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Fabrice MALLET.
Les poissons qui mordent :LES REQUINS
Parmi les nombreuses espèces de requins qui peuplent les océans,
très peu peuvent vraiment être qualifiées de « dangereuses ».
Il y a 5 espèces qui sont particulièrement dangereuses pour
l’homme :
* Le grand requin blanc
* Le requin tigre
* Le requin océanique
* Le grand requin marteau
* Le requin bouledogue
Les attaques de requins sur des plongeurs sont extrement rares,
aucun cas de recencé à l’Ile de la Réunion.
En cas de morsure, sortir la personne de l'eau et avertir les secours.
Faire un garrot si le saignement est important.
Les poissons qui mordent :LES REQUINS
COMPORTEZ VOUS "CORRECTEMENT"
Comportez vous comme des invités "polis" et ayez "de bonnes manières" avec vos hôtes les requins. Ils sont
les maîtres des lieux et restent des prédateurs. Laissez n’importe quel requin vous approchez et permettez lui
de "faire votre connaissance" comme cela lui plaît. Ne cherchez pas à toucher les requins, ne les poursuivez
pas, ne leur coupez pas la route, n’utilisez pas vos couteaux, bref ne soyez pas agressif, le requin est un
animal qui obéit à son instinct et il cherchera à se défendre s'il se juge menacé. Selon toute probabilité, si
vous vous comportez d’une façon agressive, il partira et ne cherchera pas à vous attaquez – mais il vaut
mieux ne pas tenter le diable.
DURANT VOTRE RENCONTRE AVEC UN REQUIN
Restez immobile, de préférence prés ou sur le fond. Essayez de vous fondre dans le relief et la topographie
qui vous entoure. Des mouvements brusques ou rapides peuvent effrayer les requins, les rendre nerveux et
même provoqués des attaques défensives de leur part. Ne perdez pas de vue les requins qui vous entourent.
Restez aussi très vigilant après que les requins soient (apparemment) partis.
NE VOUS METTEZ PAS DANS UNE POSITION VERTICALE
Tapissez vous sur ou proche du fond et orientez vous horizontalement. Les requins semblent être plus
affectés par la taille que par la longueur – peut être parce que la grande majorité des créatures que les
requins rencontrent sont plus grande dans le sens horizontal que le sens vertical.
ÉVITEZ LES REGROUPEMENTS DE PLONGEURS
Les requins semblent percevoir les regroupements de plongeurs comme un grand organisme tout à fait
effrayant. Séparez vous en petit groupe, tout en restant proche de votre binôme et en restant vigilant quand
aux mouvements des requins qui vous entourent.
POUR PROLONGER VOTRE RENCONTRE AVEC LES REQUINS
Tirez profit de la curiosité naturel des requins. Respirez doucement et soyez détendue.02
Les poissons qui mordent :LES REQUINS
N'ESSAYEZ PAS DE NOURRIR LES REQUINS SOUS L'EAU
Le fait d’alimenter les requins change radicalement leur comportement et peut provoquer un contexte de
concurrence entre les requins. Ceci peut les rendre très agressifs donc très dangereux pour les plongeurs.
SI VOUS DEVEZ FAIRE SURFACE EN PRÉSENCE DE REQUINS
Déplacez vous lentement et ne quitter jamais les requins du regard. Rejoignez directement votre site de
sortie pré planifié. Évitez de nager de longues distances en surface. Quand vous aurez rejoint votre point de
sortie (bateau, dock, plage …), quittez l’eau rapidement, mais sans à-coup et sans précipitation. Lors de la
mise à l’eau, si vous repérez des requins et décidez de plonger, entrez dans l’eau doucement en faisant
attention à ne pas faire "trop de bruit" (rentrer dans l’eau à partir de la position assise et non une rentrer en
sautant …). Des rentrés dans l’eau qui provoque des remous et du "bruit" peuvent exciter les requins.
OBSERVEZ ATTENTIVEMENT LE COMPORTEMENT DES REQUINS
Vous devez quitter l’eau immédiatement si le requin commence à être nerveux ou
agité (mouvements désordonnés, saccadés et nerveux, nageoires dorsales dirigées
vers le bas, changement de direction brusque, tension musculaire en augmentation,
mouvement nerveux de la queue …). Si vous ne voulez ou vous ne pouvez quitter
l’eau, augmenter la distance entre le requin et vous, ceci pourrait le rendre moins
nerveux, voire le calmer et vous permettre de partir "en douce".
03
Les poissons qui mordent :LE BARRACUDA
Nom scientifique : Sphyraena barracuda
Classe: Osteichthyes
Ordre : Perciformes
Famille : Sphyraenidés
Distribution : toutes les mers chaudes.
Les grands barracudas sont plutôt solitaires alors que
les juvéniles et les petites espèces de moins de 60 cm se
regroupent en bancs.
La taille des barracudas varie de 45 cm à plus de 2 mètres.
Les barracudas ont une mâchoire dont la mandibule supérieure est non protractile et l’inférieure
nettement proéminente. C’est ce qui leur donne cette tête peu sympathique.
La gueule est armée de fortes canines et de dents en poignards, disposées en lame de scie.
Le barracuda est un vorace et se montre d’une rapidité fulgurante. Il peut nager à près de 44 km/h.
Le barracuda est tellement curieux qu’il n’hésite pas à s’approcher des plongeurs ou des
embarcations. En règle générale, il suit les plongeurs sans les attaquer.
On ne connaît qu’une quarantaine d’attaques vérifiées.
Il faut souligner le fait que le sang et les objets qui brillent attirent le barracuda.
Les pêcheurs sous-marins attachent leurs proies à la ceinture. Les cas de morsures sont neuf fois sur
dix dues à ce type de contexte.
Sa chair provoque des empoisonnements comme la ciguatera. 04
Les poissons qui mordent :LES MURENES
05
Les murènes, dont on connaît environ 120 espèces, atteignent couramment 1
mètre de long, et peuvent dépasser 1,30 mètre. Leur corps, sans écailles,
légèrement comprimé latéralement, est revêtu de belles couleurs agrémentées de
marbrures. La murène se défend quand on la dérange dans ses caches ; sa bouche
est largement fendue et son palais est armé de dents en crochet. La morsure de la
murène n’est pas venimeuse mais septique du fait de présence de souillures
alimentaires interdentaires. Il est nécessaire de bien désinfecter la morsure si l’on
veut obtenir une guérison simple et rapide.
Classe des Ostéichtyens
Sous-classe des Actinoptérygiens
Ordre des Anguilliformes
Famille des Muraenidés
Les poissons qui mordent :LES BALISTES
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Le grand baliste à tête jaune, Balistoïdes viridescens, est
dangereux à plus d'un titre ; dérangé lorsqu'il veille sur ses
oeufs, il attaque immédiatement le visiteur importun et peut le
mordre cruellement. Pêché, sa chair est parfois empoisonnée
par la fameuse et redoutable ciguatera.
Les poissons qui mordent :LE POULPE
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Ne pas tenter de sortir à tout prix un POULPE de sa
cachette. C'est très mauvais pour l'animal lui-même dont le
système nerveux est particulièrement fragile.
Mais c'est également risqué pour le détendeur confronté à
des tentacules affolés et encore plus
dangereux pour les mains du
plongeur qui pourraient se trouver en
contact avec un bec corné alimenté
par des glandes salivaires toxiques.
Les poissons qui piquent : le poisson pierre
08
Champion du camouflage et de l’immobilité, le poisson-pierre s’ensable souvent. Tout
plongeur sous-marin doit se méfier du poisson-pierre. Sa piqûre, très douloureuse, peut
parfois être mortelle.Une épine de SYNANCEE peut traverser une palme !.
Le poisson-pierre est le plus meurtrier de tous les poissons.
De plus, sa peau renferme également une substance toxique.
A la base de chaque rayon épineux de sa nageoire dorsale,
on trouve de petites glandes qui contiennent le venin mortel.
Cet aileron dorsal porte 13 épines.
Un plongeur qui pose son pied ou sa main sur l’un des rayons
ressent immédiatement une douleur intolérable.
Les épines injectent un neurotoxique puissant qui paralyse les
muscles et attaque le système nerveux. La piqûre provoque
une forte douleur souvent accompagnée d'une perte de
connaissance puis une mort par arrêt cardiaque.
Ce poisson n’est pas agressif mais c’est son invisibilité qui le
rend dangereux. Confronté à un contact avec un Poisson Pierre, la toute première
préconisation consiste à plonger la zone infectée dans de l'eau à 45 degrés
Quand les protéines du venin se sont dégradées à la chaleur, la douleur devient
supportable. Ensuite un traitement antibiotique et antitétanique est indispensable.
Les poissons qui piquent : LE PTEROIS
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Dans son habit zébré et épineux, la rascasse volante est un
véritable seigneur des récifs coralliens de l’Indo-Pacifique.
Cette rascasse ne craint personne car ses épines venimeuses la
protègent des prédateurs. En dépit de son nom, elle ne vole
pas. Ce qualificatif lui vient de ses nageoires allongées qui
ressemblent à des ailes.
Egalement appelée, poisson scorpion,
la rascasse volante est très dangereuse.
Les grandes épines de sa nageoire dorsale
sont venimeuses. Leur piqûre produit, y
compris chez l’homme, de graves troubles :
maux de tête, fièvre, nausée, difficultés respiratoires ou
problèmes cardiaques.Ces troubles peuvent entraîner la mort.
Les poissons qui piquent : le poisson chat
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Il est en effet porteur d’un appareil venimeux redoutable. Ce
corps est porteur de trois épines venimeuses (une à l’avant de
la nageoire dorsale et deux à l’avant des nageoires
pectorales). Ces épines sont tranchantes et recouvertes d’une
denture rétrograde et sont enveloppées dans un « manteau »
qui se déchirera en cas de piqûre. Les douleurs violentes qualifiées
d’atroces et insupportables, voir plus que
celle par poisson pierre atteignent leur
paroxysme dans les 2 à 3 heures suivant
la piqûre. Elles s’accompagnent très
souvent d’un malaise général avecnausées, vomissements, vertiges, agitation, lipothymies et
parfois peuvent être syncopales.
Les poissons qui piquent : LE DIODON
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C’est lorsqu’il est effrayé que le diodon justifie son surnom
de poisson porc-épic. En effet, son corps se gonfle et se
hérisse de longues épines.
Poisson des mers tropicales et
des récifs de coraux, le diodon
est également connu sous le nom
de poisson-hérisson.
Stratégie de défense du diodon
Lorsqu’il se sent en danger, le corps du diodon se gonfle
d’eau pour devenir presque sphérique.
Dans le même temps, les épines qui le recouvrent,
normalement rabattues vers l’arrière, se dressent à la
verticale.
Les poissons qui piquent : le poisson crapaud
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Certaines espèces sont dotées de 2 épines dorsales et 4
operculaires garnies de glandes à venin. Leurs moeurs
et leur aptitude au camouflage rappellent celles du
poisson-pierre. Leur piqûre expose à des effets
comparables à celle des poissons-chats, mais la plaie
guérit plus facilement.
Antennarius maculatus
Les poissons qui piquent : le poisson lapin
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Les poissons-lapins (Siganidae)
Assez proches des Acanthuridae, les poissons-lapins sont
appréciés des chasseurs sous-marins pour la finesse de leur
chair. Leur appareil vulnérant comprend 13 épines dorsales,
7 anales, 4 pelviennes, porteuses de glandes à venin. La
piqûre est très douloureuse, mais le plus souvent bénigne.
Les poissons qui coupent : le poisson chirurgien
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Les poissons chirurgiens
Ils portent une épine caudale longue et fine dirigée vers
l'avant qui se rétracte dans un sillon généralement signalé
par une tache de couleur. C'est cette épine tranchante comme
un scalpel, qui leur vaut leur nom de poisson chirurgien.
Les poissons qui embrochent : l’espadon
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Cet habitant de toutes les mers, tropicales ou polaires, est
l’un des plus grands poissons connus. Très vigoureux, il peut
mesurer jusqu’à 5 mètres de long. Solitaire, se rapprochant
des côtes en été, il se nourrit de petits poissons
et n’utilise pratiquement jamais sa mâchoire
supérieure en forme d’épée – pouvant
atteindre 1,5 mètre de long – pour attaquer
l’homme. Pratiquement, car de très rares
assauts contre des embarcations ou des
pêcheurs ont été décrits.
La faune qui pique : LES OURSINS
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L’oursin diadème:
Oursin, pouvant atteindre 6 cm de diamètre, noir, à piquants
creux et très longs (70 mm), renforcés sur la face dorsale par
des piquants secondaires ou épines fines et mobiles qui
peuvent se briser et se figer dans la peau provoquant des
lésions difficiles à soigner.
Retirer les épines à l’aide
d’une pince à épiler, certaines
munies d’un crochet
nécessiteront une intervention
chirurgicale. Vous pouvez
aussi essayer les compresses
de « Microlax ».
La faune qui pique : L’ACANTHASTER
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Étoile de mer à corps large et à bras
multiples, hérissée d'un revêtement
urticant.
syn.: Coussin de belle-mère (rare).
encycl.: Fléau pour les récifs coralliens,
qu'il dévore en ne laissant que le
squelette blanchi des coraux.
Il faut éviter de la tripoter : ses piquants sont couverts d'un
mucus toxique.
La faune qui pique : LES CORAUX DE FEU
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Le Corail de feu est bien connu des
plongeurs: il est extrêmement urticant.
Il inflige même de bonnes brûlures et
enflures (d'où son nom) aux imprudents
qui le touchent. S'il prend plusieurs
formes (ramifié, en plaques), on le
reconnaît facilement à sa couleur: jaune
avec l'extrémité blanche. Un plongeur
averti en vaut deux! Risque également
de coupure et d’allergie.
Les Crinoïdes font partie du même embranchement que les Étoiles de
Mer : les Echinodermes.
La faune qui pique : LES HYDRAIRES
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Les hydraires font parti de la
famille des Hydrozoaire.
Elles ressemblent à des plumes,
fixées sur un substrat.
Elles se nourrissent de plancton.
Leurs contacts sont très
douloureux, et peuvent provoquer
des brulures.
Afin d’éviter tout contact avec les hydraires, maitrisez votre flottabilité.
En cas de contact, utilisez une pommade à base de cortisone.
La faune qui pique : LES CONES
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Certains coquillages peuvent piquer,
tels les cônes.
Ceux-ci peuvent projeter un dard,
recouvert de venin.
Certaines espèces peuvent être
mortelles, comme le cône géographe.
Afin d’éviter tout accident, ne
touchez, ni ne ramassez aucun
coquillage, lors de vos plongées.
Symptômes: une violente douleur au point de piqûre, suivi d’un
œdème, puis, dans les formes graves, des paralysies musculaires
avec décès par paralysie des muscles respiratoires.
La faune qui pique : LES ANEMONES
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Lorsque l'on touche ces
anémones, on a l'impression
qu'elles collent leurs
tentacules à notre peau, ce
sont les harpons des cellules
venimeuses qui ont pénétré
notre épiderme. Il faut donc
faire attention de ne pas
mettre en contact, de l'animal,
une muqueuse (lèvres ) ou une
blessure, on pourrait avoir
quelques gênes
La faune qui pique : LES MEDUSES
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Quelques espèces de méduses bien
de chez nous sont très urticantes, et
il vaut mieux passer largement à
l'écart : c'est notamment le cas de
la physalie (Physalia physalis) et
de la pélagie brillante (Pelagia
noctiluca).
Leurs tentacules peuvent avoir une longueur de plusieurs
mètres, voire de plusieurs dizaines de mètres. Le problème,
c'est qu'ils sont presque transparents : quand on les voit, c'est
souvent trop tard
La faune qui pique : LE PLANCTON
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En cas de brûlure due à un
cnidaire, nettoyer la plaie avec
de l'alcool (ou, à défaut, avec du
sable), en enlevant les restes de
tentacules collés à la peau sans
frotter pour éviter l'éclatement
d'autres cellules urticantes. Puis
traiter comme une brûlure
habituelle. Si nécessaire,
administrer à la victime un
antalgique et un anti-
histaminique (donc consulter
un médecin).
Certains plancton, pas toujours
visibles, peuvent causer des
brulures.
La faune qui pique : LES VERS DE FEU
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Là encore, on regarde mais on ne
touche pas : qui s'y frotte s'y pique.
Ils sont couverts de soies très fines
et très cassantes, capables de
pénétrer dans la peau et d'y
provoquer des réactions allergiques
très douloureuses causées par une
sécrétion toxique.
La faune qui poignarde : LES RAIES
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Les dasyatidés qui comprennent
les raies armées (ou raies à
aiguillon barbelé) dont la queue
porte sur sa face dorsale une épine
venimeuse. Ce sont des animaux
piqueurs. Les raies provoquent des
blessures quand elles se sentent en
danger.
La raie pastenague porte sur la queue un dard souvent mortel
d’une vingtaine de centimètres, denticulé et très difficile à
retirer.
La faune qui electrocute: LA RAIE TORPILLE
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Elle est capable d'envoyer des
décharges électriques dont l'intensité
peut atteindre plusieurs dizaines de
volts. Largement de quoi paralyser un
autre poisson, qui pourra ainsi être
capturé sans difficulté
Pour un plongeur, la décharge électrique est douloureuse, mais
en général sans gravité
La faune qui pince : LES CRABES
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Certains animaux peuvent pincer
fortement. Comme certains
crabes ou homards.
Faites attention lorsque vous
mettez vos mains dans un trou.
En cas de saignement, rincez,
désinfectez, et consultez un
médecin si la plaie est importante.
La faune qui assome : LES PLONGEURS
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Un autre danger vient des
plongeurs eux-mêmes. Choc lors
de la mise à l’eau ou à la
remontée. Coup de palmes
intempestifs provoquant la perte
du masque ou détendeur. Plongeur
mal formé, victime d’un
essoufflement, narcose, panne
d’air,…
La faune et la flore subaquatique sont par nature inoffensives.
Peux d’animaux marins ont un comportement agressifs.
Les accidents sont souvent liés à une réaction de défense ou à un contact accidentel.
Pour éviter tout problème ne touchez à rien, regardez avec les yeux. Maitrisez votre flottabilité et restez entrainé.
En cas d’accident, connaissez la conduite à tenir pour éviter toute aggravation et soulager la douleur.
Bonnes plongées.
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