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Les noms des fleurs

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Page 1: Les noms des fleurs
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LES NOMS DES FLEURS

Page 3: Les noms des fleurs

DU MÊME AUTEUR

L. GUYOT, Origine des plantes cultivées (Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », n° 79, 1946, 1949 et 1964).

L. GUYOT, Genèse de la flore terrestre (Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », n° 201, 1948).

L. GUYOT, La biologie végétale (Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », n° 492, 1951 et 1962).

EN COLLABORATION L. GUYOT et P. GIBASSIER, Les noms des plantes (Paris, P.U.F.,

coll. « Que sais-je ? », n° 856, 1960). L. GUYOT et P. GIBASSIER, Les noms des arbres (Paris, P.U.F.,

coll. « Que sais-je ? », n° 861, 1960 et 1966). L. GUYOT et P. GIBASSIER, Histoire des fleurs (Paris, P.U.F., coll.

« Que sais-je ? », n° 954, 1961). A. GUÉRILLOT-VINET et L. GUYOT, Les épices (Paris, P.U.F., coll.

« Que sais-je ? », n° 1040, 1963).

Page 4: Les noms des fleurs

« QUE SAIS-JE ? » LE POINT DES CONNAISSANCES ACTUELLES

N° 866

LES NOMS DES FLEURS

par

Lucien GUYOT Professeur à l'École Nationale Supérieure Agronomique de Grignon

Lauréat de l'Institut (Académie des Sciences) et

Pierre GIBASSIER Licencié ès Lettres

DEUXIÈME ÉDITION MISE A JOUR

PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE 108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS

1968 SEIZIÈME MILLE

Page 5: Les noms des fleurs

Dépôt légal. — 1 édition : 4e trimestre 1960 2 édition : 4 trimestre 1968

Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays

© 1960, Presses Universitaires de France

Page 6: Les noms des fleurs

PREMIÈRE PARTIE

LES APPORTS LINGUISTIQUES

L'apport sémitique D'assez nombreuses espèces florales originaires du Proche-

Orient portent un nom originellement emprunté aux parlers des peuples sémitiques et passé dans notre langue le plus souvent par l'intermédiaire des langues grecque et latine :

Abutilon (arabe abutilon « sorte de mauve »), alchemille (latin alchimilla, paraissant venir de l'arabe alkemelieh « alchi- mie»), aloès (grec aloê, de l'arabe alloeh), cakile (arabe kakalch), canna (grec kanna, de l'hébreu caneh), cuscute (arabe kouchout emprunté du grec kadutas), doronic (arabe doronidj), mar- guerite (latin margarita « perle », issu du grec margaritês d'origine sémitique), myrrhe (grec murris, probablement dérivé du babylonien murru), nard (grec nardos, probablement emprunt sémitique), nénuphar (arabe ninufar ou niloufar, persan niloufer), salicorne (arabe salcoran), scille (? arabe asqyl) et soude (arabe suaed).

L'apport grec et l'apport latin Cet apport est immense en matière de noms de fleurs ;

d'innombrables exemples en sont cités dans le texte.

L'apport germano-celtique Quelques noms de plantes indigènes sont issus de termes

autrefois en usage chez les peuples celtiques ou germaniques : Berce (? germanique), berle (bas-latin berula, mot gaulois),

bétoine (? altération du latin vettonica, d'origine gauloise), bouillon-blanc (gaulois bugillo), carex (laîche, d'un mot pré- celtique), cresson (francique kresso), gouet (bas-latin gubia, d'origine gauloise), mouron (néerlandais muur, ? germanique), roseau (germanique raus).

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L'apport asiatique En marge de l'apport sémitique, divers peuples d'Asie ont

légué à notre langue les noms de quelques plantes originaires du continent asiatique ; c'est le cas d'un nom de souche turque (tulipe, du turc tülbend), d'un nom de souche sanscrite (datura, du sanscrit dhattura), d'un nom de souche cingalaise (pothos) et d'un nom de souche chinoise (kalanchoe).

L'apport européen Les langues actuellement parlées sur le continent européen

sont à l'origine de quelques noms de plantes appartenant à la langue française : Belladone (italien bella donna « belle dame »), campanule

(italien campanula, de campana « cloche »), edelweiss (alle- mand edel et weiss), jonquille (espagnol junquilla, de junco « jonc ») et luzule (italien luzuola « graminée luisante »).

Deux prénoms féminins de la langue française honorent deux espèces ornementales : hortensia (Hortense) et julienne (Julienne).

L'apport américain Un très petit nombre de plantes de provenance américaine

ont gardé, une fois parvenues dans nos jardins d'Europe, le nom qui les désignait dans les parlers indigènes de leurs pays d'origine ; c'est le cas du pétunia (portugais petum, du bré- silien petume) et du yucca (espagnol yuca, de la langue des Araouaks d'Haïti).

L'apport historique En de nombreux cas, le nom générique des espèces ornemen-

tales rappelle le souvenir de botanistes, naturalistes, médecins, peintres ou personnages historiques divers :

Bégonia (Begon, Français), clarkia (Clark), cobée (Cobo, Espagnol), dahlia (Dahl, Suédois), deschampsie (Deschamps, Français), echeveria (Echeveria, Mexicain), eschscholtzia (Eschscholtz, Esthonien), fuchsia (Fuchs, Allemand), gerbera (Gerber, Allemand), heuchera (Heucher, Allemand), lobelia (Lobel, Flamand), montbrétia (Coquebert de Montbret), ramon- die (Ramond de Cartonnière, Français), saintpaulia (de Saint- Paul), sanseviera (Raimond de Sansgrio, prince de Sanseviero),

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seslérie (Sesler, Italien), stapelia (Stapel, Néerlandais), trades- cantia (Tradescant), victoria (reine Victoria d'Angleterre), welwitschie (Welwitsch) et zinnia (Zinn, Allemand).

L'apport mythologique Bien représenté pour ce qui est des plantes décoratives en

général, l'apport mythologique concerne essentiellement les langues mortes grecque et latine.

a) Apport grec Achillée (Achille, fils de la Néreïde Thétis), adonis (Adonis,

bel adolescent aimé de Vénus), armoise (Artémis, nom grec de Diane, déesse de la chasteté), asclépiade (Asclepios, dieu de la médecine), centaurée (Centaure, monstre mi-homme, mi- cheval), circée (Circé la magicienne), cyperus (Cypris, un des noms grecs de Vénus), eupatoire (Mithridate Eupator, roi du Pont), jacinthe (Hyacinthe, beau Lacédémonien aimé d'Apollon), lysimaque (Lysimaque, médecin grec), menthe (Minthê, nymphe des eaux, bois et montagnes), parisette (Pâris, fils de Priam), pivoine (Péon, médecin des dieux) et silène (Silène, compagnon de Bacchus).

b) Apport latin Amaryllis (Amaryllis, bergère d'une églogue de Virgile),

euphorbe (Euphorbe, médecin de Juba, roi de Mauritanie), joubarbe (Jupiter, maître des Dieux), mercuriale (Mercure, dieu des orateurs, des marchands et des voleurs), narcisse (Narcisse, jeune Béotien célèbre par sa beauté) et véronique (sainte Véronique).

Apports divers Très souvent, les noms attribués aux plantes ornementales

s'inspirent de particularités diverses liées au mécanisme ou à la luxuriance de la floraison, parfois aussi de données en rapport avec la structure morphologique, le mode de développement, l'origine géographique ou les utilisations thérapeutiques du végétal ; on peut en donner les exemples suivants : 1) Aspect de l'inflorescence :

Luisante (luzule) ; 2) Forme de l' inflorescence :

Digitée (dactyle, digitaire) ;

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3) Forme de la fleur : Fleur en forme de cloche (campanule), casque (lamier,

de laimos « gueule béante »), cornet (fritillaire, de fritillus « cornet »), doigt de gant (digitale), sabot (calcéolaire), écuelle (scutellaire), coiffe de moine (capucine), mufle (muflier ou gueule-de-loup), tête de serpent (serpentaire), dauphin (dauphinelle), pied d'oiseau (pied d'alouette, chénopode), lis (liseron), réceptacle retenant l'eau (ancolie, utriculaire), astre (soleil) ou étoile (aster, stellaire) ;

4) Couleur de la fleur : Blanche (leucanthème, nymphéa), bleue (bleuet), dorée

(chrysanthème) ou rouge (coquelicot, altération de coco- rico) ;

5) Ornementation de la fleur : Coloris irisé (iris), couleurs vives et luisantes (lychnis,

de lukhnos « lampe »), teintes brillantes (phlox, de phlox « flamme ») ou taches en forme de petit œil (œillet) ;

6) Beauté de la fleur : Reine-marguerite « la plus belle des marguerites » ;

7) Orientation de la fleur : Vers le soleil (hélianthe, héliotrope, souci, tournesol) ;

8) Epoque de floraison : Printemps (pâquerette, primevère) ;

9) Moment de la floraison : Nuit (nyctage) ou milieu du jour (mésembryanthème) ;

10) Durée de floraison ou de conservation de la fleur : Ephémère (éphémère) ou prolongée (ageratum d'ageratos

« sans vieillesse », amarante d'amarantos « qui ne se flétrit pas », immortelle) ;

11) Forme du pédoncule floral : En cercle (cyclamen) ;

12) Forme du fruit : Fruit en forme de bourse (capselle bourse-à-pasteur),

pièce de monnaie (monnoyère), grain de mil (grémil), figue (ficoïde), bec de cigogne (pélargonium), bec de grue (géranium), bec de héron (érodium) ou lune (lunaire) ;

13) Couleur de la graine : Noire (nigelle, nielle);

14) Disposition des feuilles : En croix (croisette, crucianelle) ;

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15) Aspect de la feuille : Feuilles molles (molène, mauve et guimauve), cendrées

(cinéraire), finement ponctuées (millepertuis) ou velues (piloselle) ;

16) Forme de la feuille : Feuilles très découpées (millefeuille), en forme de fer

de flèche (sagittaire), glaive (glaïeul), oreille de souris (myosotis), pied d'âne (pas d'âne), patte d'oie (chénopode) ou ressemblant à celles des joncs (jonquille), du lin (li- naire) ou du poirier (pirole) ;

17) Aspect de la tige : Rude (aspérule, prêle), noueuse (renouée), liante (jonc),

sarmenteuse (pervenche, de vincire « lier, enlacer ») ou volubile (volubilis) ;

18) Aspect du tubercule : En forme de testicule (orchis) ;

19) Aspect de la souche : Creusée d'empreintes (sceau-de-salomon) ;

20) Aspect de la plante : Plante glauque (glaucie, glaux) ou laineuse (edelweiss,

gnaphale) ; 21) Odeur de la plante :

Baume (balsamine), musc (muscari, moscatelline), muscade (muguet, autrefois muguade) ou girofle (giroflée) ;

22) Présence de piquants : Vipérine ;

23) Présence de lait ou latex : Laiteron ;

24) Provenance (réelle ou supposée) de la plante : Espagne « Ibérie » (iberis), Grèce (Oponte : oponce),

Colchide (colchique), Sibérie (fleuve Obi : obione) ou Proche-Orient (rose trémière, altération de rose d'outre mer) ;

25) Lieu de croissance de la plante : Dans les lieux sablonneux (ammophile), dans les lieux

venteux (anémone), dans les lieux humides (renoncule, de rana « grenouille »), à proximité des saules (salicaire) ou à même la roche (saxifrage) ;

26) Mode de vie de la plante : Parasite des arbres (sucepin), parasite des plantes

(orobanche) ;

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27) Usages spéciaux de la plante : Utilisée en eau de toilette (lavande) ou en eau de dégrais-

sage (saponaire) ; 28) Aptitudes particulières de la plante :

Entraîner l'irritation de la peau (ortie), faire pleurer les yeux (fumeterre), aiguiser la vue d'oiseaux comme l'éper- vier (épervière) ou l'hirondelle (chélidoine), faire cailler le lait (gaillet), procurer l'ivresse (ivraie) ou embellir (belladone « belle dame ») ;

29) Propriétés médicinales de la plante : Plantes calmantes (réséda, de resedare « calmer » ; tor-

mentille, de tormentum « tourment »), pectorales (pulmo- naire), béchiques (tussilage), fébrifuges (pyrèthre), guéris- sant la gale (scabieuse) ou les scrofules (scrofulaire), toniques (potentille, de potens « puissant »), salvatrices (angélique ; benoîte, de « bénir » ; sanicle ; sauge ; valé- riane ) ou vénéneuses ( jusquiame, de uos « porc » et kuamos « fève ») ;

30) Attrait exercé par la plante : Sur certains animaux comme les abeilles productrices

de miel (mélisse) ou le chien (chiendent) ; 31) Symboles :

Pensée (symbole du souvenir).

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DEUXIÈME PARTIE

LES NOMS DES FLEURS

CHAPITRE PREMIER

PLANTES INDIGÈNES

I. — Bois et forêts Feuillus et résineux abritent, sous leur couvert léger ou

dense, maintes espèces de sous-bois, amies de l'ombre et de la fraîcheur ; avides de lumière et de chaleur, d'autres espèces recherchent les lisières et les clairières des bois. Une curieuse renonculacée des bois frais est

l'actée (latin actaea, du grec aktê « sureau ») (1) ; ses baies noires et luisantes rappellent celles du sureau. Une étrange caprifoliacée, la moscatelline (adoxa moschatellina), vit aux mêmes endroits ; ses fleurs verdâtres et sans éclat (grec a privatif et doxa « gloire ») ont une odeur faiblement musquée (grec moskhos « odeur musquée »). Une mystérieuse onagrariée, la circée de Paris (circaea lutetiana), hante les mêmes lieux ; cette « herbe des sorcières », jadis employée dans les enchantements, est dédiée à Circé (en grec Kirkhaia), patronne des magiciens.

(1) Dans l'herbier de Dioscoride, sambucus nigra et ebulus sont désignés respectivement par aktê et khamaiaktê (Gunther).

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L odorante (ou muguet des bois) compense, par sa floraison discrète et par son odeur suave, la rugosité de ses feuilles et de ses tiges ; le latin asperula est un diminutif d'asper « rude ».

La bétoine (parfois vetoine au XII siècle), autrefois utilisée comme plante médicinale, est délaissée comme plante ornementale ; selon Pline, le latin betonica (ou vetonica) serait d'origine gauloise et représenterait une altération de vettonica, dérivé de Vettones, peuple de Lusitanie. La brunelle vul- gaire, à fleurs petites, est commune dans nos bois et dans nos prés ; la brunelle à grandes fleurs, spon- tanée dans les lieux secs, est parfois cultivée dans nos jardins. Le nom latin brunella, créé par Tour- nefort (Linné a écrit par erreur prunella), est dérivé du français brun (par allusion aux têtes florales brunes au sommet (A. Dauzat).

La rapidité de croissance des tiges de la bryone a valu à celle-ci son nom (latin bryonia, grec bruô- nia), qui vient du grec bruô « je pousse » (1) ; cette cucurbitacée à aspect de liane, vivace par sa racine épaissie et dépassant quelquefois le volume d'une grosse betterave (2), dioïque dans son développe- ment, mûrit ses jolies petites baies rouges dans les haies et les buissons.

Bugle (issu du latin de basse époque bugula) désigne une labiée vivace dont le nom latin est ajuga ; si la bugle ram- pante de nos bois et de nos prés n'est pas utilisée en jardinage, la bugle dite « de Genève », propre aux lieux secs, convient à la décoration des rocailles.

(1) L'herbier de Dioscoride distingue bruônia ampelos leuke (pro- bablement bryonia dioica) et bruônia ampelos melaina (peut-être tamus communis) (Gunther).

Le poète grec Nicandre a donné le nom de bruônê à une plante grimpante (« vigne blanche » selon A. Bailly).

(2) Les racines de la bryone sont violemment purgatives et même vénéneuses, d'où le nom de navet du diable donné à la plante dans les campagnes ; les baies sont également purgatives.

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L'origine du mot canche est inconnue ; ce nom désigne une graminée à fleurs d'une grande ténuité, commune dans les bois sablonneux et utilisée pour la confection des bouquets secs (son nom botanique air a était donné par les Grecs à l'ivraie).

Une sorte de canche a reçu le nom de deschampsie (deschamp- sia, genre dédié à Deschamps, botaniste français du XIX siècle) ; une autre a reçu le nom de corynephorus (du grec korunê « massue » et phoros « qui porte » : une forte loupe permet de voir dans la fleur une arête renflée en massue au sommet).

Parure des clairières ensoleillées des bois sablon- neux, la digitale pourpre est très décorative dans nos jardins ; ses longues corolles roses en forme de doigt de gant expliquent son nom botanique (du latin digitus « doigt ») et aussi les noms vulgaires qui lui sont parfois donnés (gant de Notre-Dame, doigt de la Vierge, etc.).

Ses fleurs pourpres en épi ont valu son nom à l'épiaire (stachys : du grec stakhus « épi ») (1) ; ses feuilles velues et son odeur fétide le font désigner dans les campagnes sous le nom d'ortie puante.

L'épilobe (epilobium) égaie nos bois de ses élé- gantes grappes de fleurs roses, portées par de hautes tiges pourvues de feuilles étroitement lancéolées (laurier de Saint-Antoine) ; l'épanouissement de la corolle au sommet d'un long tube calycinal soudé à l'ovaire explique la formation du nom de la plante à partir des mots epi « sur », lobos « lobe ».

Dans les bois croît l'épervière ; son nom latin hieracium (Pline), qui reproduit le nom grec ierakion « ? épervière » (d'ierax « épervier ») (Dioscoride), perpétue la croyance ancienne selon laquelle les

(1) Le stakhus de l'herbier de Dioscoride est stachys palaestina (Gunther).

Page 15: Les noms des fleurs

Collection dirigée par Paul Angoulvent

1968-4 - Imp. des Presses Universitaires de France, Vendôme (France) IMPRIMÉ EN FRANCE.

Page 16: Les noms des fleurs

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