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www.u-m-p.org 1 > ARGU FLASH < 29 février 2012 LES 12 SUCCÈS ÉDUCATIFS DU QUINQUENNAT DE NICOLAS SARKOZY 1) La réforme de l’école primaire est notre acquis le plus incontestable. Elle a permis de recentrer les programmes sur les fondamentaux et a instauré deux heures par semaine d’aide individualisée pour les élèves en difficulté. Cette aide bénéficie à 1,3 millions d’écoliers, soit 26% des élèves de primaire. Dans l’école de l’éducation prioritaire, ce chiffre atteint 33%. Les évaluations-bilan en CE1 et CM2 montrent déjà de réels signes de progrès. L’échec scolaire recule : o en français, en CE1, il y a 20% d’élèves en difficulté en moins par rapport à 2009, année d’entrée en vigueur de la réforme. Le nombre de très bons élèves a progressé de 7,5%. o en mathématiques, en CM2, il y a 14% d’élèves en difficulté en moins. o dans les écoles relevant de l’éducation prioritaire, la part des élèves les plus faibles a diminué, passant de 32% en 2003 à 23% en 2009. 2) Conformément à l’engagement de Nicolas Sarkozy en 2007, nous avons pris en charge les orphelins de 16h : l’accompagnement éducatif le soir après la classe est désormais proposé dans tous les collèges de France et toutes les écoles de l’éducation prioritaire. Plus de 1 million d’élèves en bénéficient chaque soir, soit 30% des collégiens et 200 000 écoliers. C’est une réponse à une demande sociale très forte, qu’il convient de renforcer encore. 3) Nous avons diversifié les voies de l’excellence au lycée : avec la réforme du lycée général et technologique, nous avons revalorisé les séries économique et littéraire par rapport à la voie scientifique, qui ne doit pas avoir l’apanage de l’excellence. La réforme de la voie professionnelle, qui généralise le « bac pro » en 3 ans, a redonné sa dignité à cette filière, trop longtemps choisie par défaut. Le nombre d’abandons en cours de cursus a chuté : sur 100 élèves entrés en 2 nde professionnelle, 76 présenteront l'examen en juin 2012, contre 36 avant la réforme. Pour la première fois, le nombre de bacheliers a dépassé la barre historique des 70%, alors que ce taux était de 65% depuis 15 ans. 4) En créant les internats d’excellence, nous avons donné plus à ceux qui ont moins et jeté les bases d’une nouvelle élite républicaine, issue des familles les moins favorisées. A ce jour, on compte 26 internats d’excellence, et plus de 10 000 places – créées ou labellisées. L’Etat y a consacré 400 millions d’euros, dans le cadre des investissements d’avenir. C’est, pour les jeunes qui en bénéficient, un accompagnement renforcé et de nouvelles perspectives. L’objectif est de 20 000 places en 2014.

Les 12 succès éducatifs du quinquennat de Nicolas Sarkozy

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Argumentaire UMP - Les 12 succès éducatifs du quinquennat de nicolas sarkozy

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> ARGU FLASH <

29 février 2012

LES 12 SUCCÈS ÉDUCATIFS DU QUINQUENNAT DE NICOLAS SARKOZY

1) La réforme de l’école primaire est notre acquis le plus incontestable. Elle a permis de recentrer les programmes sur les fondamentaux et a instauré deux heures par semaine d’aide individualisée pour les élèves en difficulté. Cette aide bénéficie à 1,3 millions d’écoliers, soit 26% des élèves de primaire. Dans l’école de l’éducation prioritaire, ce chiffre atteint 33%. � Les évaluations-bilan en CE1 et CM2 montrent déjà de réels signes de progrès.

L’échec scolaire recule : o en français, en CE1, il y a 20% d’élèves en difficulté en moins par rapport à 2009,

année d’entrée en vigueur de la réforme. Le nombre de très bons élèves a progressé de 7,5%.

o en mathématiques, en CM2, il y a 14% d’élèves en difficulté en moins. o dans les écoles relevant de l’éducation prioritaire, la part des élèves les plus

faibles a diminué, passant de 32% en 2003 à 23% en 2009.

2) Conformément à l’engagement de Nicolas Sarkozy en 2007, nous avons pris en charge les orphelins de 16h : l’accompagnement éducatif le soir après la classe est désormais proposé dans tous les collèges de France et toutes les écoles de l’éducation prioritaire. � Plus de 1 million d’élèves en bénéficient chaque soir, soit 30% des collégiens et

200 000 écoliers. C’est une réponse à une demande sociale très forte, qu’il convient de renforcer encore.

3) Nous avons diversifié les voies de l’excellence au lycée : avec la réforme du lycée général et technologique, nous avons revalorisé les séries économique et littéraire par rapport à la voie scientifique, qui ne doit pas avoir l’apanage de l’excellence. La réforme de la voie professionnelle, qui généralise le « bac pro » en 3 ans, a redonné sa dignité à cette filière, trop longtemps choisie par défaut. Le nombre d’abandons en cours de cursus a chuté : sur 100 élèves entrés en 2nde professionnelle, 76 présenteront l'examen en juin 2012, contre 36 avant la réforme. Pour la première fois, le nombre de bacheliers a dépassé la barre historique des 70%, alors que ce taux était de 65% depuis 15 ans.

4) En créant les internats d’excellence, nous avons donné plus à ceux qui ont moins et jeté les bases d’une nouvelle élite républicaine, issue des familles les moins favorisées. A ce jour, on compte 26 internats d’excellence, et plus de 10 000 places – créées ou labellisées. L’Etat y a consacré 400 millions d’euros, dans le cadre des investissements d’avenir. C’est, pour les jeunes qui en bénéficient, un accompagnement renforcé et de nouvelles perspectives. L’objectif est de 20 000 places en 2014.

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5) Nous nous sommes attaqués à la violence scolaire, dans toutes ses dimensions : o les équipes mobiles de sécurité, créées à la suite des états généraux de la sécurité à

l’école, ont réalisé près de 30 000 interventions en 2010-2011. o Nous avons renforcé les peines encourues en cas de violences à l’encontre d’un

enseignant, pour qu’il bénéficie de la même protection qu’un policier. o Nous avons révisé la procédure disciplinaire au collège, pour prévoir des sanctions

plus fermes et pour privilégier les travaux d’intérêt général en lieu et place de l’exclusion.

� les violences au sein de l’École ont baissé : les violences physiques ont diminué de 5 points entre 2007 et 2011, de même que le nombre d’élèves victimes. Alors que seuls 40% des établissements ne déclaraient aucun incident en 2009, ils étaient 48% en 2011. Il faut encore progresser pour faire de l’école un lieu exempt de toute violence et atteindre les 100% d’établissements sans incident.

6) Avec la loi de lutte contre l’absentéisme du 28 septembre 2010, nous avons rappelé

aux familles leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants. � Nous avons apporté la preuve qu’en s’appuyant sur un système équilibré de droits et

de devoirs, nous pouvions lutter contre le phénomène de l’absentéisme. Sur 33 000 avertissements adressés aux familles l’an dernier, seules 171 suspensions ont été décidées. En d’autres termes, l’immense majorité des élèves, soit 98,6% d’entre eux, sont revenus en classe après un simple avertissement.

7) Pour les élèves les plus durs, qui perturbent la vie des établissements scolaires, nous avons ouvert 17 Etablissements de réinsertion scolaire. Ils ont permis l’an dernier à 152 élèves de retrouver le chemin de l’école.

8) Avec le programme ECLAIR (Écoles, collèges et lycées pour l'ambition et la réussite), nous avons pris des mesures fortes et novatrices en faveur des établissements les plus sensibles. Nous avons ainsi donné au chef d’établissement la possibilité de recruter lui-même son équipe pédagogique, afin de créer des équipes soudées et mobilisées en faveur de la réussite des élèves. 2100 écoles, 297 collèges et 28 lycées bénéficient de ces nouvelles marges d’autonomie.

9) Nous nous sommes engagés à nous occuper des 150 000 jeunes qui décrochent chaque année. Pour la première fois, l’Etat a pris le problème à bras le corps. Nous disposons désormais d’un outil performant – le système interministériel d’échange d’informations – qui permet d’identifier de façon sérieuse et exhaustive tous les jeunes de plus de 16 ans qui ont décroché. 400 plateformes locales de lutte contre le décrochage ont ensuite pour mission de les prendre en charge. Dans ce cadre, chaque jeune est contacté, reçu en entretien, et se voit proposer une solution d’insertion adaptée. Depuis le lancement de ces plateformes : o 86 000 ont été reçus en entretien ; o Une solution a été apportée à 56 300 jeunes : soit une formation, soit un emploi; o Au total donc, pour l’instant, 2 jeunes sur 3 reçus en entretien sont repartis avec une

solution.

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10) Jamais un gouvernement n’avait fait autant en faveur des enfants handicapés. 214 000 enfants handicapés sont aujourd’hui accueillis à l’école, soit 60% de plus qu’en 2005. La qualité de l’accompagnement de ces enfants s’améliore, avec des personnels plus qualifiés, et mieux considérés. En 2012, nous avons augmenté de 30% les moyens consacrés à l’accueil des élèves handicapés.

11) Nous avons accordé une place centrale à la culture et aux arts dans le parcours scolaire. Nous avons ainsi voulu combler une partie du fossé qui existe entre ceux qui disposent de références et de connaissances léguées par leur famille, et ceux qui en sont dépourvus : o Nous avons créé un cursus obligatoire d’histoire des arts, évalué au diplôme national

du brevet. o Nous avons encouragé un fort développement des partenariats entre l’école, les

artistes, et les institutions culturelles et nommé dans chaque établissement scolaire un professeur en charge de la culture.

o Grâce à Ciné-lycée et à Culture-lycée, qui sera très prochainement disponible, la culture est entrée dans les classes : tous les élèves, sur tout le territoire, peuvent désormais visionner les plus grands chefs-d’œuvre du cinéma et accéder aux concerts et expositions qui font la saison musicale et culturelle.

o Tous les enseignants peuvent désormais, grâce au pass culture, accéder gratuitement à l’ensemble des musées et monuments nationaux.

12) La revalorisation financière du métier d’enseignant est en marche : les salaires des débuts de carrière ont été considérablement augmentés pour atteindre 2000€ brut par mois, soit 18% de plus qu’en 2007. Les enseignants ont été les premiers bénéficiaires des heures supplémentaires, avec 1,2 milliards d’euros distribués à ce titre