyez en forme, ni plus ni moins. Les recruteurs ne sont pas des philanthropes, un teint hâve ne les a jamais fait pardonner des fautes de parcours ; quant à une mine trop réjouie, elle ne les convainc pas du vent d’optimisme que le candidat va faire souffler sur leur entreprise.

Résistez au stress

Les mains qui se tordent, le regard qui s’agite, les tics qui ressortent... Le stress est un compagnon fidèle de l’entretien. Ce stress défini comme "l’ensemble des perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme" et dont les manifestations sont à la fois diverses et répétitives : irritabilité, léthargie, insomnie, migraine... Leurs modalités et leur intensité varient en fonction des individus, mais il s’agit pour le candidat de gommer tout signe extérieur un peu trop prononcé. Nombreux sont les travaux scientifiques à avoir montré comment le phénomène stress s’exerçait en permanence,"l’organisme vivant des mini changements auxquels les cellules vont répondre par un état de tension avant de fournir une réponse adaptée".

Au cours d’un entretien, cette réponse doit intervenir très vite, voilà pourquoi toutes les techniques de relaxation méritent d’être considérées et éprouvées. Non pas que vous ferez aussitôt disparaître le stress, mais vous pourrez le dominer.

Sportez-vous bien !

Un entretien ne mobilise pas seulement les neurones. La dépense physique aussi est considérable, au point qu’il n’est pas rare de voir les candidats, de retour chez eux, quasiment s’écrouler. Autrement dit, dans le cas, fréquent, d’une succession d’entretiens, la récupération s’impose comme un élément moteur. Il faut être capable, d’un entretien à l’autre, de se refaire une petite santé sur le plan physique pour se reconstituer sur le plan

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moral. Si vous n’êtes pas sportif, on ne va pas vous demander de commencer à nager, courir et faire de la musculation.

Néanmoins, tâchez de faire un minimum d’entretien. Si vous êtes sportif, n’abandonnez surtout pas vos bonnes habitudes, elles vous soutiendront.

Entretien d'embauche : les réponses qui marchent Comment échapper à la peur qui nous paralyse lors de l'entretien d'embauche ? Simplissime, il vous suffit d'anticiper les questions qui vous seront posées. Là on vous propose un best of des "questions incontournables", classées par thème. Bonne lecture !

FORMATION

Les informations que pourra glaner votre interlocuteur sur votre parcours universitaire est primordial. Elles permettent de prendre la température concernant le poste à pourvoir.

Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?

Cette question est destinée à cerner vos motivations et les évènements extérieurs qui ont guidé vos choix, tout au long de vos études universitaires. Si vous montrez que le choix de vos études est lié depuis toujours à votre vocation, cela peut être bien interprété, mais cela peut traduire aussi une obstination négative. Alors méfiance et nuancez vos réponses ! J'ai toujours aimé les maths. Les matières scientifiques m'ont toujours passionné. C'est pourquoi j'ai fait une école d'ingénieur. J'ai rencontré des gens qui avaient suivi cette formation et j'avais apprécié l'aspecttechnique de la fonction. J'ai suivi mes études au petit bonheur la chance. J'ai suivi mes études de langues par intérêt pour la filière, dans l'idée d'être traductrice. Mais,j'ai découvert mon goût pour le tourisme, plus tard. Ce qui explique qie je vous sollicite aujourd'hui. J'ai suivi mes études par hasard. Après l'obtention de mon bac, je me suis inscrite en droit sans trop savoir pourquoi. Mais peuà peu je me suis passionné pour le droit des affaires et après plusieurs stages dans des cabinetsd'avocat, je me suis aperçu que la voie que j'avais choisie était la bonne

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EXPERIENCE

Pour cet exercice de style, faites valoir toutes sortes d'expériences : petits boulots, stages, bénévolat. Toute digression sur votre parcours professionnel vaut la peine qu'on s'y attarde si le laïus va dans le sens du poste à pourvoir

Avez-vous effectué des stages/des petits boulots ? Votre parcours professionnel (stages ou premier emploi) est au centre de l'intérêt du recruteurqui veut avoir un bilan de votre expérience. C'est une manière de jauger un peu vos capacités et d'avoir un apperçu de ce que vous ferez dans votre future société, à un nouveau poste. Préparez donc en conséquence cette question, primordiale dans l'entretien. J'ai fait des stages. J'ai fait un stage d'environ un mois à un poste d'assistant de chef de produit. Ce stage m'a donné l'occasion de m'enrichir des techniques de marketing pur et de me rendre compte qu'il fallait aimer son produit pour pouvoir le défendre. J'ai fait pas mal de petits boulots. Je n'ai pas fait de stages au cours de ma formation. En revanche, j'ai fait du baby-sitting, j'ai travaillé comme extra dans un bar et comme filmeuse sur les pistes de ski. J'ai appris à être polyvalente et le contact avec le public. Je n'ai fait ni stages ni petits boulots. Ce sont mes parents qui ont financé mes études et à l'époque j'ignorais ce que pouvait être le monde du travail. J'ai travaillé d'arrache-pied pour mes études et s'il est vrai que je manque d'expérience aujourd'hui, je suis tout-à-fait consciente de mes lacunes et je sais à présent où jedois redoubler d'attention

Comment avez-vous trouvé vos stages/jobs ?

Si vous avez bénéficié de piston, de cooptation, évitez de le crier sur tous les toits. Car à travers cette question, le recruteur veut savoir si vous avez su faire preuve d'un peu de jugeotte et de malice pour trouver votre emploi. Bref, l'enjeu de cette question est de prouver votre débrouillardise. Grâce au bouche-à-oreille. J'ai décroché mon premier stage, en en parlant autour de moi. Je mes suis aperçu de ce fait de l'importance du bouche-à-oreille dans le milieu professionnel. Le BSIP de ma fac. Mon université met à disposition des étudiants des offres de stages que lui communiquent lesentreprises. J'ai donc envoyé ma candidature, suite au relevé d'offres que j'avais effectué. Je travaillais pendant les vacances.

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J'ai toujours travaillé un mois dans l'entreprise de mon oncle et je n'ai pas eu vraiment à chercher un emploi. Néanmoins, le challenge est d'autant plus serré que j'ai dû travailler beaucoup plus que n'importe quel employé pour ne pas décevoir mon oncle et ne pas souffrir d'ostracisme de la part des autres employés. Que vous ont apporté vos précédentes expériences.

Il s'agit de ne pas sécher. Parlez de vos stages, de vos petits boulots d'étudiants, de vos hobbies tant que votre argumentaire tend à démontrer que l'extérieur vous a enrichi d'une façon ou d'une autre. Je me suis enrichi d'un point de vue technique. J'ai appris à me servir d'Excel lors de mon stage de comptabilité. Aujourd'hui, je maîtrise ce logiciel parfaitement. Je me suis enrichi sur le plan linguistique. Mon petit boulot d'hôtesse m'a permis de pratiquer régulièrement l'espagnol et de remonter mon niveau. Je me suis enrichi d'un point de vue sectoriel. J'ai assisté l'attachée de presse d'une agence de pub. En m'impliquant dans la rédaction des dossiers de presse, de la relance téléphonique et le suivi des retombées médiatiques, le secteurde la communication n'a plus de secrets pour moi. Je me suis enrichi sur le plan personnel. J'ai travaillé aux archives du CIDJ et j'ai de ce fait enrichi ma culture générale, à force de mettre le nez dans les bouquins, les articles et revues de presse. Je me suis enrichi sur le plan relationnel. J'ai travaillé chez Mac Do durant toutes mes études, au sein d'une équipe. Cette expérience a vaincu ma timidité. Je me suis enrichi sur le plan humain. J'ai travaillé comme aide pour le compte d'une assistante sociale. J'ai appris à gérer mes problèmes et ceux des gens qui venaient nous voir, à réfléchir de façon plus posée, tout en travaillant dans l'urgence.

ENTREPRISE

Avant tout entretien, tâchez de vous informer sur l'entreprise que vous sollicitez. C'est la moindre des choses et les infos recueillies vous serviront à cerner les besoins et les objectifs de la société. Comment vous êtes-vous informé sur notre entreprise ?

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Le recruteur veut savoir si vous lisez la presse spécialisée, si vous avez consulté le site Internet de l'entreprise sollicitée, bref, comment vous recherchez l'information. Si vous ramez pour trouver les infos, c'est que l'entreprise reste plutôt discrète. Mais, il faut néanmoins que vous montriez que vous savez multiplier les sources de renseignements. Je lis régulièrement la presse économique. Je lis Capital, la Tribune et Enjeux les échos où vous êtes souvent cité. J'ai d'ailleurs lu l'interview de votre directeur des Ressources Humaines. Le site Internet de l'entreprise. J'ai consulté votre site Internet, avant de venir vous voir. J'ai eu du mal à trouver des infos. En effet, je lis régulièrement la presse et j'ai très peu d'infos concernant votre société. Vous communiquez rarement, n'est-ce pas ?

Connaissez-vous notre entreprise ?

Avant d'aller à votre entretien, vous devez vous faire une fiche sur l'entreprise et y inscrire le plus de renseignements possible. Apprenez par coeur cette fiche qui vous donnera toutes les clefs pour vous projeter dans le poste et l'entreprise. En outre, cette préparation vous permettra de répondre de façon pertinente aux questions que vous soumettra le recruteur. Oui. J'ai d'ailleurs lu dans la presse votre bilan pour l'année X. Oui, d'ailleurs vous recrutez, en majorité, des jeunes diplômés. Vous êtes, effectivement, très présent sur les forums de recrutement. C'est lors de mon cursusuniversitaire que j'ai connu votre société et que je m'y suis intéressé plus en détail. Je connais votre nom et votre secteur d'activité mais... Je n'ai pas réussi à trouver d'autres informations sur votre entreprise. Pas du tout. Et c'est d'ailleurs pourquoi j'aimerais en savoir un peu plus. Faites-vous partie d'un groupe ?

Pourquoi avez-vous contacté notre entreprise ?

A cette question, vous devez répondre que vous avez contacté cette entreprise par conviction.Même si vous n'avez pas eu le coup de foudre pour l'entreprise, ne citez pas non plus le nom du concurrent direct. Cette gaffe pourrait être irréversible.

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Votre secteur d'activité m'a attiré. J'aimerais travailler dans le secteur de l'automobile et je sais, au vu des rapports dans la presse, que vous avez le monopole sur le marché.

C'est la taille de votre entreprise qui m'a séduit. Intégrer une PME innovante s'avère mon rêve depuis que je suis en mesure de travailler. Votre société correspond exactement à mes attentes. Vos implantations se sont pas mal développées en trois ans et votre effectif également, etc...

Que pensez-vous apporter à notre entreprise ?

Plutôt que d'attendre la proposition que l'on va vous soumettre, le recruteur vous lance une perche pour connaître votre futur investissement. L'entreprise s'inscrivant dans un univers économique concurrentiel, elle ne peut consacrer à votre apprentissage trop de temps. Par conséquent, elle attend de vous que vous connaissiez le rôle que vous y jouerez. Mon savoir-faire. Mon enthousiasme et ce que j'ai acquis lors de ma formation universitaire. Ma créativité, mon esprit d'initiative. J'aime travailler en équipe et je sais rassembler les idées des autres pour y associer les miennes, afin de mener à bien un projet. Mes connaissances techniques. Je maîtrise parfaitement tous les réseaux informatiques et les protocoles qui me permettent de résoudre les problèmes de transfert de données. Mon originalité. Je parle le russe et le thaïlandais couramment. Je serais parfaite pour le poste de secrétaire trilingue que vous proposez. d'autant plus que vous désirez être présent sur le marché asiatique et celui des pays de l'est.

FAMILLE

Si le recruteur est amené à te questionner sur tes parents, tes loisirs, ton tempérament, c'est pour mieux te cerner, mon enfant! Et non pour étaler au grand jour tes petites manies et secrets dans Gala ou Voici ! Avez-vous des enfants ? La réponse courante, est souvent un non ferme et définitif, surtout quand on commence dans un boulot. C'est effectivement une bonne réponse qui évite le piège tendu par le recruteur mais qui donne le droit de répondre à la prochaine : "Envisagez-vous d'en avoir

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bientôt" ? Et le problème se corse quand on est une femme. Oui, tu as un petit garçon/une petite fille. Ils sont actuellement en nourrice. J'ai pris mes dispositions pour le faire garder dans la journée afin d'être tout à fait libre dans mes engagements professionnels. Non. Bonne réponse mais vous aurez droit à la question suivante : "Envisagez-vous d'avoir des enfants ?" Envisagez-vous d'avoir des enfants ?

La réponse est non, dans tous les cas...même si vous attendez le CDI qui va vous permettre de fonder une famille. Ne comptez pas trouver une alliée auprès d'un recruteur féminin. Car ce qui compte avant tout, pour votre interlocuteur, c'est votre productivité et votre rentabilité. En revanche, ne balancez pas un non catégorique, sans donner de raisons, ça pourrait paraître louche. Réponse évasive Si j'envisageais d'avoir des enfants, je ne chercherai pas du travail. Réponse affirmative nuancée. Oui, j'aurais certainement des enfants un jour, mais actuellement ma priorité reste de trouver un travail et de m'y investir avant de fonder un travail. Réponse alternative Je viens juste de terminer mes études et je souhaite avant tout débuter ma vie professionnelle. Etes-vous enfant unique ? Au top 50 des préjugés qui te dégagent un candidat en moins de deux, figure souvent l'enfant unique. Si tu es dans ce cas là, pas de panique, il y a des solutions. Tu es seul au monde Je n'ai pas de frère ni de soeur, mais si j'avais un marteau..."Non, ça tu laisses tomber ! Préfère-lui : "Je n'ai pas de frère ni de soeur, mais je ne me suis jamais considéré(e) comme unenfant unique puisque j'ai été élevé(e) avec mes cousins et cousines. Non J'ai un frère/ une soeur. Mon frère est professeur d'anglais en collège et vit dans le sud...Ma soeur est coiffeuse, etc...

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Approfondis ta réponse, sans donner l'impression au recruteur de te justifier. Tous les soirs, en sortant de l'école, je faisais mes devoirs avec eux, nous étions dans la même classe...

Donne plus d'explications à la demande de ton interlocuteur uniquement De quelle région êtes-vous originaire? L'enjeu de cette question réside dans ta capacité à bouger. En termes plus clairs, le recruteur s'interroge sur ta mobilité potentielle dans le cadre de ta fonction. Tu n'as jamais été amené à te déplacer. Dommage, tu es recalé! Non, c'est une boutade. Voilà ce qu'il faut répondre : "Je suis né(e) à Strasbourg (par exemple) où j'ai fait mes études secondaires, puis je suis allé à la fac qui était à côté de chez moi...Aujourd'hui, je suis à Montpellier et les déplacements professionnels ne me font pas peur. Tu as eu l'occasion de bouger C'est plutôt positif alors lance-toi et raconte ton parcours. Mais brièvement. "Je suis né en Afrique où mes parents travaillaient. Puis ils ont eu une mutation pour aller travailler à Paris et moi, j'y ai fait mes études.

Quelle est la profession de votre conjoint (e)? Une fois de plus, on veut savoir si l'amour de ta vie va devenir un vrai calvaire pour l'entreprise, une entrave à ton expatriation dans le cas où le poste à pourvoir serait à l'étranger ou occasionnerait pas mal de déplacements. Ton conjoint est disposé à bouger. Mon mari/ma femme est fonctionnaire. Nous avons abordé ensemble le problème du profil de carrière et l'éventualité d'un départ. Cela ne nous pose aucun problème. Ton conjoint et toi êtes mobiles. On avait l'intention de partir tous les deux, lorsque ce poste m'a été proposé. Nous exerçons la même profession. Par conséquent, il n'y a aucun problème quant à la situation géographiquedu poste. Ton conjoint est encore étudiant. Mon ami(e) est encore à la fac. Il/Elle terminera son cycle et viendra me rejoindre ensuite. Ton conjoint est demandeur d'emploi.

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Mon ami(e) est actuellement à la recherche d'un emploi et se sent tout à fait prêt(e) à s'installer dans une autre ville. Quelle est la profession de vos parents ? Pour répondre à cette question, reste le plus neutre possible et prends l'air le plus dégagé de ton répertoire. Le recruteur désire savoir si le milieu dont tu es issu(e) a influencé ou non ton ambition professionnelle. Si tes parents sont toujours en activité: "Mon père est informaticien, enseignant, dentiste, etc...ma mère est secrétaire, vendeuse, ingénieur...". On te donne des exemples, mais donne un seul métier si possible! Tes parents sont retraités: "Mes parents sont à l'âge de la retraite, mon père était facteur, coursier, enseignant, dentiste, ma mère est secrétaire, vendeuse, ingénieur...". Tes parents (ou l'un des deux) sont au chômage "Mon père/Ma mère est au chômage, il recherche actuellement un poste dans l'informatique, dans la vente..." Quelle est votre situation de famille ?

Peu importe que tu sois marié, pacsé, ou que tu vives en concubinage. Le recruteur veut simplement connaître la place qu'occupe le boulot dans ta vie. Autre chose: si tu désires rester discret quant au sexe de ton/ta dulciné(e), pour parler de lui/elle: dis mon ami(e). Je suis marié/divorcé/célibataire ou je vis en concubinage. Quelle que soit ta réponse, n'en fais pas trop et ne rentre pas dans les détails, dis tout bonnement la vérité en montrant ta motivation pour le poste.

TEMPERAMENT Mettre en avant ses qualités, atténuer ses défauts, une gageure qui vous attend lorsque le recruteur abordera l'intimité de votre personnalité. Ne vous dégonflez pas et jouez-la fine ! Que pourriez-vous améliorer dans votre personnalité ?

L'autocritique n'est pas terminée ! Cette fois, le recruteur veut tester votre capacité à vous remettre en question. Pour répondre à cette question, il faut avoir pris conscience de ses lacunes. Mais attention, ne donnez pas de "réponse sans retour", rédhibitoire car le poste pourrait vous passer sous le nez !

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Je pense pouvoir améliorer mon espagnol. Je suis trop timide. J'ai plus tendance à écouter qu'à prendre la parole. Je devrais m'exprimer davantage, d'autant plus que j'ai souvent de bonnes idées. Je ne suis pas diplomate. Si je n'aime pas quelqu'un, cela se voit de suite sur mon visage. Ceci me porte souvent préjudice mais je ne sais pas mentir. Je ne lis pas assez. La lecture n'est pas un de mes passe-temps favoris mais je compte m'abonner à un magazine et lire un roman par mois. J'ai trop de répartie. Je ferais mieux, comme dit le proverbe populaire "tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler". Mais le côté positif de ce problème, c'est que je ne suis jamais pris audépourvu.

Quels sont vos défauts ?

Il est sans doute plus aisé de présenter ses qualités que ses défauts. Si vraiment vous séchez, sachez qu'une qualité peut aussi être un défaut, comme la spontanéité, par exemple ! On dit de moi que je suis très bavard. La parade c'est de dire: "C'est chez moi une façon d'amener les autres à parler d'eux". On me dit que j'ai tendance à être trop dirigiste. La parade : "Mais, j'essaie de compenser ma rigidité en discutant avec mon entourage avant de prendre une décision." Je suis tout à fait conscient de mon manque de répartie. La parade : "Je tente de corriger ce manque en participant à des discussions animées avec mes amis." Je n'ai pas confiance en moi. La parade : "Je manque d'assurance, certes mais cela est dû à mon manque d'expérience. Dèsque je me sens bien dans un groupe, je suis capable de m'affirmer. Il me faut un peu de temps."

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Je suis en souvent en retard. La parade : "Il m'arrive d'arriver en retard à mes rendez-vous, ou de faire durer certains meetings ou réunions. J'en ai conscience et je travaille à y remédier." J'ai des problèmes d'élocution, quand je parle une langue étrangère.. La parade : "Pour pallier cette difficulté, je multiplie mes séjours à l'étranger." Je ne maîtrise pas certains logiciels informatiques de base. La parade : "Ma connaissance de Word est certes, loin d'être parfaite mais je me suis acheté un ordinateur pour m'entraîner."

Quelles sont vos qualités ?

Ne cherche pas le piège, il n'y en a pas. Le recruteur attend surtout de toi que tu sois sincère. Cette question équivaudrait à "Quels sont vos points forts ?", par exemple. C'est pourquoi, tu ne dois pas vanter des mérites imaginaires, mais dire véritablement ce qui fait ta valeur. Modestie oblige... Pas facile de rester modeste quand on vante ses mérite. Commence ta réponse par "On dit de moi que je suis..." ou "On me reconnaît des qualités de...", etc. Evite d'accompagner ta description d'adverbes tels "peu" ou "très" qui pourraient trahir ton peu de confiance en toi ou ta très grande confiance. Dans l'un ou l'autre des cas, ce n'est pas bien vu... Tu n'as pas d'expérience mais... Je ne mettrais pas mon expérience en avant parce que j'en ai très peu, mais ça ne m'empêche pas d'être quelqu'un de mature. En tout cas, j'ai apprécié d'avoir eu des responsabilités durant mes stages et approfondir mes compétences. Tu as le contact facile. Je pense avoir un bon rapport avec autrui. En tout cas, lorsque je suis en société, je n'ai aucun problème pour lier connaissance avec des personnes que je ne connais pas. Tu es un passionné Je suis quelqu'un de motivé. Je me passionne pour ce que je fais et j'arrive à fédérer l'équipe avec laquelle je travaille et à véhiculer bonne humeur et bonne volonté.

Tu es objectif et d'une nature calme Je sais prendre du recul dans mon travail. Je suis capable d'avoir une vision objective de montravail et de déceler les points positifs et négatifs.

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Tu es un acharné du travail J'ai le sens du devoir exacerbé et j'aime avoir la satisfaction du travail bien fait même si ça me prend plus de temps. Et je suis prêt(e)à rester plus tard le soir, pour achever le travail commencé.

Quel est votre trait caractéristique principal ?

On pourrait aussi bien vous demander "Quelle est la tendance dominante de votre personnalité", ou encore "le trait principal de votre caractère". Si vous répondez sans hésiter "je suis un ingénieur télécoms avant tout", le recruteur verra en vous le spécialiste qu'il lui faut. Si vous ne comprenez pas bien la question et que vous réfléchissez avant de donner votreréponse, le recruteur en déduira que vous avez l'esprit ouvert. Dans les 2 cas, votre réponse peut être interprétée de façon négative ou positive. Je me sens polyvalent. Je peux mener un projet à bien de façon très autonome comme participer à une réalisation collective. J'ai des goûts très éclectiques, etc... J'ai un trait caractéristique principal. Je suis très dynamique et rigoureux. Ce qui permet me dire que je suis fait pour encadrer uneéquipe.

HOBBIES Ne négligez pas les loisirs car ils pèsent leur poids dans la balance du recruteur, lors de l'entretien. Décisifs, ils permettent parfois de faire la différence quand on hésite entre deux profils similaires. Lisez-vous régulièrement la presse ?

Cette question est destinée à déceler certaines facettes de ta personnalité, telles que vos opinions politiques ou encore ton esprit d'analyse.

Il s'agit alors de lire au moins 1 quotidien, 1 ou 2 magazines que vous lisez de temps en temps. Attention, si tu mentionnes des supports, tu es censé savoir leur date de parution, leur prix, etc... Oui, je suis abonné(e) Je suis abonné(e) à Libération que je reçois tous les matins. Ce quotidien me permet d'avoir une vision synoptique de l'actualité politique, culturelle, économique aussi bien en Frnace qu'àl'étranger. La mise en page est assez simple et claire. C'est un journal qui me convient parfaitement pour toutes ces raisons.

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Presse magazine seulement. Je suis un gros lecteur(ice) de magazines mensuel et hebdomadaire uniquement. Cela me permet de prendre mon temps pour lire chacun d'entre eux. Je lis l'Expansion, Le Nouvel Obs,Sciences et Avenir et Network magazine. Je lis peu la presse Je ne lis que Le Monde tous les jours, mais en dehors de cela, je ne lis pas la presse. Quel est l'évènement qui vous a le plus marqué ?

La plupart du temps, cette question figure dans des dossiers de candidature et se pose rarement en entretien. Ce que le recruteur veut savoir, c'est si tu suis l'actualité et si tu t'y intéresses.

Bien entendu, selon le choix que tu feras, ton interlocuteur verra aussi ta capacité à hiérarchiser les évènements. Les catastrophes naturelles La tempête qui a balayé la France, l'an dernier.... Evènement économique La fusion de Vivendi et Universal m'a marqué parce que...

Quelle est la personne qui vous a le plus marqué ?

Tu retrouveras cette question plus souvent sous la forme écrite. Tu as l'embarras du choix, mais évite néanmoins de mentionner Madonna ou Kevin Costner, personnages qui sortent un peu trop du cadre...professionnel! Cette question est un moyen pour le recruteur de mieux cerner tes valeurs, c'est-à-dire ce qui te marque de façon positive ou négative. Il s'agit de choisir un personnage original dont tu parleras avec chaleur. Tu parleras d'une personne qui t'a été proche. Mon professeur de lettres lorsque j'étais au lycée était un personnage vraiment captivant. La passion qu'il nourrissait pour la matière qu'il enseignait se répercutait dans son enseignement. Du coup, toute la classe avait envie d'en savoir plus. Les humanistes Le charisme et la générosité de l'Abbé Pierre me paraissent essentiels surtout dans le monde individualiste où nous vivons, etc... Mon père, ce héros...

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Le parcours de mon père est assez impressionnant. Il a arrêté ses études pour épouser ma mère et subvenir aux besoins de sa famille. Le seul travail qu'il ait trouvé était bien en dessous de ses ambitions, mais il a suivi des cours du soir pour devenir ingénieur. C'est la raison pour laquelle je l'admire beaucoup.

Quels sont tes centres d'intérêt ? Si tu n'as pas trop d'expérience professionnelle, voilà un bon moyen de te rattraper, l'essentiel étant toujours de dire ce que t'a apporté tel ou tel hobby. Tu pratiques un sport collectif. Je pratique le baseball depuis cinq ans. J'ai découvert ce sport aux Etats-Unis durant un séjour. A mon retour, j'ai voulu continuer et je suis devenu(e) coach de mon équipe que j'entraîne tous les dimanches. J'aime avoir des responsabilités de ce type.

L'intérêt de cette réponse est de souligner le fait que tu sois capable d'encadrer des gens et quetu aies le sens des responsabilités. Tu pratiques un sport individuel. Je skie depuis mon plus jeune âge et j'ai un assez bon niveau. Le fait de me balader en montagne me permet de me retrouver et de chasser le stress emmagasinédurant l'année. J'aime aussi pratiquer ce sport avec des amis, pour la compétition.

Le recruteur sait à présent que tu es capable de prendre du recul et que l'émulation et la concurrence ne te font pas peur. Un bon point pour toi ! Tu fais une activité artistique. Je fais partie d'une chorale à laquelle je participe assidûment. Cette activité m'a beaucoup apporté(e). Entre autres, de me débarrasser de mon stress et d'être en harmonie avec les autres.Car si vous ne voulez pas massacrer un chant à 10 voix, vous devez écouter les autres.

Tu as mis en valeur ton assiduité, ton entente avec les autres et ta capacité à les comprendre. Tu as montré aussi par le choix de cette activité ta sensibilité artistique.

Quel est le dernier film que vous avez vu ?

Impossible de répondre que tu n'aimes pas le cinéma (tu dois faire preuve d'ouverture d'esprit) ou que tu ne sais jamais que voir. Même si tu n'y vas pas toutes les semaines, tu dois au moins te tenir au courant de l'actualité. C'est ce qui intéresse d'ailleurs ton interlocuteur ! Tu vas de temps en temps au cinéma. Je voudrais parler d'un film qui n'est peut-être pas le plus récent de ceux que j'ai vus. Cependant, c'est celui qui m'a le plus marqué. Il s'agit du film bolobolo, réalisé par Y, etc...

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Tu es un(e) vrai(e) accro des salles obscures. Dans ce cas, réponds spontanément et parle du film de ton choix, en développant les arguments qui font que tu as aimé, pourquoi, etc...

Tu ne vas pas souvent au cinéma.

Avec mes cours pour l'obtention de mon diplôme, j'ai été très occupé(e) et cela fait quelque temps que je ne suis pas allé au cinéma. Mais je pense aller voir prochainement le dernier filmde Y, qui sort le ...

Ne négligez pas les loisirs car ils pèsent leur poids dans la balance du recruteur, lors de l'entretien. Décisifs, ils permettent parfois de faire la différence quand on hésite entre deux profils similaires. Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Interdiction formelle de sécher sur cette question. En tant que jeune diplômé de l'enseignement supérieur, tu es censé lire régulièrement. Que ce soit des journaux, des magazines ou des romans. Tu lis peu. A vrai dire, je lis peu de romans, car je suis un(e) grand(e)consommateur(rice) de presse. Je consacre environ une demi-heure par jour à la lecture d'un quotidien et je lis la presse économique hebdomadaire, telle que La Tribune, Le Nouvel Economiste...

Il t'arrive de lire des romans. Je lis le dernier ouvrage d'Amélie Nothomb La métaphysique des tubes qui est une sorte d'introspection de l'auteur sur lui-même, mais dans la toute petite enfance. C'est assez originalet très bien écrit.

Vous intéressez-vous aux nouvelles technologies de l'information ?

Il faut savoir lire entre les lignes. Cette question pourrait se résumer ainsi : "Avez-vous un accès à Internet ?", "Possédez-vous une boîte e-mail?", etc... Si tu as un mail, autant l'indiquer sur ton CV, cela évitera au recruteur d'avoir à poser une question dont la réponse est évidente. Oui.

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Les nouvelles technologies me passionnent. J'ai Internet chez moi et mon mail me sert à la fois dans mon travail mais aussi pour communiquer avec mes amis. Oui, surtout pour trouver du travail. Oui pour le côté pratique et efficace. Ainsi, pour ma recherche d'emploi, j'ai surfé sur pas mal de sites, dont www.etnoka.fr, qui proposait des offres d'emploi. C'est comme ça que je suis arrivé(e) jusqu'à vous.

Possédez-vous un ordinateur personnel ?

Inutile de paniquer si tu ne disposes de rien chez toi. Personne ne t'en tiendra rigueur, à moins que tu sois dans l'informatique, et que tu tiennes un poste d'ingénieur de réseau par exemple ! Tu ne possèdes pas d'ordinateur. Je n'ai pas d'ordinateur et je le regrette. L'achat d'un ordinateur fera sans doute partie de mes premiers investissements mais pour le moment, je suis sans emploi et je ne peux pas me le permettre. Tu possèdes un ordinateur personnel. Oui, je dispose d'un PC, équipé de Windows 98/d'un i-book, etc...

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LES REGLES FONDAMENTALES DEL'ENTRETIEN

L'entretien obéit à des règles fondamentales. Ne pas les connaître vous expose à de graves déconvenues. En premier lieu, nous listerons les comportements éliminatoires. Ensuite nous mettrons l'accent sur la dimension non verbale de cet exercice avant de détailler un schéma type que vous rencontrerez à de multiples occasions.

LES COMPORTEMENTS ELIMINATOIRES OU A EVITER

Voici une liste de comportements à éviter ; certains étant directement éliminatoires.

Mentir

Arriver en retard

Arriver plus de dix minutes en avance

Inspecter les locaux

Ne pas saluer toute personne qui vous croise

Jeter un oeil insistant sur les documents posés sur le bureau

Les consulter si votre interlocuteur s'absente

Consulter votre montre devant le recruteur

Vous lancer dans une discussion d'ordre politique ou religieux

Insister sur vos difficultés personnelles

Raconter votre vie sentimentale

Critiquer vos employeurs

Afficher une tenue sale

Vous faire passer pour Superman

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Placer des "euh..." dans toutes vos phrases

Donner des informations ou des documents confidentiels

Annoncer que le salaire n'a aucune espèce d'importance pour vous

LE LANGAGE NON VERBAL

Un vieil adage dit que le corps ne sait pas mentir. Nous insistons beaucoup sur l'importance dece que allez dire. Pourtant la qualité de la communication repose sur la cohérence d'éléments verbaux et non verbaux.

" Etes vous quelqu'un de nerveux ? "

" Non, pas du tout" dis-je en m'efforçant de cesser le tremblement de ma main droite.

Vous produisez des messages qui échappent à votre contrôle, même si vous vous entraînez spécifiquement pour faire reculer ces traces.

Je me bornerai à utiliser l'importance du langage corporel comme un indice de cohérence. Le but n'est pas de ce guide de vous apprendre à "jouer" de certains artifices; vous ne jouez pas un rôle de composition et n'êtes pas encore nominé à Cannes !

Connaissez vous d'abord ces gestes ? Puisque vous n'en êtes pas conscient et qu'ils

sont involontaires, la meilleure formule est d'enregistrer votre prestation au camescope et de la revisionner pour analyse avec d'autres personnes.

Je me bornerai à l'étude de quelques éléments.

Le Regard

"J'entendrai des regards que vous croirez muets" Racine

Les yeux dans les yeux...

Regardez moi dans les yeux...

De nombreuses formules de notre langue insiste sur un rôle de Vérité du regard.

L'idée veut qu'on ne sait soutenir un regard appuyé si l'on ment. Cela vaut ce que cela vaut, mais un regard fuyant est un indicateur de problème.

La hauteur de votre regard est aussi importante : position haute, vous faites appel aux sphères cognitives de votre pensée, vous réfléchissez.

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Position basse , vous donnez le sentiment d'être en position de soumission, et ce d'autant plus que vous accompagnez cela d'un mouvement de la tête vers le sol. Regardez toujours votre interlocuteur dans les yeux, ne laissez pas votre regard flotter dans le vide et s'arrêter sur le moindre détail des murs ou de la table.

La Voix

La voix est ce qui va porter vos propos. Ce support de sens influence considérablement la manière dont votre message va être perçu.

Prenons le simple mot " OUI"

est-ce un oui sec et bref ; un ouiiii dubitatif ; un oui? interrogatif marquant votre surprise; un oui des oh oui! du samedi soir ? Trois lettres et une multitude de sens. La voix comporte des paramètres clés.

Le ton est l'élément qui traduit vos émotions; un ton monocorde devient très vite lassant pour un interlocuteur pourtant des candidats trouvent ainsi un sentiment sécurisant et apaisant. Modulez naturellement votre voix.

Le volume est le second élément. Parlez vous si bas qu'il faille tendre l'oreille pour vous entendre ou si fort qu'on vous entend dans le bureau d'en face?

Le débit ensuite où votre nervosité se révèle. Parler vite, être incapable de prendre sa respiration , aligner des phrases sans les terminer jusqu'au bout sont autant de signes de votre anxiété.

Le timbre enfin qui peut être sec et cassant, haut perché et hautain et traduire votre moi profond.

Le Visage

Votre visage est un indicateur très utile. Sa tension se caractérise dans votre bouche, vos sourcils et votre front. On l'observe à la fois quand vous parlez, mais aussi surtout lorsque vous écoutez.

La transparence signifie la spontanéité de vos réactions. C’est un paramètre qu'il faut maîtriserun tant soit peu. L'entretien n'est pas une mise à nu.

Le sourire est-il présent ?

Votre bonne humeur ne peut trouver un meilleur indicateur. Ce sourire est-il sincère en ce qu'iltémoigne votre sympathie ou feint en ce qu'il exprime une gêne polie ? Ironique quand il est en coin ou entendu lorsque vous voulez instaurer une complicité avec votre interlocuteur ?

Les Gestes

La position de vos bras est interprétée. Des bras détendus donnent des gestes spontanés ; à l'inverse des bras crispés ou collés raides sur vos jambes témoignent votre anxiété.

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Celle de vos mains est aussi importante : mains dans les poches, mains jointes, mains croiséesles pouces se touchant...

Adoptez des gestes simples, sans effet de manche. Le doigt pointé ou levé est interprété comme une menace ou une rigidité.

Les Postures

Comment vous tenez vous sur votre chaise ? Sur le bord ou vous calez-vous confortablement ? Avez-vous tendance à vous avachir au cours de l’entretien ?

Vous tenez vous droit ou voûté ?

Lorsque l'on vous parle, reculez-vous votre buste systématiquement en arrière traduisant une attitude de repli ?

A l'inverse lorsque vous développez un argumentaire, comment vous projetez-vous en avant etselon quelle intensité, traduisant une attitude d'agressivité ?

Surtout alors que votre langage est calme et posé, changez vous souvent de position, croisant et décroisant les jambes ? On peut ainsi ressentir si ce que vous dites est cohérent avec ce que vous êtes.

J’ai voulu simplement attirer votre attention sur des petits détails dont vous n'avez généralement conscience -il faut pouvoir s'observer et s'écouter pour cela - qui peuvent cependant influer grandement sur l'impression que vous donnez.

Je ne connais aucun recruteur qui utilise ce qui vient d'être décrit comme un "détecteur de mensonge" et analyserait le moindre de vos battements de paupière.

Le but n'est pas non plus de vous préparer à masquer le moindre tic de langage dans une optique de contrôle intégral. La plupart d'entre nous n'y arrive jamais parfaitement et ils ne résisteraient pas à l'examen attentif d'un professionnel.

Le temps et les efforts que cela demande en valent rarement la peine.

Prenez en cependant bien conscience et surtout connaissez vous vous même.

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