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Les compléments alimentaires à base de plantes Focus sur une filière française Rencontre avec des acteurs de la région angevine, première région productrice de plantes médicinales en France

Les compléments alimentaires à base de plantes · 2018. 10. 1. · 3 Parmi les principales plantes utilisées dans les compléments alimentaires, on retrouve : En pharmacie, les

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Les compléments alimentaires à base de plantes Focus sur une filière française

Rencontre avec des acteurs de la région angevine, première région productrice de plantes médicinales en France

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Parmi les principales plantes utilisées dans les compléments alimentaires, on retrouve :

En pharmacie, les ventes de compléments alimentaires à base de plantes étaient en croissance de 12% en 2017, générant un chiffre d’affaires de plus de 400 millions d’euros. Parmi ceux-ci, les ventes de compléments alimentaires à base d’huiles essentielles comptent pour près de 20 millions d’euros avec une croissance de 4,5% (source IQVIA).

UN TISSU ÉCONOMIQUE RURAL SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIREChaque région, selon son climat, est le berceau de nombreuses espèces. La connaissance de ces espèces s’est transmise au fil du temps, terreau aujourd’hui du savoir-faire spécifique de la filière des compléments alimentaires. On pense ainsi à la gentiane dans le Massif central, à la camomille dans les Pays de la Loire, ou encore au thym en Provence. On retrouve ces plantes sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Grâce à la diversité de sa géographie, à son savoir-faire et à une industrie performante, la France abrite aujourd’hui un secteur des compléments alimentaires à base de plantes performant.

L’intérêt du consommateur pour les plantes médicinales, la volonté de favoriser les cultures locales et le savoir-faire français encouragent la répartition des acteurs économiques de la filière sur tout le territoire.

Ce faisant, le secteur maintient et développe une activité économique dans les territoires ruraux sur l’ensemble du sol français, notamment dans des régions où d’autres productions agricoles ne seraient pas aussi rentables.

Producteurs, industriels, et parfois même universités, afin de valoriser leurs spécificités régionales, se regroupent pour structurer les filières locales de plantes médicinales.

Compléments alimentaires à base de plantes, une filière agricole française d’avenirUNE FILIÈRE QUI CONTRIBUE LARGEMENT AU DYNAMISME DE L’ENSEMBLE DU MARCHÉ DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Le marché français des compléments alimentaires est estimé à 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Il affiche une croissance constante de 6% par an depuis une dizaine d’années. 16 000 emplois sont directement ou indirectement liés à ce marché en France.

Aujourd’hui, 64% des compléments alimentaires vendus dans l’hexagone contiennent au moins une plante. Le marché des compléments alimentaires à base de plantes contribue au dynamisme du secteur à hauteur d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. 95% des PME commercialisant des compléments alimentaires, utilisent des plantes.

La culture et l’utilisation des plantes médicinales en France sont issues d’une longue tradition locale. Depuis toujours, l’Homme a récolté des végétaux en vue de bénéficier de leurs effets physiologiques. A travers les cultures, il a appris à utiliser chaque plante pour ses propriétés. Recourir aux plantes pour leurs vertus santé est une pratique ancestrale transmise de génération en génération.

Cha

pitr

e1 en pharmacie,

les ventes de compléments alimentaires à base de plantes étaient en croissance de

12% en 2017

AR

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SOM

MEIL/STRESS

DIGESTION

VITALITÉ

MINCEUR

VO

IES

RESPIRATOIR

ES

CIR

CULATION

erysimum, matricaire, menthe, eucalyptus,

thym, éleuthérocoque, pélargonium, marrube…

vigne rouge, hibiscus, marron d’inde…

thé vert, vigne rouge, guarana, fenouil…

menthe poivrée, rhubarbe, séné, tamarin, fenouil, chardon-marie,

réglisse, artichaut, radis noir…

ginseng, gingembre, acérola, guarana, goyave, basilic,

spiruline…

aubépine, valériane, mélisse, houblon,

passiflore, camomille romaine, rhodiole,

safran, coquelicot…

curcuma, harpagophytum, prêle, ortie…

Zzz...

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LA PRODUCTION DES PLANTES MÉDICINALES EN FRANCE, UNE FILIÈRE AGRICOLE EN PLEIN BOOMLa production de plantes médicinales française est en plein boom. C’est l’une des rares filières agricoles qui se développe avec des évolutions de marchés, des nouveaux usages et des perspectives de croissance. Avec un marché et des professionnels dynamiques, et des produits en phase avec les attentes des consommateurs, la production française de plantes médicinales a de beaux jours devant elle.

Quelques chiffres La culture de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) a ainsi augmenté de 40% depuis 2010 pour couvrir un total de plus de 53 000 hectares.

Hors lavande/lavandin, les surfaces déclarées à la PAC ont progressé d’environ 60% entre 2012 et 2016.

Source : France AgriMer

120 espèces de PPAM sont cultivées en France, il faut cependant également prendre en compte les PPAM issues de la cueillette qui connaissent aussi un développement exponentiel. En comptant la cueillette, la France produit ainsi 300 espèces de plantes médicinales et aromatiques.

Le chiffre d’affaires généré par la production de plantes à parfum, aromatiques et médicinales a augmenté de 85% en 25 ans et le nombre de producteurs a progressé de 25% en 10 ans1.

Cette croissance de la production de plantes médicinales s’explique par la forte demande des entreprises nationales et l’importante valorisation des plantes. En effet, malgré la forte progression des surfaces, la demande des entreprises reste supérieure à l’offre2.

Les plantes aromatiques et médicinales

Hors pavot œillette, le chiffre d’affaires à la production du secteur plantes aromatiques et médicinales est de 4,097 millions d’euros au regard du panel des enquêtes réalisées auprès des organisations de producteurs. Les 21 plantes les plus représentatives du complément alimentaire en valeur de commercialisation en 2016 ont un chiffre d’affaires à la production de 3,73 millions d’euros, soit 91% du chiffre d’affaires global.

Plantes médicinales les plus représentatives en valeur de commercialisation en 2016.

Source : France Agrimer

Des spécificités régionales

La production de PPAM est répartie sur tout le territoire, chaque région ayant ses spécificités. Ainsi, le Maine et Loire, et particulièrement la région de Chemillé, sont réputés pour la production et le commerce des plantes médicinales depuis le XIXe siècle. Plusieurs entreprises de production ont acquis un savoir-faire important dans la culture de diverses plantes médicinales : valériane, camomille et mélisse. La production de pavot se développe en Champagne et celle de ginkgo biloba se localise dans le Sud-Ouest de la France. L’Auvergne, le Morvan ou les Cévennes et les zones de massifs, sont des régions où se pratique la cueillette des plantes, la culture tendant à s’étendre3.

Aujourd’hui, la cueillette représente 41% du chiffre d’affaires de la production de plantes aromatiques et médicinales, avec une croissance de 20% en 2016 qui s’explique par une demande soutenue.

Départements

10

04

49

51

28

36

26

17

18

08

45

79

84

29

85

21

11

77

2B

Autres

Total

2012

4 398

1 279

1 013

2112

985

530

958

581

317

1 239

521

454

325

393

504

397

213

253

122

2 457

19 053

2013

4 994

1 223

976

1 881

1 063

734

829

858

466

1 061

480

630

326

344

409

557

176

318

199

2 837

20 359

2014

5 241

1 533

1 080

2 099

1 223

796

795

1 074

472

1 140

518

775

372

319

429

294

249

402

264

3 215

22 288

2015

5 160

1 983

1 682

2 155

1 307

1 111

1 040

1 210

613

952

492

439

594

549

683

360

467

525

255

5 986

27 563

2016

481

2 694

1 807

1 641

1 366

1 147

1 144

978

910

641

629

624

607

579

545

410

395

347

306

8854

30 435

0

200

400

600

800

1000

K€Melis

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Thym vu

lgaire

Basilic

Camomille

romaine cultiv

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Menthe poivré

e

Coriandre

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Vivace

Artichaut

Vervein

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Sarriet

te annuelle

Gentiane ja

une

Bleuet

Camomille

romaine sauvag

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2 France Agrimer - 3 France Agrimer

85%d’augmentation du CA généré par la production

de plantes à parfum, aromatiques et médicinales en 25 ans

et le nombre de producteurs a progressé de

25% en 10 ans

1 iteipmai

la cueillette Représente

41% du CA de la production de plantes aromatiques et médicinales, avec une

croissance de

20% en 2016

120 espèces de PPAM

cultivées en France

300 espèces

de plantes médicinales et aromatiques produites en France en comptant

la cueillette

depuis 2010

40%de croissance

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Une production particulièrement bio

13% de la production française de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) est biologique. Cette part monte à 25% pour les plantes médicinales (hors pavot œillette). Cela représente près de 7 000 hectares et plus de 2 000 exploitants. Le nombre d’exploitations bio en PPAM est en croissance de 14% en 2017 vs 2016. Il s’agit de la croissance la plus importante pour les différentes productions végétales françaises. En 10 ans, la surface agricole de PPAM bio a quasiment doublé et le nombre de producteurs a presque triplé4.

La volonté de la filière est de développer la part de l’agriculture biologique en vue d’atteindre le seuil des 10 000 hectares de production d’ici 5 ans afin de répondre aux attentes du marché.

DE LA PLANTE AU COMPLÉMENT ALIMENTAIRE : UNE TRANSFORMATION AU SERVICE DE LA QUALITÉ

Une industrie présente sur l’ensemble du territoire

Le secteur des compléments alimentaires bénéficie d’un fort tissu industriel. Avec 95% de PME, les 240 entreprises membres de Synadiet sont réparties sur tout le territoire.

Source : France AgriMer

Un impact social importantLe nombre d’exploitants agricoles en PPAM est de 3 500 environ : on pourrait penser que cet impact social est modeste mais n’oublions pas que cet impact est très fort en montagne où ces cultures permettent à des zones entières de vivre du revenu de ces productions. Notons également que la plupart de ces productions agricoles sont exigeantes en main d’œuvre (notamment pour les opérations d’entretien des cultures, de récolte et de première transformation). Le chiffre d’affaires des PPAM en termes de production agricole est estimé à 150 millions d’euros, représentant 2 pour mille de la « ferme France ». En termes de produits finis, la production française est estimée à 4 milliards d’euros et génère environ 30 000 emplois directs et indirects.

Aujourd’hui, environ 3/4 des exploitations qui produisent des PPAM le font à titre de diversification. Ainsi, 53% d’entre elles exploitent moins de 10% de leur surface agricole en PPAM. Globalement, ces exploitations représentent tout de même 54% des surfaces en PPAM.

BRETAGNEPlantes aromatiques :

persil, ciboulette

CHAMPAGNE-ARDENNES ET AQUITAINE

Concentration de productions intégrées sous contrat avec l’industrie pharmaeutique :

pavot et ginko biloba

MAINE-ET-LOIRERéputé pour la production

de plantes médicinales :camomille romaine

MASSIF CENTRALPlantes de cueillette :

gentiane, narcisse, mousses d’arbreset diverses plantes médicinales

PACA ET DRÔMEConcentration de l’essentiel de la production de plantes à parfum : lavande, lavandin, sauge sclarée, rose, violette, jasmin, fleur de bigaradier

CORSECueillette et culture de l’immortelle

PROVENCE, BASSIN PARISIEN ET CENTREPlantes aromatiques :thym, sariette, origan, basilic, persil...

Ha de PPAM par département

< à100100 - 1 0001 000 - 5 0005 000 - 10 000> à 10 000

4 Audition de France Agrimer au Sénat ; www.agencebio.org

BIO

25% pour les plantes

médicinales

Le nombre d’exploitations bio en PPAM

est en croissance de

14% en 2017 vs 2016.

Fabricant Distributeur Ingrédientiste FaçonnierFormulation/R&D Consultant Laboratoire d’analyse

Répartition des PPAM par principaux bassins de production

3 500 exploitants agricoles

en PPAM

240 entreprises

membres de Synadiet

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Fournisseurs d’ingrédients, façonniers, fabricants, laboratoires d’analyse, laboratoires de recherche, distributeurs, consultants … L’écosystème français des compléments alimentaires est riche d’un savoir-faire reconnu à travers le monde.

8 000 emplois en France

En France, environ 8 000 emplois dépendent directement ou indirectement du secteur des compléments alimentaires à base de plantes. Ingénieurs agroalimentaires, chimistes, pharmaciens, chercheurs, techniciens, commerciaux, chefs de produits, biologistes, ou encore nutritionnistes : le savoir-faire des employés du secteur permet aux entreprises françaises de produire des compléments alimentaires de qualité.

Une fabrication exigeante

Une fois transformé, le complément alimentaire à base de plantes se présente sous forme de dose : sirop, gélule, comprimé, sachet, ampoule… Il complète alors le régime alimentaire normal et constitue une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique.

Cette transformation permet d’assurer la sécurité et l’efficacité du produit fini. Elle se caractérise de différentes manières. Broyage, extraction, infusion, concentration : les entreprises du secteur alimentaire travaillent à maximiser les propriétés d’une plante. L’extraction est l’une des principales et plus anciennes techniques de transformation des plantes médicinales. Elle permet de séparer des molécules organiques d’une matrice végétale constituée de molécules de structures, avec l’objectif d’obtenir des matières naturelles concentrées.

Exemple de processus de fabrication d’une gélule

Contrôles de routine• Caractères organoleptiques

(couleur, aspect)

• Identification par CCM et/ou HPLC

• Essais physico-chimiques (perte à la dessiccation, densité, recherche de métaux lourds, pesticides)

• Dosage du traceur

• Contamination microbienne

• HAP

• Uniformité de masse, temps de désagrégation

• Uniformité de masse, temps de désagrégation, AW

• Suivi post-commercialisation

Les entreprises du secteur des compléments alimentaires investissent environ 10% de leur chiffre d’affaires en R&D. Parmi ces 10%, environ 3% sont affectés à la recherche en santé, et 7% à la recherche sur la bonne transformation de la plante. Les entreprises recherchent alors notamment les meilleures manières d’extraire les actifs des plantes, les formes galéniques les plus adaptées, la stabilité des produits, les process les plus respectueux des matières premières, ou encore les connaissances en sécurité (substances à surveiller, contaminants, identifications, conservation).

Enfin, les nombreux contrôles qualité entrepris par les industriels tout au long de la chaîne de production, permettent d’assurer la sécurité du consommateur et la qualité des produits. Les industriels contrôlent ainsi la présence de contaminants. Ils dosent la quantité d’actifs présents dans leurs plantes ainsi que les substances à surveiller. Ils étudient également leur conservation et l’évolution des actifs dans le temps.

UN MARCHÉ TIRÉ PAR L’INTÉRÊT DES CONSOMMATEURS POUR LES PLANTES SANTÉ

La santé par les plantes s’est fortement développée ces dernières années. Plusieurs tendances concourent à cette croissance : reconnaissance d’une pratique ancestrale avec laquelle les consommateurs souhaitent renouer, défiance vis-à-vis des traitements médicamenteux, naturalité…

On constate ainsi que l’occurrence des termes « plantes » + « soin » dans les recherches Google en France a plus que doublé entre 2004 et 20185. Dans le même temps, le chiffre d’affaires du secteur des compléments alimentaires est passé de 759 millions d’euros à 1,8 milliard d’euros6.

Deux fois plus de livres paraissent actuellement sur le sujet par rapport à 20047

et le nombre d’articles sur la santé par les plantes a quasiment triplé depuis 20108. Par ailleurs, de nombreuses formations se créent sur le sujet. On peut ainsi trouver plus d’une vingtaine de formations de phytothérapie à Paris9.

La croissance du secteur des compléments alimentaires témoigne de cet intérêt des consommateurs et des professionnels de santé pour une santé naturelle. Ainsi, 46% des français déclarent avoir déjà consommé au moins une fois des compléments alimentaires. Dans près de 2 cas sur 3, cette consommation résulte d’un conseil délivré par un professionnel de santé.

5 Google trends - 6 Synadiet - 7 Edistat - 8 Meltwater - 9 Etude Circuit court France Agrimer

8 000 emplois

en France dépendent de ce secteur

10% du CA

Investis en R&D

+Attentes

consommateursR&D

>Idée

produit

>Formulation,

choix des ingrédients et analyses

>Notification aux autorités

>Récolte

>

Séchage

> >>>

Broyage des plantes sèches

Séparation marc et résidus solides

Macération avec solvant choisi permettant d’extraire le principe actif>

Résidus solides(cellulose)

Extrait fluide

Evaporation sous vide

(T° contrôlée) pour élimination

du solvant

Extrait sec

>

Gélule

>

Standardisation

Commercialisation

1

4 1 et 31 et 2

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10

Cha

pitr

e

2Immersion dans la première région française de productionde plantes médicinalesAU PROGRAMME DE LA VISITE DU 27 SEPTEMBRE 2018

1,8 MD€

de CA en 2018

8 000 emplois

64%

des compléments alimentaires vendus

en France contiennent au moins une plante

95% des PME

utilisent des plantes

de CA

1 MD€

53 000 hectares

de plantes médicinales

et aromatiques

300espèces

40% de croissance

depuis 2010

3 500 exploitants agricoles

en PPAM

BIO13%

de la productionde plantes à parfum, médicinales

et aromatiques

7 000hectares

et + de

2 000exploitants

Les compléments alimentaires en résumé...

de culture de plantes à parfum, aromatiques et médicinales

Visite de Promoplantes, producteur de plantes médicinales Visite de l’exploitation et prise de parole du dirigeant sur les plantes, la production, le savoir-faire, la qualité

Visite d’Iteipmai, organisme français qualifié de recherche pour le développement des plantes à parfum, médicinales et aromatiques Visite de l’entreprise et prise de parole des dirigeants sur la recherche, l’innovation, le développement durable

Visite de Natinov, fabricant et créateur d’extraits végétaux et de compléments alimentaires Visite de l’entreprise et prise de parole des dirigeants sur le savoir-faire du secteur, la transformation, la qualité, la sécurité, l’efficacité des produits

Clôture de la journée au Jardin Camifolia, site remarquable présentant 550 espèces de plantes médicinales Echange avec Christelle Chapteuil, Présidente de Synadiet et Christophe Ripoll, Vice-Président de Synadiet et Président de Phytolia, sur la filière du complément alimentaire, notamment le complément alimentaire à base de plantes.

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12 13

50 espèces différentes y sont cultivées, parmi lesquelles la camomille, la valériane, la bardane, le chrysanthème, la menthe ou la mélisse… 80 à 100 espèces sont cultivées à la demande des clients.

Plantes fraîches, plantes sèches, l’entreprise produit chaque année plus de 200 tonnes et décline une gamme de plantes conventionnelles ainsi qu’une gamme de plantes issue de l’agriculture biologique depuis 2004 (30% de la production totale).

Promoplantes réalise un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros. 70% de ce chiffre est réalisé en France, le reste à l’export en Europe. L’entreprise compte 10 emplois permanents et double cet effectif en forte saison en recourant aux emplois saisonniers.

Gérant de Promoplantes, Laurent Martineau a repris l’exploitation familiale et appris son métier auprès de son père, s’impliquant également dans les structures professionnelles mises en place par les acteurs de la filière des plantes de santé, beauté et bien-être pour échanger, se structurer et répondre aux enjeux de qualité, de sécurité et de traçabilité. Il est ainsi membre du Conseil d’Administration d’iteipmai dont il a pris la présidence début 2018, et membre de l’association Phytolia.

QUESTIONS à Laurent Martineau, Gérant de Promoplantes

ENVISAGEZ-VOUS D’ACCROÎTRE LA PART DE VOTRE PRODUCTION EN BIO ? EST-CE UN AXE DE DÉVELOPPEMENT POUR LES PRODUCTEURS DE PLANTES DE SANTÉ ?

“La production française de plantes de santé bio n’est pas suffisante pour répondre à la demande croissante des laboratoires et des industriels. A cela deux raisons : d’abord le faible nombre d’agriculteurs spécialistes de la plante de santé, ensuite une réglementation de plus en plus complexe en termes de qualité, de sécurité et de traçabilité, notamment pour le bio.

Aujourd’hui 80% des plantes de santé utilisées en France sont importées. Le potentiel de débouchés pour les agriculteurs français est donc considérable. Il y a un vrai travail de pédagogie à mener auprès des agriculteurs, d’ores-et-déjà initié par Phytolia. A mon niveau chez Promoplantes, j’accompagne les agriculteurs avec lesquels j’ai noué un contrat de culture pour leur expliquer les spécificités de la filière et les aider à répondre aux cahiers des charges du secteur.

Mon ambition est de les convaincre d’étendre la part de leur production de plantes de santé mais aussi de développer des partenariats avec d’autres agriculteurs, en France et à l’international, dans une démarche éthique et collaborative.

2

Chemillé, en Anjou, est désignée « capitale française des plantes médicinales ». Région historiquement viticole, son histoire est marquée par la prolifération du Phylloxera en 1883, entraînant l’arrachage des pieds de vigne et la nécessité de trouver une voie de repli pour les agriculteurs.

C’est la culture de la camomille qui prend le relais. Elle s’étend rapidement et entraîne la culture d’autres plantes traditionnelles telles que la menthe poivrée, le souci officinal ou le bleuet.

Très tôt apparaissent des négociants importants et dynamiques. Le marché est d’abord centré sur l’herboristerie. Certains s’orientent ensuite vers la pharmacie.

Aujourd’hui la région affiche un modèle de coopération unique entre les acteurs du secteur, entrepreneurs et scientifiques passionnés par la filière, qui se mobilisent pour :

• inciter de nouveaux agriculteurs à développer des surfaces agricoles dédiées aux plantes médicinales,

• développer le bio,

• accompagner les exigences réglementaires et de qualité,

• mieux faire connaître la filière pour la valoriser auprès des pouvoirs publics,

• partager leur expérience avec d’autres acteurs de la filière dans des régions moins structurées.

À LA RENCONTRE DE PME FRANÇAISES QUI CRÉENT DE LA CROISSANCE DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ

PROMOPLANTES, producteur spécialisé de la plante de santé

Situé en Anjou, dans la région de Chemillé depuis plus de 30 ans, Promoplantes produit une large gamme de plantes de santé destinée aux industries pharmaceutiques, cosmétiques et alimentaires. L’exploitation compte aujourd’hui 80 hectares de plantations en propre et 210 hectares en contrats de culture noués avec 25 agriculteurs locaux, situés dans un rayon de 25 km.

VISITE DU JARDIN CAMIFOLIA

Créé en 1976 par un groupe

de producteurs, Camifolia est

un parc dédié aux plantes

médicinales et aromatiques

qui témoigne d’une activité

séculaire dans la région

de Chemillé. Ce site

remarquable foisonne de plus

de 500 espèces de plantes

aux propriétés étonnantes :

plantes médicinales, plantes

aromatiques, plantes à parfum,

plantes tinctoriales,

plantes de beauté...

Camifolia est labellisé

«Pôle d’Excellence Rurale»

et parrainé par «Jardins

Botaniques de France et

des pays francophones».

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NATINOV, fabricant et créateur d’extraits végétaux sur mesure

Créée en 2001, Natinov est spécialisée dans l’extraction végétale qui consiste à extraire d’une plante les actifs qui serviront en pharmacopée ou pour concevoir des compléments alimentaires. L’entreprise travaille plus de 170 espèces de plantes cultivées. Elle favorise un sourcing français pour les plantes et a mis en place une politique d’achats spécifiques, ainsi 70% des achats sont réalisés en France dont 30% avec des acteurs en Pays de Loire. Elle travaille en outre une centaine d’espèces de plantes obtenues par cueillette. 60% des plantes travaillées proviennent de la filière bio, et sont en grande majorité dédiées à la production de compléments alimentaires.

L’entreprise produit annuellement 280 tonnes d’extraits pour un chiffre d’affaires de 5,3 millions d’euros, réalisé en France à hauteur de 70%. Elle produit pour l’industrie pharmaceutique, les compléments alimentaires, la nutrition animale, l’industrie cosmétique et l’agroalimentaire.

Cette PME dirigée depuis plus de deux ans par Christophe Ripoll, également Vice-Président de Synadiet et Président de Phytolia, emploie 38 collaborateurs avec des profils de scientifiques et des formations d’ingénieurs ou de doctorats. L’innovation contribue au développement de l’entreprise. Natinov investit en R&D pour formuler de nouveaux extraits, misant sur le travail de ses équipes en interne et sur la mise en place de projets de recherche collaboratifs avec des universités, qui font parfois l’objet de financement par l’Etat.

QUESTIONS à Christophe Ripoll, Directeur Général de Natinov et Président de Phytolia

COMMENT SÉLECTIONNEZ-VOUS VOTRE MATIÈRE PREMIÈRE VÉGÉTALE ? QUELS SONT VOS CRITÈRES DE QUALITÉ ?

“Nous avons la chance de nous situer au cœur de la région de Chemillé, qui occupe une place majeure dans la filière du végétal. Nous favorisons donc les approvisionnements en matières premières produites localement mais travaillons également avec d’autres producteurs en France.

Notre approche auprès des producteurs en bio est distincte. Les frais à l’implantation ou à la reconversion sont souvent plus élevés et les délais plus longs pour obtenir un rendement optimal. Nous nous engageons donc auprès d’eux dans la durée, afin de leur garantir prix et débouchés.

Nous réalisons un sourcing minutieux sur l’ensemble de ces filières car la traçabilité de notre matière première est capitale.

2

Concernant le passage au bio, toute la complexité réside dans la variété de plantes cultivées qui induit une variété de cultures et, par conséquent, de solutions pour désherber et combattre les insectes nuisibles.

La production bio est soumise à des réglementations strictes en termes de résidus de pesticides.

Or nous n’avons pas, aujourd’hui, suffisamment de méthodes alternatives à notre disposition. Chaque producteur doit également élaborer un plan de gestion des risques qui prend en compte l’historique du champ cultivé et l’environnement de la parcelle.

A titre d’exemple, il vaut mieux éviter de cultiver en bio à proximité d’un vignoble pour pallier le risque de pollution croisée.

”VOTRE PROFESSION EST TRÈS RÉGLEMENTÉE. COMMENT VOUS ADAPTEZ-VOUS À CES CONTRAINTES ?

“Traçabilité et qualité sont les maîtres mots qui régissent nos actions de production.

Nous sommes engagés depuis 2005 à améliorer nos procédés de récolte en établissant un cahier des charges interne afin de garantir une bonne qualité de nos plantes en actif et en microbiologie :

• sélection variétale, étude des stades de récolte, méthode de récolte : c’est un travail permanent permettant d’améliorer régulièrement nos plantes ;

• implication des salariés sur le travail au quotidien, par des contraintes d’hygiène et des méthodes de travail (procédure de nettoyage de matériel).

Depuis 2008, Promoplantes s’engage à réaliser des contrôles microbiologiqes sur ses lots de plantes et réalise régulièrement des dosages en actifs pour suivre l’évolution de la qualité.

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ITEIPMAI, l’organisme français qualifié de recherche pour le développement des plantes à parfum, médicinales et aromatiques

Créé en 1980, iteipmai est un institut technique interprofessionnel créé sous forme associative (Loi 1901). L’institut compte 125 adhérents, issus à parts égales du monde agricole et du monde industriel.

La vocation de l’institut est de contribuer à développer la production de plantes à parfum, médicinales et aromatiques sur le territoire métropolitain et dans l’outre-mer. Pour ce faire, il œuvre :

• à rendre cette production concurrentielle en optimisant sa qualité, en l’occurrence sa richesse en principes actifs mais aussi sa capacité de résistance aux maladies,

• la protection des cultures, en travaillant notamment sur le développement de méthodes alternatives.

Enfin, iteipmai mène un travail prospectif sur l’identification de nouvelles espèces ou de nouveaux usages des extraits végétaux.

L’institut dispose pour ses travaux d’un budget de fonctionnement de 2,6 millions d’euros financés par la profession (à hauteur de 45%) et les pouvoirs publics (55%). Cette PME de 25 personnes s’adosse à deux autres organismes, le CNPMAI, Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques, et le CRIEPPAM, Centre Régionalisé Interprofessionnel d’Expérimentation en Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales. Un potentiel de recherche qui s’appuie sur 40 personnes au total.

Iteipmai possède deux stations d’expérimentation agronomique, d’une surface de 12 hectares en Anjou et 5 hectares dans le Sud de la France.

Un Conseil d’Orientation Scientifique et Technique, composé de membres issus de la recherche publique, de la recherche privée et de l’industrie, ainsi que des responsables de l’institut, donne un avis d’orientation sur les programmes envisagés.

Jean-Pierre Bouverat-Bernier, Directeur d’iteipmai, souligne le modèle original de l’institut, sous forme d’association interprofessionnelle. « Nous avons d’ailleurs ouvert depuis deux ans l’institut aux adhésions européennes, car notre modèle séduit. Les adhérents sont à l’initiative des programmes que nous lançons, dans une logique vertueuse qui bénéfice à tout le monde ».

VOUS ÊTES ÉGALEMENT PRÉSIDENT DE PHYTOLIA. POUVEZ-VOUS NOUS EN DÉCRIRE LE FONCTIONNEMENT ET LES MISSIONS ?

“La filière des plantes de santé, beauté et bien-être est riche d’un passé chargé de traditions et de savoir-faire ancestraux, mais soumise aujourd’hui à l’évolution permanente de la législation, des avancées scientifiques, de la demande du consommateur et plus généralement de l’ensemble de l’environnement économique.

La création de Phytolia est une réponse à ces enjeux. Née en région angevine il y a une dizaine d’années, l’association (Loi 1901) regroupe l’ensemble des acteurs de la filière - depuis la recherche la plus en amont (création variétale, chimie extractive, chimie analytique…) jusqu’au conditionnement et à la distribution en aval – tous volontaires pour se rapprocher dans une logique d’ouverture, de cohérence et d’innovation, au service du client.

Un modèle unique et efficace que nous avons souhaité partager avec l’ensemble des acteurs de la filière sur tout le territoire français. C’est pourquoi l’association a aujourd’hui une portée nationale.

Phytolia anime des réflexions qui doivent accompagner l’apprentissage, l’innovation et, plus généralement, toutes les étapes de progrès qui sont réalisées avec et pour le client à son bénéfice, et pour celui de toute la filière. Elle promeut les savoir-faire des acteurs de la filière et défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics.

Phytolia est notamment à l’origine d’une démarche de Qualité centrée sur l’échantillonnage des lots. Baptisé « Engagement Qualité Phytolia », ce référentiel de qualité couvre l’ensemble de l’activité de production et de stockage des plantes, avec 3 catégories d’engagements possibles, indépendantes les unes des autres : échantillonnage et traçabilité, assurance qualité, stockage.

Apposé sur les produits issus de la production de plantes médicinales, ainsi que sur les documents destinés aux échanges commerciaux, ce « label » apporte un gage de confiance aux clients.

Enfin, Phytolia a élaboré un label « traçabilité » qui garantit l’identification des produits à toutes les étapes de la production et de la transformation : le label Phytolia Plantes d’Origine Prouvée (POP). Ce label s’inscrit dans une logique de transparence vis-à-vis du consommateur. Ce label témoigne que les savoir-faire de tous les maillons de la chaîne ont été mobilisés, de manière à optimiser la qualité des produits à base de plantes. Ainsi, tous les acteurs de la filière s’engagent sur la qualité des plantes et ingrédients à base de plantes ou produits de la ruche contenus dans les produits habilités Phytolia POP, pour le bénéfice de tous :

• des garanties pour les acteurs de la filière : transparence, co-responsabilité et co-opérations au service d’un développement cohérent de la filière plantes de santé, beauté, bien-être.

• des garanties pour le consommateur : qualité, origine, traçabilité de la parcelle au produit fini, teneur minimale en plantes ou produits de la ruche.

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QUESTIONS à Christelle Chapteuil, Présidente de Synadiet

QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LA STRUCTURATION DE LA FILIÈRE DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES À BASE DE PLANTES ?

“Chez Synadiet, nous avons vocation à regrouper tous les acteurs nationaux de la filière des compléments alimentaires : producteurs, fabricants, distributeurs, laboratoires d’analyses, consultants…

La filière est jeune et n’est, pour le moment encore, pas structurée. Pourtant, avec une croissance des ventes de compléments alimentaires à base de plantes de 12 % en pharmacie, le potentiel d’innovation et de débouché est conséquent. Il est donc important que tous les acteurs s’organisent afin d’être à même de travailler main dans la main pour répondre aux attentes des consommateurs, et aux exigences réglementaires de sécurité et de qualité des produits.

”QUELS SONT VOS ENJEUX EN TANT QUE SYNDICAT PROFESSIONNEL SUR LA FILIÈRE DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES À BASE DE PLANTES ?

“Le marché des compléments alimentaires à base de plantes est en pleine progression, grâce à la demande croissante de naturalité des consommateurs.

L’usage des plantes, connues pour leurs vertus santé remonte à la nuit des temps. Pourtant, l’utilisation traditionnelle des plantes est encore peu étoffée scientifiquement, première étape d’un examen par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments).

Qui plus est, nous ne disposons pas, au plan européen, d’un cadre réglementaire propre aux plantes, qui permette un traitement proportionné des allégations de santé tout en garantissant une exigence de qualité élevée des produits.

Cela fait donc partie des combats menés par Synadiet auprès des pouvoirs publics européens :

• nous menons des actions d’information et de sensibilisation pour obtenir un nouveau cadre réglementaire européen propre aux plantes, qui permette un traitement proportionné des allégations tout en garantissant une exigence de qualité élevée des produits ;

• nous travaillons à proposer à l’EFSA des lignes directrices méthodologiques d’évaluation des demandes d’allégations de santé adaptées aux compléments alimentaires.

Synadiet travaille également à la création d’une nouvelle catégorie « Produits de Santé Naturels », à l’image de ce qui existe déjà au Canada, qui permettrait au consommateur de mieux comprendre la finalité produit, tout en s’inscrivant dans un cadre de forte exigence qualité.

Enfin, nous entendons démontrer l’intérêt scientifique et économique des compléments alimentaires, et le rôle qu’ils ont à jouer au niveau de la prévention santé. C’est un travail de longue haleine, que Synadiet a déjà entamé. Nous prévoyons une communication renforcée sur ces sujets dans les prochains mois.

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pitr

e3 Le rôle de Synadiet,

syndicat national des compléments alimentaires UN SYNDICAT UNI ET UNIQUE, QUI REGROUPE AUJOURD’HUI PLUS DE 90% DU SECTEUR DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES EN FRANCE

Créé en 1950, Synadiet regroupe en parts de marché, près de 90% des professionnels du secteur des produits de santé naturels et compléments alimentaires.

Il est dirigé par un Conseil d’Administration composé de dirigeants d’entreprises du secteur d’activité et composé d’une équipe permanente et d’un service aux adhérents qui défend au quotidien les intérêts des entreprises, et de la filière dans son ensemble, pour accompagner une profession soucieuse de la qualité de ses produits.

Synadiet a pour vocation :

• d’accompagner les acteurs de la profession dans l’application de la réglementation, afin de garantir une haute exigence de qualité pour le consommateur,

• d’anticiper et accompagner les évolutions réglementaires aux niveaux national et européen,

• de former les parties prenantes au complément alimentaire et d’être le relais d’information privilégié pour l’ensemble des acteurs de la profession.

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Contact service de presse de SYNADIET : Fanny Bezol, 01 53 53 36 82, [email protected]

Anne Perthuis, 01 53 53 36 87, [email protected]