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Honoré Vinck Léopold II et l'Afrique 1855-1880 by A. ROEYKENS Review by: E. Boelaert Aequatoria, 23e Année, No. 2 (1960), pp. 74-75 Published by: Honoré Vinck Stable URL: http://www.jstor.org/stable/25838906 . Accessed: 10/06/2014 21:16 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Honoré Vinck is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Aequatoria. http://www.jstor.org This content downloaded from 188.72.127.30 on Tue, 10 Jun 2014 21:16:30 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Léopold II et l'Afrique 1855-1880by A. ROEYKENS

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Honoré Vinck

Léopold II et l'Afrique 1855-1880 by A. ROEYKENSReview by: E. BoelaertAequatoria, 23e Année, No. 2 (1960), pp. 74-75Published by: Honoré VinckStable URL: http://www.jstor.org/stable/25838906 .

Accessed: 10/06/2014 21:16

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- Apres la lecture : syntheses et conclusions pratiques.

Nulle part le lecteur non-specialiste ne se sent embarasse par une erudition

vaine ou des details critiques de l'apparat scientifique dont le lecteur averti retrou

ve pourtant la base solide sous-jacente. C'est l'ideal gregorien du commentaire bibli

que : Expositio ita nescientibus fiat cognita, ut tamen scientibus non sit onerosa.

( Horn. 13 in Ev. ) Malgre cette unite de conception, chacune des differentes brochures garde

son caractere propre et est manifestement l'oeuvre d'auteurs differents ( souvent

anonymes), de specialistes qualifies. En feuilletant au hasard nous decouvrons p. ex.

dans la brochure Judith-Esther ( n 11 ) un style clair et elegant, d'une admi

ration contenue; le ton par contre du n 26, introduction generale au Nouveau

Testament, se rapproche davantage de celui, image et direct, du conferencier popu

laire; alors que les annotations breves et objectives de la brochure sur Saint

Mathieu denotent plutot l'esprit scientifique. Ceci ajoute a la variete de la collec

tion et en rend la lecture plus agreable. Telle qu'elle se presente, cette ceuvre qui ne manque pas d'envergure malgre

son prix si abordable ( a peine 300 fr. pour plus de 1500 pages ), nous semble

destinee a faire beaucoup de bien On y trouve en effet un guide sur et agreable, un complement indispensable a l'une ou l'autre de ces belles editions de la Parole

ecrite de Dieu, qui ont vu le jour ces dernieres annees. On lui souhaite la plus

large diffusion. A. D. B.

A. ROEYKENS. Leopold II et l'Afrique 1855-1880 A.R.S.C. Mor. Pol*

XIV. 2. 1958. 412 p. 400 F.

Het is wonderbaar met welke ijver P. Roeykens zich sinds 1953 schijnt gewor

pen te hebben op de taak koning Leopold II te verheerlijken als de geniale en

onbaatzuchtige stichter van de Onafhankelijke Kongostaat. Na een tiental studies op dit gebied, geeft hij hier een samenvatting van zijn

bevindingen en van zijn opvattingen. En hij herhaalt al bij de aanvang hoe het zijn doel is aan te tonen hoe onze koning hier ver verheven is boven de eerzucht en het

egoisme dat de andere mogendheden kenmerkt: II a poursuivi un dessein person

nel, d'une portee patriotique, humanitaire et internationale incontestable qui le pla

ce au-dessus de tout egoisme et de toute vaine ambition (p. 9). Les pages qui

vont suivre n'ont d'autre ambition que d'exposer cette verite (p. 10). Leopold n

avait non seulement a triompher des obstacles que lui creaient l'ambition et l'egoisme

des autres nations .. (p. 10)... Naast die ongewone, zedelijke verheerlijking, beoogt P. Roeykens hier ook nog

zijn Koning te verheerlijken als een superieure, geniale geest, die reeds vanaf 1875

het vaste plan had gevormd in Afrika een Onafhankelijke Staat te stichten.

Ook hier schijnen de meeste geschiedschrijvers het wel niet eens te zijn met

P. Roeykens. Maar in zijne begeestering laat deze zich niet van de wijs brengen en

tot twee maal toe herhaalt hij, dat het dokument, dat zijn overtuiging onbetwist

baar moet bewijzen, zeker nog eens zal gevonden worden (p. 280,313). Op meerdere

plaatsen blijkt trouwens, hoe de schrijver zich graag laat verleiden tot veronder

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steilingen en hypothezen, die op de historische zekerheid vooruitlopen in de richting van zijn overtuiging.

En vooral tegen het eind aan zijn sporen te ontdekken van al te vlug werk:

het storende Stomby van p. 277, de verwijzing (p. 000) van p. 294, de uitzonder

lijke waarde gehecht aan de studie van kap. Verstraete (pp. 303-310), en een paar onverstaanbare zinnen onderaan p. 294 en 317. Ook het bijvoegsel (328-403), met

al zijn nieuwe vraagtekens, had nuttig in de tekst van het werk verwerkt geweest.

E. Boelaert.

A. Durieux: Souverainete et communaute belgo-congolaise. A. R S C Bruxelies 1959. 90 p. 100 frs. Mor. Pol. XVIII. 2.

La premiere partie du memoire de M. Durieux pose que, juridiquement et

politiquement, dans la situation actuelle des choses, les Congolais sont membres

de l'etat beige et qu'ils n'ont que la nationality beige: * il ne se congoit pas de

distinguer une communaute qui soit beige et congolaise, pas plus que, pour la

Belgique d'Europe, on ne congoit de considerer une communaute d'expression fla

mande et une communaute d'expression frangaise. II n'y a qu'une communaute :

la communaute beige *

(p. 49 ).

Reste, et M. Durieux n'en parle pas beaucoup, que la souverainete beige sur

le Congo est limitee tout de meme par les conventions internationales et par sa ? mission sacree de mener les Congolais a pouvoir librement disposer d'eux-memes.

Et puis, a cote du droit, il y a la vie, il y a la realite, il y a les hommes *

(p. 3), et l'etat le plus unitaire ne peut prosperer sans une conscience nationale, sans ce sens communautaire qui ne peut trouver son plein epanouissement que dans le libre consentement des individus en vue de la recherche d'un bien commun

( p- 52 ). Quel que soit done le destin du Congo, continue M. Durieux, si l'on veut

sauvegarder la communaute belgo-congolaise, il est d'importance vitale ( p. 72) de creer, de developper ce sens communautaire entre la Belgique d'Europe et le

Congo. Dans une seconde partie de son travail. M. Durieux expose done les princi

paux elements d'une telle communaute, qui sont, selon lui; la comprehension et le

respect de la dignite humaine, la formation d'un esprit civique, l'esprit de la ci

vilisation occidentale, la langue frangaise, l'extension d'une legislation commune

et la participation a la gestion de la chose publique. Entraine par sa sympathie marquee pour l'etat belgo-congolais unitaire, l'au

teur raisonne ici comme s'il n'existait reellement d'autre communaute que la com

munaute juridico-politique de l'etat, d'autre peuple que le groupe des membres de

l'etat, d'autre patrie que l'etat, d'autre nation que l'etat. Tout attachement, tout

nationalisme, base sur l'origine commune, la langue ou la culture, est pour lui

du romantisme (p. 66), du mysticisme (p. 66) conduisant a de vaines et steriles

querelles (p. 70). N'est-il pas etonnant comment toute une ecole de juristes en est arrivee a

nier aussi completement la valeur humaine d'un attachement si naturel ? La pie

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