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j Année—№41 ABONNEMENTS Trois Mo'f. . .• 3 fr. Six Môb . . . . 5.50 Un An. . . 10 fr. lINSERTIONS Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journsil Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ¿h d'Avis Divers — FONDE EN 1841 IPARAISSANT LE MERCREDI <& LE SAMEDI RÉDACTION & AbrVUNrSTRATlON : 4, PLACE DU IViARCHÊ-NQlR Mercredi 24 Mai 1922 LE NUMÉRO 1 0 С mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée ^ l'akonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMJJR. | В1ГеС1811Г ! A. GIROUARD Téléphone 1-95 Les Institutions Sociales Si i'œuvre sociale est œuvre supérieure par la charité qu'elle requiert chez ses auteurs et par le bien qu'elle réalise, que dire de Vinstitutibn sociale ? VinstUulion sociale est un or- ganisme normal en harmonie avec la nature même des choses : telle l'association professionnelle ou syndicat. Le syndicat est l'or- ganisme rationel de la profession ; il est la profession passant de l'état chaotique à l'état ordonné. Vœuvre sociale est une organi- sation contingente, accidentelle, facultative, appelée sans doute à rendre des services, mais qui n'est pas, comme VinstUution so- ciale, pratiquementindispensable au bon ordre social. Une mutua- lité sera très utile dans un milieu donné, mais elle n'est pas indis- pensable; de même une caisse dotale, «n association antialcoo- lique, une ligue antituberculeuse. L'institution sociale, parce que contribuant à la bonne ordon- nance de la société, prime donc et dépasse de plusieurs coudées la simple œuvre sociale qui est d'un intérêt subalterne et condi- tionné. S'il en est ainsi, l'institu- tion sociale mérite, dans l'estime des gens de bien , préoccupés d'altruisme et de charité, une place prééminente. Elle n'est pas une « œuvre charitable », mais elle est, dans certains cas, pour celui qui la fonde ou la soutient, l'occasion de faire un acte excel- de lent bienfaisance. Par sa nature, en effet, elle ap- porte au milieu où elle s'organise le suprênïe bienfait de l'ordre, de la paix et de la santé sociale ; elle écarte ainsi une infinité de misères tant morales que physi- ques. L'homme qui s'çst dévoué à l'organisation d'un' syndicat agricole dans une campagne l'individualisme créait des mé- sinfelligeincas entre voisins, iso- lait le paysan dans sa pauvreté, désorganisait les familles par l'émigration vers les centres, a mieux mérité de ses concitoyens que le fondateur {d'un hospice rural : le syndicat, par la vertu de l'association, fera de ces pay- sans isolés et faibles, des travail- leurs unis et forts ; il consolidera les foyers, combattra l'émigration de la jeunesse, apportera plus de bien-être et plus d'union dans le village : devenues, grâce à lui, plus riches, plus conscientes de leurs devoirs sociaux, les familles ne consentiront pas à se déchar- ger sur autrui de leurs malades et de leurs vieillards : l'hospice rural deviendra presque inutile. Hospices, hôpitaux, asiles 'de vieillards, pouponnières et beau- coup d'autres créations, d'ailleurs très belles et très louables, de la charité, loin d'être un signe de progrès social et moral, sont plu- tôt l'attestation d'une décadence, celle de la famille. Normalement, la famille doit soigner au foyer ses malades, garder au foyer ses vieillards, ses infirmes, ses nour- rissons. Dans les sociétés chré- tiennes d'autrefois, l'hospice était le refuge du pèlerin pauvre, du passant, de l'étranger surpris par la maladie; les famillessoignaient au foyer leurs membres souf- frants. On n'admettait d'exception que pour les maladies réputées contagieuses et incurables, car l'autorité publique ordonnait l'i- solement de certains malades, des lépreux, par exemple, dans les léproseries. Les orphelins eux- mêmes étaient recueillis par des proches; il n'y avait d'orphelinats que pour les enfants trouvés, les enfants d'étrangers sans parenté. Une institution sociale qui re- met la société sur les bases natu- relles , rétablit les cadres provi- dentiels qui la maintiennent, sur- tout consolide la famille et orga- nise la profession, fait d'avance implicitement la besogne de toutes les« œuvres charitables в que le désordre social appellerait à la vie : l'ordre :social tend à les rendre superflues. (Aclion Populaire). Caisse d'épargne de Saumur Séances des -20 et 21 mai Sous la présidence de MM. Renou, Mesnet, de la Valette. Versen)ents de 82 déposants, 16 nouveaux, 04,684 fr. Remboursements : 27,707 fr. d'Intérêts : » » fr. LA CAISSE PAIE QUATRE POUR CENT La Caisse paie, le jour même de la de- mande, les remboursements jusqu'à 1,000 fr. après dépôt préalable du livret, de midi à 1 heure. La Caisse sera fermée demain jeudi, fête de PAscension. VILLE DE SAÜMOR Bimanolie 11 Juin Grande Fête des Fleurs NOUVELLES EXPRESS Les Ministres se sont réunis hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Mille- rand. Comme suite à la conférence qu'il avait eue avec le Ministre de l'Agriculture et avec les représentants des réseaux. M. Le Trocquer, ministre des Travaux Publics, a fait connaître les révisions de tarifs qui vont être prochainement réalisées pour le transport des légumes, le chargement des betteraves, les fourrages, la paille, le trans- port des animaux vivants, le lait, les fruits, le beurre, les œufs et enfin pour les légumes venant d'Algérie. M. Pierpont Morgan, le grand banquier américain, est arrivé à Paris, venant de Londres. M. Morgan vient exprés d'Amé- rique pour assister aux séances de la Commission des banquiers désignée par la Commission des réparations. Les préparatifs du Congrès eucharisti- que, à Rome, sont terminés. Un certain nombre de congressistes sont déjà arrivés. LES REPARATIONS Notre créance ne doit pas être passé» par profits et pertes M. Raymond Poincaré assistait di- manche à la séance de clôture du Con- grès de l'Union dès Combattants, à Strasbourg, avec M. Maginot, ministre de la Guerre. Le président du conseil, dans son discours, traduit le symbolisme du siège de ce Congrès à Strasbourg : « Vous n'admettez pas que cette paix, à la- quelle vous êtes plus que personne sin- cèrement attachés, soit peu à peu tour- née contre les vainqueurs, qu'elle de- vienne un leurre ou un trompe-l'œil et que les conditions essentielles en soient impunément violées. » Il rappelle que l'Alsace connaît assez le pangermanisme pour ne croire ni au désarmement matériel de l'Allemagne ni à son désarmement moral. On ne la trompera pas davantage sur les responsabilités de la guerre. M. Poincaré conclut : « Nous avons repris la terre d'Alsace. On ne nous l'arrachera plui. Les anciens combat- tants font bonne garde autour des droits que donne le traité de Versailles à nos départements dévastés... » Le ministre de la guerre, parlant au banquet donné à l'occasion de la clô- ture du Congrès, a dit à son tour que le gouvernement est aussi fermement décidé que les anciens combattants à sauvegarder les droits de la France et les fruits de la victoire. < Il est de l'intérêt du monde de ne pas laisser violer la justice que nous réclamons et pour laquelle nous nous sommes battus.» * * * M.|Gustave Hervé, dans La Victoire, demande : a Nos amisdu dehors, qui s'étonnent de nos projets sur la Ruhr, croient-ils que nous pouvons continuer sans faire banqueroute, si nous ne parvenons pas à nous faire payer par l'Allemagne ? » Quel autre moyen avon»-nous que la saisie de la Ruhr, que l'établissement autour de la Rhénanie, rive droite et rive gauche, qui est la région la plus riche de l'Allemagne et la plus indus- trielle, de douanes à l'enetrée et à la sortie, dont le produit sera pour la caisse des réparations ? Si le charbon, les machines, les produits chimiques qui sortiront de la Ruhr pour entrer en Allemagne paient une forte taxe au profit de la caisse des réparations, nous finirons bien par boucler notre budget tout en reconstruisant notre Nord. » Impressions de Coiiféreace LE PRÉCIEUX APPOINT DE LA CLARTÉ FRANÇAISE Un collaborateur d'Excelsior s'est rendu chez M. Colrat, sous-secrétaire d'Etat; il lui a demandé quelle leçon l'on peut tirer de la conférence qui vient de se elore. Le sous-secrétaire d'Etat a répondu qu'on s'est aperçu à Gênes qu'il existe une Europe de plus en plus consciente de la solidarité des intérêts de ses di- vers peuples et où l'on éprouve le be- soin de causer sérieusement. « Mais le plus grand tort de la confé- rence futd'avoirlaissé trop dechosesau hasard de l'improvisation, notamment, le problème de la propriété en Russie. Gênes n'est donc pointia faillite d'une méthode. Cette erreur de méthode reconnue et redressée, on pourra très bien travailler utilement d'ailleurs. L'opinion se lasse certainement des con- férences; mais il faut se résigner à l'inévitable. Le; mieux est donc d'apporter les plus sérieuses études préparatoires à ces rencontres inter- nationales. » M. Colrat note que la France a ap- porté à Gênes la clarté, qui était indis- pensable, et qui n'a offusqué dit-il que les yeux qui]|ne voulaient point revoir. COMPTOIR AiriCflle et Viîicole DE SAUMUR G. BBRTHONNEAU 8j rue Fardeau. Téi.2-05 Produits pour la Viticulture Sulfate de Cuivre anglais Fleur de soufre—Bouillie cuprique Carbonate et Arséniate de Soude Acétate de plomb, etc. ET RÉGIONALE Les Élections Cantonales Conseil d'Arrondissement Canton de Doué-la-Fontaine Scrutin de ballottage du dimanche 21 mai 1922 : M. LOUIS JOUSSET , 1126voix, ÉLU M. Roulleau, 1099. EGLISE SAINT-PIERRE Dimanche 28 mai, à 11 h. 1/4, Messe en musique avec le concours des élèves de violon du professeur A. Lévêque. PROGRAMME : I. Adagio Religioso de Charles Gounod ; 2 « Le Cygne » (Adagio), de Saint-Saëns ; 3. « Les Erinnyes » (Andante), ' de J, Massene t Glorieux Convoi Dimanche matin, par un radieux soleil de printemps, soixante-seize dé- pouilles de valeureux enfants de l'An- jou revenaient des bords fameux de l'Yser vers la petite patrie pour y dor- mir près des leurs l'éternel repos. Une foule plus nombreuse avait tenu à les saluer, cependant que les spahis rendaient les honneurs. Nous avons remarqué M. le Sous-Préfet, entouré de MM. l6 docteur Astié, maire, Vidal, adjoint, prlusieurs conseillers munici^ paux ; MM. Wallet, président du Tri- bunal; Hamel, procureur de la Répu- blique; Mme Renou présidente de la S.S.B.M.; docteur Boivin, vice-prési- dent ; colonel Amiot, président de l'U.N.C.; Laroche, président des Mu- tilés ; les deux groupements avec leurs drapeaux ; M. de Jouslard, maire de Fontevrault, etc. En termes émouvants, M. Roimar- mier retraça le tableau de ces batailles fameuses où les vaillants soldats ange- vins se conduisirent avec tant d'éclat et, dans un élan de foi patriotique, salua leur mérnoire impérissable. Nous nous inclinons respectueuse- ment devant les cercueils de ces héros et, particulièrement, devant ceux de nos concitoyens : du lieutenant Joseph Posson, tombé à Hoogstade(Belgique); du sergent Edmond Commentry, tué à Vauxbuin (Aisne), et du soldat Paul Charrier, tué aux Grottes-Sainte-Blaise (Aisne'. En cette pénible circonstance, qui renouvelle de cruelles doulçurs, nous prions leurs familles de croire à nos condoléances religieueemept et sincère- ment émues. * * * Samedi prochain 27 mai, 61 cercueils de militaires morts pour la France, arriveront en gare de Saumur P.O. à sept heures du matin. Le corps d'un de nos concitoyens, M. Georges Renou, fait partie de ÇQ funèbre convoi.

Les Institutions Sociales - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · après dépô préalablt du livrete d mide, à i 1

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j A n n é e — № 4 1

A B O N N E M E N T S

Trois Mo'f. . .• 3 fr.

Six Môb. . . . 5 . 5 0

Un An. . . 1 0 fr.

lINSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Journsil Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ¿h d'Avis Divers

— F O N D E E N 1 8 4 1 — I P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I <& L E S A M E D I

RÉDACTION & AbrVUNrSTRATlON : 4, PLACE DU IViARCHÊ-NQlR

Mercredi 24 Mai 1922

LE N U M É R O

1 0 С m e s

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée ^ l'akonné sans dérangement pour lui.

Adresse t é l é g r a p h i q u e : ÉCHO SAUMJJR. | В1ГеС1811Г ! A. GIROUARD Téléphone 1-95

Les Institutions Sociales

Si i'œuvre sociale est œuvre supérieure par la charité qu'elle requiert chez ses auteurs et par le bien qu'elle réalise, que dire de Vinstitutibn sociale ?

VinstUulion sociale est un or-ganisme normal en harmonie avec la nature même des choses : telle l'association professionnelle ou syndicat. Le syndicat est l'or-ganisme rationel de la profession ; il est la profession passant de l'état chaotique à l'état ordonné.

Vœuvre sociale est une organi-sation contingente, accidentelle, facultative, appelée sans doute à rendre des services , mais qui n'est pas, comme VinstUution so-ciale, pratiquementindispensable au bon ordre social. Une mutua-lité sera très utile dans un milieu donné, mais elle n'est pas indis-pensable; de même une caisse dotale, « n association antialcoo-lique, une l igue antituberculeuse.

L'institution sociale, parce que contribuant à la bonne ordon-nance de la société, prime donc et dépasse de plusieurs coudées la simple œuvre sociale qui est d'un intérêt subalterne et condi-tionné. S'il en est ainsi, l'institu-tion sociale mérite, dans l'estime des gens de bien , préoccupés d'altruisme et de charité, une place prééminente. Elle n'est pas une « œuvre charitable », mais elle est, dans certains cas , pour celui qui la fonde ou la soutient, l'occasion de faire un acte excel-de lent bienfaisance.

Par sa nature, en effet, elle ap-porte au mil ieu où elle s'organise le suprênïe bienfait de l'ordre, de la paix et de la santé sociale ; elle écarte ainsi une infinité de misères tant morales que physi-ques. L'homme qui s'çst dévoué à l'organisation d'un' syndicat agricole dans une campagne où l'individualisme créait des mé-sinfelligeincas entre vois ins , iso-lait le paysan dans sa pauvreté, désorganisait les familles par l'émigration vers les centres, a mieux mérité de ses concitoyens que le fondateur {d'un hospice rural : le syndicat, par la vertu de l'association, fera de ces pay-

sans isolés et faibles, des travail-leurs unis et forts ; il consolidera les foyers, combattra l'émigration de la jeunesse, apportera plus de bien-être et plus d'union dans le village : devenues, grâce à lui, plus riches, plus conscientes de leurs devoirs sociaux, les familles ne consentiront pas à se déchar-ger sur autrui de leurs malades et de leurs vieillards : l'hospice rural deviendra presque inutile.

Hospices, hôpitaux, asiles 'de vieillards, pouponnières et beau-coup d'autres créations, d'ailleurs très belles et très louables, de la charité, loin d'être un signe de progrès social et moral, sont plu-tôt l'attestation d'une décadence, celle de la famille. Normalement, la famille doit soigner au foyer ses malades, garder au foyer ses vieillards, ses infirmes, ses nour-rissons. Dans les sociétés chré-tiennes d'autrefois, l'hospice était le refuge du pèlerin pauvre, du passant, de l'étranger surpris par la maladie; les famillessoignaient au foyer leurs membres souf-frants. On n'admettait d'exception que pour les maladies réputées contagieuses et incurables, car l'autorité publique ordonnait l'i-solement de certains malades, des lépreux, par exemple , dans les léproseries. Les orphelins eux-mêmes étaient recueillis par des proches; il n'y avait d'orphelinats que pour les enfants trouvés, les enfants d'étrangers sans parenté.

Une institution sociale qui re-met la société sur les bases natu-relles , rétablit les cadres provi-dentiels qui la maintiennent, sur-tout consolide la famille et orga-nise la profession, fait d'avance implicitement la besogne de toutes les« œuvres charitables в que le désordre social appellerait à la vie : l'ordre :social tend à les rendre superflues.

(Aclion Populaire).

Caisse d 'épargne de Saumur Séances des -20 et 21 mai

Sous la présidence de MM. Renou, Mesnet, de la Valette.

Versen)ents de 82 déposants, 16 nouveaux, 04,684 fr.

Remboursements : 27,707 fr. d'Intérêts : » » fr.

LA CAISSE PAIE QUATRE POUR CENT

La Caisse paie, le jour même de la de-mande, les remboursements jusqu'à 1,000 fr. après dépôt préalable du livret, de midi à 1 heure.

La Caisse sera fermée demain jeudi, fête de PAscension.

VILLE DE SAÜMOR

Bimanolie 11 Juin Grande Fête des Fleurs

N O U V E L L E S

E X P R E S S

Les Ministres se sont réunis hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Mille-rand.

Comme suite à la conférence qu'il avait eue avec le Ministre de l'Agriculture et avec les représentants des réseaux. M. Le Trocquer, ministre des Travaux Publics, a fait connaître les révisions de tarifs qui vont être prochainement réalisées pour le transport des légumes, le chargement des betteraves, les fourrages, la paille, le trans-port des animaux vivants, le lait, les fruits, le beurre, les œufs et enfin pour les légumes venant d'Algérie.

M. Pierpont Morgan, le grand banquier américain, est arrivé à Paris, venant de Londres. M. Morgan vient exprés d'Amé-rique pour assister aux séances de la Commission des banquiers désignée par la Commission des réparations.

Les préparatifs du Congrès eucharisti-que, à Rome, sont terminés. Un certain nombre de congressistes sont déjà arrivés.

LES REPARATIONS Notre créance ne doit pas ê t r e

passé» par prof i ts e t p e r t e s

M. Raymond Poincaré assistait di-manche à la séance de clôture du Con-grès de l'Union dès Combattants, à Strasbourg, avec M. Maginot, ministre de la Guerre.

Le président du conseil, dans son discours, traduit le symbolisme du siège de ce Congrès à Strasbourg : « Vous n'admettez pas que cette paix, à la-quelle vous êtes plus que personne sin-cèrement attachés, soit peu à peu tour-née contre les vainqueurs, qu'elle de-vienne un leurre ou un trompe-l'œil et que les conditions essentielles en soient impunément violées. »

Il rappelle que l'Alsace connaît assez le pangermanisme pour ne croire ni au désarmement matériel de l'Allemagne ni à son désarmement moral. On ne la trompera pas davantage sur les responsabilités de la guerre.

M. Poincaré conclut : « Nous avons repris la terre d'Alsace. On ne nous l'arrachera plui. Les anciens combat-tants font bonne garde autour des droits que donne le traité de Versailles à nos départements dévastés... »

Le ministre de la guerre, parlant au banquet donné à l'occasion de la clô-ture du Congrès, a dit à son tour que le gouvernement est aussi fermement décidé que les anciens combattants à sauvegarder les droits de la France et les fruits de la victoire. < Il est de

l'intérêt du monde de ne pas laisser violer la justice que nous réclamons et pour laquelle nous nous sommes battus.»

* * *

M.|Gustave Hervé, dans La Victoire, demande :

a Nos amisdu dehors, qui s'étonnent de nos projets sur la Ruhr, croient-ils que nous pouvons continuer sans faire banqueroute, si nous ne parvenons pas à nous faire payer par l'Allemagne ?

» Quel autre moyen avon»-nous que la saisie de la Ruhr, que l'établissement autour de la Rhénanie, rive droite et rive gauche, qui est la région la plus riche de l'Allemagne et la plus indus-trielle, de douanes à l'enetrée et à la sortie, dont le produit sera pour la caisse des réparations ? Si le charbon, les machines, les produits chimiques qui sortiront de la Ruhr pour entrer en Allemagne paient une forte taxe au profit de la caisse des réparations, nous finirons bien par boucler notre budget tout en reconstruisant notre Nord. »

Impressions de Coiiféreace

LE PRÉCIEUX APPOINT DE LA CLARTÉ FRANÇAISE

Un collaborateur d'Excelsior s'est rendu chez M. Colrat, sous-secrétaire d'Etat; il lui a demandé quelle leçon l'on peut tirer de la conférence qui vient de se elore.

Le sous-secrétaire d'Etat a répondu qu'on s'est aperçu à Gênes qu'il existe une Europe de plus en plus consciente de la solidarité des intérêts de ses di-vers peuples et où l'on éprouve le be-soin de causer sérieusement.

« Mais le plus grand tort de la confé-rence futd'avoirlaissé trop dechosesau hasard de l'improvisation, notamment, le problème de la propriété en Russie. Gênes n'est donc pointia faillite d'une méthode. Cette erreur de méthode reconnue et redressée, on pourra très bien travailler utilement d'ailleurs. L'opinion se lasse certainement des con-férences; mais il faut se résigner à l'inévitable. Le; mieux est donc d'apporter les plus sérieuses études préparatoires à ces rencontres inter-nationales. »

M. Colrat note que la France a ap-porté à Gênes la clarté, qui était indis-pensable, et qui n'a offusqué dit-il que les yeux qui]|ne voulaient point revoir.

COMPTOIR AiriCflle et Viîicole DE SAUMUR

G. BBRTHONNEAU 8j rue Fardeau. Téi.2-05

Produits pour la Viticulture Sulfate de Cuivre anglais

Fleur de soufre—Bouillie cuprique Carbonate et Arséniate de Soude

Acétate de plomb, etc.

ET RÉGIONALE

Les Élections Cantonales Consei l d 'Arrond i s sement

Canton de Doué-la-Fontaine Scrutin de ballottage du dimanche

21 mai 1922 : M. L O U I S J O U S S E T , 1126voix, É L U

M. Roulleau, 1099.

EGLISE SAINT-PIERRE Dimanche 28 mai, à 11 h. 1/4, Messe

en musique avec le concours des élèves de violon du professeur A. Lévêque.

PROGRAMME : I. Adagio Religioso de Charles Gounod ; 2 « Le Cygne » (Adagio), de Saint-Saëns ; 3. « Les Erinnyes » (Andante),

' de J, Massene t

Glorieux Convoi Dimanche matin, par un radieux

soleil de printemps, soixante-seize dé-pouilles de valeureux enfants de l'An-jou revenaient des bords fameux de l'Yser vers la petite patrie pour y dor-mir près des leurs l'éternel repos.

Une foule plus nombreuse avait tenu à les saluer, cependant que les spahis rendaient les honneurs. Nous avons remarqué M. le Sous-Préfet, entouré de MM. l6 docteur Astié, maire, Vidal, adjoint, prlusieurs conseillers munici^ paux ; MM. Wallet, président du Tri-bunal; Hamel, procureur de la Répu-blique; Mme Renou présidente de la S.S.B.M.; docteur Boivin, vice-prési-dent ; colonel Amiot, président de l 'U.N.C.; Laroche, président des Mu-tilés ; les deux groupements avec leurs drapeaux ; M. de Jouslard, maire de Fontevrault, etc.

En termes émouvants, M. Roimar-mier retraça le tableau de ces batailles fameuses où les vaillants soldats ange-vins se conduisirent avec tant d'éclat et, dans un élan de foi patriotique, salua leur mérnoire impérissable.

Nous nous inclinons respectueuse-ment devant les cercueils de ces héros et, particulièrement, devant ceux de nos concitoyens : du lieutenant Joseph Posson, tombé à Hoogstade(Belgique); du sergent Edmond Commentry, tué à Vauxbuin (Aisne), et du soldat Paul Charrier, tué aux Grottes-Sainte-Blaise (Aisne'.

En cette pénible circonstance, qui renouvelle de cruelles doulçurs, nous prions leurs familles de croire à nos condoléances religieueemept et sincère-ment émues.

* * *

Samedi prochain 27 mai, 61 cercueils de militaires morts pour la France, arriveront en gare de Saumur P.O. à sept heures du matin.

Le corps d'un de nos concitoyens, M. Georges Renou, fait partie de ÇQ funèbre convoi.

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FÊTE DE L'ASCENSION • INSTITUTION SAINT-LOUIS

9 heures. — Grand'Messe, chant gré-gorien.

17 heures. — Vêpres brèves, 3 voix. Cantique : Ascension (Bruneau). Courte Allocution. — Salut. O Salutaris, 2 voix. — Salve Mater. Tantum, grégorien.— Laúdate, 3 voix.

CERCLE SAINT-PIERRE Le jour de l'Ascension, à 18 heures.

Réunion des Membres du Cercle. Objet : Organisation du grand Con-

cours fédéral du 2 Juillet.

A LA SOCIÉTÉ NAUTIQUE Les équipe? de la Société Nautique

feront, jeudi 25 mai, une grande Sortie générale. Excursion à Souzay pour le baptême des bateaux neufs.

Déjeuner à midi, hôtel Charruau. Prix : 14 fr., vins fins compris.

Les membres actifs, membres hono-raires ou souscripteurs sont invités à se joindre, le plus grand nombre pos-sible, à la Commission qui se rendra par route à Souzay.

Se faire inscrire, jusqu'à mercredi soir, 19 heures, chez M. Periier, armu-rier, rue St-Jean, ou au café de la Ville.

Jeudi 25 mai, départ, pour les rou-tiers, du siège social, café de la Ville, à 10 h. 30.

Pour les rameurs, départ du garage à 9 h. 30.

LA COMMISSION

U N G A L A à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

La réputation mondiale de la char-mante bourgade, de même que ses pit-toresques sites et sa coquette fraîcheur ne sont pas ses seuls titres de gloire : l'art aussi y domine, et St-Hilaire peut s'honorer grandement de sa brillante fanfare dont les succès passés l'ont placée en un rang élevé.

L'après-guerre promet les mêmes espérances", à preuve le Gala que les musiciens offraient samedi dernier, en leur délicieuse salle, à leurs membres honoraires et amis.

La talentueuse phalange, sous la ba-guette autorisée du maître Th. Chiry, exécuta plusieurs morceaux dans une

FEUILLETON DE L'Echo Saumurais № 31. — 24 Mai

n u 8 D ANC

PAR G. de LYS ( Suite )

Ce lui sera une vrai joie d'avoir à vous en féliciter quand, comme nous tous, il déplorait la perte de l'officier que vous êtes.

— Merci, mon colonel, répondit Her-vé d'une voix pénétrée.

Puis, changeant de ton,"il ajouta avec enjouement :

— Je suis un peu comme le coq du fabuliste, qui, lorsque la fortune lui octroyait un trésor, eût mieux fait son affaire d'un grain de mil. En l'espèce, un quignon de pain et un quart de café seraient les bienvenus. Je suis à jeun depuis vingt-quatre heures.

— Ah 1 mon pauvre ami ! s'excla-ma le colonel.

Mais déjà de vingt musettes sortaient des boules de son et de précieux bouts de saucisson, tandis que les bidons se tendaient à l'envi :

— Ce sont vos anciens poilus qui vous régalent, dit le colonel, et, ma foi, ils sont mieux munis que moi.

— Et jamais repas ne m'aura paru meilleur ; l'élan de leur offre me rassa-

interprétation impeccab'e et une sono-rité dont nous nous plaisons à applaudir l'ampleur et l'harmonie.

Un programme des plus variés char-ma l'assistance. Nous gardons un ex-cellent souvenir des divers artistes et, en particulier, de M. Roussel, l'excel-lent interprète de Marc Leclerc ; de Mme Marsan, de la Gaieté, dont la voix fraîche et souple souleva les bravos. Nous ne voudrions pas oublier le chan-sonnier Fursy dans son répertoire ; de même que M. Bourgeois, dont le rôle d'accompagnateur le place au rang de nos meilleurs pianistes.

Nous savons gré à la Fanfare de nous avoir présenté le virtuose de la harpe, M. Durand, 1®' prix de Conser-vatoire, dont le beau talent si apprécié soulève à chaque fois maintes ovations.

Ce fut, en réalité, pne soirée déli-cieusement exquise dont nous remer-cions la Société et, en particulier, ses dirigeants, MM. Rio et Clémot ; leurs noms ne peuvent se séparer de leurs artistes musiciens que nous félicitons sincèrement. Un tel succès sanctionne leur science et leur mérite. A. G.

LIGUE de la MORALITÉ PUBLIQUE Le Relèvement Social.

La « Ligue de la Morahté publique de Saumur » informe les amis de la Ligue que le numéro de mai de son organe Le Relèvement Social vient d'être mis en vente.

Les acheteurs trouveront, encarté dans ce numéro, le numéro précédent portant la date d'avril. Ils auront ainsi deux journaux pour la somme de 0,15 c.

Lire dans ces deux numéros : Le Congrès national de Lyon contre

la Pornographie ; Rapport adressé au Ministre de la Guerre sur les confé-rences d'éducation morale deM. Pourésy aux jeunes soldats ; de l'Éducation, Good; Notice nécrologique, par B. Le Gouis ; Réponse au journal Le Temps, par E. Pouresy ; . Assemblée générale des délégués des sections de !a Ligue à Lyon, par B. Le Gouis, etc.

En vente au bureau de tabac de la rue Balzac.

F. KATZ, 7, rue Chaperonnière, Angers, achète très cher or, argenterie, dia-mants, tapisseries et meubles anciens.

Téléph. 12-77

sie déjà le cœur. Kernoël mangea de bon appétit, puis

se tourna vers son ancien chef. — Maintenant, mon colonel, puisque

ma bonne fortune m'a réuni à vous, j'espère que vous m'octroierez l'hon-neur de continuer à combattre sous vos ordres, avec mes anciens braves.

— Mais vous devez être mort de fa-tigue !

Bah ! l'air de la victoire m'a ressus-cité 1

Mais un peu plus tard, comme la troupe avec laquelle il marchait était arrêtée pour retourner les défenses d'une position conquise, il s'affaissa le long d'un talus auquel il s'était ados sé et dormit là, d'un paisible sommeil, au milieu du fracas des détonations, du remue-ménage des troupiers.

Le géuéral, survenu, commença par s'indigner de cette défaillance d'un of-ficier devant ses hommes.

Heureusement, Hauteberge était là. Dès qu'il eût exposé les faits, le mé-contentement inscrit sur le front du gé-néral se transforma en une clarté d'ad-miration.

— Qu'il dorme comme Turenne sur son affût, dit-il ; à son réveil, vous me l'enverrez. D'ici là, j'aurai agi.

Le soir tombait, Hervé ouvrit les yeux, confus d'avoir dormi en pleine bataille. Ce fut donc contrit qu'il se présenta devant le général, convaincu

VILLE DE SAUMUR DimanGhe 11 Juin

Grande Fête des Fleurs

CHAMBRE DE C O M M E R C E DE SAUMUR

Examen de VAssociation SlénoQraphique Unitaire.

Séance du 9 Avril 1922.

RÉSULTAT DU CONCOURS

Professionnel (150 mots à la minute): Mlles Raymonde Jousselin, Jeanne Machet, M. Robert Portai. — Un prix d'honneur, attribué par l'Association Sténographique Unitaire, est décerné à Mlle Raymonde Joussehn qui a rem-porté lé maximum de points.

Commercial supérieur (120 mots à la minute): MllesSuzanneBarreau, Jeanne Berthelot, Yvonne Fournier.

Commercial (100 mots à la minute) : Mlles Louise Bioteau, Andrée Drouard, Anne-Marie Ceppe, Suzanne Coudrain, Lucienne Dauzon , Georgette David, Lucienne Deniau, Renée Foucault, Jane Goulard.

Pratique élémentaire (75 mots à la minute) : Mlles Renée Barreau, Arman-dineBerthelot,Marguerite Body, Jeanne Contant, Paule Tremblay, Odette Lu-zinier, Marianne Boutin, Jeanne Paul, Joséphine Riou, Denise Tijou, M. Al-bert Garnier.

Théorique : Mlles Madeleine Goubard, Suzanne Joulain, Marguerite Letellier, M. André Provost.

Préparatoire : Mlles Marie - Josèphe Beignet, Yvonne Jeannière, Odette Le-sage, Germaine Luquet, Marie-Charlotte Morel, Françoise Riou.

Professeur : Mme R. BIDAULT, à Saumur.

Société des Lettres, Sc i ences et Arts du Saumurois

Excursion à FontecrauU et à Thouars.

La revue du « Touring-Club » ayant annoncé une excursion à Fontevrault pour le 28 mai,:alors que la Société des L.S.A.S. , d'accord avec le Syn-dicat d'Initiative, avait décidé d'en organiser une semblable pour le 21, le

que ce dernier le faisait appeler pour lui reprocher son sommeil.

— Ah ! ah I dit le général en le voyant paraître : j'ai une nouvelle qui achèvera de vous réveiller, j'espère. Al-lons ! ne vous troublez pas 1 Les for-ces humaines ont des limites, et si quel-qu'un avait droit an repos involontaire que vous avez pris, c'était vous. D'ail-leurs, le généralissime est si loin de vous en tenir rancune qu'il m'a char-gé de vous annoncer qu'à votre camp vous attend votre ami le capitaineGues-chard.

Quand Hervé se jeta dans les bras de son cher Hubert, celui-ci lui dit à son tour :

— Le grand chef qui sait notre ami-tié a pensé nous réjouir tous deux par la nouvelle que je suis chargée de t'ap-porter de sa part. Devines-tu.

Et comme Kernoël le regardait effa-ré :

— Allons I que je te donne toujours l'accolade, nouveau chevalier de la Légion d'honneur 1

XII Cœurs de femmes

A l'hôpital auxiliaire oii, avec sa mère, elle continuait à prodiguer soins et encouragements aux blessés, Mag-deleine Gueschard décelait cependant une fébrilité qui, peu à peu, altérait sa physionomie et minait ses forces. Aux premières inquiétudes que manifesta

Comité de cette Société n'a pas voulu créer une confusion et a engagé ses membres à assister individuellement à l'excursion du 28 qui doit avoir lieu sous la direction de M. Rigodin de Valence, délégué du Touring-Club.

. Toutefois, cette attitude conciliante de la Société des L.S.A.S. n'implique pas un abandon de son projet qui se trouve simplement retardé. Le Comité est donc heureux d'annoncer à ses adhérents le programme qu'il a élaboré:

1° Excursion à Thouars au 5 juin (lundi de la Pentecôte .Départ de Sau-mur, gare de l'Etat, à midi. Retour à 19 heures.

2° Excursion à Fontevrault au 2 juil-let. Départ du Théâtre de Saumur, à 13 heures 1 /2. Le prix, pour cette der-nière, est de 5 fr. par personne. On est priéde se faire inscrire chezM.Travaillé-Perrein, 25, rue d'Orléans, Saumur.

Union Syodicaie des Commerçants Détai l lants

de Saumur Il est rappelé aux membres de

rU.S .C.D. que les lettres de voiture seront expédiées à la détaxe sous peu.

Les retardataires en feront le dépôt au plus tard le 25 mai chez M. Cou-tard, vice-président.

Le Bureau fait actuellement des dé-marches en vue de se mettre en rela-tion avec les organisations compétentes de vérification des feuill s d'impôt.

he Président, A. G R É G O I R E .

REUNION DE LA LIGUE DES FAMILLES NOMBREUSES

A DOUÉ-LA FONTAINE La section de Saumur de la Ligue

des Familles nombreuses de l'Anjou avait organisé dimanche dernier une réunion de propagande à Doué-la-Fon-taine. Grâce au concours d'adhérent» dévoués, notamment M. Loubard, cette réunion a eu un plein succès, et une foule sympathiqueremplissait la grande salle de l'hôtel de la Boule-d'Or, quand M. Lesourd, maire de Doué, qui avait bien voulu accepter la présidence, ouvrit la séance par une allocution dans laquelle il exprima ses félicita-tions et ses engouragements à la Ligue.

On remarquait dans l'assistance MM. Charles Poisson, président de la

sa mère, elle protesta, affirmant ne ressentir aucun malaise et vouloir res-ter à sa tâche. Mais chaque jour, ses yeux se cernaient davantage, et quand elle ne se croyait pas vue, elle se lais-sait aller à des attitudes d'immense lassitude, puis se rejetait nerveusement à l'action.

Ces symptômes maladifs ne pouvaient longtemps échapper à des regards ma-ternels. Mme Gueschard s'en ouvrit au médecin-chef de l'hôpital qui, sans le paraître, examina attentivement la jeune fille. Il conclut à une anémie qu'il était temps d'enrayer.

— Voici près d'un an, dit-il à la mère, que votro fille se dépense sans compter au chevet de ses malades. L'un deux, qui me semble lui tenir au cœur plus qu'un autre, lui a causé de graves angoisses, avant été au seuil de la mort. Excusez-moi, madame, de m'immiscer dans les intimités de votre famille, mais je tiens à vous répondre à cœur ouvert, sans réticences. Je veux parler du lieutenant Le Kernoël. Serait-il son fiancé 1

— m ' e s t dans son cœur, assurément, répondit la mère, mais certainement, pour sa part, il ne s'est pas déclaré, bien qu'il aime aussi ma fille, j'en suis convaincue. Seulement, s'il avait parlé Magdeleine me l'eût d'autant moins caché que je lui connais une âme droite et confiante, et qu'elle sait qu'aucune

hgue des F. TÎ: Vf^i^ojou; Segretain président de la section de Saumur Francis Poisson, secrétaire, Coutard' trésorier et MM. H. Dima, Lombard R. Grignon, Dr Montaigne, Marchand', Doussain, H. Chatenay, Courjarret..* etc.

MM. Charles -Poisson et Segretain prirent successivement la parole. Ils exposèrent que la défense des droits des F. N. était une question d'intérêt national, à une époque où la crise de la natalitéinspiraitles pires inquiétudes. Ils montrèrent le but de la Ligue, sou rôle, ses avantages et la nécessité de l'union de tous les chefs de famille.

Ils furent remerciés par d'unanimes applaudissements et la réunion porta ses fruits car, avant de se retirer, de nombreux assistants vinrent apporter leur adhésion à la Ligue.

R E «ERCIf i l l IENTS Mme A. Meyer, M. et Mme Meyer-

Kiener le docteur et Mme Paul Meyer, dans l'impossibilité de remercier indi-viduellement toutes les personnes qui ont bien voulu leur apporter un témoi-gnage de sympathie à l'occasion de la perte cruelle éprouvée en la personne de M. Albert MEYER, les prient de trouver ici l'expression de leur vive re-connaissance et d'agréer leurs sincères remerciements.

Station Vit icole de Saumur Samedi dernier, 20 mai, la Salle des

Conférences de la Station Viticole se remplissait de son public habituel et fidèle, désireux d'entendre la parole savante, si claire et si précise de M, Moreau, Ingénieur agronome, Direc-teur du Laboratoire d'Œnologie d'An-gers.

La constitution de la grappe de raisin et les conséquences qu'on en doit tirer pour en faire un bon vin, tel est le sujet qui fut traité dans cette remarquable conférence.La râfle, d'une part, le grain de raisin de l'autre, voilà les éléments, la matière première, sur laquelle s'exerce le travail vinicole.

La râfle fournit du tanin, facilite la sortie du jus au moment du pressu-rage ; mais par contre, elle peut ap-

opposition ne tiendrait de son père ni de moi à son union avec le plus cher ami de mon fils, que nous aimons éga-lement comme s'il était déjà des nôtres.

— A quel sentiment attribueriez-vous donc alors le silence du lieutenant Le Kernoël ?

— A un très délicat scrupule. 11 n'a pas osé engager une vie qu'il est exposé à perdre chaque jour. Ce lui au-rait été un remords, s'il doit mourir, d a oir mis à un front de jeune fille un voile de veuve qui pèserait sur son avenir. J'ai l'absolue conviction que, la guerre finie, si Dieu lui a conservé la vie, il viendra nous demander de la consacrer à notre enfant.

— Et bien I repartit le docteur, il faut qu'il la trouve en pleine florai-son de santé. II est dangereux de fon-der une famille avec une femme ma-ladive. Un des premiers gardien» du bonheur d'un ménage est la santé ; une de ses plus grandes joies est de voir prospérer les enfants qui nous conti-nueront. C'est pour cela que j'exige que votre fille prenne un congé, qu'el-le le passe au grand air, aux bords de la mer de préférence.

— Unetelle prescription serait facile à remplir, dès que ma fille sera décidée, et pour cela je compte sur votre auto» rité, docteur.

(A suivre^

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porter de mauvais ferments, elle enlé-.e, si on la laisse trop longtemps en con-tact avec le vin qui cuve, de l'alco ,1 et de la couleur, contrairement à ce que pensent certains vignerons qui prétendent donner plus de couleur à leur vin en prolongeant outre mesure Ja cuvaison. Si la râfle est restée verte et si elle est pressée trop durement, elle peut donner au vin un gout her-bacé désagréable, et même y intro-duire une certaine proportion d'eau qui diminue d'autant sa force alcoo-lique. Ces accidents sont à craindre surtout avec les pressoirs à pression continue, d'une énorme puissance.

Le grain qui comprend trois parties : la peau, la pulpe et les pépins, ren-ferme eh dissolution dans une forte proportion d'eau (75 %) des matières variées : sucre, acides, crème de tartre, substances azotées, matières minérales, toutes ont un rôle utile, mais à des degrés divers, et que le conférencier a indiqué rapidement. Il a plus particu-lièrement insisté sur le sucre en disso-lution dans la pulpe, mais qui occupe des régions variables suivant les cir-constances. Dans une vendange ordi-naire, il se trouve dans la région moyenne ; mais dans les années de grande qualité, il s'accumule surtout au voisinage immédiat de la peau. Il en résulte ceci que, dans le premier cas, le jus qui coule d'abord au près soir est le plus sucré, tandis que dans le second cas, c'est le jus de deuxième et de troisième presse qui est le. plus liquoreux parce qu'étant plus difficile à exprimer, à séparer des peaux, il sort en dernier. Ces particularités sont fort intéressantes à signaler et à connaître pour mener à bien la vinification se-lon les circonstances.

Maintenant, plus le vin est riche en sucre, plus il pourra être fort en alcool, puisque celui-ci se forme aux dépens de celui-là, sous l'action dss levures.

Mais pour que les levures puissent travailler utilement, il faut qu'elles trouvent dans le jus assez de matières azotées; si celles-ci sont en trop faible proportion, les levures se développent et se multiplient mal. On corrige effi-cacement ce défaut par une addition de phosphate d'ammoniaque.

L'acide est un autre élément indis-pensable au vin. S'il est en trop faible proportion, le vin se tient mal, se dé-fait; s'il est en trop grande quantité, le vin est vert au gout et dur à l'esto-mac. Cette verdeur s'atténue à la lon-gue et se dépose sous forme de gra-velle dans les tonneaux et parfois en bouteilles. Le froid favorise ce dépôt, d'où certaines conséquences pratiques à tirer de cette observation pour les vins récoltés en pays chauds, que l'on expédie dans des régions froides.

L'étude du tanm a aussi uue grosse importance en vinification car cette matière est nécessaire à la bonne te-nue du vin.

Tous ces détails sont utiles à connaî-tre pour bien vinifier. Si l'on ne tient pas compte du role de chaque élément du grain de raisin on va au hasard, on travaille à l'aveuglette, et on s'expose à faire fausse route ; et c'est malheu-reusement ce qui arrive trop souvent. Vraiment, beaucoup de viticulteurs trouveraient intérêt à assister à de pa-reilles leçons.

* *

Samedi prochain, aura lieu à 2 h.l /2, la dernière Leçon. Elle sera donnée par M. le D' Maisonneuve, Directeur de la Station viticole et aura pour sujet : U apoplexie de la Vigne.

A la suîte de la Conférence aura lieu le Concours de Greffage, auquel seront seuls admis les élèves qui auront suivi toute la série des cours.

Aussitôt après se fera la Distribu-

tion drs Pnx, qui sera présidée par M. le hons-Prélot de Saumur, et au cours de laquello seront décer^s les diplômes de AJattres-Greffeurs et les Certificáis d'aptitude aux élèves les plus méritants, ainsi que les médailles de vermeil, d'argent et de bronze of-iortes par M. le Ministre de l'Agricul-ture, M. le Député de Grandmaison, la Municipalité de Saumur, le Syndicat du Commerce des Vins en Cercles, le Comibe Agricole de l'Arrondissement de Saumur et la Station Viticole.

Commun d libre de la Ville-Fi anche

H A U T COMMISSARIAT D E POLICE

E T D E S Û R E T É G E N E R A L E

A U nom de la Liberté,

Nous, haut Commissaire de Pohce et de Sûreté Générale , portons à la connaissance des populations que nous avons fait incarcérer « Nouveau libre » qui, par la voix de la Presse, s'est rendu coupable du crime de lèse-com-mune en divulguant les dispositions prises par la Municipalité de notre Commune libre en vue de la réception grandiose de nos amis de la Commune libre de Montmartre le 11 juin.

Le traître « Nouveau libre », sitôt appréhendé, a été enfermé dans les cachots souterrains de notre prison-forteresse annexe de notre château de la Reine de Sicile ; il y attendra, dans ces cachots humi.Ies à la suite de la crue dernière — l'eau ne vient que de s'en retirer, — la punition et le juste châtiment de son crime.

Afin qu'aucune autre indiscrétion ne se commette et au nom de la sacro-sainte liberté, les élus de la Ville-Franche seront mis au secret jusqu'au 11 juin au soir.

Afin que nul n'en ignore, il est dis-cuté ce qui suit :

1° La LIBERTE doit être la seule rai-son d'être de notre commune libre. Parmi nous, ainsi que dans tous les pays qui sn croient civilisés et libres, la liberté consiste à n'avoir le droit de ne rien dire, rien faire, rien savoir, rien voir, rien lire, sans en avoir solli-cité et obtenu l'autorisation. Que tous les actes de la vie de nos administrés, avant d'être accomplis, devront être précédés de la demande faite par écrit et sur papier timbré à la direction par-ticulière de nos 97 bureaux.

Que l'autorisation ne saurait être donnée qu'autant que les sous-commis, commis, sous-contrôleurs, contrôleurs, sous-inspecteurs, inspecteurs, etc., jus-qu'au directeur général du 1er bureau qui le transmettra au 1er sous-commis du 2e bureau qui suivra la filière jus-qu'au 97e bureau auront donné un avis favorable.

Le directeur général du 97e bureau ayant seul qualité pour donner les au-torisations quelle qu'elles soient, la réponse sera transmise par la même filière descendante.

Ainsi seulement, la liberté indivi-duelle des sujets de la Commune libre de la Ville Franche saurait être sauve gardée.

2° Tous les agents sous les ordres du Maire, de l'Adjoint, des Conseillers municipaux , Garde-Champêtre, Capi-taine et Sapeurs pompiers. Instituteurs, facteur et concierge de notre maison commune, y compris le chef de musi -que, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait en notre Château, siège du Haut Commissariat, le 20 mai, et cela sous le sceau et le contre sceau de nos armes.

Le Haut Commissaire de Police et de Sûreté Générale,

SUR FLIC.

VILLE DE SAU MVR Dimanohe 11 Juin

Grande Fête des Fleurs

CIRQUE ROYAL LES GRANDS CIRQUES

FRANÇAIS A SAUMUR C'est ce soir mercredi à8 h. 30, qu'au-

ront heu les débuts du Cirque Royal en notre ville place du Chardonnet.

Chacun voudra se rendre compte de son importance. C'est, en effet, l'éta-blissement ambulant le plus important et le plus intéressant du genre, la va-leur incomparable de sa troupe, son ins-tallation splendide font que partout où il passe, il émerveille les populations.

Le tout Saiimur voudra aller voir cette attraction et se précipitera aux bureaux de location gral uite aujourd'hui Rappelons qu'il est nécessaire, pour avoir de la place, d'aller retenir ses bil-lets d'avance dès la journée. C'est une bonne précaution à prendre, car, mal-gré les 4.000 places qu'il contient, le Cirque Royal est encore trop petit puisqu'il refuse toujours du monde.

Demain jeudi matinée a 3 h. soirée à 8 h. 30.

Etat-Civil de Saumur du 20 au 24 mai 1922

NAISSANCES Gisèle-Marguerite Goizet, rue Natio-

nale, 35. PUBLICATIONS DE MARIAGES François Bonnet, jardinier au Clos-

Bonnet, et Adélaïde Meignan, cultiva-trice au Vaudelnay.

Adrien Vigoureux, secrétaire dë l'É-cole de Cavalerie, rue Courcouronne, 18, et Marthe Daudet, s. p. rue Porte-Nnuve, 3.

Maurice Edelin, employé de chemin de fer à Versailles et Marie Deniau, s. p. rue Étienne Bougoin 4, à Saumur.

Célestin Quignon, cultivateur à la Rompure, Saumur, et Jeanne Meyer, s. p. à Rousset (Drôme).

Philibert Chauvain, couvreur, rue Waldeck-Rousseau, 52, et Eugénie Bouvrard, couturière, même adresse, à Saumur.

Henri Richefort, charpentier, place Vauban, 5, et Oliver Georgette, do-mestique, rue Hoche, 14, à Saumur.

Auguste Haton, époux Madrelle 73, ans, jardinier, rue de la Croix-Verte, 32.

DÉCÈS Victor Jouteux,72 ans place de Nan-

tilly. Auguste Hervé, 81 ans journalier à

l'hôpital. Victorine Gauby, veuve Hérisson, 31

ans, s. p'. 16 rue Daillé.

T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

Audience du 20 Mai m2

La basse-cour de la voisine. — U n e femme Morillon, née Olga Macquignon 23 ans ménagère à Nueil, a opéré une descente dans la basse-cour de la voi-sine pour y capter une poule. La pro-priétaire du volatile a pincé Olga qui aujourd'hui, est condammée à 25 fr. d'amende.

Tendre époux. — Eugène Masson, 50 ans, charretier à Saumur n'est pas ten-dre avec sa conjointe. Celle-ci, frappée et blessée, fait poursuivre le brutal qui est condamné à 16 fr d'amende.

Outrages. — Pas content d'être pris en défaut par la police du roulage Auguste Roulleau, 43 ans, cultivateur à Gennes, insulte et menace les gendar-

mes verbalisent. Cet excès de violence lui coûtera, à ce qu'on dit les juges, 16 fr. d'amende plus 5 f/. pour l'infrac-tion au roulage.

Port d'arme prohibée. — En état d'ébiiété assez avancé, Maurice Ran-geard, électricien à Montreuil est trou-vé porteur d'arme prohibée. 11 est poursuivi et condamné à 25 francs d'amende plus 5 fr. pour le délit d'ivresse manifeste.

Affichage. —Un jardinier de Vihiers, Louis Burg, a négligé d'afficher les prix des denrées qu'il mettait en vente. Le Tribunal lui rappelle les règlements en le condamnant à 16 fr. d'amende

Délit de fraude. — Le ministère pu-blic poursuit pour tromperie sur l'iden-tité de la marchandise vendue, Maurice Testu, 43 ans, boucher à Saumur et sa factrice la femme Chuche Testu : est condamné à 100 fr. d'amende et la femme Chuche à 25 fr.

Un Drame de Famille à Ailonnes Ua père tire sur son fils

et SJ fait justice

Hier mardi après-midi un drame épouvantable jetait la consternation au hameau de Recouvrance commune d'Allonnes. .

Au lieu dit la Barbillonnière, le cul-tivateur Ernest Caroux, 41 ans, veuf et père de 6 enfants qui venait de se re-marier il y a quelques mois, gère une importante exploitation agricole.

Il travaillait ferme mais hélas ! abu-sait du vin : sous l'empire de l'alcool, Caroux, proférait des paroles menaçan-tes envers ses enfants qui demeuraient sans cesse terrifiés.

Samedi dernier après une violente discussion, le fils^ainé résolut de quit-ter le toit paternel.

Le père ne semblait pas s'en être au-trement ému.

Mardi matin des propos lancés par lui faisaient craindre qu'il ne se pendit.

Dans l'après-midi, après avoir absorbé quantité de litres de vin, il voulut tuer sa femme et la mit en joue, mais ne l'atteignit pas heureusement. Celle-ci s'enfuit affolée.

Le meurtrier se rendit alors dans un vignoble où travaillaient deux de ses enfants, Louis et Ernest, âgés respec-tivement de 17 and et demi et de 14 ans.

Appelant Louis, le père braquait aussitôt son fusil vers lui et, en tirant à bout portant, lui cria qi'il était responsable du départ de son frère aîné.

Le coup atteignit le malheureux en-fant en pleine poitrine. S'affaissant, il eut le courage quand même de s'enfuir quelques môtres plus loin, par crainte de récidive de la part de son père

Mais Caroux, retournant son arme contre lui, se fit sauter aussitôt la cervelle. La mort fut foudroyante.

Par une coïncidence curieuse, les gendarmes qui étaient en tournée, en-tendirent les coups de feu et s'avan-çant, aperçurent le jeune Louis râlant.

On fit mander le Docteur Devallet qui ordonna le transfert du blessé à l'hôpital de Saumur.

Le Parquet prévenu téléphonique-ment arrivait bientôt pour procéder aux constatations d'usage.

Des renseignements fournis sur le meurtrier, on en conclut à un drame de l'alcoolisme.

La consternation est grande au ha-meau de Recouvrance où l'on crai-gnait tant le fermier Caroux lorsqu'il était en état d'ivresse.

A l'heure où nous mettons sous presse, nous avons pris des nouvelles du blessé ; l'état demeure grave mais cependant aussi satisfaisant que pos-sible ; les médecins n'ont point eu à intervenir chirurgicaiement.

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Les Secrets de l'Imprimerie (Instructif)

PARISETTE Huitième Episode: FAMILY-HOUSE

WALLACE RE ID, dans

LE ROIDUVOLANT Grand film passionnant

Abominations & Détonations F O U - R I R E

GAUMONT-ACTUALITÉS

MARBERT, l'exquis diseur à voix.

Notre Saumurois Ltliction de Moiiireyil-Bellay

Il y avait six élections en Anjou, administrées par un subdélégué, sous les ordres de l'Intendant de la Généra-lité de Tours. Ces six élections avaient leur siège à Angers, Baugé, Château-gontier, La Flèche, Montreuil-Bellay et Saumur. Voici l'énumération des pa-roisses qui formaient J'élection de Montreuil-Bellay :

Antoigné, Cernusson, Cerqueux-de-Maulévrier, Cerqueux-sous-Passavant, Chianteloup,Chapelle sous-Doué, Cholet (Notre-Dame , St-Pierre, St-Melaine), Cléré, Concourson , Coron, Cossé, Les Echaubrognes (D.-Sèvres), Faveraye, Fosse-de-Tigné, La Fougereuse (Deux-Sèvres) , Le Longeron, Maulévrier, Le May, Mazières, Méron, Montigué, Mon-tilliers, Montreuil - Bellay et Lenày, Nuaillé, Nueil, Passavant, La Plaine, Puy-Notre-Dame, Rillé, La Romagne, Roussay, St-André- de -la-M arche, Saint-Georges-d.-Puy d.-la-Gard e, St-Hilaire-du-Bois, St-Hilaire-le-Doyen, St-Hip-polyte, St-Just et Bron, St-Paul-du-Bois, St-Pierre-à-Champs (Dx-Sèvres), La Séguinière , Somloire, Tancoigné, Torfou, La Tourlandry, Trémentines, Trémont, Verchers (lande des), St-Just et St-Pierre, Vezins, Vihiers, Le Voide, Yzernay.

Beaucoup de paroisses de l'Élection de Montreuil-Bellay étaient éloignées du chef-lieu d'où émanaient les ordres ; il en résultait des inconvénients pour l'administration. Afin d'y remédier, le roi établit, vers 1760, deux nouveaux subdélégués dans cette Élection : l'un résida à Maulévrier et l'autre à Cholet. Ce dernier avait seize paroisses dana « département. »

F. UZUREAU.

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Départ à 13 heures. Retour vers 18 h. 30. D. — Tours, Vi'iandry, Aiay-le-Rideau,

Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 18 fr.

Départ à 13 heures. Retour vers 18 h. 30. Au départ de Blois : I. — Blois, Chevemy, Chamhord, Blois.

Prix par place : 12 fr. Départ à 13 h. 15. Retour v^rs 17 heures. II. — Blois,. Chambord,Chçyerny, Chau-

mont, Blois. Prix par place : 22 fr. Départ à 13 h. 15. Retour vers 18 h. 45.

Pour la location des places et l'indicatidn des jours de rnise en marchei s'adressèr aux gares, de Tours et dp^Blois, aux hi^reaux spéciaux du service automobile, 8, boulevard Béranger, Tours, et 2; place Victor-Hugo, Blois, moyennant paiement de 1 fr. pi»r place.

Le Livret-Guide Officiel La C® dti Chemin de fer de Paris- à

Orléans a l'honneur de porter à la con-naissance du public que son Livret-Guide officiel est paru.

Rappelons que ce document, indis-pensable à l'homme d'affaires comme au touriste, est mis en vente au pHx de 2 fr. l'exemplaire dans les princi^ pales gares, agences et bureaux de ville de cette Compagnie.

BIBLIOGRAPHIE l.a Fem m« et i'F.nrtsnl

Lire dans le n° 87 de La Femme et VEnfant qui vient de paraître. Les spotls «eront-ils permis dans I P S lycéet ?

docteur Jâcqut-s Bertillon. — .Quelques lignes à lire et à méditer à l'occa^iou de la journée des n ères.—Pour avoir des en-tants : habitations à bon marché ; immeu-bles collectifs en location, Georges Risler. — Opinion de feirime ; le rôle de la fehime (suite), Henriette Charasson.— Une idée : A propos di-s travailleurs agricoles, « La Femme el l'Enfant, n — Un tait : Question de foi c e . . . donc de natalité, Paul Coque-mard. — La Vie intellectuelle et morale: Le bilkt de l'oncle : le Théâtre ; le Ciné-ma; le Livre du jour. — Variété : L'Ex-position .coloniale d • Marseille : l'Aide sociale daps le grand patronat français. —• — La corbeille à ouvrage, Mireille. — Un peu de médecine, béàucoup d'hyg ène, Dr Ixe. — Petits travaux, grandes écono-mies, ou l'art de se pas^er des autres, Majire Jacques. — Le toiir des carrières féminines. — La page de l'hygiène, de rassi>tance et de la prévoyance sociales, Thérèse Cazevitz, — Le Congiès de l'en-seighieriieht ménager et de l'éducàtion fa-miliale, Raoul de Guntz. — Le coin dès Mamans. — Une belle histoire : le petit Poucet, — Courrier de quinzaine, G.-G, liosé Göudin. — Apprenons la musique (23* léçbn) , J. Ramus. — La daiiWe, Terpsichore, — Eco.-omie n-iénagère : Nps interwievs,culinaires ; la femme chez elle ; pètit code des convenances et dés usages , à la fernie et au jardin ; santé, beauté, maintien. — La Mode pour les petits et pour Its grands, Jacqueline Portier. — Prinrefses de science, Colette Yver. — Petite correspondance. Trait d'union, La Finette.

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OBSERVATIONS. - L'heure'dei Cbeklni de fet de l'Anjou est celle de Parts. LesSlattohi de Cher min« de fer de l'Anjon qui ne sont pai «dmiie« t trafiquer directement avec lei «tatlonk des r«i«aut de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des bllleli d* voyageurs que pour les itatlbna de Baugé; Noyant-Méoii, Saum(ir-Etal, Nantlll;, Doua la-F6nUlnt Cholet, Chalonries-Etat, et U Posianniire.mal n« enregidrent lea bagàges et les cbleni poúr lent desUnatlon définitive lur cet réseaai.

En principe, les trains mlxtei de voyageurs «t da marrhaádises du réseaii Anjou n'étant pas atlendui dans les gares de jonction par le* tralni de raya-geuradea réseaux voislni, en cas de retard de ctê trains mixtes la correspondance n'est pas garantie La correspondance n'est pas non plus garkntle pour lés trajns miitet correspondants au-delàdei délais d'attente prescrits par l'adniInlttrattoD d^parltm»-tale.

Le Gérant : P. HICUOU.

Saumur. — Itíip. Girouard & Hichou. fc-ji

Service modifié au 10 Avril 1922 D E F E R

Service modifié ail 10 Avril 1922

L I G N E D E L ' É T À T L . I Q N E D ' O R L É A N S

P A R I S (Montparnasse) - S A U H U R - BORDEAUX

STATIONS

Paris Chartres Courtalain.. dép. Château-du-LoIr . ChbteauIaVnlUère Noyant-Méon LlntOrcs-Bouton . Veinantes Blou Vivy SAUMun(Oi-l.)arr.

— dép. Nant i i ly . . . . I aiT. SAUMUK(Etat)arr.

— dép. Nantiily arr.

— dép. Chacé-Varraliis . . Brézé-Salnt-Cvr.. Montreuil . . . dép. Thouars arr.

- dép. Airvault . . . . (tînre) Parthenay Niort Saintes Bordeaux. . . . arr.

785

5 47 6 19 6 48 6 57 7 07 7 16 7 24 7 33 7 42 7 50

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777 511 783 EJ PR.

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BORDEAUX - S À U U U R — P A R I S (MontikraaBse) P A R I S - TOÙRB - SAUBÎUR - A N G É R S - N A N T E S

STATIONS

Bordeaux Saintes Niort Parthenay Airvault . . . .(gare) Thouars arr.

— dép. Montreuil... .dép. Brézé-Saint-Cyr.. Chacé-Varralhs... Nantiily arr.

— dép. SAUMUR (Etat)arr.

— dép. Nantiily dép. SAUMUR (Orl.)arr.

— dép. Vjvy Blon Vernantes, Linières-Bouton.. Noj-ant-Méon... . . Château laVallière Château-du-Loir.. Courtalain.. dép. Chartres Paris arr.

784

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5 35 7 22 7 56 8 42

10 05 10 41 10 54 11 02 11 07 11 23 11 28

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SAUMUR - PORT-BOULET - CHINON

ST.\TIONS

SaumurOrl. Port- Boulet ;Avoine Chinon

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A N G E R S - DOUÉ - MONTREUIL - POITIERS

STATIONS

S A U M U R - BOUROUEIL

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STATIONS

SaumurOrl. Port-Boulet BourRucll..

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7 04! 10 51 8 25; 12 28 9 16 9 60

EXPR. 10 *

6 26 10 22 e 64 8 50

14 25' 14 43 14 59' 15 09

10 39; 15 36 11 32 17 21

16 23 ,1Й06,

13 13' 18 62 13 601 19 271 M V .

19 S5 19 M, 20 »4 20 16; ao 17! 21 68:

(A) N a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi. La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour le» erreurs matérielles qui pourraient s ètre glissées dam cet horaire.

N.-B. — A moins d'indication contraire, les heures Indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ.

^aúmur..dép.l ViîT- ..j Longué ! Lé» Hayes | BrionJumelles! Chartrené .... ! Hange ' Qeb La Flèche.arr.

Va par aoas. Maire de Saamar, pour légalisatioa de la Signatare da ëirâQt, ИШ^-Гйи 44 k / I и m o i s

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