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37s*Amfe— fMS.10! (-<S=Pages) 5 ffflta — flffflftülOMt!* — %(VbOhm* Pacresl tiinaRffte I" Jr!MHM7 Ateiïiitralwp-Déléfié -Gérul O. RAN DO LET ïaprsgsions it imoscis, TH. 10.41 u. Rue Fontenelle, 35 JJwss#Téléeraphique : EANDOLET Havw Le Petit Havre RSDACTBUR RN CHRP J.-J. GASPAR -JORDAN TélAphoae Sïoritalro Ghénéral i TE VALLil Redaction,35, rua Fontenelle - Tdl. 710 ANNONCES AV HAVR B,.... Bureau du Journal, 112, bwl' ds 8tra*oourg. L'AGENCE HAVAS, 8, v'ace de la Bourse, est seuie chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. La PETITHAYNEast rléslgné nour let AnneneasJadiclalrat et Itgatea awrowwaiirowaft WH'<na*i A PARIS. I ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOGRATIQÜE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS I Le Havrs, la Solne-Iaférleure, l'Eurs, l'Oise et la Sonn, j Autrea Départemeats........ ............ Union Postale Trom Mo» A BO « Fr. SO Six Mo» SS BO Fr Uit As SS FT. aas > o On rater, ne (galamant, SANSFPUS, tana teat tas Baraaax ta Pasta da Franca flu Fil des Jours SUR LiE FROJ4T III. —Sousles hombas Les villes ont des visages qui reflètent leur üme.II en est de sourianlset d'austè- ires,defoldtreset d'indifl'érents.Cellesque 3e destin plagadans la zonede guerre em- ï>runlentala proximité du péril une gra- vité qui pourraitêtre prisepourune expres¬ sion d'angoisse,mais qui, en réalité, est le calme reeueiili el fort devant le-danger, une sorte de cranerie, le sang froid des chosesquiont vu passer devant elles les horreurs du drame, et sur lesquelles les événementsont mis peu a peu commeune jiatined'héroïsme. Les villes du front, plus ou moinsmeur- tries par le feu ennemi,se dressent hautai- nes sous Ia menacedu barbare. Leurs vé- mérablespieries, toujoursa la mercid'une attaque, brülées, saignantes parfois,sont les vivants feuillels d'une histoire véeue qui s'associe intimement a la nölre, la commenteet l'encadre. La vieille cité lorraine oü je me suis arrêté connut l'honneur de compter des Jours fameuxdans iepassé. En remontantdansla nuit des flges, les fureteurs retrouvent,dit-on, l'ombrefalote de Frédéric I", due de Mosellane,qui fondaBarau X9siècle. Les chartresde la cité font mentionde vingt dues ou comtes particuliersqui pos- sédèrent son territoire de 934 jusqu'en 1419,époquede sa réunion au duché de Lorraine. L'esprit guerrier se chargea de remplirces ans d'ambitionsde conquêteet d'exploits divers. Les seigneurs de Bar tiraient volonliers leur rapière, pas assez puissante, il est vrai, pour imposer leur indépendance, snais assez coupante cependant pour se faire craindre. Degrosbouquinspoussiéreuxexpliquent ces armes: « D'Azurseméde croixrecroiseltées,au pied fiché d'or, è deux bars adossésde jmême,dentésetallumésdargent, brochant sur le semé. » _Ce sont lesarmesd'une villebelliqueuse, Fiched'or et de gloire, oü devaient naiüe, entre autres hommesd'épée, le lieutenant- généralExelmansetle maréchalOudinot... e*e 7. .Puis le silenceet Ie calmeétaient re- venus. lis avaient créé cetle vie intime, délicieusement familiale, qui est Ia vie d'un grand nombre de villes frangaises, mêmeélevéesaurangdes préfectures.Leur existence paisible,la simplicitéhonnêtede leurs coutumes séduisent l'esprit par la poésie discrète qui s'en exhale : retraites aimablesaux crépuscules. C'était, il y a trois ans encore,la vie quasi patriarcale de ces villes heureuses ©üle souci était surtout de défendreune renommée frivoleet de poursuivredésor- mais, dans un ordre d'idéesaussi légères 3ue le culte des friandises, une tradition e célébrité. Temps exquis, tout proche encore et déja loin de nous, oü le riom de ces villes jetées dans la conversation sufiisait pour évoquer des madeleinesou des confituresI Je la voiscetteville, aux jours de paix, imprégnée de sa bonhomie bourgeoise, tranquille et placide,avec ses rues pavées que le passagedes voitures fait résonuer, avec sa « ville haute » coifféed'un clocher hardi quisemblaitdonner, paria voix du métal, sa bénédictiona la ronde ; avecdes petites ruelles tortueusesaux pentesrudes, avec sa rivière transparente et peu pro fondeoü les herbes inclinées par le cou¬ rant vous font des révérences,avec son vieux pont depierre et sa chapelle votive curieusementnée la, sur une arche ; avec ses maisons biscornues. rabougries, aux feits ridéscommedes fronts d'aïeules, as¬ sises sur la rive, les piedsdans l'eau. J'imaginedes soirs trés doux, dans Ia fraicheur roséedes finsde jour. Les oisi- vetés bourgeoisesfont, après diner, leur Jietitepromenadejournalièresous les til euls. L'air est calmeet léger, le ciel pro¬ fond. Uneimpressionenveloppantede sé irénitéet deconfiancetombedes premières étoiles... L'allumeur de bec de gaz fróle les groupeset se héte. Ne l'avez-vouspas reconnu? C'estIe bonhommedont Courte- line nous a parlé dansson Train de 8 h. 47. Les réalitéscruellesdu présentont bou- ïeversé cette touchante harmonie et, pour foujours, endeuilléles rêves. La couleur des heures a changé. Le bombardementallemand, l'incendie, S'effroipermanentqui flolteont fait de la ville une cité nouvelle. La guerre lui mit sa brutale empreinte. Les rues agonisent dans la tristesse de l'abandon. Bien des maisons sont désertées, volets clos. Les portes restentouvertes,pourtant, car c'est Sinordreformelde l'autorité. Un écriteau eollé sur la fagadeinforme le passantqu'il peut se réfugier la en cas d'attaque : « Cave voütéepour15 personnes», « Cavevoütée pour 40personnes», suiuant l'immeuble. Sur le trottoir, devant les soupiraux, un rempart de terre, de pierre. ou une caisse remplie de sable: le barrage des gaz as¬ phyxiants.Précautionsutiles. Poussezjusqu'a la gare. Questionnezles gens, les choses.Les souvenirs denieurent dansles mémoireset les débris. Un jour d'Ascension,èmidi et demi,les sinistresoi- seaux sont venus en force; ils ont semé ïeurs bombes,sont partis, puisrevenus.On a relevé des morts, de pauvrescorps déchi- quetés, éparpiilés dans le quartier, soldats ©tcivils. Et depuis eejour-14,les regards interro¬ gent souventl'horizon.Oncomprendmieux I'écrileau : « Cavevoütée. *> 8% 7 II était six heures du soir. Le ciel i'aac purelé profonde drapait d'ua azur, sanstaehela souveraineté de Ia lumière. Et, tout a coup,le signal s'éleva,enveloppa la ville et la fit frissormer: ia voixfurieuse de la sirène, le tocsin.Ils nous annongaient des avionsennemis. Ils vinrent en elïet. Ils étaient deux, vo¬ lant trés haul. a peine visibles dans l'im- mensité claire. Des détonations sourdes d'abord, puis sèches et fortes, a mesure qu'eilesse rapprochaientde nous, disaient la chute des bombcs. Puis lacanonnaderiposta,violente.Notre artillerie avait « aceroché» les Bocheset ne les lücliaitplus.L'explosiondessclirap- nels, tout la haut.dessinaitpar une succes¬ sion de floconsblancs,les iigaes qui cn- cadraient les avions en les suivant dans leur vol éperdu. L'air était si pur, si calme, que ces boules de fumée blanche res- taient immobiieset que, longtemps, sur le bleu du ciel,elles sedétachaient,légères, commedes hounpettesè poudrede riz. La canonnade se poursuivit quelqnes minutes encore, harcelant les aéros dans leur fuile. La curiosité avaitjiarlé plus fort que Ia prudence.Desgen&étaient sorlis dans la rue, pour mieuxvoir. Je m'y trouvaicom¬ me les autres, au milieu d'un groupe oü le Monsieurbavardque l'on rencontre dans tous lesrassembleinents,se faisait fort de décrire lespéripétiesdu combhlen prenant soind'idenüfierles détonations: — Tenez, voila du 751... Avez vous 'entendu? C'est du 103!... Encoreun 73 !... C'est un barrage, Le lendemain,de grandmatin, les Alle- mandssont revenus semer leur mitraille infernale.Ils volaienttrés bas, cette fois, au pointde laisser voirleur croix de fer, dans !e hurlementde la sirène, l'appel des cloches et le fracas des bombes. Aux fenêtres, des yeux encore noyés de sorn- meil regardaient sans effroi la mort qui passait. Les avions ennemis dessinèrent une grandeboucléau-dessusde nous, £u- rent attaquéspar rtosbatteries et se reti- rèrent. . , La ville avait repris sou calme. La pro¬ menadedu bordde la rivière relrouva Je soir ses IMneurs,flünerietristeet lente, oü les émotionset lessouvenirsmeltaientleur amertume inquiète et douloureuse. On parlail des lués et des blessésdelajournée On se disail a mi-voix des noms, des chiffres.. . Cesont 14des attaquesque connaissent bienles villes qui ont l'honneur d'être au seuil de l'enfer et de demeurer asso- ciéespar Ie dangera la vie du front. La fréquencea fini par émousser i'intérêt.tra- ;ique. L'histoire des jours n'en parle inêmeplus. Cependant Ie communiqué du 5 juin, 14 heures, disait : « En représailles des bombardementsefïectués par l'ennemisur la ville ouvertede Bar-le-Ducles 29 el 30 mai, sept de nos avions, dans la nuit du 3 au 4 juin, ont survolé la ville de Trèves surlaquelle ils ont lancé mille kilogram¬ mes de projectiles» Quandon a vu l'ceuvredes vauloursalle- mands.on éprouveune joie farouche ü lire ces lignes. Albert IIerrenschmidt. LA Communiqués Officials l.OHO' Journée FRANCE Paris, 30 juin, 14 heures. Au Nord-Est de Cdrny, les A'lemnnds ont re-, nouveiéoette nuit leurs tentatives. Ils ont lanoi sur la Boveile deux fortes attaques aocompa- gnées de jets de liquides enflammés. , Après un vif combat ils ont pris pied d&ps un saillant complèiement niveló par le borin bardament. La tutte d'artil'erie s'est poursuivie aveo iine violence ext êma dans toute la région d'Avo- court et du Mort Homme. Hier, en fin de journée, nous aeons déclan- c'nè it l'Ouest de la coie 304, une contre-atta que qui nous a rendu une partie des tranchées occ upees precédemment par t'enntmi. Au même moment, les Allemands ont pro- noncè une ourssantn action offensive è l'Ouest de Mort Homme sur un front de plus do deux kilomètres. Nos soldats ont résiste aeec la plu s grande vaillance aux furieux assauts des « Stosstruppen » que nos feux ont presque anéanties. L'ennemi qui avait réu-si d'abord k péné- trer dans notre première ligne sur toute l'éten- due du front attaqué a éré refoulé sur la plu¬ part das points par nos énergiques contre- attsques sauf sur les pentes Ouest du Mort- Homme oil il s'est maintenu . Nous avans fait qu tre-vingts prisonniers appartenawt a quatre regiments différents. En Champagne, un fort coup de main enne¬ mi a l'Ouest de la ferme Navarin a complète- ment éohoué, LE PARLEMENT Impressionsde Séance (DE KCTRECORRiSPONDANTPARTICUUKSJ .A. LA CHAMBRE Paris, 30 juin. L'ordre dn jour de Ia Chambre des d^pu tés porie sirnplameni : suite du Comité secret du 29 jum. E ia Chambre, en etfet, se rénait en Coirnté secret, mais l'on sait qa'eile va être obligée de rep;endre sa séance pubü- que car il lui faut eïarainer les raodüica- üOflsappertées par le Sénat au prsjet des dbuziemss provisoires dn trimestre. La publication a l'Offlctel de demain de c«tte loi dé finances est indispensable ponr ie paie- ment de I'impèt dont pwsonne ne prut enntrster la né essité et l'argeace. An bont d'juae derai hewe, les senneries an«s»«c®nt la suspension da huis cles et on public bien clairsemé pread place dans les tnbaces. M. Joseph Thierry, ministre des finaac«s, depose le projet atiesdu qui est renvoyé a la Commission du budget, mais cei!«-ci a (Djü preparé son travail et M. Rsou! Peret, son rapporteur, declare a la tnbsne que iea modifications du Séaat sent accepté««. II seinbie qn'ü n'y a qn'4 voter, mais M. Alben Grodet es time que ce serait trop sim¬ ple. II parte loaguement et il faut qee le ministre des finances lui réponds. M. G'od. ta insisté sar Tutilité da con- tró p M. Thierry a promis que l'on cont'ö- 'rf ii.Gela dimiauera-t-il les dépenses?.., Perso»ee n'en croit rien. 41 Gredet repread la parole et réclame des comptes trimestriels aétaillés. La Chambre, impalientée, crie : Aox voix 1 Mais lorsqn'un député a soulevé one ques- tioii, il ne tarde pas & troaver des imita- tears. Oa s'occupe de tout, même des san- giiers qui foot des dég&ts dans l'I»êre et dans la Bretagne. Ces saugiiers ont été chas- ses de leurs forêts par les Boches. M. Fernand David, ministre de l'agricnl- ture, pro met des battaes. M. Fottmier se plaint qn'oa ait acheié des Cheraux trop cher en Amériqne. Aucun ministre ne dounant k M. Fenrnier les explications qu'il désire.^le deputé du G;rd se mootre trés irrité. M, Rsoul Peret, rapporteur géaéral, fait erifiii observer que l'on ne s'est réani qae pour fxiniiner les modificatioss apportées par le Sénat et qn'un peu de bate serait utile. Le président. M. Daschanal, s'empresse de lire c 8 u odificaüaas qui sont approavées, y compris la disj-mction des taxes cencer- oant les stations bydrominérales et cbmaté- ri iues. L'ensembie des crédits est voté par 491 voix conire 4. Les opposants sont toujours les troiskiemhaiieas et M. Roax-Castadoa. 23 heures. Au Nerd de Saint Quentln, un coup de main ennemi sur nos pet its postes da la régien de Gricourt a été aisiment repavssó. Sur la rive gauche de la Meuse, l'activiti des deux artillarina s'est maimenue Uès grande en¬ tre le bols d'Avecourt et le Mort H mme. Sur las pentes Ouest du Men Homme, l'en¬ nemi a essay» k plusieurs reprises de develop- per ses avantages . Toutes ses tentatives pour déboucher des élément s de la première ligne qu'il a ocoupés la nuit derrière ont eté brisóes par no s faux ou re/'etees par nos contre atta¬ ques. Nous avons fait une vingtaini de nouveaux prisonniers, dont trois offioiors. GRANDE fófï£TAGNE , 30juin, sprés-midi. Das r^nsKignomente complémasitai- coofirznent le succès des opera¬ tions récemment exécutées dans la région de Leas. Nous avons non seu- lament c^ptoré les prisonniers et les mitrai&euswe sjgnaiés dans les précé- deuts communiqués, mais 8» ex»re réa- lisé un« av*wcs importante de plus de S5>iz* cents metres en profondeur sur un front de sax kilomètres cinq cents. Cetre attaque a fait tomb«r entre nos une série de syxtènaes de de défeöses puissamment orga -isées sur les denx rives de la Sanchez et servant de protection a la vilie de Lens. Tous les objectifa ont été chaque fels attai-ets au prix de partes rnini- m«s, tridia que ceiles de l'eanemi ont été considérabies. Nous nous sommes ainfci empares de positions trés fortes ayant une importance A la f>s lactique et stratégique. Un coup de main de l'ennemi a été repoussé cette nuit au Nord Est de Gouzeaucourt. 30 julfl, soir. Une nouvelle avance effectuée dans la journée au Sud de Leas nous a permis d'enlever a l'ennemi une part.se da son systems de tranchées et uu certain nombre da prisonniers. Un coup de main allemand a été repoussé ca matin au Sud-Est de Gouzeaucourt aveo des pertes pour les assaillants Nos pilotes ont livré hier plusieurs combats è d'importantes forma ions ennemies. Cinq aêroplanas allemands ont été abattus et quatre furent contiaints A atterrir aveo das avaries. Un dixième aopareil a éió abattu par nos ca¬ nons spéciaux. Un des nótres n'est pas rentró. En E&ypte Londres, 29 juin. La situation générale est stationnaire. Les patrouilles ont manifesté une grande ac tivité et ont fait des prisonniers. Au cours des ra ds aériens du 23 juin, nous avons jeté 650 livres de project-ties sur le dëpót d'approvrsionnements de Tulkeram, en- dommageant les b&timenls de la gare et le matériet roul nt. Nos appareils ont jeté le mème jour 1,130 livres de arejeollies sur l'aérodrome de Rim¬ ing et le 26 juin, oinquante bombes sur les étsbHssemtsnis mihtaires prés de Jèrusatem. Le général Allenby a pris Ie commandement du corps expéditionnaire. BSLGSQUE 80 juin. Au cours de la nuit, l'ennemi a attaqué un de nes postes avancés vers la Malson du Pas¬ seer. II a été cbassé a.-rès un combat violent. L'artlllerie allemande a été trés active dans la région de Steenstraete-Hetsas. Actions ha¬ bitual les de l'&rtillerie au cours de la journée. Uncorrespond ant deguerre mort sur le front Paris, 30juin. M. Serge Basset, correspondent dn Petit Pansien sur lo front britannique, a été tu« hier, devant Lens, d'une balie allemande, dans l'exercice de sa profession. Marins fécanipois décorés Paris, 30 juin. Le ministro de Ia marine a décerné an té- mcignage oificiel de satisfaction au trois- mats-gollette Saint- Antoine de-Padoue, de Fa- cunp. pour la courageusa ad<tude de son équipage lors de deox rencontres avec des eous-marins. II a décerné la médaille mili¬ taire et la croix de guerre au capitaine au cabotage Richard, commandant le ba iment, et la ooix de guerre aux matelots fioagon et Le Roy. L'espionnagd aüsmand auDansmark Gopenhague, 3o juin. Uae affaire d'espionnage a amtmé l'arres- tation de plusieurs agents allemands notam- meist d'ane ff mme habitant 11# Amager et qai communiquait par signaux avec les navires allemands et de huit indiviaus de langue allemande en rapports étroits avec les agents allemands en Norvège. Parmi les aigents arrêtes est un nommé Vsl ! Wilhems, correspondant da Hambur¬ gen Fromdenblatt et une autrichienne, cor- resooodacte dn Deutschetag Eszeilung. Explosion&bordd'nn Steamer Paris, 30 juin. Le paquebot Himalaya, de la Compagnie des Messsgeries Miritunes, navire flrèté, a coulé en Méditerrattée le 22 join, avant la jour, è la saite d'une explosion. II avait & bord 204 personnes ; 176 oat été sauvées. letnaTe* réveille Rome, 30 j ui ft. Oa signals de Catane nn réveil da volean I'Ema. L'aulra nuit, la popnlatien fut éveil- lée pir une violente explosion et taute la montag*e parut éclairée comme en plein jour. En quelques Mots — Le roi d'Angleterre chsngerait Ie tilre de sa familie « Maison do Saxe-Gobourg-Gotba» en «Mai»' son royale de Graade-Bretagne. » — D'après la Gazette de Voss, les manifestations de Biidapjst avaient pour but de s'erapnrer. au Glub National, de la personae du comte Tiszi, mais lo comte Tisza put s'enfuir. — M Reutlinjer, photographe, vieat de faire élablir par le tribunal que sa familie était bien frnncalse. La Chambre syndicale de phoioeraphie est coadamiiée a lui payer 10,000 francs de dom- mages-intérêt» et 4 le réintégrer. — Le premier ministre britannique a recu una reqnête, signée par <10députês, demandant une d- te pour la discussion du plan du tunnel sous la Manche — Le ministre de l'inlérieur suédois M. von Sudow vient de donacr sa démission. LesSoldats améFieain DÉBARQUENT EN FRANCE Communiqué hebdomaiaire du S3 au 29 Juin 1917 Sur le front beige, l'artillerie a été trés ac¬ tive pendant la semaine écouiée, surtout de¬ vant Dixmude, Steenslraet et Het Sas, oü elle a eu un carac'.ère de grande intensité. Nous avons vivemem contrebattu les batteries adver- ses et exécuté plusieurs tirs de destruction sur les ouvrages ennemis. Das partis ennemis ont pénêtré, la nuit, k la faveur da violents bombardemonts, dans deux de nos postes avancés, vers Lyckenhoek et la Maison du Passeur Ils en ent eté cbasses après une lutte corps k corps qui leur a infligé des pertes sérieuses. Notre aviation a montró une grande activiié, malgró Ie mauvais temps. Un avion ennomi a été abattu dans la région de Zandezeoecote. ITALIË Rome, 31 juin. A la suite d'un bombardement nous avons retire nos troupes du col Agne/le. Neus nous sommes mainUnu sur I» ffano oriental du petit Col Brioon, nous avons reooussé une violente attaque. Neus avons abattu k l'Est de Gorizia un avion. DANS LES BALKANS FRANCE Salonlque, 29 juin. Activiié moyenne des deux artilleries.Combat de patrouilles dans la régien de Nonte. Le prêsidsnt ordonne la reprise du comité S'crrt ap-ès l'évxcaation des tribu¬ nes a loqweüe il tmt procédé a 3 hxures 1/2. Le owaite secret a éte levé k 1 heures et r«5 v y=a Iik.<1 a 2 heures O'. di*ait k la sorii; qo'il faudrait toute ia semaine pour oévolopper ies interpellations. Le Sénat a tsnu nne conrte séance. Aprè3 avvi Ie projet r-tifiant les déerets p oh bwi! ia t»rti« divers prodaits d«« celwwivs ou pr»ieci«irais autres q-a« la Tö"i»ie oa le Mar®c. Ia Chamöie-Ha^te a vo s le« erréits sujipléiHeBtairesdeo cüvmins de fer de i'Eut. Le Soest ayant constaté que la Chambre avait aecepié les doueièmns provisoires mo¬ difies, s' set ajsuroé k mardi. ThHenry. BEFnièrE Henre UnDiscoursdeLloydGeorge Londres, 30 juin. M. T.loyd George, en recavant Ie droit de cite da la vilie de Dundee a déclaré que l'Angieieir» pttSfèie de si graudes réstsrves en muüiiions que, queique succès qoa les 80us-marins ennemis puiss-ent obtenir, ils oe sanrafeat piiver i'Angleterre de la quan- t»tê de mtinitioos nécessaires pour conti- nuer la g erre jusqu'è la vicioire. « N>us avons refoulé sous terre la grande armée de i'Aiieiriagne réd ui te a se terrer. Quand une armée orgueilleuse est réduite k une pareiüe tactique, c'est ie commence¬ ment de la Ba. Ce qui est essentiel pour la victoire, c»si kunne de la nation et l'unité s'est maniff-stée eis France et en Itaiie. La Russia se rand compte de cette nécessité. o Coiuemons a»*<; joie tous les sacrifices. No., 6 d'vons ies doHiaader ét ceux qui vi- vent en paix dans !«ars foyers, alors que nous faisons appel k la j maosse du pays peur qu'eiie s'immole sur les champs de ha- taille. > M. Lleyd G*orge déclara en teiminant que le gouvernement preodra des mesures ri¬ goureuss* contre les expioiteurs et les acca- pareurs, dont on distingoera nettement les commergants travaillaut pour an honnête profit, et pear assarer dn pain aux classes paavcesi desprix modérés. Les Oécisraiisns dee CommanéaAts asérfcains Paris, 30 juin. L'am ral Gleaves, commandant la flatille qui amer.a le contingent amsricain en France, en recevaut les exp'iraa s< re¬ connaissance pour l'-;cti»e et étroite coopé- ration uu'ii a regue dsns cette extraordinaire expediaon de la part du général américam et d» ses soidsts. II ajouta : < Jamais coordi naiion entre ia mariue et l'ariuee fut plus nécessaire et plus compléte qu'actuelie- ment. » Ls général P rshing déclara gu'ii con»i dthr c mma ©óa br-orease la journée l'on vil ie» troupes anaericaines detcendie aaines et sanves sous i'habile protection de la mariue. II ajouta : « Noire devoir est ciair, ueas cempton*, av«<5 l'aide de* ch< fs fraegds qui mirent é notre dispesilion les resuitats de leor expéri»-ac«, farmer das troupes aigues, par la science et la vgoeur, de combattre a cdté de l'armée frang.<iie. » « L'Epuratlon en Grèce Athéne», 30 juin. Le gouvernement a licenciè les fonctioQ- Raiixs grrmaBophiles compromis dans ('at¬ tentat de de»cemi»rc. Le raiaiitre de Ia justice a notifis au Saint-Synode d'avoir a suspen- dre »®a service. M. Vecizsios a envoyé une circulaire aux car os ievisaet les officiers k fraterffiser dans un common amoar de la Patrte. D- nouveiles armes ont éte découvertes ea Thessalie. Le prince André, colonel de cavalerie, a été mis en disponibilité snr sa demaude. M. Müiades, rédacteur an journal Espe- rini, a été arrèté. LeBombariamant deDunkerque Paris, 30 juin. Une dépêche de Dunkerque du 27 juin, re- tarrtée dans sa transmission, donnr des dé¬ tails sur le bomoaruement du 27. Ou croit cette fois q se ie cacon qui tira était d'un calibre moiodre que celui de 389 ani tira il ?ad0Hxa*s, eest vraiseraWablementua305. i était 5 h 10 du matin quand retsutit ie premier coup. Les sirènes furent biantót mises en actioa. Le bombardement dura six heures. Quarante huit obus furent lancés k des interraües de six ê dix minutes. Seals les denx derniers coups farent un pen plas eBpacés. A onze heores le canon ennemi se tut,OaeijjaateaaeiauasYistiaiesciriles. L'AgoiiC. (lavas communique les dépêches sul- vantes qui furent retardèes par la censure : D'un port de l'AUantique, m irdi. — Les premiers contingents de troupes que les E ats Uois envoient en Europe combattre aux cótés des armées de l'Entente, ont tou¬ ché mirdi matin la terre de France. D»j4 l'arrivée dn géaéral Pershing ét Paris et son inoubliabl» reception, avaient marqué com¬ me le symbole de i'intervention décisive de la Grande Rffmblique américaine dans Ie co, flit mondial. Aujourd'hui, c'est sa réali- sation qui commence. Bruvant lea sons-marins allemands. l'a- vant-garde d'une armée presque iüimitée par ie nombre et pareiüe aux plus puis- san«s pa? l'organisation et ie courage, vient da r*j findre son chef, et, pleine de confiance e< d'entrain, s'apprête ét seconder la France et ses alliés dans leur grand effort final pour le triomphe de la civilisation. L'histoi e retiendra ce jour les descendants de W ishingion, ayant k lenr tour traversé l'Occan, viennant sur le vieux Continent servir ia cause de la lib#rtó que (es ancêtres F-ang-tis d'aujourd'hui les ont aidés eux mêmes k conquerir éi la reiite de aotre R- volution. .. Daas la clarté d'une fraiehe matinSe qne voilait ét peine ane légère brnnaede m«r, ce fat un tableau splendide en sa simptteité toute militaire qua karrivée de la floUHIe au pavilion étoilé. L'évónement avait été tenu abselumont secret ; aussi, quand le petit groupe ds* raprésentants de la presse pari- sienae officieusement prévenus dascendit sur le port vers six h»ares, les qaais étaient- ils déserts et ie service d'ordre inutile. Sans tarder, les autorités navaies et militaires franco américaines prenneat place sur nn navire du port. Ii y a 14 notamment avec le capitaine de vahseau commandant ie port, le capitaine représentant le géaéral commandant la ré¬ gion, le commandant Appleton, chef trés uistinguê de la mission frangaise auprès de la base américaine, le capitaine de vaissean B ker, attaché naval ét 1 ambassade améri- I caine, Ie co onel Stanley, chef de la base, le secrétaire gêuéral do la prefecture. Les jour¬ nalistes snivent a bord d'un remorqueur les personnages officials. Uu spectacle grandiose Dès que nons gagnons le large, s'offre ét nos yeux émerveillés un spectacle grandio¬ se. Toute une escadre est lét, qui croise en bon O'dre vsrs le port avec une allure ma- jestne se : transports massifs et puinsants q .i se détachent noirs sur le fond ciair dp I horizon, légers escadrons de destroyers gris, qui se confoneent presque avec la teinte glanque de la mer, enfia dominant tous les bétiim«mt8 de sa strncture altiöre.on énorme ei oisenr. Tand is que les vaisseanx de guarre se ran- geat ei s'-dncr^Bt dan* la rade, les autorités officietla* mo»t*nt k bord da premier des transports que d^s remerqaeers en rsiaent aussitót ve s le port. Le veile de brnme s'éiève laatement dans la chaienr de ia ma- tieee ; on entend des cliqnetis de ohaiaes et des battemants d halices, les sirene* horlent et f'immpHse transport — le pont, les dunet- tes, tee plates cbargées d'une masse serrés «e solda's — entre dans la passé avec une lesteur nnpre8<ionnante. Il est huit heures. Un religiehx silence s'étübiit d'abord dans la fonle, pénétrée de D grandeur de cette minute, puis soudain tons les soldats américains k berd, d'an mê- me meavsment, font ie salut militaire et d'eclstants hourrahs poussés par des cen- taines e'Amcricains retentissent d'une sone- rité formiaal^o. L'Enthoiisiasme de la Foule Les vivqis éclatent sur les quais la po¬ pulation e?i rnaintenant accourue en hate, Le long du móie, des équipes de prisonniers allemands occupés au déchargement des w.gons s'arrêtent tous dans une stupeur mue te, la regsrd lourd de haine. Cependant ie premier transport est 4 qnai et Ie second 4 son tour commence ses nu- i oenvrss d'approche. Nonvelles rafales de hourrahs et qui iront croissant toute la raa- tinée tant que le dernier paqnehot aura ac- costé. Le Commandant du Contingent Le géaéral qui commande tout ca pre¬ mier contingent descend par la passerelle. Droit, solide, forte machoire et large nez, ies yenx pergants sons ses lnnettes d'or, le cèneral s'avance avec un bon sonrire vers les quelquesofficiersfrancaisréaais sur le qnai et leur serre amicalement Ia moin. Toute son allure marque i'homme ci'acïion. Dapuis son enfaoce, il pratique en fff at ia dar métier des armes et il révéla son mé¬ rite militaire ensebattant pour son piys contre Jes Philippins, ies Cubains et les Mexi¬ cans. Comme nous lui demandions sas imprese sions de voyage il nous rópond tont simple- ment : « Nou3 arrivons exacts au ren ts*- von?, 4 i'heure fixée. Le temps était beau 4 souhiit, la mer calme absoia ment et la tra- versée s'effectua sans incident. » Le eéaér >1 ajouta eocojca Je suis henrens d'^niy% chef des premières troupes quitonrb^'?>or*v aux cêtés des heros de la Marne et de Ver¬ dun. » Après avoir donné quelqnes ordres 4 son état-major, le général part en automobile visiter le camp destiné 4 loger ses hommes. Immédiatemeaiie débarquementdu matériel commence ; des hommes de peine uoirs s'empressent 4 porter des toiles de ten*»*, des caisses de viande conservée, do biscuit», de sucre, etc... Les soldats au contrair» de- meurent 4 bord, accondés aax bastiogage% et regardent curieusement. Nos nouveaux aliiés sont tons de graad» gaifiards de hiutj taille, vétus da drap olive, («iff és du feti-ge fentre des «cow boys». Ce soat de bo»*x hommes et de superbas soldats. Deanain seulement, nous les verrons défiler par la vilie en fète. Encore des transports D'un port de l'AUantique, m*rc-eai. — Le deuxième échelon de transports amenant en France les iroepes américaines a touché Ie port sans eacombre. A quelqnes minutes d'intervalle, par groupes da quelques centsines d'hommas, toute la jouroée, un II it iniaterrompn s'é- coule de grands gaillards qui »'avancint ia carabine libremeat posée sur I'epaole. Les diffareutes armes ne se dteiingnenl qu'4 la couleur variée de Ia coreelette qui ome leur large feotre de cows boys, et qui eat b'eue pour l'infanterie, crème pour l'in- teadance, rouge pour l'artillerie et janae poer la cavalerie. Le sac en passé a Uurs épaules, la car- touch ére serrée 4 la uüle et leers jambiè- res oat faites d'une toile épaissa aussi rö- sisiante que le coir. D'un port de l'Atlantiqne, jendi. Da nouveaux transports amsnant des troapea araéricaiaes sont arrivés en* rade vers onzo heures ce matin. La visite du général Pershing D'un port de i'Océan, 28 juin. — Ce ma¬ tin, 4 sept heures dix, le géaéral Per¬ shing, commandant en chef des forces americaines combattant en Francs, est ar¬ rivé dans le port vient de drbarquer le premier contingent américain. II était ao- oompagné dn géaéral Pelletier, chef de U mitsioii .rangaite, ét de plusieurs officiers d'etat-major frangais et américaias. R-ga sar le qaai de la gare par le général commandant la région, le capitaine de vais- seau, la sous-préfet, le maire, ies comman¬ dants Appleton et Athys et le capitaine Roth, le général Pershiag se resdit tout e'aberd dans ies bureaux de état-major f.-ance-araérieain. Vers buit heures et demie, par nne petite pluie fioe et péaétrante qni dura toute la journée, il alia visiter le camp et a'enireiiat loagaement avec le général divMennaire Si- bert. II se montra trés satisfair des instai a- tioos et des aménagements organises par is g««ie frangais et félicita chaleareusement Ie lieateaant-coloael et see cellaboratrur*. II rentra k i'hótel vers onz* heores et d-m # complèiement mosillé, mais ravi que loui tnarchét 4 sonhait. Le vice-amiral Cleaves, commandant l'es- cadre de croiseurs, de destroyers el de con- tre-soas-marins américains qui out escorté l'échslon de transport da troupes et de ma¬ terial, avait convié Ie g«ner*i Pershing 4 na dejeuner mili aire 4 bord du croisenr cni- ra, se S. . ., sar iequei etait arbore le paviitoa amiral. Les généraux Pall»tfer et Sib»rt, Ie capi¬ taine de vaisseaa, d'autres officiers supé¬ rieurs étaient les convives. Uu orchestre joua da nombrenx airs américains et fran¬ gais pendant te repas. L'un de ceux qui ea- rcntlfi pins d* succè* fot une valse iotitu- lée the Honey Moan Inn (ie Petit höiei de la lune de miei) Le général Pershing est parti le soir ponr Pari# accompagné par le general Peüeiier et lesofficiersdela m«ai«st.franco

LePetitHavre · 37s*Amfe—fMS.10! (-

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37s*Amfe— fMS.10! (-<S=Pages) 5 ffflta — flffflftü lOMt!* — %(VbOhm* Pacresl tiinaRffteI" Jr!M HM7Ateiïiitralwp-Déléfié-GérulO. RAN DO LETïaprsgsionsit imoscis,TH.10.41u. Rue Fontenelle, 35

JJwss#Téléeraphique: EANDOLETHavw Le Petit Havre RSDACTBUR RN CHRP

J.-J. GASPAR -JORDANTélAphoae ■

Sïoritalro Ghénérali TE VALLil

Redaction,35, rua Fontenelle - Tdl. 710ANNONCES

AV HAVR B,.... Bureau du Journal, 112, bwl' ds 8tra*oourg.L'AGENCE HAVAS, 8, v'ace de la Bourse, estseuie chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

La PETITHAYNEast rléslgné nour let Anneneas Jadiclalrat et ItgateaawrowwaiirowaftWH'<na*i

A PARIS. IORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOGRATIQÜELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

ABONNEMENTSI Le Havrs, la Solne-Iaférleure, l'Eurs,l'Oise et la Sonn,j Autrea Départemeats........ ............Union Postale

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On rater, ne (galamant, SANSFPUS, tana teat tas Baraaax ta Pasta da Franca

flu Fil des JoursSUR LiE FROJ4TIII.—Sousles hombas

Les villes ont des visagesqui reflètentleur üme.II en est de sourianlset d'austè-ires,de foldtreset d'indifl'érents.Cellesque3edestin plagadans la zonede guerre em-ï>runlentala proximité du péril unegra-vité quipourraitêtre prisepouruneexpres¬sion d'angoisse,mais qui, en réalité, est lecalme reeueiili el fort devant le-danger,une sorte de cranerie, le sang froid deschosesquiont vu passer devant elles leshorreurs du drame, et sur lesquelles lesévénementsont mis peu a peu commeunejiatined'héroïsme.Lesvillesdu front, plus ou moinsmeur-tries par le feuennemi,se dressenthautai-nes sous Ia menacedu barbare.Leursvé-mérablespieries, toujoursa la mercid'uneattaque, brülées, saignantes parfois,sontles vivants feuillels d'une histoire véeuequi s'associe intimement a la nölre, lacommenteet l'encadre.La vieille cité lorraine oü je me suisarrêté connut l'honneur de compter desJours fameuxdans iepassé.En remontantdansla nuit des flges, lesfureteurs retrouvent,dit-on, l'ombrefalotede Frédéric I", due de Mosellane,quifondaBarau X9siècle.Leschartresde la cité font mentiondevingt duesou comtes particuliersqui pos-sédèrent son territoire de 934 jusqu'en1419,époquede sa réunion au duché deLorraine.L'esprit guerrier se chargea deremplirces ans d'ambitionsde conquêteetd'exploits divers.Lesseigneursde Bar tiraient volonliersleur rapière, pas assez puissante, il estvrai, pour imposer leur indépendance,snais assez coupante cependant pour sefaire craindre.Degrosbouquinspoussiéreuxexpliquentces armes:« D'Azurseméde croixrecroiseltées,aupied fiché d'or, è deux bars adossésdejmême,dentésetallumés dargent, brochantsur le semé. »_Cesont lesarmesd'une villebelliqueuse,Fiched'or et de gloire, oü devaientnaiüe,entre autres hommesd'épée, le lieutenant-généralExelmansetle maréchalOudinot...

e*e7. .Puis le silenceet Ie calmeétaient re-venus. lis avaient créé cetle vie intime,délicieusement familiale, qui est Ia vied'un grand nombre de villes frangaises,mêmeélevéesaurangdes préfectures.Leurexistencepaisible,la simplicitéhonnêtedeleurs coutumes séduisent l'esprit par lapoésie discrète qui s'en exhale: retraitesaimablesaux crépuscules.C'était, il y a trois ans encore,la viequasi patriarcale de ces villes heureuses©üle souciétait surtout de défendreunerenommée frivoleet de poursuivredésor-mais, dans un ordre d'idéesaussi légères3ue le culte des friandises, une traditione célébrité. Temps exquis, tout procheencore et déja loin de nous, oü le riomde ces villes jetées dans la conversationsufiisait pour évoquer des madeleinesoudes confituresIJe la voiscetteville, aux jours de paix,imprégnée de sa bonhomie bourgeoise,tranquille et placide,avec ses rues pavéesque le passagedes voitures fait résonuer,avec sa « ville haute » coifféed'un clocherhardi quisemblaitdonner, paria voix dumétal, sa bénédictiona la ronde ; avecdespetites ruelles tortueusesaux pentesrudes,avec sa rivière transparente et peu profondeoüles herbes inclinées par le cou¬rant vous font des révérences,avec sonvieux pontdepierre et sa chapelle votivecurieusementnée la, sur une arche; avecses maisons biscornues. rabougries, auxfeits ridéscommedes fronts d'aïeules, as¬sises sur la rive, les piedsdansl'eau.J'imaginedes soirs trés doux, dans Iafraicheur roséedes finsdejour. Les oisi-vetés bourgeoisesfont, après diner, leurJietite promenadejournalière sous les tileuls. L'air est calmeet léger, le ciel pro¬fond. Uneimpressionenveloppantede séirénitéet de confiancetombedes premièresétoiles... L'allumeur de becde gaz fróleles groupeset se héte. Ne l'avez-vouspasreconnu?C'estIebonhommedont Courte-line nousa parlédanssonTrainde8 h.47.Les réalitéscruellesdu présentont bou-ïeversé cette touchanteharmonie et, pourfoujours,endeuilléles rêves.La couleurdesheuresa changé.Le bombardementallemand, l'incendie,S'effroipermanentqui flolteont fait de laville une cité nouvelle. Laguerre lui mitsa brutale empreinte. Les rues agonisentdans la tristesse de l'abandon. Bien desmaisons sont désertées, volets clos. Lesportes restentouvertes,pourtant, car c'estSinordre formelde l'autorité. Un écriteaueollé sur la fagadeinforme le passantqu'ilpeut se réfugier la en casd'attaque: «Cavevoütéepour15 personnes», « Cavevoütéepour 40personnes», suiuant l'immeuble.Sur le trottoir, devantles soupiraux, unrempart de terre, de pierre. ou une caisseremplie de sable: le barrage des gaz as¬phyxiants.Précautionsutiles.Poussezjusqu'a la gare. Questionnezlesgens, les choses.Lessouvenirs denieurentdansles mémoireset les débris. Un jourd'Ascension,èmidi et demi,les sinistresoi-seaux sont venus en force; ils ont seméïeurs bombes,sont partis, puis revenus.Ona relevédesmorts,de pauvrescorpsdéchi-quetés, éparpiilés dans le quartier, soldats©tcivils.Et depuiseejour-14,les regards interro¬gent souventl'horizon.OncomprendmieuxI'écrileau : « Cavevoütée. *>

8%

7 II était six heures du soir. Le cieli'aac purelé profonde drapait d'ua azur,

sanstaehela souveraineté de Ia lumière.Et, tout a coup,le signal s'éleva,enveloppala ville et la fit frissormer: ia voixfurieusede la sirène, le tocsin.Ilsnousannongaientdes avionsennemis.Ils vinrenten elïet.Ils étaient deux, vo¬lant trés haul. a peine visibles dans l'im-mensité claire. Des détonations sourdesd'abord, puis sèches et fortes, a mesurequ'eilesse rapprochaientde nous, disaientla chute desbombcs.Puis la canonnaderiposta,violente.Notreartillerie avait « aceroché» les Bochesetne les lücliaitplus. L'explosiondessclirap-nels, tout la haut.dessinaitpar une succes¬sion de floconsblancs, les iigaes qui cn-cadraient les avions en les suivant dansleur voléperdu.L'air était si pur, si calme,que ces boules de fumée blanche res-taient immobiieset que, longtemps, surle bleudu ciel,ellessedétachaient,légères,commedes hounpettesè poudrede riz.La canonnade se poursuivitquelqnesminutesencore, harcelant les aéros dansleur fuile.Lacuriositéavaitjiarlé plus fort que Iaprudence.Desgen&étaient sorlis dans larue, pour mieuxvoir. Je m'y trouvaicom¬me les autres, au milieu d'un groupeoü leMonsieurbavardque l'on rencontre danstous les rassembleinents,se faisait fort dedécrire les péripétiesdu combhlen prenantsoin d'idenüfierles détonations:— Tenez, voila du 751... Avez vous'entendu? C'estdu 103!... Encoreun 73!...C'est un barrage,Le lendemain,de grandmatin, les Alle-mandssont revenus semer leur mitrailleinfernale.Ils volaienttrés bas, cette fois,au pointde laisser voirleur croix de fer,dans !ehurlementde la sirène, l'appel descloches et le fracas des bombes. Auxfenêtres,des yeuxencore noyés de sorn-meil regardaient sans effroi la mort quipassait. Les avions ennemis dessinèrentunegrandeboucléau-dessusde nous, £u-rent attaquéspar rtosbatteries et se reti-rèrent. . ,

La ville avait repris sou calme. La pro¬menadedu bordde la rivière relrouva Jesoir ses IMneurs,flünerietriste et lente, oüles émotionset lessouvenirsmeltaientleuramertume inquiète et douloureuse. Onparlaildes lués et desblessésdelajournéeOn se disail a mi-voix des noms, deschiffres.. .Cesont 14des attaquesque connaissentbienles villesqui ont l'honneur d'être auseuil de l'enfer et de demeurer asso-ciéespar Ie dangera la vie du front. Lafréquencea fini parémousser i'intérêt.tra-;ique. L'histoire des jours n'en parleinêmeplus.Cependant Ie communiqué du 5 juin,14heures, disait : « En représailles desbombardementsefïectués par l'ennemisurla ville ouvertede Bar-le-Ducles 29 el 30mai, sept de nos avions, dans la nuit du3 au 4 juin, ont survolé la ville de Trèvessurlaquelle ils ont lancé mille kilogram¬mesde projectiles»Quandon a vu l'ceuvredesvauloursalle-mands.onéprouveune joie farouche ü lireces lignes.AlbertIIerrenschmidt.

LACommuniquésOfficials

l.OHO' Journée

FRANCE

Paris, 30 juin, 14 heures.Au Nord-Est de Cdrny, les A'lemnnds ont re-,nouveiéoette nuit leurs tentatives. Ils ont lanoisur la Boveile deux fortes attaques aocompa-gnées de jets de liquides enflammés. ,Après un vif combat ils ont pris pied d&psun saillant complèiement niveló par le borinbardament.La tutte d'artil'erie s'est poursuivie aveo iineviolence ext êma dans toute la région d'Avo-court et du Mort Homme.Hier, en fin de journée, nous aeons déclan-c'nè it l'Ouest de la coie 304, une contre-attaque qui nous a rendu une partie des tranchéesocc upees precédemment par t'enntmi.Au même moment, les Allemands ont pro-noncè une ourssantn action offensive è l'Ouestde Mort Homme sur un front de plus do deuxkilomètres. Nos soldats ont résiste aeec laplu s grande vaillance aux furieux assauts des« Stosstruppen » que nos feux ont presqueanéanties.L'ennemi qui avait réu-si d'abord k péné-trer dans notre première ligne sur toute l'éten-due du front attaqué a éré refoulé sur la plu¬part das points par nos énergiques contre-attsques sauf sur les pentes Ouest du Mort-Homme oil il s'est maintenu .Nous avans fait qu tre-vingts prisonniersappartenawt a quatre regiments différents.En Champagne, un fort coup de main enne¬mi a l'Ouest de la ferme Navarin a complète-ment éohoué,

LE PARLEMENTImpressionsde Séance(DE KCTRECORRiSPONDANTPARTICUUKSJ

.A. LA CHAMBREParis, 30 juin.

L'ordre dn jour de Ia Chambre des d^putés porie sirnplameni : suite du Comité secretdu 29 jum. E ia Chambre, en etfet, se rénaiten Coirnté secret, mais l'on sait qa'eile vaêtre obligée de rep;endre sa séance pubü-que car il lui faut eïarainer les raodüica-üOflsappertées par le Sénat au prsjet desdbuziemss provisoires dn 3» trimestre. Lapublication a l'Offlctel de demain de c«tte loidé finances est indispensable ponr ie paie-ment de I'impèt dont pwsonne ne prutenntrster la né essité et l'argeace.An bont d'juae derai hewe, les senneriesan«s»«c®nt la suspension da huis cles et onpublic bien clairsemé pread place dans lestnbaces.M. Joseph Thierry, ministre des finaac«s,depose le projet atiesdu qui est renvoyé ala Commission du budget, mais cei!«-ci a(Djü preparé son travail et M. Rsou! Peret,son rapporteur, declare a la tnbsne que ieamodifications du Séaat sent accepté««.II seinbie qn'ü n'y a qn'4 voter, mais M.Alben Grodet es time que ce serait trop sim¬ple. II parte loaguement et il faut qee leministre des finances lui réponds.M. G'od. t a insisté sar Tutilité da con-tró p M. Thierry a promis que l'on cont'ö-'rf ii.Gela dimiauera-t-il les dépenses?..,Perso»ee n'en croit rien.41 Gredet repread la parole et réclamedes comptes trimestriels aétaillés.La Chambre, impalientée, crie : Aoxvoix 1Mais lorsqn'un député a soulevé one ques-tioii, il ne tarde pas & troaver des imita-tears. Oa s'occupe de tout, même des san-giiers qui foot des dég&ts dans l'I»êre etdans la Bretagne. Ces saugiiers ont été chas-ses de leurs forêts par les Boches.M. Fernand David, ministre de l'agricnl-ture, pro met des battaes.M. Fottmier se plaint qn'oa ait acheié desCheraux trop cher en Amériqne.Aucun ministre ne dounant k M. Fenrnierles explications qu'il désire.^le deputé duG;rd se mootre trés irrité.M, Rsoul Peret, rapporteur géaéral, faiterifiii observer que l'on ne s'est réani qaepour fxiniiner les modificatioss apportéespar le Sénat et qn'un peu de bate seraitutile.Le président. M. Daschanal, s'empresse delire c 8 u odificaüaas qui sont approavées,y compris la disj-mction des taxes cencer-oant les stations bydrominérales et cbmaté-ri iues.L'ensembie des crédits est voté par 491voix conire 4. Les opposants sont toujourslestroiskiemhaiieaset M. Roax-Castadoa.

23 heures.Au Nerd de Saint Quentln, un coup de mainennemi sur nos pet its postes da la régien deGricourt a été aisiment repavssó.Sur la rive gauche de la Meuse, l'activiti desdeux artillarina s'est maimenue Uès grande en¬tre le bols d'Avecourt et le Mort H mme.Sur las pentes Ouest du Men Homme, l'en¬nemi a essay» k plusieurs reprises de develop-per ses avantages . Toutes ses tentatives pourdéboucher des élément s de la première lignequ'il a ocoupés la nuit derrière ont eté brisóespar no s faux ou re/'etees par nos contre atta¬ques.Nous avons fait une vingtaini de nouveauxprisonniers, dont trois offioiors.

GRANDE fófï£TAGNE

, 30juin, sprés-midi.Das r^nsKignomente complémasitai-coofirznent le succès des opera¬

tions récemment exécutées dans larégion de Leas. Nous avons non seu-lament c^ptoré les prisonniers et lesmitrai&euswe sjgnaiés dans les précé-deuts communiqués, mais 8» ex»re réa-lisé un« av*wcs importante de plus deS5>iz* cents metres en profondeur surun front de sax kilomètres cinq cents.Cetre attaque a fait tomb«r entrenos une série de syxtènaes dede défeöses puissamment orga -iséessur les denx rives de la Sanchez etservant de protection a la vilie deLens.Tous les objectifa ont été chaquefels attai-ets au prix de partes rnini-m«s, tridia que ceiles de l'eanemiont été considérabies. Nous noussommes ainfci empares de positionstrés fortes ayant une importance Ala f > s lactique et stratégique.

Un coup de main de l'ennemi a été repoussécette nuit au Nord Est de Gouzeaucourt.

30 julfl, soir.Une nouvelle avance effectuée dansla journée au Sud de Leas nous apermis d'enlever a l'ennemi une part.seda son systems de tranchées et uucertain nombre da prisonniers.Un coup de main allemand a été repoussé camatin au Sud-Est de Gouzeaucourt aveo despertes pour les assaillantsNos pilotes ont livré hier plusieurs combatsè d'importantes forma ions ennemies. Cinqaêroplanas allemands ont été abattus et quatrefurent contiaints A atterrir aveo das avaries.Un dixième aopareil a éió abattu par nos ca¬nons spéciaux. Un des nótres n'est pas rentró.

En E&ypteLondres, 29 juin.

La situation générale est stationnaire. Lespatrouilles ont manifesté une grande ac tivitéet ont fait des prisonniers.Au cours des ra ds aériens du 23 juin, nousavons jeté 650 livres de project-ties sur ledëpót d'approvrsionnements de Tulkeram, en-dommageant les b&timenls de la gare et lematériet roul nt.Nos appareils ont jeté le mème jour 1,130livres de arejeollies sur l'aérodrome de Rim¬ing et le 26 juin, oinquante bombes sur lesétsbHssemtsnis mihtaires prés de Jèrusatem.Le général Allenby a pris Ie commandementdu corps expéditionnaire.

BSLGSQUE80 juin.

Au cours de la nuit, l'ennemi a attaqué unde nes postes avancés vers la Malson du Pas¬seer. II a été cbassé a.-rès un combat violent.L'artlllerie allemande a été trés active dansla région de Steenstraete-Hetsas. Actions ha¬bitual les de l'&rtillerie au cours de la journée.

Uncorrespondant deguerremort sur le front

Paris, 30juin.M. Serge Basset, correspondent dn PetitPansien sur lo front britannique, a été tu«hier, devant Lens, d'une balie allemande,dans l'exercice de sa profession.

Marins fécanipois décorésParis, 30 juin.

Le ministro de Ia marine a décerné an té-mcignage oificiel de satisfaction au trois-mats-gollette Saint- Antoine de-Padoue, de Fa-cunp. pour la courageusa ad<tude de sonéquipage lors de deox rencontres avec deseous-marins. II a décerné la médaille mili¬taire et la croix de guerre au capitaine aucabotage Richard, commandant le ba iment,et la ooix de guerre aux matelots fioagonet Le Roy.

L'espionnagdaüsmandauDansmarkGopenhague, 3o juin.

Uae affaire d'espionnage a amtmé l'arres-tation de plusieurs agents allemands notam-meist d'ane ff mme habitant 11# Amageret qai communiquait par signaux avec lesnavires allemands et de huit indiviaus delangue allemande en rapports étroits avecles agents allemands en Norvège.Parmi les aigents arrêtes est un nomméVsl ! Wilhems, correspondant da Hambur¬gen Fromdenblatt et une autrichienne, cor-resooodacte dn Deutschetag Eszeilung.

Explosion&bordd'nn SteamerParis, 30 juin.

Le paquebot Himalaya, de la Compagniedes Messsgeries Miritunes, navire flrèté, acoulé en Méditerrattée le 22 join, avant lajour, è la saite d'une explosion. II avait &bord 204 personnes ; 176 oat été sauvées.

letnaTe* réveilleRome, 30j uift.

Oa signals de Catane nn réveil da voleanI'Ema. L'aulra nuit, la popnlatien fut éveil-lée pir une violente explosion et taute lamontag*e parut éclairée comme en pleinjour.

En quelques Mots— Le roi d'Angleterre chsngerait Ie til re de safamilie « Maison do Saxe-Gobourg-Gotba» en «Mai»'son royale de Graade-Bretagne. »— D'après la Gazette de Voss, les manifestationsde Biidapjst avaient pour but de s'erapnrer. auGlub National, de la personae du comte Tiszi,mais lo comte Tisza put s'enfuir.— M Reutlinjer, photographe, vieat de faireélablir par le tribunal que sa familie était bienfrnncalse. La Chambre syndicale de phoioeraphieest coadamiiée a lui payer 10,000francs de dom-mages-intérêt» et 4 le réintégrer.— Le premier ministre britannique a recu unareqnête, signée par <10députês, demandant uned- te pour la discussion du plan du tunnel sous laManche—Le ministre de l'inlérieur suédois M. vonSudow vient de donacr sa démission.

LesSoldatsaméFieainsDÉBARQUENTENFRANCE

Communiqué hebdomaiaire du S3 au 29 Juin1917

Sur le front beige, l'artillerie a été trés ac¬tive pendant la semaine écouiée, surtout de¬vant Dixmude, Steenslraet et Het Sas, oü ellea eu un carac'.ère de grande intensité. Nousavons vivemem contrebattu les batteries adver-ses et exécuté plusieurs tirs de destruction surles ouvrages ennemis.Das partis ennemis ont pénêtré, la nuit, k lafaveur da violents bombardemonts, dans deuxde nos postes avancés, vers Lyckenhoek et laMaison du Passeur Ils en ent eté cbasses aprèsune lutte corps k corps qui leur a infligé despertes sérieuses.Notre aviation a montró une grande activiié,malgró Ie mauvais temps. Un avion ennomi aété abattu dans la région de Zandezeoecote.

ITALIËRome, 31 juin.

A la suite d'un bombardement nous avonsretire nos troupes du col Agne/le. Neus noussommes mainUnu sur I» ffano oriental du petitCol Brioon, nous avons reooussé une violenteattaque. Neus avons abattu k l'Est de Goriziaun avion.

DANS LES BALKANSFRANCE

Salonlque, 29 juin.Activiié moyenne des deux artilleries.Combatde patrouilles dans la régien de Nonte.

Le prêsidsnt ordonne la reprise du comitéS'crrt ap-ès l'évxcaation des tribu¬nes a loqweüe il tmt procédé a 3 hxures 1/2.Le owaite secret a éte levé k 1 heures etr«5 v y=a Iik.<1 a 2 heures O'. di*ait k lasorii; qo'il faudrait toute ia semaine pouroévolopper ies interpellations.

Le Sénat a tsnu nne conrte séance. Aprè3avvi Ie projet r-tifiant les déeretsp oh bwi! ia t»rti« d» divers prodaits d««celwwivs ou pr»ieci«irais autres q-a« laTö"i»ie oa le Mar®c. Ia Chamöie-Ha^te avo s le« erréits sujipléiHeBtairesdeo cüvminsde fer de i'Eut.Le Soest ayant constaté que la Chambreavait aecepié les doueièmns provisoires mo¬difies, s' set ajsuroé k mardi. ThHenry.

BEFnièrEHenreUnDiscoursdeLloydGeorge

Londres, 30 juin.M. T.loyd George, en recavant Ie droit decite da la vilie de Dundee a déclaré quel'Angieieir» pttSfèie de si graudes réstsrvesen muüiiions que, queique succès qoa les80us-marins ennemis puiss-ent obtenir, ilsoe sanrafeat piiver i'Angleterre de la quan-t»tê de mtinitioos nécessaires pour conti-nuer la g erre jusqu'è la vicioire.« N>us avons refoulé sous terre la grandearmée de i'Aiieiriagne réd ui te a se terrer.Quand une armée orgueilleuse est réduite kune pareiüe tactique, c'est ie commence¬ment de la Ba. Ce qui est essentiel pour lavictoire, c»si kunne de la nation et l'unités'est maniff-stée eis France et en Itaiie. LaRussia se rand compte de cette nécessité.o Coiuemons a»*<; joie tous les sacrifices.No., 6 d'vons ies doHiaader ét ceux qui vi-vent en paix dans !«ars foyers, alors quenous faisons appel k la j maosse du payspeur qu'eiie s'immole sur les champs de ha-taille. >M. Lleyd G*orge déclara en teiminant quele gouvernement preodra des mesures ri¬goureuss* contre les expioiteurs et les acca-pareurs, dont on distingoera nettement lescommergants travaillaut pour an honnêteprofit, et pear assarer dn pain aux classespaavcesi desprixmodérés.

LesOécisraiisnsdeeCommanéaAtsasérfcainsParis, 30 juin.

L'am ral Gleaves, commandant la flatillequi amer.a le contingent amsricain en France,en recevaut les exp'iraa s< re¬connaissance pour l'-;cti»e et étroite coopé-ration uu'ii a regue dsns cette extraordinaireexpediaon de la part du général américamet d» ses soidsts. II ajouta : < Jamais coordinaiion entre ia mariue et l'ariuee fut plusnécessaire et plus compléte qu'actuelie-ment. »Ls général P rshing déclara gu'ii con»idthr c mma ©óa br-orease la journée rül'on vil ie» troupes anaericaines detcendieaaines et sanves sous i'habile protection dela mariue. II ajouta : « Noire devoir estciair, ueas cempton*, av«<5 l'aide de* ch< fsfraegds qui mirent é notre dispesilion lesresuitats de leor expéri»-ac«, farmer dastroupes aigues, par la science et la vgoeur,de combattre a cdté de l'armée frang.<iie. »

«

L'Epuratlon en GrèceAthéne», 30 juin.

Le gouvernement a licenciè les fonctioQ-Raiixs grrmaBophiles compromis dans ('at¬tentat de de»cemi»rc. Le raiaiitre de Ia justicea notifis au Saint-Synode d'avoir a suspen-dre »®a service.M. Vecizsios a envoyé une circulaire auxcar os ievisaet les officiers k fraterffiser dansun common amoar de la Patrte.D- nouveiles armes ont éte découvertesea Thessalie. Le prince André, colonel decavalerie, a été mis en disponibilité snr sademaude.M. Müiades, rédacteur an journal Espe-rini, a été arrèté.

LeBombariamantdeDunkerqueParis, 30 juin.

Une dépêche de Dunkerque du 27 juin, re-tarrtée dans sa transmission, donnr des dé¬tails sur le bomoaruement du 27. Ou croitcette fois q se ie cacon qui tira était d'uncalibre moiodre que celui de 389 ani tira il?ad0Hxa*s, eest vraiseraWablementua305.i était 5 h 10 du matin quand retsutit iepremier coup. Les sirènes furent biantótmises en actioa. Le bombardement dura sixheures. Quarante huit obus furent lancés kdes interraües de six ê dix minutes. Sealsles denx derniers coups farent un pen plaseBpacés. A onze heores le canon ennemi setut, OaeijjaateaaeiauasYistiaiesciriles.

L'AgoiiC. (lavas communique les dépêches sul-vantes qui furent retardèes par la censure :D'un port de l'AUantique, m irdi. — Lespremiers contingents de troupes que lesE ats Uois envoient en Europe combattreaux cótés des armées de l'Entente, ont tou¬ché mirdi matin la terre de France. D»j4l'arrivée dn géaéral Pershing ét Paris et soninoubliabl» reception, avaient marqué com¬me le symbole de i'intervention décisive dela Grande Rffmblique américaine dans Ieco, flit mondial. Aujourd'hui, c'est sa réali-sation qui commence.Bruvant lea sons-marins allemands. l'a-vant-garde d'une armée presque iüimitéepar ie nombre et pareiüe aux plus puis-san«s pa? l'organisation et ie courage, vientda r*j findre son chef, et, pleine de confiancee< d'entrain, s'apprête ét seconder la Franceet ses alliés dans leur grand effort final pourle triomphe de la civilisation. L'histoi eretiendra ce jour oü les descendants deW ishingion, ayant k lenr tour traversél'Occan, viennant sur le vieux Continentservir ia cause de la lib#rtó que (es ancêtresF-ang-tis d'aujourd'hui les ont aidés

eux mêmes k conquerir éi la reiite de aotreR- volution. ..Daas la clarté d'une fraiehe matinSe qnevoilait ét peine ane légère brnnaede m«r, cefat un tableau splendide en sa simptteitétoute militaire qua karrivée de la floUHIe aupavilion étoilé. L'évónement avait été tenuabselumont secret ; aussi, quand le petitgroupe ds* raprésentants de la presse pari-sienae officieusement prévenus dascenditsur le port vers six h»ares, les qaais étaient-ils déserts et ie service d'ordre inutile. Sanstarder, les autorités navaies et militairesfranco américaines prenneat place sur nnnavire du port.Ii y a 14 notamment avec le capitaine devahseau commandant ie port, le capitainereprésentant le géaéral commandant la ré¬gion, le commandant Appleton, chef trésuistinguê de la mission frangaise auprès dela base américaine, le capitaine de vaisseanB ker, attaché naval ét 1ambassade améri- Icaine, Ie co onel Stanley, chef de la base, lesecrétaire gêuéral do la prefecture. Les jour¬nalistes snivent a bord d'un remorqueur lespersonnages officials.

Uu spectacle grandioseDès que nons gagnons le large, s'offre étnos yeux émerveillés un spectacle grandio¬se. Toute une escadre est lét, qui croise enbon O'dre vsrs le port avec une allure ma-jestne se : transports massifs et puinsantsq .i se détachent noirs sur le fond ciair dpI horizon, légers escadrons de destroyersgris, qui se confoneent presque avec lateinte glanque de la mer, enfia dominanttous les bétiim«mt8 de sa strncture altiöre.onénorme ei oisenr.Tand is que les vaisseanx de guarre se ran-geat ei s'-dncr^Bt dan* la rade, les autoritésofficietla* mo»t*nt k bord da premier destransports que d^s remerqaeers en rsiaentaussitót ve s le port. Le veile de brnmes'éiève laatement dans la chaienr de ia ma-tieee ; on entend des cliqnetis de ohaiaes etdes battemants d halices, les sirene* horlentet f'immpHse transport — le pont, les dunet-tes, tee plates cbargées d'une masse serrés«e solda's — entre dans la passé avec unelesteur nnpre8<ionnante.Il est huit heures. Un religiehx silences'étübiit d'abord dans la fonle, pénétrée deD grandeur de cette minute, puis soudaintons les soldats américains k berd, d'an mê-me meavsment, font ie salut militaire etd'eclstants hourrahs poussés par des cen-taines e'Amcricains retentissent d'une sone-rité formiaal^o.

L'Enthoiisiasme de la FouleLes vivqis éclatent sur les quais oü la po¬pulation e?i rnaintenant accourue en hate,Le long du móie, des équipes de prisonniersallemands occupés au déchargement desw.gons s'arrêtent tous dans une stupeurmue te, la regsrd lourd de haine.Cependant ie premier transport est 4 qnaiet Ie second 4 son tour commence ses nu-i oenvrss d'approche. Nonvelles rafales dehourrahs et qui iront croissant toute la raa-tinée tant que le dernier paqnehot aura ac-costé.

Le Commandant du ContingentLe géaéral qui commande tout ca pre¬mier contingent descend par la passerelle.Droit, solide, forte machoire et large nez,ies yenx pergants sons ses lnnettes d'or, lecèneral s'avance avec un bon sonrire versles quelquesofficiersfrancaisréaais sur le

qnai et leur serre amicalement Ia moin.Toute son allure marque i'homme ci'acïion.Dapuis son enfaoce, il pratique en fff at iadar métier des armes et il révéla son mé¬rite militaire ensebattant pour son piyscontre Jes Philippins, ies Cubains et les Mexi¬cans.Comme nous lui demandions sas impresesions de voyage il nous rópond tont simple-ment : « Nou3 arrivons exacts au ren ts*-von?, 4 i'heure fixée. Le temps était beau 4souhiit, la mer calme absoia ment et la tra-versée s'effectua sans incident. » Le eéaér >1ajouta eocojca Je suis henrens d'^niy%chef des premières troupes quitonrb^'?>or*vaux cêtés des heros de la Marne et de Ver¬dun. »Après avoir donné quelqnes ordres 4 sonétat-major, le général part en automobilevisiter le camp destiné 4 loger ses hommes.Immédiatemeaiie débarquementdu matérielcommence ; des hommes de peine uoirss'empressent 4 porter des toiles de ten*»*,des caisses de viande conservée, do biscuit»,de sucre, etc... Les soldats au contrair» de-meurent 4 bord, accondés aax bastiogage%et regardent curieusement. Nos nouveauxaliiés sont tons de graad» gaifiards de hiutjtaille, vétus da drap olive, («iff és du feti-gefentre des «cow boys». Ce soat de bo»*xhommes et de superbas soldats. Deanainseulement, nous les verrons défiler par lavilie en fète.

Encore des transportsD'un port de l'AUantique, m*rc-eai. — Ledeuxième échelon de transports amenant enFrance les iroepes américaines a touché Ieport sans eacombre.A quelqnes minutes d'intervalle, pargroupes da quelques centsines d'hommas,toute la jouroée, un II it iniaterrompn s'é-coule de grands gaillards qui »'avancint iacarabine libremeat posée sur I'epaole.Les diffareutes armes ne se dteiingnenlqu'4 la couleur variée de Ia coreelette quiome leur large feotre de cows boys, et quieat b'eue pour l'infanterie, crème pour l'in-teadance, rouge pour l'artillerie et janaepoer la cavalerie.Le sac en passé a Uurs épaules, la car-touch ére serrée 4 la uüle et leers jambiè-res oat faites d'une toile épaissa aussi rö-sisiante que le coir.

D'un port de l'Atlantiqne, jendi. — Danouveaux transports amsnant des troapeaaraéricaiaes sont arrivés en* rade vers onzoheures ce matin.

La visite du général PershingD'un port de i'Océan, 28 juin. — Ce ma¬tin, 4 sept heures dix, le géaéral Per¬shing, commandant en chef des forcesamericaines combattant en Francs, est ar¬rivé dans le port oü vient de drbarquer lepremier contingent américain. II était ao-oompagné dn géaéral Pelletier, chef de Umitsioii .rangaite, ét de plusieurs officiersd'etat-major frangais et américaias.R-ga sar le qaai de la gare par le généralcommandant la région, le capitaine de vais-seau, la sous-préfet, le maire, ies comman¬dants Appleton et Athys et le capitaineRoth, le général Pershiag se resdit toute'aberd dans ies bureaux de état-majorf.-ance-araérieain.Vers buit heures et demie, par nne petitepluie fioe et péaétrante qni dura toute lajournée, il alia visiter le camp et a'enireiiatloagaement avec le général divMennaire Si-bert. II se montra trés satisfair des instai a-tioos et des aménagements organises par isg««ie frangais et félicita chaleareusement Ielieateaant-coloael et see cellaboratrur*.II rentra k i'hótel vers onz* heores et d-m #complèiement mosillé, mais ravi que louitnarchét 4 sonhait.Le vice-amiral Cleaves, commandant l'es-cadre de croiseurs, de destroyers el de con-tre-soas-marins américains qui out escortél'échslon de transport da troupes et de ma¬terial, avait convié Ie g«ner*i Pershing 4 nadejeuner mili aire 4 bord du croisenr cni-ra, se S. . ., sar iequei etait arbore le paviitoaamiral.Les généraux Pall»tfer et Sib»rt, Ie capi¬taine de vaisseaa, d'autres officiers supé¬rieurs étaient les convives. Uu orchestrejoua da nombrenx airs américains et fran¬gais pendant te repas. L'un de ceux qui ea-rcntlfi pins d* succè* fot une valse iotitu-lée the Honey Moan Inn (ie Petit höiei de lalune de miei)Le général Pershing est parti le soir ponrPari# accompagné par le general Peüeiier etlesofficiersde la m«ai«st.franco

Page 2: LePetitHavre · 37s*Amfe—fMS.10! (-

2 Lê Pêtit -'Havre — Dhasmcliet* Juillet IMf

6ÜK MEKLe Croiseur « Kléber » ctw'óLe croisear Kltiber, Tenant de Dakar &Brest peur êtt e désarmé, a sonabré snr nnemine dans la malinée dn 27juin, au largede ia ooime Snnt-MUhien.B y a 38 manquanss, doat 3 officers.ört sous-marin britannique

coulo un vapeur aiJemandOn annonce que Ie vapeurallemand Wset-nhalen, «a ronte de Botterdam a destinationde Openbasfue wee unchargsaient de coke,eonia pres de TericheUing. L'éqoipage apn ê ra sauvé. Le capitsine du Westpkalcnda que son vaoenr fut torpillê par uu sous-marin britannique.

drripeAPPELA LAPOPULATIONMes cbers Concitoyens,Le mvrcredi 4 juillet, les Etats-Unisd'Amérique célèbreront l'anniversaire deleur indépendance. A cette commémorationvo.is tiendrez a vous associer en pavoisanttos demeures aux couleurs américaines etfrai-gaises. Vous témoiguerez ainsi de votresympatl'iie et de votre reconnaissance a1'egard d une nation qui entre en guerrepour défendre, avec tious et nos alliés, laliberté dn Monde.Aiors que depuis prés de frois ans, nossoldats luttent héroïquement ponr chasserrenvahisseur du sol frangais, l'aide que vanous prêter la grande Répubüque soeur,en mème temps qu'elle sera pour eux unprccieux réconfort, nous continue Ia certi¬tude de la victoire. Notre hommage iradone vers nos nouveaux alliés, et plus par-ticulièrement vers ceux d'entre eux qui,dans les combats, vont mêler leur sang ausang de nos soidats. Leurs coeurs et les nö-tres tressaillent d'une même espérance :que nos drapeaux enlacés symbolisent no¬tie union et soient les annonciateurs dutriomphe de Ia juste cause pour laquelle lemonde entier se ligue contre nos ennemis 1Vivent les Etats Unis 1Vive la France 1

Le Maire,Mobganb.

Morts au Champ tVhonneurM ie maire de Uoueiles a été cffieietiement informé de la mort au champ d'honneur de :Marcel Firmy, S« canonnier conducteur de la40' baiteri. du 102» régiment d'arliilerie iourde,tombé au chaap d'honneur le 30 raai 19(7 et dé-cedo dans une ambulance du fron'.Usné-Lucien Mams, du 8» batiillon de chas¬seurs a pied. tué a 1'ennemi Ie S3 avril 1917.

Citations A l'Ordre #ss Jen?De la Division :

Le soldat de 1" ctasso Henri Crochemore a étêCitö en ces termes a l'ordre de Ia division :« Grenadier d'une bravoure incoroparab'e. Le«2 raai 1917, fongant sur Fffbneroi avec une ar-? ur sarss égale, s'est bïltu funeusenaeDt et a tuéJe sa mam plusieurs ennemia qui refusaient deje rimdrgi »tjJ mv;ri Crochamore, déja cilé a l'ordre de IaSlfz.'ji ré? 8 mai, est domiediO ehez sea parents,3. rue do Tourviüe. Avant ia guerre, il étnit em-pioyè chf'z M. Dasmonts, commcrgant, 41, rueF.édérick-Lemftltre.

DnRégiment:M. André Lpmareis, canonnier servant è Ia 8»division d'infanterio tgrouperaent de l'artillerie decampagne), a été cilé en ces tenues a i'ordre durégiment :« Téléphoniste parfait. A tonjoura fait preuvedu pius 'grand mépris du danger dans res situa¬tions dimcile3. Agont de liaison avec l'infanterieal'atoque du la avril 1917, est allé a i'assautderrière la première vague. »Ce brave soldat, qui habile chcz ses parents,rue Demidoff, est le fits dc M. Lemarcis, msitre deEhais de la maison Cardon.Son bèrc, dècoré de la crolx de guerre, estprisonnier en Aliemagne depuis un an.

De I'Arlillerie lourde :M. Edmond RJeaux, canonnier servant au 2»régiment d'srtlllerie coloBiale, a été cite a l'ordrede l'arlfHeria lourde dans Ics termea suiv .nts :« Trés bon soldat, courageux et dévoué. Le 31msi 1917,un canonnier ayant été ensevt-Ii par lachute d'nn projectile de gros calibre, a particpêan sauvefrgo dans des conditions parlicullère-ment pénwirs, n'arnvaul qu'au boat de deuxheures d'effarts incessants a dégagor son cama-rade grièvement biessé. »M. Ricaux qui, avant les hosliiités, étail voilieraux Docks-Entrepots, est domicilié 31, rue Labé-doyère.

La Réglementationdela VentedesSpiritueux

M. le géaéral, commandant Ia 3e région,et M. le préfet de ln Se ine-Iefrrkure, vién-nent de prendre è la date du 27 juin, l'ar-rêtê ci-après régieroentant la venie des spi-rUneux dans teute i'ótenduo da départementda !a Seine Inférieure :Le génér8i, commandant Ia 3«region, Ie p-éfetdu dópirlemect de Ia Seine-Iafénaure, vu la loidu ö avril 1834sur l'organisation municipale et no-tamment les articles 97 et 99 ; vu l'arrötè de M. Iegénéral, commandant la 3«région, du 13 décembre•1915,interdisant dans tous les cafés, cabarets, es-lamisets et autres débits de boissons, la vente audétail des spiritueux, le mslin jusqu'a il hsures,ei, en ce qui concernelesfcmtues et les mineursau-dessons de 18 ai s, pendant la durée d'ouver-ture de ces éiabiissemenls ;Considérant que. dans les xirconstances ac-luelles, 11importe, en vued'asfurer le mainli nde Ia iüretö et de la tranquilli é publiques, de res-Ircindro davantsge la consommalion de l'alc ol,et, il eet effet, d'en réglemenïer la vento plusélroib ment.Airétent :

Article 1". — La vente sa dótsi! des spiritueuxA eonstmmtr sur place est interdite dans tous iescafés, estsmineis etaulres débits do boissons dequelque nature que ce soit, sanf sux heures cor-.vespondant aux deux repa.s principaux et fixéescomrae suit, a raison de deux beurss pour eha-cun du ces repas : de onze heures e' demie aIreize heures et demie et de dix-aeaf heures aVingt et une heures.L initrdiction demeurera applii-ahie pendsnttouie Ia durée d'ouverture de ces élnbtlssements,en ce qui concerno les femnies et ies mineursau-dessous de dix-huit ans.Article 2. — L&vf nte uu détail des spiritueux aempurter est interdite dans tous l*s débits deboissons, de quelque nature qttMIs soient, enquartité de même espèce, inférieure ii 2 litres oua 2 bouteilles de 0,98 eentiiiircs chacuas.Article 3 — Ne sont pascompris dans lea inter¬dictions formulées par les articles 1 et 5 du pré¬sent arrêté: 1»le vin, !a hiére, ie citfie. Ie poiré,Tbydremel ; ï' pourvu qu'iis ne tilrent p»s plus deJ.8».les vins de liqueur el d'imitstioii," ainsi queles vins aromatisés próparés sans addition, mace¬ration ni distillation, do substance conteaant dosessences; 3* pourvu qu'elles no titrent pas plusde 22«, les liqueurs sucrèes préparées avec desfruits frais.Article 4. — Toute contravention au présentarrêlé sera conslalée et poursuivie conformémentaux lots en vigueur.Article 8.— L'arrété de M. le général comman¬dant la 3« région, ea date du IS décsmbre 1918sus visé, est rapporté.II ressort notammflut de ces BoavelJss«UspOAiUoasque ;

1»La eouionunation des spiritneux dans'ei debits «'est plus .-aitonsèe qu'a litred'fccetaoire da la nourritcre ; o'est dsnseette pensee qo'elle est p rmise seulemeetanx heures eorrespaati .nt woxdeux prin¬cipaux repas et a raison da deux hsnrespour cbacnn de ces repas. (Par arrêtes soé-cianx, M. ie p'éLt ponrra dépl-cer, danaies communes qui en feront la dt-monde,les denx heures d'isterdictioa correspon-dant a chaque repas).2®-A cette première interdiction vients'ajnuter, earnaio sou complement néces¬saire, ^interdiction de se procurer par pe¬tite qnantité des ipiriiuetix è emporter. IIest done interdit de vensra des spiritueuxau p»iit détail, c'est-4 dire par quaetité in¬térieurs a deux litres, dans tons ies éteblv-sements qui cl'bitent des .beissons aicooii-quss. et cette declaration vise aussi bien ettormelleraant les débits de boissons, bars,etc. . . que les magasini do vente au détail,comptGirs,ópic«rk-s,utaisons d'aiinieniaticnde tous ordfes, etc.

Ïü» §!iee5f.fo5X sivi Sa FceSieLa Socié'c Havraise li'Etudcs. Divers-es neuscommunique ce qui suit :L'enquête que poureuit la Soeiiti Hatrais»d'Eludes Diverges sur la question ds la pêehotrouve prés des personnaiités compétentes ence! t* mdière lout i'sppui qu'elle souhailait ; desrenif igEements ia'éresssnis lui parviennent cha¬que jour ; eile en publiera 1c-résultst aussiiót quapossible.II me revient de diffêrénis cötés que Ie mouve¬ment d'opinioa que noire Sociêté a voulu créerest. d'ores ct déja, un f-nt acquis ; on s'oecnpeon sa préocenpe do la pêche, non senlsmeiit psr-mi les partieuiii-rs qui aeüèient et qui srment desbateaux raais aussi et surtout en hsut lieu.Au ministère de la Marine, j'ai élé extrêmementhturc-sx de corsiater un giaod dóslr d'agir utile-ment ; oevact moi, des instructions ont été don-nées, 'no'emment cn ce qui cotcerne ia protec¬tion des bateaux de pêche ; te nécessaire serafait rapidement.« La pêche, m'a dit un amirsl, avec uns bieu-veillance dont je lui suis reconnaissant, (loit-étreintensifiéo en i'exaaiinaiit a tous les points devue, soii financier, miiilaire, écoaomiqua ou mo-rat , je coiufiérerai ia réussite coaime une vic¬toire. »Ceite declaration ncüe et précise est un appela toutes ies bonnes voiontés adminisiraiives ouparlicuiières.Anx Ertnateurs, aux pabons do barques, aux pê-cheurs, sürs midnlemuit d'êire aidês et protégés,a gageer cette victoire ; il fsut la gsguer.

BÜCHiRI».Vice-Pt ésident.

ïiea AgyïesïlévsBs*» «S» ïa clsssue S8S©Le Jourmi Ofiisiel a publié vendrodi ttnc circu¬laire des mimstres de la gu*rre, de l'sgrieultureei de l'aimeiuetit. qui met a la d sposuion do i'a-gricultöre les miiitsires de ia clause 189UDes ordres soat d.-nnés pour que ie renvoi deces botasües soit tffeetué uans ie plus brsf d&ïaipossible.

Pepassiatisfosis ft 5S»viia-si'€EMVa»0agrtcvles

A la suite de l'interventioa de M. le prési¬dent Ribot an Gonseil des mioistres relative-ment anx nécessités argentes ds tnaia-d'oeuvre agricoie dans ia Seiöe-lBfériéure,intervention qo'avait sollicrtéo M. Roulard,sénatcnr, acc-omprgné de ses collègaes MM.Brindean et Loblond, reux-ci, dans une ré¬cente audience de M. Femand David, ont enla satisfaction d'enregistrcr les décisions sui-vantes :t" Classe 1918. — Permission tfe tfêtenie de 7jours, dans leurs families, entre le 25 juin et le31 juillet et envoi en équipes sgricoios pendant15 jours ;2»Récupérés auxiliaires. — Permission de 25jours renouvelahie ; '3° Récuperós se v ce armé. — Permission de 7jours commc la classe i9i8, et ensuita mise enéquipes Egvicoies ;4»Glasses 1314 ct 1915, aux armées, permissionde 20 jours ;5° Mobilisation a la terre, srrêUSe en principe,des cuitivateurs de ia classe 1893 pour le moisde juillet.

Siest Ajiturnéti dfcs C!s««egt@«3 a lfft?

Les hommes maintenus ajournés des classes1913a 19 7 inclus, ai parteuaot au recruitmentda Havre et résidanl. dans cette viiie, sont invitésa retirer le plus tót possible au bureau militaire^place de ia Gendarmerie, t° 2, les cerlificats lesconceraant.

Obaéquts dl© If. SP. Seïas'fapr®Les obsèqoes de M. Franco s ScboUaert,ministre d'Etat belg -, ont éta fixées i>mardiprochain midi, au siege du ia Cbambre desReprésentant", place Frédéric-Sanvage, el a«ne h ure après-midi en i'église de Sainte-Adresse.

BïéerslNgfeUne cérémonie religieusa a été célébrêe cemaiin en l'ég iso Saim-Michcl a la mémoire dePierre Catena!, jrun# ft's do M. J.-M. Catenat, di¬recteur des Galeries du Havre.En cette doutouroBse circópstance, de vivessympathies se sont afirmAes autour de ia familiesi crueileraen éprouvêe.On remarquait dsns ['assistance des notabiitêset de nombreux représentants de la communsulécommerciale de notre vïile. Le personnel dugrand étnbüssement quo dirige avee tani de tactM J. il. Ga;e>at avail tenu ègalem' fli a lui pré¬senter ses condoléances sineèremeut ómues.

v-* »Une assisiance éruue est vcnue témcignec. cematin, st-s symostbies et ses regrets a M. Fran¬cis Meiays, un dos doyens des musiciens havrais.M. F. Metays a été doulourtusemunt frappé cesjours ci par ia mort de sa j<une femme.Di s «mis en grand rorrrbre, apoai tenant aumonJe artistique et eomroeucial — ,M, F Melivsest employé de i>>miison D. Ance-! et fils — ontsnivi le char futrèb e a Fégfise Saint-Michct nuisau cimetiére Ssintc-Matie oü la L.-millf;s rccu al'issue de la cérémonie de nouveaux téraoignsgesde syinpatbie.

K/'Ba»s«aIpe iles Cïsesffiilss» ür Wei?Nuns mettons en vente un nou vel hnrairedes eitoreios de fer donuaat les change-meuts appoftès a la date du i«r juillet anservice des traiss intéressant la région.On y trouvera égafemerttI'indication da Iamaiche ties trains récentment cctés et ré¬servés exclusivement aux mititaires.

li'E|Marsi«i»n de Ia darèLe service de la police privé® du réseau del'Etat, dont noos.avoas annovieé la crêation d'un

reconru avoir volé dans les wagons ou sur loterrain de ItTGompsgnao des cbemir.s de fer dol'Etat.Its ont ('galt ment avoué avoir pratique de lamême fugon depuis un ce-tain combvr de m<is.lis ont été mis a la disposition du comruu-sairespécial de la gare qui a dressé procés -verbat.

0. CÜLLftRD,CamCSfilSI-SESTlSTB,17,rit fitrisTMttt

FAITS LOCAUX— Le nommé Albert Gounou, 49 ans, journa-lier, demeurant rue Foubert, 14, a été mis a ladisposition du parquet. II est incalpè de coups etdo msuvais traitements a des enfants etd'outragea la pudeur.— Ub nommé Corentin Louboulin. s'est vudresser procés-verbal pour vol de charbon, decoiapücité ovee un nommé Vicior Aisenet,t7acs,demeurant fö.rue fulCS-lliZtirier.fttii faissitieguet^pentiast1cvei,

Madame Veuve H. DBNIELï,hol«S!'«P!'e

72, Boulevard de Slrusbourg, 72Prévistü sa cifestèle partlr dn«er Jnllte*. ses ateliers seroist lernséstous tes Dsmanches a midi.

THÈ8TRESI GORGERTSGrmid-ThëMre

Cesoir, it 8 h. l/$,Le Chemineau,tïe JeanRichepin, avec Mlie Moreno,de la Comédie-Fra'-gai t' ; M.Davagon,rle 1'OdéOü,eic., eten intermède, MlieGlaraFaareas, la diveiteparisieaoe.

F&Iies-BergèreAnjocrtd'lini«tiuaa&che,azatiaée è 2 h. I/I,et a 8 h. 4(1soiree, avec ie Dindm, 3- aflfw,hiteants la seal remèüe coaire la nsuias-thénie.

Thêêtré-Ctrque Omnia<8»lKS»2s»«»^®»£lsié

AnjoHFa'hGidimanche, inatinée it froisheures, soiréeaS h. 1/2, öerijièrea représea-tu'.iensda programme quia obieno un vifsuecès, ave/. ; fJltj ct Teddy sur la plage, Atravers le Portugal, Vsiattié, Sïü_e-be&'ji»imerprèté par Ja charmante HnguetteDuflos, de ia Gomècie-Fiangsiss, Pathe-Jourr.al et dernièrtt actuaiiUs dclaGuene.Location ouverte.

SeJeei-PnlsteeAnjottrd'hró mstiuée A 3 heaves, soirée A8 b. 1/2 : 3fts»l®«a BlpSwnatiqw;SkeriocUBolmès (3« épisode, Le DocumentYolé); Les demtires aelmlttes de ia guerreaujour le jour , etc. ; Attraction:Montvilie, ra-cordmann da mot de pour la force desnmins, l'bontme qui sa premany avec nnevoitore au bout >tesbr*s.Location onverte de 10 heares A midi etde 1 h. 1/2 A5 heares.—•■■

14 V3QSTI0NDEMtSTiKQU ETTGrand Dramc pokéie?

LES V^Ï^FIEESj épisodsAvjmtrd'kui M' tince d S h., Soirée d 8 h.

-i 11-1ur r^r 1 ■—

BBAMEBEMSmSfLE MEDAILLON

14.rue Ed.-Larue CU,43101 - FATHÉ-jöOP.HALPermanent de 2k. i/2 a.6 h.{/2. Soiree a8 h.i/2

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T/-NFRAV Uósepfc-AbxAcdre'), ostploy '! do cem-merc<syrue Vitiehtrdouia, tt, a P.nts, et. GLsïF-VON'tiMrle-JJscpsice;, «Siptoyte de chsuiin iefer, Tue Pfottóhon, 33, métne iieu.MURIEti ttogwsk-Julest, so'dat su 39' d'iofante*rie, ruc de l'Eglise, 65, et MELEÏ (ABdrée-Mir-celie), jojrruthère, c Aii-y.VKNBr.ïtGHDïE iHeetor-Jlarie), avscat, a laPassjte, et FaUI' ;Ju!?a-Léorrie), précédeiaatent auHavre, dtennssvant è Galais.FULLER (Erneet-Mitton), employé de commerce,rue de Zurich, et l.HKHA*f;OiS(.lesnne-Augustine),coutufiè-e, é GraviRe.DAUMEtiiE Osée), dsgsinstenr, rue Lemaitre,18, et S&ftEL (Befijeiuiae-Ghiiriotte), sténographe,place de i'Hötel de Ville, S7.BETAltO tPaai-A ugBsitn), coiffeur, pis cc Riche-Rea, 2, et PSEUftJfOJSHE (GcrBsaine-Madeléiae),sans profession, ii Acglssquevitie-fEsnevat.DERIBA (Fe«fi»aa<S-feais),comptabfe, rue Thiers,30, et FONTAINE (Georgina-Marie), sans profes¬sion, a E!reist.EUBiNS, (Péii*-Tliéod«rii), essployó de com¬merce, cours do Ja Répabsiquê, tl», et SALI.ÉIMnrgamae-Asgustise), mésagére, méraes courset namêro.KANIQU®(Frangois), manoeuvre, cité Thiêbsuf,5, et S1SENEL (Ouotte-Mario), joumalière, mêmeseiié et numéro,IIOUDAN fAnd-ré-Heiiri). graveur sur mêtaux,rue de Groasiait, 4'), ct LEPRETTRE (Anna-Maflhe), cuisinlère, rue Jssn-Baplistc-Eyriès, 75.LESAGE (Eugène-Jules), tourfieur sur hois, rueBumé-tt'Apfemont, 4, et FAMEGüON"(Charlolie-Mariei, domesiique, rue-Buaté-d'Aplemonl, 18.MÉZANGE(Robert Jules), déécHeteur, rue Ven-lenrat, -25, ct DELAPORTE (Eugéuie-Jienriette),eouturióre, rue du Perpey, 15),RIEHL (René- Augustej, tourneur sur métaux,rue da Phafebourg, 69, et LEGROS (Marie-Adélaï-dei, ssas profession, rue Pavmeaticr, 42, Rouen.CRIED (Marcel-Raymond), employé de com¬merce, rue de Ia Ferma Bouteilier, 47, et CHEVA¬LIER (Juiienne-MarceUe), employée,. rue Lavoi¬sier, t .NIDELET Robert-Jeas), touracur sur mélaux,roe des Ghanliers, 40. Gravilte, et JOST (Maria-Kraagoise), saas profession, rue d'Arcole, 27,Havre.SERGEANT (Louis), couvreur, boulevard Sadi-Carnct, GruvDIe, et CANART (Aiice-Frangoise),employée, ruc des Viviers, 7, Havre.PUECH (JesD-Msrie), einrioyé des póslos, auHavre, ct FÉNÉLOVS(Lucie-Gaaiiila), institulrice,a Albi (Tarn).

GIOiOMT

§ommmne&iwns,§mmsVente rte- pojr.raes de terre. — La Munl-eipatiiê mettra en veaia des pommes de terrenóu velles au prix de 0 fr. 35 le kilo, par gusnfUéminima de 5 kilos, iusdi et ieudi prochains rueDmné-d'ApieuiOst'ichantier municipal), mardi etvecdredi rue Frangois-Mazebno (chantier munici¬pal), mercredi et samedi rue Jacques-Gruchet,n» 1.La vetde aura lieu aux jours iud'qaés, de 2 heu¬res a 5 heures.

OoBiribntlons «1st',otes. — Publication desrötes - Las röles supplémealaires de la contri¬bution sur los voilures, ebevaux, maleis et do lataxe sur fes bil.sr i, d" éruission de 49i7), sont, apartir du i" juillet 49 7, entre les mains de MM.les percepteur3.

Service Hes F;iux. — Arrêls d'eau — Poarreparations sur bracchements. k s conduPes d'eaudes rues ci-après seront fermées inudia 40 hcuresdu matin et ponr qusiquss heures ; rues des Go¬belins et Montivkliers (parties), Saint-Michel, Bos-suet, Picpus et Fltcbier.

§iüUtïu AmSömétésSocJélé MatBcUe «e Prevoy aaics d««ployés de Lenuaerce. au srège sociai 8 "ü«Caifesv - TiHotiaee n' *23

(Mes slems les Sociétaires sont priés d'assis-ter a l'inbuaiation deMonsieur Louis FLEUR IELMembre actif rie la Société

Qui aura lieu le lundi 2 juillet, a huit heufesdu matin.Oa se réunira a l'églfee Sain'-Vichet.

Cliambre Syndicate des Ouvries's Tait-letM-s. — Tous las CMii-rrsdes sont invités a as-sister s ia rêun'on gêsèrale qui anra lieu lur.di2 juillet, a 8 b. 1/2 du soir, r33, rue Victor-Hugo.Ofdre du jour * La semaine anglsiso et son ap¬plication.

§&itemdmiSpêmAilrlétisme

P L.fI.-~ Dimanche, a 9 heures, rénnion géné¬rale >u sieve social, 4, rre de Fleurus,A 15 heitres, au terraio de Bfevllle, entratne-ment en vue riu prix «'ouverture.Au programme : too mèlres, 400 m., 1,500 m.,saut cn h'Uitenr et en iongyenr avec et sans élan,saut a la peiche, iancemeot du poids et dudisque.Tous nos sportsmen sont convoqués sans ex¬ception.Les jennes gens et les miiitaires qui desirentpratiquer l'atbsétisme tont priés de. se faire inse¬cure a l'tme de ces deux reunions.

MIMI llilllilJSante-Adresse

Exposition m. raichère. — M. Ie maire de Sainto-Ad>-r..- siresse un pressant appel auprès 4e MM.lss-jardiniers et amateurs (ie culture marricbèrequi désireiaient pfenttre part a I'exposition üorti-coie organisée par la Bsse aagtalse, le 44 aoütprochain, au square Saint-Roch.Ii les prie d'assister a la réunion qui aura lieule mercr> di 4 juillet, a 20 h. 4/2, a ia Mairie deSartite-Adresse pour prendre connaissance desconditions du concours.

FougueusamareM B-rsire informeMM. les Agriculienrs, que Iavente de trèll .ct do sei-lo qui devait avoir iieujeuUi dernier, est reraise su mardi 3 jnïüet,a i heures précises.

WAT CIVIL DU HAYESNAiSf fllCES

Du 30 juin. — Emile GARNIER, rue du Doek,96 : Maurice BUREL, rue de ia Halie, 55 ; JacquesCHALF1N. ruw da Canon, 49 ; Madeleine LIZOT,rue Lo d-Kitchener, 50 ; Simoae PEllitEVLE, rueduLycée, 124.

PROMESSES DE MAR1AGE8VIOLAS(Louis-Joseph), boucber, rue Aacelof,Ilópilal beige, et LUCAS (Georgelte-Adrienne),ménagèra rue Louis- Philippe, 47.FRO.MOND(Ursmar). ' mécanicien, Pyro'eehülebe'ge, Graville, et LUCAS(Marie-Elisa), ménagére,rue Bourdaioue, 38.ROlVOLLE(Gaston-Paul), menuisier, rue Mas-siilaD, 23, et TIFFAY (Antoinette-Cécilo), ouvrièreleinturière, rnêmes rue et numéro.POUSSIN(Gésaire-Jesu), employé de chemin defer, a Pont-Authou. et LEMARGIIANDiSuznne-Angujtine),saas professiq»,rue loardalese, 17,

üh'CMXDE ilil TRErlfiAC.i Li T100ffllBSLESós12a1,909fr,GHEZG.4ÜBEBT16, Place de1'Eótal-de-ViHe

DEGÉSDu 30 juin. —Sfixmne GONZAL,épouseMONS.34 ans. ss-ns professmn, ö Seiofe-Adresse ; Char¬les ROüET, 5! ans, ehaudronnier. rue Jules-Masu-rier, 45 ; Renö LE LAGADEC,21 ans, gsrgon d'hö-tel, rue de Ia Gaffe, 44.

Ikté Se BonilA L*©ftPftELINE, 13-15. rue Thiers©sail e®ra»Sss ea SS tesarea

Sar SfSmseSi,uao oennane rcitlés an decil porta 4ttsouu a öosaicüeTELEPHONE 93

MALADIESDELAPEAUVerrues, Eczémas, Psoriasis. Lupus. Tnutementsrfecial du Cancer et des Tumeurs maligncs.Adfoiites. — Voies urisiaires : Ecoulementsrécents et chroniques. prostelites — .15ai ad: esdes femnies : Pc-rtes, ntguiar-isation des regies,affrcnoM vaginale», ntérraos et des annexes.I 8 R' aSr''if;-, consulte seulement lesLUK öSfSL! LCNBISClM>:RCRF.DK.de 2 è | h..et les vsMBsf^fg, de 2 a 6 h , les autres joursélant s-fferRnsanxlraitaaiefits spécfeuxdela ci'ni-que. Accidentsdu traoait et Radiograpttie, tous lesjours. 7, Utm-'S'traitsS;

Lss &VSSfieDIÖ1Sseat tarifés S £p.la Hese

Mortponrla FraicsVous êtes r-rié de bien vonlolr assister anservice reiigieux qui sera céiAbró le mardi3 juillet, 8 dix heures du mafln, en I'églisede Gournsy-en-Caux, a la mémoire deEdousrd-MauHce CGU33AUXtué a l'ennerai le 5 décembre 4946, dans sa20»année.De Ia pari de r

M" VeuoeEdoaari COURSAUX,sa möre;IXn" lüaris et i uols,M. bareel COL'88AUX,sos frère et socurs ;té. oi It!" Edouard COURSAUX,Frétléric LAUt, * - grsi.-Js-nareats :Des Famtlles C8URSAUX, ROGER, JOUHOT,VIERDE,LAIR,la Famills et les Amis.Ii ne sera pas ea- oyé Ha lettra d'invita-tion, le présent avis en tanant lieu.Gournsy en-Caux, le 4" juillet 1917.

Mortponrla FrancoM™*Maurice DESNOS,nés L'BERGE,sa venve;iüadams VeuoeA. DESROS,-a mere : Mn' AliceDESiiOS; M" Veuoe A AUZOU; Mn" Jeanne,Alice,RaynxondeLWERGE,sas ceurs et b t «-f®u --; /If. Raymond AUZOUson reveu ; Af.et/if™ftBusSFLtN et leurs Er.faats ; ia Familie etlos Amis ; fit. FAbbé SAVOYE,ehsuorae hono-Mre. i'U'é-ifejy«5i do Ssinfe Marie du Havre ;SOU.les. Vicaires de ia Pareisse : Mót. Ies Mem¬bres du Chceurde Sainie-fflarie ; /If. E. C8LLAFW:le Personnel de la AlaisonE. COLLARD& SHAM,Oat la do«leur de vous Lire du décès doMonsieur 8/Saurice-Gonsfant DESNOSSoldat au 64' Règment d'Infanlerie

tombé Ie 2 ' avril 4917, a l ége do 30 ans.Et vous prienl a'assisterau service religlenxqui se.-a célêhré en sa mémoire le 3 juilletfeil7, a netxf heures du matin, en l'égbseSaiute-Marie du Havre.

DH PROFUriDtS-Tn&z."

LA* Sügsérm *CHUTES DE K9ATRICESDÊPLACESSSSirrS DESS"ües;unee*SAïS3SEVaC'2,©I»K,«,estcetie ane chaque jour la Sï Cï'etCMlKS-ES8©"¥remporte sur «SüAXSrRNllS ».Les ïécciïtes prenves ci-dessous soewtbien lacontiimation des «aallllrra de qurrition»dejè pnb-'iées«Losstoute la pre-.s«.M. LANDEROIN,k Beauzy, p' Bracieux(L.-et-G.) Heroie gnérie en 6 stanyaiaes;M MEUCIER,b MaroUes par Foisé (L.-et-C.). Hómi®gnérie en 2 inois ;M.GÜMMIEK.èBatiliy-entetinais (Loiret).Hornie guérie ea 6 sarnsiues ;M.CHARBONNfER,a Drain, p. Liré (Maine-et-Loire). H-.cniegoerie en frois reoia.VOSLA BES RESULT ATS I ! !Hésiter encore eer; it ê ro son prsprebounrein 1Aussi nons eagageons les inté¬ressés è venir voir ce speciatiste A :Wvefot, lundi 2 jni iet, Hóttl des Victoircs.GndervlMe, mardi 3, Hotel de l'Europc.

msrcredi 4, Hotel dt France.JtEaswsÉwitgtejp®., jeiidi 5 Hótel Font ■•in*.&E MA. VISE, vendredi C, llöicl d'Angle -terre, 124, roe de Paris.JF«é?a-sip, diraanchs 8, Hótel GancTiy.fcESS©-®-, 7-5,fuab. Satnt-Martin PARIS (X«).

_ Rlt.ljt j47984'

Ftut VguoeCharles LEPRËVOSTei la Familie ;ont la douieur co vous t»ire part do la pertecrueile qu'iis vioncent d'éprouver en la per-sonne de 'MonsletiP Christian LEPRÉVOSTdécédé Eccider tellement, ie 27 juin 1947, daassa 46"» annéc, muni des Sscrements d*( l'Egl'so.Et vous prient de vc.uloir bien assister ises coavoi, service ei inhumation, qui aurortlieu lo liinhi 2 comatit, a trois heures troisquarts du soir, en la chapelie de l'Höpitel| Pasteur.On se réunira a I'Höpffal Pasteur.Pricz Dieupour le repas de son Ante!

(J795Z)

!,1.Alfred THiLLARO,avoué p.'ès le TribunalCivri du Have" l/fuwsBant -ux convois aut*' ruah-Ues, ei Alfred THILLARO,née B/LLARO;Ui" VeuoePierre IE ROUX,nee THiLLARO;Mil! Jacques ei Henry THILLARO;Af"' Frangoise THILLARO;Ft"' Jacqueline LEROUX:FF.el M" Georges OAUGERet leurs Ei/legEiif: Emits DANGER,ses Enfants et Petites-Filtes ;•Les Families BOULL/Ë,LEMSNMER, BAUCHE,LE MENUET DE LA JUSAIIIÉRE, OUB'OSC,LELARËE,LOPPE, la Familie et les Amis,Ont la douleur de vnus faire part de la portscrueile qu'iis vienneut d'éprouver en la per-sonne deMadams Veuve Henry THILL 4BDNés Gabrielle DANGER

leur mére, helle-mère, grand'mère, soeur.belle-soKiir. nièce, tante, cousine, parente Ctamie, décédée subiteraent a Paris dans sa 62»aonéa.Et vous prient de bien veuloir assister ases convoi, service etiobumatioD, qui aurontlieu le lundi 2 juillet, a dix heures au matin,ea i'église Notre-Damo, sa paroisse.On se réunira a l'Eglise.

FrissBlsamr iereptietu AmiIOn est prié decoasidérerle présant aviscomme tenant lieu de lettre d'invitation.Des vottures stationnerent place Carnot, <ipartir de mu( keures et Annie

Vous êtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, service et iahumation deMatieiüiseüsCatherineLERIARDELEYdécédée io 27 juin 1917. a l'Age de 40 ans, mu-nie des Saorements de l'Eglise.Qui r.uront lieu Ie 2 jufilet courant, aqnatre heures du soir, en i'église Nolre-Dame,sa paroisse.On so réunira 4, rue des Remparls.

PfieiBisapar iiBepasp pb4k IDe Ia part de ;

fd.Raoui B8URLÊetMadame,néeIE IHARDELEY,Siw fe.-ii frerc ct sce.ir : Madame LécntimLEMARDELEY,«a sceur; M.JosephLE MARBELEY,san frere, acovbeoieat a Satosigue ; MM.Maurice et Roger BBUF.LÈ,ses n«vcux ; Mn'Barthe LEMARDELEY,sa mèec ; les FamilltsBOURLÊ LE MARDELEY,AUMONO,LEMAR/É,LEFRARQWS,REAL,MÊDARD,VIARD,LEBRET,L0RI8T,MONOET, MOULIGRIER,BARBET,BÊNET,ROSET,CARBON, ses tante, cousins, cousin«st amis.II ne sera pa a envoyé de lettres d'invitation. c®t avis en tenant lieu. f88sfi

Madame oeuos J.-W. FRÊMONT; M. et M—RECULAHD; M et M" Georges LESIEUTRE ;M" BOULARO:M. Francis FRÊMONT, ca»®rUau '6 " .i'iQfent«rie, armee d'Oriett ; M.MauriatFREMONT.«ctoeHe.nsent arabuisneier au frost;M. William FRÊMONT, sergent mitrailleur au4;9«, .-otwfl <tr .s Groix de guerro, sur lefront ; M">Eca FRÊMONT: M DIETZ,mohlnsó,et Madame ; M et H- 6uy HORSLEY; M AugusteRECULARD,brigfö(b«r iraia d"»« i-qms^ges.armee ü'Ürivnt ; M. Gusiaoe RECULARD,tirrii-IwKalgériPit. sur Ie bom :Mn" Jane RECULARDMarle-Thèrèse,Marie-Antoinette,AlineFtEEULARS;M. Léon LESIEUTRE,Cffnutt».- au long-eoors,prfsojMiwrO.-:gur>r<9 : M. Georges LESIEUTRE;Mn" Berths et Lély LESIEUTRE; M. GeorgesBOULARO,s&fgtrnl au z8»a'nifsaierie : M. PaulBSULARD,an teg» d'sjltlteria sur le front: Af1'*Madeleine BOULARO; M. et M" LEITE, srspe-i s- «r»»f, ;Mu" Luclenne et Paulette DIETZ,ses srriètw.-petites-fitles ; M-" oeuoe BAZIÊREet sa Fills,s«s b iir-sqsur et mee* ; M"• Marie TELLIERM. THOMAS,comsiacdint d'an Herie. oifie».rde ia Loai»a d'ho.ia-ur, Madame, et leurs En¬fants, Docteur NICOLAS,ms»-»» ^tnotj«itrmisa et Maxame, Les Families LECOMTE,SQUCARDetLÊVÊQUE,ses cousins et cousiaes.Oat Ia douteur de vous fairo part de la pertequ'iis vienneut d'epronver en la personae deMadame Veuve Augusfe RECULARDNée Léontine DELOBEL

'écédée Ie 29 juin 1947, a l'aga de 79 ans.Et vous prient d'assisler è ses convoi, ser¬vice et inhumation, qui auront lieu a i'EgüseSaint-Julien da Uoueiles, le mardi 3 juHiel, sdix heures du matin.On sa réunira au domicile mortuaire, Villa« Boa Accueil », en face i'Eg4se.II ne sera pas envoyé de lettres d'in¬vitation, le présent avis en tenant lieu.

M. J -M. CATENAT,Directeur des NouvefiesGaleries et Mm'J -/if. CATENATM Roland CATENAT;/,ƒ"*EoelyneCATENAT;J -M CAT.AUX;M.J-P. CATENAT:pi™ P. PARADISet son Fils, M«"J. MARIN;M et Mm"J PEYROUet lettr FiHe; M. et M«>cE. GUILLOTet leur Filte ; M. et M""J. CATENATet leurs Fils ; Mm°L CATENATet s«s Enfants ;M H. CATENAT,Les Famittos R JEAMMES,FÈVRE,CAZAUX,CATENAT,ESTEVE.M'» Ch MËTRAUD,Reraerciontles personnes qui ont bien vouluassister au service religioux célébrê en la mé¬moire de

Pierre CATENAT

I

M. Francis MELAYS,commls de dehors de laMatron Daniel Ancei et Fils et ses Enfants ;M<" oeuoe Henri BOURIQUET; M"« Rosa,Gabrielle et Germaine MELAYS; la Familie et lesAmis,Hemercient les personnes qui out bien vouluassister aux service, convoi et iahumation deMadame Francis MELAYS

Nés Alphonsine Engénie BOURIQUET

él" Veuoe FLEURIEL, née DELLEUVRE,sonépo»se ;Ml!' Marceüe FLEURIEL,ss fil'e ;Les Famiites FLEURIEL,DELCEUVBE;M. H. LEF/ÈVRE; MM. les Employés de laMaison Henry LEFIÊVREetC'.Oot ri douleur de vous faire part dn Ia pertecruelie qu'iis viecuent d'éprouver en la per-so'.ïEe doMonsieur Louis FLEURIELFondé de Pouvoir

do te Maison Henry Lefisvre et C'décédé è Brest, dans sa 45»"année, muni dessacrements de i'église.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi. service et iohumstion qui auront lieufe lundi s courant, a hsit heures du matin, enI'église Ssint-Miehel, sa paroisse.On se réunira a I'église.

Pfialift sffifli SeissSim Ies!II ne sera pas envoyé de lettres d'in¬vitation, le présent avis en tiendra lieu.

FBI88IH£ü«ag,lE?gw ■... ... -—~ ^ I.

Sïsrêgrsplse dn i» jnillet •

FLEIRE*E9

BASSE«EBLeverdn Seleil. .Cone,da Solell.

t & fe. 4 —j 18 ö 29 —i 0 h. 35 —I 43 h 9 -S b 5J49h 55

Lev. d»la Lnne. 46 b tS N.L.49 — A « h. »Con.de la Lnne.. — b. —(•) Henre aneienno.

6 » 55» e » «s» t s 66» 2 » 33

P.L. d initios8 <9 b. 49D.Q.4» - ~4 SS h. 53

P.Q.H - 4 13 b. tt

YFNTESPUIUIUESCOifiBUSSSIRES-PRISEURSDU HAVREVENTE APRÈS DÉCS3

I.e Slercradi 4 Jnltlet 1917, g 10 heures damatia en I'Hötel des Ventes du Havre, rue Vicior-Hugo, »2 «t 64. ii par conamUsairt-priseur,procédé par continuation a Ia vente pub'ique auxenchéres de : bafterie de cuisine en cuivre rouge,forte table, chaises. - Service en poreeiaine, ver-rerie, sslie a manger en acajou. — Salsa en ve-lours. — Piano de Pleyel. — ASaabtegenreBouile, tables a jou. graades giaces, lustre, Car¬tel style Louis XVI en bronze, vases el plats enChine, tableaux, 'ta-ds, rideaux. — Quatra cham-bres a c&ucher en acajou, avec armoire 4 glaee,commodes, secrétaires, consoles, bonne Iiteria,lits de fer. — Trois Bibliothèques cn acsjou,dix buit cksites aaajou siège mobrle, tablos debureau. — Lang® • draps, taies. services en da»massé, serviviiet, iabiiers. — ArKontcrie : en¬viron seize kilogrammes ; écu /die, cafetière,tbéière, sucrier, pot au lait, louches, cuülères Ar*:x.At, couverts, cuitlères 4 café, ete., coufeaiix.a (Ieater t manche nacre, lame argent. — Orfèvre-rie : grand plateau, bouts de table, couverts, tta.

Argent comptantRequéie des héritiers bönéflciaires;

f,3

COMHISSAiBES-yiSEURSDUHAVREVENTE PUBEIQUE

de 25 CHEVAUX réformésde l'Armêe angiaise è St-Romain-de- Coifjos®

öeto» laf"), p'.sce du Msrcbé.Le Jeudi 5 Juillet 1»! 7, ü 14 heares 1/2,psr le ministère de m» guillbmêute, commls^saire-oriasiur au Havre.Conditiens : Vente seolement anx frrmiers osélévru<-s aevant produire un certitlcst dn Maire deleur commune attestant leur profession. Chaquefermier ou elcvcur na peut acquérir quo deuxchevaux dans ia même vente. Les cfeevaus sontiivrés sans bride ni iicol.

Arg-v.l comptwl' Requéie da Gouvernement britsnsique.

13 (37»]^

Etude de feu il' DUSOSC, notoire a MemtiviüiersiVeil te He Cheval, Récoites, Matérie! deFermo et IHObilier da Maison

A ISontiellllers. hnmsau d'Escares, sur la fermo-qu'expioitait M. Ernest Riceuard.

Le ï,unüi 2 Juillet 1917, a 2 heares, M. Le-fèvre, administrateur do l'éiude.vendra : un cfeevalentier, 45 area de seigte, 3 heel? ros de trèfle de-pays. 1,500 kilos environ d'avoino batfue, macbin®a bstlré « Limare ». rouleau, harses, charrue, tcamions a eau, buffets viirés, tables, chaises, cut-sinió-e, lits, mstelas, armoires, pendules et q.an-tité d'sutres objels. (3753)

Etude de M'PERRIG.IULT, huissier d MontiviilicreVente de Récoltas

A Manéglise, a Is Pointe, sur la ferme que cessad'exploifer .M.Vin bort.Le Lundi 9 Juittet 1917, 4 2 heures du soir»M»Vslois, huisier suppléaot, vendra : 3 hectare»40 ares de Mé ; 2 hectares 80 ares d'avoino.Requêie de M. Vimbert. (3805)

Etudes de M' FAUVEL, notuire d Lilkbonne, et deAD TESTU, griffier de Paix d Caud.-bfc crt-Coux. _ —Matériel de Couvreur-Zingutur, Eois dgconstruction et de MobilierVENTE

1° A Lillebonne, le Lundi 9 Jnilief, è detpeheuras. au Oerainrite do feu M. SsrienL de : 9*tuyaux de goutlfèros, lot da chissis, rouleau deplömb d'environ 200 4 3"0 kifes 19 feuiHes dezinc, 9 tuyaux de gaubióres. tabubéres, crochets»cuvettes lot de cordages, 2:0 madriers en sapin»bêtre, chêne et Mobilier.

2»A Triqueroille. te Afardi IO Juillet, a dCJJKh«ur»s, ou domicile de feu M. Sorienl. do : M-bi-lier, tsblsaux. 2 trés belles armoires en chênescuiptées, lol (ie cordages, seults en grjnit et c»pierre, 43 madriers, 60 chevrons, 23 plateaux, etc.

Amcomptsmt (3721)

Etude de feu M• DUBOSC,notaire d MonttoilliersVsnta de Récoites et Matériel de fermoAu Foirtenay.hrmsaude Maefsuvillo.sur iaf-rmaqua cesse d'expleitcr Mme veuve Emmanuel Le¬naaireLa Mardi 10 Juillet 1917, 4 2 heures, M.Lafevre, adminisfratour de l'Etnde, vendra ;8 hectares 59 ares de blé, 2 hectares 39 aread'orgo, 5 hectares 70 ares d'avoine, 2 eteriots,charrctte angtaise, rouleau, charrue, machine abattre et autres ohjets. 1.8 f9751)

Etude de feu M' DUBOSC,not eire a Morilivilliet tYente da Récoites, Matériel da Ferme

Cidre et fatsAOcIevilIe-sur-Mer.hameau deSaint-Snpplix,surla ferme que cesse d'expioiter Mma Veuve UlyssePoupel.Le Mereredi 11 Juillet 1917, 4 ï heures,M. Lefèvre, administrateur do l'Etuds, vendra :1 hectares 59 ares de blö>; 2 hectares 30 ares(l'avoino ; 1 hectare 70 ares da pommes de terre;3 föts de 6'-0 litres plains de cidre ; futs vides,cuves, pressoir, broycur Simon, mouiin 4 bette»raves et autres objets. 4.8 (3752)

AVISDIVERSEtude de Ai' HASSEL3IANN, noteire au IFivre,6, rut de la Paix (successeur de Ai' AÜCEIt)

■— Première iasertionSuivart acte regu par M»Haaselmann, notaire auHavre, le 16 juin 4917.la Seciêté anonymo des« Grands Magasins du Dé d'Argsnt», aont te siègee?.t cu Havre, rue do Paris, n«»93, iOO,402 et )0i,a vendu a la Jociété Générale d'Approvisioano-ments Economiques, Société aaonyme dont lesiège est a Paris, rue Lavoisier, n» (0.Le Foods de Commerce des Gpewls Magasins deNouveautés et autres articles que la Société duDé d'Argent expioiteau Havre, rue de Paris, n" 9S,190, (02 el 104, et rue de l'Hdpital, n* 69, compre-nant : Fenseigne, le nom commercial, la clien¬tèle et l'scbalandage y attachés, les objets raobi-liers et Ie maiériel servant a son expiurtation etles marchandises dépesdant dudit fan (is.Les oppositions, s'il y a Reu. devrost élre fsilesdsns les dix jours de la seconde insertion, et se¬ront regues en l'étuds de M*lUsseimann, notaire»oü lss parties ont fait election da domicile.

4.(5 (3'60)Paw première tits lion

HASSELMANN.

Cession(TonFondade CosmercudeCafé-iar-]if«abiés1" Avis

Saivan! acie sons signatures privées cn dateau Havre du viegt-sept juin (teenier et qui seraeiirrgistré en tcaws <to droit, M. Victor l.litiÉ-NAGEK, tenant Café-Bar-Hiiel meubti, au Havre,rue Victor-Hugo, n»i22,A cédé 4 un tiers dénoramé ledit fonds de com¬merce qui lui appartiént et qst'il explotte, ainsi quele droit au bail des lieux.I.a prise de possession et le psiemcct aux con¬ditiens convenues auront lieu le dix-huit juilletcourant.Les oppositions, s'i! y en i, seront reguesau focds vendu, ou domicile est élu, dans ies dixjours de la dcuxiéme Insertion,

Peur pretniire insertion :(3785) Victor LBMÉNAGER.

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42, rae de Sainte-Aclresse, 42, Le HavreMme Gormaine-Suzanne CHUQEKT, veuve deM. Georges B1DOT, commcrcanic flcuriste, de-meuranl.au Havre, rue de Sainte-Adrasse, c° 42,a, par acte s. s. p., daté du 20 juin 1917. vendu lefonds de commerce de Fleurs Naturelles qu'ellefait valoir au Havre, rue de Samte-Adresse, n» 42.^j,a prise de possession a été fixée au 1" juillet

Elec'ion de domicile pour l'e'xécution de la pré¬sente vente est faite au Havre, rue du Chillou,n» 2, chez Léon Dubois. (Dernière insertion.)

Cessiondu «Café-Bar•124, rue d'Eiretat, i 24, — Le HavreMite Hortense PETIT, débitanle, demeurant auHavre, rue d'Etretat, n» 124, a, par acte s. s. p.daté du 21 juin 1917, vendu le fonds de commercede Café-Bar 8 l'enseigno : Au B ave Jean-Bart,qu'eue fait vaioir au Havre, rue d'Etretat, n» (21.La prise de possession a été flxee au 9 juiiiet4217,Election de domicile pour l'exécution de la pré¬sente vente est faite au Havre, rue du Chillou,n» 2, chez Léon DUBOIS. (Dirnière insertion).

Cessiondn « Café-Débil-Mrublésn88, rue de Bordeaux, 88. Le HavreMm' Léontine-MithiMe MASKABLE, veuve deM Félix-Pierre KERNEIS, débisante, demeurantau Havre, rue de Bordeaux, n» 38, a, psr actes. s. p. daté du 22 juin i9:7, vendu 1- fonds decommerce de Café-Débit-Chambres meublées qu'elleexploite a ceite adrea-e.La prise de possession a été flxée au 28 juin49(7.Eirclion de dom'cile, pour l'exécution de lapresente vente, est faite au Havre, rue du Chil¬lou, n» 2, chez Léon Dubois (Dernière in¬sertion.)

Cossiondu« Café»97, rue Victor-Hugo, 97. — Le HavreM. Emile-Alexandre Anger, débitant, demeu¬rant au Havra, rue Victar-Hngo, u» 97, a par actes. s. p. daté du ?3 juin 19! 7. vendu le fonds decommerce de Café qu'il exploite au Havre, rueVictor-Hugo. n° 97.La prise de possession a été flxée au 12 juillet1917.Election de domicile pour l'exéculion de lapresente vente est faite au Havre, rue du Chillou,n» 2, chrz Léon Dubois. (Dernière insertion).

Cessioudu «CaféduCommerce•103, rue Victor-Hugo, 103, Le Havre.M. Raymond LEULL1ER et Mme Edwige DU-TITRE, son épouse, demeurant ensemble auHavre, rue Victor Hugo, n» 103, ont, par acte s.s. p.. daté du 3» join 19(7, veodu la fonds decommerce de Café, Chambres meublées A l'ensei-gne <tCafé du Commerce », qu'ils font valoir auHavre, rue Victor-Huge, n» 103.La prise de possession a été flxée au 3 juilletmil neef eest dix-sept.Election de domicile pour l'exécution de la pré¬sente vente est fatte au Havre, rue du Chillou,n» t, ehez Léon Dobois. (1" insertion.)

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Suivant conventions interveoues entre parties,Madame Julia EUSTACHE, veuve de Mon¬sieur oelphin VATUNEL, tenant Caff-Restau-ranl-Hétel raeublè, au H-*r", rue Guideaurd,n» 40. A I'enseigna « Café Restaurant HOTELDE LATERRASSE »A cede a une personne dénomméa soa dit fondsde commerce ainsi que le droit au bail des lieuxoil ll s'exploite.La prise de possession et le paiement auxconditions convenues auront lieu le dix juilletcourant ;Les oppositions, s'il y en a, seront recuesenlre les mains de si. caihc. 231, ru« deNormaxdie, au Havre, interméiLatre et mandatairedes parties, dans les dix jours de la secondeinsertion.

Pour premiere insertion,J.-M. CADIC.

Cessiond'unFendsdeCommercedeMaisanmeubiéeX" Avis

Suivant conventions intervenues entre parties,91»' Vi"torine GARIA', épouse de M. Joseph-Charles ruGET. autorisée a cet effet, et tenantune Maison meublée rue Vicior-uugo, n»l26,A cedè a une personne dénommée son dit fondsde commerce, ainsi que le droit au bail des lieuxoü il s'exploite.La prise de possession et lo paiement comp¬tant auront lieu le premier aoüt prochain.Les oppositions, s'il y cn a, seront recuesenlre les mains de M. Cauic, 231. rue deNormandie, au Havre, intermédiaire et manda¬taire des parties, dans les. dix jours de ladeuxióme insertion.

Pour première insertion :J.-M. CADIC.

d'unFendsdeCommercedeCafe-Debit,EpicerieetBrasserieavecgerancedeDebitdeTabac

1" AvisSuivant conventions iBtrrvenues enlre parlies,el sous de* réserves expres«ém»nt stipulées. »i' "Henriette Célina LEi'RÉVOST, veuve de M.Paul- Clément LKBKSNE, sgissant en son Dompersonnel conimn veuve commune en biens etcomme tulrice naturelle et légale da ses eofaatsmineurs Fernand Lebesne, Donise Lebesne etGaston Lebesne, issus de son manage avec sondit msii décedé.A cédé a «na personne dénomjnée Ie fonds decommerce do Café-Débit, Epicerie et Brasserie deCidre auauel e&t «tiachee ia gerance d'un Débit deTabac lui agtparteaant indivisément avec ses en¬fants .mineurs comme dependant pour partie deIa cooimuaauté de biens ayant existé entre Mmeveuvo Lebesne et son mari décédé et pour p»rliede !a succession de ce dernier et qu'elle exploitea Sanvic, rue Gésaire-öursel. n» 37.La prise de possession aura lieu Ie vingt-cinqjuillet courant mois et le paiement se fera auxconditions con venues.Les oppositions, s'il y en a, seront reques entreles mams de in. CADIC, 231, rue de Nor-naandie, au Havre, intes mediaire et mandatairede parties, dans les dix jours de la deuxiémeinsertion.

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Etude de MeE. GÉRARDDéfenseur decani les Tribunaux de Ctmmeru,

Palx ét de Simple polletPrésident-foadateur de la Ligue de défense desintéréts des petlts propriétaires de la Seine-Infé-rieure, Eure et Calvados, et tnrmbre de la SaciétffAcadémique d'Histoire Internationale de France,73, rue de Saint-Quentin, Le Havre,AVIS AUX ARMATEURS81. Gérard, défenseur devant les tribunaux*73, rue de Saint-Quentin, a l'bonneur do les infor»roer qu'il a une quantite de navires a vendre datout lonnage, ainsi que des bsteaux de pêche.

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