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EDNH – Nice
Le 26 avril 2019
2
Les conséquences physiopathologiques
des régimes restrictifs.
Travail de recherche présenté à :
DUMUR Mona- besoin nutritionnel
BAHUAUD Jade- nutrition & tendance
NORY Mailys
BDNS1
2
Table des matières :
Introduction………………………………………………………………………………p1
I) Présentation des régimes restrictifs…………………………………………. p2
A) Les principes des régimes restrictifs…………………………………………. p2
B) Les subdivisions des régimes restrictifs……………………………………… p2/3
C) Les raisons aux pratiques des régimes restrictifs…………………………… p2/3
II) Les conséquences physiopathologiques ………………………………………p4
A) Observations physiopathologiques dues à des déficits en macronutriments.p4
B) Observations physiopathologiques dues à des déficits en micronutriments..p5
C) Les populations à risques…………………………………………………………p5/6
III) Les conséquences psychologiques………………………………………………p7
A) L’isolement social…………………………………………………………………..p7
B) Trouble du comportement alimentaire……………………………………………p7/8
C) Fluctuation de l’estime de soi………………………………………………………p8
Conclusion……………………………………………………………………………p9
Résumé en Anglais……….…………………………………………………………p10
Annexes………………………………………………………………………………..p11
Bibliographie……………………………………………………………………………p12/13
3
Introduction :
L’alimentation est définie comme l’action ou la manière de se nourrir. Un régime
alimentaire est un mode d’alimentation faisant intervenir plusieurs composants ou
aliments. Il existe autant de régimes que de façons de manger. Mais les régimes
restrictifs se définissent quant à eux comme un régime alimentaire ou règles
diététiques visant à réduire ou à supprimer l'apport de certains aliments. Il est alors
légitime de se demander quels sont les conséquences physiopathologiques et
psychologiques des régimes restrictifs ? Pour répondre à cette question nous
présenterons dans un premier temps, les différents régimes restrictifs avec leurs
principes, leurs subdivisions et les raisons qui poussent à les suivre. Puis nous nous
pencherons dans un second temps, sur les conséquences physiopathologiques en lien
avec les déficits en macro et micronutriments ainsi que les populations à risques. Et en
fin, nous observerons les conséquences psychologiques en étudiant l’isolement social,
les troubles du comportement alimentaire et la fluctuation d’estime de soi.
4
I) Présentation des régimes restrictifs
Un régime restrictif peut être fait pour différentes raisons. C’est ainsi que ces raisons
conduiront à la classification de trois grands groupes de régimes restrictifs.
A) Les principes des régimes restrictifs
De nombreux régimes sont aujourd’hui proposés dans une optique
d’amaigrissement. Dénommés régimes amaigrissants, régimes minceur ou régimes
d’exclusion, ils ont pour principal objectif la perte de poids par une modification de
l’alimentation. Ces régimes peuvent être différenciés en fonction de leur composition
en macronutriments, que ce soit en termes de qualité ou de quantité. Certains régimes
proposent la suppression d’une ou plusieurs catégories d’aliments, le maintien d’une
seule catégorie d’aliments ou même la suppression totale d’aliments [1]. Parmi les
innombrables régimes restrictifs, on retrouve aussi les régimes à visé thérapeutique. Il
s’agit de régimes excluant certaines catégories d’aliment ou d’en diminuer leurs
consommations. Ils ne sont pas à visée amaigrissante mais permettent de maintenir un
état de santé le plus stable possible en lien avec une maladie. Ce qui permettra
d’éviter ou de diminuer la progression de l’évolution ou des crises de la maladie. Enfin,
les régimes restrictifs peuvent présenter aussi un aspect éthique. Lorsque la personne
suit un régime d’exclusion à des fins non thérapeutiques et non amaigrissantes mais
seulement pour suivre ses convictions, on parlera de régimes éthiques. Comme par
exemple exclure un groupe d’aliment tel que la viande. Nous constatons que ces
groupes possèdent de nombreuses déclinaisons de régimes.
B) Les subdivisions des régimes restrictifs
En effet, ces régimes restrictifs sont composés de plusieurs subdivisions. Parmi les
régimes d’amaigrissement, on distingue les régimes hyperprotéinés tel que Atkins,
Cohen, Dukan (voir annexe 1 p1) qui se basent sur une alimentation pauvre en
glucides et lipides mais très riche en protéines (viande, poisson, son, avoine…), qui
délaissent les fruits et légumes [2]. Il existe des régimes basés sur l’indice glycémique
des aliments selon l'hypothèse que la cause du surpoids est l'hyperinsulinisme. Une
liste des aliments avec leurs IG est disponible de façon à consommer les aliments
possédant les IG les plus bas (<20 dans la première phase). Le régime Montignac ou
le régime indice glycémique est basé sur cette méthode. On discerne également des
régimes de monodiète (consommer qu’une catégorie d’aliment) tel que le régime
Hollywood ou régime fruit [2].
5
Enfin de nombreux régimes amaigrissants plus farfelus les uns que les autres
apparaissent. Parmi les régimes thérapeutiques existent le régime limité en glucides
pour les diabétiques, le régime hyposodé pour les maladies cardiovasculaires, les
affections rénales et les cirrhoses décompensées avec ascite, le régime sans gluten
pour la maladie cœliaque et de nombreux régimes d’exclusions dû aux allergies (ex :
sans lactose). Les régimes éthiques comptent le végétarisme (exclusion des viandes),
les végétaliens qui excluent tout aliment ou production animale, le crudivorisme qui ne
mangera que des aliments crus, les régimes spécifiques à un sport, ou encore le
régime paléo (proche du régime des chasseurs cueilleurs de l’ère paléontologique).
Mais ces régimes sont animés par des raisons différentes (voir annexe 2 p11).
C) Les raisons aux pratiques des régimes restrictifs
Ces régimes restrictifs sont pratiqués pour de multiples raisons. Les régimes
amaigrissants peuvent être la conséquence d’un manque d’appréciation de son corps
(Dysmorphophobie), d’une pression culturelle et médiatique avec la propagation que la
maigreur est un idéal de beauté. Les gens se tournent aussi vers ces régimes car il y a
une promesse de perte rapide de poids, sachant que dans notre société la frustration
et la patience ne sont globalement plus des valeurs éducatives. Quant aux régimes tels
que les régimes thérapeutiques, la finalité ne réside pas dans le désir mais dans
l’obligation. C’est une manière de s’alimenter qui est spécifiquement conçue pour
traiter ou guérir une maladie ou un symptôme médical. Ces régimes permettent
souvent de soulager ces symptômes, parfois même d’entraîner une guérison. Mais
leurs efficacités ne sont parfois plus suffisantes à certains stades de maladies.
Souvent, un régime apporte des bénéfices thérapeutiques sur une période de temps
spécifique et perd de son efficacité lorsque les limites naturelles de ses pouvoirs de
guérison sont atteintes. Par la suite les raisons aux régimes d’éthiques ou
d’expérimentation, résultent pour les sportifs, d’objectifs auxquels l’alimentation ne
pourra que leurs permettre d’exceller. Les régimes tel que le végétarisme, le
crudivorisme et autres, résultent d’un choix personnel basé sur les convictions, les
croyances, la quête de bien-être et les mœurs de chacun [3 ]. Mais il existe une raison
plus profonde qui est la peur de l’alimentation moderne, pour reprendre la maitrise de
leur alimentation ces personnes choisissent leurs propres régimes. De plus le fait de
rendre un aliment coupable joue un effet nocebo particulièrement dans les régimes
« sans » [3].
6
II) Les conséquences physiopathologiques
On définit la physiopathologie comme l’étude des troubles du fonctionnement de
l'organisme ou de ses parties. Nous avons distingué précédemment trois types de
régimes restrictifs, certaines conséquences physiologiques apparaissent similaires ou
différentes.
A) Observations physiopathologiques dues à des déficits en macronutriment
Les conséquences physiopathologiques les plus abondantes et les plus importants
résidents dans les régimes amaigrissants. En effet, les données suggèrent que les
régimes à très faible apport calorique provoquent des inflammations et fibroses
modérées aux niveaux hépatique et portal ainsi que des calculs biliaires [4]. Les
régimes hyperprotéiques non hypocaloriques peuvent provoquer des problèmes
rénaux. Les régimes très hypocaloriques peuvent provoquer de façon aigüe des
accidents avec mort subite, par troubles du rythme cardiaque. Les régimes très
hypolipidiques sont délétères car ils entraînent la formation de plaque d’athérome. La
fluctuation du poids représente un facteur de risque cardiovasculaire et de syndrome
métabolique [4]. Le retour au poids initial se fait souvent par une reprise de masse
graisseuse. La perte de masse musculaire est très fréquente dans ces régimes. Elle
engendre une diminution de la dépense énergétique et donc la diminution du
métabolisme de base. Il faut savoir que la reprise pondérale pendant la première
année concerne 80% des sujets et augmente à long terme [4]. De plus ces restrictions
peuvent entrainer des sensations de satiété brouillée. Les régimes thérapeutiques sont
souvent encadrés par une diététicienne ou nutritionniste afin d’éviter les carences. Ces
régimes ne procurent pas de réelle conséquence physiopathologique si ce n’est celle
recherchée. Prenons un exemple : les produits avec gluten possèdent des protéines
qui doivent être compensées lors d’un régime de la maladie cœliaque, mais ce
manque de protéines particulières est recherché afin de ralentir les effets
(inflammation) de la maladie [5]. On observe qu’une diminution de la consommation de
sel fait baisser la tension artérielle des sujets hypertendus. On entend ainsi, souvent
conseiller de réduire la consommation de sel. Cependant, l’effet de la réduction du sel
sur la tension artérielle des personnes normo tendues, a été remis en cause. En outre,
plusieurs études ont montré que la réduction du sel activait le système hormonal
conservateur du sodium (rénine et aldostérone), les hormones de stress (adrénaline et
noradrénaline) et augmentait les lipides (cholestérol et triglycérides dans le sang) [6].
Les régimes éthiques peuvent produire rapidement des déficits si des compensations
aux catégories d’aliments supprimés ne sont pas mises en place : perte de masse
7
musculaire, faiblesse musculaire chez les végétariens et végétaliens, conséquence
d’un manque de protéines. Cependant la suppression de la viande chez certains
individus réduirait le risque de contracter une maladie cardio-vasculaire et abaisserait
l’IMC moyen [7]. On note parfois une apparition de troubles digestifs chez le
crudivorisme car la cuisson augmente la digestibilité de certains aliments. Les
conséquences du régime paléo se rapprochent de celles d’un régime hyperprotéiné.
B) Observations physiopathologiques dues à des déficits en micronutriment
On peut craindre de nombreuses carences en micronutriment dans les régimes
restrictifs dus au fait qu’il s’agit d’exclure un aliment ou un groupe d’aliment. On
observe des risques d’ostéoporose, d’ostéomalacie chez les régimes amaigrissants
suite à une diminution de la masse minérale osseuse, avec en moyenne 1 à 2% de
réduction de la densité minérale osseuse pour une perte de poids de 10% [4]. Cette
observation peut se faire principalement chez les individus suivant un régime
amaigrissant, un régime végétalien ou sans lactose, conséquence de la suppression
des produits laitiers (manque de calcium). L’anémie avec son manque de fer est aussi
à craindre dans les régimes de type amaigrissant (hors hyperprotéiné), ainsi que dans
une majorité des régimes éthiques (excepté paléo et sportif). On retrouve également
des risques de déficience en vitamine B12 provoquant des problèmes nerveux, gastro-
intestinaux, ainsi qu’une anémie pernicieuse ou mégaloblastique dans tous les régimes
sans viande [7]. Les régimes d’exclusion des céréales comme le régime paléo ou le
régime sans gluten peuvent provoquer des carences en vitamines du groupe B,
particulièrement de la vitamine B1 et donc engendrer anorexie, fatigue, état dépressif,
faiblesses musculaires, troubles nerveux ou encore le Béribéri. Les maladies telles que
la maladie cœliaque entrainent des carences engendrées principalement par un
manque d’absorption de la paroi intestinale et non à cause du régime [5].
C) Les populations à risques
Une restriction calorique, en collaboration ou non avec une restriction protéique,
entraîne un ralentissement de la croissance et du développement pubertaire.
S’ajoutent à cela des risques d’aménorrhée primaire ou secondaire, de tendinites, de
déminéralisation osseuse et de carence chez les enfants. Une restriction énergétique
durant une grossesse engendre un ralentissement de la croissance fœtale survenant
au cours du troisième trimestre de la grossesse, des poids de naissance plus faibles
que dans la population générale ainsi qu’une plus forte prévalence de fausses
couches, de naissances prématurées et de naissances par césarienne [8]. Toute
carence chez la femme enceinte ou allaitant met en péril le bon développement de
l’enfant. La perte de poids entraine des effets négatifs plus marqués chez les
8
personnes âgées concernant le risque de récidives de tumeurs colorectales, l’évolution
des escarres, et principalement la fonte de masse musculaire et la minéralisation du
squelette [8]. De plus les personnes âgées ont tendance à se sous-alimenter. Chez les
sportifs les régimes hypocaloriques entrainent des dérèglements hormonaux [8]. En
outre aucun régime n’est préconisé chez la femme enceinte ou allaitante, les enfants,
les adolescents et les personnes âgés. Les sportifs sont un public à part où la seule
condition est de ne pas être en trop grand déficit calorique ou présenter des carences.
Ces publics ont besoin d’apports très variés et possèdent des besoins très spécifiques.
Seuls les régimes thérapeutiques sont recommandés si la personne est atteinte d’une
maladie, suivie médicalement et nécessitant un régime particulier.
9
III) Les conséquences psychologiques
Les régimes restrictifs poussent souvent à l’oubli du corps, des sensations, des
besoins et des envies. Ces régimes possèdent tous des impacts sur l’état
psychologique qu’ils soient positifs ou négatifs.
A) L’isolement social
Malgré les différentes raisons qui poussent aux régimes restrictifs, ils entrainent tous
un isolement social. Manger à l’extérieur pour les personnes suivant ce genre de
régimes devient vite problématique. Étant en permanence en train de surveiller leur
alimentation ces personnes ne peuvent faire d’impasse. S’alimenter à l’extérieur chez
les personnes suivant un régime thérapeutique leur rappel leur maladie. En effet, aux
restaurants ou chez des hôtes ils sont obligés de faire part de ce qu’ils ne peuvent pas
manger, et donc de leur pathologie. Cela les ramène sans cesse à leur statut de
malade. De plus ce statut peut provoquer de la pitié et de la peine à autrui ce qu’ils
cherchent souvent à éviter. Les individus suivant un régime amaigrissant se privent
pour la plupart de manger à l’extérieur car ils craignent de se retrouver face à des plats
« interdits », de grossir, de culpabiliser ou de faire un écart à leur régime. Les régimes
de type éthique comme les régimes végétariens, paléolithiques ou encore les régimes
« sans » sont donc particulièrement contraignant surtout lorsqu’elles sont invitées. En
effet, s’agissant d’une question éthique et non vitale, ils s’isolent pour éviter le
jugement et autres complications. En France, le repas partagé reste une institution
rituelle très structurée qui socialise et légitime le plaisir alimentaire. Les régimes
restrictifs apparaissent donc comme un frein à la socialisation [9].
B) Trouble du comportement alimentaire
La seule volonté de manger moins pour peser moins conduit à ce que l’on nomme
l’état de restriction cognitive caractérisé par une limitation chronique de son apport
alimentaire, souvent séparé par des crises d'hyperphagie plus ou moins régulières
[10]. Mais cet état se retrouve dans quasiment tous les régimes restrictifs. Toutefois la
restriction cognitive est animée par des raisons différentes selon les régimes (voir
annexe 3 p11). Elle représente un facteur de risque de déclenchement ou
d’aggravation des troubles du comportement alimentaire. Le contrôle du poids que ce
soit pour les personnes diabétiques de type 2 suivant un régime thérapeutique, les
individus ayant un régime amaigrissant ou les personnes choisissant un régime
éthique de type « sans » ou régime sportif, se cache très souvent derrière une volonté
de contrôle du poids, voire de perte de poids. [9]
10
L’exclusion forcée des aliments dans les régimes, « la diabolisation» de certains basés
sur des croyances erronées et la présence d’une grande volonté de contrôle
démontrent facilement que la barrière entre la restriction et les TCA est faible. En effet
suivre un régime amaigrissant aggrave le risque de basculer dans les troubles du
comportement alimentaire [10].
C) Fluctuation de l’estime de soi
Les régimes dit éthique sont une façon d’affirmer son identité et son appartenance à
un groupe qui sait ce qu’il faut manger. D’une certaine manière ces personnes ont le
sentiment de faire partie d’une communauté d’élite qui renforce leurs convictions grâce
à cette appartenance à ce groupe social. Certains régimes participent donc à une
augmentation de l’estime de soi. Au contraire les régimes thérapeutiques en lien avec
une maladie ou une allergie provoquent une diminution de l’estime de soi. Cela est dû
au travail de deuil qu’ils doivent faire sur l’ancien eux et accepter de voir certaines
habitudes alimentaires disparaitre de leur vie. Ce n’est pas temps le régime qui
diminue leur estime de soi mais la maladie. Le statut de personne malade qui se
répercute à chaque repas. La plupart des personnes en surpoids ont une mauvaise
image d’eux-mêmes. Pour échapper à toutes sortes de supplice moral, ils sont prêts à
suivre n’importe quel régime afin de perdre du poids. Dans un premier temps la perte
de poids les revalorise. Mais ces régimes restrictifs mènent dans 80% des cas à une
reprise de poids. Les régimes mènent donc presque systématiquement une personne
à l’échec. Ce fait engendre un sentiment de culpabilité, de dégout, d’incapacité,
d’infériorité vis-à-vis des autres, et peut aussi affaiblir l’estime de soi d’où un mal-être
profond (voir annexe 4 p11). L’ANSES souligne : « La dépression et la perte de
l’estime de soi sont des conséquences psychologiques fréquentes des échecs à
répétition des régimes. L’énergie psychique investie dans l’effort de contrôle cognitif
des apports retentit négativement sur l’humeur et l’estime de soi. » [10].
11
Conclusion :
En somme, il existe différents types de régimes restrictifs induits par des raisons
personnelles qui varient selon le régime suivi. Il a été montré que ces derniers ne sont
pas sans conséquences physiques et psychologiques. Ils peuvent se montrer
bénéfiques et curatifs dans certains cas mais aussi destructeurs et créateurs de
facteurs de risque de maladie pouvant conduire à la mort. Ces régimes sont
particulièrement dangereux chez les femmes enceintes et allaitantes, les adolescents,
les enfants et les personnes âgées. On remarque aussi des conséquences psychiques
tel que l’isolement social et un risque accru de tomber dans les troubles du
comportement alimentaire. De plus, l’estime de soi varie selon les régimes, elle peut
être renforcée ou à l’inverse dégradée. Cela laisse penser que les régimes restrictifs
devraient être d’avantage encadrés par des professionnels afin de limiter les risques et
les conséquences néfastes sur le corps et le psychisme. Le nutritionniste n’est-il pas
alors le professionnel adéquat pour accompagner ces patients vers ces régimes
restrictifs ? Ne serait-il pas judicieux de rassembler les compétences médicales et
sociales dans des maisons de la nutrition. Les individus pourraient profiter d’un suivi
pluridisciplinaire avec un psychologue, un médecin généraliste, une assistante
sociale et bien entendu un nutritionniste. Ces consultations devraient être prises en
charge par la Sécurité Sociale afin de permettre à tous d’en bénéficier.
12
Résumé en Anglais :
To summerize, restrictive diets are defined as diets or dietary rules aimed to reduce
or eliminate the intake of certain foods. We differentiate diets into three categories:
disease-related therapeutic diets, weight-loss diets and ethical diets, depending on
individual beliefs. These diets can produce beneficial and curative effects in some
cases, but they can also be destructive and create disease risk factors. We have seen
that for some categories of people these diets are particularly at risk. There are also
psychological consequences. Among them are the social isolation, and an increased
risk of developing eating disorders. Self-esteem varies according to the diet, it can be
reinforced in ethical diets or in the first phase of weight loss. On the contrary, it can be
degraded in therapeutic diets or at the end of a weight loss diet. These people should
therefore be advised to be followed and helped by professionals.
13
Annexe 1 :
Tableau récapitulatif des différentes phases du régime Dukan
Annexe 2 : Annexe 3 :
Pyramide alimentaire du régime paléolithique Schéma du cercle vicieux pondéral dû aux régimes
Annexe 4 :
Schéma récapitulatif de l’effet yo-yo
14
Bibliographie :
[1] « régime alimentaire », sur le site Larousse. Consulté le : 29/03/19.
https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/régime_alimentaire/15803.
[2] Jade Bahuaud, « les régimes d’exclusion courants », sur le site netcampus.
Consulté le : 22/02/19.
http://www.netcampus.fr/board/lesson_view/41159/6327.
[3] Télé matin, « les régimes sans de nouvelles angoisses alimentaire », sur le site
youtube. Consulté le : 09/03/19.
https://www.youtube.com/watch?v=1dLGB4g8dLM.
[4] « Conséquences physio-pathologiques», sur le site de l’anses.
Consulté le : 29/03/19.
https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2009sa0099Ra.pdf.
[5] « L’HYPERSENSIBILITÉ AU GLUTEN », sur le site : Inserm. Consulté le : 01/04/19.
http://allergo.lyon.inserm.fr/colloques/2018/INTOLERANCES_ALIMENTAIRE_%20NO
N_ALLERGIQUES.pdf.
[6] « Effet d’un régime alimentaire pauvre en sel sur la tension artérielle », sur le
site cochrane. Consulté le : 01/04/19
https://www.cochrane.org/fr/CD004022/effet-dun-regime-alimentaire-pauvre-en-sel-sur-
la- tension-arterielle-certaines-hormones-et-certains
[7] « guide végétarien débutant », sur le site : association végétarienne de France.
Consulté le : 29/03/19.
https://www.vegetarisme.fr/wp-content/uploads/2012/06/guide-vegetarien-debutant.pdf
[8] « Risques spécifiques liés aux populations particulières », sur le site : anses.
Consulté le : 29/03/19.
https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2009sa0099Ra.pdf
[9] « Les évolutions de nos comportements alimentaires et le développement des
régimes « sans» », sur le site :. Consulté le : 02/04/19.
https://www.tech-quimper.bzh/files/1429/Intervention_TdeSaintPol.pdf
15
[10] « Conséquences psychologiques des régimes amaigrissants », sur le site : anses.
Consulté le : 02/04/19.
https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2009sa0099Ra.pdf