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NUMÉRO 63 JUILLET-AOÛT 2001 Les 4 ème Jeux de la Francophonie p. 3 à 5 Loi sur le mécénat sportif p. 6 Des mesures pour les emplois-jeunes p. 7 Prix de la Jeunesse p. 8-9 Victoire du HBC Nîmes p. 10-11 Appel pour les femmes afghanes p. 12 Pétition pour l’UNICEF p. 13 Fiche technique. Les centres de vacances p. 16 Féminin : l’atout du sport Championne 2001 Féminin : l’atout du sport Championne 2001 13 mai 2001, le HBC Nîmes a remporté la première coupe d’Europe du hand-ball féminin français 13 mai 2001, le HBC Nîmes a remporté la première coupe d’Europe du hand-ball féminin français

Les 4 Jeux de la - Jeunes.gouv.fr | Ministère de l'Education … · 2019-12-19 · de préparation olympique de la France. La loi du 6 juillet 2000 qui prévoit la transfor-mation

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NUMÉRO 63JUILLET-AOÛT 2001

Les 4ème Jeuxde la Francophonie

p.3 à 5

Loi sur le mécénat sportif p. 6

Des mesures pour les emplois-jeunes p. 7

Prix de la Jeunesse p. 8-9

Victoire du HBC Nîmes p. 10-11

Appel pour les femmes afghanes p. 12

Pétition pour l’UNICEF p. 13

Fiche technique.Les centres de vacances p. 16

Féminin : l’atout du sport

Championne 2001Féminin :

l’atout du sport

Championne 2001

13 mai 2001, le HBC Nîmes a remporté la première coupe d’Europe du hand-ball féminin français13 mai 2001, le HBC Nîmes a remporté la première coupe d’Europe du hand-ball féminin français

Défi jeunes : Des initiativesrécompensées

Le 23 mai dernier, à l’OpusCafé, quatorze lauréats ontreçu les Prix Défi jeunes 2001, qui récompensent lesmeilleures réalisations deprojet des 15-28 ans dans les domaines culturels,scientifiques, humanitaires…Depuis sa création, en 1987, Défi jeunes a attribué 171 millions de francs de prixrégionaux et nationaux et a contribué à la réalisation de 9078 projets, impliquant90 000 jeunes. Par cettedémarche, le ministère de laJeunesse et des Sports vise à favoriser et accompagnerles initiatives des jeunes. Le dispositif Défi Jeunesbénéficie de la collaborationd’institutions et d’entreprisespour financer les projets primés.Pour en savoir plus : Direction régionale et départementale Jeunesse et Sports de votre région

Afrique de Sud.La lutte contre le dopage se poursuit.Marie-George Buffet s’estrendue au Cap, en Afrique duSud, les 30 et 31 mai derniers,pour participer à la troisièmesession du groupe consultatifintergouvernemental de luttecontre le dopage dans lesport. La répartition de laparticipation des états, aufonctionnement de l’AgenceMondiale Antidopage (AMA),y a été adoptée. La contribu-tion de l’Union européennes’élèvera à 47,5 % du budgetpublic de l’AMA. Sur la proposition de Marie-George Buffet, les gouvernements représentésont pris acte de la nécessitéd’élaborer un traité ratifié parles Etats. Les discussions sepoursuivront à l’automne

L’INSEP fait peauneuveLe Fonds National pour leDéveloppement du Sport(FNDS) a examiné jeudi 7 juin, le plan de rénovationde l’INSEP, principal centrede préparation olympique dela France. La loi du 6 juillet2000 qui prévoit la transfor-mation de l’INSEP en grandétablissement d’enseigne-ment supérieur trace unenouvelle perspective pourl’institut, dont la vocation pri-mordiale sera consacrée ausport de haut niveau. Pouraccompagner cette évolution,un programme pluriannuelde rénovation est présenté,dont la première tranche a étéfixée à 128,5 MF.

Une noyade est si vite arrivée

La noyade est la première cause de décès par accidentdomestique chez les enfants de 1 à 4 ans. 560 accidents mortelssur des points d’eaux, dont des piscines, ont été enregistrés l’année dernière en France. C’est pourquoi, le ministère de laJeunesse et des Sports, en partenariat avec les ministères de l’Intérieur et de l’Emploi et de la Solidarité, ainsi que la Commission de la sécurité des consommateurs et les professionnels de la piscine, lance une nouvelle campagne desensibilisation, afin de prévenir la noyade dans les piscines etles points d’eau, en particulier chez les jeunes enfants. Cette campagne prévoit :- Un dépliant Piscines et autres points d’eau, Une noyade est sivite arrivée, imprimé à 1,2 million d’exemplaires.- Une affiche reprenant le visuel du dépliant, imprimée à 150 000 exemplaires.- Un CD audio comprenant un message sur la prévention desrisques et une chanson pour enfants, diffusé éventuellementsur les radios nationales et locales.

ACTU

Association. Les FauvettesCette association organise enfaveur des enfants des per-sonnels des ministères de laJeunesse et des Sports et del’Education Nationale, desséjours de vacances, culturels,linguistiques et sportifs à destarifs établis en fonction desrevenus. La règle est chaquefois la même : un excellentrapport qualité-prix, desgroupes organisés en fonctionde l’âge afin de favoriser les affinités des animateursqualifiés et la recherchepermanente de nouvellesactivités.N’est-ce pas là un excellentmoyen pour encourager lesenfants à développer leurcuriosité et respecter la viede groupe ?Pour tout renseignement : Les Fauvettes, 10 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris ; tél : 01 48 03 88 50 site internet : www.les.fauvettes.asso.fr

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Paris 2008. Dernière ligne droite avantle 13 juillet

Le 13 juillet prochain, le C.I.O. dira si Paris et sarégion accueilleront les Jeux Olympiques de2008. La France espère, et tout particulièrementun département, celui de la Seine Saint-Denis.En effet, le 93 se positionne en partenaire incon-tournable de la candidature française avec sestrois villes phares : Saint-Denis, La Courneuve et Aubervilliers.

D’après un sondage CSA récent réalisé pour l’HumanitéHebdo, il n’y a plus aucun doute sur l’adhésion des habitantsde la Seine Saint-Denis au projet olympique. Ils sont à ce jour88 % à savoir que Paris et l’Ile-de-France sont candidats à l’organisation des J.O. et pas moins de 87 % à souhaiterardemment que le dossier Paris 2008 l’emporte au cours del’ultime délibération à Moscou. Forts de l’expérience du Mondial 98, les habitants de la Seine-Saint-Denis affirment être prêts pour la seconde fois à recevoir un grand événement sportif au sein de leur département, pour «vivre bien sûr, mais surtout pour vivremieux». Ils reconnaissent à 93 % que le fait d’avoir accueilli leMondial de football a été positif, en particulier pour l’économielocale. 93 %, un chiffre qui veut tout dire… Mais plus que l’aspectéconomique, c’est aussi la perspective de revivre des momentsde liesse populaire, où toute la France vibrait unie dans la joieet la fraternité, qui les motive. Alors souhaitons bonne chanceà la candidature de Paris 2008.

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De nouveaux équipements sportifssont au programme des rénovations.

M. Albertini,p o u r q u o i des Jeux de la Franco-phonie ?L ’ e s p a c efrancophonecompte cin-quante-cinq

pays dans le monde, ce quireprésente une proportionnon négligeable de la planète.Le dénominateur communde tous ces pays est non seulement la langue française,mais surtout le partage devaleurs et l’attachement à la diversité culturelle, par

E N T R E T I E N exemple. C’est une richesseénorme qu’il faut conserver etsurtout développer pour lesgénérations futures. L’idée decréer les Jeux de la Franco-phonie est donc née de cetteconviction, d’ailleurs parta-gée par les chefs d’Etat et degouvernement réunis lors du deuxième sommet de laFrancophonie qui s’était tenuà Québec en 1987. A l’issue dece sommet, les pays membresont mandaté la Conféjes(Conférence des ministres dela jeunesse et des sports despays d’expression française)pour mettre en place un événement de grande enver-gure, alliant sport et culture,

dédié à la langue française età la jeunesse. Et c’est ainsi quesont nés les Jeux de la Franco-phonie, véritable carrefourd’échanges, d’émulation et de compétitions artistiques etsportives des pays franco-phones. Un concept originalpermettant aux jeunes talentsde se rencontrer tous lesquatre ans pour faire vivre etrayonner la langue françaiseen dehors des frontières.

Quel bilan tirez-vous des éditions précédentes ?Il y a déjà eu trois éditions qui se sont déroulées unepremière fois au Maroc(Rabat et Casablanca) en 1989,

ensuite en France (Paris) en1994 et enfin à Madagascar(Antananarivo) en 1997. Au fildes éditions, les Jeux de laFrancophonie ont remportéun vif succès ainsi qu’uneadhésion populaire de plus en plus grande, et en particulier aux derniers Jeuxde Madagascar. D’ailleurs leschiffres confirment bien cetteprogression puisqu’en 1989,trente pays francophonesparticipaient aux Jeux et en2001 à Ottawa on en attendplus de cinquante. L’engoue-ment pour ces Jeux s’expliquepar la qualité et la diversitédes disciplines proposées.Elles sont en effet choisies

Vitrine de l’excellence francophone, les Jeux de la Francophonie se déroulentcette fois-ci au Canada. De vrais défis culturels, sportifs et francophones sontà relever… Entretien avec Pierre Albertini, chef de la délégation française.

Jeux de la Francophonie : art,sport et langue française

Plus de cinquante pays francophones venus des quatre coins du monde participent à la 4ème édition des Jeux de la Francophonie.

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ÉVÉNEMENT

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Du 14 au 24 juillet 2001, Ottawa et Hull, auCanada, accueillent les quatrièmes Jeux dela Francophonie. Plus de 2300 jeunesartistes et sportifs vont rivaliser d’ingé-niosité et de créativité pour remporter desmédailles.

Un rendez-vous majeur pourla jeunesse francophone

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ÉVÉNEMENT

Le pari de recréer un événe-ment, comme celui de l’Anti-quité, qui marie le sport et laculture, n’était pas le plusfacile et pourtant il a été tenu.Depuis plus d’une décennie,les Jeux de la Francophonies’appliquent à nous offrir unspectacle digne de ce nom. Ilsont même gagné en maturitéet accèdent désormais à unereconnaissance internationale.Forts des trois dernièresexpériences, les Jeux d’Ottawa-Hull sont placés sous le signede la qualité. Les compétitionsd’un niveau élevé, grâce à unesélection de plus en plus finedes candidats, promettentl’émergence de nouveauxtalents.

Au niveau de la culture, huit

épreuves sont au programmede cette quatrième éditiondes Jeux : La chansonLe conte La danse d’inspiration traditionnelleLa littérature (poésie)La peintureLa sculptureLa photographieEn démonstration : les arts de la rue

De septembre 2000 à la finmars 2001, un jury inter-national s’est rendu dans lescinquante et un pays partici-pants afin d’y sélectionner lesmeilleurs artistes de moinsde 35 ans. Les artistes ainsichoisis, seront jugés dans unpremier temps, sur le travail

dans le respect de la paritéhommes-femmes et en fonc-tion du niveau de pratique etde développement de chaquepays. Les épreuves sportiveset culturelles sélectionnéesreprésentent une vitrine del’excellence francophone. Les précédentes éditions ontpermis par exemple à defuturs champions, commeDavid Douillet ou Marie-JoséPérec, de faire leurs premièresarmes sur une scène inter-nationale. Et ils ne sont pasles seuls…

L’espace francophone est trèshétérogène. Comment pallierles différences de moyensfinanciers dont disposent lespays engagés ?Le partage et la solidaritéNord-Sud sont d’importantescomposantes de la commu-nauté francophone. Cetteannée, le Canada, pays orga-nisateur des Jeux, prend encharge les frais de transportde tous les participants despays du Sud, pour que tout le monde puisse participeraux Jeux. Sinon, de manièregénérale, les Jeux de la franco-phonie se déroulent une foissur deux dans les pays du Sudet les coûts d’organisationsont financés de moitié parles pays du Nord. Cette dotation permet ainsi nonseulement au pays d’organiserdes Jeux, dont les retombéessont assez importantes, entermes de prestige parexemple, mais aussi de réhabiliter ses infrastructuresou de développer de nou-veaux équipements dont lesprochaines générations desportifs pourront bénéficier.Dans ce cas, les Jeux peuventaussi jouer le rôle de levier desolidarité important pour ledéveloppement local.

Qu’attendez-vous de l’édition2001 des Jeux de la Franco-phonie ?Les Jeux auront lieu au paysdu bilinguisme, au Canada,entre Ontario et Québec. L’undes enjeux majeurs de cettemanifestation sera la languefrançaise. Elle sera au cœur de ces Jeux, portée par plus de cinquante et un pays,d’horizons et de cultures trèsdifférents. C’est un défi que nous sommestrès heureux de relever. ■

«A-telier», sculpture de Eric Froeligerprésentée en octobre 1999 au Rhinocéros.

«Présentoir à tomates pas mûres», peinture d’Isabelle Bianchini présentée au 4ème Jeux de la Francophonie.

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ÉVÉNEMENTLa boxe (H)Le football (H)En démonstration (H) Le vol-ley-ball de plage (H/F) et leHandisport (H/F)

Des épreuves qualificativesont permis de réunir desparticipants de haut niveau,faisant pressentir toute la qualité de ces Jeux. Onannonce d’ores et déjà ungrand nombre des médaillésdes Jeux Olympiques deSydney. ■

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qu’ils auront effectué aupa-ravant et qui sera exposé en compétition et dans undeuxième temps, sur le travailen atelier qui sera créé pen-dant la durée des Jeux.

Au niveau du sport, huitépreuves sont aussi au programme :L’athlétisme (H/F)Le basket-ball (F)Le judo (H/F)Le tennis de table (H/F indi-viduel et par équipe)

La délégation française des 4emes Jeux de la FrancophonieCette année, plus de 3000 participants sont attendus àOttawa-Hull. La France quant à elle envoie une délégationcomposée de 260 personnes.

Les 3ème Jeux de la Francophonie de 1997 à Madagascar ont remporté un succès populaire sans précédent.

51 pays et gouvernements participent cette année.

Fédérations sportives Hommes FemmesAthlétisme 35 30Basket-ball 0 12Football 20 0Judo 7 7Boxe 12 0Tennis de Table 1 1Volley-ball 2 2Handisport 1 1

Total sport 78 53

CultureArt de la rue 0 0Conte 0 1Peinture 0 1Danse 6 6Photographie 1 0Sculpture 1 0Littérature 1 0

Total culture 15 8

Total 93 61

Total Hommes + Femmes 154

Liste des participants aux 4ème Jeux de la Francophonie : Albanie ; Bénin ; Bulgarie ; Burkina Faso ; Burundi ; Cambodge ; Cameroun ; Canada ;Canada-Quebec, Canada-Nouveau Brunswick ; Cap-vert ; Communauté française de Belgique ; Congo (République du) ; Congo (RépubliqueDémocratique du) ; Centrafrique ; Comores ; Côte d’Ivoire ; Dominique ; Egypte ; France ; Gabon ; Guinée ; Guinée-Bissau ; Guinée-Equatoriale ; Haïti ; Laos ; Liban ; Lituanie ; Luxembourg ; Macédoine ; Madagascar ; Mali, Maroc ; Maurice ; Mauritanie ; Monaco ; Niger ; Pologne ; Roumanie ; Rwanda ; Sainte-Lucie ; Sénégal ; Seychelles ; Slovénie ; Suisse ; Tchad ; Tchèque (République) ; Togo ; Tunisie ; Vanuatu ; Vietnam.

Pays participants

SPORT

La loi sur le mécénat s’applique

Comment mener de frontcarrière professionnelle etcarrière sportive de hautniveau et comment faire pour que ce mariage arrangéporte ses fruits pour les deux

S Y N T H È S E parties ? Voici les deux grandesquestions auxquelles onttenté de répondre les person-nalités du monde sportif,économique et politique,invitées au colloque du 6 juin.Les sportifs de haut niveaudans les entreprises : L’excel-

lence partagée, en présencede Marie-George Buffet. A l’heure actuelle, plus de 370 sportifs de haut niveaubénéficient de conventiond’insertion professionnelle,qui permet aux sportifs deconcilier temps de travail et

temps de compétitions sansoublier l’entraînement et lesdéplacements fréquents.Pour répondre à la demandedes fédérations sportives en matière d’insertion pro-fessionnelle des sportifs dehaut niveau, le ministère dela Jeunesse et des Sports veutmettre la barre plus haut etinciter le secteur privé àprendre une part plus activedans ce dispositif, notammentpar le biais du mécénat.

Le mécénat sportifLe mécénat a trop souventété assimilé à la culture, ausocial ou à l’humanitaire. Or,le développement du sportde haut niveau constitueaussi une action d’intérêtgénéral. Le mécénat sportifpeut être associé à la conclu-sion d’une convention d’in-sertion professionnelle avecun sportif de haut niveau etouvrir droit à l’avantage fis-cal prévu par l’article 238 bisdu Code général des impôts. De plus, la loi de financespour 2000 a introduit deuxmodifications substantiellesau dispositif fiscal du mécé-nat :1 – Les entreprises ont la possibilité de déduire lessommes versées quelque soitleur résultat, bénéficiaire oudéficitaire2 – Les entreprises peuventdésormais faire connaîtreleurs actions de mécénat.

Les entreprises ont désor-mais une large palette d’ac-tions liées au sport dans lestrict respect de la loi fiscale.Madame la ministre s’estdonc réjouie de ce dispositif.Elle a néanmoins tenu àsignaler que celui-ci ne pouvait pas seul répondre àtoutes les situations rencon-trées et que le problème dela formation des sportifs,dès leur plus jeune âge,devrait se poser de manièreaccrue. ■

Pour les sportifs de haut niveau, l’aménagement du temps entre entraînement, déplacement, compétition et travailest un enjeu de taille pour une réussite sportive et professionnelle.

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Poursuivant le dialogue sur l’insertion professionnelle des sportifs de hautniveau, Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, redonne uncoup de fouet au mécénat sportif.

Témoignage de …Marie-Claire Restoux, 33 ans, judoka, catégorie moins de 52 kg, multiple championne de France, du monde etd’Europe, médaillée d’or aux J.O. d’Atlanta.

«Le judoétait unev é r i t a b l epassion etje voulaisme dirigervers unecarrière desportive de

haut niveau, mais comme lesétudes et le sport étaient pourmoi complémentaires, j’aimis un point d’honneur àpoursuivre mes études touten continuant la compétition.Entrée à l’INSEP en sep-tembre 1991, j’ai jonglé entrel’entraînement, les compéti-tions, les déplacements et

une Maîtrise de géographieque j’effectuais à Poitiers.Cela m’a demandé beaucoupd’organisation et de ténacité,mais cela en a valu la peine.Car non seulement depuis1993, je gagne régulièrementdes championnats nationauxet internationaux, ainsiqu’une médaille d’or àAtlanta, mais en plus je mèneune carrière professionnelleen qualité d’attachée depresse pour le groupe ISSFrance, pour qui je travailledepuis 2 ans. Bien sûr, cen’est pas toujours facile. Maisl’entreprise, tout comme moi,avons beaucoup à y gagner.

Pour l’entreprise, avoir unechampionne est un facteurdynamisant pour l’équipe detravail. A l’extérieur, l’entre-prise utilise mon image etbénéficie aussi de mon rela-tionnel. Quant à moi, j’ai unpied direct dans l’entrepriseet je peux plus facilementanticiper mon entrée dans lavie professionnelle. Si ma car-rière sportive devait s’arrêterdemain, je suis prête. Je saisoù je vais et ce que je veux, cequi n’est malheureusementpas toujours le cas des sportifs de haut niveau qui nesont pas souvent préparés àcette échéance.» ■

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EMPLOIS-JEUNES

Des mesures pour les emplois-jeunes

Depuis le débutdu programme

«nouveaux services - emplois-jeunes» lancé en 1997, près de 55 000 emplois-jeunes ont été créés dans tout le secteur jeunesse et sport. Les mesures annoncées parMadame Guigou vont doncpouvoir conforter les nom-breuses associations quiœuvrent dans le champ dusport, de la jeunesse et del’éducation populaire et quisont très engagées dans laréussite de ce programme.Celles-ci représentent près de40 % du nombre d’emplois-jeunes associatifs. Ces mesures vont égalementapporter une réponse à tousces jeunes qui ont su, à tra-vers leurs compétences etleurs savoir-faire, répondre à de réels besoins. Car, del’emploi-jeune spécialisédans l’insertion par le sport

(basket de rue), à celui demédiateur dans une associa-tion de quartier, ces nouveauxmétiers engendrés par ce dispositif ont largementprouvé qu’ils étaient d’utilitépublique. A la fin 2001, c’est plus de 42 500 emplois-jeunes qui seront créés dans lesassociations de ce secteur, la plupart dans de petitesstructures fragiles et sansexpérience préalable d’em-ployeur. L’arrivée de ces salariés, jeunes et créatifs,aux côtés de bénévoles auraainsi permis d’impulser une dynamique sociale, derenforcer l’assise de l’asso-ciation ou du club sportif, jusqu’à devenir aujourd’hui,indispensables.

Au cas par casL’éventail d’activités et desituations que recouvre le

dispositif «nouveaux services– emplois-jeunes» est large etoblige à des traitements différents selon la situationrencontrée. Il faut donc quedans chaque département,les associations employeusessoient bien informées des dis-positions prises, et qu’ellessoient écoutées avec attentionsur la réalité de leur situation. Plusieurs cas de figures peuvent se présenter : lesassociations qui peuvents’autofinancer ; celles quidemandent encore un peude temps pour se développeret nécessitent un accompa-gnement financier dégressifsur quelques années ; et enfinles associations dites nonsolvables, mais qui ont faitpreuve de leur utilité socialeet publique. Parmi elles, ontrouve un grand nombre desassociations de jeunesse, del’éducation populaire et dusport. Pour ces associations,l’Etat continuera d’apporterson soutien à hauteur de

70 000 francs en moyennepar emploi et par an, via desconventions pluriannuellesde trois ans.Marie-George Buffet s’estdonc félicitée de ces mesuresmais indique qu’elle resteattentive à l’avenir de cesemplois, de ces jeunes salariés et des activités asso-ciatives qui ont joué un rôlecentral dans la dynamiqueéconomique et sociale. La ministre de la Jeunesse etdes Sports a rencontré dès cevendredi 8 juin à Bobignyplusieurs dizaines de jeunessalariés et leurs employeurs,afin d’informer précisémentles premiers concernés desmesures arrêtées. Mercredi 27 juin, le ministèreorganise une réunion de travail avec les associationsnationales signataires d’ac-cords-cadres afin que tousles partenaires soient mobi-lisés et à pied d’œuvre dans la pérennisation desemplois. ■

FOCUS

Beaucoup de nouveaux métiers créés par les dispositifs «nouveaux services -emplois-jeunes» se sont révélés d’utilité publique notamment en milieu urbain.

La multiplication des emplois-jeunes a permis l’émergence de nouveauxmétiers comme celui, par exemple, de médiateur du livre.

Mercredi 6 juin, le gouvernement a rendu public son plan de pérennisationdes emplois-jeunes. Au total plus de 267 950 personnes sont concernées, parmilesquelles près de 55 000 travaillent dans le secteur jeunesse et sport.

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Répartition des emplois-jeunes dans le secteur de la Jeunesse et des SportsSur 54 351 jeunes embauchés au 30 mars 2001 :35 862 le sont dans les associations,14 134 le sont dans les collectivités locales,4 355 le sont dans les établissements ou autres.

(source DARES)

le Ministère de la Jeunesse etdes Sports, le Prix a pour butde valoriser le jugement critique et la capacité d’ana-lyse des jeunes dans undomaine qui les intéresse

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Le Prix de la Jeunesse a fêté

ses 20 ans cette année auFestival international du filmde Cannes. Créé en 1982 par

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Le Festival de Cannes : une expJEUNESSE

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Critiques en herbes mais néanmoins cinéphiles avertis, les sept membres du jury sont allés au bout de leur mission.

Cette année encore le MJS a permis à de nombreux jeunes de participer à cet événJury Jeunes se sont merveilleusement prêtés au jeu. Aidés de leur marraine Clothilde

Les marathoniens du Prix de la JeunesseAnnelise, Christophe, Daniela, Frédéric, Jean-Baptiste, Marie-Pauline et Martì composaient leJury Jeunes envoyé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour décerner le 20ème Prix de laJeunesse au Festival de Cannes cette année. Ils étaient sept :

Cinéphiles : ils ont vu trente-deux films concourant pour le Prix (issus des deux sélectionsparallèles du Festival, La semaine de la critique et La quinzaine des réalisateurs, ainsi quede la sélection officielle Un certain Regard), soit une moyenne de quatre films par jours.

Reconnus : le jury a monté les marches et s’est fait «relooké» par Mademoiselle Agnès, en directdans l’émission Nulle part ailleurs sur Canal+.

Professionnels : les jurés étaient sollicités par de nombreux journalistes de radio, presse écriteet télévision. Pour exemple, France 2 les a suivis toute une journée et ils ont participé, avec leurmarraine Clotilde Courau, à une interview en ligne sur le site de Studio.

Débrouillards : en quête d’autographes et pour être aussi de la fête, les jeunes du Jury n’ont pasmanqué d’audace pour se faire inviter aux soirées !

Bref, nos marathoniens sont repartis de Cannes plutôt fatigués et les pieds couverts d’ampoules,mais la tête remplie de souvenirs et de nouvelles perspectives pour leur avenir ! En effet, vu del’intérieur, le monde du cinéma semble plus abordable…

Comment fairepartie du JuryJeunes 2002 ?Etre âgé de 18 à 25 ans et se rapprocher du Centreinformation Jeunesse de sarégion à partir de début2002, afin d’y retirer lesmodalités d’inscription. Le concours est ouvert auxFrançais et aux résidentsdes autres pays de l’Unioneuropéenne. Martì, jurécette année incite lesjeunes à «participer massi-vement au concours», ilajoute : «je viens de passerles douze jours les plusintenses et incroyables dema vie…».

particulièrement, le cinéma.Chaque année, un Jury composé de sept jeunes âgésde 18 à 25 ans récompenseun film français et un filmétranger parmi les films

concourant dans les deuxsélections parallèles du Festival, La semaine de la critique et La quinzaine desréalisateurs, ainsi que dans la sélection officielle Un certain Regard. Martì, membre du jury Jeune2001, originaire d’Andorretémoigne : “le rythme desprojections est infernal, oncommence très tôt le matinet on termine très tard lesoir… 32 films concouraientpour le Prix de la Jeunessecette année ! La relation avecles autres jurés était parfaite !J’étais étranger mais ils m’ont très bien accueilli. La responsabilité qui nous estdonnée de remettre un prixest stressante mais aucund’entre nous n’oubliera cetteexpérience si enrichissante”.Les jurés sont sélectionnésau niveau national, parmiune quarantaine de jeunesprésélectionnés au niveaurégional. Ces derniers, ainsiqu’une centaine de jeunes dela région Paca participentégalement au festival dans lecadre du Prix de la Jeunesse,en suivant des ateliers vidéoset d’écriture liés aux métiersdu cinéma. ■

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Clémentd’Emmanuelle Bercot (Fr),issu de la sélection officielleUn certain regard : Marion,une femme libre et fougueuse,insouciante et entière commesi l’adolescence, en elle,n’avait pas tout à fait disparu. A l’occasion de l’anniversairede son filleul, elle rencontreClément, enfant adolescentcharmeur et provocant. Unjeu de séduction s’installeentre eux ; naît le trouble,puis le désir et soudainl’amour. Jusqu’à la passion.C’est l’histoire de cet amour.

A n d r é , u njeune profes-seur venant dela capitale, vadécouvrir, enmême tempsque nous, undes fléaux de la dictaturecommunisteen Albanie : lesslogans. Andrén’est pas là

pour enseigner la biologie,mais pour se consacrer avec saclasse à la construction de slo-gans massifs, afin de prouver àl’élite que l’endoctrinement etla dévotion au parti sontinébranlables.Slogans est un premier long-métrage qui réussit habile-ment à mêler réalité histo-rique et histoire d’amour

impossible, sans jamais bas-culer dans le mélodrame nidans le portrait du hérosromantique : le réalisateuralbanais préfère dénoncerl’obscurantisme et l’hypocri-sie du régime à travers unegalerie de portraits pitto-resques, qui fait parfois sourireet parfois grimacer d’indigna-tion. Il constate, et Andréencaisse, sans jamais avoir un droit de réponse. Obéir,subir et sourire, tel est le diktat implacable imposé à cepeuple, libre depuis dix ans etqui continue à se chercher.Plus qu’une dénonciation ducommunisme, ce film traitede la manipulation des motset soulève des questions qu’onne peut négliger dans cettesociété régit par la publicitéqu’est la nôtre. ■

CRITIQUE

C’est un tour-billon de pas-sions s’élevanten crescendocomme le par-fum d’un bou-quet de fleurssauvages. Cette histoired é c o i f f e d e s i n c é r i t é , d epudeur et de

douceur. Clément, le filmd’Emmanuelle Bercot, est leregard sur une passion dévo-rante…Ne nous trompons pas d’his-toire. Ni jugement, ni morale !La caméra se contente de nous prendre à témoin avecsimplicité et justesse. L’en-fant-amant saura toucherla femme-ado qu’est Marionau point de les emporter dans

un tourbillon de sentiments.La fraîcheur de Clément et samaladresse s’harmonise à ladouceur de Marion. Simple-ment une histoire d’amour !Le tournage en DV sur épauledonne une très grande proxi-mité aux personnages quel’on découvre en même tempsqu’ils se découvrent eux-mêmes. Ce qui décuple l’inti-mité dans laquelle se joue le

film mais aussi la justesse dujeu des acteurs. Jamais cefilm ne franchit l’indiciblebarrière qui pourrait le fairebasculer dans l’impudeur, le voyeurisme, voire mêmel’immoralité.On peut qualifier EmmanuelleBercot d’ équilibriste, d’autantqu’elle porte la double cas-quette de réalisatrice et d’ac-trice principale. Chapeau ! ■

CRITIQUE

érience à vivre pour les jeunesnement prestigieux du cinéma qu’est le Festival de Cannes. Les sept membres du e Courau, ils ont décernés le 20ème Prix de la Jeunesse.

JEUNESSE

Daniela Bee(Martinique)

FrédéricJacob

Slogansde Gjergj Xhuvani (Albanie),présenté dans la sélection La quinzaine des réalisateurs.Fin des années 70, André,jeune professeur de biologievenu de Tirana, prend sesnouvelles fonctions dans une

école élémentaire d’un villagereculé des montagnes alba-naises. Il découvre que la principale activité du direc-teur de l’école est d’attribuerà chaque classe un sloganpolitique.

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SPORT

Dimanche 6 mai2001, 18 heures :

l’avion en provenance deParis se pose sur l’aéroportNîmes-Arles-Camargue. A son bord, l’équipe duHandball Cercle Nîmois. Lesjoueuses arrivent tout droitde Split en Croatie où, laveille, en remportant le matchaller 18 à 22, elles ont ouvertles portes d’un exploitauthentique : offrir au handféminin français sa premièrecoupe d’Europe. Une semaineplus tard, ce sera chose faite àNîmes. Mais pour l’instant, VéroniqueBoucoiran, pilier de l’équipe,n’en est pas encore là : dansune heure, elle doit reprendreson service au collège où ellesurveille des pensionnairesde la section sport-études de

EXPLOIT handball. Pendant ce temps,Pascale Roca, ancienne inter-nationale, doit reprendre laroute d’Aix pour ses activitésprofessionnelles. Au lendemain de la victoirefinale qui aura secoué toutela cité romaine, Olivier Gebe-lin, président du club, parlede ces filles, avec des motssouvent très forts : “quand j’aisu que Véronique allait tra-vailler le soir même de notreretour de Split, je me suis dit“tu es un esclavagiste”. Pourla plupart, étudiantes ouemploi-jeunes, ces joueusesconsacrent deux heures par jour à l’entraînement,auxquelles il faut ajouter les déplacements et les 35 ou39 heures de travail parsemaine. D’autres auraient purenoncer depuis longtemps !

mais pas elles. D’autant querien n’est venu récompenserce succès au niveau financier,pas même une petite primede la fédération française. Leclub, pour sa part, qui avaitmisé sur une participationeuropéenne jusqu’à la demi-finale, en a été pour80 000 francs de sa poche. Etmême si les collectivitéslocales comblent le trou, difficile de ne pas constaterque le handball féminin estun parent pauvre.

Petit club, un jour deviendra grandAlors, qu’est-ce qui fait laforce de ce club, dont lesbudgets sont pourtant loinderrière ceux des deux mam-mouths, Metz et Besançon ?La force du HBC Nîmes, c’est

La fabuleuse histoiredu Handball Cercle (HBC) de Nîmes Dimanche 13 mai, à 19h30, les Gardoises ont donné leur première coupe d’Europe au handball féminin français. Chronique d’une victoire annoncée…

le groupe. Au lendemain de laqualification à Moscou pourla finale, Laïsa Lerus, capitainede l’équipe nîmoise et inter-nationale, comparait les parcours de Nîmes et del’équipe de France qui avaitjoué la finale du champion-nat du monde : «avec Nîmes,c’est plus fort parce quel’aventure a commencédepuis plusieurs mois déjà.Avec l’équipe de France, le groupe a vécu ensemblependant quinze jours. C’étaittrès temporaire. Ici, noussommes très soudées, d’au-tant que depuis le début de la saison, nous avons eu de nombreuses joueusesblessées qui n’ont pas puréintégrer l’équipe. C’estpour elles que nous jouons.C’est pour elles que nous

Dimanche 13 mai, 19h30, Laïsa Lerus brandit la Challenge Cup dans un Parnasse en folie. Ce soir-là, toute l’équipe du HBC Nîmes a fait la fête jusqu’au bout de la nuit. Comme on la fait ici quand vient à la Feria…

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voulons gagner cette coupe.»Et côté blessure, on peut dire que le club aura donnéjusqu’au bout : la veille dudépart pour Split, ChristelleJover quittait l’entraînementen larmes, alors qu’en Croatie,c’est Sonia Parent qui étaitméchamment touchée augenou. Cette dernière, éner-giquement soignée dans lasemaine qui suivait, allaittenir sa place lors du matchretour, mais ne finira pas la saison en championnat.L’exemple même de lavolonté de ces filles d’allerjusqu’au bout d’elles-mêmes.N’empêche, le club qui fêteses trente ans d’existencecette année (oh ! le jolicadeau !) ne saurait vivreéternellement sur la corderaide. Alain Portes, l’emblé-matique entraîneur qui futplusieurs fois champions deFrance avec l’USAM Nîmes etun des «Bronzés» des Jeux de Barcelone, évoque un possible départ. Employé auConseil général du Gard, il ne cache pas sa lassitude departager son temps entre sonactivité professionnelle etl’entraînement. «Il lui faudraitun temps complet au club»assure Olivier Gebelin, «lesentraînements, il faut les pré-parer. Puis il faut se rensei-gner sur les équipes adverses,prendre en main la formation.Pour les joueuses, c’est pareil :elles devraient bénéficier d’untemps aménagé.»

Tradition nîmoiseSi cette victoire en couped’Europe a permis de mettreen lumière les difficultés(réelles) avec lesquelles ceclub se débat, comme tantd’autres d’ailleurs, elle n’aheureusement pas fait quecela. Il ne faudrait pas croireque cet exploit a amené plusde soucis que de joie. Ceserait mal connaître celles etceux qui font vivre le club.Cette victoire a aussi permisde réparer une injustice faiteaux garçons de l’USAMNîmes qui, plusieurs foischampions de France et vainqueurs de la coupe deFrance, ne purent jamais parvenir à la finale de la couped’Europe alors qu’ils consti-tuaient une des meilleureséquipes du vieux continent.L’entraîneur du HBC Nîmesétait de ceux-là. C’est aussi

SPORT un peu pour eux que lesjoueuses du HBC Nîmes voulaient cette coupe. Car le handball est une traditionnîmoise. L’USAM (UnionSportive des Anciens duMont Duplan) Nîmes est néepratiquement en mêmetemps que la fédération française de handball, de la volonté de quelques ensei-gnants et élèves du collège dece quartier. Le bébé a grandi,s’est embelli et a fait desémules qui ont donné le HBCNîmes. La saison prochaine,USAM et HBCN jouerontd a n s l e u r c h a m p i o n n a t respectif en division un.Nîmes sera la seule ville àpouvoir s’enorgueillir d’un telrésultat.

Ce résultat, le handball nîmoisne le doit qu’à lui-même. A sa capacité à surmonter sesdifférentes crises, d’abord.Ensuite à ses structures, cesécoles de handball animéespar les joueurs eux-mêmes et qu’aucun n’imagineraitabandonner. Des structuresqui font que, aujourd’hui, les deux équipes sont consti-tuées de nombreux joueursdu cru. Et là réside la dernièreforce du HBC Nîmes, commede l’USAM : l’amour dumaillot, rouge d’un côté, vertde l’autre, les deux couleursde la ville qui se marient pourun sacré résultat. N.A. ■

C’est à force de ténacité, d’entraînement, de talent et de volonté que l’équipe a remporté la victoire.

La force du HBC Nîmes, c’est le groupe.

Le désarroi de l’équipe adverse face à l’efficacité du HBC Nîmes.

FEMMES

Parmi ces premiers signataires :Des médaillés olympiques :Jean-Pierre Amat, Anne-LiseBardet, Colette Besson,Marion Clignet, PatriciaGirard, Brigitte Guibal, Béatrice Hess, CélineLebrun, Ludivine Loiseau,Lionel Plumenail, Delphine Racinet.

Mais aussi d’autres sportives et sportifs :Isabelle Autissier, ValérieBouillon, Daniel Costantini,Françoise Darchicourt, Stéphane Diagana, SolenneFigues, Marjorie Hans,Nathalie Koenders, NadègeLacan, Bernard Lama, Jacqueline Reverdy, Dominique Rocheteau,Yannick Souvré, ManuelleSpeiser, Nathalie Tauziat.

Compte tenu dela situation en

Afghanistan et des conditionsde vie imposées aux hommeset surtout aux femmes par lestalibans, Marie-George Buffet,a proposé le 3 avril dernierqu’une délégation afghane,composée de sportives et desportifs, participe aux jeuxOlympique d’Athènes en2004, sous la bannière del’olympisme. Depuis, cet appel, qui indi-quait notamment : «Lesdroits des femmes valent les droits de l’homme. (…)Tout nous dicte d’élargirle mouvement pour quevous, nos sœurs afghanes,soyez libres à nouveau, nonseulement de travailler, maisde vous cultiver, de faire dusport», a été signé par prèsde dix mille personnes.

APPEL

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Un appel pour les femmes afghanesMercredi 4 juillet, Marie-George Buffet invite au ministère les signatairesde l’appel pour qu’une délégation afghane, composée de femmes etd’hommes, participe aux Jeux Olympiques à Athènes en 2004 ?

Scène de la vie quotidienne à Metherlam, capitale de la province de Largham en Afghanistan.

Et puis encore : IsabelleAdjani (comédienne),Anouk Aimé (comédienne),Mathieu Amalric (comédien),Maurice Béjart (chorégraphe),Dominique Blanc (comé-dienne), Pascale Clark(journaliste), Dan Franck(écrivain), Mathieu Kassovitz(cinéaste), Sophie Marceau(comédienne), Macha Méril(comédienne), ChristineOckrent (journaliste),Michel Piccoli, (comédien),Michelle Podroznik (productrice), Sophie de la Rochefoucault (comédienne), Sonia Rykiel(créatrice), Nadine Trintignant(réalisatrice). ■

Reportage photographiqueréalisé en Afghanistan parFrancine Bajande durant 15 jours en avril 2001.

Contact :Ministère de la Jeunesse et des Sports A l’attention de Marie-George Buffet78, rue Olivier de Serres75739 Paris Cedex 15.

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pour lesOUIPÉTITION

à découper et retourner à : unicef france

opération “dites oui pour les enfants"3, rue duguay-trouin - 75006 paris

tél : 01 44 39 77 77

Moi, Prénom .........................(nom facultatif),je dis OUI pour les enfants.

OUI, je crois, comme Nelson Mandela,que tous les enfants et les jeunes ontle droit de grandir en bonne santé,dans la paix et la dignité. Pour cela,nous devons tous lutter pour le respectdes 10 engagements ci-contre.

Je coche ci-dessous les trois engage-ments qui, à mon avis, sont les plusimportants pour mon pays.

Ma nationalité : .....................................Mon âge : ❒ Moins de 11 ans ❒ 12-17 ans ❒ 18-24 ans ❒ + de 25 ansMon sexe : ❒ M ❒ FMon e-mail : .............................................

Faites entendre votre voix et soyezle porte-parole de chaque enfantréduit au silence par la pauvreté, lamaladie, la guerre, la violence ou ladiscrimination. Date limite de parti-cipation : 31 août 2001.

Remplissez sans attendre le coupon ci-contre et cochez dansla liste suivante les 3 engagements qui vous semblent les plusimportants pour promouvoir la Convention internationale desdroits de l’enfant et améliorer la vie des enfants dans lemonde.

N’exclure aucun enfantDonner la priorité aux enfantsPrendre soin de chaque enfantLutter contre le SIDAProtéger les enfants de la maltraitance et de l’exploitationEcouter les enfantsEduquer tous les enfantsProtéger les enfants de la guerrePréserver la terre pour les enfantsLutter contre la pauvreté : investir pour les enfants

Les pétitions du monde entier seront remises aux dirigeantsdes Etats qui participeront à la Session extraordinaire desNations Unies consacrée aux enfants, du 19 au 21 septembre2001, à New York. Elles permettront d’influencer ces dirigeantspour décider des priorités pour améliorer la vie des enfants.

Vous voulez améliorerla vie des enfants?Alors…

Signez cette pétitiondès maintenant

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pour lesOUI POUR PLUS D’INFORMATION, VISITEZ NOTRE SITEET ”DITES OUI” SUR :www.unicef.asso.fr

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EN BREF

Ailleurs,la violence estaussi hors-jeu.Sarreguemines. Le football dit «non» à la violenceLes 9 et 10 juin, à Sarregue-mines, a eu lieu la premièreCoupe Daniel Nivel, Pourun foot sans violence, enhommage au gendarmefrançais agressé par dessupporters allemands lorsde la Coupe du Monde 98.Cette rencontre, parrainéepar l’ancien internationalAllemand Franz Becken-bauer, a été l’occasion deréunir les jeunes de plu-sieurs équipes allemandeset françaises.

Paris. Le PSG contre la violenceJeudi 24 mai a eu lieu le 2ème tournoi de footballcontre la violence. Cetteopération a été organiséepar le PSG dans le cadre de sa Fondation, avec lesoutien du MJS.

La Courneuve. Le 93 contre la violence

1 600 collégiens se sontretrouvés vendredi 1er juin,au Parc des sports de La Courneuve, pour la 4ème

édition de la Coupe de footdu monde scolaire de laSeine Saint-Denis.À cette occasion, le tournoia reçu le parrainage du MJS,mais aussi des ministèresdes Transports, de la Ville, etde l’Education nationale. Lacompétition s’est inscritedans le cadre d’une poli-tique départementale delutte contre la violence surles terrains de football. Aucours de la journée placéesous le signe du fair-play,600 matchs ont ainsi étédisputés sans aucun inci-dent. Mission accomplie !

Hors-jeu la violence !Dimanche 27 mai, la ministre de la jeunesse et

des Sports a lancé en direct sur Stade 2, lacampagne de prévention et de lutte contre la

violence dans le sport. La période des vacancesn’étant pas propice au bon déroulement de la cam-pagne d’affichage en termes

d’impact, celle-ci débutera à la rentrée.Vers la mi-septembre, une conférence de presse aura lieu au MJSpour relancer la campagne. Cependant, des actions de préven-tion sont prévues dans ce laps de temps sur tout le territoire :

Calendrier de juin Réalisation du second film sur le fair-play par TF1, le premierayant été réalisé au mois de mai.

Le 24 juin 2001, au Parc de Choisy : La journéenationale des clubs et du sport d’entreprises quiréunit des milliers de pratiquants, de clubs etfédérations, et des sportifs de haut niveau.

Calendrier de juillet 10 000 T-shirts à l’effigie du label de la campagneHors-jeu la violence sont distribués aux clubssportifs qui organisent cet été des manifestationsautour de la prévention contre la violence dans le sport.Réalisation d’un catalogue de prestige dans lequel sont repris tous les témoignages des sportifs parrains ainsi que les affiches.

Calendrier d’août Routage des affiches de la SNCF, de la RATP et des municipalités de plus de 10 000 habitants(45 580 affiches 60x80 et 750 affiches 62x100).

Calendrier de septembre • Affichage sur une partie du réseau ferroviaire de la SNCF et sur le réseau métropolitain et bus dela RATP.• Diffusion de cartes postales «carte com’» à collectionner.• 22 et 23 septembre : La fête des sports et de la jeunesse. Des milliers d’initiatives seront organiséesdans tous le pays. Les clubs et les associationspourront diffuser les deux clips vidéo réalisés parTF1 sur l’éthique sportive dans diverses disciplines.

Lecture.Importance de lalecture enfantineUne étude récente publiéepar l’I.N.S.E.E. montre que la pratique de la lecture pendant l’enfance influencenettement la pratique adulte. 65 % des gros lecteurs adultesl’étaient déjà entre 8 et 12 ans. Ce sont principalementles femmes qui s’adonnent à cette activité : 72 % desfemmes sondées déclarentavoir beaucoup lu étant jeunescontre 57 % des hommes.

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Marseille. Le Mondial La Marseillaise à pétanqueCréé il y a 40 ans, ce «Roland Garros des Boules»,qui s’inscrit dans la lignée des grandes fêtes spor-tives populaires, bénéficie cette année du soutiendu MJS. Il se déroulera à Marseille, du 8 au 12 juillet2001. L’année dernière déjà, ce rendez-vous desboulistes avait rassemblé plus de 10 680 joueursbattant le record de 3560 équipes formées. Fort deson succès, le Mondial se disputera désormais sur5 jours. Cette compétition de boulistes est ouverteà tous, petits et grands, femmes et hommes et pourle bonheur de tous. A la fin de la compétition,quatre équipes se retrouveront dans «Le carréd’honneur» pour tenter d’obtenir le titre de vainqueur du Mondial La Marseillaise à pétanque,le titre le plus convoité des joueurs de pétanque.

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Vous voulez améliorer la vie des enfants? Alors…Signez notre pétition dès maintenant, en remplissantle coupon page 13.

M I N I S TÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

EN BREF

Enquête. Le poids économique du sport

Selon une enquête menée par le MJS et l’INSEE, il s’avère quela dépense sportive globale a représenté 147 milliards de francsen 1999, soit 1,7 % du produit intérieur brut. L’importancecroissante du sport dans l’activité économique française se tra-duit aussi bien en termes de dépense globale, de commerceextérieur ou sur le marché du travail. Les ménages contribuentpour la moitié de la dépense sportive. Le vestiaire des sportifs,leurs équipements, leurs leçons, cotisations…a coûté 74 mil-liards de francs en 1999. Puis viennent les communes qui, avec43 milliards de francs, sont les principaux financeurs publicsdu sport.Les échanges extérieurs de biens sportifs portent sur près de 23milliards de francs. La France vend du matériel de ski et desvoiliers aux anglo-saxons. Elle importe d’Italie des produits demême nature que ses exportations et se fournit en vêtementset chaussures de sport en Asie et en Afrique du Nord. Malgré laprogression sensible des exportations, la balance commercialedemeure déficitaire en 1999.Sources : Jeunesse et Sports Stat-info“ n°01-02, mai 2001.

Edition. Sport et francophonieLa Collection des Cahiers dela Francophonie vise à faire lepoint des évolutions et desdébats sur des thématiquesliées à la francophonie. Cenuméro est donc dédié ausport pour tenter de définirles spécificités du «sport fran-cophone». Quels en sont lesatouts mais aussi les fléaux,quels moyens sont mis enœuvre pour résoudre les

problèmes de corruption,dopage, recrutement abusifet de pillage des athlètes duSud par le Nord ? Autant dequestions auxquelles cetouvrage tente de répondre.Haut Conseil de la Francophonie, 35, rue Saint Dominique,75007 ParisEditeur : L’Harmattan.

Dopage. Une B.D. réaliste

Cette BD est publiée par leComité Français Pierre deCoubertin et a pour but desensibiliser les jeunes sportifsaux risques du dopage.

Pour en savoir plus :le Comité Français Pierre de Coubertin Tél : 01 40 78 28 47

Campagne.Sécurité dans lesLoisirs NautiquesLe ministère de la Jeunesse etdes Sports est partenaire de lacampagne Sécurité dans lesLoisirs Nautiques de l’année2001, coordonnée par leMinistère de l’Equipement,des Transports et du Loge-ment. Cette opérationconcerne les activités nau-tiques pratiquées en mer et eneaux intérieures. Elle a pourslogans, en ce qui concerne lamer : Prenez la mer, pas lesrisques, en ce qui concerne leseaux intérieures : Au fil del’eau, sans les risques .Elle poursuit l’objectif essen-tiel de donner aux usagerstous les conseils de prudences’appliquant à la pratiquedes différents sports visés :- pour la mer : natation,planche à voile, surf, ski nau-tique, plongée subaquatique,voile légère, conduite de véhi-cule nautique à moteur, etc…

Relais JS, le journal des acteurs de la jeunesse et des sports est une publication du ministère de la Jeunesse et des Sports

78, rue Olivier de Serres – 75739 Paris CEDEX 15Site Internet : www. jeunesse-sports. gouv. fr

Directeur de la publication : François Signoles – Rédacteur en chef : PatrickMaurières – Coordination de la rédaction : Béatrice Hopkins (01 40 45 99 67) –

Mise en page : Frédéric CharpentierImpression : Maulde & Renou, 48, rue de l’Arbre-Sec, 75001 Paris.

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Journaux lycéens. Le droit d’expression à la Une.Un sondage mené auprès de journaux lycéens par l’associa-tion J.Presse indique que dans seulement 16 % des cas, leslycéens sont directeurs des publications de leurs journaux,que leurs journaux sont relus avant publication par le provi-seur dans 69 % des cas, la relecture entraînant une modifica-tion dans le contenu dans la moitié des cas (55 %). Lors du4ème Forum national des journaux lycéens organisé parJ.Presse en avril dernier, l’association en a profité pour rap-peler que ces pratiques étaient en contradiction avec la cir-culaire n°91-051 du 6 mars 1991 qui régit les publicationslycéennes. Cette dernière étant la seule base réellementacceptable pour la réalisation de journaux lycéens. Les jour-naux présents ont rappelé que le droit d’expression n’avaitaucun sens sans droit d’opinion : dès lors, les articles poli-tiques édités dans leur journal ne devaient en aucun cas seheurter à la censure.

- pour les eaux intérieures :aviron, canoë-kayak, voile,ski nautique, canyoning, rafting, bateaux-écoles, etc…La campagne a pour supportsprincipaux de communica-tion des affiches (au nombretotal de 10 000) et des guidesSécurité contenant les conseilset recommandations (aunombre total de 1300000) :Personne à contacter :Danièle Perrier Tél . : 01 40 45 94 21e-mail :[email protected]

FICHE TECHNIQUE Centres de vacances Enfants de 4 à 17 ans

Les organisateurs de CVToute personne physique âgée d’au moins21 ans ou personne morale peut organiser un centre de vacances dans lecadre de la réglementation en vigueur. Les organisateurs sont en grande majoritédes associations (77 %). Viennent ensuite les collectivités (12 %), les comités d'entreprises (6, 2 %).

La réglementation portant sur la protectiondes mineursLa réglementation a pour but de garantir la sécurité physiqueet morale des mineurs accueillis. Elle est fondée sur le Code de l’action sociale et des familles et est régie par le décret 60-94 du 29 janvier 1960. Le projet de loi portant sur diversesdispositions d’ordre social, culturel et éducatif, actuellement examiné par le Parlement, comporte des dispositions modifiantle code sur ce point, afin de mieux protéger les mineurs et derenforcer la valeur éducative des CV.

Conditions d'ouverture et de fonctionnementd'un centre de vacancesLes centres de vacances sont placés sous le contrôle du préfetet plus particulièrement des DDJS.Doivent faire obligatoirement l'objet d'une déclaration auprèsde la direction départementale de la Jeunesse et des Sports(DDJS) :

■ la première ouverture des établissements ou locaux destinésà l'hébergement de mineurs durant le temps hors scolaire

■ les séjours de vacances organisés dans le cadre ou hors ducadre de ces établissements, à partir du moment où ils réunissentplus de 12 mineurs pour une durée de plus de cinq nuits.

Normes d'encadrement et de qualification despersonnels éducatifsL’équipe d’encadrement est composée de directeur(s) et d'animateurs qualifiés (BAFD/BAFA et autres diplômes fixéspar arrêté). Les quotas sont définis en fonction de l'âge des participants :

Chaque année 1,5 million de jeunespartent en centre de vacances Les centres de vacances (CV ) sont des centres d’accueils collectifs avec hébergements destinés aux mineurs à partir de 4 ans et effectués hors du cadre familial durant les loisirs et les congés scolaires.

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Les conditions de déroulement et d'encadrement de certainesactivités physiques et sportives sont régies par une réglemen-tation spécifique. Pour les groupes composés de mineurs âgésde moins de 12 ans, la présence d'un assistant sanitaire estobligatoire.

Projet éducatif de l'organisateurIl définit les finalités et objectifs éducatifs de l'organisateur.

Projet pédagogiqueElaboré par le directeur du séjour en concertation avec l'organi-sateur et l'équipe d'encadrement, il définit les conditions demise en œuvre du projet éducatif (organisation des activités,moyens humains et matériels, déroulement du séjour, mode departicipation des enfants, vie quotidienne…)

Quelques chiffresLa fréquentation des CV, par tranche d'âge

MINEURS 1999 1998 1997 1996 1995

4/6 ANS 33844 35392 39213 41267 45283

7/12 ANS 715120 731825 772045 791598 820108

13/17 ANS 699151 713345 748366 757317 789507

TOTAL 1448115 1480562 1 559624 1590182 1654898

SEJOURS 1999 1998 1997 1996 1995

ETE 31369 32375 33460 32887 33208

AUTRES PERIODES 10362 10386 10619 11011 11410

TOTAL 41731 42761 44079 43898 44618

Les contrôles et visites5 376 séjours ont été contrôlés et visités par les services décon-centrés du MJS en 2000, 5 334 en 1999, 4 524 en 1998.Au total (centres de vacances, centre de loisirs sans hébergement)11515 contrôles et visites ont été effectués en 2000.