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Les deux sources de la morale et de la religion by Henri Bergson Review by: L. Guinet Isis, Vol. 19, No. 1 (Apr., 1933), pp. 240-241 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/225209 . Accessed: 08/05/2014 19:21 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 169.229.32.137 on Thu, 8 May 2014 19:21:59 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Les deux sources de la morale et de la religionby Henri Bergson

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Les deux sources de la morale et de la religion by Henri BergsonReview by: L. GuinetIsis, Vol. 19, No. 1 (Apr., 1933), pp. 240-241Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/225209 .

Accessed: 08/05/2014 19:21

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240 ISIS, XIX, I

The identification Dofhouse = Djuipavogur is supported only by the last statement: THORODDSEN (Lysing fslands I. 117) also states that Hvalsbakur lies 5 miles (== leagues) off Berufj6rdur. Against that speaks, however, that it is named first after Sillie-Reydarfj6rdur and especially the following consideration. When HERMANNSSON identifies Gooderwicke with Breiddalswik, he is for the first time actually mistaken, Gooderwicke is obviously = Gautavik, a small inlet on the north side of Berufjordur rather far inland. I believe it is also meant by the name Godeneh (for Godeuek) on the map in Biblioth. Ambrosiana, Milan from ca. 1450 (Plate 5). J6N ADILS says about it (Einokonarverslun Dana iAfslandi I602-1787, p. 298): " It was of old one of the chief harbours in the East and it is often mentioned in annals from the i4th and Isth centuries. Later on the Germans had there a commercial station, but in the latter half of the -i6th century they moved to FOlavik on the south side of the firth and later on to Djiupavogur (also on the south side of the firth), which after that became the home of the Danish monopoly merchants." It would seem from this even doubtful whether Dju'pavogur was known at the time the sailing direction was written.

It remains to discuss the names Rocke Bay and Prie Bay. I have little doubt that the former is = Faskru'dsfj6rdur, for outside

the mouth of that firth lies the conspicuous rock Skrtidurinn, in fact the only island off the eastern shore deserving the name of a rock (see the picture in THORODDSEN 'S "Lysing fslands" I. ii8).

Prie Bay might perhaps be connected with Breid-dals-vik the bay of the Broad valley (Dutch: Breede Bocht ?).

The Johns Hopkins University. STEFAN EINARSSON.

Henri Bergson. - Les deux sources de la morale et de la religion. 348 p., Paris, ALCAN, 1932.

BERGSON semble bien apporter avec cet ouvrage, qui nous donne une morale et un mysticisme, le couronnement de son edifice philosophique. Celui-ci est represente, en dehors d'importants articles de revues (notam- ment au Bul. de la Socidtt' fran;aise de philosophie et a la Revue de mita- physique et de morale), par les ouvrages suivants: Essai sur les donnies immidiates de la conscience (I889, une de ses deux theses de doctorat, qui en est actuellement a sa 3oe edition); Matiere et mlmoire (1896, essai sur la relation du corps a l'esprit) ; Le rire (I900, essai sur la signi- fication du comique); L'dvolution crdatrice (I907, le centre de sa philo- sophie, maintenant a sa 3ge 6dition); L'energie spirituelle (I919, recueil d'essais et de conf6rences de nature surtout critique); Duree et simul- tanSitd, a propos de la theorie d'EINSTEIN (I922).

II est impossible de resumer en quelques lignes un ouvrage odi l'expres-

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REVIEWS 24I

sion de la pensee est deja fortement condensee. Cependant, il faut dire ce que sont les deux sources de la morale. D'une part, l'individu appartient a la societe qui, pour se maintenir, l'oblige a se subordonner au groupe et a servir l'ideal du groupe (il faut parce qu'il faut); mais d'autre part, l'elan vital pousse certains individus a se porter vers l'humanite en general dans un e1an d'amour: la morale ne s'exprime plus alors par une pression, mais par une aspiration; a c6te de la morale (( close )) qui est celle d'un individu et d'une societe recourbes sur eux-memes, il y a une morale

ouverte )) dont est constructif l'amour de l'humanite. Quant a la religion, dont BERGSON voit l'origine dans ce qu'il appelle

la (( fonction fabulatrice )) (creation de fictions), et dans l'idee de la mort, on peut distinguer aussi une (( religion statique )), naturelle a l'homme, et une (( religion dynamique )), a qui la fonction fabulatrice ne suffit plus, et qui est mysticisme.

La derniere partie de l'ouvrage, intitulee ( Mecanisme et mystique nous donne la pensee de BERGSON sur l'avenir de l'humanite (( a demi ecrasee sous le poids des progres qu'elle a faits ).

L. G.

Albert Bayet. - La Morale de la Science. 139 p. Paris, Les Presses Universitaires de France, 1931 (io francs).

II serait peu convenable de laisser dans l'ignorance de ce petit livre les lecteurs d'une revue placee sous le signe du nouvel humanisme, puisque aussi bien je crois pouvoir sans aucune ironie assurer qu'on decouvrira des les premieres pages de ce mince volume une morale qui ( egale ou passe en beaute toutes celles qui nous ont ete offertes avant l'ere scientifique, et qui est egalement capable de discipliner nos vies et d'eveiller nos enthousiasmes )).

M. BAYIETr commence par remarquer que l'on reproche commune- ment a la science l'immorafite de certaines de ses consequences, atroces (tels nos modernes conflits armes) ou penibles (ch6mage; monotonie et manque de joie qui sont le fruit du machinisme); mais de cela, pas plus d'ailleurs que de ses bienfaits dans le domaine mat6riel, la science n'est pas l'auteur: elle n'est pas la complice de l'homme, mais sa victime; il faut distinguer la science de ses applications, de la technique. Le meurtre (guerre) et la sottise ne sont pas son fait, mais le n6tre. L'utilisation que nous faisons de la science ne peut constituer une objection a son existence: (( Dans une ville grecque attaquee, les defenseurs aux abois jeterent sur les assaillants la statue d'un Dieu, et l'aeuvre de beaute tua. Qui s'aviserait d'en conclure que l'art est homicide ? )) La science donc n'est pas immorale. Elle n'est pas amorale non plus. Certes, (( ni l'astronome ne juge l'etoile, ni le physicien n'exhorte l'atome )). La science (( peut nous dire ce que sont

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