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1 Tweeter 0 [attachment id=298] [attachment id=298] Elephant Gus Van Sant 1. En lui accordant la Palme d’or en 2003, le jury de Patrice Chéreau récompensait un geste artistique vertigineux. Gus Van Sant s’empare de la tuerie de Columbine qui horrifia la planète au début des années 2000 pour en livrer une oeuvre personnelle et poétique qui n’explique pas les faits mais les observe avec une virtuosité et une grâce proprement sidérantes. L’adolescence non plus comme un passage mais comme un couloir labyrinthique, un massacre filmé avec la douceur d’une glissade, le lycée comme caisse de résonnance d’une maladie de civilisation : un film immense, le plus beau de la décennie. [attachment id=298] [attachment id=298] Lire la critique du film lors de sa sortie salles [attachment id=298] Mulholland Drive David Lynch 2. Le labyrinthe est-il la forme clé des années 2000 ? Aux couloirs de lycée d’Elephant répondent les couloirs du temps de Mulholland Drive. Dans les deux films, le récit rompt avec la linéarité, devient sinueux, plein de replis et de boucles. Et dans le labyrinthe rôde un Minotaure. Il a le visage innocent de deux ados très banals (Elephant) ou ceux plus glamour d’une starlette brune et cruelle. Avec Mulholland Drive, Lynch se ressaisit du glamour Hitchcockien et compose un puzzle abyssal, qui n’en finit plus depuis d’enflammer les interprétations et les commentaires. [attachment id=298] [attachment id=298] Lire la critique du film lors de sa sortie salles [attachment id=298] Saraband David Lynch 3. Trente ans après Scènes de la vie conjugale, Bergman remet en scène l’un des couples les plus mythiques du cinéma (Liv Ullmann/Erland Josephson) pour son ultime film. Retrouvailles poignantes, emplies de désillusion, pour un chant du cygne magistral que Bergman a choisi de tourner en utilisant la technologie la plus moderne : le numérique haute définition. Trois ans avant la disparition du cinéaste, l’épitaphe cinglante d’une oeuvre colossale. [attachment id=298] [attachment id=298] Lire la critique du film lors de sa sortie salles [attachment id=298] Gerry Gus Van Sant 4. Sorte de double inversé d’Elephant, Gerry (tourné avant) transforme, par la seule mise en scène, un simple fait divers (deux types perdus dans le désert qui tentent d’en sortir) en récit mythique. Mirage cinématographique, poème épique moderne, angoisse métaphysique : encore un film grand et rare de Gus Van Sant. [attachment id=298] [attachment id=298] Lire la critique du film lors de sa sortie salles [attachment id=298] Tropical Malady Apichatpong Weerasethakul 5. Une chasse à l’homme dans la jungle tropicale devient chez le cinéaste thaïlandais une aventure intellectuelle et charnelle, une oeuvre magnétique à laquelle le spectateur s’abandonne, entre raison et déraison, éveil et somnambulisme. L’un des films les plus audacieux et fascinants de la décennie. [attachment id=298] [attachment id=298] Lire la critique du film lors de sa sortie salles [attachment id=298] Millenium mambo Hou Hsiao-Hsien 6. J’aime 7 Les Inrocks - les 100 meilleurs films de la décennie http://www.lesinrocks.com/2010/03/09/cinema/actualite-cinema/les-1... 1 sur 13 15/05/2013 00:37

Les Inrocks - les 100 meilleurs films de la décennie

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[attachment id=298][attachment id=298] Elephant

Gus Van Sant1.

En lui accordant la Palme d’or en 2003, le jury de Patrice Chéreaurécompensait un geste artistique vertigineux. Gus Van Sant s’empare de latuerie de Columbine qui horrifia la planète au début des années 2000 pour enlivrer une œuvre personnelle et poétique qui n’explique pas les faits mais lesobserve avec une virtuosité et une grâce proprement sidérantes. L’adolescencenon plus comme un passage mais comme un couloir labyrinthique, unmassacre filmé avec la douceur d’une glissade, le lycée comme caisse derésonnance d’une maladie de civilisation : un film immense, le plus beau de ladécennie.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Mulholland Drive

David Lynch2.

Le labyrinthe est-il la forme clé des années 2000 ? Aux couloirs de lycéed’Elephant répondent les couloirs du temps de Mulholland Drive. Dans les deuxfilms, le récit rompt avec la linéarité, devient sinueux, plein de replis et deboucles. Et dans le labyrinthe rôde un Minotaure. Il a le visage innocent dedeux ados très banals (Elephant) ou ceux plus glamour d’une starlette brune etcruelle. Avec Mulholland Drive, Lynch se ressaisit du glamour Hitchcockien etcompose un puzzle abyssal, qui n’en finit plus depuis d’enflammer lesinterprétations et les commentaires.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Saraband

David Lynch3.

Trente ans après Scènes de la vie conjugale, Bergman remet en scène l’undes couples les plus mythiques du cinéma (Liv Ullmann/Erland Josephson)pour son ultime film. Retrouvailles poignantes, emplies de désillusion, pour unchant du cygne magistral que Bergman a choisi de tourner en utilisant latechnologie la plus moderne : le numérique haute définition. Trois ans avant ladisparition du cinéaste, l’épitaphe cinglante d’une oeuvre colossale.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Gerry

Gus Van Sant4.

Sorte de double inversé d’Elephant, Gerry (tourné avant) transforme, par laseule mise en scène, un simple fait divers (deux types perdus dans le désertqui tentent d’en sortir) en récit mythique. Mirage cinématographique, poèmeépique moderne, angoisse métaphysique : encore un film grand et rare de GusVan Sant.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Tropical Malady

Apichatpong Weerasethakul5.

Une chasse à l’homme dans la jungle tropicale devient chez le cinéastethaïlandais une aventure intellectuelle et charnelle, une œuvre magnétique àlaquelle le spectateur s’abandonne, entre raison et déraison, éveil etsomnambulisme. L’un des films les plus audacieux et fascinants de ladécennie.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Millenium mambo

Hou Hsiao-Hsien6.

J’aime 7

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[attachment id=298] A History of violenceDavid Cronenberg

7.

Sous une apparente facture classique, Cronenberg opère une grandiosedéconstruction du cinéma américain. Chez le Canadien, la théorie du malcomme menace externe est retournée comme une crêpe : c’est bien del’intérieur que la pomme est pourrie. Une critique acerbe et jouissive de lareprésentation du monde à l’œuvre durant toute la décennie bushienne.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Le Nouveau Monde

Terrence Malick8.

En reprenant le mythe de Pocahontas des mains de Disney, le trop rareMalick (quatre films en trente-cinq ans !) filme la naissance de l’Amérique.Son film le plus radical, le plus lyrique, au plus près de l’essence d’un cinémaconçu comme montée extatique.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les Amours d’Astrée et de Céladon

Eric Rohmer9.

L’ultime film de Rohmer (adapté d’un roman du 17eme d’Honoré d’Urfé)pourrait être le premier film du monde tant il manifeste un bonheur presqueenfantin, ingénu à agencer des plans et des situations. Un film joyeux,poétique, émouvant, sensuel sur le subtil piège des apparences.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] The Brown Bunny

Eric Rohmer10.

Un homme traverse l’Amérique et tente d’oublier une blessure d’amour. Ilrencontre d’autres femmes. Biker christique au regard triste, Vincent Gallodésosse le road-movie seventies (Macadam à deux voies, Easy rider…),l’épure jusqu’à dialoguer avec le grand vide existentiel du Gerry de Gus VanSant.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Inglourious Basterds

Quentin Tarantino11.

Tarantino réécrit la Seconde guerre mondiale en organisant la vengeance dupeuple juif sur la barbarie nazie. C’est dans une salle de cinéma que se tramece génial attentat à l’Histoire : Tarantino signe là une lecture critique du cinémacomme outil de propagande, doublé d’une jouissive déclaration d’amour à sapuissance d’insurrection. Un manifeste véhément pour le détournement et lemétissage.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les Chansons d’amour

Christophe Honoré12.

Christophe Honoré réalise un drame musical enchanteur, un film léger et gravesur le deuil impossible, un film gai et sans illusion sur l’insupportable poids dela vie quand l’autre n’est plus là. Sa petite mélodie (concoctée avec AlexBeaupin, auteur de l’excellente BO) sonne aussi juste que les chansonsd’amour qui, on le sait, disent toujours la vérité.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Ten

Abbas Kiarostami13.

Kiarostami fait monter dans sa voiture cinéma la part de la population que lasociété iranienne tend à invisibiliser : les femmes. Le récit est la juxaposition dedix courses dans Téhéran d’une très belle femme qui s’improvise taxi. Sespassagères, femmes mariées, voilées, ou filles de rue se racontent, dans undispositif directement emprunté à la télésurveillance (seulement deux valeursde plans, pour un travail de mise en scène génialement à minima). L’hommeest réduit à preque rien, juste un garçonnet, fils de la chauffeuse, mais déjàcontaminé par les germes de la domination masculine. Le seul long métage defiction signé Kiarostami de toute la décennie, mais un chef d’oeuvre.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Two Lovers

James Gray14.

Un vieil ado dépressif tombe amoureux d’une belle blonde tandis qu’unebombasse brune lui propose de l’épouser. Gray fait de ce canevas banal unfilm bouleversant, qui oscille entre le thriller psychanalytique, le filmd’épouvante et le roman à l’eau de rose. Les fantômes de Salinger (Franny andZooey) croisent ceux de Truman Capote (la voisine dévergondée et tragiquefaçon Breakfast at Tiffany’s). Joaquin Phoenix a assuré que c’était son dernierrôle d’acteur. Dieu merci, c’était un canular.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Blissfully Yours

Apichatpong Weerasethakul15.

Deuxième film du génial Thailandais dans le top 100, dix places en-dessous deTropical Malady (et jamais deux sans trois, voir XXè place). Son second longmétrage mais le film par lequel la cinéphilie occidentale l’a découvert. Descorps dénudés lâchés autour d’une rivière, une érection filmée presque entemps réel, un sensualisme fougueux hanté pourtant par la peur de la mort etla maladie. Du cinéma en eaux troubles.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles

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[attachment id=298] Deux en unBobby & Peter Farrelly

16.

La vie mouvementée de deux frères siamois qui tâchent de conquérir LA. Surleur trajectoire bien peuplée, une bimbo hyper sympa (irrésisitible EvaMendes), une star increvable qui détourne les mineurs (Cher, hilarante) et toutle petit monde de freaks émouvants des Farrelly. Quatre ans après les transesschyzos de Jim Carrey dans Fous d’Irène, les Farrelly creusent leur grandsujet : comment être à la fois soi et plusieurs. Un grand film accueillant etsentimental.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Match Point

Woody Allen17.

L’intello new-yorkais a été bien inspiré de déserter la Grande Pomme pourposer sa caméra à Londres. Avec cette fable noire et cruelle sur l’arrivisme etla passion, Woody Allen signe l’un des films les plus achevés de sa (trèslongue) carrière et réussit à prendre tout le monde par surprise. Labombissime Scarlett Johansson n’est probablement pas pour rien dans cettetorride montée de sève.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Guerre des mondes

Steven Spielberg18.

En quatre décennies, le cinéma de Spielberg a traversé des hauts et des bas,toisé bien des dangers. Menacé d’infantilisme dans les années 80 (lesépisodes 2 et 3 d’Indiana Jones), cerné par une certaine pompe académiquedans les années 90 (La liste de Schindler, Amistad), il a atteint une complexitéet une puissance dramatique inouie dans les années 2000. En plongeant TomCruise dans le cauchemar d’anticipation d’Orwell, il livre une fable hantée parla grande catastrophe d’une noirceur et d’une violence inouies.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Boulevard de la mort

Quentin Tarantino19.

"Mulholland Drive/Tropical Malady/Boulevard de la mort… : certains des plusbeaux films de la décennie écoulée comportaient en leur milieu une scission,par laquelle le film se réenroule et recommence autrement. Soit ici,l’extermination d’un gang de filles par un affreux macho fou du volant ; puis larevanche des amazones qui administre au chauffard furieux une spectaculairecorrection. En puisant dans le cinéma d’exploitation le moins culturellementcorrect, Tarantino, de plus en plus queer et gender studies, réussit un manifesteféministe déchainé et catapulte en pleine lumière des corps généralementtenus dans l’ombre, à commencer par celui de Zoé Bell, l’étourdissantecascadeuse qui doublait Uma Thurman dans Kill Bill."[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Va et Vient

João César Monteiro20.

Après Saraband de Bergman et Astrée et Céladon d’Eric Rohmer, Va et vientest le troisième film testamentaire d’un géant du cinéma disparu dans lesannées 2000 (un peu plus bas dans le classement viendra s’ajouter EdwardYang). Monteiro y approfondit sa méditation sur toutes les lignes de force quitraversent un corps humain (désir, jouissance, maladie, délitement).Grandiose.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Rois et reine

Arnaud Desplechin21.

Avec cette réflexion magnifique sur le deuil et la filiation, le jeune-auteur-surdoué révélé dans la décennie précédente confirme sa maîtrise, son sens del’architecture dramatique et l’acuité de son analyse des comportementshumains. Mathieu Amalric est incandescent en fou provocateur de comédie, etEmmanuelle Devos particulièrement troublante en mère guerrière tour à tourdure et touchante.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Graine et le Mulet

Abdellatif Kechiche22.

On doit à un simple plat de couscous l’un des suspenses les plus haletants dela décennie. Trois ans après son coup de maître de L’Esquive, Kechiches’impose comme le dernier-né de la belle lignée Renoir-Pagnol-Pialat-Rozieren perpétuant la tradition d’un cinéma français à la fois exigeant et populaire.Sa Graine et le mulet est un antidote puissant aux crispations de la sociétéfrançaise et ses débats oiseux sur l’identité nationale.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] A. I., L’Intelligence artificielle

Steven Spielberg23.

C’est en partant d’un projet non réalisé de Stanley Kubrick que StevenSpielberg a trouvé la voie par laquelle il allait livrer l’un de ses plus grandsfilms. Les aventures tragiques de cet enfant robot chassé du paradis familialfont entendre une douleur nue, une souffrance à vif proprement interloquantes.A la fin, le petit garçon attend au fond de l’océan que la main d’une fée bleuelui restitue l’amour parental retiré. Les millénaires passent, des civilisationsdisparaissent, les climats se modifient, mais rien ne vient à bout de lasouffrance du trauma fondateur d’un enfant.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les amants réguliers

Philippe Garrel24.

Dans la tourmente des événements de Mai 68, l’histoire d’un amour fou auxlendemains qui déchantent. Garrel (Philippe) saisit la jeunesse de son fils(Louis), les vieux jours de son père (Maurice) et l’époque de ses 20 ans dansun splendide précis de décomposition (idéologique, existentiel, sentimental) ennoir et blanc.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] L’Esquive

Abdellatif Kechiche25.

Dans un lycée de banlieue, une bande d’ados répète une pièce de Marivaux.Croisement subtil du réel et du théâtre où s’éprouvent les perpétuels jeux del’amour et du hasard, le deuxième film d’Abdellatif Kechiche met délicatementà nu les (très grandes) fractures de la société française. Un grand film aussisur la puissance (politique, érotique) du langage.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Zodiac

David Fincher26.

Fin des années 60, le Jack L’Eventreur américain terrorise la région de SanFrancisco à coups de meurtres en série, sans jamais être arrêté ni clairementidentifié. Fincher reconstitue vaillamment ce cas criminel célébrissime auxEtats-Unis et signe sans nul doute son meilleur film, en sachant parfaitementfaire exploser les rites du film de genre.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] The Host

Bong Joon-Ho27.

"A Séoul, un monstre géant enlève une fillette ; sa famille part à sa recherche.A la fois film de monstre, comédie, portrait de famille, fable écolo… : The Hostest un film monstrueux, hybride, patchwork, où le spectaculaire cotoie le mélofamilial et la cocasserie. Le tout porté par une virevoltante virtuosité formelle."[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Avant que j’oublie

Jacques Nolot28.

Troisième long-métrage d’un excellent acteur tardivement devenu cinéaste.Après le retour sur l’enfance (L’Arrière-pays), l’évocation débridée dudéfoulement sexuel (La Chatte à deux têtes), Nolot poursuit sonautobiographie filmée, avec une lucidité coupante, qui n’exclut pas un humourpiquant. Confirmation d’un cinéaste de premier plan.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] L’Anglaise et le Duc

Eric Rohmer29.

La Révolution française et la Terreur vues par le petit bout de la lorgnette d’unearistocrate anglaise séjournant à Paris. Fondé sur des décors peints et desincrustations numériques, Rohmer signe une pure folie formelle, entrereconstitution à grand spectacle et bricolage à la Méliès. Et signe aussi unportrait fasciné et un rien pervers d’une jeune femme effrayée, dont ledécolleté plongeant est surplombé d’une gorge sans cesse menacée d’êtretranchée.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Still Life

Jia Zhang-ke30.

Un homme revient dans sa ville, à la recherche de son ex-femme et de sa fille.Sur ce motif classique de western, Jia Zhang-ke enregistre les mutationsaccélérées et brutales de la Chine à un endroit extraordinairement cinégénique: le barrage des Trois-Gorges et sa ville mi-rasée, mi-engloutie. Rarement lespossibilités plastiques du numérique, sa façon de camper un monde d’uneangoissante netteté, sans flou ni dégradé, n’ont été utilisées de façon aussiéloquentes.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Vie aquatique

Wes Anderson31.

En embarquant sa drôle de troupe à bonnets rouges dans une poétiquechasse au requin-jaguar, Anderson poursuit son exploration de la familleélastique et désabusée. Bill Murray, magnifique en totale décompression,confirme sa place de comédien fétiche du réalisateur et son statut d’acteurflottant du cinéma américain.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Supergrave

Greg Mottola32.

Une bande de lycéens freaks et losers anxieusement désireux d’êtredépucelés avant d’entrer à la fac. Petit frère loufoque et choral de 40 ans,toujours puceau, Supergrave est véritablement le chef d’œuvre de JuddAppatow (qui produit ici), nouveau maître de la comédie US. Et un des plusbeaux films sur cet arrachement à soi que constitue le passage à la viesexuelle.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Shara 33.

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Naomi KawaseA partir de la disparition mystérieuse d’un enfant dans un quartier village deTokyo, Kawase déploie un film d’une délicatesse invraisemblable. Caméraarachnéenne, sentiments intrafamiliaux portés à incandescence, dernièrepartie surprenante d’élan chorégraphique et de puissance physique. Un film enapesanteur, comme touché par la grâce.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La mort de dante lazarescu

Cristi Puiu34.

Deux ans avant la palme d’or de 4 mois, 3 semaines, 2 jours, le jeune cinémaroumain explosait au visage des cinéphiles cannois attentifs au sélectionsparallèles. On y suit la souffrance et l’agonie d’un vieil homme malade,trimballé comme un objet dans des couloirs d’hôpitaux. Les infrastructures sontvetustes, le personnel insuffisant, les administrations absurdes. Entre Kafka etles Dardenne, un grand film sur la déshumanisation ordinaire.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Black Book

Paul Verhoeven35.

Le hollandais baroque et provocateur rompt avec quinze ans d’exilhollywoodien (de Robocop à L’homme invisible) et se mesure à Fassbinder letemps d’une fresque d’espionnage dans l’Allemagne nazie. Les masquess’échangent, les repères moraux vacillent et Verhoeven réussit à renouveler leregard porté sur l’Allemagne du III eme Reich.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Three times

Hou Hsiao-Hsien36.

Le cinéaste aux trois H expérimente la règle de 3 et dissèque les mécanismesde l’amour. Un triptyque à la beauté formelle affolante qui lie les époques, leshistoires d’amour, les corps comme les notes de musique. Et raconte, de façonassez houellebecquienne, trois âge de l’amour : celui de la répression (par lamorale), celui de la libération (les années 60) et celui de la libéralisation(marchandisation des corps et des affects, avec la solitude en bonus).[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] In the mood for love

Wong Kar-Wai37.

Un homme et une femme n’osent s’aimer. A partir de cette histoire mille foisracontée et vécue, Wong Kar-Wai signe un mélo introverti et infinimentclassieux. Depuis, les robes à imprimés fleuris de Maggie Cheung et lesvolutes de fumée de Tony Leung sont venus grossir la liste des fétiches de lacinéphilie.[attachment id=298]

[attachmentid=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Collateral

Michael Mann38.

La Guerre des mondes, Minority Report, Collateral : belle décennie pour TomCruise, qui aura vu pourtant son rayonnement sérieusement entaché par lascientologie et les soupçons portés sur sa vie privée. En le transformant enloup blanc impitoyable, Michael Mann signe une grandiose eau-forte quitransforme Los Angeles, magnifiquement filmée de nuit, en un chaos étrangeet lumineux, comme perpétuellement embué de poussière stellaire. Avec JiaZhang-ke, Michael Mann s’impose comme le plus grand penseur de l’imagenumérique.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Yi Yi

Edward Yang39.

Comme Rohmer, Bergman, Monteiro, le taiwanais Edward Yang a disparu dansles années 2000, non sans laisser derrière lui un magnifique dernier film. Lequotidien d’une famille de Taipei est appréhendé sous trois angles différents,en suivant les activités du père, de la jeune fille ou du petit dernier de 8 ans.L’argument est ténu, mais le film immensément ample. Comme si la vie s’ydonnait à voir dans la plus large palette de ses manifestations, et que la totalitéde ce qui constitue une expérience humaine était traversée d’un regard.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] A l’ouest des rails

Wang Bing40.

Une fresque documentaire de 10 heures dans une région reculée de la Chinecontinentale. Wang Bing y saisit le dernier souffle d’une fabrique métallurigiqueà l’agonie. Les patrons sont partis avec la caisse, on n’y fabrique plus grandchose, mais des ouvriers y traînent encore comme des fantômes. Lechef-d’oeuvre d’une décennie qui aura vu la catégorie documentaire accoucherde formes nouvelles et audacieuses.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Cloverfield

Matt Reeves41.

New York s’écroule sous les coups d’une créature mi-Alien, mi-monstre duLoch Ness. Le premier film-catastrophe de l’ère Youtube, produit par le maîtred’œuvre J.J. Abrams (Alias, Lost). Pessimiste (le 11 Septembre est passé parlà) et malin comme un diable.[attachment id=298]

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[attachment id=298] Man on the MoonMilos Forman

42.

En racontant la vie d’Andie Kauffman, comique étrange et révolutionnaire quiconnut son heure de gloire aux USA dans les années 70 et 80, Milos Formanjoue avec les rouages de l’industrie spectaculaire et révèle chez Jim Carreyun talent pour l’émotion inédit.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Dans Paris

Christophe Honoré43.

En pleine déprime, un jeune adulte (Romain Duris) retourne vivre chez sonpère. Honoré est comme le petit frère désinvolte du film (Louis Garrel) : avecune effronterie juvénile, il dévalise la Nouvelle Vague, se promène d’un pasalerte dans son Paris, réservoir à réminiscences cinéphiles (les Invalides deTruffaut, le Saint-Germain d’Eustache, la silhouette de Jean-Pierre Léaudressuscitée par Garrel…) et invente un cinéma français pop-moderne à la foisbluesy et euphorique.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Wassup rockers

Larry Clark44.

Downtown Los Angeles. Les adolescents de la communauté latino, pour sedifférencier des codes hip-hop de la communauté noire des quartiers font dupunk et se fringuent comme des jeunes blancs fin seventies. Larry Clarkpromènent ses punkos dans les quartiers chics d’Hollywood le temps d’unevirée cocasse. Un beau film de groupe par le grand portraitiste de la jeunessemarginale.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les Promesses de l’ombre

David Cronenberg45.

Plongée en apnée au cœur de la mafia russe de Londres. Le bien et le mal, laloi et le chaos, la vie et la mort, la question de la famille et de la filiation :Cronenberg signe un grand film noir qui culmine en une anthologiqueséquence de baston dans un hammam avec un Viggo Mortensencomplètement à poil.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Virgin suicides

Sofia Coppola46.

Cinq sœurs belles et blondes comme les blés se suicident une à une dans leurpaisible banlieue américaine. Inspiré d’un fait divers des années 70, le premierlong métrage de Miss Coppola Jr, véritable coup de maître. Le teenage-moviea ici le charme d’une élégie pastel, calme et effrayante, et la grâce d’une BOd’Air, qui signe l’un de ses plus beaux albums.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Choses secrètes

Jean-Claude Brisseau47.

Deux secrétaires usent de leurs charmes pour grimper dans la hiérarchie. Unconte cruel sur le pouvoir, l’arrivisme social, la guerre des sexes et desclasses, une fable désenchantée sur le monde contemporain. Puisant dans leroman-feuilleton, le lyrisme baroque et le trouble hitchcockien, Jean-ClaudeBrisseau confirme l’intensité de ses visions de cinéaste.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Be With Me

Eric Khoo48.

Les années 90 ont vu la reconnaissance occidentale de deux foyers majeursdu cinéma d’Asie : Hong Kong et Taiwan. Dans les années 2000, la géographiedu cinéma s’est un peu déplacé. La Corée est enfin apparue dans les radars.Mais aussi des pays plus modestes comme Singapour. En trois long métrages,Eric Khoo en est devenu le chef de file. Ce portrait en coupe de la solitudemoderne, et son inoubliable monologue intérieur en sous-titre d’une femmesourde-muette faisant sa cuisine, fut une des plus belles surprises de ladécennie.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Tokyo Sonata

Kiyoshi Kurosawa49.

Un haut cadre brutalement licencié de sa boîte feint d’aller au boulot chaquematin, costume-cravate impeccable, pour ne pas perdre la face devant safamille. Après une petite baisse de régime, Kurosawa revient avec un filmanxiogène sur les ravages de la mondialisation économique qui balaie sansétat d’âme le socle familial japonais qu’on croyait bien solide.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Spiderman 2

Kiyoshi Kurosawa50.

Second opus de la saga consacrée à l’homme araignée, plus beau encore quele premier (avant un 3 plus sombre et assez raté, le 4 pour bientôt sansl’équipe d’origine…). Sam Raimi fait de son éternel teenager un héros souple,cerné toutefois par le spectre de l’impuissance. La plus belle comédieromantique de la décennie.[attachment id=298]

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Trouble Every Day 51.

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Claire Denis

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Ce vieux rêve qui bouge

Alain Guiraudie52.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] No Country for Old Men

Joel & Ethan Coen53.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Lady Chatterley

Pascale Ferran54.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] L’Arche russe

Alexandre Sokourov55.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Un conte de Noël

Arnaud Desplechin56.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Nuit nous appartient

James Gray57.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Singularités d’une jeune fille blonde

Manoel De Oliveira58.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Last Days

Gus Van Sant59.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Time and Tide

Tsui Hark60.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Syndromes and a Century

Apichatpong Weerasethakul61.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Le Village

M. Night Shyamalan62.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Woman on the beach

Hong Sangsoo63.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Je rentre à la maison

Manoel De Oliveira64.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Dans la chambre de Vanda

Pedro Costa65.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Miami Vice

Pedro Costa66.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les Herbes folles

Alain Resnais67.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Odete

Joao Pedro Rodrigues68.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles

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[attachment id=298] Princesse MononokéHayao Miyazaki

69.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] L’enfant

Luc & Jean-Pierre Dardenne70.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Esther Kahn

Arnaud Desplechin71.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les Témoins

André Téchiné72.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] 40 ans, toujours puceau

Judd Apatow73.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Kaïro

Kiyoshi Kurosawa74.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Triple agent

Kiyoshi Kurosawa75.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Speed Racer

Andy et Larry Wachowski76.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] HISTOIRE DE MARIE ET JULIEN

Jacques Rivette77.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Vie moderne

Raymond Depardon78.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Tout est pardonné

Mia Hansen-Løve79.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Captive

Chantal Akerman80.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] O Fantasma

Joao Pedro Rodrigues81.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] the world

Jia Zhang-ke82.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Ces Rencontres avec eux

Jean-Marie Straub – Danièle Huillet83.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La Famille Tenenbaum

Wes Anderson84.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] L’Heure d’été

Olivier Assayas85.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Los Muertos

Lisandro Alonso86.

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le 09 mars 2010 à 18h321

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] 2046

Wong Kar-Wai87.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Platform

Jia Zhang-ke88.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Minority Report

Steven Spielberg89.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La France

Serge Bozon90.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Coeurs

Alain Resnais91.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Le Soleil

Alexandre Sokourov92.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Tetro

Francis Ford Coppola93.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Les Plages d’Agnès

Agnès Varda94.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Hadewijch

Bruno Dumont95.

[attachment id=298][attachment id=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] My Magic

Eric Khoo96.

[attachment id=298][attachment id=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] La vallée close

Jean-Claude Rousseau97.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Mischka

Jean-François Stévenin98.

[attachment id=298][attachment id=298]

Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Donnie Darko

Richard Kelly99.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles[attachment id=298] Démineurs

Kathryn Bigelow100.

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Lire la critique du film lors de sa sortie salles

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Photographie: desgens ayant(beaucoup) abuséde la…(les inRocKs)

MatthewMcConaughey: sacarrière up anddown en dixrôles…(les inRocKs)

Céline David il y a 2 ans à 21:02

Bonsoir !

2355 vues et personne ne dit rien ??

Bon, ben, je me lance : il y a des erreurs de texte dans les noms des réalisateurs !

Quand je lis “Saraband” de David Lynch et “Brown Bunny” d’Eric Rohmer, c’est un peudu grand n’importe quoi…

Relisez avant de poster les gars… un peu de sérieux…

Sinon, question choix… pour moi, il manque quand même “Brockeback mountain” d’AngLee !

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