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1 LES MATERIELS D’ESPACES VERTS ET LEURS MILIEUX ASSOCIES LE SOL ET LES VEGETAUX OBJECTIF GLOBAL : être capable d’exprimer la finalité des matériels, savoir les réparer, les régler en fonction des conditions imposées par les milieux associés. SOUS OBJECTIF : acquérir les notions élémentaires à propos du sol et des végétaux qui constituent les milieux associés à nos matériels. I- LE SOL A- COMPOSITION PHYSIQUE OU TEXTURE . Elle est très variable, mais le sol contient toujours les mêmes éléments en proportion variable 1- LA SILICE : ou sable grossier à fin de 2 mm à 50 microns de diamètre c’est le support des plantes, la proportion varie de 65 à 85 % 2- LES LIMONS OU ARGILE : c’est le «liant » de la terre avec l’humus, il forme le « complexe argilo- humique. Les particules sont très fines, de 50 à 2 microns et en proportion de 10 à 20 % 3- L’HUMUS : c’est le « garde manger » des plantes, composé de débris végétaux et animaux en décomposition grâce à un monde animal, microbien et bactérien, il aide avec l’argile à retenir l’eau. La proportion varie de 5 à 10 % 4- GRAVIERS ET CAILLOUX : dont le rôle est plutôt gênant mais ils sont les restes de la « roche mère » et ils mesurent de 2 mm à x cm. Proportion 1 à 10 % 5- LE CALCAIRE : il permet d’éviter l’acidification du sol, en proportion, il y en a de 5 à 10 %. B- COMPOSITION CHIMIQUE Elle est très variable, mais le sol contient des éléments liquides et minéraux essentiels à la vie des plantes. Ces éléments sont par ordre : l’eau, le carbone, l’Azote (N), le Phosphate (P), la Potasse (K), le Calcium (CA), le Magnésium, les Oligo-éléments comme le fer, cuivre, zinc, manganèse, fluor ... C- CONSEQUENCES DE LA TEXTURE ET COMPOSITION CHIMIQUE La texture va nous donner des structures de sol allant d’un sol « SABLONNEUX » à un sol « HUMIFERE en passant par un sol « LIMONEUX-ARGILEUX ». Ces structures vont avoir une importance considérable pour le travail du sol. Sa composition va déterminer sa capacité à porter et faire pousser les végétaux. On peut parler de l’importance des structures sur : - l’aération du sol (vie des micro-organismes, écoulement de l’eau...) - la teneur en eau (alimentation directe, dissolution des éléments nutritifs - la capacité du sol à être travaillé ( labour, fraisage, émiettage...) - la capacité du sol à porter « un type de végétation » (terrain de sport, gazon courant, terre à culture...) "Une motte de terre à la loupe" !

Les milieux associés aux MEV

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LES MATERIELS D’ESPACES VERTS ET LEURS MILIEUX ASSO CIES

LE SOL ET LES VEGETAUX

OBJECTIF GLOBAL : être capable d’exprimer la finalité des matériels, savoir les réparer, les régler en fonction des conditions imposées par les milieux associés. SOUS OBJECTIF : acquérir les notions élémentaires à propos du sol et des végétaux qui constituent les milieux associés à nos matériels. I- LE SOL A- COMPOSITION PHYSIQUE OU TEXTURE. Elle est très variable, mais le sol contient toujours les mêmes éléments en proportion variable 1- LA SILICE : ou sable grossier à fin de 2 mm à 50 microns de diamètre c’est le support des plantes, la proportion varie de 65 à 85 % 2- LES LIMONS OU ARGILE : c’est le «liant » de la terre avec l’humus, il forme le « complexe argilo- humique. Les particules sont très fines, de 50 à 2 microns et en proportion de 10 à 20 % 3- L’HUMUS : c’est le « garde manger » des plantes, composé de débris végétaux et animaux en décomposition grâce à un monde animal, microbien et bactérien, il aide avec l’argile à retenir l’eau. La proportion varie de 5 à 10 % 4- GRAVIERS ET CAILLOUX : dont le rôle est plutôt gênant mais ils sont les restes de la « roche mère » et ils mesurent de 2 mm à x cm. Proportion 1 à 10 % 5- LE CALCAIRE : il permet d’éviter l’acidification du sol, en proportion, il y en a de 5 à 10 %. B- COMPOSITION CHIMIQUE Elle est très variable, mais le sol contient des éléments liquides et minéraux essentiels à la vie des plantes. Ces éléments sont par ordre : l’eau, le carbone, l’Azote (N), le Phosphate (P), la Potasse (K), le Calcium (CA), le Magnésium, les Oligo-éléments comme le fer, cuivre, zinc, manganèse, fluor ... C- CONSEQUENCES DE LA TEXTURE ET COMPOSITION CHIMIQUE La texture va nous donner des structures de sol allant d’un sol « SABLONNEUX » à un sol « HUMIFERE en passant par un sol « LIMONEUX-ARGILEUX ». Ces structures vont avoir une importance considérable pour le travail du sol. Sa composition va déterminer sa capacité à porter et faire pousser les végétaux. On peut parler de l’importance des structures sur : - l’aération du sol (vie des micro-organismes, écoulement de l’eau...) - la teneur en eau (alimentation directe, dissolution des éléments nutritifs - la capacité du sol à être travaillé ( labour, fraisage, émiettage...) - la capacité du sol à porter « un type de végétation » (terrain de sport, gazon courant, terre à culture...)

"Une motte de terre à la loupe" !

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Les « capacités d'un sol » peuvent se résumer comme ci-dessous. On constate que le sol est : - Tenace car il est compact et dur - Poreux, les éléments de sa texture sont temporairement liés les uns aux autres. - Constitué des agrégats (éléments liés), il varie dans le temps - Perméable, l'eau de pluie pénètre en grande partie, mais elle "lésive" les éléments minéraux en les

entraînant en profondeur, ces éléments deviennent inaccessibles pour les plantes vivaces. - Capable de retenir une partie de cette eau. - Soumis à l'évaporation de l'eau par un phénomène de capillarité, dû entre autre à son tassement. - Le support de la vie microbienne et de décomposition des débris de toutes sortes grâce à l'air

contenu. - réchauffé et se refroidi en fonction du temps extérieur. - Le "garde manger" des plantes, les minéraux absorbables sont intimement liés à l'eau du sol.

LA NOURRITURE DES PLANTES

Doc mat.travail du sol TECetDOC modif.jcd03

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II- LES VEGETAUX : Les plantes et les arbres A- COMPOSITION CHIMIQUE DES VEGETAUX 1- L’EAU de 70 à 80 % du poids vert de la plante 2- DU CARBONE 45 % environ du poids sec 3- DE L’AZOTE (N), PHOSPHATE (P), POTASSE (k) ce sont les 3 éléments minéraux essentiels (engrais) 4- DES OLIGO-ELEMENTS (fer, magnésium, cuivre...) B- STRUCTURE DES VEGETAUX La plupart des plantes et arbres sont organisés de la façon suivante : LA STRUCTURE peut être Molle donc HERBACEE (gazon) LA STRUCTURE peut être rigide donc LIGNEUSE (arbustes, Arbres) La lignine est une substance organique qui solidifie la membrane des cellules, des fibres et des vaisseaux en donnant « du bois ». LA RACINE peut-être simplement ramifiée ou en rhizome (fruit souterrain : comme la pomme de terre) LES FEUILLES peuvent être en contact direct avec le sol (ou sur LE COLLET comme le pissenlit) ou avoir des TIGES qui les relient au collet ou au TRONC. Les tiges portes des BOUTONS à FRUITS ou à FLEURS, lesquels assurent la reproduction de la plante en donnant des GRAINES ou des NOYAUX ou des bourgeons souterrains. C- VIE DES VEGETAUX Généralement les feuilles sont de couleur verte car contenant de la CHLOROPHYLLE (elles sont parfois pigmentées). La plante ou l’arbre vit en échangeant (sous l’effet de la lumière = cela s’appelle la PHOTOSYNTHESE ) de L’OXYGENE de son « eau » ou SEVE contre du GAZ CARBONIQUE qui lui est contenu dans l’AIR . Garce à son système circulatoire, la sève circule de la racine vers les feuilles et inversement en synthétisant les SELS MINERAUX (éléments N.P.K.) contenus dans l’eau. Ils sont absorbés par les RADICELLES . Ceci permet à la plante de fabriquer de nouvelles CELLULES et ainsi à la plante de « pousser ». Enfin cela permet la transformation des parties herbacées en parties ligneuses. D- CONSEQUENCES DE LA STRUCTURE ET COMPOSITION DES VEGETAUX Du fait que les végétaux sont des ORGANISMES VIVANTS ( circulation de sève, élaboration des cellules, besoin en eau, besoin en lumière, besoin en air et chaleur ). On comprend alors les conséquences que peuvent avoir une TAILLE, une COUPE, un MANQUE D’EAU, D’AIR, un MA UVAIS TRAVAIL DU SOL ! On peut dire que si le sol est « livré à lui-même », trop tassé, mal aéré, les végétaux n’arriveront plus à puiser leurs besoins et disparaîtront plus ou moins rapidement, en fonction de leurs réserves... E- L’ENSEMBLE DES MATERIELS SUR LESQUELS NOUS INTERVENONS sont précisément : - des appareils de travail du sol (charrue, motobineuse, herse, aérateur, émietteur etc...) - des matériels de coupe et de taille (tronçonneuse, tondeuse, taille-haies etc...) - des appareils de traitement, désherbage, fertilisation, arrosage etc...

Tous ces matériels interviennent donc sur des végétaux dont la structure est différente ou se modifie au cours du temps. On a globalement une évolution des plantes herbacées en semi-ligneux puis en ligneux.

Principales parties d'une plante, d'un arbuste, d’un arbre.

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III- NOTIONS SUR LES PLANTES HERBACEES : pelouses et gazons UNE PLANTE HERBACEE : c’est une plante dont les tissus sont "mous", elle est gorgée d’eau. La « PELOUSE » est une surface couverte de plantes plutôt courtes et épaisses. Ces plantes sont essentiellement constituées par des plantes herbacées de «la famille des graminées». Note: «Le GAZON», c’est la même surface tondue uniformément et régulièrement très court. Au même titre que pour les autres végétaux chlorophylliens, ces surfaces produisent aussi de l’oxygène. On estime qu’un hectare de pelouse produit annuellement 5000 m3 d’oxygène, soit environ 0,5 m3 / m2. La famille de plantes appelée « GRAMINEES » est donc la principale constituante des pelouses ou gazons. Environ 3500 espèces composent cette famille de plantes, cela va des « petits paturins » aux « grands bambous », en passant par « le blé, le maïs, la canne à sucre » ! Ces espèces herbacées sont annuelles (le blé, le maïs) ou vivaces (paturin, ray-grass, chiendent). Les vivaces persistent donc tant que les conditions de leur subsistance sont correctes. C’est essentiellement parce qu’elles ont sous terre un système de racines avec « RHIZOMES », sorte de tiges souterraines qui accumulent des réserves nutritives comme l’amidon. Extérieurement ces plantes ont des feuilles dites « rubanées » (longues et étroites) et « ligulées » (enroulées autour de la tige). Les cellules végétales composant la plante sont plutôt longues et étroites. Chaque année le rhizome se multiplie et donne des petites tiges dressées et aériennes qui se ramifient à la base. Note: Beaucoup de « mauvaises herbes » poussant dans les gazons n’ont pas de tiges, elles sont uniquement tapissantes et étouffantes , c’est le cas des pâquerettes, des pissenlits, du plantain... Les graminées du gazon sont constituées par un ensemble de tiges dressées qui donnent des touffes. C’est pendant l’hiver, que les rhizomes préparent des BOURGEONS au raz du sol. De ces bourgeons, sortiront au printemps les tiges et les « STOLONS » (on dit aussi « TALLE » ). C’est cette particularité qui donne à la plupart des graminées la possibilité de "tapisser" par un phénomène que l’on appelle le « TALLAGE » . En effet, lorsque l’on coupe régulièrement une touffe, de nouveaux bourgeons vont donner des tiges de plus en plus basses, tandis que d’autres donneront des stolons ou talles qui iront (comme les fraisiers) s’implanter un peu plus loin pour donner un nouveau pied ! "On peut résumer ce phénomène du tallage par le fait que la plante cherche à gagner en surface ce qu’on lui enlève en hauteur par la tonte". A noter que le «roulage» favorise aussi en partie l’effet de tallage ! Schéma d’organisation d’une graminée à gazon TOUFFE D’ ORIGINE FEUILLES NOUVEAU PIED Tonte et roulage BOURGEON STOLON SOL RHIZOME des.orginaljcd

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RACINES

Tontes et Roulage

favorisent le TALLAGE

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IV- NOTIONS SUR LES PLANTES LIGNEUSES : arbres et arbustes UNE PLANTE LIGNEUSE est une tige ou branche dont les cellules ont été solidifiées par la "lignine" (substance organique qui imprègne les cellules et les fibres). La tige des plantes subit au cours de son vieillissement de profondes transformations. Les cellules s’allongent considérablement et leurs membranes sont finalement solidifiées par de la lignine, la tige devient « du BOIS »... Au même titre que pour les autres végétaux chlorophylliens, les arbres et arbustes produisent des quantités très importantes d’oxygène. On estime qu’un hectare de forêt produit annuellement de 5000 à 30000 m3 d’oxygène, suivant la densité des arbres et que se sont des résineux (pins, sapins) ou des feuillus (arbres à feuilles caduques), soit environ 0,5 à 3 m3 / m2. Environ 1/4 de notre territoire est couvert de bois et forêts Lorsqu’on examine un tronc, une branche coupées, on distingue grossièrement 2 zones : l’aubier, le coeur. A l’extérieur, l’AUBIER et lui-même constitué de deux parties distinctes : 1- L’ECORCE isolante avec un liège plus ou moins lisse ou crevassé, 2- LE LIBER sous l'écorce, qui est relativement tendre, il contient tous les VAISSEAUX et autres tubes conducteurs qui alimentent toutes les cellules vivantes du végétal. Au centre, LE COEUR, bois dur et ancien, les vaisseaux ligneux ne sont plus fonctionnels (les CERNES déterminent l’âge de l'arbre), on dit souvent que s’est le "soutien de l’arbre" et pourtant un arbre creux peut continuer à vivre sans, mais avec des risques de s’écrouler (tempête) ! Les cellules de L’AUBIER étant vivantes, elles sont donc relativement fragiles ! Toutes les coupes que l’on fera subir aux banches et aux troncs auront des conséquences importantes. Pour un arbre qui restera en place après une taille, un élagage, il faudra par exemple mastiquer les coupes au-dessus de 3 à 4 Cm de diamètre. Cela aidera pour une meilleure cicatrisation, mais cela dépend aussi de la façon dont les cellules ont été coupées ou déchiquetées par la tronçonneuse!... Plus la coupe est franche, précise, bien localisée, donc sans blessure inutile, plus le processus de cicatrisation sera rapide et correct. Pour l’élagage on doit tenir compte en plus des propriétés physiques du bois « plus ou moins cassant ». A cause de certaines « contraintes » de la branche (compression et tension des fibres).Ainsi une branche d’un diamètre supérieur à 5 Cm doit toujours être coupée une première fois plus longue, puis on ajuste à la deuxième fois le « moignon » restant avec la précision nécessaire. Pour de l’abattage, du tronçonnage, cette remarque de « contraintes » est aussi très importante, elle est fonction du bois que l’on coupe pour exploitation ou scierie... Il ne faut pas oublier que la plupart de ces opérations vont se faire avec « des appareils aux tranchants dangereux » et qu’un mouvement brusque et inattendu du bois peut rendre l’opération encore plus dangereuse !

Taille en rideau d’un alignement de tilleuls Photo num. JCD06

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V-NOTIONS SUR L’EAU, LES AMENDEMENTS ET LES ENGRAIS

1- L’EAU

La plante absorbe de l’eau. L’eau provient de la pluie ou du sol par résurgence, ruisselement, suite aux infiltrations… Cette eau est captée en très grande quantité par les racines des plantes. Cette eau est aussi captée par les feuilles sous forme d’humidité de l’air car les plantes « respirent et transpirent ». Cette eau s’évapore sous l’effet de la chaleur et à cause du tassement de la surface du sol. (d’où la maxime « un bon binage vaut deux arrosages » ! La recondensation redonne des nuages et généralement de la pluie.

2- LES ENGRAIS ET AMENDEMENTS La plante ou l’arbre vivent en échangeant alternativement sous l’effet de la lumière ( c’est le phènomène de la photosynthese ) de l’oxygene de son « eau » ou seve contre du gaz carbonique qui lui est contenu dans l’air. Graçe au système circulatoire, la sève circule de la racine vers les feuilles et inversement en synthétisant les SELS MINERAUX (éléments N.P.K.) contenus dans l’eau absorbée par les RADICELLES. Ceci permet à la plante de fabriquer de nouvelles CELLULES et ainsi de « grandir », puis de permettre la transformation des parties herbacées en parties ligneuses. Ci-dessous « le cycle de l’Azote » (N) un des principaux éléments nouriciers des plantes avec la Potasse (P) et le Phosphate (K), le Calcium, le Magnésium et les Oligo-éléments

Processus : « Les ions nitrate et ammonium, présents dans le sol ont trois modes de formation: la synthèse d'engrais (usine), la transformation par les légumineuses (bactéries fixatrices) et la formation dans les orages (azote de l’air). Les bactéries permettent, d'une part la transformation des ions ammonium en ions nitrates (oxydation) et d'autre part, la transformation des ions nitrates (dénitrification) ou ammonium en diazote de l'air.

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VI- INTERACTION MILIEU / MACHINE : 2 Exemples

A - le contact Tronçonneuse / Bois nous donne 3 "résultantes physiques" différentes et dangereuses. - le phénomène du REBOND en cas de choc sur le nez de guide. - la force de réaction de TRACTION avec le dessous du guide/chaine - la force de réaction de POUSSEE avec le dessus du guide/chaine

POUSSEE B - L'action de la lame rotative d'une tondeuse sur les Graminées* va jouer sur L'aspect pratiquement vert ou jauni et flétri de la pelouse Quelques heures après la tonte ce signe est significatif d'un bon ou mauvais affûtage de la ou des lames. En principe, on ne retrouve pas ces aspects avec le système hélicoïdal qui effectue une coupe plus parfaite car elle est proche de celle des ciseaux !

*principale famille de plantes composant le gazon ou les pelouses.

Doc.Homélite modif jcd90

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VII- TRAVAUX METTANT EN OEUVRE LES MATERIELS D’ESPA CES VERTS

A- MATERIELS DE PREPARATION / CREATION, on dit aus si « de Façon culturale »

1- LE LABOUR : consiste à retourner le sol mécaniquement sur une profondeur de 10 à 30 Cm

en enfouissant la végétation existante ou des amendements (fumier, paille ) (Voir capacités d'un sol ) OUTILS : LES CHARRUES. (voir dossier)

2- LES PSEUDO-LABOURS (ou faux labours) consistent à travailler la terre en l’émiettant en superficie sur 10 Cm maximum. OUTILS : HOUE ROTATIVE, HERSE,

DISQUEUSE, BINEUSE, CULTIVATEUR...

Photo de labour doc. Kubota

Photo num. Jcd salon vert 2006

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3- LE SOUS-SOLAGE : consiste à aérer le sous-sol, sans retournement à l’aide de grand «coutres» qui fendent le sol jusqu’à 50 / 60 Cm. OUTILS : LES SOUS-SOLEUSES

4- NIVELLEMENT TERRASSEMENT des sols OUTILS: MINI-PELLE, BULL, DUMPER... B- MATERIELS D’ENTRETIEN

1- LA TONTE : consiste à couper à une hauteur uniforme l’herbe des prairies et pelouses. OUTILS : TOUS SYSTEMES DE TONTE.

2- AERATION : c’est l’ameublissement du sol par perforation sur une profondeur de quelques Cm d’épaisseur afin de favoriser la circulation de l’air et de l’eau.

OUTILS : AERATEUR A LOUCHETS.

3- REGENERATION- SCARIFICATION :

c’est l’enlèvement mécanique du «feutrage» qui étouffe le gazon déchets de tonte, mousses, débris ). OUTILS : SCARIFICATEUR, REGENERATEUR 4- COMPOSTAGE : consiste surtout à épandre l’humus obtenu par broyage et pourrissement des feuilles, déchets de gazon, branches...OUTILS: BROYEUR, MAT. DE TRANSPORT.

5- DECOMPACTAGE : aération et ameublissement des terrains de sports sur une profondeur de 20 Cm maximum, le plus souvent par coupage vertical. OUTILS : DECOMPACTEUSE, VERTICOUPEUSE. 6- PLAQUAGE-DEPLAQUAGE : découpe du gazon en plaques et remise en place dans un autre lieu pour créer une surface entière ou réparer un terrain. OUTILS : DEPLAQUEUSE, PLAQUEUSE A GAZON.

7- ROULAGE : opération de tassement et nivellement superficiel du sol. OUTIL : ROULEAUX CULTIPAKER ou rouleau à disques...

Phot num.jcd salon vert 2006

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8- FERTILISATION ET SEMIS : l’apport d’engrais et d’oligo-éléments avant le semis de graines permettent une meilleure implantation des végétaux semés. Ensuite cela permet de les entretenir pendant la croissance. OUTILS : SEMOIRS, DISTRIBUTEUR D’ENGRAIS

9- TRAITEMENTS PHYTOSANITAIRES : Désherbage et destruction des mauvaises herbes ; destruction des insectes, des maladies et parasites des végétaux. OUTILS : PULVERISATEUR, ATOMISEUR.

13- ARROSAGE : apport artificiel d’eau aux plantes et végétaux par aspersion, irrigation, brumi- sation. OUTILS : MOTOPOMPES, ARROSEURS, ASPERSEURS... 14- ELAGAGE, TAILLE : coupe des branches des arbres, des arbustes destinée à leur redonner des proportions ou formes convenables plus esthétiques et les faire se fortifier, s’enraciner mieux. OUTILS: TRONCONNEUSE, TAILLE-HAIE, CISAILLES 15- DEBROUSSAILLAGE : coupe de tous les végétaux ligneux ou non souvent entremêlés qui ne peuvent plus être tondus, et ne sont pas suffisamment gros pour être coupés avec la tronçonneuse par ex. OUTILS : DEBROUSSAILLEUSE PORTEES, TRACTEES, AUTOPORTEES, SUR BRAS (épareuse). 16- ABATTAGE : suppression d’arbres à la base, il faut parfois ensuite désoucher. OUTILS : TRONCONNEUSES, DESOUCHEUSE.

17- BROYAGE : permet de faire diminuer le volume des déchets de tonte, de ramassage des feuilles, d'élagage, de bûcheronnage, de débroussaillage…OUTILS : BROYEUR, GYROBROYEUR 18- TRAVAUX DIVERS : ramassage des feuilles, gazon coupé OUTILS : RAMASSES FEUILLES, SOUFFLEUR, ASPIRATEUR... Cette liste non limitative des travaux en relation avec le milieu des Espaces Verts donne un aperçu de la complexité de ce milieu et donc du nombre impressionnant de matériels qui s’y rattachent !

Photo num .jcd salon vert