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EHESS Les élections belges. Explication de la répartition géographique des suffrages by Roger De Smet; René Evalenko Review by: J. M. Archives de sociologie des religions, 2e Année, No. 4 (Jul. - Dec., 1957), pp. 179-180 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30115282 . Accessed: 15/06/2014 22:28 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.44.78.129 on Sun, 15 Jun 2014 22:28:44 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Les élections belges. Explication de la répartition géographique des suffragesby Roger De Smet; René Evalenko

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Les élections belges. Explication de la répartition géographique des suffrages by Roger DeSmet; René EvalenkoReview by: J. M.Archives de sociologie des religions, 2e Année, No. 4 (Jul. - Dec., 1957), pp. 179-180Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30115282 .

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la promesse d'un approfondissement - si desirable - des problRmes de la sociologie religieuse, grAce au concours indispensable de la psychologie et de l'histoire.

G. L. B.

84 COLLONGE (Andr6). Le scandale du XXe sidcle et le drame des pr~tres-ouvriers. Paris, Olivier Perrin, 1957, i1t p.

En deux parties - les partenaires, les litiges -, effort pour ( analyser objectivement un d~bat douloureux et confus n (et, en fait, I'arbitrer aux torts rdciproques), h partir des diverses ambiguit6s qui ont marqu6 le mouve- ment au cours de sa breve histoire.

E. P.

85 CRISTIANI (Mgr L.). Le Vatican politique. Paris, Ed. du Centu- rlon, 1 Ia p.

a Rapide survol , auquel edt mieux convenu le titre plus classique, de Vatican diplomatique. Aucun des grands probl&mes de l'heure n'est abord6 : la conclusion donne plut6t a entendre qu'ils n'existent pas.

E. P.

86 DANIEL (John).

Labor, Industry, and the Church. A study of the interrelationships involving the Church, Labor, and Management. (Les T'ravailleurs, I'lndustrie et I'i1glise. Etude des relations entre l'Eglise, les travailleurs et le patronat). Saint-Louis, Concordia publishing House, 1957, 280 p.

Prisent6 comme un trait6 d'6thique sociale luthdrienne (avec une note introductive lais- sant ? l'auteur la responsabilit6 de son opi- nion), l'ouvrage comble, parait-il, un vide. La msthode consiste d'une part i extraire de l'Ecriture les passages concernant la morale sociale, d'autre part Q avoquer les principaux problhmes du travail. Le r~sultat concret est assez d~cevant. Calvinisme, catholicisme, socialisme, marxisme sont trait~s cavali~re- ment. Le peu de cas qui est fait du christianis- me social n'emp~che pas la problhmatique d'itre fort en retrait sur celle de ce mouvement. Weber est cite dans la bibliographie, mais l'auteur ne semble avoir lu que ses r~futations.

F. A. I.

87 DELBRflL (Madeleine).

Ville marxiste, terre de mission. Paris, Ed. du Cerf, 1957, 240 p. (Coll. 1(encontres, no 50).

BULLETIN DES OUVRAGES

Ivry, aux portes de Paris: ville prolhta- rienne, ville marxiste, 6cole et capitale du marxisme, ville laboratoire, ville unique en France. L'auteur, pass~e de l'incroyance A un catholicisme exigeant, tire ici les conclusions d'une experience qui a maintenant un quart de si~cle. Celle-ci, qui doit 6tre riche, n'apparait jamais qu'd travers un theme unique, dans une sorte de halo spirituel: a Il nous faut prendre la souffrance prolhtarienne religieusement au strieux, luttant contre elle jusqu'au point pricis, ofi, pour la supprimer, il faudrait la remplacer par une misbre plus immense: le rejet d~finitif de Dieu (p. 204).

E. P.

88 DE SMET (Roger)

et EVALENKO (Ren6).

Les elections belges. Explication de la repartition g6ographique des suffrages. Bruxelles, Institut de Sociologie Solvay, 1956, 176 p. + annexes statistiques, graphiques et cartographiques. (Collection de science poli- tique).

Il n'est pas toujours facile de mettre en evidence le rl61e des appartenances religieuses dans la repartition des votes politiques. La Belgique est h cet 6gard un cas privilhgi : les partis sont peu nombreux, le P.S.C. (Parti social-chritien) a un quasi-monopole de la representation des catholiques, le catholicisme est de trbs loin la confession dominante, les taux de pratique du catholicisme sont assez bien connus pour la plupart des localitds. Par ailleurs, chaque parti s'adresse a une couche sociale assez bien d~finie par ses caractbres socio-6conomiques, et le volume de la population belge rend possible une 6tude portant sur I'ensemble des circonscriptions du pays.

Cette conjoncture favorable, habilement exploit~e par des mgthodes statistiques trZs gtudiges, a permis de mettre en lumiftre les correlations entre choix glectoraux et pratique dominicale (pp. 62-63, 83, 95-103, 126-129, et passim), ce qui a permis de verifier l'hypoth se suivante: a I1 y a relation 4troite entre d'une part, le total des patrons et des aidants aux- quels s'ajoute la fraction pratiquante des ouvriers et employds, et, d'autre part, les rgsultats glectoraux du groupe (P.S.C. + P.L. + divers) , (P.L.: Parti Lib6ral). Corr&- lativement, la division des travailleurs sala- rigs et appoinths sur le plan politique est une consgquence ou une manifestation de l'em- preinte plus ou moins profonde exerc~e par le phgnomane religieux e. Toutefois il semble que ce facteur perturbe d'autant moins le jeu

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

des classes sociales que l'on a affaire A des rdgions plus urbanisdes et plus industriali- sees.

Ces remarques ne sont certes pas inatten- dues; mais elles restent d'autant plus stimu- lantes que la ddmonstration rigoureuse apport6e dans le cas des blections belges de 1950 et de 1954 doit favoriser I'extension de recher- ches analogues au cas plus difficile de la France (avec une exploration concomitante du XIXe et du XXe sidcle). II nous semble- rait particulibrement utile de rechercher si la division de la classe ouvribre frangaise entre communisme et

, rdformisme n'est pas une forme moderne des divisions religieuses tradi- tionnelles encore vivantes en Belgique.

J. M.

89 DINGEMANS (L.). Un siecle de d~veloppement des Instituts religieux masculins en Belgique. Bruxelles, Centre de recherches socio-religieuses, 1957, 22 p., 8 graph. h. t., (polygraphi6. Rapport no 25).

Premieres conclusions d'une analyse des recensements civils belges des communautis religieuses d'hommes et de leurs membres de 1846 A 1947, en relation avec une enqubte statistique ecclhsiastique en cours. Apris un extraordinaire 6panouissement (il y a en Belgique un pritre pour 335 habitants, soit un sur 120 adultes), l'auteur prdvoit une assez longue p~riode de plafonnement.

E. P.

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The Ecumenical Review, VIII, 4, juil. 1956, 361-472.

Numbro sp6cial redig6 A l'occasion du di- xitme annrmiversaire de la Commission eccl6- siastique des Affaires Internationales cr6e en 1946 A partir du mouvement acumbnique. Cette livraison rassemble une quarantaine de contributions signbes comme le remarque l'avant-propos par des personnalitis ayant assume des responsabilitis majeures dans les affaires internationales. Les sujets traitks sont les plus divers: libert6 religieuse, emploi de l'bnergie atomique, d6veloppement des pays sous-d6velopp(s, action pour la morale internationale, problme des r6fugibs, incidences religieuses des Nations Unies, tensions sociales, r6le du Commonwealth britannique, etc...

On ne saurait eluder une certaine tension interne qui traverse ces pages. Elle rejoint,

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A une iehelle plus vaste, la tension dljA apparue dans tous les christianismes sociaux entre l'616ment supra-social de leur christia- nisme et l'6l1ment m6ta-chrdtien de leur demarche sociale. Les dglises et organisations missionnaires, membres du mouvement oecu- m6nique, s'aventurent-elles sur un terrain politique (Have now ( gone in politics >), s'interroge l'avant-propos ? Et il rdpond: SEn un sens, c'est certainement le cas... Mais cela ne signifie pas que la Commission se trouve sur un terrain politique pour des fins politiques ,,. Ii en convient d'ailleurs: ((C'est plus facile A dire qu'A pratiquer >. L'autre aspect de la question est en effet 6voqud par C. Malik, ancien prisident de la Commission des Droits de l'Iiomme aux Nations Unies: SAucun malentendu ne serait plus grave ni plus dangereux que de s'en tenir A un chris- tianisme positif mobilis6 sur le seul terrain oh le communisme pose ses propres questions. De ce point de vue ce que les chr~tiens pour- raient avoir A dire au communisme reviendrait au dialogue suivant: Vous voulez la justice sociale et 4conomique ? Moi aussi et plus que vous. Vous voulez nlever le niveau de vie des masses ? Moi aussi et plus que vous. Vous voulez la fraternit6 humaine sans discrimina- tion, l'ind~pendance des pays afro-asiatiques, la liberation des opprimbs... ? Moi aussi, moi aussi, et plus que vous... Si c'est 19 la seule rdponse du christianisme au commu- nisme, alors le christianisme est dejA commu- nise (p. 410).

La clef du dilemme est sans doute qu'A chacun des besoins sociaux lvoquis corres- pondent d'ores et dejA ou peuvent correspon- dre des agences internationales spdcifiques non cecuminiques en soi tout en ayant pour champ l'aecoum~ne, non communistes non plus tout en ayant pour objet la communautb humaine, agences dans lesquelles la coexistence des convictions iddologiques ou axiologiques doit subir I'epreuve des convergences techni- ques et pratiques. La clef qui constitue ce dispositif experimental est seulement Avoquie ici ou lI dans le present recueil. Il est vrai que 1A aussi il est plus facile d'en parler que de le mettre en oeuvre.

H. D.

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L'Eglise. l'Occident, le Monde. Paris, A. Fayard, 1956, 184 p. (Recherches et dbbats du Centre Catholique des intellectuels fran- 9ais, no 15).

Le catholicisme s'est laiss6 occidentaliser, mais, essentiellement universaliste, il trans-

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