6
' ; Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année. — N 0 86. Prix du numéro 10 centimes Jeudi 24 Octobre 1895. Bureaux: R u e d e l a Serre, 27. ABONNEMENTS Un an: Six mois: Suisse .... Fr. 6»— Fr. 3»— Union postale » 12»— » 6»— Ou s'abonne a tous les bureaux de posté. Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la Chaux-dé Fondr. ANN0N6ES Provenant de la Suisse 20 cl. » de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent. Les annonces se paient d'avance. Oi'K'sim· de lii Société iiitei-cniitonnlc des Iiuliutti'iew fin J u r a , (IeM C l i n m b r e e de commerce, de» Itiircaiix île centrale et (ICN S y n d i c s ! » gtr «»fe«.»ioi>iicl«. Burdeau et le collectivisme Du « Temps » : On sait qu'Auguste Burdeau, njorl président de la Chambre des députés, était un infalig-able travailleur et joignait au goùl et à l'esprit pratique de l'homme politique la méthode scientifique d'un philosophe. Dans les derniers temps, retiré en Dauphiné pour y soigner une santé gravement atteinte, il avait conçu le projet d'une étude sur le collectivisme et après avoir lu les oeuvres de Lasalle, de Marx, de Jules Guesde, de Schoeflle et d'autres encore, il avait jelé sur le papier quelques noies sur les principes et sur les applications de la doctrine collectiviste. Ces notes viennent de pa- raître dans la Revue politique el parle- mentaire. Elles constituent, au cours du procès qui se poursuit entre le libéra- lisme el le collectivisme, une déposition ou un témoignage qu'il est intéressant de recueillir. Ne pouvant ni publier ni même ana- lyser ces notes trop nombreuses el en- trant parfois dans des diseussions trop techniques et trop concises, nous vou- drions, au moins, en dégager l'esprit et la portée. Avec sa précision ordinaire, Burdeau commence par définir exactement Ie col- lectivisme et par marquer ce qui Ie diffé- rencie du communisme. Ainsi il montre impartialement «pie le premier implique une organisation sociale très serrée, une direction supérieure équivalant, pour celui ou ceux qui en seraient chargé, à une dictature absolue aussi bien dans la réglementation et la distribution du tra- vail «pie dans les modes de répartition des produits. Le travail accompli serait rémunéré par des bons d'Etat qui rem- placeraient tout autre monnaie et avec lesquels on pourrait se procurer les ob- jets de consommation, mais ces objets seulement. Kn revanche, le collectivisme permet l'épargne el l'héritage au moyen de ces bons qu'il serait loisible à chacun d'accumuler. Le principe du collectivisme étant ainsi posé, Burdeau Ie suit dans les ap- plications pratiques el se représente exac- tement l'état social qui en sortirait. 11 réussit ainsi à démontrer à la fois ce qu'ont de vague el d'incertain en général les formules du socialisme courant et ce qu'elles auraient d'intolérable s'il faut les entendre dans le sens collectiviste. On comprend qu'on demande aux coeurs généreux, à tous ceux qui ont souci d'améliorer le sort du peuple de faire des efforts soutenus, des sacrifices péni- bles même, pour amener un progrès véritable. Mais qui donc, en dehors de ceux qui veulent surtout une révolution et espèrent y jouer un rôle politique im- portant, pourrait s'enthousiasmer pour l'idéal collectiviste ? Burdeau en pèse toutes les promesses et toutes les difli- cultés et il montre combien les pre- mières sont décevantes et les secondes insurmontables. Ce qui lui parait le plus grave, c'est que cet idéal réduit à la seule préoccupation d'assurer à l'homme sa ration d'aliments, implique Ia disparition du sein de l'humanité et du coeur même de chaque homme les sentiments qui font, aujourd'hui du moins, la noblesse et la consolation des âmes lières : l'a- mour de sa patrie, l'amour de sa fa- mille, l'amour de son travail, l'amour de sa liberté. Y aurait-il en effet une patrie après le triomphe du collectivisme? serait la raison d'être de frontières, d'une armée, d'une vie nationale distincte? Comment et pourquoi garder sa famille, puisqu'on n'aurait rien ou presque rien à lui lais- ser et qu'on ne pourrait pas même régler l'éducation de ses enfants ni leur transmettre cet héritage moral cFnn père et d'une mère, qui est le plus précieux des héritages ? La première chose que confisque l'Etal collectiviste, ce sont les enfants el l'àme même des enfants: Quel homme aimera son travail, un travail qu'il n'aura pas choisi, qui lui aura été imposé d'autorité et qu'il faudra accom- plir sous la surveillance des fonction- naires de l'Etat, comme autrefois les forçats du bagne sous l'oeil el la menace des gardes-chiourme ? Où sera enfin la liberté de l'individu dans un état social toute initiative individuelle sera étouffée el où chacun travaillera, se re- posera, dormira, mangera au comman- dement des chefs préposés à la garde, à la nourriture, au travail, aux récréa- tions et à l'égalité parfaite de tous? Son- gez maintenant que ces chefs qui gou- verneront ainsi autocratiquement la so- ciété tout entière cl la feront heureuse ou malheureuse seront les élus du peu- ple, c'csl-à-dire des hommes lels que nos députés, nos conseillers municipaux, nos conseillers généraux: qu'ils seront en tant que candidats évidemment les représentants d'un parti, les adversaires d'un autre et figurez-vous quelles seront les conséquences sociales de la corrup- tion de ceux-ci, de Ia violence et des rancunes de ceux-là, el puis diles-nous si vous êtes lentes de goûter ne serait- ce que pendant une année de cet ef- froyable régime ! A un moment donné, Burdeau tou- che aux besoins intellectuels et moraux d'une société civilisée el se demande quelle satisfaction le collectivisme leur pourrait donner ? Y aurait-il une reli- gion d'Etat, el que serait-elle ? Aurait- on la liberté religieuse et la liberté de propagande ? Et les artistes, les écri- vains ? Laisserait-on chacun libre de se vouer à la culture de la science, des lettres el des arts ? Ou bien décrétera-t- on que celui-ci sera Meissonier ou MiI- ~~

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

' ;

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

Neuvième Année. — N0 86.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Jeudi 24 Octobre 1895.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»— Union postale » 12»— » 6»—

Ou s'abonne a tous les bureaux de posté. Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la Chaux-dé Fondr.

A N N 0 N 6 E S Provenant de la Suisse 20 cl.

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

Oi'K'sim· d e lii S o c i é t é i i i t e i - c n i i t o n n l c d e s Iiuliutti ' iew fin J u r a , (IeM C l i n m b r e e d e c o m m e r c e , d e » I t i i r c a i i x île c e n t r a l e e t (ICN S y n d i c s ! » gtr «»fe«.»ioi>iicl«.

Burdeau et le collectivisme

Du « Temps » :

On sait qu'Auguste Burdeau, njorl président de la Chambre des députés, était un infalig-able travailleur et joignait au goùl et à l'esprit pratique de l 'homme politique la méthode scientifique d'un philosophe. Dans les derniers temps, retiré en Dauphiné pour y soigner une santé gravement atteinte, il avait conçu le projet d'une étude sur le collectivisme et après avoir lu les œuvres de Lasalle, de Marx, de Jules Guesde, de Schœflle et d'autres encore, il avait jelé sur le papier quelques noies sur les principes et sur les applications de la doctrine collectiviste. Ces notes viennent de pa­raître dans la Revue politique el parle­mentaire. Elles constituent, au cours du procès qui se poursuit entre le libéra­lisme el le collectivisme, une déposition ou un témoignage qu'il est intéressant de recueillir.

Ne pouvant ni publier ni même ana­lyser ces notes trop nombreuses el en­trant parfois dans des diseussions trop techniques et trop concises, nous vou­drions, au moins, en dégager l'esprit et la portée.

Avec sa précision ordinaire, Burdeau commence par définir exactement Ie col­lectivisme et par marquer ce qui Ie diffé­rencie du communisme. Ainsi il montre impartialement «pie le premier implique une organisation sociale très serrée, une direction supérieure équivalant, pour celui ou ceux qui en seraient chargé, à une dictature absolue aussi bien dans la réglementation et la distribution du tra­vail «pie dans les modes de répartition des produits. Le travail accompli serait rémunéré par des bons d'Etat qui rem­placeraient tout autre monnaie et avec lesquels on pourrait se procurer les ob­jets de consommation, mais ces objets

seulement. Kn revanche, le collectivisme permet l'épargne el l'héritage au moyen de ces bons qu'il serait loisible à chacun d'accumuler.

Le principe du collectivisme étant ainsi posé, Burdeau Ie suit dans les ap­plications pratiques el se représente exac­tement l'état social qui en sortirait. 11 réussit ainsi à démontrer à la fois ce qu'ont de vague el d'incertain en général les formules du socialisme courant et ce qu'elles auraient d'intolérable s'il faut les entendre dans le sens collectiviste. On comprend qu'on demande aux cœurs généreux, à tous ceux qui ont souci d'améliorer le sort du peuple de faire des efforts soutenus, des sacrifices péni­bles même, pour amener un progrès véritable. Mais qui donc, en dehors de ceux qui veulent surtout une révolution et espèrent y jouer un rôle politique im­portant, pourrait s'enthousiasmer pour l'idéal collectiviste ? Burdeau en pèse toutes les promesses et toutes les difli-cultés et il montre combien les pre­mières sont décevantes et les secondes insurmontables. Ce qui lui parait le plus grave, c'est que cet idéal réduit à la seule préoccupation d'assurer à l'homme sa ration d'aliments, implique Ia disparition du sein de l'humanité et du cœur même de chaque homme les sentiments qui font, aujourd'hui du moins, la noblesse et la consolation des âmes lières : l'a­mour de sa patrie, l 'amour de sa fa­mille, l 'amour de son travail, l'amour de sa liberté.

Y aurait-il en effet une patrie après le triomphe du collectivisme? Où serait la raison d'être de frontières, d'une armée, d'une vie nationale distincte? Comment et pourquoi garder sa famille, puisqu'on n'aurait rien ou presque rien à lui lais­ser et qu'on ne pourrait pas même régler l'éducation de ses enfants ni leur transmettre cet héritage moral cFnn père

et d'une mère, qui est le plus précieux des héritages ? La première chose que confisque l'Etal collectiviste, ce sont les enfants el l'àme même des enfants: Quel homme aimera son travail, un travail qu'il n'aura pas choisi, qui lui aura été imposé d'autorité et qu'il faudra accom­plir sous la surveillance des fonction­naires de l'Etat, comme autrefois les forçats du bagne sous l'œil el la menace des gardes-chiourme ? Où sera enfin la liberté de l'individu dans un état social où toute initiative individuelle sera étouffée el où chacun travaillera, se re­posera, dormira, mangera au comman­dement des chefs préposés à la garde, à la nourriture, au travail, aux récréa­tions et à l'égalité parfaite de tous? Son­gez maintenant que ces chefs qui gou­verneront ainsi autocratiquement la so­ciété tout entière cl la feront heureuse ou malheureuse seront les élus du peu­ple, c'csl-à-dire des hommes lels que nos députés, nos conseillers municipaux, nos conseillers généraux: qu'ils seront en tant que candidats évidemment les représentants d'un parti, les adversaires d'un autre et figurez-vous quelles seront les conséquences sociales de la corrup­tion de ceux-ci, de Ia violence et des rancunes de ceux-là, el puis diles-nous si vous êtes lentes de goûter ne serait-ce que pendant une année de cet ef­froyable régime !

A un moment donné, Burdeau tou­che aux besoins intellectuels et moraux d'une société civilisée el se demande quelle satisfaction le collectivisme leur pourrait donner ? Y aurait-il une reli­gion d'Etat, el que serait-elle ? Aurait-on la liberté religieuse et la liberté de propagande ? Et les artistes, les écri­vains ? Laisserait-on chacun libre de se vouer à la culture de la science, des lettres el des arts ? Ou bien décrétera-t­on que celui-ci sera Meissonier ou MiI-

*» ~~

Page 2: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

. '

484 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

let , T a i n e o u R e n a n , P a s t e u r o u Re r lhe -l o t ? L 'a r l i s t e sera-t- i l r é g l e m e n t é d a n s ses h e u r e s de t ravai l ? Un l 'oncl ionnaire lîxera-t-il le p r ix de son œ u v r e ? La i s se -ra- t -on l ' écr ivain p u b l i e r d e s o u v r a g e s c o n t r e le co l lec t iv isme et l 'Eta t les fera-l-il i m p r i m e r d 'oil ice ? D é c i d é m e n t l 'es­p r i t , e t t ou t ce qu i t o u c h e à la vie de l ' espr i t , est u n e te r r ib le g è n e p o u r les a rch i tec tes soc iaux d u co l l ec t iv i sme . Au­cun n 'a d o n n é u n e r é p o n s e valable à u n e seule de ces q u e s t i o n s .

R u r d e a u , p a s p l u s q u e n o u s , n e crai­gnai t le t r i o m p h e d u r a b l e d ' u n tel ré­g ime . C'est u n e u top ie g é o m é t r i q u e q u e r ien ne p o u r r a i t m a i n t e n i r : mais ce qu ' i l r edou ta i t et ce qu i n o u s para i t en effet r e d o u t a b l e p o u r la force de no i r e race française en face d e s races é t r an ­gè res et p o u r le p r o g r è s m ê m e d e la dé­moc ra t i e , c 'est l ' infi l trat ion s o u r d e d e ce r t a ins de ses p r i n c i p e s et de ses cri­t i ques d a n s n o s i n s t i t u t i ons , et l 'éner-v c m c n t géné ra l qui pou r r a i t en résu l te r . « O n a r r ive ra i t a ins i à j e t e r le m é p r i s s u r le capi tal , su r le p a t r o n a t , s u r l es i n s t i t u t i ons qu i en d é r i v e n t , s u r l ' initia­t ive p r i v é e sans cesse v i l i pendée au profi t d e s m o n o p o l e s d 'E ta l , su r l 'épar­g n e , la p r o p r i é t é ind iv idue l l e , les hér i ­tages, les sa la i res p r o p o r t i o n n é s aux m é r i t e s et à l 'ut i l i té d e s p r o d u i t s su r tous les m o y e n s en u n m o l qu i s e r v e n t a u j o u r d ' h u i à l ' é lévat ion d e s h u m b l e s à u n e s i tua t ion me i l l eu re . »

L e t r i o m p h e du col lec t iv isme e n c o r e u n e ibis n ' en sera i t p a s p lus a s s u r é . Mais , en r e v a n c h e , qu i ne voi t la b les ­s u r e ([ui sera i t (aile à la force de la pa­trie et à celle d e l ' i ndus t r i e n a t i o n a l e ?

Dédouanement du bagage des voyageurs

Lc consulat suisse à Nice vient d'informer le conseil fédéral que les bagages des voya­geurs venant de Suisse et se rendant à Mar­seille ou au delà ne sont plus visités à la douane frontière de Bellegarde, mais sont expédiés directement sur Marseille, ou a lieu la visite douanière. Les bagages à main sont seuls visités à Bellegarde comme par le passé.

Exposition universelle de Chicago

Pour l'aire suite Yi la communication parue dans le numéro 122 de notre feuille daté du 7 mai 1895, nous portons à la connaissance des intéressés qu'il résulte de renseignements de­mandés par le consulat de Suisse à Chicago a la direction des monnaies de Washington que, par suite de retards imprévus, survenus au cours de la frappe des médailles, celles-ci ne pourront être remises avant le mois de décembre prochain. En admettant ce terme comme certain, elles ne pourront dès lors parvenir aux exposants suisses diplômés que pendant le courant de janvier 1896.

(Feuille off. suisse du commerce).

Bourgde-

Brevets d'invention Horlogerie et Bijouterie

LISTÉ DBS BREVETS ENREGISTRÉS

EÎIIl-<\5ii!=i< JM'I lU'I l l !».

Gl. 53, n" 10,359. 22 avril 1895, G Vi h. p. — Pièce à musique perfectionnée. — Merriiod, frères, fabricants, Ste-Croix (Su isse ) ; ayants cause de l'inventeur «Vernaz, Alexis, à Ste-Croix. Mandataire : Imer-Schneider, E.. Genève.

Cl. 53, n" 10,3Gt). 30 avril 1895, 6 Vi h. p. — Pièce à musique perfectionnée. — Paillard, Ernest, Ste-Croix (Yaud, Suisse). Manda­taire: Imer-Schneider, E., Genève.

Kl. 03, Nr. 10,417. 5. Jjjli 1895, 7 »/. Uhr a. — Taschcnfernrohrchen, — C/iristen, Joh.-Jach-., L'hrinachcr, Greifengnsse IT, Basel (Schweiz). Verlreter: Stickelberger, Hans, Basel.

Gl. 04, n" 10,395. 5 juin 1895,8 h. a. — Nou­velle disposition du ressort de dégagement des échappements à détente. — B a l a v o i n e , Félixj horloger, 12, Rue Fare ' Four, 4, Genève (Suisse).

Gl. 04, n" 10,413. 20 juin 1895, 7 h. n. -Montre économique simplifiée. —- Maison : Lc\>y & frères, Léon, fabrique d'horloge­rie, 20, Rue neuve, Bienne (Suisse). Man­dataire : Furrer, Gottfried, Bienne.

Cl. 04, n" 10,414. 27 juin 1895, 4 h. p. — Cercle .universel pour montres. — Jeanne-ret & CIe; et Iiumbert-Droz, Ernest, fabricants d'horlogerie, tous deux à la Ghaux-de-Fonds (Suisse). Mandataires: Hanslin & Ci0, G., Berne.

AIoiI i l icai l ioi iK

Gl. 04, n" 4900. 10 juin 1892, (i h. p. — Mé­canisme de compteur pour chronographes-compteurs. — Boiirqnin, Ferdinand, fa­bricant d'horlogerie, St-lmier (Suisse). Mandataire: Imer-Schneider, E., Genève. Gession du 17 septembre 1895, en faveur de c< Lugrin,: Alfred », fabricant d'horlogerie, à l'Orient de l'Orbe (Vallée de Joux, Suisse): enregistrement du 14 octobre 1895.

I t a t l i a t i o i i M .

Gl. 50, n" 8077. Système de porte-montre avec couvercle forniô d'un verre grossissant.

Gl. 53, n" 3783. Nouveau système de pièces à musique actionnées par un ressort moteur placé dans l'intérieur du cylindre ou rouleau goupillé. *

Cl. 53, n° 0735. Nouvelle ébauche avec finis­sage pour petite musique.

Gl. 04, n" 1100. Nouveau système de comp-teurdes minutes s 'adaplantaux mécanismes de chronographe et quart de secondes foudroyantes.

Gl. 04, n" 1175. Montre porte-clef. Gl. 04, n" 3914 avec 3914/101. Rattrapante à

isolateur. Gl. 04, n" 7017. Assortiment de remontoir

sans couronne avec col du pendant fixe. Cl. 05, n" 0845. Nouveau système de pince à

coulant. \.

LISTE DES DESSINS ET MODÈLES

N" 2518. 3 octobre 1895, 43/i h. p. — Cacheté. — IS modèles. — Anneaux, pendants, tètes de pendants et couronnes de montre. — Fiffel-Gonin, Jaquet & GIe, Chaux-de-Fonds (Suisse).

Nr. 2551, i l . Oktobre 1895, 5 Uhr p. — Of-fen. — 4 Modelle. — Figuren fur Musik-werke. — T/iorens, Hermann, Ste-Croix (Schweiz). Verlreter: Nissen-Schneitcr, Bern.

! · j ·<>liι i lci . · I i Mlf.

N" 081. 18 septembre 1893, 8 h. a. — ( I P pé­riode 1895/98.) — 2 modèles. — Boites de montres, lépines et savonnettes de toutes grandeurs. — Société suisse d'horlogerie, Fabrique de Montilier, Monlilier (Suisse) : enregistrement du 9 octobre 1895.

La civilisation de l'Afrique

C'est au nom de la civilisation et pour pro­curer aux noirs les bienfaits d'une religion supérieure, que l'on a jadis introduit, et que l'on défendait encore il n'y a pas un demi-siècle l'esclavage au sein des nations chré­tiennes. Il parait même, si l'on en croit les !•enseignements qui nous proviennent de l'autre coté de l'Atlantique, que l'on serait, aux Etals-Unis d'Amérique, en train de re­prendre cette thèse et de démontrer que les noirs, dont le nombre commence à inquiéter, doivent être pour leur plus grand bien, comme pour la tranquillité des blancs, remis sous le joug salutaire de ces derniers.

C'est, d'autre part, pour arracher au nom de la civilisation cette même race noire à l'esclavage, et lui apporter la paix, la sécurité et la liberté qu'elle n'a pas su donner a elle-même, que les nations européennes se sont partagées le continent africain et s'y disputent l 'honneur de répandre leurs bienfaits sur les anciens habitants. Ils poussent même l'ému­lation dans cette vertueuse croisade, jusqu'à risquer parfois de compromettre leurs bons rapports réciproques, par amour do l 'huma­nité.

Qui croirait que celte généreuse croisade a rencontré parfois des détracteurs et qu'il s'esl trouvé des gens pour incriminer les procédés, sinon les in tentions des importateurs de la civilisation en Afrique. Un a dit qu'en réprimant les querelles intérieures du conti­nent noir et en imposant à leurs protégés ré­calcitrants leur tutelle bienveillante, les na­tions européennes ne leur avaient pas toujours fait moins cle mal qu'ils ne s'en faisaient à eux-mêmes. On a dit que les engagements libres substitués par elle, à l'ancienne servi­tude n'avaient pas toujours été moins oppres­sifs et moins meurtriers que celles-ci et que les coolies transportés en vertu de contrats réguliers, sur des plages lointaines, auraient pu envier, s'ils l'avaient connue, la situation de plus d'un esclave des plantations améri­caines. On dil maintenant, il faut que l'on dise toujours quelque chose, que ce que nous importons de plus clair en Afrique en fait de civilisation ce sont nos vices et, en particulier, la terrible maladie de l'alcoolisme.

Récemment à la réunion de l'association pour Ia codification et la réforme du droit des gens à Bruxelles, une séance presque toute entière a été consacrée à cette question. C'est un Anglais. M. Fox Bourne qui. dans un mémoire d'une dizaine de pages sur le trafic des spiritueux en Afrique a soulevé la ques­tion. Il demandait, et l'Assemblée a adopté ses conclusions, la révision de l'acte général de Bruxelles, de juillet 1890 par lequel le minimum de droit à imposer à l'alcool aux frontières de l'Etal indépendant du Congo a été fixé à 15 francs l'hectolitre. Et, bien que l'on ne s'en soit pas tenu à ce chiffre et que le droit ail été porté à 25 francs, il affirmait en produisant les chiffres de la consommation, pendant ces dernières années, que l'alcoolisme était en train de dévorer par les mains-des négociants européens, non seulement les ré­gions dans lesquelles il existait en 1890: mais celle-là même qui en étaient exemptes et que cet acte de 1890 et la conférence de Berlin 1884 avaient considérées comtiiè' de- ' vaut être absolument préservées' de «toute importation de spiritueux'. On sait, en effet,

Page 3: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 485

qu'à cette conférence de Berlin on s'était vive­ment occupé de ces régions encore indemnes du fléau européen. « 11 s'agit, avait dit le plénipotentiaire belge, le comte van der Stra-den Horthoz, du salut des races indigènes. L'alcoolisme ne lue pas physiquement le nègre, comme il tue l'Indien, mais il le tue moralement. Il fera de lui un monstre qui dévorera l 'œuvre de la conférence. »

Cotte sinistre prophétie, d'après M. Fox Bourne serait en train de se réaliser. Sous les noms divers de gin, whisky, rhum, etc. (les industriels de différentes régions de l'Améri­que et de l'Europe livreraient aux trafiquant au prix de 20 à 30 francs l'hoclolitrc d'abo­minables alcools de pomme de terre qui peu­vent se revendre à O fr. 50 le litre et qui por­tent partout l 'abrutissement et la férocité.

Le congrès de Bruxelles qui, évidemment, était un congrès de rêveurs et-d'utopistes peu en état de comprendre la grandeur du rôle civilisateur dévolu au commerce des spiritu­eux, a pris au sérieux ces déclarations huma­nitaires. Sur les observations conformes de M. Granl Mills et du baron Lambert Mont qui parlaient au nom de l'étal indépendant du Congo : il a demandé que dans les régions non encore ouverte du commerce de l'alcool L'introduction de tout spiritueux restât abso­lument prohibé. Et pour celles où ce com­merce est pour l'Etal indépendant du Congo notamment permis. Il a conclu à ce que, à défaut d'une interdiction absolue qui aurait eu ses préférenceè le droit actuel fui porté à 50 fr. au moins et à 200 s'il se peut.

Ce n'est pas tout. A la suite de ce vote M. Fox Bourne a été, si l'on en croit des jour­naux de premier ordre le Temps du 5 octobre notamment mandé à Ostende par le roi des Belges.

Décidément nous sommes en décadence et l'on ne sait plus ni en Belgique ni ailleurs ce qui constitue'la supériorité des grandes na­ttons européennes. FRÉDÉRIC PASSY.

Les origines de l'horlogerie dans le Jura

Un lit dans le Patriote Morézien sous ce titre :

Au XVIe siècle, un nommé Mayet, de Mor­bier, chargé par l'abbaye de Saint-Claude de réparer une vieille horloge en bois, en fit une semblable en fer. Secondé par sa femme, il livra bientôt au public un grand nombre d'horloges de sa fabrication, et créa ainsi dans son pays l'industrie qui n'a cessé de l'enrichir.

Dans le principe les horloges des frères Mayet étaient informes, massives; un simple cercle de laiton faisait l'office de cadran.

En 11)75, Huyghens, astronome hollandais, fil l'application du pendule de Galilée à l'hor­logerie; les frères Mayet ayant eu connais­sance de ce perfectionnement, construisirent une horloge avec un pendule; mais lorsqu'elle fut achevée ils ne parvinrent pas à la faire marcher : ils étaient môme sur le point de la mettre au rebut, lorsqu'ils apprirent qu'un

bourgeois de Genève en possédait une avec la modification apportée par Huyghens. L'un d'eux se rendit aussitôt à Genève afin de l'examiner. A son retour, ses frères l'atten­daient sur la porte: dés qu'il les aperçut, il leur cria en patois : Embrajd-la, c'est-à-dire, mettez en mouvement la pendule. L'impul­sion donnée, l'horloge marcha à la grande satisfaction des frères Mayet, fort surpris de n'avoir pas songé à faire osciller le pendule. Les frères Mayet, bientôt après, se séparèrent : l'un d'eux resta à Morbier, l 'autre à Belle-fontaine, Ie troisième se fixa à Foncine Ie-Haut, pu il fit construire une maison qui porte encore le nom de maison Mqj'et.

A g e n c e Les annonces et abonnements

sont reçus, pour la région biennoise

et le canton de Soleure, chez Mon­

sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p ­

t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne.

C o t e d e l ' a r g e n t

du 2 3 Octobre I8Q5

Argent fin en grenailles . . fr. 117 le kilo.

E5g^gSg5BaS Î^^^ }M fc5S Îg

Ancienne maison

J. L. S l M O X E X & Cie

J . FERBERO Bravear-Joaillier

G E N È V E

SPÉCIALITÉ DE

Décoration de boîtes d'or Joaillerie et Peinture

Emaux en tous genres C i s e l u r e , A r m o i r i e s

Portraits, etc.

KIJOl TKItIE ItKCOHKD-:

Broches, Châtelaines, Nœuds, etc.

Peinture, Email el Joaillerie

C A D R A N S F A N T A I S I E

or, argent et métal

Keprésentê par

ΙϊΓΗ.-ft. RiCHARDET falir. (I-HiJiUiIIeS

CHAUX-DE-FONDS -Parc OO. 3253

BREVETS, MARdUES, DESSINS,MODÈLES

Ed.v.Waldkirch Berne + CONTENTIEUX INDUSTRIEL *

Etiquettes gommées pour têtes de cartons.

1 n u a n c e s a u c h o i x : i i ' A X T c / m : les 10,000 par bandes

de 12 ex F r . 10 i ' / î X S c / m : les 10,000par bandes

de 10 ex. . . . F r . 11 .50 Découpées: fr. 1,50 en plus.

V e n t e a u d é t a i l .

Imprimerie art ist ipe R. HAEFELI & C" CHAUX-DE-FONDS

Maison de la Banque Reutter & C" IQ, Rue Leopold Robert, IO

C A F É fort et pur de goût Café extra-fin Café perlé superfin Poires sèches lro quai. Pruneaux du pays Riz, bonne qualité Riz, qualité supérieure Macaronis, Ire qualité Miel d'abeilles, garanti

véritable Miel Havane Saindoux Ire qualité Graisse de porc fondu

pure Beurre de noix de coco Beurre de mari;, fondu

superfin Jambon,.quai, très fine J. Winiger, Boswyl ( . . . i · . . *H 3810 Ol

Iv"

5 ·"> 5

K) Kl Kl 10 10

K) 10 K)

K) 10

10 10· Arc

Fr.

11.20 U.NO 12.70 4.G0 3.00 2.90 3.00 4.40

10.— 13 — 10.00

13.50 13 —

10.50 13.00 ovic).

Demande Un ouvrier horloger - rha-

b i l l e u r , expérimenté dans la partie du repassage, rhabillage des montres, pendules de voyage et de cheminée, complications, etc., e s t d e m a n d é pour Genève pour Décembre prochain. 3308

S'adresser sous chiffre D 10026 X à Haasenstein & Vogier,

Genève.

AVIS Une maison sérieuse fabriquant

spécialement la petite pièce ancre bon marché et garantie, désire entrer en relation avec de bonnes maisons.

Ecrire aux initiales H. S . au bureau du Journal . 3371

Commis Jeune homme est demandé

dans une fabrique de montres. De préférence une personne qui est au courant de la langue anglaise.

Inutile de s'adresser sans réfé­rences de première ordre. Faire les offres au bureau, du Journal sous chiffres A. Z. 3350

O n d e m a n d e p o u r g r a n d e

us ine d 'hor loger i e u n j e u n e

h o m m e a y a n t des conna i s -

sanees parfa i les de la déco ­

ra t ion et spéc i a l emen t b i e n

ve r sé d a n s les t r avaux d 'é-

mai l lu re s u r bo i t e s de m o n ­

t res . 3370

S ' ad res se r ou écr i re au

b u r e a u d u J o u r n a l de la

« F é d é r a t i o n ho r logè re ».

Jeune commerçant norvégien, au courant de l'horlogerie, expé­rimenté au voyage, connaissant la clientèle de la Scandinavie, désire la représentation 'd'une bonne fabrique d'horlogerie, pro­duisant une bonne qualité de montres or el argent, ancre et cylindre, grandes et petites pièces dans les genres préférés pour la Norvège, la Suéde -et le Dane­mark. Références à disposition.

Correspondance demandée en langue allemande. . 3354

Prière d'adresser les offres à la rédaction du Journal sous chiffre H. O. 200.

NOUVELLE MONTRE HUIT JOURS, PERFECTIONNÉE, GARANTIE. ™ GINDRAT-DELACHAUX, fabricant, CHAUX-DE-FONDS, 72, Rue Léopold Robert, 72. CHRONOMÈTRES. QUANTIÈMES.

.».:•,. ' . - t i n . - . . , . L

Page 4: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

186 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

FABRIQUE DE PENDANTS a r g e n t e t a c i e r

Anneaux et Couronnes. Argent et plaqué or Spécial i té

<l<- |H ' l l< l i l I l (M 3 l l*ë ' t ' I l t

Asso r t imen t s s o i g n é s . P r o m p t e exécu t ion . 3360

JKAN PBLLIBR, N o i r n i g u e (Can ton de N e u c h à t e l ) .

Quelle fabrique fait la montre Marque (Perfection W. et D.)

S'adresser au bureau de la Fédération horlogère. 3367

Commis s é r i e u x et actif, c o n n a i s s a n l à fond la c o m p t a b i l i t é , bien au c o u r a n t de la fabr icat ion d 'hor lo ­ge r i e , de la c o r r e s p o n d a n c e , et possédant les me i l l eu re s référen­ces , c h e r c h e p lace . 3357

Adres se r les offres s o u s chiffre H. B . au b u r e a u du J o u r n a l .

Répétitions ^ S G S S S d é s i r a n t avo i r q u e l q u e s n o u v e a u ­tés so ignées peuven t s ' ad r e s se r au b u r e a u du j o u r n a l qui r ense i ­g n e r a . 3366

On demande pour la fabr ique d ' é b a u c h e s Vir­gi le Gupi l lard à Lac -ou-Vi l l e r s , u n e jeune fille ou un j e u n e h o m m e bien au c o u r a n t des per­çages d ' é b a u c h e s . 3362

Adres se r les offres soit à do­mici le , soit poste r e s t an t e a u x B r e n e t s .

COMMISSION et REPRÉSENTATION e n H o r l o g e r i e

ADRIEN BEURRET Rue de la Demoiselle, 3(3 8280

C H A U X - D E - F O N D S (Su i sse )

Modèles n o u v e a u x

M i e s par retour do courrier : M o d è l e A (3 car tons à la page) N" 1. — Pap ie r lin fort 500 p a g e s ,

rel iure s o i g n é e , toute toile; noi re , ga rn ie de pa rchemin , é t ique t tes p e a u rouge , do rée s , renfoncées . . . F r . 1 8 . 5 O

N" 2 . — Papie r fin mi-fort, bonne rel iure toute toile, é t ique t tes pap ie r F r . 1 5 . —

M o d è l e B (6 ca r ions ;\ la page )

N' 3. — Papier surfin très fort, re­liure so ignée , toute toile noire , garn ie de pa rchemin , é t iquet­tes peau rouge , dorées , ren­foncées . . . . F r . 2 2 . 5 0

Feuilles spécimens à disposition.

2 % d ' e scompte au comptan t .

Pour les envois au dehors : Port Bn sus Se r e c o m m a n d e n t

Imprimerie artistique R. HiEFELI & G,E, Chaux-de-Fonds.

M tison ilf Li Bani|iie limiter & Cip. rue LêojMjlJ Robert, 10.

Aux fabricants d'horlogerie :

Carnets pour Ecots 'Nouvelle édition complétée.

à f'r. 1 . 2 5 l ' c x . p r i s a u b u r e a u .

Envois au dehors: 1 ex. : f r . 1 . 45 franco, contre remboursement 2 » » 2 .75 .· 6 ·. » 7 .50 ·

Imprimerie artistique R. HJEFEU & CE. CI iaux - t l e -FOi i i l · *

Maison do la Banque fimttcr & C"'. nie LO<I|M>|I| Robert ID.

Posages, Découpages, Limages p a r p rocédés m é c a n i q u e s

ALEXIS CAPT soso Prix modérés ORIENT-DE-L'ORBE P r i x modérés

Achat au comptant de m o n t r e s g e n r e s a n g l a i s bon m a r c h é , m o u v . Bos ton , cy l . et s e c o n d e s au con t re , en boites m é ­tal , a r g e n t et or S) k. et 14 le.

C o m m a n d e s i m p o r t a n t e s à li­v r a i s o n r égu l i è r e . 3236

M. Harrinson & C° '21, N o r t o n s t rce t , L i v e r p o o l .

iratoir

Eugène Aristide Méroz S e r r e 9 9

CHAUX-DE-FONDS CoimuiMMioi i — t O i i w i î ï i i a l i o i i — l l e i M t ' M O i i l a t i o i i — .VeIuX. v o n t o il é e l i n i i î t o <lo p i - o i l t i i t *

i iMli iwti ' iol · · . Spéciaiite en horlogerie et métaux précieux.

( « é i ' s t u e e — I t e c o u v i * e m c n < M T r a v a u x <le Co i i i i> t a l» i I i ( é .

Se r e c o m m a n d e au pub l i c en g é n é r a l . (H 3 5 3 4 G) 3222

Médailles d-argent. Paris 1878 et 1889

Fabrique d'Aiguilles de montres W A G N O N F R È R E S

Ami Wagnon. sp

Aiguil les Lou i s XV cise lées , or ac ie r et compos i t ion do rée . Pe t i t e s et g r a n d e s s econdes , e h r o n o g r . , q u a n t i è m e s , c o m p t e u r s , etc. 32OS

Secondes au Centre Jéquier f rères & Cie

Fleurier Montres métal et argent.

ι S et m lignes. Remontoir et ά clé. Ancre et CyI. Seule maison falmi|uant entièrement ce genre

3092 de m o n t r e s .

H. RLEINERT & Ci8

I I I E X . V E Aciers suédo i s et ang la i s , et Laitons p o u r tous les u s a g e s de ΓΙ101Ί0-£?erie. *983

Jacques Eigeldinger Cliai ix-<lo-Poii( lM 3196

Spécialité île remontoirs argent, métal et atier de 13 à 3 6 " , cylindres et ancres, ponr tous pays

Montres boules et quantièmes.

F a b r i c a t i o n de m o n t r e s fantais ie de toutes va r ié tés 10, 11 et 12 l ignes or , a r g e n t et ac ie r .

• Albert Se'mon :30 St-lmier.

Paraîtra sous peu!

pour 1896. Sc vendra partout

30 centimes. :«>7l

COMPTABLE ^ L . S e n g a g e r a i t au besoin à la

demi - jou rnée ou à l ' heu re .

S ' ad re s se r au B u r e a u . 3372

!018HP a l e p l u s s i m p l e

(jzt l e p l u s n o u v e a u )

fourni pa r la m a i s o n

BAECHTQLD &C ,E

à S t e e k b o r n fonc t ionnan t au m o y e n du pétrole r u s s e

o r d i n a i r e ou du benz in .

P r é s e n t a n t la pins liante garantie aepise. R e p r é s e n t a n t s :

Courvoisier & Relier, Bienne, MTOSOZ C o m m e r c e d 'Acier . 3137

FABRIQUE D'HORLOGERIE SOIGNÉE e n t o u s g e n r e s e t p o u r t o u s p a y s

P. KIBSCH & CIE

75, Rue de la Paix, La Chaux-de-Fonds 3Ioatrc.a> <·ν ΗικΙι-ο «le i» a Ht l i s i i e *

M o n t r e » a n c r e «le T à ~ ~ l i u i i c -

— Mont res bi joux — Bou le s — Châ t e l a ine s — S c a r a b é e s — Haute nouveauté

D e r n i è r e c r é a t i o n : Mon t r e se por t an t à la b o u t o n n i è r e .

D iamè t r e 5 l ignes . — P o u r Mess ieurs et Daines . .'>'21"2

FABRIQUE D'HORLOGERIE L O U I S M U L L E R & Cie

18, R u e Cen t r a l e . B i E N N E ( S u i s s e ) — T é l é p h o n e

Spéc i a l i t é s : M o n t r e s p o u r D a m e s 0 " ' • et 11"' en ac ie r , a r g e n t et o r . Boi tes s imples et fanta is ie . — B o u l e s a u t o m a t i q u e s , a c i e r et a r g e n t . — B o u l e s , D e m i - B o u l e s , C œ u r s , T r i a n g l e s , C a r r e s , e tc . . e tc . — M o n t r e s 2 4 à 3 0 " ' méta l et ac ier avec et s a n s q u a n t i è m e s . — B r a c e l e t s a v e c m o n t r e s en ac ier , a r g e n t et o r . C h a î n e s , B a g u e t t e s , J a r r e t i è r e s et E las t iques . — M o n t r e s a r g e n t é m a i l l é e s avec déco r s per les et b r o c h e s émai l a s s o r t i e s . — P e n d u ­l e t t e s méta l et a r g e n t . — N o u v e a u t é s breve tées et d é p o s é e s : P r e s s e - l e t t r e s c r y s t a l . — B r o c h e s - m o n t r e imi t a t ion , o n y x , i vo i r e , écai l , a m b r e , t u rquo i se co ra i l , m a l a c h i t e , e t c . , avec i n c r u s ­ta t ions et b roches a s s o r t i s s a n t e s en é tu i s . — M o n t r e s n a c r e . 3 2 4 0

Page 5: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 487

Fabrication de caissettes mi Scierie à Yapeur Safenwyl S.-A. M 8 . Q

OXYDAGE BRILLANT BLEU-NOIR N O U V E A U P R O C É D É

G a r a n t i e x t r a - s o i g n é et s o l i d e Cette nouvelle méthode surpasse en beauté et en solidité

Tout ce qu'on peut offrir en oxydages réussis et élégants

Point de vernissage F a b r i c a t i o n de tous genres et de toutes grandeurs de B o i t e s a c i e r

avec le nouvel oxydage brillant ou mat-noir solide.

.Ic me charge aussi de foxydage brillant cl du mat-noir pour les Boites acier n'étant pas de ma fabrication. 15311

Exécution rapide el soignée.

Demander prix et échantillons à J e a n F I N G E R .

Monteur de Boites à Longeau prés Bicnnc.

— — ι —

DERNIÈRE NOUVEAUTÉ

EN H O B L O G E B I E Demandez la nouvelle Boîte

de montre imperméable et économique à vis, brevetée

F. BOROSL de GENÈVE

Chicago I8U3

IRB •sc-θ

Médaille et diplôme pour cette spécia­lité à l'Exposition de Chicago 1893, (ivcc mention spéciale du .lui·)·, dont voici la conclusion :

Lc mouvement se visse dans sa boite, el celle combinaison permet d'obtenir une boite hermétiquement fermée, imperméable et sans soudure et permettant un emboi-

! tage simple cl facile, et des formes élé­gantes : suit s ilides et bien finies: e n b o i t e s or , a r g e n t , a c i e r e t p l a q u é o r

ι e t g a l o n n é e t à t o u s t i t r e s , réalisant déposa une grande économie 3203

Se méfier des imitations et contrefaçons. Exiger à L'intérieur de la boite

le Numéro du Brevet Suisse ψ 4001 et la Marque de fabriqué enregistrée.

Sc fabrique en toutes grandeurs et sur Ions les genres

de calibres de mouvements sans distinction.

Prix-Courant

f r a n c o

demande

MERMOD FRERES, S"-CR0IX (SUISSE) Fabrique de Pièces à musique en tous genres

S P É C I A L I T É S :

l'Idéal et le Peerless Pièces à musique, jouant un nombre illimité d'airs au moyen de cylindres indéfiniment renouvelables et interchangeables d'une pièce

a l 'autre Pour gagner do l'argent: Article pour hôtels, restaurants, brasseries, etc.

3198 Automates à musique jouant un ou plusieurs airs après paiement d'une pièce Av monnaie.

IMPRESSIONS PAR PROCÉDÉS A BASE PHOTOGRAPHIQUE GLYPTOGRAPHIE _ e ̂ ττΡ.Γ.τ.ΑτντΓ-ο ,_ Phototypie

G * *

^ O G U S S et REGLAMES H 0 ^ 0 " "

GEORGE WOLF, Bâle £s

• • ^ • m e n s s B

Q=

Bureau d'essais d'or et d'argent fondé en 1880

Achat de lingots d'or et d'argent aux conditions^les plus avantageuses Vente <Γ«»ι· Un pom* tIm*<MH*M. i w s o i i l l in

on sii-oiiJiillOH. p o n d r e «l 'urgent a» ï i ' c i i c i · .

Λ. M I C H A U D, Payent jnré, CHAUX DE-FONDS

Ateliers: Uni. Heuberg, n°4 et Rue Sle-Elisabelh, n° 41 Téléphone η 231 Bureau : Unterer Heuberg, n° 2 Téléphone n" 231

Les procédés spéciaux à la maison conviennent particulièrement à la reproduction exacte des pièces et détails d'horlogerie. 29(52

La maison réunissant dans ses ateliers tous les procédés des arts graphiques )lilhographic, typographie, etc.) est à même de soigner entièrement chez elle el avec discrétion tous les travaux confiés.

Fabrique mécanique de boîtes acier en toLis genres

= ROBERT GYGAX = SX-IMIER

—*ÏQt

Spécialité de boîtes fantaisie a c i e r e t a r g e n t :

Feuillages. Boules. Cœurs. Carrées. Coquilles, etc., etc.

τ ι-: L ι·: i> i l ο Λ Ε 3093

S -H Récompenses: Enanx-de-FoinIs 1881 — Paris 1889 - - Chicago 1893 w

D i t i s h e i m & Cle S u c c e s s e u r s d e M A U R I C E I D I T I S M E I M

Fabrique d'Horlogerie

LA 6 H A U X - D E - F 0 N D S 64, Rue Léopold Robert, 64

L Montre

Assortiment complet en : anlaisie pour daines. — Montres or pour hommes.

Répétitions avec tontes complications. 2!H8

M J » J > V J » J * J W - ^ L J « J » ^ ^ rzg*rjaf?j&-Jkr--*r*Ms£*aJMirzxrzxFZ 3 S ^ 3 î ^ S 3 a S S S : > ^ S > Z S 3

Page 6: Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.doc.rero.ch/record/22678/files/18951024.pdfLes Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa Neuvième Année

488 LA FÉDÉRATION H O R L O G È R E SUISSE

Edouard Heuer & C BISNNE (Suisse)

ie

MANUFACTURE D'HORLOGERIE EN TOUS GENRES et pour tous pays

S p é c i a l i t é d e G h r o n o g r a p h e s simples, compteurs de minutes, R a t t r a p a n t e s et R a t t r a p a n t e s c o m p t e u r s , en boites or, argent, acier oxydé et métal.

M o u v e m e n t s g a r a n t i s a l l a n t d a n s l e s b o î t e s a m é r i c a i n e s . Système Ie p l u s s i m p l e et le p l u s so l ide existant. Breveté dans tous les pays. 2981

COMMISSION P i e r r e s f ines p o u r H o r l o g e r i e e t B i j o u t e r i e EXPORTATION

Vve J . WYSS FILS, CHAUX-DE-FONDS Cadrans paillonnés en émaux transparents, teintes

RUBIS BLEUES, OPALES, etc., sur plaques gravées et flinquées; articles brevetés. — Nouveaux genres de ca­drans et plaquettes pour fonds de boîtes émaillés sur métaux fins, émaux nacrés de diverses nuances: Articles déposés.

Spécialité de fonds fantaisies noirs et couleurs pour boites acier et autres. — Echantillons à disposition. 3239

FABRIQUE D'HORLOGERIE GARANTIE T E L E P H O N E

B I E N N E

(Suisse)

Calibre Vacheron dépose

L. Bliïrl-HalÉi S I E N N E (Suisse)

Seul Fabricant du Remontoir 10 lignes calibre Vacheron,

avec ma nouvelle mise-à- l 'hcure ^Sonnséo brevetée, pour pièce sav. et lépine, possédant des avantages surprenants , par sa solidité et simplicité, a obtenu un succès inattendu dans divers pays.

Seul représentant et dépositaire pour le canton de Neuchâtel :

M. P a u l Bai l lod-Houriet , au Locle. wmmmmm E c h a n t i l l o n s à d i s p o s i t u η β ^ β β ο 2997

F a M p di !jalonne, pendants, eonronnis il anneau Cenons olives or, plaqué or, argent, acier et métal en tous genres

et par procédés mécaniques les plus nouveaux

Jules Bourquin ̂ MADRETSCH (SulSSB)

Spécialité d'assortiments Louis XV acier et métal soignés depuis *~ 9 à 40 lignes, garantis comme qualité et bienfacture

* FElMIiTS BOIS ABGEIT GBEOI SAIS SOlUBE '' C o u r o n n e s p o u s s e t t e s i n d é p e n d a n t e s

TÉLÉPHONE Exécution très rapide I TÉLÉPHOil l

T e c M c M de Bienne. ECOLE D'HORLOGERIE .. Apprentissage complet : 3 ans.

*& Cours spéciaux, te ls qu ' échappements , r e p a s s a g e s , • to . —18 mois.

Enseignement dans les deux langues i B u r e a u c a n t o n a l d ' o b s e r v a t i o n d e s m o n t r e s ι̂ _ S'adresser au Directeur.

La Commission.

^tDÎr""% ^ * ! ! * * * IA LUGRINl

14-Γ A. L U G R I N

Orient de l'Orbe (TaI de Joui)

d'ébauches et pour genres soignés et pièces compliquées.

Calibres spéciaux. — Fournitures en tous genres. Procédés mécaniques perfectionnés.

Interchangeabilité. 2899

60MPTOIR TH. ECKEL J . J . L A U L Y

- F O N D É E N 1 β β a —

Beuseipenrats cumertiam, Adressai, Contentien et Reconmicnts

B A L E - B R U X E L L E S - LYON - S T - L O U I S Rffomniiiniié à différentes reprises p u le Ministre du Conmtre dt France

Relations aoec tous les pays du Monde Universellement apprécié par son excellente organisation, ses

grandes relations et son travail loyal et consciencieux. = = = = = Tarif franco sur demande •

>aii>M*frfoM*+^a*^*«*^^^

Φ .^^fJ Maison de la Banque Heutter & C<·

* * | ^ » · 1 0 ' R u e L é oP<>ld R o b e r t , IO

" ^ ^ Λ ρ CHAUX-DE-FONDS

d'Impressions ^ ^ ^ ^ • ^ ^ " pour l'Industrie ^ ^ w 4 0 ?

et le Commerce de l'Horlogerie

Installation des plus moderne

4> ' + X

A L B l X K S . P R U - C O C R A H T S

*JlafLiâl&i AnécCauso TÉLÉPHONE

Impressions à l'encre a copier. — Traductions. — Retiare. — Clicherie ~î—

»;ι>^ι^ψΐηΗ^^^^»ψ»Ι*Ι»|^ντ*Ι*^^τ^4^4ΗΗΗ*τ*τΗΗ*^*Ι*Ψ*^Η 4 >

Imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g è r e s u i s s e (R Haefeli & O ) , C h a u x - d e - F o n d s .