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Les îles face au changement climatique Comprendr e pour agir 

Les Iles Face Au Changement Climatique Comprendre Pour Agir

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Les îles face au changement climatiqueComprendre pour agir 

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Sommaire .......................................................................................................................................5

Etre acteur de son devenir ................................................................................................................7

Rendez-vous avec notre destin ..........................................................................................................7

Les PEID .........................................................................................................................................8

Un PEID, c’est quoi? .........................................................................................................................9

Le statut de PEID .............................................................................................................................10

De la Barbade a Samoa ....................................................................................................................10

Les PEID en chiffres .........................................................................................................................11

Le climat .........................................................................................................................................13

Météo .............................................................................................................................................13

Le GIEC ..........................................................................................................................................14

L’effet de serre .................................................................................................................................15

Le réchauffement climatique ............................................................................................................16

Les impacts du réchauffement climatique............................................................................................ 18

Le changement climatique, une dure réalité pour les PEID .................................................................... 19

Comment agir? Atténuation ............................................................................................................... 20

Comment agir? Adaptation ................................................................................................................21

C’est quoi une COP ..........................................................................................................................22

COP 21 – La conférence sur les changements climatiques ..................................................................... 23

Comprendre la COP 21 .....................................................................................................................23

Jeunes des Iles , unissez-vous! ..........................................................................................................24

SYAH – Une ONG pour les jeunes par les jeunes ..................................................................................25

Think Green to act Green ( Pense et agis écolo! ) .................................................................................26

Tap water revolution .........................................................................................................................27

Micro SYAH .....................................................................................................................................28Pour en savoir plus ...........................................................................................................................30

La COI et son engagement ................................................................................................................31

Projet ISLANDS ...............................................................................................................................33

Les liens UVEDS ...............................................................................................................................33

Message de la COI à Samoa ..............................................................................................................34

Bibliographie ...................................................................................................................................36

SOMMAIRE

Réalisation de la publication : G.R.

Conception des infographies : G.R. et Sébastien Tahucatte (Seba Labs)Illustrations : Sébastien Tahucatte(Seba Labs)

Cette publication a été réalisée suite à l’atelier de sensibilisation aux enjeux de développementdes Petits Etats insulaires en développement et aux changements climatiques organisé pare SIDS AIMS Youth Hub (SYAH) en collaboration avec la Commission de l’océan Indien et’appui de l’Union européenne.

Cette publication est un outil de sensibilisation destiné aux jeunes dans la perspectivede la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le climat qui setiendra à Paris à la n du mois de novembre 2015.

Disclaimer :La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu dela publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement êtreconsidérée comme reétant le point de vue de l’Union européenne.

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La réalité des faits est brutale:le monde est en crise. Il l’estsur plusieurs fronts, tousinterdépendants : climatique,écologique, énergétique etéconomique. Nos îles del’Indianocéanie sont parmi lespremières victimes des chocsextérieurs qui en résultent:élévation des températures et duniveau des mers, catastrophesnaturelles plus fréquentes et plusintenses, insécurité alimentaire etdépendance énergétique, érosion,destruction des écosystèmes…

S’arrêter à ce constat, ce seraitfaire preuve de fatalisme. A laCommission de l’océan Indien,nous nous y refusons car il estencore temps d’agir. Vite etensemble.Nos populations ont un rôlecrucial à jouer. La jeunesse de nos îles, plus particulièrement, doit

Ces dernières années, la communauté internationale apleinement pris conscience d’une menace sans précédentpesant sur notre Terre: le dérèglement climatique.La planète que nous partageons, notamment sonatmosphère et la stabilité de son climat, ne peuventrésister à l’usage que l’humanité en fait actuellement.Les effets préjudiciables du changement climatique seressentent d’ores et déjà à travers le monde et frappentde plein fouet les Petits Etats Insulaires en Développement(PEID) qui sont livrés aux forces dévastatrices dephénomènes météorologiques extrêmes, aux dangers

de la montée des eaux et de l’érosion des littoraux, ouencore au éau du réchauffement des mers. Ces chocssont autant d’obstacles qui obstruent la voie des PEIDvers un développement durable. Face à cette réalité, il n’est plus question de tergiverser.L’heure de l’action a sonné.

Une action mondiale ambitieuse est nécessaire. Jesuis ère de dire que l’Union européenne (UE) est unpartenaire privilégié des PEID et leur apporte une aidemajeure dans leur lutte contre les conséquences néfastesdu changement climatique. Notamment, avec desinitiatives telles que :

prendre les devants : elle doit direses espérances, ses craintes ; elledoit faire valoir ses propositions;elle doit être un acteur de sondestin. Notre responsabilité estde l’écouter, de lui donner les clésnécessaires à la compréhensiondes dés mondiaux et de l’aider às’engager activement. C’est dans cet esprit que laCommission de l’océan Indien,avec l’appui de son projet ISLANDSnancé par l’Union européenne,a soutenu dès sa création

l’association SIDS Youth AIMSHub (SYAH) qui réunit des jeunespromoteurs du développementdurable soucieux du devenir denos îles de l’Atlantique, de l’océanIndien et de la mer de Chineméridionale (AIMS).Le 7 août 2015, plus de 150 jeunes ont répondu à l’invitation

à participer à un atelier desensibilisation aux enjeux dudéveloppement dans nos PetitsEtats insulaires en développement(PEID) organisé par SYAH et laCommission de l’océan Indien avecl’appui de l’Union européenne.Cette rencontre a aussi permisde souligner l’importance de laprochaine Conférence des Nationsunies sur le climat qui se tiendra àParis à la n de cette année. Les jeunes doivent y faire entendreleur voix. Ils sont les leaders dedemain. Ils sont des éveilleurs de

conscience.Pour les aider à agir, la Commissionde l’océan Indien publie ce livretqui explique les enjeux climatiqueset les dés du développement quis’imposent à nos pays. Il s’agit decomprendre, pour agir.Jeunesse des îles, lève-toi !

ETRE ACTEUR DE SON DEVENIR

Nous sommes inégaux devant le dérèglementclimatique. Les habitants des îles connaissent mieuxque les continentaux les dangers que représentent les

changements climatiques. Certains archipels en éprouvent déjàles premiers effets. Dans les îles, on a déjà pris conscience deslimites physiques de la terre et des ressources, et on a commencéà prendre des dispositions. Derrière le destin des îles, c’est l’avenirde l’humanité qui se décide. Sans le savoir, nous sommes tousdes îliens.

L’année 2015 doit marquer la n des débats et de la

rhétorique connue du changement climatique. Elle doitêtre l’année de l’action. Il est temps que nous considérions

le changement climatique pour ce qu’il est réellement : un crimecontre l’humanité dont nous sommes tous coupables et victimesà la fois. Le changement climatique compromet dès aujourd’huile droit des nations insulaires à exister.

Nicolas Hulot envoyé spécial du président de la République

française pour la protection de la planète

Propos tenus lors de la Première Conférenceinternationale sur le climat et l’Energie,

La Réunion, 23-26 juin 2014

James Alix Michel, président de la République des Seychelles

Extrait du discours à la conférence des Nations uniessur le Petits Etats insulaires en développement

Samoa, 1er septembre 2014

 Par Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien

 Par Marjaana Sall, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne

– l’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique(AMCC), dont la nouvelle phase dure jusqu’en 2020 avecune allocation de 370 millions d’euros.

– des programmes régionaux tels que ISLANDS (16,5millions d’euros) et Biodiversité (15 millions d’euros) misen œuvre par la Commission de l’océan Indien (COI).Une action à l’échelle de nous tous, citoyens de ce monde,est primordiale.

Surtout, l’action de nos jeunesses est cruciale. L’UE

soutient que les forces des générations futures serontcapables, unies, de renverser les dynamiques les plusdestructrices. Beaucoup d’entre vous ont réponduprésent à l’atelier de sensibilisation aux enjeux dudéveloppement des PEID organisé par SYAH et la COI enaoût dernier avec l’appui de l’UE. Soyez ainsi nombreuxà devenir acteurs et forgerons d’un avenir meilleur quenous souhaitons tous voir se concrétiser. Continuez sur lechemin de l’engagement. En décembre prochain à Paris,lors de la conférence des Nation Unies sur le climat, lemonde a rendez-vous avec son destin. A cette occasion, jeunesses, faites-vous entendre et prenez le futur decette planète entre vos mains!

RENDEZ-VOUS AVEC NOTRE DESTIN

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Les PEID*

UN PEID, C’EST QUOI ?

*Petits Etats Insulaires en Développement

0,03%H A  Q UED I X   A  N S

Les PEID contribuent à 0,03% des

émissions de gaz à effet de serre. Et

pourtant, ce sont eux les premières

victimes de la montée des océans.

D’abord, c’est une île ou unensemble d’îles de petite taille

Le relief y est généralementassez bas

La population des PEID estlimitée

Les PEID sont éloignés desgrands marchés mondiaux

Les PEID disposent de peu deressources naturelles

L’énergie y coûte chère car ilfaut importer l’essentiel des

ressources nécessaires

Ils sont très vulnérablesaux chocs économiques et

naturels

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1992RIO Sommet de la TerrePour la première fois, les PEID sontreconnus comme étant « un casparticulier du point de vue tant del’environnement que du développementcar ils sont écologiquement fragiles etvulnérables ».

1994LA BARBADE

1ère conférence mondialedédiée aux PEID111 gouvernements et 80 ONGreprésentés1 plan d’actions lié aux principalesdifcultés auxquelles les PEID sont

confrontées, à savoir:Les changements climatiques, Lescatastrophes naturelles et écologiques,La gestion des déchets, Les ressourcescôtières et marines, L’eau douce,Les sols, L’énergie, Le tourisme, Ladiversité biologique, Les institutionsnationales, Les institutions régionaleset de coopération, Les transports etles communications, La science etles technologies, La valorisation desressources humaines

2005MAURICE

2ème conférence des Nationsunies sur les PEID

1 stratégie pour améliorer la miseen œuvre du Plan d’action de LaBarbade. 5 nouveaux axes identiés:

Commerce : mondialisation etlibéralisation, Renforcement descapacités et éducation au développementdurable, Production et consommationdurables, Santé, Culture

2012RIO

Sommet de la Terre« Rio+20 »  « Nous réafrmons que les petits Etats insulaires endéveloppement restent un cas à part en matière dedéveloppement durable en raison des handicaps auxquels ilsse heurtent et qui leur sont propres, comme leur petite taille,leur isolement, l’insuffisance de leurs ressources et de leurs

exportations ainsi que leur vulnérabilité face aux problèmesenvironnementaux qui se posent à l’échelle mondiale et aux chocséconomiques externes, notamment face aux répercussions deschangements climatiques et des catastrophes naturelles quiles touchent de façons plus fréquentes et plus intense. Nousconstatons avec préoccupation que […] la situation économiquede ces Etats a moins progressé que celle des autres groupes[…]. La montée du niveau des mers et les autres conséquencespréjudiciables du changement climatique continuent demenacer gravement ces Etats et de compromettre leurs effortspour parvenir à un développement durable, et constituent pourbeaucoup de ces pays lles principaux risques pesant sur leursurvie et leur viabilité, notamment, pour certains, en raison de laperte de territoire qui en résulte […].Nous demandons qu’une troisième conférence internationaleconsacrée aux Petits Etats Insulaires en Développement soitorganisée en 2014. »L’avenir que nous voulons.

2014SAMOA 

3ème Conférence des Nations unies sur les PEID75 partenariats « authentiques et durables » conclus6 thèmes : Développement économique durable,Changements climatiques et gestion des risques decatastrophes, Développement social, santé et maladiesnon transmissibles, jeunes et femmes, Energie durable,Océans, mers et biodiversité, Eau et assainissement,sécurité alimentaire et gestion des déchets

Une déclaration nale, « la voie à suivre », qui met l’accentsur la nécessité de nouer des partenariats avec et pour lesPEID.

Il n’y a pas, pour le moment, de dénition reconnue internationalement des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID).Il faut dire que ce terme pose de nombreuses questions : est-ce qu’un pays, comme la Guinée Bissau, qui a une grandepartie continentale et de nombreuses îles est un PEID ? Est-ce qu’une île de petite taille très développée économique, commeSingapour, est un PEID ? Est-ce que la grande surface de Madagascar est un critère sufsant pour lui refuser le statut dePEID alors que le pays fait face aux mêmes enjeux économiques, climatiques et naturels que de nombreuses petites îles endéveloppement ?...

Parce que les experts ne sont pas tous d’accord sur ces questions, il n’y a pas de dénition ofciellement arrêtée et acceptée.Du coup, c’est aussi le nombre de PEID qui varie d’une organisation à l’autre (voir chiffres).Cela dit, il y a quand même quelques caractéristiques qui permettent de comprendre ce qu’est un PEID.

LE STATUT DE PEID LES PEID EN CHIFFRES

29?52?57? 39?

Pour le moment, il n’y a pas de liste dénitive sur le nombre de PEID. Le Département des affaires économiqueset sociales des Nations unies répertorie 52 PEID alors que le Bureau du Haut représentant des Nations uniespour les pays les moins avancés, les pays en développement enclavés et les PEID en compte 57.

De son côté l’Alliance internationale des Etats insulaires (AOSIS) en regroupe 39 auxquels s’ajoutent quatreobservateurs. La Commission de l’océan Indien, quant à elle, a mené une étude avec la Conférence des Nationsunies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui propose une liste de 29 pays insulaires. Cette étudeprend en compte un certain nombre de critères environnementaux, économiques, sociaux, politiques ou encoreinfrastructurels pour dénir les PEID sachant que la constante reste la vulnérabilité sur tous ces fronts. A laConférence de Samoa sur les PEID en septembre 2014, la COI a plaidé pour la constitution d’une liste crédibleet acceptée par tous sur la base de cette étude. L’élaboration de cette liste est importante parce qu’elle doitservir de base à une aide spécique aux PEID.

DE LA BARBADE À SAMOA  LES ÎLES PRENNENT PLACE SUR LA SCÈNE MONDIALELes îles en développement méritent une attention particulière. La communauté internationale l’a compris.Petit aperçu des grands rendez-vous qui ont permis aux PEID de se faire entendre et de mobiliser le mondepour les aider dans leur marche vers le développement durable.

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Le Climat

LE CLIMATClimat vient du grec « klima »qui veut dire inclinaison. Dansl’antiquité, les Grecs avaientobservé que les conditionsatmosphériques, l’ensoleillementet la ore changeaient en fonctionde l’inclinaison des rayons dusoleil. D’où le mot climat. Leclimat s’étudie sur le temps long,très long même, à l’inverse de lamétéo. Le climat est conditionnépar plusieurs éléments qui entrenttous en compte: la latitude (lepositionnement d’un lieu sur laterre), l’altitude, l’éloignement ou la

proximité de l’océan, la végétation,la rotation de la terre qui inue surles saisons. Dans nos îles, le climatest tropical mais dépendant de lalatitude, de l’altitude ou encore dela saison, il y a des différences assezmarquées qui surgissent : dans untype de climat, il y a donc plusieurssous-types de climat et même desmicroclimats qui concerne de toutespetites zones? comme un fondde vallée au milieu de très hautesmontagnes.

LA MÉTÉOLa météo, ou météorologie de son nom complet, c’est l’étude du temps qu’ilfait. Elle s’intéresse à l’ensoleillement, le vent, la pluie ou la neige sur unedurée limitée (un jour, quelques jours, une semaine, au mieux un mois).La météo permet de comprendre le plus possible les phénomènes qui sontà l’origine du temps qu’il fait et elle aide à le prévoir. Pour prévoir la météodes prochains jours, les météorologistes prennent plein d’information : lapression de l’air qui permet de prévoir les dépressions et les anticyclones,la température, l’humidité de l’air, les précipitations, l’ensoleillement ou àl’inverse la présence de nuages, la vitesse et la direction du vent. Grâceaux satellites aujourd’hui, on peut de mieux en mieux prévoir le temps.

Conditions atmospheriques :

33

32

24

02

 Altitude

 Végétation

Proximité OcéanLE CLIMAT

≠ LA MÉTÉO

Types de climat

Polaire

Polaire

Tempere

Tempere

Tropical

Tropical

Equatorial

Facteurs

observéssur desdécennies

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1514

HFCSF

6

PFC

CO2CH4

N2O

13 AOÛT

2015Cette date ne vous dit rien ? C’étaitle jour du dépassement ! A partir decette date, l’humanité a consomméla totalité des ressources naturellesrenouvelables que produit laplanète en une année. C’est en1970 que Mathis Wackernagel,fondateur de Global FootprintNetwork, a eu l’idée d’instaurercette date symbolique del’épuisement des ressources. Cetteannée-là, le jour du dépassementétait le 23 décembre…

(Source : Global Footprint Network)

LE GIECAu niveau international, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme desNations unies pour l’environnement (PNUE).

Le GIEC met à contribution plus de 2500 expertset relecteurs originaires de plus de 130 pays

Le GIEC est organisé de manière à garantir la qualité etl’indépendance du travail scientique. Il est composé de 3 groupes de travail spécialisés.

Le GIEC rédige régulièrement des rapportsd’évaluation an d’exposer des scénariosd’évolution du climat, sous une formeinterprétable par les décideurs politiques.Chaque rapport est soumis à un long processusd’approbation par la communauté scientique etpar les gouvernements.

GROUPE 1 Aspects scientiques de l’évolution du climat

GROUPE 2Impacts du changement climatique, vulnérabilité desterritoires et des sociétés, adaptation

GROUPE 3 Atténuation du changement climatique

$ 1980milliards

C’est le montantdes impacts duchangementclimatique par and’ici 2100 selon lesestimations du GIEC !

L’EFFET DE SERRE

AU NIVEAU PLANETAIRE

DÉCHET

HABITAT

INDUSTRIE &COMMERCE   TRANSPORT

AGRICULTURE

ENERGIE

L’effet de serre est un phénomène naturel sans lequel latempérature moyenne planétaire serait de -18°C contre15°C actuellement. Cependant, l’augmentation de 30% dugaz à effet de serre depuis une centaine d’années a provoquéun réchauffement de la surface terrestre. Du coup, c’est toutl’équilibre climatique qui est déstabilisé. Les combustiblesfossiles, la déforestation, l’élevage bovin intensif, lesindustries sont, entre autres, les causes principales dudéséquilibre climatique. C’est donc aussi notre façon devivre (alimentation), de se déplacer (en voiture individuelleplutôt qu’en transport commun ou à vélo) ou encore deproduire qui affecte le climat.Certains des risques induits par le réchauffement planétairesont :- des phénomènes climatiques plus intenses et fréquentscomme les pluies diluviennes ,-  un bouleversement des écosystèmes entraînant la

disparition de plusieurs espèces de plantes et d’animaux,comme l’ours polaire,-des crises au niveau global liées aux ressources alimentairesen raison des chutes de productions agricoles,-  des dangers sanitaires dont le dysfonctionnement desécosystèmes et transmissions de maladies,-des inondations de zones côtières et de petites îles causéspar l’augmentation du niveau de la mer.La COP21 qui aura lieu en France, doit aboutir à un nouvelaccord international commun à tous les pays visant àmaintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. Outreles mesures internationales, nous pouvons déjà commencerà agir en faveur de la réduction des émissions de gaz à effetde serre au quotidien à travers les gestes comme éteindreles lumières en quittant une pièce, ne pas gaspiller l’eau etréduire l’usage du papier entre autres.

ÉMISSIONS DE GAZ ÀEFFET DE SERRE PAR SECTEUR

LES PRINCIPAUX POLLUEURS

CANADA503

MÉXIQUE

466

BRÉSIL

482

AFRIQUEDUSUD

448

ARABIE

SAOUDITE

519

CORÉE

DUSUD616

TURQUIE

325

IRAN

611

THAILANDE

327INDONESIE

494

 JAPON

1246

AUSTRALIE

341

EUROPE3487

ÉTATS-UNIS

5233

CHINE

9977

RUSSIE

1812

INDE

2407

Émissions de CO2 en millions detonnes par pays entre 2012 à 2013

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1918

La montée du niveau dela mer risque d’entrainerla disparition de plusieurs

 îles. Dans l’océan Indien,les Maldives, les Chagos,certaines îles desSeychelles ou encore StBrandon sont les premièresconcernées. En 2009, legouvernement maldiviena tenu un conseil desministres sous l’eau poursensibiliser la communautéinternationale au risqueréel de submersion des

 îles

Les changements climatiques

mettent sous-pression lafaune et la ore aussi richesque menacées des îles.L’ensemble des PEID gureparmi les 35 points chaudsde la biodiversité mondiale,c’est-à-dire des zones oùl’environnement naturel,marqué par un fort tauxd’endémisme, est en danger.La perte de biodiversitén’est pas qu’un problèmeécologique : c’est aussi desressources qui sont menacéeset donc les populations.

Dans les atolls et certainespetites îles, l’eau est rare. Elleest souvent concentrée dansune petite nappe fine sous-terraine très fragile. Uneaugmentation du niveaude la mer et une mauvaiseutilisation des sols peutentraîner la dégradation decette maigre ressource eneau.

C’est prouvé : le changement climatique entraine desphénomènes extrêmes plus violents et plus fréquents.C’est un danger pour les populations et pour leséconomies fragiles des PEID. Les effets du changementclimatique ont déjà coûté 17,2 milliards de dollars sur les30 dernières années aux économies de l’Indianocéanie !

L’océan aussi se réchauffe. A cela, il fautajouter l’acidication des mers à causedu trop-plein de CO2 absorbé par lesocéans. Les conséquences sur les corauxsont dramatiques. Dans l’océan Indien,c’est plus de la moitié des récifs coralliensqui sont touchés par le blanchiment. Lamort des écosystèmes coralliens entraîneune baisse de l’attractivité touristique,une diminution de la vie sous-marine etdonc de poissons à pêcher. En plus, lesrécifs abîmés ne sont plus en mesurede jouer leur rôle de barrière naturellecontre les fortes vagues ce qui rendencore plus vulnérables les populationscôtières.

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE DURE RÉALITÉ POUR LES PEID

La submersion

Les ressources en eau

Les phénomènes naturels extrêmes

La biodiversité endanger

Le blanchiment des coraux

LES IMPACTSDU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Fonte des calottes polaires-10% de la surface

Hausse du niveaudes mers

+ 12 à 22cm

Phénomènesmétéorologiques

plus intenses etplus ferquents . Deuxfois plus de cyclones

d’intensité 4 et 5entre 1970 et 2004

-5% à -22% desrendements de la

culture de maïs et -10%à 17 % pour le blé

Acidication des oceans-30 % de Coraux

Diminution des quantitésd’eau disponible. -20%si les temperatures at-teignent 2°C et -50% si lahausse est de 4°C

Recul de labiodiversite .

15% des espècesterrestres pourraient

disparaitre

Dans le scénario du pire, labanquise en Arctique pourraitavoir totalement fondu de94% en 2100!

Dans le meilieur des cas sion agit pour le climat, ellefondrait quand meme de43%

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L’atténuation, c’est s’attaquer aux causes deschangements climatiques notamment en maîtrisantet réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

L’adaptation c’est un ensemble de politiques qui permettent de réduirela vulnérabilité d’un territoire et des populations face aux effets duchangement climatique.

Efcacité énergétique – desbâtiments et des maisons quiconsomment moins d’énergie,qui sont adaptés aux climats etrésistants aux aléas naturels

Transports – rouler auxbiocarburants, préférer lesvéhicules qui ne polluent pas,utiliser les transports collectifs

Energies renouvelables –

promouvoir et diffuser lesénergies renouvelables pourproduire de l’électricité

Déchets – valoriser les déchetspour limiter les pollutionset produire du biogaz pourgénérer de l’électricité

Forêts – stopper ladéforestation et au

contraire, planter desarbres, créer des ceinturesvertes qui constituent des

puits carbone

HABITATMieux construire, élaborer des normes de

construction en lien avec les conditionsclimatiques, naturelles et économiques du pays

CATASTROPHES NATURELLESMettre en place des systèmes d ’alertes précoces,développer des politiques de prévention et degestion des catastrophes naturelles

INFRASTRUCTURESModerniser et adapter les infrastructures pour

éviter qu’elles ne soient détruites par les effetsdu changement climatique et que les services

de base pour les populations soi ent assurés

 AMÉNAGEMENTIl faut savoir bien utiliser l’espace en respectantles écosystèmes qui ont un rôle importantdans l’atténuation des aléas climatiques.L’aménagement du territoire est unepolitique qui est au cœur d e l’adaptation auxchangements climatiques.

ATTENUATION ADAPTATION

30%C’est la part de CO2 absorbé parles océans en moyenne. Grâce àeux, l’atmosphère est respirable.Mais l’augmentation des rejets degaz à effet de serre et la haussedes températures diminuent leurcapacité d’absorption. En plus,les océans sont plus acides ce quidétruit les récifs coralliens et nuità la biodiversité marine.

(Source : Laboratoire d’océanographie etdu climat – CNRS)

COMMENT AGIR? COMMENT AGIR?

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Jeunes des Iles,Unissez vous!

SYAHSYAH signie SIDS AIMS YouthHub ce qui veut dire Plateformede la jeunesse des pays insulairesde l’Atlantique, de l’océan Indienet de la mer de Chine méridionale.Cette ONG créée en 2014 réunitdes jeunes du Cap Vert, deGuinée-Bissau et de Sao Tome ePrincipe dans l’Atlantique, ainsique des Comores, de Maurice, desSeychelles et des Maldives dansl’océan Indien. Elle a pour ambitionde sensibiliser la jeunesse des îlesaux enjeux du développement

durable et de les mobiliser autourd’initiatives adaptées aux pays.La nécessité de constituer unetelle plateforme en vue de laConférence de Samoa sur les PEIDparaissait d’autant plus crucialeque les jeunes du Pacique et dela Caraïbe se sont fédérés. C’esten 2013 aux Seychelles, lors d’uneréunion regroupant des jeunesinsulaires de la région AIMS qu’estnée l’idée de créer SYAH.SYAH a contribué activement auxtravaux lors la Conférence deSamoa ce qui a permis d’assurerla prise en compte de la voie des jeunes dans les conclusions etrecommandations de la conférence

QUE FAIT SYAH ?

Plaidoyer : SYAH fait le lienentre les jeunes et les décideursqui, lors des grandes réunionsinternationales, prennent desdécisions qui ont des conséquencessur l’avenir des jeunes. Lesprojets de plaidoyers visent àaider les jeunes à devenirs despromoteurs conscients et actifsdu développement durable. Ils’agit aussi de donner aux jeunesl’opportunité d’inuencer les

prises de décisions et les politiquesaux niveaux national, régional etinternational.

Recherche:  SYAH se concentresur trois domaines de recherche:le développement durable, ledéveloppement des capacités des jeunes et l’entrepreneuriat social.

Les études conduites par SYAHvisent à renforcer les activités deplaidoyer et de développementcommunautaire. A terme, SYAHambitionne de soutenir desétudiants dans leurs recherchesuniversitaires en proposant dessujets d’intérêt pour les îles de larégion AIMS et en les soutenantà travers leur réseau et lesdocuments répertoriés.

Développement communautaire: 

Le développement durable segagne d’abord au niveau local.SYAH intervient en matière desensibilisation et d’éducationau développement durablenotamment dans les écoles. Lesprogrammes sont développés demanière à toucher et impliquer enpriorité les jeunes vulnérables.

UNE ONG POUR LES JEUNESPAR LES JEUNES

SYAH EN CHIFFRES

pays représentés

membres actifs 

 jeunessensibilisés

Cap Vert ComoresGuinéeBissau

MaldivesMauriceSao Tome ePrincipe

Seychelles

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THINK GREENTO ACT GREEN

3

4

1

2

5

Autant que possible, tu peux te déplacer à pieds ouà vélo. Tu fais de l’exercice et tu ne pollues pas ! Sia distance est trop longue, utilise les transports encommun ou propose à celui qui conduit de pratiquere covoiturage.

Nos réserves d’eau sont sous pression ! Halte au gaspillage!Quelques gestes simples permettent d’économiser l’eauet de réaliser des économies : ferme le robinet quandtu te brosses les dents ou quand tu te savonnes. Mieuxvaut prendre une douche (pas trop longue !) plutôt qu’unbain. Evite de laisser l’eau couler quand tu fais la vaisselle(si tu ne la fais pas, dis à la personne qui s’en occupede fermer le robinet). Aux toilettes aussi il est possibled’utiliser moins d’eau : il suft de mettre une bouteilleremplie de sable dans le réservoir d’eau pour diminuer

a quantité d’eau utilisée en tirant la chasse. Enn, il estaussi possible de récupérer l’eau de pluie pour arroser lejardin et laver la voiture.

Aimerais-tu que des gens jettent des détritus dans tacour ? Non ? C’est la même chose partout ailleurs : il nefaut pas jeter des déchets n’importe où. Les poubellessont faites pour ça. Tu peux aussi trier une partie de tesdéchets : utilise les pelures de fruits et légumes pour fairedu compost, c’est un excellent engrais pour le jardin!Tu peux aussi mettre de côté les déchets plastiqueset les déposer à un point de collecte. Le mieux restequand même d’éviter d’acheter des produits avec tropd’emballages et des sacs en plastique.

Produire un kilo de viande demande entre 3900 litresd’eau pour le poulet et 15 500 litres d’eau pour lebœuf! En plus, l’élevage intensif peut être responsablede pollutions des sols, de l’air, de l’eau. Que faire?D’abord, essaies de diminuer ta consommation deviande. Ensuite, privilégie les fruits et légumes desaison. Enn, consomme des produits locaux carderrière les produits importés il y a aussi la pollutionliée à son transport.

A la maison, l’électricité est une dépense importante.Et pour la produire dans nos îles, on utilise souvent dessources d’énergie polluantes et non-renouvelablescomme l’huile lourde ou le charbon. Pour restreindreta consommation d’électricité, voici quelques

conseils: allume la lumière que si c’est nécessaireet éteins la quand tu sors d’une pièce ; mieux vaututiliser un ordinateur portable qui consomme entre50% et 80% moins d’énergie qu’un PC ; remplace lesampoules incandescentes et les lampes halogènespar des ampoules basse consommation et deslampes LED ; ne laisse pas les appareils électriquesen veille, débranche-les ou utilise une multiprise àinterrupteurs. Dernier conseil utile dans les payschauds : mieux vaut ouvrir les fenêtres et laisserl’air circuler plutôt que d’utiliser la climatisation. Situ en utilises une, règle la température à 26°C, unetempérature agréable qui consomme peu d’énergie.Tous ces gestes simples limitent la pollution etpermettent de réaliser des économies en mêmetemps !

PENSE ET AGIS ÉCOLO!

L’EAU

LA NATURE MANGER

SE DÉPLACER L’ÉLECTRICITÉ

TAP WATER REVOLUTIONquantité de bouteilles en plastique qui sont jetées et sipeu recyclées.

Alors, prêt à relever ce dé?

Avertissement: cette campagne de SYAH estspéciquement dédiée à Maurice compte tenu desnormes de traitement et de suivi de la qualité de l’eaupotable distribuée par la Central Water Authority.

1L

1L

 

1L1L

1L1L

Demander aux dirigeantspolitiques de remettredes fontaines publiquesavec de l’eau potable.

Bannir l’usage de l’eauen bouteille dans les

salles de reunions.

Investir dans desbouteilles d’eau

réutilisables

Faire que notre droit à l’eaupotable soit respecté partout

dans l’ile et s’engager a ne plusacheter d’eau en bouteille.

Pour produire

3 litres d’eau 1 litre d’eauen bouteille

A Maurice, SYAH invite la population et les jeunes enpremier lieu à prendre part à une révolution du quotidien:boire de l’eau du robinet! A première vue, c’est pas grandchose. Mais les effets d’un tel geste sont réels comme lemontrent les dessins ci-dessous: c’est moins cher, il n’ya aucun danger pour la santé et surtout c’est écologique! Cette initiative simple, reprise à la maison, à l’école et aubureau, peut permettre de réduire considérablement la

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REGIONALMeghna Raghoobar (25) and Karuna Rana (27)

Nous croyons fermement que les jeunes sont en mesure de développer et mettre en œuvre des projetsutiles à nos îles, en se basant sur nos expériences. SYAH est aussi une plateforme qui offre l’opportunitéaux jeunes de faire entendre leur voix notamment auprès des décideurs car ils doivent pouvoir, dèsaujourd’hui, être les acteurs de leur avenir.

 Au niveau régional, SYAH s’intéresse à des enjeux et des dés partagés par les îles et essaie d’y apporterdes réponses adaptées aux contextes. Par exemple, SYAH a décidé de s’attaquer au plastique: auxSeychelles, la branche locale de SYAH plaide auprès des autorités pour bannir les sacs en plastique alorsque SYAH-Maurice invite la population à boire de l’eau du robinet an de diminuer la consommation debouteilles en plastique très peu recyclées.

MAURITIUSSoundara Vellan SORNUM (24)En tant que membre de SYAH, je ne cesse de dire partout autour de moi que le développement durableet le changement climatique c’est l’affaire de tous. Nous, les insulaires, nous devons montrer au mondeque le changement climatique nous affecte déjà, très concrètement et que c’est cela qui attend tous les

 pays. C’est déjà au niveau personnel qu’il faut agir en adoptant des comportements éco-responsables.

Guinée BissauFilomena DjassiGrâce à SYAH, nous pouvons bénécier de l’expérience des autres jeunes insulaires d’Afrique et d’ailleurs.C’est une source d’inspiration pour nos actions. La Guinée Bissau, qui a une large partie formée detrès nombreuses îles, est particulièrement touchée par le changement climatique. Il est difcile d’y

 promouvoir le développement durable à cause du manque de techniciens, de politiques publiques etsurtout de stabilité politique ! C’est la priorité, avec l’éducation car c’est par les jeunes que les changementsnécessaires arriveront.

SEYCHELLESShantana Mitchie BARBE (19)

Mon engagement au sein de SYAH a aidé à faire avancer la sensibilisation sur la vie sous-marineauprès des jeunes et à leur faire comprendre qu’ils peuvent agir concrètement pour la préservation del’environnement marin. Notre principal dé aux Seychelles consiste à faire comprendre à la population

que le changement climatique n’est pas un mythe mais bien une réalité qui nous affecte déjà.

 COMOROSBen Anthoy MOUSSA (30)

Engagé de longue date dans la lutte contre le changement climatique et dans la promotion du développementdurable, j’ai tout naturellement rejoint SYAH. Au sein de SYAH, notre voix est celle de tous les jeunes insulairesde la région AIMS si bien que nous avons plus de chance d’être entendus lorsque nous plaidons en faveur du

développement durable auprès des Institutions nationales, régionales ou internationales.La lutte contre le changement climatique pour un pays comme les Comores est une nécessité de premierordre parce qu’elle concerne le développement et la lutte contre la pauvreté. L’enseignement doit mieuxintégrer les thématiques du changement climatique et du développement durable. Parallèlement, ilserait judicieux de lancer des programmes de formations des formateurs et une série de campagnes desensibilisation de tous les acteurs du développement aux véritables enjeux du changement climatique et

du développement durable.

SAO TOME E PRINCIPEDynka AMORIM DOS SANTOS (31)

Loin géographiquement mais si près en ce qui concerne nos problèmes. SYAH comprend bien cela etc’est pourquoi elle fédère des jeunes de nos îles en faveur du développement durable, notammentautour de projets de développement. A Sao Tome e Principe, nous avons besoin de projets concretset stratégiques dans différents domaines du développement durable, notamment dans le tourismeresponsable, la préservation des milieux naturels et la gestion des ressources. La première chose à faireest d’investir dans l’éducation à l’environnement an que les jeunes adoptent une conscience écologique

et des comportements responsables vis-à-vis du changement climatique.

MALDIVESAishath Reesha SHAREEF (22)

 Je crois qu’il est très important de maintenir des liens étroits entre nos îles parce que c’est ensemble quenous sommes capables d’être entendus. Bien que les Maldives soient considérées comme les premièresvictimes du changement climatique, j’ai remarqué que les Maldiviens ne sont pas toujours si conscientsde l’enjeu crucial de survie qui nous guette. Il faut continuer à dialoguer, à sensibiliser et plus encore,

il faut qu’on motive les gens à agir maintenant. Pas seulement aux Maldives, mais dans toutes les îles.

RODRIGUES ISLAND (MAURICE)Marie Stephania PERRINE (28)

C’est motivant de savoir que notre mission et nos actions au sein de SYAH peuvent contribuer au mieux-être dans nos pays et même au-delà. Depuis que je suis membre de l’association, je fais attention à ceque mes actions du quotidien n’aient pas un mauvais impact sur l’environnement. C’est une chance pournous, les jeunes, d’être des acteurs du développement durable parce que c’est de notre avenir qu’il s’agit.

 Alors, saisissons cette chance !

CAPE VERDEAntonio PALAZUELOS PRIETO (34)Mon engagement au sein de SYAH est important car je sens combien il est important que les îles d’Afriquecoopèrent. Nous avons les mêmes dés ! Au Cap Vert, nous sommes engagés dans des campagnes desensibilisation au développement durable et au changement climatique principalement destinées aux

 jeunes. Nous voulons que les jeunes Cap-Verdiens fassent entendre leur voix en vue de la COP21.

MICRO SYAH

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La Commission de l’océan Indien (COI) est uneorganisation intergouvernementale créée en 1982 àPort-Louis, Maurice, et institutionnalisée en 1984 parl’Accord de Victoria, Seychelles. Elle réunit cinq pays dela région océan Indien : Union des Comores, France/Réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles.

Sa mission principale est de resserrer les liens d’amitiéet de solidarité entre les populations de l’Indianocéanie.Pour ce faire, la COI met en œuvre des projets régionauxde développement durable, destinés à les protéger,

améliorer leurs conditions de vie et préserver lesressources naturelles dont elles dépendent fortement.

Seule organisation régionale africaine composéeexclusivement d’îles, la COI défend les intérêts insulairessur la scène régionale et internationale et assumeun rôle d’accompagnement, voire d’impulsion, dansles domaines où la concertation et l’action collectiveapportent une valeur ajoutée. En l’espace de trois décennies, la COI s’est afrméecomme un acteur incontournable de la vie régionaledans un large éventail de secteurs. Elle a notammentdéveloppé une expertise reconnue en matière degestion des milieux marins et côtiers. La COI mobiliseses pays membres, la communauté des bailleurs -notamment l’Union européenne son premier partenaire,les institutions techniques et les opérateurs privésautour d’enjeux cruciaux pour le développement commela connectivité régionale, la sécurité alimentaire, larecherche ou encore les énergies renouvelables.

“LA SEULE

ORGANISATIONREGIONALEINSULAIRED’AFRIQUE” 

LA COIET SONENGAGEMENT

LE SIEGE DE LA COIBlue Tower 

EbèneMaurice

Pour ensavoir plus

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5,5mde km2 de zones economiquesexclusives

48projets de coopération et dedéveloppement depuis sa creation,dont 13 en cours d’execution en 2014

25md’euros engages en 2014-2015

254md’euros de nancement depuis sacreation.

26mD’HABITANTS

595 000KM2 DE TERRES EMERGEES

125md’euros pour des programmespluriannuels pour 2008-2017

109+

5Union des Comores, France / Réunion,Madagascar, Maurice , Seychelles

Etats membres

PERSONNES EN 2014(CONTRE 40 PERSONNES EN 2007)AVEC 56 % DE FEMMESET 44% D’HOMMES

Plusieurs réseaux et plateformes créés(santé ; femmes en politique ; femmes entrepreneurs ; lutte contre la violencefaite aux femmes ; femmes, développement durable et sécurité alimentaire ;

 jeunes entrepreneurs ; jeunes des PEID, récifs coralliens ; recherche ; sécurité ; justice…)

Des partenariats élargis et diversiés à une douzaine d’organisationsinternationales (Union européenne, Agence française de développement,Banque africaine de développement, Banque mondiale, Organisation internationaledes migrations, Système des Nations unies…), ainsi qu’à des pays partenaires telsque la Chine et l’Australie.

LES LIENS UVEDS

PROJET ISLANDSLe projet COI-ISLANDS est nancé par l’Unioneuropéenne an de favoriser le développementdurable dans l’Indianocéanie. Ces actions soutiennentles Comores, la France/Réunion, Madagascar,Maurice, les Seychelles et Zanzibar dans leurs effortsà :-Protéger leurs populations et leur économiecontre les risques de catastrophe et le changementclimatique-Renforcer les capacités à accéder au nancementdes actions de développement durable-Faciliter la collaboration entre les différents acteursdu développement nationaux et régionaux

-Disposer des capacités et structures nécessaires pourintégrer les différents éléments du développementdurable dans leur planication-Eduquer leur population pour qu’ils deviennent aussides acteurs du développement-Améliorer la gestion durable des écosystèmesrécifaux-Mettre en valeur le rôle ainsi que les besoins de larégion sur la scène internationale

Etant donné l’impact du changement climatique surles conditions de vie dans les îles de l’océan Indien,le projet COI-ISLANDS accorde une importanceparticulière sur ce sujet.

Grâce au Western Indian Ocean Coastal Challengeet au Climate Resilient Islands Programme, le projetcrée des synergies entre les gouvernements etles partenaires du développement pour optimiserl’utilisation des ressources humaines, intellectuelleset nancières limitées dans la lutte contre lechangement climatique. L’indianocéanie a entre

autres pu bénécier de l’expérience des régions duPacique et des Caraïbes.

Cette lutte nécessite d’énormes ressourcesnancières. Le projet COI-ISLANDS aide aussi larégion à avoir les capacités nécessaires à accéder aunancement sur le climat. La Commission de l’océanIndien est ainsi en passe de pouvoir accéder et gérerles nancements du Fonds Vert pour le climat.

Finalement, le projet COI-ISLANDS a jugé utiled’éduquer la population pour la responsabiliser danscette lutte. Pour sensibiliser les jeunes le projet alancé différents concours sur des thèmes relatifsau développement durable. Pour les adultes, unprogramme a été mené pour augmenter les revenusdes foyers grâce au recyclage. Le programme Eco-Ecoles océan Indien a aussi été mis en place pouraccompagner les enfants des îles à entreprendre desactions collectives pour protéger leur environnement

La COI, au travers de son projet ISLANDS, est membre de la plateforme « Université Virtuelle Environnementet Développement durable » (UVED) qui valorise, produit et donne accès à des ressources pédagogiquesnumériques validées scientiquement.L’UVED met donc à la disposition des jeunes et des enseignants des cours en ligne et des contenuspédagogiques qui touchent à tous les domaines de l’environnement et du développement durable, notammentsur les changements climatiques. Pour en savoir plus : www.uved.fr

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MESSAGE DE LA COI À SAMOA 3e Conférence mondiale des Nations unies surles Petits Etats insulaires en développementApia, Samoa, septembre 2014

MESSAGE DE JEAN CLAUDE DE L’ESTRAC,AU NOM DES PETITS ETATS INSULAIRES ENDEVELOPPEMENT DE LA COMMISSION DEL’OCEAN INDIEN

Excellences, Messieurs les chefs d’Etats et deGouvernement,Monsieur le Secrétaire Général du Système desNations Unies,Honorable assemblé des délégués,Mesdames et Messieurs,

C’est un honneur pour la Commission de l’océanIndien (COI) de s’exprimer à cette IIIème Conférencenternationale des Nations unies sur les Petit EtatsInsulaires en Développement – les PEID.

La Conférence qui nous réunit poursuit l’engagementde la communauté internationale en faveur des PEIDdepuis le premier Sommet du type qui a vu l’adoptiondu «Plan de la Barbade» en 1994.

Depuis, tous les Sommets des Nations Unies sur ledéveloppement – à Johannesburg en 2002, Mauriceen 2005 et Rio en 2012- ont rappelé que les PEIDconstituent un cas particulier pour le développementdurable.

En effet, les PEID sont particulièrement vulnérablesaux chocs mondiaux sur lesquels ils n’ont aucuneprise. La mondialisation des échanges marginalisentes PEID caractérisés par l’étroitesse de leur marché,a faiblesse de leurs populations, la difculté àréaliser des économies d’échelles et à gagner encompétitivité. Les effets du changement climatiquerelèvent, dans nos pays, du vécu, notamment en cequ’il s’agit de l’exposition aux risques de catastrophesnaturelles.

Selon le rapport 2013 de la Stratégie internationalede prévention de catastrophes naturelles desNations Unies (UNISDR), les PEID sont sept fois plusexposés et vulnérables aux risques de catastrophesnaturelles que n’importe quel autre pays. Cettefragilité intrinsèque est d’autant plus importanteque les effets du changement climatique, dont lesphénomènes climatiques intenses, causent des perteséconomiques considérables qui conduisent à un reculdes produits intérieurs bruts et de la croissance. Sures 30 dernières années, dans les 5 Etats membresde la COI les dégâts causés directement par descatastrophes naturelles représentent près de 2,8milliards de dollars

Le parcours de développement des PEID est pavéde dés persistants et croissants liés aux crisesclimatiques, énergétiques, économiques, écologiqueset alimentaires autant qu’à la fracture numérique età l’accès aux nouvelles technologies.

Dans ce contexte défavorable aux petiteséconomies insulaires en développement est enoutre aggravé par la diminution des enveloppesd’aide au développement, la concurrence intenabledes grandes économies, l’érosion des préférences

tarifaires ainsi que la compétition directe entre lesPEID et les grands pays pour l’accès aux fonds d’aideau développement.

De fait, c’est la capacité des PEID à créer lesconditions d’un développement authentiquementdurable qui est menacée, quel que soit le niveau dedéveloppement.

C’est pourquoi la COI entend faire de la Conférencede Samoa un tournant décisif pour l’avenir des PEID.Pour ce faire, la COI propose que les PEID soientreconnus comme une catégorie spécique de paysméritant un traitement spécial et donc un statutspécial au sein du Système des Nations unies. Outrela nécessité d’identier les bénéciaires d’un teltraitement –ce qui demande de dénir précisémentles PEID - il importe de déterminer des mesuresspéciales d’appui. C’est la seule façon de lutterefcacement contre la marginalisation graduelledes PEID sur la scène internationale d’autant qu’untraitement spécial représente un coût négligeablepour la communauté mondiale mais constitueun appui autrement plus important, précieux, etnécessaire pour l’économie et l’environnement deces pays.

Le statut spécial et différencié en faveur duquel plaidela COI doit reposer sur quatre mesures phares:

i. Dénir une liste crédible des PEID reconnuepar les Nations unies.  Nous proposons d’adopterla liste de 29 pays insulaires dénie par laConférence des Nations unies sur le Commerce etle Développement(CNUCED) avec la collaboration dela COI. Nous invitons la communauté internationale,sous l’égide des Nations unies, à évaluer la pertinencede cette liste et à l’adopter an qu’elle serve de baseà la mise en place de mesures spéciques d’appuiaux PEID.

ii. Adopter un plaidoyer er coordonné et focaliséen faveur des PEID au sein de tous les forumsinternationaux.  La première étape de dénitionet de reconnaissance est un préalable nécessaireà la juste prise en compte des intérêts spéciquesdes PEID dans les forums internationaux. Outre lapetitesse des économies et des populations, c’estaussi l’insularité qui doit être comprise comme uncritère supplémentaire de vulnérabilité. C’est versune diplomatie et un plaidoyer des PEID mettantl’accent sur les fragilités combinées de la petitesseet de l’insularité  que nous devons tendre pourdéfendre efcacement nos positions communesdans un contexte multilatéral chargé (agenda dedéveloppement des Nations Unies après 2015,agenda post-accord de Kyoto pour la réduction desrisques de catastrophes, etc.).

iii. Créer les conditions pour bénécier des

opportunités de nancement multilatérales. Ce plaidoyer systématique et l’instauration d’untraitement spécique doivent faciliter l’accès auxnouvelles sources de nancement multilatéral,notamment le Fonds d’Adaptation et le nouveauFonds vert pour le climat. Il reste que les mécanismesd’accréditation pour l’obtention du statut d’Entitérégionale de mise en œuvre du Fonds d’adaptationmarginalisent les organisations régionales telles quela COI. Pourtant, nos organisations insulaires sontles plus à même de répondre aux enjeux poséspar le changement climatique dans les PEID. Nousdemandons donc que nos organisations régionalessoient soutenues pour qu’elles puissent mettre enœuvre des programmes disposant des nancementsalloués sous le Fonds d’adaptation. Il s’agit d’équitéautant que d’efcacité. Nos pays n’ont pas lesmoyens nanciers et humains de relever seuls lesdés du développement durable. En outre, il s’agitégalement de faciliter l’accès à des fonds diversiés,dont le Fonds pour l’environnement mondial, ceuxde la Banque mondiale par l’octroi de “l’exceptionPEID”, ceux issus de la Facilité de crédit Rapide duFMI. Il est aussi envisageable de développer denouveaux instruments nanciers notamment unfonds de placement pour un programme d’aide aucommerce spéciquement dédié aux PEID.

iv.  Enn, La COI propose que les conclusions dela Conférence recommandent l’identication d’unnombre raisonnable de mesures d’appui dédiéesaux PEID  et visant prioritairement les domainesdu commerce international et de la nance, destechnologies et de l’énergie, du changementclimatique et de la gouvernance des océans,notamment des pêches. Il s’agit d’améliorer, grâceà des mesures concrètes et des résultats vériables,la résilience des PEID dans un contexte de crisesmultiples –économique, climatique, écologique,alimentaire, énergétique.

Vous l’aurez compris, la COI, en tant que porte-voixde ses pays membres ainsi que des autres Etatsinsulaires d’Afrique et de l’océan Indien entend êtreune force de propositions pour faire avancer la causeinsulaire sur la scène mondiale.

C’est dans ce contexte que la COI entend renforcerson rôle de coordination au sein du groupeAtlantique-Méditerranée-océan Indien—mer deChine méridionale.

C’est pourquoi, aussi, elle s’implique activementdans le «Dé côtier de l’océan Indien occidental»(WIOCC). Cette initiative de mobilisation politique,lancée par le gouvernement des Seychelles, viseà améliorer la résilience des îles de l’océan Indienet des pays côtiers d’Afrique orientale par la miseen œuvre de stratégies concrètes de conservationde notre biodiversité, d’amélioration des moyens

de subsistances et d’adaptation au changementclimatique. Cette démarche est complémentaire desactions de notre organisation régionale.

L’avenir de nos pays dépendra sans aucun doutede la place qu’occuperont les PEID dans l’agendamondial post-2015 et plus encore de l’engagementde la communauté internationale aux côtés de nospeuples en faveur d’un avenir serein, sécurisé etauthentiquement durable.

C’est pourquoi nous demandons solennellementque les PEID qui gureront sur la liste que nousproposons d’établir soient reconnus comme uneentité spécique au sein du Système des Nationsunies. C’est au cœur de cette instance mondiale quenotre voix doit être entendue et prise en compte.Au-delà de la seule constitution d’un groupementdes PEID à l’ONU, nous plaidons pour la miseen place d’un Programme des Nations uniesspéciquement dédié aux PEID. Un tel programmedevrait garantir une coordination efcace des actionsentreprises par les agences et programmes onusiensen faveur des PEID.

La COI remercie les organisateurs de la Conférencedes Nations unies sur les PEID pour lui avoir permis

de porter ce message et de faire ces propositions pourl’avenir de nos pays. Nous remercions également legouvernement des Samoa pour l’organisation de ceSommet et l’accueil qui a été réservé à l’ensembledes délégations présentes.

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Bibliographie

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2. Dr. John Laing Roberts and the General Secretariat of the Indian Ocean Commission, “The Divided Region -Progressing Rio+20 outcomes in the AIMS region”. Commission de l’océan Indien, 2014, 122p.

3. Guides Pédagogiques sur le Développement Durable. Commission de l’océan Indien, 122p.

4. Luc Malâtre avec l’aide de la COI. « Mécanismes de Transfert des Risques Financiers dans les Iles de l’océanIndien Occidental ». Commission de l’océan Indien, 32p.

5. United Nations Conference on Trade and Development and the Indian Ocean Commission. “Addressing the

vulnerabitilies of Small Island Developing States more effectively”. Septembre 2014, 70p.

Références1. 5ème rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) [en ligne]. Disponible sur :https://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SummaryVolume_FINAL_FRENCH.pdf

2. Adaptation et atténuation : deux approches complémentaires, ministère français de l’Ecologie, duDéveloppement durable et de l’Energie [en ligne]. 20/06/2013. Disponible sur : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-principes-de-l-adaptation,14478.html

3. Atelier sur la gestion des déchets dans les pays de la COI : vers un découplage entre la croissance économiqueet la production des déchets, Environnement durable et changement climatique, Commission de l’océan Indien[en ligne]. Disponible sur : http://commissionoceanindien.org/axes-strategiques/environnement-durable-et-changement-climatique/gestion-des-dechets-dans-les-pays-de-la-coi-vers-un-decouplage-entre-la-croissance-economique-et-la-production-des-dechets-3-dec-14-maurice/

4. Changement Climatique[en ligne]. Disponible sur : http://www.changement-climatique.fr/

5. Changement climatique : les petits Etats insulaires rallument le signal de détresse, Le Point [en ligne].10/06/2014. Disponible sur : http://www.lepoint.fr/environnement/changement-climatique-les-petits-etats-nsulaires-en-danger-de-mort-10-06-2014-1834194_1927.php

6. Comprendre le 5ème rapport du GIEC [en ligne]. Disponible sur : http://leclimatchange.fr/

7. Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre, Green Facts [en ligne]. Disponible sur http://www.greenfacts.org/fr/changement-climatique-re3/l-3/rechauffement-planete-6.htm

8. Conséquences du réchauffement climatique, Vedura [en ligne]. Disponible sur : http://www.vedura.fr/environnement/climat/consequences-rechauffement-climatique

9. Conférence Climat – Energie, Conclusion de la première Conférence internationale Climat- Energie. Associationsdes Régions de France – Tous ensemble pour le climat [en ligne], 30 juin 2014. Disponible sur : http://www.arf.asso.fr/2014/06/la-reunion-conclusion-de-la-premiere-conference-internationale-climat-energie.html

10. COP21, Sustainable Innovation Forum 2015 [en ligne]. Climate Action, UNEP. Disponible sur : http://www.cop21paris.org/a-propos/cop21

11. Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, UN French events [en ligne]. Disponiblesur: http://www.un.org/french/events/rio92/rio-fp.htm

12. Delphine Bossy. Quels sont les gaz à effet de serre ? Futura – Environnement [en ligne]. 02/03/2014.Disponible sur : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/rechauffement-climatique-sont-gaz-effet-serre-52/

13. Duel écologique : Eau en bouteille vs Eau du robinet, ConsoGlobe [en ligne]. 24/06/2008. Disponible sur:http://www.consoglobe.com/eau-bouteille-vs-eau-robinet-2503-cg

14. Favoriser le développement durable, ISLANDS, COI [en ligne]. Disponible sur : http://commissionoceanindien.org/activites/islands/le-programme/historique/

15. La COI et SYAH sensibilisent les jeunes au développement durable et au changement climatique ;Indianocéanie, un avenir à bâtir ensemble, COI [en ligne]. Disponible sur : http://commissionoceanindien.org/activites/sids-aims-youth-hub/la-coi-et-syah-sensibilisent-les-jeunes-au-developpement-durable-et-au-changement-climatique-7-aout-15-maurice/

16. La COI fait entendre la voix des PIED dans l’océan Indien. COI [en ligne]. Disponible sur : http://

commissionoceanindien.org/activites/petits-etats-insulaires-en-developpement-peid/la-coi-fait-entendre-la-voix-des-peid-de-locean-indien-4-sept-14-samoa/

17. La COI et l’Union européenne (UE) pour une position commune lors des négociations à la Conférence ParisClimat 2015 (COP21), COI [en ligne]. Disponible sur : http://commissionoceanindien.org/activites/islands/a-la-une/la-coi-et-lue-pour-une-position-commune-lors-des-negociations-a-la-conference-paris-climat-2015-cop21-14-16-avril-2015/

18. L’effet de serre, Green Facts [en ligne]. Disponible sur : http://www.greenfacts.org/climate-change/effet-serre/effet-serre.htm

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20. Les PEID de la COI plaident pour un traitement différencié et spécique, COI [en ligne]. Disponible sur :http://commissionoceanindien.org/activites/petits-etats-insulaires-en-developpement-peid/les-peid-de-la-coi-plaident-pour-un-traitement-differencie-et-specique-29-aout-14-apia-samoa/

21. Petits Etats Insulaires en Développement. UNESCO [en ligne]. Disponible sur : http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/priority-areas/sids/

22. Qu’est-ce que l’AMCC / AMCC+, Alliance Mondiale contre le Changement Climatique [en ligne]. Disponiblesur : http://www.gcca.eu/fr/a-propos-de-lamcc/quest-ce-que-lamccamcc

23. The birth of SYAH, SIDS Youth AIMS Hub [en ligne]. Disponible sur: http://www.syah.org/how-it-started.html [en anglais]

LIENS VIDEO1. ADEME. Tout comprendre sur le changement climatique. 2015, 4 :06 mins. Disponible sur : http://www.dailymotion.com/video/x2ve3ae_tout-comprendre-sur-le-changement-climatique_tech

2. Caroline Le Peltier. PACTE : Penser, Agir, Construite pour la Transition Ecologique. 2015, 3 :51 mins. Disponiblesur : https://www.youtube.com/watch?v=F0cfaZOQo-I

3. DATA GUEULE #48, Le changement climatique, c’est maintenant, 3min47, mis en ligne le 19 octobre 2015,https://www.youtube.com/watch?v=OQBcrKqyHJI&feature=youtu.be

4. Fondation Nicolas Hulot, Breack the Internet – Nicolas Hulot, 5min43, mis en ligne le 7 octobre 2015, https://www.youtube.com/watch?v=lZlrEQ3nKo4&feature=share

7/21/2019 Les Iles Face Au Changement Climatique Comprendre Pour Agir

http://slidepdf.com/reader/full/les-iles-face-au-changement-climatique-comprendre-pour-agir 20/20

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