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Présentation de la leçon NB : Ancienne plage Sigogne, du nom d’un ancien maire de Papeete de 1917 à 1920 (souvent orthographié Sygogne par la presse), la plage prend le nom de Hokulea après l’arrivée de la pirogue double en provenance de Hawaï en1976. Cet aménagement devait prendre le nom de parc Hokulea initialement (polémique autour de la consonance hawaïenne) mais sera finalement baptisé « jardins de Paofai ». Toutefois, il existe aussi la place Sigogne et un monument en mémoire de la traversée d’Hokulea. Fiche de présentation (objectifs par rapport à la fiche élève) 1) Justification du choix de l’étude de cas. a) la mise en œuvre explicitée (proposition pédagogique) Le volume horaire consacré { l’étude est de 3 { 4 heures ; traitée d’un seul bloc, en début d’année scolaire (thème introductif). L’étude de cas débute soit par une sortie sur le terrain et la réalisation d’un schéma réalisé par les élèves mettant en exergue leurs représentations de cet aménagement de proximité (les jardins de Paofai) ; soit par l’utilisation des TIC et du globe virtuel proposé par Google earth. Le corpus documentaire rassemble des documents originaux ou légèrement amendés du service de l’urbanisme, de la mairie de Papeete, et de l’Établissement d’Aménagement et de Développement. b) La démarche explicitée Cette étude de cas permet d’activer les compétences requises pour des élèves de première, définies dans les nouveaux programmes. Maîtriser les outils et méthodes spécifiques de la géographie : - exploiter et confronter des informations - organiser et synthétiser des informations - utiliser les TIC Maîtriser des méthodes de travail personnel : - développer son expression personnelle et son sens critique - se préparer { l’épreuve du bac en série S en permettant aux élèves de traiter le sujet « Approches des territoires du quotidien » en activant les concepts et notions d’aménagement, d’acteurs et d’enjeux 2) Les documents mis en ligne : - la fiche de présentation de la séquence ; - la fiche élève ; - le corrigé sommaire de la fiche élève ; - le corpus documentaire composé de 8 documents.

Les jardins de Paofai

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Ancienne plage Sigogne, du nom d’un ancien maire de Papeete de 1917 à 1920 (souvent orthographié Sygogne par la presse), la plage prend le nom de Hokulea après l’arrivée de la pirogue double en provenance de Hawaï en1976. Cet aménagement devait prendre le nom de parc Hokulea initialement (polémique autour de la consonance hawaïenne) mais sera finalement baptisé « jardins de Paofai ». Toutefois, il existe aussi la place Sigogne et un monument en mémoire de la traversée d’Hokulea

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Page 1: Les jardins de Paofai

Présentation de la leçon

NB : Ancienne plage Sigogne, du nom d’un ancien maire de Papeete de 1917 à 1920 (souvent orthographié Sygogne par la presse), la plage prend le nom de Hokulea après l’arrivée de la pirogue double en provenance de Hawaï en1976. Cet aménagement devait prendre le nom de parc Hokulea initialement (polémique autour de la consonance hawaïenne) mais sera finalement baptisé « jardins de Paofai ». Toutefois, il existe aussi la place Sigogne et un monument en mémoire de la traversée d’Hokulea.

Fiche de présentation (objectifs par rapport à la fiche élève)

1) Justification du choix de l’étude de cas.

a) la mise en œuvre explicitée (proposition pédagogique)

Le volume horaire consacré { l’étude est de 3 { 4 heures ; traitée d’un seul bloc, en début d’année scolaire (thème introductif).

L’étude de cas débute soit par une sortie sur le terrain et la réalisation d’un schéma réalisé par les élèves mettant en exergue leurs représentations de cet aménagement de proximité (les jardins de Paofai) ; soit par l’utilisation des TIC et du globe virtuel proposé par Google earth.

Le corpus documentaire rassemble des documents originaux ou légèrement amendés du service de l’urbanisme, de la mairie de Papeete, et de l’Établissement d’Aménagement et de Développement.

b) La démarche explicitée

Cette étude de cas permet d’activer les compétences requises pour des élèves de première, définies dans les nouveaux programmes.

Maîtriser les outils et méthodes spécifiques de la géographie : - exploiter et confronter des informations - organiser et synthétiser des informations - utiliser les TIC

Maîtriser des méthodes de travail personnel : - développer son expression personnelle et son sens critique - se préparer { l’épreuve du bac en série S en permettant aux élèves de traiter

le sujet « Approches des territoires du quotidien » en activant les concepts et notions d’aménagement, d’acteurs et d’enjeux

2) Les documents mis en ligne :

- la fiche de présentation de la séquence ; - la fiche élève ; - le corrigé sommaire de la fiche élève ; - le corpus documentaire composé de 8 documents.

Page 2: Les jardins de Paofai

Corpus documentaire : Doc 1 : Mémoire de présentation de l’aménagement Doc 2 : Inauguration des jardins de Paofai Doc 3 : Photographie aérienne oblique de l’aménagement Doc 4 : L’aspect foncier Doc 5 : Marchés de définition simultanés (équipes d’architectes) Doc 6 : Étude diachronique du front de mer de Papeete Doc 7 : Extraits de quotidiens locaux Doc 8 : Entretien avec Philippe Couraud (chef du service de l’urbanisme)

3) Articuler l’étude de cas et la mise en perspective. Problématique de l’étude de cas : En quoi l’aménagement des « jardins de Paofai » modifie-t-il la perception de l’espace du front de mer de Papeete ? L’étude de cas a permis de dégager des grandes idées : Comment traiter « les acteurs et les enjeux de l’aménagement des territoires » ? - Dans l’étude de cas, le nombre d’acteurs est limité ; la mise en perspective

mettra en exergue d’autres types d’acteurs (des lobbies, des groupes de pression, l’intercommunalité, la région, l’État…).

- Les enjeux de l’étude de cas sont la mise { disposition d’un espace récréatif et la mise en valeur du front de mer de Papeete qui favorise la cohésion sociale et le tourisme ; la mise en perspective devra montrer d’autres enjeux tels que la compétitivité et la durabilité dans un contexte de mondialisation.

- Enfin le jeu d’échelles de l’étude de cas relativement simple (local, insulaire, international) doit être approfondi dans la mise en perspective grâce à une démarche multi scalaire qui active les échelles communale, intercommunale, régionale, nationale, de l’Union européenne. La mise en perspective utilise des exemples illustratifs ciblés, mais ne doit pas faire l’objet de nouvelles études de cas.

Page 3: Les jardins de Paofai

Fiche élève

Problématique : En quoi l’aménagement des « jardins de Paofai » modifie-t-il la perception de l’espace du front de mer de Papeete ?

-I- Quel est mon territoire proche ?

- a - Découvrir son territoire proche : (reproduire le tableau sur une feuille)

Quels sont les lieux

que vous fréquentez

régulièrement ?

Où ces lieux se

situent-ils ? (points

cardinaux, rues,

quartiers)

Comment vous y

rendez vous ?

À quelle régularité

vous y rendez vous ?

(ponctuel,

hebdomadaire,

quotidien)

Domicile

Lycée

Autres activités

- b - Délimiter son territoire proche :

« Votre » territoire couvre t-il toute votre commune de résidence ? Y a t-il des territoires que vous ne fréquentez pas ?

Utiliser le globe virtuel « google earth »

Repérer un lieu

- Taper le nom de votre lycée dans la barre de recherche google earth. Lorsque l ‘adresse apparaît, double clic sur la lettre qui correspond. (Le globe virtuel se centre immédiatement sur l’adresse demandée)

Réaliser un itinéraire

- Puis cliquer sur l’onglet « itinéraire » ; inscrivez l’adresse de votre domicile dans la ligne « DE », et celle de votre lycée dans la ligne « VERS », et lancer la recherche.

- L’itinéraire apparaît en violet.

- Cliquer sur l’icône « PLAY » et réaliser une visite virtuelle de votre trajet.

- c - Analyser son territoire proche :

Votre territoire diffère t-il de vos camarades ? De celui de vos parents ? Pourquoi ? Est-il appelé { changer, { s’élargir ? Pourquoi ?

- d - Bilan : Montrez que votre territoire est à la fois construit, unique et évolutif.

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-II- Présenter l’aménagement réalisé : (doc 1, 2, 3, 6, 8)

Nature : Définissez et décrivez le projet

Objectifs : Quel est le but de cet aménagement ?

Temporalités : Quelle est la durée totale des travaux ? (du remblai { l’inauguration)

-III- Quels sont les acteurs du projet, de sa réalisation à sa gestion ? (Docs 1, 2, 4, 5, 8)

Qui finance le projet et pour quel coût?

Quels acteurs se coordonnent pour fournir le foncier ?

Qui est le maître d’ouvrage ?

Quels sont les projets (d’architectes) proposés ? Comment les stratégies d’acteurs doivent elles se concilier?

-IV- Élargir l’étude : les enjeux de l’aménagement du front de mer ? (Docs 1, 6,7)

En quoi cet aménagement « les jardins de Paofai » fait-il partie d’un plus vaste projet ? (recenser les aménagements du littoral)

Comment l’identité du territoire est-elle mise en exergue ?

Comment le développement durable est-il pris en compte dans l’aménagement ?

Montrez que ce territoire proche est pratiqué à différentes échelles.

-V- Synthèse :

« En quoi l’aménagement des « jardins de Paofai » modifie-t-il la perception de l’espace du front de mer de Papeete ? »

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Fiche élève

Ébauches de réponses

Problématique : En quoi l’aménagement des « Jardins de Paofai » modifie-t-il la perception de l’espace du front de mer de Papeete ?

-I- Quel est mon territoire proche ?

- a - Découvrir son territoire proche : (reproduire le tableau sur une feuille)

Quels sont les lieux

que vous fréquentez

régulièrement ?

Où ces lieux se

situent-ils ? (points

cardinaux, rues,

quartiers)

Comment vous y

rendez vous ?

À quelle régularité

vous y rendez vous ?

(ponctuel,

hebdomadaire,

quotidien)

Domicile

Lycée

Autres activités

- b - Délimiter son territoire proche :

« Votre » territoire couvre t-il toute votre commune de résidence ? Y a t-il des territoires que vous ne fréquentez pas ?

Utiliser le globe virtuel « google earth »

Repérer un lieu

- Taper le nom de votre lycée dans la barre de recherche google earth. Lorsque l ‘adresse apparaît, double clic sur la lettre qui correspond. (Le globe virtuel se centre immédiatement sur l’adresse demandée)

Réaliser un itinéraire

- Puis cliquer sur l’onglet « itinéraire » ; inscrivez l’adresse de votre domicile dans la ligne « DE », et celle de votre lycée dans la ligne « VERS », et lancer la recherche.

- L’itinéraire apparaît en violet.

- Cliquer sur l’icône « PLAY » et réaliser une visite virtuelle de votre trajet.

- c - Analyser son territoire proche :

Votre territoire diffère t-il de vos camarades ? De celui de vos parents ? Pourquoi ? Est-il appelé { changer, { s’élargir ? Pourquoi ?

- d - Bilan : Montrez que votre territoire est à la fois construit, unique et évolutif.

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-II- Présenter l’aménagement réalisé : (doc 1, 2,3, 6 ; 8)

Nature : Définissez et décrivez le projet

Le projet consiste à la bonification d’une partie du front de mer, par la construction d’un espace à vocation touristique, mais aussi de détente et de villégiature. Il s’étend de la place du 2juillet 1966(ancienne place Jacques Chirac) à la place To’Ata, sur une surface de 5,6 ha composé d’espaces verts (parc paysager), de bâtiments dont sanitaires, de cascades, de zones de jeux pour enfants et d’un Beach soccer.

Objectifs : Quel est le but de cet aménagement ?

Développer les espaces verts en zone urbaine pour son embellissement (et désenclaver les quartiers les plus denses ; « bouffée d’oxygène »)

Fournir une vraie promenade balnéaire pour la population, les touristes et les croisiéristes.

Poursuivre l’aménagement du front de mer (1955 – 2002 – 2010)

Temporalités : Quelle est la durée totale des travaux ? (du remblai { l’inauguration)

Remblai en 2002, proposition d’architectes en 2004, début des travaux en 2008, inauguration en février 2010.

-III- Quels sont les acteurs du projet, de sa réalisation à sa gestion ?

(Docs 1, 2, 4, 5,8)

Qui finance le projet et pour quel coût?

Le Pays via EAD pour la somme de 900 millions de Fcp.

Quels acteurs se coordonnent pour fournir le foncier ?

Le Pays, la commune de Papeete, le port autonome

NB : Absence de PGA

Qui est le maître d’ouvrage ?

L’Établissement d’Aménagement et de Développement, anciennement nommé EGT (Établissement des Grands Travaux).

Quels sont les projets (d’architectes) proposés ? Comment les stratégies d’acteurs doivent-elles se concilier ?

4 projets d’équipes d’architectes ont proposé des aménagements (appelés « projets de définition), qui cherchent à mettre en valeur la zone urbaine tout en ayant une réflexion sur les déplacements et des aménagements structurants dans le cadre des développements durables.

Concilier idéal d ‘aménagement et réalité économique (budget)

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-IV- Élargir l’étude : les enjeux de l’aménagement du front de mer ? (Docs 1, 6,7)

En quoi cet aménagement, « les jardins de Paofai », fait-il partie d’un plus vaste projet ? (recenser les aménagements du littoral)

L’étude diachronique montre que le front de mer s’est métamorphosé en un demi siècle ;

Les zones industrialo portuaires de Fare Ute et Motu Uta ont été construites sur les récifs qui font face au front de mer de Papeete ;

La place To’Ata, les jardins de Paofai et la place Vaiete sont construits ex nihilo sur des remblais récents ;

Des épis sont créés pour accueillir les navires de croisière ;

L’axe routier qui permet d’accéder à l’hyper centre de l’agglomération a été élargi pour s’adapter à l’accroissement du nombre de véhicules à Tahiti.

Ainsi, le parc « des jardins de Paofai » permet la connexion entre les différents aménagements du bord de mer, permettant un axe de promenade digne de « la promenade des anglais » à Nice (selon la ministre de l’outre mer, Marie-Luce Penchard).

Comment l’identité du territoire est-elle mise en exergue ?

L’identité du territoire est mise en valeur par des bâtiments et abris de style polynésien (fare pote’e), des pierres de Tahiti « Mato » ou des pierres de Moorea, des arbres indigènes (Autera, Miro, Mape, Tipanier…) des palmiers (Makatea, Marquises, des cocotiers, des espèces végétales (Tiare Tahiti, Hibiscus, Bougainvilliers…)

NB : Érection d’un monument en l’honneur de l’expédition Hokulea (1976) dans les jardins de Paofai.

Comment le développement durable est-il pris en compte dans l’aménagement ?

Des espaces verts sont réintroduits dans la zone urbaine pour favoriser la cohésion sociale et l’esthétisme urbain ; l’axe de promenade permet des mobilités douces (marche à pied, vélo) et l’utilisation d’espèces végétales endémiques correspond à l’esprit des développements durables.

Montrez que ce territoire proche est pratiqué à différentes échelles.

Ce territoire du quotidien, proche, est utilisé par différents acteurs à différentes échelles :

- Échelle locale : les habitants qui jouxtent les jardins de Paofai (espace récréatif, de détente)

- Échelle insulaire : des associations polynésiennes qui organisent des événements dans le parc (journées de l’environnement, écoles de danse de

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flamenco, record du collier de fleurs le plus grand du monde) ainsi que les habitants de l’agglomération de Papeete.

- Échelle internationale : Les touristes qui peuvent découvrir le bord de mer de la capitale tahitienne et les croisiéristes qui peuvent découvrir un paysage de type polynésien à leur entrée dans la rade de Papeete.

-V- Synthèse élève :

Les élèves répondent à la problématique de la leçon.

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Fiche pour l’élève

ÉTUDE RÉGIONALE DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE

Pré requis : faire émerger les représentations des élèves, leur fournir un fond de carte de la Polynésie française.

Problématique : Comment assurer la durabilité du développement d ans l’ensemble régional de Polynésie française ?

Définition : :le concept de région

Région :

Voici l’une des notions essentielles, mais aussi les plus polysémiques, voire floues, de la géographie. Elle qualifie dans son acceptation la plus large, tout espace découpé et de ce fait, repéré, objectivé, collectivement signifié. Le terme est issu d’un mot…du latin regio qui signifiait : pays, contrée, zone…De cette origine, la région tire deux significations complémentaires : celle deregonis (direction mais aussi ligne et limite) et celle de regere (régir, diriger) qui lui confèrent la dimension d’un espace politique.

Jacques Lévy et Michel Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés.

La région : un espace vécu

Si l’on considère la structure de la région comme un système de relations unissant hommes et lieux dans un espace spécifique et que la géographie est l’étude de ces relations, l’éclairage doit être porté sur celles-ci. Or, l’homme n’est pas un objet neutre à l’intérieur de la région. Il perçoit l’espace qui l’entoure, porte des jugements sur les lieux, il est attiré ou retenu, consciemment ou non, il se trompe et on le trompe…

L’espace vécu apparaît ici comme le révélateur des réalités régionales ; celles-ci ont des composantes administratives, historiques, écologiques, économiques, mais aussi psychologiques. La région n’est donc pas un objet ayant une réalité en soi. La région si elle existe est un espace vécu. Vue, perçue, ressentie, animée ou rejetée, modelée par les hommes en projetant sur eux des images qui le modèlent. Redécouvrir la région, c’est donc chercher à la saisir là où elle existe, vue des hommes.

Armand Frémont, La Région, espace vécu, Flammarion, coll. « Champs », 2001

Selon les auteurs, quelles sont les définitions du concept de région ?

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-I- L’ensemble régional de Polynésie française, un t erritoire de vie

Les caractéristiques de la Polynésie française :

Quelles sont les spécificités identitaires de ce territoire de vie ?

(Répondre à la question à l’aide du corpus documentaire)

source : www.sénat.fr

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Une identité commune autour du drapeau et de la langue, mais aussi des dialectes .

Les langues en Polynésie française ; vecteurs d’ide ntité ? Le tahitien (ou reotahiti ) est une des langues tahitiennes, une langue polynésienne et appartient donc à la grande famille des langues austronésiennes. Elle fait partie du sous-groupe polynésien oriental, dont le foyer de diffusion originel est les îles Samoa. Le tahitien est parlé dans les îles de la Société, notamment à Tahiti. C'est la plus importante des langues vernaculaires de Polynésie française, qui sont désignées par l'expression Reo mā’ohi4, et qui, outre le tahitien, incluent les langues et dialectes suivants :

• le paumotu (ou rekopa’umotu), langue de l'archipel des Tuamotu, qui comprend sept variantes dialectales ;

• le marquisien qui se subdivise en deux : le èoenana au nord-ouest des îles Marquises et le èoenata au sud-est ;

• les langues australes, une partie des langues proches des Australes (rurutu, tubuai, rimatara, raivavae) ainsi que le rapa ;

• le mangarévien (ou reomangareva) aux îles Gambier.

Source : wikipedia

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Des territoires aux identités et activités spécifi ques au sein de l’ensemble régional : (sources diverses)

L’archipel de la société :

Iles du Vent :

Papeete, la capitale régionale :

Moorea, l’île sœur :

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Iles sous le vent :

L’archipel des Tuamotu :

L’archipel des Gambiers :

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L’archipel des Marquises :

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L’archipel des Australes :

À l’aide des documents iconographiques et de vos connaissances, présentez les différents archipels de l’ensemble régional polynésien et leurs spécificités (paysages, identités, aménagements, activités…) :

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-II- Un ensemble régional polynésien géré et aménag é .

Quels sont les acteurs qui participent aux dépenses de fonctionnement et d’investissement de la Polynésie française ?

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Contrat de Projets 2008-2013 au Plan d’Action Strat égique de l’Etat (PASE, 2009) Le Contrat de Projets 2008-2013 signé le 28 mai 2008 en présence du Président de la République marque une distanciation très nette en regard du Pacte de Progrès, non pas en termes de montants financiers (l’enveloppe globale est d’environ 51 milliards), mais en termes de contenus. L’Etat y affirme ses priorités :

- le logement social représente près de la moitié de l’enveloppe contractualisée (23,6 milliards de F CFP) ;

- l’accompagnement du transfert progressif de compétences obligatoires pour les communes en matière d’adduction en eau potable (AEP), traitement desdéchets (TD) et d’assainissement des eaux usées (AEU) pour une enveloppe contractualisée d’environ 16,5 milliards de F CFP ;

- la santé, pour une enveloppe contractualisée d’un peu plus de 8 milliards de F FCP ; - la sécurité des personnes, avec les abris de survie anticycloniques pour une enveloppe

contractualisée d’environ 3,3 milliards de F CFP ; - la recherche, pour une enveloppe programmée d’un peu moins de 500 MF CFP.

Source : SAGE( Schéma d’Aménagement Général et d’Equipement)

Répondre à la question.

Quels sont les grands projets d’aménagement dans le cadre du développement durable ?

Des démarches prospectives et des objectifs en relation avec le D.D :

1_La refonte des services publiques, avec pour objectif 2014 ; la réduction de 30%des dépenses de fonctionnement, la diminution du nombre de satellites, tout en améliorant la performance des politiques publiques et l’amélioration de la qualité des services aux administrés.

2_ L’adoption d’un plan climat stratégique avec la trame verte et bleue.

3_ Schéma directeur des transports inter insulaires maritimes et aériens.

4_ Plan de Développement Économique et Social avec une perspective temporelle : Polynésie 2033.

5_ L’accélération du développement des ressources primaires, pour valoriser « nos traditions et notre authenticité »

6_ Utiliser les NTIC dans la transmission des savoirs et la communication.

Sources : SAGE et MEP (Mission Evaluation Prospective)

Le PADD au tournant du XXIème siècle : Des propositions de plan d’aménagement et de développement durable.

source : SAGE

Répondre à la question.

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-III- Un ensemble régional qui s’articule à plusieu rs échelles

-a- A l’échelle locale, une priorité : comment rééquilibrer le territoire ?

Document : vers une déconcentration de Papeete ?

source : Service de l’urbanisme

Mise en valeur du site portuaire de Faratea :

En regard de l’ampleur du projet l’EGT proposera(…)sept scénarios(…)Si aucun des scénarios ne s’avère viable et rentable, l’étude proposera une variante à l’un des scénarios - de fait le moins coûteux –en proposant la création d’un « seafood hub » : sorte de « station service » portuaire destinée à une flottille étrangère : « avitaillement, ravitaillement, réparation navale, police, douane, immigration, buisness center, transformation, négoce, transbordement… »

On notera que cette proposition vise à situer Tahiti à son « bon niveau » dans le Pacifique : ne pouvant escompter concurrencer les ports internationaux régionaux, son emplacement comme son savoir-faire peut répondre à une demande émergente forte.(…)Pour autant, cette proposition nécessite la réalisation d’une infrastructure routière de liaison rapide entre Taravao et Papeete.

Source : SAGE

NB : EGT (Etablissement des Grands Travaux) a pris le nom d’EAD (Etablissement d’Aménagement et de Développement)

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Source : Service de l’Urbanisme

Confrontez les 3 documents :

Expliquez les objectifs et la faisabilité du projet de Faratea.

Le trafic commercial aérien en Polynésie française :

Comment interconnecter les archipels de Polynésie française ?

Distinguer les espaces bien desservis des espaces plus marginalisés.

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-b- A l’échelle régionale (Pacifique), la recherche d’une intégration économique et politique.

Source :http://www.ispf.pf/themes/EconomieFinances/CommerceExterieur/Coupdoeil.aspx

Quels sont les pays destinataires des exportations polynésiennes ?

La Commission du Pacifique Sud

Créée en 1947, la CPS change de nom en 1997 pour s’appeler « Communauté du Pacifique »

La décision prise lors de la Conférence de Saipan (1983), qui fit suite à une longue période durant laquelle le sentiment d’appartenance des chefs de gouvernement des pays océaniens à l’Organisation n’a cessé de croître, marqua un tournant dans l’histoire de la CPS : c’est à compter de ce moment-là que tous les pays de la région devinrent membres à part entière de l’Organisation et acquirent le même droit de vote, indépendamment de leur statut politique. Cette décision permit également de réaffirmer le caractère apolitique de l’organisation.

Elle compte aujourd’hui 26 membres (22 territoires océaniens dont la Polynésie française) et les 4 pays fondateurs (Australie, USA, France, Nouvelle Zélande).

Ses activités visent entre autres à promouvoir le développement économique, la santé publique, l’éducation, la formation et le développement humain, ainsi qu’une démarche prospective d’adaptation au changement climatique.

Source : synthèse réalisée à partir du site de le CPS : http://www.spc.int/fr/a-propos-de-spc/historique.html

En quoi les objectifs de la commission du Pacifique Sud rejoignent ils ceux de la Polynésie française ?

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-c- A l’échelle globale ; quelles sont les relations avec le reste du monde ?

À l’aide des documents, montrez que la Polynésie française entretient des relations avec le reste du monde :

Une balance commerciale déséquilibrée :

Pourquoi la balance commerciale est elle déséquilibrée ? Quelle est la tendance ?

Letourisme, une manne qui s’étiole du fait du contexte international:

Quelle est l’origine des touristes qui séjournent en PF ?

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Source : ISPF

En confrontant les deux documents et en vous appuyant sur vos connaissances : Comment expliquer la baisse du nombre de touristes en Polynésie française ?

Le schéma de synthèse permet de finaliser l’étude d e cas et de répondre à la problématique.

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Fiche pour le professeur

Étude régionale : la Polynésie française. La démarche retenue :

Ce que dit le programme : Thème 1 - Comprendre les territoires de proximité ( 11-12 h) La région, territoire de vie, territoire aménagé - La région où est situé le lycée (étude de cas). « Pour les élèves dont le lycée est situé dans un t erritoire ultramarin français n’ayant pas le statut de région, l’étude portera sur ce territoire. »

La démarche est également fondée sur les indication s données par la fiche « ressource pour faire la classe » (sur le site Eduscol).

Horaire consacré : Étude de cas : 3 heures ; Mise en perspective : 3 heures

Problématique retenue : Comment assurer la durabilité du développement de l’ensemble régional de Polynésie française ?

1- Étude de cas : elle se déroule en 3 parties

Chacune de ces parties correspond aux problématiques définies dans la fiche ressource :

- En quoi la région est elle un territoire de vie ? - Quels acteurs pour la région ? - Qu’est ce qui fait de la région un périmètre pertinent pour mener une politique d’aménagement ?

- L’introduction est le moment de la mise au point conceptuelle : Espace/territoire/région

Cette mise au point permet d’insister sur la polysémie du concept de région,

La polysémie du mot région est l’occasion de faire comprendre aux élèves ce qu’est un concept, c’est à dire qu’il peut avoir plusieurs définitions selon le contexte, afin de pouvoir maitriser ce concept fondamental et récurrent des programmes de première et de terminale.

- La première partie « L’ensemble régional de Polynésie française, un terr itoire de vie » est l’occasion de faire émerger les représentations des élèves : sur l’organisation et les interrelations entre les îles et les archipels de Polynésie française, sur l’identité de la Polynésie française et des Polynésiens.

Les spécificités régionales sont abordées grâce à un corpus de documents iconographiques qui permet aux élèves de faire émerger leurs représentations, à l’échelle archipélagique, puis de les confronter à la réalité.

- La deuxième partie « Un ensemble régional géré et aménagé » permet d’aborder les acteurs spatiaux, spécifiques au statut de la Polynésie française, sont l’État et le Pays qui conçoivent et financent les aménagements. Le SAGE (Schéma d’Aménagement Général et d’Équipement) est un organisme dépendant du service de l’urbanisme, qui propose des projets d’aménagement dans une démarche prospective. L’EAD (Établissement d’Aménagement et de Développement ; ancien EGT, Établissement des Grands Travaux) est chargé de l’ouvrage.

Dans cette deuxième partie, le choix du projet d’aménagement de Faratea se justifie de part l’ancienneté et les enjeux qu’il sous tend : désengorgement de la capitale régionale, rééquilibrage de l’activité et restreindre les risques liés au stockage d’hydrocarbures qui jouxte les espaces de vie, dans le cadre des développements durables.

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- La troisième partie « Une organisation spatiale qui articule différentes échelles » traite de la place de la Polynésie française est envisagée dans le cadre d’une démarche multiscalaire, locale, régionale et mondiale du fait de ses caractéristiques propres.

Le schéma proposé cherche à dégager les principales dynamiques et lignes de force de l’ensemble régional, en articulant les trois étapes de l’étude de cas.

2- Mise en perspective :

-A- La région en France On « joue » avec la définition de région entre concept d’unicité géographique (bornée, gérée, vécue) et on ajoute le découpage administratif métropolitain.

-B- Des compétences élargies. On rappelle ses spécificités : entités récentes, elles ont profité des décentralisations (acte 1(1982) et acte 2(2003))

Des acteurs multiples qui interviennent dans ce cadre régional (conseil régional ; État ; U.E) dans une perspective d’aménagement durable.

-C- Une région en Europe : La Catalogne; une région autonome ou un länder allemand

On insiste sur l’autonomie avancée et une organisation de type fédérale.

Proposition d’étude de cas et ébauches de réponses :

Introduction :

Qu’est ce qu’une région ?

Définitions :

Région :

Voici l’une des notions essentielles, mais aussi les plus polysémiques, voire floues, de la géographie. Elle qualifie dans son acceptation la plus large, tout espace découpé et de ce fait, repéré, objectivé, collectivement signifié. Le terme est issu d’un mot…du latin regio qui signifiait : pays, contrée, zone…De cette origine, la région tire deux significations complémentaires : celle deregonis (direction mais aussi ligne et limite) et celle de regere (régir, diriger) qui lui confèrent la dimension d’un espace politique.

Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés.

(Jacques Lévy et Michel Lussault)

La région : un espace vécu

Si l’on considère la structure de la région comme un système de relations unissant hommes et lieux dans un espace spécifique et que la géographie est l’étude de ces relations, l’éclairage doit être porté sur celles-ci. Or, l’homme n’est pas un objet neutre à l’intérieur de la région. Il perçoit l’espace qui l’entoure, porte des jugements sur les lieux, il est attiré ou retenu, consciemment ou non, il se trompe et on le trompe…

L’espace vécu apparaît ici comme le révélateur des réalités régionales ; celles-ci ont des composantes administratives, historiques, écologiques, économiques, mais aussi psychologiques. La région n’est donc pas un objet ayant une réalité en soi. La région si elle existe est un espace vécu. Vue, perçue, ressentie, animée ou rejetée, modelée par les hommes en projetant sur eux des images qui le modèlent. Redécouvrir la région, c’est donc chercher à la saisir là où elle existe, vue des hommes.

Armand Frémont, La Région, espace vécu, Flammarion, coll. « Champs », 2001

On montre la polysémie du paradigme de région et on insiste sur la conceptualisation ; espace à la fois borné (regonis) et géré (regere), mais qui possède aussi sa dimension sociologique (vécu, perçu…) dans le cadre d’une géographie anthropocentrée.

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-I- L’ensemble régional de Polynésie française, un territoire de vie

doc : cartes de la Polynésie française

� éloignement, éparpillement, exiguïté, isolement = hyper insularité

doc : tableau « évolution de la population des différents groupes d’îles ou archipels de Polynésie française entre 1956 et 2002 ».

� une concentration tahitienne et « papeetienne » de la population

doc : le drapeau de la Polynésie française, un symbole vecteur d’identité

On rappelle les symboles et on souligne la présence des 5 archipels/hommes.

doc :Les langues en Polynésie française : vecteurs d’unité ?

L’étude de la linguistique montre une diversité au delà de l’unité austronésienne.

Corpus documentaire (documents iconographiques) : des archipels spécifiques :

Chaque archipel a ses spécificités

IDV : macrocéphalie de Papeete (activités industrialo portuaires et tertiaires) Moorea ( friche touristique et plantation ananas ( et penser a l’industrie agro alimentaire de Rotui)

ISLV : complexe touristique à Bora-Bora ; et marae de Taputapuatea : tourisme balnéaire et culturel

Tuamotu : du CEP (Centre d’Expérimentation du Pacifique) à la reconversion dans la perliculture (évoquer le tourisme lié à la plongée sous marine car la perliculture ne fait plus florès). Et pêche parc poissons

Gambier : entre tradition et isolement (enclavement)

Marquises : infrastructures déficientes (transbordement par chaloupe) tourisme culturel (tiki) et festival des Marquises.

Australes : artisanat, agriculture et enclavement.

On observe des spécificités paysagères, géomorphologiques mais aussi sectorielles (activités différentes) entre les archipels de Polynésie française, qui explique en partie l’intégration ou l’enclavement plus ou moins sensible.

L’unité régionale existe à la fois géographiquement , culturellement, administrativement mais de façon incomplète, donc discutée…

-II- Un ensemble régional géré et aménagé

-A- Quels sont les acteurs de la gestion du territo ire ?

doc : Diagramme circulaire des dépenses de l’État en Polynésie française

178 ,94 milliards de FCP ; secteurs prioritaires : Éducation, justice et sécurité, développement économique.

Doc : Histogramme du budget de la Polynésie française

NB : le budget de la Polynésie française en 2010 est environ 143 milliards de FCP dont 100milliards proviennent des taxes.

(Entre prélèvement obligatoire (cotisations sociales) et impôts=> 38% du salaire !

(Fiscalité propre, directe sans les cotisations sociales : 18%)

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On peut faire calculer le budget global de Polynésie française : 178,9+142,9=321,8 milliards de FCP

(ce qui permet de mettre en exergue de manière indirecte le poids de l’État)

doc : Contrat de projets 2008-2013

Le contrat de projet État-Pays est élaboré pour un période de 6 ans (normalement 7 ans mais un an de retard) est une participation de l’État après validation de projets proposés par le Pays. Ici l’État à travers le PASE (Plan d’Action Stratégique de l’État) est plus directif pour réaliser en priorité des projets qui tardaient et qui paraissent primordiaux. (51 milliards de FCP sur la période)

Les priorités sont : - Le logement social - Le système d’adduction et de traitement des eaux - La santé

-B- Quels sont les projets d’aménagement en PF ?

doc : le SAGE (Schéma d’Aménagement Général et d’Équipement) la MEP (MissionEÉvaluation Prospective) et le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable):

On relève les projets qui s’inscrivent dans une démarche prospective ( 2014, 2033) que l’on distingue du Plan d’Aménagement et de Développement Durable qui fixe les orientations prioritaires : Informations à prélever sur les documents

NB : On peut ajouter ces informations en supplément (apport professeur) :

Des projets de développement des archipels concrétisés :

- plongée sous marine aux Tuamotu Gambier ; - grossiste fruits et légumes IDV et base de pêche aux IDV.

(le budget ne permet pas de mettre en pratique les autres (ex : charters nautiques + vanille IDV ; perliculture Tuamotu ; pêche thonière aux Marquises ; tourisme et maraichage aux Australes)) :

Les politiques d’aménagement du littoral dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques : la trame verte et bleue

Penser aux Aires Marines Protégées et aux PGEM (Plan de Gestion des Espaces Maritimes)

-III- Une organisation spatiale qui articule différentes échelles

Locale : déconcentration et décentralisation de Papeete (vers Taravao en priorité)

Doc : Carte déconcentration Faratea et texte EGT (SAGE) :

- À l’échelle de Tahiti :

Face à l’engorgement de l’agglomération de Papeete, des projets de déconcentration et de décentralisation vers Taravao sont envisagés depuis les années 60.

Toutefois malgré les nombreuses études de faisabilité (certains projets étant trop ambitieux et non conformes à la réalité géo politique de la P.F), les politiques n’ont pas encore déclenché des travaux d’envergure. Une première tranche de travaux a été réalisée, mais est à l’état de friche industrielle aujourd’hui.

La création d’un « seafood hub », de « bon niveau » pour Tahiti pourrait voir le jour, ainsi qu’une aire de stockage des hydrocarbures (actuellement dans la zone portuaire de Papeete , et menaçant les quartiers de Taunoa et Fare Ute( Papeete nord et ouest).

Toutefois la déconcentration vers Faratea est indissociable d’un axe structurant reliant la métropole régionale à Taravao.

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Le projet de Te ara nui est en suspend (coût politique et humain trop important : renversement politique de 2004 (Taui) en partie lié au projet car 500 maisons réquisitionnées et 2500 personnes expulsées selon l’association Aitaranui).

Un autre projet est proposé, par la nouvelle majorité, baptisé « route des collines », à la côte 350. (Déjà présenté en 1990 lors de la venue du président François Mitterrand)

- À l’échelle de l’ensemble polynésien : la continuité territoriale est assurée par les liaisons aériennes qui « irriguent » les archipels et selon la fréquence des rotations, intègrent ou marginalisent ces territoires.

On peut aussi évoquer les liaisons maritimes qui créent du lien entre les différents sous ensembles de Polynésie française.

Régionale : Une volonté d’insertion dans l’espace régional du Pacifique

doc : Diagramme exportations (économiquement)

- principaux pays destinataires des exportations de PF sont dans l’aire Pacifique : Hong Kong, Japon, USA.

Doc : La CPS (politiquement)

- La Polynésie française est membre à part entière de la CPS (Commission du Pacifique Sud), organe qui vise à favoriser le développement ainsi que les relations entre les États de l’Océanie, vecteur d’intégration dans l’ensemble régional du Pacifique.

Mondiale : Un espace intégré à la mondialisation (tourisme, hydrocarbures, commerce) et dépendant de la conjoncture internationale.

La balance commerciale est très déséquilibrée et le taux de couverture (en % exportations locales/ importations civiles) est très insuffisant : 7%

Le phénomène s’explique par la faiblesse des exportations (poissons, monoï subventionné et perles..) et l’importance des importations liées à un mode de vie moderne issu du CEP qui s’inscrit dans des comportements de la société de consommation (hydrocarbures, matériaux de construction, véhicules, produits alimentaires, NTIC…)

L’origine des touristes : Pacifique et Union Européenne

Un tourisme en berne, du fait de la conjoncture internationale : Attentats WTC en 2001 et crise des subprimes en 2008.

Donc la Polynésie française est dépendante de l’ext érieure et de la conjoncture internationale, preuve d’une insertion dans la mondialisation et des liens d’interdépendances qui en découlent.

L’étude de cas s’achève par la construction d’un schéma de synthèse, dont la légende reprend les trois parties de l’étude de cas. (voir diaporama).

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• Document 1 :• AMÉNAGEMENT DU PARC HOKULEA• (aujourd’hui = Jardins de Paofai)

•• MÉMOIRE DE PRÉSENTATION• (extraits)

•• 1) SITUATION :• Le projet du parc HOKULEA se situe sur le remblai du front de mer de Papeete, le long du Bd Pomare et s’étend de la place Jacques Chirac à la place To’Ata. D’une surface d’environ 5

hectares, il intègre l’actuelle plage des piroguiers.•• 2) INTRODUCTION :• Le parc HOKULEA qui s’inscrit dans le projet global de l’aménagement du front de mer de Papeete, va permettre à la ville de se réapproprier de l’espace vert. La densité actuelle du tissu

urbain ne permettant plus de le faire en zone centre, la seule option possible est de le gagner sur la mer. Ainsi, de nombreuses cités à travers le monde ont opté pour cette solution qui désenclave les quartiers les plus denses en apportant une « bouffée d’oxygène ».

•• Ce parc sera l’un des maillons permettant de réaliser la connexion entre les aménagements du bord de mer. Il offrira ainsi, avec la réalisation de la future gare maritime, une vraie

promenade balnéaire pour la population, les touristes et les croisiéristes. Cela donnera certainement un nouvel élan à Papeete et participera à sa redynamisation et à son embellissement.

•• 3) LE PROGRAMME :•• a) Le parc paysagé :• Des îlots engazonnés plantés d’arbres, de cocotiers et de plantes tropicales diverses et variées ;• Des placettes et esplanades pour les futures activités et évènements du parc ;• Des cascades pour alimenter les bassins• 2 aires de jeux pour enfants avec revêtement de sécurité normalisé et barrières de protection ;•• b) Les bâtiments :• 2 fare pote’e en bord de mer ;• 2 blocs de sanitaires hommes et femmes avec douches extérieures pour les piroguiers ;• 3 « cabanas » qui sont des pergolas couvertes ;••• 4) RÉGLEMENTATION URBANISTIQUE :• Il s’agit d’un équipement à vocation touristique. En l’absence de PGA de la commune sur cette zone, la réglementation du code de l’aménagement de la Polynésie française est appliquée.

Les règles de prospect ont été respectées avec des reculs minimums de 6m des murs des bâtiments.•••

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•• (Suite du document 1 :)•• 5) DESCRIPTION :• Le projet se présente sous la forme d’un parc tropical paysagé ponctué de bâtiments et abris de style polynésien. L’ensemble est maillé de cheminements pavés aux formes souples

s’élargissant ça et là pour former des esplanades et placettes. Leurs implantations permettent d’ouvrir des vues depuis le Bd. Pomare sur le lagon, et inversement, depuis le parc sur le temple Paofai. Les allées se répartissent le long du front de mer ainsi que le long du Bd. Pomare et permettent de relier la place To’Ata à la place Jacques Chirac. D’autres, traversantes, les relient et forment ainsi des îlots engazonnés largement plantés et ouverts au public. Ces espaces verts seront équipés d’un arrosage automatique.

•• 6) L’ASPECT PAYSAGE :• (…) de nombreux arbres qui seront plantés sont indigènes. On peut citer entre autres :• Le Autera ;• Le Miro ;• Le Mape ;• Le Fara ;• Le Aito, etc.•• En palmier, on retrouvera les espèces de Polynésie tels que les cocotiers (près de 200), les palmiers de Makatea et des Marquises près des bassins. Les variétés d’Asie/Océanie ont aussi

été privilégiées.•• De très nombreuses espèces végétales sont prévues pour former les massifs avec entre autre :• Le Tiare Tahiti• L’Auti• L’Hibiscus• Le Bougainvillier•• 7) LA SÉCURITÉ :• Classement• Accessibilité aux secours• Lutte contre l’incendie• Accessibilité aux handicapés • PPR• Protection contre les chutes• Sécurité des aires de jeux• Signalisation•• 8) ASSAINISSEMENT• 9) RÉCAPITULATIF DES SURFACES• 10) DESCRIPTIF SOMMAIRE• 11) ESTIMATIF

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• Document 2 :• Inauguration des jardins de Paofai•• Inaugurés le 02 février 2010 en présence de la ministre chargée de l’outre-mer, Marie-Luce Penchard, du député-

maire de Papeete, Michel Buillard, du président du gouvernement, Gaston Tong Sang, et d’autres personnalités du pays, les jardins de Paofai (autrefois dénommé Parc Hokulea) ouvrent enfin au public après d’interminables travaux et de reports de la date d’inauguration prévue tout d’abord au 15 juillet 2009, puis 15 décembre, 15 janvier 2010 et enfin 02 février.

• Ces jardins de Paofai, dont la superficie s’étend à 5,6 ha, sont le résultat de 1 an et demi de travaux (durée du gros œuvre reprise après un long arrêt mais les travaux ont bien commencé avant) qui ont coûté la bagatelle de 900 millions de F Cfp (7,5 millions d’euros). Cet espace paysagé apporte enfin un endroit de verdure digne de ce nom dont la capitale de Papeete avait tant besoin. Ouvert 24h/24 (et non de 6h00 à 22h00 comme avait annoncéRFO), tout le monde pourra venir flâner, se promener avec ou sans son chien, faire du sport, se détendre, en résumé, prendre un bon bol d’air frais à proximité de la mer. Les enfants n’ont pas été oubliés puisque deux aires de jeux permettront à nos jeunes têtes blondes de s’amuser. Les jardins de Paofai débutent de la place Sygogne, près du parking Jacques Chirac, jusqu’à la place To’ata. Les joggeurs n’ont pas attendu longtemps pour prendre leurs marques puisqu’ils étaient déjà présents dès le jour de l’ouverture.

• Les jardins de Paofai complètent les travaux d’embellissement de la capitale de Papeete débutés depuis 2000 par la création du square Temarii, la place Vaiete en 2004, du parking Jacques Chirac en 2004, de la place Sygogne, de la place To’ata, du parc Bougainville, du stade Bambridge et enfin de l’élargissement des voies de circulation en 2008.

• Pour la ministre, « les Jardins de Paofai » sont indiscutablement un bel outil touristique et avoue avoir été« sensible au soin apporté à l’intégration esthétique et environnemental du parc ». « Vous n’avez rien à envier àla promenade des Anglais de Nice, ni avec le Malecon de Fidel Castro à La Havane à Cuba », a affirmé Marie-Luce Penchard.

• (Source Tahitipresse).•

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• Document 5 :• EAD

• MARCHÉS DE DÉFINITION SIMULTANÉS• Projet urbain• Aménagement du front de mer de Papeete•• NB : Quatre équipes d’architectes ont participé au projet définition de l’aménagement du front de mer. Pour préserver l’anonymat des équipes, les

noms sont remplacés par des lettres (A, B, C, D) de façon aléatoire.

•• Préambule : • À la suite des présentations des quatre projets urbains au mois de décembre 2005, le comité de pilotage s’est réuni pour définir une méthode de

travail permettant d’analyser et d’évaluer les différents projets. (…)• L’analyse des différents thèmes a été menée selon une grille comparative des quatre projets et dans certains cas selon une grille fonctionnelle

détaillant des propositions, leurs programmations, évaluations et implications.• Globalement, les différents groupes sont parvenus à énoncer des choix stratégiques que les différentes propositions sous-tendent et à formaliser un

avis général sur les travaux des équipes.•• L’équipe A propose un projet global structuré pour le développement de la ville selon un certain réalisme et une programmation fonctionnelle à

court et à long terme.• Les termes des déplacements urbains sont clairement abordés. C’est un projet programmable mais qui nécessite un engagement fort sur le thème

des déplacements urbains.•• L’équipe B propose un projet dont la logique moins structurante propose sur des opérations ciblées. Certaines de ces opérations sont

particulièrement intéressantes. Leurs propositions pour les déplacements sont moins convaincantes.• L’équipe C propose un projet essentiellement localisé sur le front de mer et dont l’architecture s’appuie fortement sur une base culturelle

polynésienne. Si certaines opérations sont séduisantes, leurs intégrations dans le fonctionnement de la ville sont peu satisfaisantes, tout comme leurs propositions concernant les déplacements.

• L’équipe D propose un projet qui n’est pas satisfaisant sur de nombreux points et suscite difficilement de l’intérêt.• (Source : EAD)

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Document 6: Port de Papeete 1955

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Document 6(suite): Port de Papeete en 2002

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Document 6 (suite 2):Les jardins de Paofai en 2011

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• Document 7 :• EXTRAITS DE JOURNAUX QUOTIDIENS LOCAUX :• La Dépêche : • Les jardins de Paofai envahis par les familles : (vendredi 17 juin 2011)• Cinq hectares de jardins, au milieu de la ville, deviennent le lieu de rendez-vous des familles.• « Nous vivons en appartement, entre quatre murs, alors, pour respirer, nous venons ici », confie Rose• Siestes et farniente sont les activités préférées du dimanche.•• Les Nouvelles :• Les Jardins de Paofai dédiés à l’environnement : ( lundi 6 juin 2011)• Environnement et océans étant intimement liés en Polynésie française, plusieurs journées ont été consacrées à la

sensibilisation de l’éco citoyenneté, un événement organisé dans les Jardins de Paofai à Papeete.•• Du flamenco dans les Jardins de Paofai : (vendredi 20 mai 2011)• Dimanche 22 mai, les danseuses de Sevillanas de Papeete rencontreront celles de Punaauia. Danseuse

passionnée, Rose-Marie a ouvert des cours de danse au sein de deux écoles de Tahiti.• C’est officiel ! (vendredi 14 juillet 2011)• C’est officiel, le record du monde du plus long collier de fleurs est détenu par la Polynésie française avec 2695

mètres de fleurs de tiare Tahiti fraîches. Le ministère du tourisme a reçu hier matin la confirmation du Guinness book des records…cette opération s’est déroulée dans les jardins de Paofai.

Page 39: Les jardins de Paofai

• Document 8 :•• Entretien avec Philippe Couraud ,• Chef de service de l’urbanisme ;•• « C’est le pays qui est à l’origine du projet des « jardins de Paofai » ainsi que de son financement,

dans le cadre d’une remise en valeur du front de mer, un « lifting » nécessaire pour entrer dans le IIIème millénaire…

• Le maître d’ouvrage est un établissement du Pays, l’EAD (Établissement d’Aménagement et de Développement), ancien EGT (Établissement des Grands Travaux) qui a dirigé les travaux et continue de gérer aujourd’hui cet espace de villégiature et de loisirs.

• Dès 2002, des opérations de remblais débutent sur la plage Hokulea.• L’appel à projets auprès de plusieurs groupes d’architectes est réalisé en 2004, période faste de la

Polynésie française, pour un projet ambitieux de renouvellement complet du front de mer et du port de Papeete.

• Toutefois, l’instabilité politique de ces dernières années, mais aussi la situation économique difficile, ont entraîné la révision du projet initial en focalisant sur des aménagements plus ponctuels et ciblés comme les « jardins de Paofai » (inaugurés en février 2010) ou la nouvelle gare maritime (en cours d’achèvement) ; et peut être, un jour, l’ouverture du marché de Papeete sur la place Vaiete ».

•• Propos recueillis par J.Schmitt le 17.08.2011

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Les jardins de Paofai, un aménagement au service

de la durabilité urbaine.

• Ville de Papeete; Polynésie française.

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Photo aérienne du front de mer et des jardins de Paofai

Page 42: Les jardins de Paofai

Plan du front de mer et des jardins de Paofai

Page 43: Les jardins de Paofai

Schématisation

Page 44: Les jardins de Paofai

Un tissu urbain dense: localisation du LPG,de la mer et partition du bâti.

LPG

mer

Page 45: Les jardins de Paofai

… parcouru par des axes de circulation

LPG

mer

Page 46: Les jardins de Paofai

Légende: Un tissu urbain dense…

• Un espace résidentiel

• Un espace d’activités tertiaires

• LPG(Lycée + collège) et écoles primaires

• Axe principal saturé aux heures de pointe

• Axe secondaire

• Rond point et tunnel sous terrain

Page 47: Les jardins de Paofai

Des aménagements diversifiés

LPG

mer

Page 48: Les jardins de Paofai

Légende: …à aménager et à décloisonner…

• espace sportif (piscine municipale)

• espace culturel et d’exposition( OTAC, place TOA’TA)

• espace récréatif et touristique ( les jardins de Paofai)

• Lieux de commémoration( Hokulea , 2 juillet 1966)

• Un front de mer unifié et harmonieux.

Page 49: Les jardins de Paofai

vers une ville durable?

LPG

mer

Page 50: Les jardins de Paofai

Légende: …qui participe à la politique de développement durable de la ville de Papeete

• parking sous-terrain

• élargissement de 4à6 voies de l’axe principal

• passerelles ou passages piétons

• mobilités douces ( vélo ; marche à pieds…)

• mouvements pendulaires facilités

Page 51: Les jardins de Paofai

Les jardins de Paofai,

un aménagement au service de la durabilité

urbaine.

LPG

mer

Page 52: Les jardins de Paofai

L’ensemble régional de

Polynésie française

Page 53: Les jardins de Paofai

De forts contrastes dans l’ensemble

régional de Polynésie française.

Page 54: Les jardins de Paofai

De forts contrastes dans l’ensemble

régional de Polynésie française.

• Tahiti, le centre régional dynamique

• Moorea et les iles sous le vent; biens intégrées et vouées au tourisme.

• Tuamotu-Gambier; un espace en reconversion( du CEP au tourisme?)

• Marquises, un espace à forte identitéculturelle(festival, Unesco, tourisme vert..)

• Australes, un espace traditionnel enclavé (à vocation agricole)

Page 55: Les jardins de Paofai

Déconcentration et décentralisation

vers Taravao (Faratea)

Page 56: Les jardins de Paofai

Un réseau de communication

inter archipélagique

Page 57: Les jardins de Paofai

Le câble Honotua, vecteur d’insertion

Page 58: Les jardins de Paofai

Le projet de TVB dans le cadre du

développement durable

Page 59: Les jardins de Paofai

Des aménagements qui recherchent la

durabilité.

• Un projet de rééquilibrage vers Faratea

• Une continuité territoriale assurée par

les liaisons aériennes et maritimes.

• Le cableHonotua, un outil de l’insertion

mondiale (vers Hawaï)

• Le projet de « Trame Verte et Bleue ».

Page 60: Les jardins de Paofai
Page 61: Les jardins de Paofai

Une convergence des flux vers Tahiti

Page 62: Les jardins de Paofai

Uneredistribution régionale

depuisTahiti

Page 63: Les jardins de Paofai

Le cordon ombilical métropolitain

Page 64: Les jardins de Paofai

Une région dont l’intégration

mondiale est organisée par Tahiti

Page 65: Les jardins de Paofai

Une région dont l’intégration

mondiale est organisée par Tahiti.

• Convergence des flux de toutes natures

vers la métropole régionale.

• Redistribution des flux vers les archipels

• Un lien privilégié avec la métropole