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Les différents types de traitement des minerais d’or
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Orpailleurs (XVIe siècle)
Gravure d'après Georg Bauer dit Agricola (1494-1555) à qui l'on doit le "De Re Metallica", une somme sur les connaissances du temps en matière de métallurgie et d'art minier.
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Quelques définitions
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Qu’est-ce qu’un minerai ? C’est une roche contenant des minéraux ou des métaux utiles en proportion suffisamment intéressante pour justifier l'exploitation. Exemples : La bauxite = minerai d’aluminium, la magnétite = minerai de fer…
Qu’est-ce qu’un minéral ? Solide naturel homogène, généralement inorganique, possédant une composition chimique définie et une structure atomique ordonnée. Exemples : la pyrite = sulfure de fer, la galène sulfure de plomb…
Qu’est-ce qu’un métal ? Les métaux sont des matériaux qui ont en commun certaines propriétés comme la conduction électrique, la conduction thermique, la ductilité (ils sont malléables), la réflexion de la lumière notamment. Exemples : le fer, le cuivre, le plomb, l’aluminium, l’or…
Qu’est-ce que le traitement des minerais ? Le traitement des minerais (appelée minéralurgie) ce sont les méthodes mises en œuvre pour séparer les minéraux ou le métaux de la roche encaissante afin de permettre leur récupération et leur valorisation.
Quelques définitions
Minerai d’or brut Concentré de table à secousses Lingots d’or 5
Un procédé minéralurgique comporte grossièrement deux étapes successives : - la préparation mécanique (fragmentation), composée d'un stade de concassage suivi d’un stade de broyage plus ou moins fin ; ces opérations s’effectuent en plusieurs étapes, avec des criblages intermédiaires visant selon le cas à éliminer une partie (stérile) du minerai ou à recycler vers l'amont les plus grosses particules ; -la séparation proprement dite des phases minérales intéressantes et de la roche encaissante stérile ; on peut utiliser des méthodes purement physiques (magnétiques, gravimétriques, optiques, électrostatiques, etc.), physico-chimiques (flottation, lixiviation, etc.), biochimiques (action de bactéries), ou chimique (grillage, solubilité).
Le concentré obtenu fait souvent l'objet d'un conditionnement final avant d'être envoyé vers la métallurgie
Les minerais d’or
Or natif dans un quartz (Guyane) Pyrite et Pyrrhotite aurifère (Maroc) Mispickel aurifère (Salsigne – Aude)
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L'or se présente souvent sous forme natif c’est-à-dire qu’il est constitué d'or quasi pur. Il peut être disséminé en particules de plus ou moins grandes dimensions (quelques microns à quelques millimètres) dans la roche encaissante (en Guyane c’est souvent du quartz – SiO2) où être un accompagnateur d’autres types de minerais (minerais d’arsenic, de cuivre, d’antimoine…)
Quelques propriétés de l’or
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Les différents types de gisements
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Or secondaire ou alluvionnaire : C’est l’or qui s’est libéré des roches et filons en place lors des différentes phases d’érosion et qui est venu se déposer dans les graviers des fonds de rivières en
formant ainsi ce que l’on appelle les « placers »
Or primaire : C’est l’or inclus dans les filons ou dans les roches en place qui
constituent les reliefs de Guyane
Mine d’or et typologies de traitements
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•Minerais ou l’or est libre et grossier (alluvions; éluvions; filonien oxydé)
- traitements physiques et physico-chimiques
- particules > 200 µm
- gravimétrique (de base : jig, sluice, tables)
- particules < 200 µm
- gravimétrique (base améliorée + centrifuge)
- flottation => hydro et pyrométallurgie
•Minerais ou l’or est libre mais finement disséminé (<< 50µm) ou inclus dans un
autre minéral (pyrite; arsénopyrite; zone sulfurée)
- traitement physique et physico-chimiques
- gravimétrique de pré-concentration (centrifuge)
- flottation
- traitements chimiques
- pré-traitement par bio-métallurgie ou voie thermique
- hydrométallurgie (cyanure; thyourée…)
Procédés gravimétriques
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Les procédés de traitement gravimétriques s’appuient sur une des propriétés physique de l’or, sa densité. Ces procédés consistent donc à travailler sur la différence de densité entre l’or (densité 19,3) et les autres minéraux qui l’accompagnent pour les séparer. Deux cas de figure se présentent en fonction des types de gisements que nous venons de voir. Soit le gisement est de type alluvial, éluvial ou de type filonien très oxydé au quel cas l’or est libéré et se présente sous la forme de paillettes, de grains ou de pépites. Dans ce cas il n’y a pas de préparation mécanique préalable, autre que le débourbage du minerai et le traitement gravimétrique s’applique directement sur le gravier aurifère. Soit le gisement est primaire, en roche meuble, altérée ou plus ou moins dure et compacte et dans ce cas il faudra faire subir au minerai une préparation mécanique destinée à libérer l’or contenu dans la roche (concassage, broyage, cyclonage).
Typologie des appareils de concentration gravimétrique en milieu
humide
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Différents principes de fonctionnement => gamme de travail
- Couche lamellaire (sluice, cône, spirale)
- phénomène de saltation
- Stratification (jigs)
- accélération différentielle pulsion/succion
- Secousse (table à secousses..)
- accélérations différentielles et couches
- Effet centrifuge (bol centrifuge)
- accélération radiale variable jusqu’à 300G
Les équipements de concentration gravimétrique : Le Sluice
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Agricola 1555
Alimentation
de la pulpe
Support métallique ou bois
avec tapis + métal déployé
sur lequel repose les riffles
Accumulation des lourds
en fond de riffle
Evacuation des
légers
Utilisation des peaux de
chèvres comme tapis
Débit d'eauen m3/h
Largeur du sluiceen m
Débit de gravieren m3/h
8 – 1025
60 – 90125
0.600.901.001.50
0.3 – 0.40.9
2.5 – 3.04.5
Les équipements de concentration gravimétrique : Le Sluice
Quelques exemples de
sluices des années
passées
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Les équipements de concentration gravimétrique : Le Sluice
Quelques exemples de
sluices utilisés sur les
exploitations
alluvionnaires de
Guyane de nos jours
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Les équipements de concentration gravimétrique : Le Jig
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Alimentation
de la pulpe
eau de procédé
Rejets (légers)
Concentrés (lourds)
Typologie des jigs
• à grille mobile (sg-Hancock)
• à grille fixe
- piston (sg-Harz)
- diaphragme (sg-Bendelari/Ruoss)
(tg-Denver/Wemco/Yuba/
Richards/PanAm ’s/IHC)
- pneumatique pulsatoire (tg-Batac)
sg = recueil des concentrés sur la grille
tg = les concentrés traversent la grille
Les capacités varient de 5 à 30 Tms/h par m² de grille
Les équipements de concentration gravimétrique : Le Jig
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Quelques exemples
de Jigs
Les équipements de concentration gravimétrique : La Spirale
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Les spirales
Matériel rustique sans pièces tournantes
capacité maximale unitaire # 6 Ts/h à Cs%=25-35
Alimentation
de la pulpe eau
Evacuation
des légers
Evacuation des
lourds à
chaque
1/2 tour
Sortie des
concentrés Coupe de la spirale
Spirale triple
Roche Mining
Zone des légers
Evacuation
des Lourds
Zone des mixtes
Zone des Lourds
Lavage
Les équipements de concentration gravimétrique : Les concentrateurs
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Alimentation
de la pulpe
Eau de procédé
(fluidisation-lavage)
Rotation
de l ’axe
Evacuation axiale
des concentrés
Système de séparation des
particules à la base des riffles
Bol à évacuation continue => préconcentration
séquentielle => concentration
Cs% # 30%
capacité de 5 kg/h à 1 t/h en concentration
1 à 1000 t/h en préconcentration
Les équipements de concentration gravimétrique : Les concentrateurs
Quelques exemples de concentrateurs gravimétriques : KNELSON, FALCON, SILSAN 19
Les équipements de concentration gravimétrique : Les tables à secousses
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Alimentation
de la pulpe
Eau procédé
Sortie des
Concentrés
lourds
Sortie des
mixtes
Sortie des
rejets légers
Table à secousses Holman-Wilfley
Les équipements de concentration gravimétrique : Les tables à secousses
Quelques exemples de tables à secousses et de tables à vagues 21
Conclusion sur les procédés gravimétriques
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Gamme de fonctionnement en mm
Mode de séparation Equipements minimum maximum Besoin en eau Capacité
Stratification jig conventionnel 0.100 100 important moyenne
jig circulaire 0.050 100 important grande
jig centrifuge 0.020 2 important moyenne
Lamellaire sluice 0.150 10 important moyenne
sluice pulsé 0.100 10 important moyenne
couloir 0.150 2 important faible
cône Reichert 0.050 1.5 faible grande
sluice pincé 0.050 1.5 faible moyenne
spirale 0.030 2 moyen moyenne
Secousse table à secousses 0.020 2 moyen moyenne
table orbitale 0.010 0.070 important faible
courroie rainurée 0.010 0.030 important faible
Centrifuge bol centrifuge 0.010 1.7 très important grande
Décantation entravée séparateur densimétrique 0.070 0.6 moyen grande
Air sec jig pneumatique 0.150 25 nul moyenne
table pneumatique 0.250 6 nul faible
inspiré de Laplante
- Nécessitent que l’or soit libre ou libéré par broyage
- Fonctionnent mal pour les particules d’or très fines ≤ 10 µm
Les procédés physico-chimiques : la flottation
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La flottation est une technique de séparation fondée sur des différences d’hydrophobicité des surfaces des particules à séparer. Elle est utilisée en minéralurgie.
Procédé de séparation d'un mélange de corps finement broyés, utilisant la propriété qu'ont
certaines substances en milieu aqueux de fixer des bulles d'air, acquérant ainsi une densité
artificiellement réduite.
Les minéraux hydrophobes s'accrochent spontanément aux bulles d'air contenues dans un
bain liquide et tendent à remonter à la surface, les minéraux hydrophiles tombent au fond du
bain. La flottation utilise cette propriété en activant les caractères hydrophobes (grâce à des
collecteurs) et hydrophiles (grâce à des déprimants). La séparation de la gangue et des
minéraux est réalisée dans des cellules de flottation, grands bacs de plusieurs m3 où l'on
introduit la pulpe, mélange d'eau et des produits à séparer préalablement broyés à 100 ou
200 μm. Une agitation est entretenue pour maintenir les particules en suspension et des
produits moussants (huile de pin, alcools, acide crésylique) favorisent la formation de bulles
d'air. La mousse enrichie en minéral hydrophobe est évacuée par débordement. La flottation
est utilisée industriellement pour concentrer les minerais de nombreuses substances
minérales, métalliques ou non, particulièrement les minerais sulfurés, mais aussi les
charbons, les phosphates, la fluorine, etc.
Les procédés physico-chimiques : la flottation
Principe de la flottation 24
Les procédés physico-chimiques : la flottation
Exemple d’usines de flottation 25
Conclusions sur la flottation
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Les procédés de traitement par flottation :
- Nécessitent un broyage du minerai assez fin entre 100 et 200 µm ;
- Nécessitent l’utilisation de matériel spécifique et une bonne connaissance et
maitrise dans les techniques de la flottation (utilisation des collecteurs, des
moussants, des activants, des déprimants, des dispersants…) ;
- Permettent de concentrer les teneurs initiales (on passe de quelques g/t à
quelques milliers de g/t) ;
- Mais ce concentré requière un traitement postérieur afin de récupérer le métal à
valoriser car la flottation conduit à l’obtention de concentrés riches en différents
éléments (or, cuivre, fer etc.) qu’il faudra traiter ultérieurement par d’autres
méthodes.
Les procédés hydrométalurgiques : La cyanuration
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L'extraction hydrométallurgique par cyanuration : inventée en 1888, est le procédé le plus utilisé
(environ 80 % de la production mondiale).
Le minerai broyé (< 0,1 mm) est traité par une solution diluée de cyanure de sodium en milieu basique
(pH > 10) et en présence d’oxygène :
4 Au + 8 CN- + O2 + 2 H2O –––> 4 Au(CN)2- + 4 OH-
La solution contenant le complexe aurocyanure peut être traitée par cémentation (procédé Merrill-
Crowe) par du zinc, mais de plus en plus, la fixation de l'or sur charbon actif est utilisée.
Une tonne de charbon actif peut adsorber 70 kg d'or. La solution d'ions aurocyanures et la pulpe ne sont
pas séparés et passent dans des cuves contenant le charbon actif. Le temps de contact charbon-pulpe
est de l'ordre de 1 h, le temps de séjour du charbon de plusieurs jours. L'or est récupéré en traitant le
charbon par une solution chaude (70°C) à 1 % de soude et 0,1 % de NaCN.
Le charbon est recyclé après chauffage à 600-750°C, à l'abri de l'air.
L'or est récupéré par électrolyse. Il se dépose sur une cathode en laine de fer, puis est fondu. L'or
obtenu est de haute pureté.
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Cyanuration dynamique
o Par agitation • Agitateur
• Broyeur
• Agitateur type Wallace
• Pachuca
Lixiviation statique
o Cyanuration en tas
Procédés de cyanuration
Les procédés hydrométalurgiques : La cyanuration
La cyanuration dynamique en cuve
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Lixiviation dynamique Par agitation
Agitateur
Pachuca
Broyeur à boulets
Conditions : d80 : 150…45 µm % solides : 35…50 % pH : 9,5…11,5 Injection d'air
Agitateur type
Wallace
La cyanuration dynamique en cuve
Quelques exemples de cyanuration en cuve agitée 30
La lixiviation en tas
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Conditions : Tas de 5…15 m pH : 9,5…11,5 Cinétique : f(porosité)
Lixiviation statique Cyanuration en tas
La lixiviation en tas
Quelques exemples de lixiviation en tas 32
La lixiviation en tas : l’exemple de la mine de Changement (Guyane)
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En 1985 est mis en exploitation le gisement de Changement, situé à proximité de CACAO, duquel est extrait l’or de la zone oxydée par le procédé de lixiviation en tas (cyanuration) alors inédit en Guyane. Le traitement du minerai de Changement par lixiviation en tas sera opérationnel de 1988 à 1997, date de la fermeture de la mine en raison de l’épuisement des réserves.
Conclusions sur la cyanuration
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Paramètre Méthode de cyanuration
Statique Dynamique
En tas Par agitation
Teneur Au (g/t) Faible Élevée
Tonnage (t) 5 000 à 2 000 000 Élevé
Investissement Moyen Élevé
Granulométrie Concassage Broyage fin
Concentration NaCN 0,5…1,0 g/l 0,5…1,0 g/l
Débit solution 0,1…1,0 l/m2/min Variable
Rendement Au 50…75 % 90…99 %
Durée opération Semaines Heures … jours
Teneur solution Diluées (0,3…3,4 mg Au/l) Concentrées
Procédé récup. Au Merrill-Crowe, CIC Merrill-Crowe, CIP, CIL
Principaux problèmes Récupération incomplète Broyage
Surfaces importantes Lavage contre-courant
Surfaces imperméables Décantation / filtration
Tuyauteries Investissement élevé
Présence de fines
Précipitations
Évaporation
Solutions diluées
Conclusions sur la cyanuration
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Procédé parfaitement maîtrisé moyennant précautions d'usage
Technologie très utilisée y compris par des mineurs artisanaux
Diversité de procédés permettant de s'adapter au minerai
Nécessité d'optimiser les conditions opératoires (essais laboratoire)
Obligation de gérer les effluents avant élimination (destruction cyanure)
Meilleure gestion des ressources naturelles et rentabilité accrue
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Lixiviants alternatifs au cyanure
Parmi les procédés alternatifs à la cyanuration étudiés, trois ont fait l’objet d’études et de recherches approfondies :
Thiourée: NH2CSNH2, réaction anodique : Au+2CS(NH2)2= Au(CS(NH2)2)+
2+e- pH 1-2 H2SO4; Eh +150 à 250mV; lix 1%; lix 2 kg/t; Cin <0,5h
Thiosulfate: S2O32-
2Au+0,5O2 +4S2O32- + H2O = 2Au(S2O3)2
3- + 2OH-
pH 9; lix élevé
Thiocyanate: SCN-
Au + 2SCN- = Au(SCN)2- + e-
pH 1-3
Lixiviants alternatifs au cyanure
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Lixiviants alternatifs au cyanure
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x 12 à 32 x 2 à 3 x 24 à 54
NB: avec rendements d’extraction non comparables
Conclusion sur les lixiviants alternatifs au cyanure
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A ce jour, il n’existe encore pas d’alternative industrielle à l’utilisation du
cyanure pour solubiliser l’or; que ce soit en termes de :
- coût,
- simplicité d’emploi,
- connaissance du produit,
- rendement d’extraction,
- facilité à le détruire.
Conclusion générale
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Pour les traitements des minerais d’or il existe globalement trois grands types de procédés de traitement
1 – Les procédés gravimétriques sur minerais alluvionnaires ou primaires. Ce sont les seuls utilisés actuellement en Guyane. Ils ont des performances limitées car ils ne concernent que l’or libre ou libéré, de granulométrie suffisamment importante pour donner de bons résultats en fonction des appareillages utilisés. Ils ne permettent que très rarement d’obtenir des bons rendements (pour les minerais primaires ≤ 50 %)
2 – La flottation. Elle s’adresse aux minerais primaires oxydés ou sulfurés. Elle nécessite un broyage assez fin (100 à 200 µm) et une bonne maitrise du procédé. Dans tous les cas elle ne permet d’obtenir qu’un concentré enrichit qui devra subir un traitement ultérieur (souvent une cyanuration).
3 – La cyanuration. C’est de loin le procédé le plus répandu dans le monde pour le traitement des minerais d’or. En 2000 sur 875 mines d’or en activité 460 utilisaient le cyanure soit 47%. La cyanuration permet de récupérer l’or très fin avec des taux de récupération élevés (souvent supérieurs à 90 %). Deux méthodes dominent, la cyanuration dynamique en cuve agitée et la lixiviation en tas (statique) qui a été utilisée de 1987 à 1997 sur la mine de Changement (Guyane).
Les différents types de traitement des minerais d’or
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Nous vous remercions de votre attention