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MAGAZINE N° 1480 DU 28 MAI 2020-300 FCFA LES ENFANTS S’AMUSENT

LES ENFANTS S’AMUSENT · Page 2 / N 1480 DU JEUDI 28 MAI 2020 Éditeur : ASEC MIMOSAS COMMUNICA-TION SARL au capital de 5.000.000 FCFA Registre du Commerce : CI/ABJ/2008/B/3732

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MAGAZINE N° 1480 DU 28 MAI 2020-300 FCFALES ENFANTS S’AMUSENT

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Page 2 / N°1480 DU JEUDI 28 MAI 2020

Éditeur : ASEC MIMOSAS COMMUNICA-TION SARL

au capital de 5.000.000 FCFA

Registre du Commerce : CI/ABJ/2008/B/3732

du 24 Juin 2008

Siège social : Abidjan Riviera - M’Pouto - Sol Béni

01 BP 2172 Abidjan 01

STANDARDTél : +225 22 47 98 00

e-mail:info@ asec.ciSite : www.asec.ci

DIRECTEUR DU GROUPEMe Roger OUÉGNIN

Président du Conseil d’Administration de l’ASEC Mimosas

CONSEILLERS Francis OUÉGNIN, 1er Vice-Président,

Administrateur-Délégué de la SCI Sol Béni

KONÉ Bakari dit BakyPrésident de la Section

Football

GÉRANT DE ASEC MIMOSAS COMMUNICATION SARL

Benoît YOU

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONClément DIAKITÉ

RÉDACTEUR EN CHEFIsmaël KONÉ

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION KONÉ Harouna

RÉDACTIONIsmael KONÉ

KONÉ Harouna

RESPONSABLE SCE PHOTOSOumar KONÉ

INFOGRAPHISTECamille KOFFI

Alou DAO

ASSISTANT TECHNIQUEOumar KONÉ

WEBMASTERStéphane YAPI

IMPRESSIONSNPECI

DISTRIBUTIONÉDIPRESSE

Tél: 20 30 41 80/92

Récépissé de déclaration N°16/Ddu 11 juillet 2008

N° Dépôt légal : 8597 du 11 juillet 2008

TIRAGE: 5 000 EXEMPLAIRES

Page 2 : Édito + Visuel CNACO

Page 5 : Académie MimoSifcom

Page 8 : Lu sur le net

Page 11 : Détente

Page 10 : Confidences Mimosas & Communiqués

Page 3 : Paroles d'ancien : SIE Donald Olivier

Page 6 : Equipe professionnelle : Interview de SAKO Oumar

Page 9 : Interview de BECOIN Martial

Page 12 : Visuel UTB

Page 4 : Les grandes dates du club : SIE Donald raconte les 1/2 finales 1995, Ismaili-ASEC

Page 7 : Equipe professionnelle : Poster de SAKO Oumar

Sommaire de l’AM 1480 du jeudi 28 mai 2020

Alors que nous vivons une grave crise mondiale, nous vous proposons de revenir sur la notion de crise, la gestion particulière de ces périodes et les méthodes pour en sortir.

Étymologiquement, le mot « crise » vient du grec « krisis » qui signifie « décision ». Il peut se définir comme « un événement social ou personnel qui se caractérise par un paroxysme des souf-frances, des contradictions ou des incertitudes, pouvant produire des explosions de violence ou de révolte. La crise est une rupture d’équilibre ».

Les crises peuvent être de plusieurs ordres : individuelles (crise de paludisme, d’appen-dicite, cardiaque, de larmes ou de nerfs…) ou collectives (politique, économique, sociale ou sanitaire…).

En situation de crise, un équilibre établi est donc rompu et sa gestion consistera à traverser l’épreuve (« le monde du pendant ») en limitant au maximum les dégâts en vue de rétablir l’ordre ancien (revenir au « monde d’avant ») ou de trouver un nouvel équilibre (« le monde d’après »). Cette gestion se passe à tous les niveaux : du plus haut niveau de l’État jusqu’au foyer familial entraînant la prise de décisions souvent difficiles en vue de survivre à la crise.

Si les crises sont souvent de terribles moments à vivre, elles peuvent parfois être des vec-teurs de changements et laissent apparaître leur double visage : à la fois un risque, mais aussi une chance : risque de régression et chance de progression. Les meilleurs managers en temps de crise sont donc ceux qui réussissent à passer cette étape sans trop de dégâts et à transformer ce danger en une opportunité. Ainsi a-t-on pu lire cette semaine la tribune de Mme Malado KABA, l’ancienne Ministre de l’économie et des finances de Guinée-Conakry intitulée : « COVID-19 en Afrique : À toute chose malheur pourrait-il être bon ? » (https://afrique.latribune.fr/think-tank/tribunes/2020-05-25/covid-19-en-afrique-a-toute-chose-malheur-pourrait-il-etre-bon-848440.html) dans laquelle elle écrit : « Chez les Grecs anciens, la crise n’a pas cette connotation négative que nous lui connaissons. C’est un mo-ment de « décision » et de « jugement ». Et cette pandémie, malgré ses conséquences négatives, est un moment clé, qui nous offre l’opportunité de préférer à l’immobilisme et l’inertie, l’innovation et l’action pour une transformation durable et positive de nos sociétés et nos économies. Sommes-nous prêts à faire le bon choix ? »

En ce qui concerne cette crise du COVID-19, elle est de plusieurs ordres. Initialement sa-nitaire, ses conséquences se traduisent déjà sur d’autres plans, notamment économiques et sociaux. Elle aura peut-être aussi des conséquences politiques dans le monde ou dans certains pays, à l’heure où l’on parle de possible « guerre froide » entre la Chine et les États-Unis.

Pour l’industrie du sport professionnel, elle entraîne déjà d’importants dégâts et pose de nombreuses questions sur son modèle économique, basé, en partie, sur l’accueil du public rendu impossible pendant certainement plusieurs mois.

Le monde du sport professionnel est un laboratoire intéressant pour les chercheurs travail-lant sur les crises. En effet, en football notamment, la crise rôde en permanence autour d’un club, à l’affut d’une série de défaites pour ébranler tout le système, renverser l’entraîneur et parfois les dirigeants. À ce sujet, Arsène WENGER définit le grand entraîneur comme celui qui a la capacité de « réduire les temps de crise ». Ainsi, durant ses 22 ans comme Mana-ger du club anglais d’Arsenal FC, il n’a jamais connu une série de plus de 2 défaites. Il s’agit certainement d’une des raisons de sa longévité.

La crise : vecteur de changement ? Certains acteurs du sport professionnel qui reprend timi-dement ont commencé à le mettre en pratique. Ainsi a-t-on vu, dans certains stades de football en Allemagne, lors de la reprise de la Bundesliga à huis-clos, des sièges occupés par des mannequins en carton pour donner l’illusion de présence de public associée à une bande sonore qui simule les chants des supporters.

On ne sait pas si rien ne sera plus comme avant. Ce qui est certain, c’est que celui qui saura le mieux s’adapter à la nouvelle réalité aura une chance de sortir de cette crise, mettant en pratique la théorie darwinienne de l’évolution. Quant aux autres, tels les dinosaures à la fin de la période du Crétacé, il y a 65 millions d’années, ils risquent d’être engloutis et de disparaître.Voilà l’un des prochains défis pour notre club. Ne pas être les dinosaures de cette première moitié du 21e siècle ! S’appuyer sur ses solides fondations tout en étant capable de se réinventer et de trouver de nouveaux leviers pour construire l’ASEC Mimosas de demain. Rien n’est jamais acquis !

Notre riche histoire a montré que nous avons toujours su rester debout dans la tempête. Montrons tous (Actionnaires, joueurs, dirigeants, salariés…) que nous en sommes encore et toujours capables.

En temps de crise !

Éditorial

Benoît YOU

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PAROLES D'ANCIEN

Que devenez-vous, SIÉ Donald Olivier ?Je vis aujourd’hui à Toulouse (France) avec ma famille. Je tra-vaille à la Mairie de Cugnaux et j’entraîne l’équipe de football de l’AS Tournefeuille qui évolue en R2, la division d’honneur régio-nale de l’Occitanie. Je suis marié et père de 2 enfants (un garçon et une fille).

Quel a été votre itinéraire de footballeur ?J’ai connu un parcours atypique. Je ne suis pas issu d’un centre de formation de l’un des grands clubs comme l’ASEC, l’Africa, le Stade, le Stella, etc., à l’image de la plupart des joueurs de mon époque. Je suis un produit des tournois de quartier. J’ai débuté ma carrière dans l’équipe de mon quartier à Marcory qu’on appe-lait Krakoukass. Après, j’ai évo-lué dans le championnat corpo avec la formation de Jean Abil-Gal, puis je me suis retrouvé, en 1987, au Sabé Sport de Bouna grâce à BATOBLÉ Cyprien, un ancien défenseur international du Stade d’Abidjan. C’est cet ami du quartier qui m’avait mis en contact avec le Président Karim DIABAGATÉ du Sabé Sport de Bouna. C’est du Sabé Sport que je suis arrivé à l’ASEC Mimosas, durant la saison 1990-1991.

Pourquoi vous a-t-on surnommé TGV ?Si mes souvenirs sont bons, je pense que c’est le journaliste RASH N’Guessan Kouassi qui m’a surnommé ainsi parce que j’étais un ailier de débordement très rapide.

Quel était votre coéquipier le plus fort ?Presque tous mes coéquipiers de l’ASEC Mimosas et de l’équipe nationale senior étaient talen-tueux. Mais TRAORÉ Abdou-laye dit Ben Badi était au-dessus

du lot. Il avait une technique hors-pair et était un redoutable buteur. En un mot, il était un génie.

Quel est l’adversaire le plus fort contre lequel vous avez joué au niveau national et internatio-nal ?Toute modestie mise à part, aucun adversaire ne m’a vérita-blement posé de problème tant au niveau national qu’au niveau international.

Quel était votre coéquipier le plus sympathique ?C’est mon « vieux père » AKA Kouamé Basile. On était tout le temps ensemble, on allait en-semble à l’entraînement, on ren-trait ensemble, on dormait dans la même chambre pendant les déplacements de l’ASEC Mimo-sas et de l’équipe nationale et nos épouses sont très amies.

Quel est celui que vous avez per-du de vue et que vous aimeriez revoir ?C’est GUEL Tchiressoua Mous-sa. J’aimerais vraiment le revoir. Malheureusement, aucun ancien coéquipier n’a de ses nouvelles. Même son grand ami SIBY Ba-dra Aliou n’en a plus.

Et celui qui avait le plus l’esprit professionnel ?Depuis mon arrivée à l’ASEC Mimosas jusqu’à mon départ, tous les coéquipiers avaient l’es-prit professionnel et tous se sen-taient concernés par le règlement intérieur et la vie du groupe. Toute l’équipe était disciplinée et motivée à l’entraînement et lors des matchs. C’est pour cela d’ail-leurs qu’on était resté invaincu durant 5 saisons avec un record d’invincibilité de 108 matchs sans défaite en championnat national.

Quel est l’entraîneur qui vous a marqué le plus ?C’est Philippe Bernard TROUS-SIER. Il m’a appris beaucoup de choses et m’a aidé à progresser dans le jeu. TROUSSIER est un grand professionnel, un fin tacticien et un vrai compétiteur. Après lui, il y a eu un entraî-neur ghanéen au Sabé Sport de Bouna du nom d’OFORI Kodjo qui a cru en moi au moment des tests de recrutement du club, en 1987. Les dirigeants ne voulaient pas me retenir. C’est lui et notre capitaine de l’époque qui avaient insisté pour que je fasse partie du groupe. Il a dit aux dirigeants que s’ils me laissaient partir, ils allaient le regretter. Il n’a pas eu tort de l’avoir fait au regard de mes prestations durant les deux saisons que j’ai passées au Sabé. Je lui suis reconnais-sant aujourd’hui. Je n’oublierai pas Luis Oscar FULLONE avec qui on a remporté la Ligue des champions de la CAF et ZARÉ Mamadou qui nous a conduits à la première finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions de l’ASEC Mimosas, en 1995.

Quel a été votre meilleur souve-nir de footballeur ?C’est la demi-finale retour de Coupe d’Afrique des clubs champions contre Ismaïli SC d’Égypte, en 1995. On a rem-porté de belles victoires à l’ASEC Mimosas, mais ce match contre Ismaïli reste pour moi le plus abouti pour notre génération sur tous les plans. Ce jour-là, techni-quement, tactiquement, physi-quement et avec une grande effi-cacité offensive, on a « mangé » cette équipe égyptienne qui était pourtant l’une des grandes favo-rites de la compétition. Et pour-tant, on avait mal commencé la partie. Après 30 secondes de jeu, on était mené (1-0) sur notre terrain alors qu’on avait perdu sur la même marque à l’aller, à

Ismailia. Mais, on s’est serré les coudes pour faire un match de feu et offrir aux Actionnaires la qualification pour la première finale de C1 du club.

Et votre plus grand regret ?C’est la finale retour de C1 per-due en 1995 contre Orlando Pirates, à Abidjan. Ce jour-là, malgré la motivation et la déter-mination de l’équipe qui a tout donné, la réussite n’a pas été au rendez-vous. On a perdu cette finale, plongeant toute la Côte d’Ivoire dans la peine et la tris-tesse. Avec du recul et un regard de croyant, je me dis qu’on ne de-vait pas gagner ce trophée. Cela m’avait tellement abattu que j’ai décidé de changer d’air en allant évoluer une saison avec Arsène WENGER au Nagoya Grampus Eight du Japon avant de revenir à l’ASEC Mimosas avec lequel on a finalement remporté la Ligue des champions, en 1998.

Avez-vous une anecdote à nous raconter que vous n’avez jamais dite à quelqu’un ?Si mes souvenirs sont exacts, c’était lors de la présentation des équipes aux officiels lors d’un match retour de C1, à Abi-djan, contre Petro Atletico de Luanda. A cette occasion, à mon grand étonnement, le PCA Me Roger OUÉGNIN m’avait dit ceci à l’oreille : « SIÉ, je compte sur toi. » C’était la première fois qu’il me disait cela dans la main courante et cela m’avait vraiment motivé. Après notre qualification, le PCA m’a confié que c’était le patriarche Me Fran-çois OUÉGNIN, son père, qui lui avait demandé de me trans-mettre ce message de sa part. Cela m’avait fait plaisir de savoir que le père de notre PCA suivait encore les matchs de l’ASEC Mi-mosas et qu’il comptait sur moi.

Quel est votre mot de fin ?Je vous remercie de penser aux anciens joueurs du club à tra-vers cette rubrique. On a contri-bué à écrire de belles pages de l’histoire de notre club et il est bien que nos journalistes nous donnent la parole dans les mé-dias de l’ASEC Mimosas comme vous le faites aujourd’hui. Je re-mercie les Actionnaires ainsi que tous les dirigeants, encadrants et coéquipiers avec lesquels on a étoffé le palmarès du club et construit l’ASEC Mimosas dans les années 1990.

SIÉ Donald Olivier a contribué à écrire l’une des plus belles pages de l’ASEC Mimosas et des Éléphants de Côte d’Ivoire dans les années 1990 pour avoir

remporté la CAN 1992, au Sénégal ; disputé une finale de Coupe d’Afrique des clubs champions, en 1995, remporté la Ligue des champions, en 1998 et

pour avoir glané de nombreux titres nationaux. Nous l’avons joint au téléphone à Toulouse où il vit désormais pour nous confier ses mémoires. Les voici.

« TRAORÉ Abdoulaye dit Ben Badi était au-dessus du lot » SIÉ Donald Olivier (Ancien attaquant international de l’ASEC Mimosas)

SIE Donald Olivier aujourd'hui,

lors d'une récente visite à Sol Béni

En action lors d'un match aller des 16es de finale

de C1, à Luanda, contre Petro Atletico, en 1995

SIE Donald (à gauche) est félicité par ses coéquipiers et le

Coach ZARE Mamadou après un but de l'ASEC Mimosas

(Debout, de gauche-droite: DIARRA Seydou "Zenga", Sékou BAMBA, SAKANOGO Amadou, SIBY

Badra Aliou, KOUAME Kouakou Désiré, SIE Donald Olivier, DAO Lassina, GBAHOU Jean-Marie,

KONATE Losséni. Accroupis de gauche-droite: TOURE Mamadou, BALOKI Florent, AKA Kouamé

Basile, John ZAKI, KOUASSI Jean-Marie, TRAORE Abdoulaye dit Ben Badi, GUEL Tchiressoua

Page 3 / N°1480 DU JEUDI 28 MAI 2020

Interview réalisée par KONE Ismaël.

(Photo : KONE Oumar & archives)

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Page 4 / N°1480 DU JEUDI 28 MAI 2020

LE FOOTBALL

« Je me rappelle bien des dates de ces deux demi-fi-nales historiques qu’on a livrées contre Ismaili SC d’Égypte, parce que pour moi, ces matchs restent les meilleurs que j’ai dis-putés en Coupe d’Afrique avec l’ASEC Mimosas. L’aller a eu lieu à Ismai-lia, le samedi 14 octobre, puis le retour, à Abidjan, le dimanche 29 octobre 1995.

Pour atteindre cette étape, on avait éliminé tour à tour des équipes fortes comme Petro Atletico d’Angola, en 16es de finale, Simba SC de Tanzanie, en 8es et Ashan-ti Goldfields FC, en 1/4. Jusque-là, on avait réussi un parcours presque sans faute en gagnant à chaque fois en déplacement et en ne concédant qu’un match nul (0-0), à Abidjan, en

1/4 de finale retour contre Ashanti Goldfields. On était en pleine confiance et on inspirait confiance aussi à nos dirigeants et aux Ac-tionnaires. Nos supporters demandaient de limiter les dégâts à Ismailia. C’était pour eux le meilleur moyen de ne pas compromettre la qualification pour les de-mi-finales. À Sol Béni, on n’avait pas changé nos ha-

bitudes aux entraînements.

Après notre parcours, on ne craignait aucune équipe. C’est avec un moral haut qu’on s’était rendu en Égypte. »

« Tous les Actionnaires qui avaient regardé le match aller en direct sur la RTI 1 ont été très impression-nés par notre belle pres-tation à Ismailia. Quand on est revenu à Abidjan, lorsque certains me recon-naissaient en ville, ils me disaient : "SIÉ, on croit en vous. On sait que vous

allez les battre parce que vous avez été meilleurs qu’eux à l’aller, en Égypte. On ne les voit pas nous éli-miner ici. On est confiant que cette année, on ira en finale." Je répondais qu’on allait tout donner pour accéder à notre première finale de C1. Les Action-naires avaient promis de

faire le plein du Stade FHB pour nous aider à atteindre cette finale de C1 qu’ils attendaient depuis longtemps. À Sol Béni, on était motivé parce qu’on se sentait blessé dans notre orgueil après cette pre-mière défaite de la saison. On voulait aussi corriger cette équipe d’Ismaili qu’on

avait dominée territoriale-ment en Égypte. Et au fond de nous, on se sentait telle-ment proche de cette finale qu’on ne voulait pas laisser passer cette belle occasion de l’atteindre devant notre public, à Abidjan. On était impatient d’en découdre avec l’équipe égyptienne. »

« Le groupe était à l’image de l’entraîneur ZARÉ Mamadou. On abordait tous nos matchs en conqué-rants. On puisait notre motivation et une certaine excitation dans la difficul-té. On cherchait toujours à imposer notre jeu et on y était toujours arrivé depuis le début de la compétition. La veille du match, lors de

la prise de contact avec la pelouse du stade d’Ismai-lia qui était comme du bil-lard, on s’était dit qu’on ne devait pas perdre sur une telle aire de jeu. Et le jour "J", samedi 14 octobre 1995, la rencontre a été retransmise en direct sur la RTI 1. On a réalisé un grand match et fait souf-frir l’équipe égyptienne

qui a douté durant toute la partie. On a joué comme si on était dans notre jar-din du stade FHB et on a même ouvert la marque en première mi-temps grâce à GUEL Tchiressoua sur l’un de mes centres au se-cond poteau. Malheureuse-ment, les arbitres ont refu-sé ce but. Et sur une erreur défensive, on a encaissé un

but à la 86e minute et perdu (1-0). On a été très peiné après cette défaite au re-gard de la physionomie de la rencontre qu’on méritait de gagner. Nos dirigeants, avec le PCA Me Roger OUÉGNIN en tête, bien que peinés aussi, avaient apprécié la qualité de notre jeu et étaient confiants pour le match retour. »

« Le dimanche 29 octobre 1995, les Actionnaires ont tenu parole. Ils ont fait le plein du stade FHB. Je ne suis pas sorti avec le groupe

pour l’échauffement. Je l’ai fait individuellement dans l’allée menant à nos ves-tiaires sous l’encadrement du Dr SANGARET Malik.

Plus tard, j’ai appris que nos supporters étaient inquiets en pensant que je ne joue-rais pas. Quand je suis sorti avec les coéquipiers pour le match, ils ont été soulagés. Lorsque la partie a commen-cé, on a été cueilli à froid en encaissant un but dès la première minute. On a été contrarié par ce but qui com-pliquait un peu les choses après notre courte défaite de l’aller. Sur le coup, on a pensé que le sort s’acharnait contre nous. Mais on a rapidement chassé ce doute. Juste après le but d’Ismaili, AKAS-SOU Ghislain m’a dit ceci : " Donald, je respecte tous

les coéquipiers qui sont sur le terrain. Mais c’est toi seul qui peux nous faire gagner ce match. Je te demande par-don, si tu veux, ne reviens pas défendre, mais fais le travail devant pour qu’on renverse la situation et der-rière, je ferai le ménage avec les camarades de la défense." On s’est serré les mains et on a repris la partie. Sékou BAMBA, BADRA Aliou et GUEL Tchiressoua ont continué à motiver le groupe en criant: "Les gars, on ne lâche rien, acculons-les, il faut y croire et on va y arri-ver". Progressivement, on a retrouvé nos sensations

et notre rouleau compres-seur s’est mis en marche. Les Égyptiens ont commencé à souffrir et Sékou BAMBA a égalisé avant la fin de la pre-mière période. Quand on est revenu pour la seconde mi-temps, on a complètement noyé les joueurs d’Ismaili qui ont encaissé 4 autres buts et on l’a emporté 5-1. Je pense même qu’ils ont dû regret-ter de nous avoir provoqués en ouvrant très tôt le score. Ils ne pouvaient même plus tenir debout tellement ils étaient épuisés. Cette demi-finale retour a été de loin notre match le plus abouti en Coupe d’Afrique des clubs

champions. On avait tout donné physiquement, tech-niquement, tactiquement et mentalement pour faire la différence. Au coup de sif-flet final, les Actionnaires étaient tellement heureux qu’ils ont envahi la pelouse du stade FHB pour nous féli-citer, nous remercier et nous exprimer leur gratitude. La semaine qui a suivi ce match, on nous invitait partout, on nous offrait toutes sortes de cadeaux. On sentait la joie partout en ville. C’était mer-veilleux d’avoir donné tant de bonheur à nos supporters et à nos dirigeants.

LES GRANDES DATES DU CLUB : SIÉ Donald Olivier raconte les demi-finales Ismaili – ASEC de 1995

L’ENVIRONNEMENT AVANT LA MANCHE ALLER

Conscient que le match d'Ismailia serait difficile, le PCA Me

Roger OUEGNIN galvanise ses joueurs avant le coup d'envoi

Le but de GUEL Tchiressoua malheureusement

refusé par l'arbitre

Les Actionnaires, qui ont envahi ici la pelouse du stade

FHB au coup de sifflet final, ont été très présents avant,

pendant et après la rencontre

Mission accomplie. Les Mimosas peuvent

prier après leur qualification

SIÉ Donald Olivier a contribué à écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de l’ASEC Mimosas avec lequel il a remporté plusieurs titres nationaux,

ainsi qu’une Ligue des champions de la CAF en 1998 après avoir disputé une finale de Coupe d’Afrique des clubs champions, en 1995. Pour accéder à

cette finale de 1995, l’ASEC Mimosas avait réussi un bon parcours et obtenu une brillante qualification en demi-finales retour contre Ismaili SC d’Égypte,

le dimanche 29 octobre 1995, au Stade FHB. SIÉ Donald a accepté de revenir sur cette qualification historique dont il nous raconte les coulisses.

Propos reccuellis par KONE Ismaël (Photos d’archives)

« La demi-finale retour à Abidjan a été notre match le plus abouti »

LE MATCH D’ISMAILIA

L’AMBIANCE AVANT LA MANCHE RETOUR

LE MATCH DE FEU DES MIMOSAS

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Vous êtes séparés de vos équipes depuis plus de deux mois, malgré vous. Quel effet cela vous fait-il ? C’est un grand choc, quelque chose d’inattendu et d’impré-vu. C’est un coup d’arrêt qui a mis à mal notre programme d’activités de fin de saison. Mais il n’y a pas que du néga-tif dans cette situation. Elle nous permet de prendre du recul, de mieux analyser les choses grâce à l’observation et à la réflexion. Également, en cette période obligatoire de confinement chez soi, j’ai pu réaliser des choses que je n’avais jamais eu le temps de faire en temps normal.

Quel bilan faites-vous du suivi à distance de vos pen-sionnaires, pendant cette crise due au coronavirus ? Le bilan est de trois ordres : scolaire, médical et sportif. Sur le volet scolaire, M. ADOU Kouakou (Responsable de la scolarité) et les professeurs font un travail remarquable. Tous les 44 élèves de l’Acadé-mie MimoSifcom sont bien suivis et reçoivent régulière-ment des exercices qui sont corrigés par les professeurs. Malgré la délicatesse de la mis-sion, tout reste sous contrôle et les choses vont bon train.Sur le plan médical, les visites (3 fois par semaines) se sont progressivement remises en place grâce à la grande dispo-nibilité du Docteur SANGA-RET Malik et de son équipe, aidés dans sa tâche par le Docteur ZAKA (secteur pro) qui, une nouvelle fois, ouvre grandement ses portes à l’Aca-démie MimoSifcom. L’équipe médicale est bel et bien aux petits soins des pensionnaires. Enfin, en ce qui concerne le volet sportif, Kévin LIOT, le préparateur physique présente également un bilan positif de ses activités. Les jeunes sont conscients et suivent à la lettre le programme de tra-vail établi, notamment au ni-veau de l’amélioration de leur VMA respective (endurance).Les coachs BAMOGO Bou-karé, KLÉ Weuli Mathias, YODÉ Sébastien et ZARÉ Aboubakar aident également à la bonne coordination et à la bonne communication de l’ensemble. C’est dans ces moments difficiles et délicats que l’on découvre nos forces réelles d’amitié et de solida-rité et j’ai le plaisir de consta-ter que le travail s’effectue au mieux dans le contexte actuel. Ce qui est tout simplement normal, car nous représentons l’Académie MimoSifcom, le

centre de formation de l’ASEC Mimosas. Comme j’aime à le souligner souvent : « Nous ne sommes pas meilleurs, mais nous sommes différents. »

L’Académie MimoSif-com est-elle concernée ou pas par la réouverture des écoles le 25 mai dernier ? L’Académie MimoSifcom compte en son sein deux acti-vités indissociables. Nous sommes à la fois, une école scolaire et une école de foot-ball. Nous sommes donc encore tenus d’observer et d’être à l’écoute des décisions des autorités pour procéder à notre réouverture. Et nous sommes impatients d’avoir de bonnes nouvelles dans ce sens.

Face à cette nouvelle situa-tion, quelles sont les dis-positions prises, tout en sachant que l’Académie MimoSifcom compte en son sein des élèves candidats aux examens de fin d’année ?Nos élèves sont déjà bien sui-vis. Ils ont un programme de travail bien élaboré qu’ils exé-cutent. Lorsque nous repren-drons, nous nous adapterons à la situation en mettant les bouchées doubles, voire triple pour certains élèves en diffi-culté. Le travail ayant déjà été fait correctement en amont, je n’ai pas d’inquiétude particu-lière pour nos futurs candidats. Quand on veut, on peut…

Comment préparez-vous la reprise de l’Académie Mimo-Sifcom ?Nous travaillons actuellement sur ce sujet. Bien évidemment, notre reprise se fera de façon progressive et la plus profes-sionnelle possible, tout en res-pectant les mesures barrières. Nous renforcerons nos règles de sécurité afin d’accueillir et de travailler avec nos jeunes joueurs dans des condi-tions adaptées à la situation.

Votre mot de fin.« Tout ce qui ne tue pas nous rend plus forts ». Face à cette difficile épreuve, je pense que nous serons encore plus forts à la reprise, avec beaucoup d’énergies positives, plus unis et plus fraternels. Sur le ter-rain, comme dans la vie, on peut toujours tomber. L’im-portant est de se relever, de rebondir. Ces instants peuvent permettre également à cha-cun de mesurer la chance et le privilège d’exercer chaque jour son métier avec pas-sion dans ce milieu du sport (football) au sein d’un club comme l’ASEC Mimosas !

Page 5 / N°1480 DU JEUDI 28 MAI 2020

Pascal THÉAULT (Directeur)

ACADÉMIE MIMOSIFCOM

Harouna KONE (Photo : KONE Oumar)

Plus de deux mois après sa fermeture, et vu l’assouplissement des mesures barrières avec la réouverture des écoles, lundi dernier, dans le grand Abidjan,

quelles sont les perspectives pour l’Académie MimoSifcom ? Pascal THÉAULT, le Directeur, nous en donne les nouvelles dans cette interview.

« Nous sommes impatients d’avoir de bonnes nouvelles »

Pascal THÉAULT, le Directeur de l'Académié MimoSifcom promet une Académie plus forte après la crise

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INTERVIEW

Les passionnés de football rongent leurs freins, privés qu’ils sont de leur passion depuis deux mois. Cette situa-tion n’est-elle pas en-core plus difficile pour les joueurs ? Comment vis-tu cette période si particulière ? Pour tous les amoureux de football, la situa-tion est intenable, mais entouré de la famille, nous ressentons moins cette inactivité qui dure depuis un peu plus de deux mois. Cepen-dant, nous n’oublions pas que notre métier a ses exigences à respec-ter même étant confi-nés. Nous restons donc concentrés en respec-tant le programme d’entretien de la forme physique que nous avons reçu de nos enca-drants.

En tant que capitaine, penses-tu avoir un rôle primordial à jouer en ce moment auprès de tes coéquipiers ? Si oui lequel ? Que ce soit pendant les matchs, lors des entraînements ou en dehors, le capitaine doit toujours motiver son groupe. J’œuvre conti-nuellement à la cohé-sion du groupe et j’en-courage toujours mes coéquipiers à respecter les mesures sanitaires recommandées. Nous respectons à la lettre les programmes d’entre-tien physique que nous recevons des coachs dans notre groupe WhatsApp. Je regroupe régulièrement dans le strict respect des me-sures barrières contre la COVID-19 les coéqui-piers qui résident dans la même commune que moi pour travailler. Par-ailleurs, je m’assure qu’avec ceux des autres communes, les choses

se passent bien.

Qu’est-ce qui te manque le plus dans ce confine-ment ?Bien évidemment, c’est d’abord le centre d’en-traînement, Sol Béni, ensuite mes coéqui-piers, puis le terrain et toute l’ambiance autour des matchs.

Qu’est-ce que tu as pu faire que tu n’aurais jamais eu l'occasion de faire n’eût été cette pandémie liée à la CO-VID-19 ? En attendant le retour sur les pelouses de Ligue 1, je consacre plus de temps à ma petite famille. J’ai un garçon d’un an que je couve de tout mon amour. Je le promène souvent. J’apprends surtout à faire la cuisine. Ce que je n’aurais pas pu faire en temps normal.

La crise sanitaire a un impact très fort sur les finances du club. Mal-gré cela, le club fait tout pour respecter ses enga-gements contractuels vis-à-vis des joueurs. Comment apprécies-tu ce geste ?Je n’ai pas de mots assez forts pour qualifier ce grand effort de nos diri-geants. L’ASEC Mimo-sas est la seule grande équipe de Côte d’Ivoire. Je le dis haut et fort. Je suis fier d’appartenir à cette famille et d’en être le capitaine. Mon vœu, c’est de rendre au PCA ce qu’il nous donne. La meilleure récompense pour lui sera le titre de champion de Côte d’Ivoire.

L’incertitude demeure autour de la date de la reprise du championnat. Ce qui menace du coup votre rêve d’aller cher-cher ce titre de cham-

pion de Côte d’Ivoire 2019-2020. Quel est donc le sentiment qui t’anime dans ce flou ?Je ne perds pas es-poir que les choses reprennent. Il reste six journées à jouer. Sou-haitons que les mesures d’interdiction à la pra-tique du sport de masse soient levées rapide-ment pour que le bal-lon recommence à rou-ler sur les pelouses de Ligue 1 et que l’ASEC Mimosas ait l’occasion de réaliser son rêve de remporter le titre de cette saison.

Au cas où la Ligue 1 devra reprendre, serez-vous prêts, tes coéqui-piers et toi, à bien mener la lutte pour la recon-quête du titre de cham-pion de Côte d’Ivoire ?Le coach a donné un programme à respec-ter. Il y a aussi un suivi au niveau du poids. Connaissant le profes-sionnalisme de mes coéquipiers, je reste convaincu que cha-cun suit à la lettre ces recommandations. Il suffira de quelques pe-tits réglages pour que la machine se mette en marche. Nous serons prêts à la reprise pour aller chercher le titre de champion.

Que peux-tu dire pour conclure ?Ce sont des mots de remerciements à l’en-droit des Actionnaires, notamment à ceux du ‘’Mur Jaune’’ qui ont fait corps avec leur équipe durant les 20 journées du champion-nat que nous avons disputées cette saison. J’espère que tout ren-trera dans l’ordre et que nous nous retrouverons bientôt pour célébrer ensemble le titre de champion.

Interview réalisée par Clément DIAKITE (Photo : KONE Oumar)

SAKO Oumar (Défenseur central de l’ASEC Mimosas)

L'élégant défenseur SAKO Oumar, bien qu'étant confiné, joue parfaitement

son rôle de capitaine

La Ligue 1, comme toutes les compétitions sportives ivoiriennes, est à l’arrêt

en vue de ralentir la propagation de la pandémie de coronavirus. Dans l’es-

poir d’un retour à la normale, SAKO Oumar, le capitaine des Jaune et Noir,

nous parle de la manière dont il vit cette situation.

« Nous serons prêts pour la reprise ...»

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Offert par

SAKO Oumar (Défenseur central de l'ASEC Mimosas)

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Jean-marie Koffi Konan : « Tel père, tel fils. Serein et surtout maîtrise du sujet. Bon vent. »

Mahaman Ouat-tara: « Le talent du Président n'a pas changé. Son carac-tère et sa combati-vité sur le terrain sont restés tels à la Présidence de la Section Football. C'est un Président qui fait honneur aux anciens foot-balleurs du club. Son interview est parfaite, sans com-mentaire. Bravo à lui ! Il est décidé à faire quelque chose de bien à la tête de notre chère équipe. Bonne continua-tion à lui pour les bonnes œuvres futures. Dieu nous garde. »

Ouattara Abou Dit Gbayo : « De toutes les façons, le plus important pour le club n’est pas l’élec-tion du président de la FIF. Ce sont les intérêts de l'ASEC Mimosas qui nous importent le plus. Je suis donc d’accord avec la direction du club qui la priorité sur la gestion en cette période de crise de la COVID-19. Pré-sident, sachez qu’on est de tout cœur avec vous !»

Rhodanus Kouachi Ake : « Pour qu'il y ait FIF, il faut qu'il y ait clubs. Et les clubs doivent fonc-tionner. L'ASEC Mimosas est une entreprise. Et le souci premier de Me Roger OUÉ-GNIN est de faire fonctionner cette entreprise malgré la crise sanitaire et

financière actuelle. Si tu es vraiment un Actionnaire, c'est cela qui doit te pré-occuper au premier chef et non l'élec-tion à la FIF dont les candidats ne sont pas officiellement encore connus. Alors patience. Il faut que l'ASEC Mimosas vive pour pouvoir participer à cette élection. C'est cela le plus impor-tant. »

Bianca Kama : « L'essentiel est d'es-sayer de maintenir en forme les joueurs malgré tout. Merci pour l'interview Président ! »

Manadja Chance Hero : « Super champion. Je suis très fier. »

Ramses Sylvain : «C'est l'esprit de l'ASEC Mimosas. Toujours positif ! »

Appolinaire Yao: «Ok. On attend vraiment ce titre de champion de Côte d’Ivoire. »

Rafik Tari : « Bon courage et bonne continuation ! »

Luizan Magoné : «Courage, mon Pré-sident ! On est der-rière vous. »

Guy Lakpa : « L’ASEC Mimo-sas n’attend pas la FIF pour avancer. C’est plutôt la FIF qui doit tirer profit du travail effectué par un club comme l’ASEC Mimosas. »

Brown Ettien Amon : « Ça, c'est du professionna-lisme. Bravo à Baky KONÉ. »

Abdoulaye Massyl-la Drame : L'ASEC Mimosas est un club professionnel, bien structuré, avec un Conseil d'Admi-nistration dirigé par Me Roger OUÉ-GNIN qui sait res-pecter ses collabo-rateurs. »

LU SUR LE NET

Une sélection de

Harouna KONE

« Priorité à la gestion de la crise »

Réactions des Internautes suite à l’interview de Baky KONÉ, Président de la Section Football de

l’ASEC Mimosas, accordée aux médias du club le jeudi 30 avril 2020.

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Où et quand avez-vous com-mencé à pratiquer le volley-ball ?Le volley-ball m’a d’abord été imposé en classe de CM2. Après les cours de la mati-née, nous étions contraints à la pratique alternative du volley-ball et du Hand-ball dans l’après-midi. Ce sport est devenu une passion grâce à l’entraîneur BAGATÉ Abdoulaye qui m’a recru-tée pour intégrer l’équipe de Colombe VBC, alors que j’étais en 5e dans un autre col-lège. J’ai ensuite évolué avec l’équipe de Relève VBC avant de me retrouver à l’ASEC Mimosas.

Comment et quand êtes-vous arrivée à l’ASEC Mimosas ?Je suis arrivée à l’ASEC Mimosas en 2015, après une longue pause sportive. Parce qu’à un moment donné, j’avais été contrainte de faire un choix entre les études et le sport. Et j’avais opté pour mes études. Je ne jouais plus le championnat, mais je trou-vais du temps pour m’entraî-ner afin de garder des ré-flexes. J’ai alors été contactée par l’ASEC Mimosas qui m’a offert une nouvelle opportu-nité que je n’ai pas hésité à saisir vu que j’avais déjà des ex-coéquipières dans cette équipe.

Qu’est-ce qui explique la grande domination de l’ASEC Mimosas sur le volley-ball féminin au plan local ?Les raisons sont nombreuses, mais l’esprit de solidarité, le respect de l’adversaire et l’humilité dont fait preuve chacune de nous sont nos plus grandes forces. En plus, nous sommes amies en dehors du terrain et jouons ensemble depuis plusieurs années. Notre grande com-plicité nous facilite quelque peu la tâche.

Quel événement vous a le plus marquée depuis que vous évoluez à l’ASEC Mimosas ? Les finales du championnat national de la saison 2018 face au CO Descartes sont les plus belles que j’ai vécues. La saison avait été très diffi-cile pour moi et j’avais même songé à abandonner le vol-

ley-ball. Mais, une fois en-core, la solidarité du groupe nous a permis de braver ces difficultés pour nous hisser au-dessus de tout et rempor-ter tous les trophées aussi bien collectifs qu’individuels.

Quels sont vos objectifs sportifs ? Au plan national, il est clair que la conservation de nos titres reste les défis majeurs. Après, j’ai aussi soif de tro-phées individuels qui sont aussi une reconnaissance du travail abattu. Au plan international, je veux passer la phase de poules de la Coupe d’Afrique des clubs et pourquoi pas disputer les demi-finales et la finale de cette compétition.

Comment vivez-vous cette situation de crise due au co-ronavirus ?Cette crise cause beaucoup de préjudices. Je ne vis plus ma passion qui est le volley-ball. Je suis éloignée de ma famille sportive et le stress est de plus en plus grand.

Quelle est votre nourriture préférée ?J’adore les frites. Je peux en manger tous les jours sans en être dégoutée. Dans la spé-cialité africaine, je préfère la sauce claire accompagnée de riz, mais j’aime aussi notre « Garba » national.

Quel est votre genre musical ?J’aime beaucoup la musique religieuse chrétienne (Gos-pel)

Quels sont vos passe-temps, en dehors du volley-ball ?Je passe la majeure partie de mon temps à la maison pour faire le ménage ou à échanger avec des copines à travers les réseaux sociaux. Quand je dois sortir, c’est pour me rendre à l’Église.

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INTERVIEW

Interview réalisée par Harouna KONE (Photo : KONE Oumar)

BÉCOIN Martial est l’une des cadres de l’équipe féminine de volley-ball de l’ASEC Mimosas. Très influente dans le dispositif mimosas, elle ne manque

pas de partager sa gaieté pour renforcer la cohésion du groupe qui demeure l’une des clés de leur succès. Découvrez-là.

« Notre grande complicité nous facilite la tâche »BÉCOIN Martial (passeuse)

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CONFIDENCES ...Mimosas & Communiqués

En raison de la pan-démie du coronavirus et ses conséquences sur le bon déroule-ment de nos activités RJN votre radio pré-férée assure le service minimum avec diffu-sion de musiques et de rediffusions de ses émissions à compter du lundi 23 mars jusqu’à nouvel ordre.

La Direction.

COMMUNIQUÉ - RJN

En raison de la pandémie du coronavirus et suite aux mesures sécuritaires prises par les autorités sanitaires et gouverne-mentales, les séances d’entraînement de l’équipe professionnelle ont été momen-tanément suspendues.

Les poulains de Julien CHEVALIER suivent par conséquent un programme individuel de travail qui leur permettra de rester actifs tout en observant de très près l’évolution de la situation.

LES ENTRAÎNEMENTS SUSPENDUS POUR L’ÉQUIPE PROFESSIONNELLE

Chers clients et amis sportifs, Suite au communiqué du Conseil National de Sécurité publié le lundi 16 mars 2020 au sujet de la pandémie de la maladie à Coro-navirus 2019 (COVID-19), nous vous infor-mons que les activités sportives de loisir pour enfants et adultes sur le complexe de Sol Béni sont suspendues à compter de ce jour, mardi 17 mars 2020, et ce jusqu’à nouvel ordre.Nous espérons vous accueillir de nouveau très bientôt à Sol Béni.

La direction du complexe sportif de Sol Béni

Suite au communiqué du Conseil National de Sécurité publié le jeudi 16 mars 2020 au sujet de la pandémie de la maladie à Coronavirus 2019 (COVID-19), nous vous infor-mons que l’Académie Mimo-Sifcom, le centre de formation de l’ASEC Mimosas, a été fer-mé mardi 17 mars 2020, pour une durée de 30 jours.

La direction de l’Académie MimoSifcom et de l’ASEC

Mimosas

COMMUNIQUÉ SOL BÉNI

COMMUNIQUÉ ACADÉMIE MIMOSIFCOM

Comme nous vous l’avons annoncé, d’importants travaux de rénovation du siège du CNACO (Treich-ville-Arras) sont en cours depuis le début du mois de Février afin d’amélio-rer les conditions d’accueil des Actionnaires dans cet espace de rencontre et de rassemblement des incon-ditionnels de l’ASEC Mi-mosas.

Nous vous tiendrons infor-més, dans nos médias offi-ciels, de la date de réouver-ture officielle de cet espace.

COMMUNIQUÉ CNACO

Nous informons nos lecteurs qu’après le nu-méro 1476, notre maga-zine, ASEC Mimosas-Les enfants s’amusent ne paraîtra pas tous les jeudis, mais deux fois par mois en at-tendant la reprise de toutes les activités sportives. Le prochain sera donc publié le jeudi 11 juin 2020. Nous remercions nos lecteurs pour leur compréhension.

L’HEBDOMADAIRE ASEC MIMOSAS MAGAZINE PASSE EN BIMENSUEL

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Dans quel club évoluait TRAORE BENIE ADAMA avant d'intégrer l'équipe professionnelle de l'ASEC Mimosas ? Réponse : Académie MimoSifcom

Dans quel club évoluait KONAN AHOU PRISCA avant d'intégrer l'équipe de volley-ball Dames de l'ASEC Mimosas ? Réponse :

Le Quiz Mimos N° 544 Proposés par Do. Brahima

XENOPHILIESolution du mot caché N° 570

L’escalier N° 572

Le mot caché N° 571

Le score du match aller (Horoya AC - ASEC Mimosas) des 8es de finale de la Coupe d’Afrique des clubs cham-pions, en 1992 est :A – 1 - 1B – 0 – 2C – 2 – 3Quel joueur mimosas avait inscrit le doublé lors de cette rencontre ?A – KASSY Kouadio LucienB – Abdoulaye TRAORÉC – BÉDÉ James AlainQuel joueur est porteur, cette saison, du maillot N° 23 de l’ASEC Mimosas ?A – DOUKOURÉ KaramokoB – POKOU N’GuessanC – SAMAKÉ Gaoussou

Solution de L’escalier N° 571

Solution du mot flêché N° 540

Les mots fléchés N° 541

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DÉTENTE

1 2 3 4 5J E U N E

12 13D E

14 15 16 17 18 19 20T E R R A I N

6 7 8 9 10 11M I L I E U

21 22 23 24 25 26 27 28 29T E C H N I Q U E

Solution du Quiz Mimos N° 543B- 20B- 3C- BAGATE Salif

12 29 30 3113 14 15 16 17 18 19 20 27 281 2 21 22 23 24 25 263 4 5 6 7 8 9 10 11

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