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Numéro 40 Mars - Avril 2009 PHOTONIQUES EST LA REVUE DE LA Les nouvelles de la SFO, de l’AFOP et des pôles optiques régionaux Découvrir les formations ingénieur et entrepreneur Comprendre les normes des fibres optiques pour les réseaux 2009 : année mondiale de l’astronomie Opticiens célèbres : James Clerk Maxwell (parution 3 avril 2009) Laser-World of photonics un salon international, des entreprises françaises Interview de François Drouin, directeur d’Oséo « Investissement, innovation et international »

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Numéro 40Mars - Avril 2009

PHOTONIQUES EST LA REVUE DE LA

Les nouvelles de la SFO, de l’AFOP et des pôles optiquesrégionaux Découvrir les formations ingénieur et entrepreneur

Comprendre les normes des fibres optiques pour les réseaux2009 : année mondiale de l’astronomie Opticiens célèbres :

James Clerk Maxwell

(parution 3 avril 2009)

Laser-World of photonics

un salon international, des entreprises françaises

Interview de François Drouin,

directeur d’Oséo«Investissement,

innovation et international »

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Chaque année depuis 2003, la Vitrine de l’Innovation présente les produits et les savoir-faire issus des équipes

de recherche et développement françaises, après sélection par le comité de rédaction de Photoniques.

La participation à la Vitrine de l’Innovation 2009 est limitée à des frais de dossier de 150 euros par produit, savoir-faire ou service.

> Vous êtes une société française (même en cours de création) ou un centre de recherche > Vous avez développé un produit nouveau, un savoir-faire ou un service innovant dans le domaine de la photonique

Concourez pour les Photons d'or, d'argent et de bronze désignés par les votes des industriels de l’optique photonique, des visiteurs du sitephotoniques.com, des visiteurs de la Vitrine de l’Innovation et du comité de rédaction de Photoniques pour le produit, savoir-faire ouservice qu’ils ont jugé le plus innovant.

En participant à la Vitrine de l'Innovation, vous communiquezsur vos produits, savoir-faire et services innovants :• sur le site photoniques.com par la mise en ligne de sa

présentation dans la Vitrine de l’Innovation virtuelle dephotoniques.com

• sur le stand de la Vitrine de l'Innovation en le présentant àl’occasion d’une manifestation majeure en optique photoniqueen 2009.

En étant lauréat d'un Photon d'or, d'argent ou de bronze,vous bénéficierez également :• d'un article rédactionnel dans Photoniques,• d'une présentation développée sur le site photoniques.com,• d'un dossier de presse envoyé à la presse professionnelle

française et étrangère,• d'une page de publicité dans Photoniques (d'une valeur de

3 550 euros) pour le gagnant du Photon d’or.

Composition du dossier- une présentation de l’entreprise ou du laboratoire,- une présentation du produit, savoir-faire ou service

d’environ 1 000 signes, indiquant notamment :• en quoi consiste l’innovation apportée,• la part des équipes de R&D françaises,• la phase de son développement,• ses caractéristiques.

Le dossier peut être adressé par email :[email protected] ou par courrier :Photoniques - Vitrine de l'Innovation 200952/54 avenue du 8-mai-1945 - 95200 Sarcelles

RenseignementsAnnie Keller : 01 69 28 33 69 - 06 74 89 11 [email protected]

Une communication efficace, valorisante et originale !

Vous innovez ? Participez à la Vitrine de

l’Innovation 2009

Un partenariat Photoniques, AFOP et SFO

Date limite de réception > 30 juin 2009

Les lauréats 2008

Photon d’or Leukos pour sa source laser accordable(au centre) de l’ultraviolet à l’infrarouge

Photon d’argent STIL pour son capteur ligne confocal (à droite) chromatique

Photon de bronze Ivéa pour son analyseur LIBS portable

ex aequo Amplitudes Systèmes pour son laser à

fibre ultrabref

Des conditions de participation EXCEPTIONNELLES en 2009 !

Envoyez votre dossier sans tarder pour profiter pleinement de toutes les actions de communication prévues !

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www.photoniques.com n°40 • mars-avril 2009

Photoniques n° 40Mars-Avril 2009 Editorial

1

est la revue de la Société française

d’optique. Campus Polytechnique, RD 128, 91127 Palai -

seau cedex (France). [email protected]

Tél. : 33 (0)1 64 53 31 82. Fax : 33 (0)1 64 53 31 84.

, la revue des solutions optiques – Éditorial Assistance,

52-54, avenue du 8-Mai-1945, 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23

Fax : 33 (0)1 34 38 13 99 Directeur de publication : Jean-Paul Abadie,

[email protected] Rédactrice en chef : Véronique Parasote, Tél. :

33 (0)9 60 05 32 66, [email protected], Journaliste : Audrey Lou-

bens, [email protected] Comité de rédaction: Philippe Aubourg

(Quantel), Jean-Luc Ayral (Force-A), Didier-Luc Brunet (HORIBA Jobin Yvon),

Jean Cornillaut (SFO), Fabien Ghez (Thales Laser), Philippe Goupilleau (BFI Optilas),

Laurent Greulich (Laser 2000), Riad Haïdar (Onera), Wolfgang Knapp (Club Laser et

procédés), André Masson (Angénieux), Guy Mesquida (Avanex), Jean-Michel Mur

(Club Optique), François Piuzzi (CEA Saclay), Didier Pribat (École polytechnique),

Costel Subran (Opton Laser International) Publicité : Annie Keller, Mobile :

33 (0)6 74 89 11 47 Tél/Fax : 33 (0)1 69 28 33 69 [email protected]

Rédactrice-graphiste : Jacqueline Solitude, [email protected] Assis-tante publication : Monique Ikloufi, contact@ photoniques.com Gestion desabonnements : Photoniques, Logodata, 50 rue Notre-Dame-de-Lorette, 75009

Paris, Tél. : 01 55 31 03 15, Fax : 01 55 31 03 11, [email protected] Abon-nements : (6 numéros par an) : France : 60 euros, UE, Suisse : 74 euros, autres pays :

80 euros, étudiants (à titre individuel et sur justificatif) : 38 euros. Règlements à

l’ordre d’Éditorial Assistance

est édité par Éditorial Assistance sarl, 52-54, avenue du 8-Mai-1945, 95200 Sarcelles. RCS Pontoise B 391 143 179. ISSN : 1629-4475CPPAP : 1005 G 80654. Dépôt légal à parution Impression : SPEI (54) Routage :Routage 93 (93)

e début d’année 2009 est intense pour tous :les sociétés inspectent le ciel et ses

nuages, les universités et les centres de recherchescrutent les changements de politique, les lignesbougent, les réflexes pour « tout ce qui marchaitbien avant » sont à revoir… Mais l’optique et la photonique restent, et seront de plus en plus au cœur des technologies de demain.

Nous espérons que vous trouverez dans ce « numéro de printemps » de Photoniques de multiples occasions d’apprendre, de découvrir,d’envisager, d’espérer, d’inventer … et d’utiliser pour vos projets lesinformations que nous relayons. L’innovation et l’audace sont les clésdu succès pour chacun d’entre nous. C’est aussi, en substance, ce quenous dit François Drouin, le président d’Oséo à qui nous avons vouludonner la parole pour son discours optimiste et volontaire, et qui a bienvoulu répondre à nos questions.

Les prochains mois sont riches de salons et d’événements attendus par les professionnels de l’optique : vous le découvrirez en lisant les actualités et l’agenda. Nous avons consacré trois pages à un événement majeur – le salon « Laser Munich » qui aura lieu en juin – comme nous le ferons dès que cela sera possible pour les rencontres des professionnels de la photonique. Avouons-le, si nousvoulons vous donner envie d’y exposer ou, au moins d’y faire un tour,c’est pour le plaisir de vous y rencontrer car nous y serons ! Et, pour cesalon comme pour les rencontres ultérieures auxquelles nous pourronsassister, nous vous en donnerons ensuite un aperçu et donnerons la parole aux intervenants pour des articles techniques.

Nous vous invitons aussi à découvrir la nouvelle version du siteInternet de Photoniques : vous y trouverez « en ligne » l’essentiel de la revue mais aussi – au fil des jours – les nouveaux produits et les actualités que nous traitons quotidiennement.

Bon courage à tous en ces temps pleins de défis à relever… et bonnelecture !

CVéronique ParasoteRédactrice en chef

Actualités 2 à 25Les nouvelles de la SFO ..............................................................2Laser - World of photonics 2009 ................................................4Actualités ......................................................................................7Interview : François Drouin, directeur d’Oséo........................8Découvrir… la formation ingénieur et entrepreneur ..........10Les nouvelles de l’AFOP............................................................12Actualités ....................................................................................13Les nouvelles d’ALPhA..............................................................14Carnet ..........................................................................................15Les nouvelles de POPsud..........................................................16Lu, vu, entendu ............................................................................17Les nouvelles du pôle ORA ......................................................18Actualités ....................................................................................19Agenda ........................................................................................22Opticiens célèbres : James Clerk Maxwell ..............................................................24

Cahier technique 26 à 43Applications

Activer des commandes virtuelles infrarouge ..............................................................32Structuration par laser de circuits de connexion sur supports en céramique ........................33

Articles techniquesSPIRIT : un projet de spectroscopie proche infrarouge par imagerie temporelle ....................34La lithographie directe par laser en mode vectoriel à grand rapport d’aspect ....................37La technologie de mesure des optiques asphériques par couplage de zones ..........................................................40

Nouveaux produits 44 à 48Liste des annonceurs ................................................................44Liste des entreprises citées ....................................................48Dans les prochains numéros… ..............................................48

Photos de couverture : Alexschelbert.de - Oséo - www.astronomy2009.fr

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SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’OPTIQUE

n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

En 2009, la SFO organise :

le 12 mai 2009 à Palaiseau sur le sitede TRT, la deuxième journée thématiquedu club SOOS (Systèmes optroniques pour l’observation et la surveillance), clubcommun à la SFO et à la SEE ;

du 22 au 26 juin 2009 à Toulouseau centre international de conférence deMétéo France, la 15e édition de la confé-rence internationale sur les lidars cohé-rents (Coherent Laser Radar Conference

ou CLRC), édition co-organisée conjoin-tement avec Météo France, et l’Onera. Cetteconférence traitera de tous les aspects dulidar cohérent, les derniers développe-ments technologiques et les applications ;

du 6 au 9 juillet 2009 à Lille le congrèsOPTIQUE Lille 2009 qui rassemblera lesHorizons de l’Optique et les JNOG (Jour -nées nationales de l’optique guidée) ;

du 7 au 9 septembre 2009 à Mouans-Sartoux la 11e édition de COLOQ qui fera

le point dans le domaine des lasers et del’optique quantique, domaine en évolutiontrès rapide, en particulier avec l’essor destechnologies quantiques, et qui réunira lesacteurs académiques et industriels dudomaine ;

du 16 au 20 novembre 2009 à Reimsle 10e colloque international francophoneMesures et techniques optiques pour l’in-dustrie (colloque du club CMOI de la SFO),conjointement avec FLUVISU, les JRIOA de l’AFOP.

Elle a accordé son parrainage :

aux Journées phénomènes ultrara-pides (JPU) organisées à l’Institut euro-péen de chimie et biologie (IECB) à Pessacdu 27 au 30 avril 2009,

à Optdiag 2009, colloque sur le diag-nostic et l’imagerie optique en médecine,prévu à Paris du 13 au 15 mai 2009,

à Ultra Fast Optics VII prévu à Arca -chon le 31 août 2009,

au colloque interdisciplinaire en instrumentation (C2I) qui se tiendra auMans les 26 et 27 janvier 2010.

au colloque MICS 2009 (Middle Infra -red Coherent Sources) qui aura lieu du 8 au 12 juin 2009 à Trouville,

à la journée du Club de la SFO « Optique et micro-ondes » qui se déroulera le30 juin à Besançon,

Agenda SFO

■ Des sessions plénières communes retraçant, à l’occasiondes 25 ans de la SFO, 25 ans d’avancées dans les diffé-rents domaines de l’optique photonique

■ Des sessions spécifiques à chaque conférence avec,pour Horizons, une nouveauté : des mini-colloques autour de thématiques ciblées

■ Des sessions d’affiches permettant des discussionsciblées par thématique et des échanges inter-théma-tiques

■ Une exposition de matériel scientifique

Dans la continuité de la réussite d’Optique Grenoble en 2007, Optique Lille 2009 rassemblera dans un congrès commun

deux conférences majeures de l’optique photonique française, Horizons de l’Optique et JNOG, avec :

en partenariat avec :

6 au 9 juillet 2009

Université des Sciences et Technologies de Lille

Villeneuve d’Ascq

Date limite de soumission :20 avril 2009

www.sfoptique.org

http://optique2009.univ-lille1.frOrganisé par la

Renseignements sur www.sfoptique.org

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SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’OPTIQUE

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

Devenez membre de laVous bénéficierez de ses nombreux services :

Une seule adresse : www.sfoptique.org !

Contactez-nous : Joëlle Bourges - 33 (0)1 64 53 31 82 [email protected]

• revue Photoniques• tarifs préférentiels pour certaines

conférences• site Internet et bourse de l'emploi• aide pour l'organisation de conférence• adhésion à l'European Optical Society• annuaire• réseau de professionnels et clubs• informations actualisées

La Conférence sur les lasers et l’optique quantique, COLOQ, tiendra sa 11e édition en septembre 2009 à Mouans-Sartoux, près de Nice.

Fidèle à son objectif de rassembler régulièrement les acteurs académiques et industriels du domaine en évolution très rapide

des lasers, de l’optique non linéaire et quantique, COLOQ’11 offrira :

en partenariat avec :

■ un panorama actuel du domaine au travers de conférences de synthèse,■ un aperçu des faits marquants au travers de conférences ciblées,■ deux conférences « grand public » sur l’astrophysique et les lasers,■ une large part aux échanges autour de sessions d’affiches,■ un contact direct avec les industriels au cours d’une exposition de matériel scientifique.

Elle encourage vivement la participation des doctorants et des jeuneschercheurs avec des frais d’inscription et d’hébergement réduits.

7 au 9 septembre 2009

Complexe de Mouans-Sartoux

Informations et inscriptions sur :www.sfoptique.org Organisé par la

De nouveaux services sur le site Internet de la SFO Le site Internet de la SFO, mis en lignedans sa forme actuelle en 2007 proposerégulièrement de nouvelles rubriques etun contenu de plus en plus riche.

La SFO met à présent en place de nou-veaux services : il sera bientôt possiblede payer en ligne la cotisation à la SFOet les inscriptions aux conférencesqu’elle organise.

Le site s’enrichira également d’un outilde vote électronique qui sera utilisé pourles élections des nouveaux membres au Conseil d’Administration de la SFO..

www.sfoptique.org

■ Rendez-vous à Reims !

Après le Pays basque, la Bretagne, le Borde -lais, le Territoire de Belfort, la région Rhône-Alpes, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur,la région Alsace, la région Aquitaine et larégion des Pays de la Loire, le club CMOI « Contrôles et mesures optiques pour l’in-dustrie » de la Société française d’optique,vous propose de vous rendre en novembre2009 à Reims en Champagne-Ardenne,région très conviviale et très propice auxaffaires.

Ce prochain colloque CMOI, qui fêtera ses10 ans, organisera, avec le congrès fran-çais de visualisation et de traitement d’ima -ges en mécanique des fluides (FLU VISU) qui fêtera ses 25 ans, et les Journées de l’optique adaptative (JRIOA) de l’AFOP, unegrande exposition organisée conjointementpar la SFO et l’AFOP.

Un évènement à ne pas rater !

Ayez le réflexe www.sfoptique.org pour connaître les dates de soumission et vous pré-inscrire aux événements de la SFO (dès à présent, à tarif préférentiel) : CLRC, Lille 2009, Fluvisu, CMOI...

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4 n°40 • mars-avril 2009

Laser 2009-World of PhotonicsLe salon Laser-World of Photonics, que certains appellent aussi « Laser Munich », est un salon international de l’optique,photonique et lasers qui se tient tous les deux ans, à Munich, en Allemagne, depuis 1973. Un rendez-vous in-con-tour-na-blepour être visible (et voir ce qui se fait) sur le marché international. Voici une présentation du salon, des aides proposées pour y exposer et un aperçu des entreprises françaises qui s’y sont déjà inscrites.

www.photoniques.com

Le salon Laser-World of Photonics est composé d’une exposition et de plusieurscongrès. Il se propose de réunir toutes lestechnologies de l’optique, de la photoniqueet des lasers, alliant à la fois l’innovationtechnologique, la recherche et dévelop -pement et les applications industrielles.Après 18 éditions, Laser Munich est effec-tivement devenu un événement interna -tional de référence pour les technologiesoptiques, qu’il s’agisse des composants, dessystèmes ou de leurs applications.

■ Une exposition organisée par grands domaines

L’exposition qui a eu lieu lors de Laser-Worldof Photonics occupe plusieurs halls duMesse München International. En 2007,l‘exposition avait réuni 1 008 exposantsvenus de 36 pays, sur 33 000 m2, et accueilliprès de 27 000 visiteurs de 77 pays.Pour structurer l’espace disponible, lesexposants sont répartis dans les différentshalls d’exposition, par grands thèmes : laseret optronique, biophotonique, technologieoptique de l’information, systèmes de me -sure optiques, imagerie,…Le prix du mètre carré est très variable selonles prestations offertes et l’emplacement. A titre d’exemples, le tarif minimal annoncé

par les organisateurs pour un espace nu demoins de 20 m2 est de 195 euros, de 3 840à 4 450 euros pour des espaces équipés de12 m2 et 1 480 euros pour un stand table-top de 4 m2. Cependant, de nombreux dis-positifs permettent d’être présent à moin-dre coût (voir page suivante).

■ Le World of Photonics CongressOrganisé conjointement à l’exposition, lecongrès World of Photonics est composéde différentes conférences (voir encadré).En 2009, les grands thèmes retenus pourle congrès sont la biophotonique et lessciences de la vie, les lasers dans le pho-tovoltaïque et les sources d’éclairage. Chaque conférence est organisées par unesociété savante (voire plusieurs) qui en éta-blit le programme, décide des présentationsqui y sont faites et en organise le déroule-ment. L’inscription à une conférence parti-culière se fait donc auprès de la sociétésavante organisatrice (mais elle permetd’accéder à l’ensemble des conférences quicomposent le World of Photonics Congress,ainsi qu’à l’exposition).Les tarifs proposés varient de 100 euros(pour un étudiant, membre de la sociétéorganisatrice) à 580 euros (tarif plein, non-membre) ; selon les conférences, les mon-

tants d’inscription à tarif réduit peuvent nepas inclure les proceedings.Le World of Photonics Congress a totalisé1 800 discours et présentations en 2005 et2 300 en 2007.

■ Exposer sur Laser 2009Plusieurs organismes participent à l’orga-nisation du salon pour faciliter la venue desexposants et visiteurs des différents paysd’Europe. En France, voici quelques orga-nismes et contacts qui agissent pour faci-liter la participation et la présence des repré-sentants de l’industrie photonique françaiselors de la prochaine édition.

• Ubifrance

Ubifrance organise pour la troisième foisun pavillon français, en liaison avec laMission économique en Allemagne (voirencadré). Le principe du « pavillon France »est de permettre aux sociétés françaisesd’être présentes sur le salon à moindre coûtet sur un même espace. Cela facilite notam-ment les démarches des futurs exposants

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passant par un soutien à la communica-tion, et d’autres structures sont en train dedéfinir leurs actions de soutien.Les services proposés varient d’une struc-ture à l’autre : n’hésitez pas à contacter lesacteurs économiques de votre région pourleur demander une éventuelle aide à l’or-ganisation ou au financement.Ce conseil est également valable si vous yallez en tant que visiteurs puisque certainsproposent l’organisation de rendez-vousd’affaires sous forme de forfait « entrée +rendez-vous ».

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

et leur permet de bénéficier de servicescomplémentaires tels qu’un espace de réu-nion au centre du pavillon, la présence d’untraducteur-interprète, l’inscription gratuiteau catalogue officiel du salon ou la possi-bilité de participer à une soirée de réseau-tage, l’envoi de communiqués de presse surla présence française, la présence sur le siteofficiel des exportateurs français firma-france.fr ou la remise d’un kit d’informa-tion sur le marché allemand.Ubifrance a réservé 180 m2 d’espace dansle Hall B1et propose aux entreprises desstands équipés (éclairage, électricité, mo -quette, mobilier de base...) de différentestailles (9 ou 12 m2) avec la possibilité d’ob-tenir une subvention sur le prix de l’espaceréservé dans le cadre des mesures d’ac-compagnement à l’export des entreprises.Ainsi, toute entreprise française se rendantà Munich peut bénéficier d’un forfait d’aideau déplacement de 500 euros. Par ailleurs,la subvention opérationnelle d’Ubifrancepermet de réduire le prix effectif du stand :sur le prix de base de 4 654 euros HT d’unstand de 9 m2 équipé avec les services asso-ciés, la subvention de 1 700 euros et la récu-pération de la TVA allemande conduisent àun prix net de 2 454 euros (3 106 euros pour12 m2).

Pour exposer sur le pavillon France et obte-nir des informations sur votre projet par-ticulier, contacter Ubifrance :

• Frédérique Goudard : Tél. : 33 (0)1 40 73 37 [email protected]

• Laurence Salomon : Tél. : 33 (0)1 40 73 36 [email protected]

• Organismes régionauxCertains organismes régionaux, pôles pho-toniques ou autres organismes agissant àl’export se sont organisés pour proposer auxsociétés un accès plus facile à ce salon.Ainsi, ALPhA-Route des lasers ou BretagneInternational proposent aux entreprises deleurs régions différentes possibilités, allantdu stand commun à l’accompagnement en

Les conférences• SPIE Europe Optical Metrology 2009Cette conférence est organisée par le SPIEEurope. Des conférences sont prévues sur l’uti-lisation du laser dans trois domaines : systèmesde mesure optiques pour le contrôle industriel,modélisation en métrologie optique et optiquepour l’art, l’architecture et l’archéologie.http://spie.org/x6506.xml

• Conférences de l’EOS L’European Optical Society (EOS) organise deuxconférences : Frontiers in Electronic Imaging(imagerie à un photon, capteurs de haute per-formant, nouveaux matériaux pour l’imagerieélectronique, imagerie 3D optique avancée) etManufacturing of Optical Components (fabri -cation d’optiques de précision, technologies desurfaces structurées et micro-optiques, fabri-cation massive de composants optiques, mé -trologie).www.myeos.org/MUNICH2009

Et aussi…• European Conference on Biomedical Optics

(ECBO). Organisateur : OSA (Optical Societyof Ame rica) et SPIE.

www.osa.org/meetings/topicalmeetings/ecbo/

• CLEO (Conference on Lasers and Electro-OpticsEurope )/ EQEC (European Quantum ElectronicsConference). Organisateur : EuropeanPhysical Society (EPS).

• Lasers in Manufacturing (LiM 2009). Organisa -teur : German Scientific Laser Society (WLT).

• Medical Laser Applications Organisateur :German Association for Laser Medicine(DGLM).

• 3e European Photonics Clusters Meeting Organi -sateur : Union européenne.

http://cordis.europa.eu/fp7/ict/photonics

Pour connaître tous les événementsorganisés et leurs programmes : www.world-of-photonics.net/en/photonics-congress/Programme/CONFERENCEPROGRAM2

Laser 2009-World of Photonics Du 15 au 18 juin 2009Messe MünchenInternationalMunich (Allemagne)

http://world-of-photonics.net

www.lasercomponents.com

Fabricant

Distributeur

Partenaire

Maintenant en France!

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LASER 2009-WORLD OF PHOTONICS

6

■ Focus sur les entreprisesfrançaises

Pour les sociétés, le salon Laser-World ofPhotonics est un lieu stratégique de lance-ment de leurs nouveaux produits, et uneoccasion de nouer – ou renouer – contactavec les partenaires et prospects interna-tionaux. Ce rendez-vous attire égalementdifférentes structures d’accompagnementou de recherche pour qui il est primordiald’être « au cœur du marché », telles que leCEA, Alphanov et certains pôles photoni -ques régionaux.Plusieurs entreprises françaises sont pré-sentes à chaque édition de Laser. En 2009,près de 30 sociétés y seront présentes, surprès de 700 m2, sur leur propre stand, le standUbifrance, un stand régional, ou aux côtés deleur « maison-mère » ou de l’un de leurs four-nisseurs. De l’avis des exposants cités dans

le tableau ci-dessous et qui ont bien voulunous répondre, leurs présences précédentesont été fructueuses en contacts (devenusparfois clients à la suite de cette rencontre)et en renseignements sur les produits deleurs fournisseurs… et des concurrents !Certains exposent depuis la première édition

ou y viennent fidèlement depuis quelquesannées déjà, d’autres seront les « petits nou-veaux » de l’année. Mais, tous déclarent lemême intérêt stratégique de ce salon incon-tournable de la profession : le public l’at-tend de plus en plus pour découvrir les nou-veautés et prendre des décisions d’achat.

n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

Il existe 156 Missions économiques, im plan-tées dans 113 pays. Chacune est rattachéeà une ambassade et regroupe différents ser-vices ministériels ainsi que les attachésdouaniers et fiscaux en fonction à l’étranger.Pour l’export, les missions économiquespeuvent apporter un appui aux entreprises,pays par pays : en les informant sur l’envi-ronnement économique, juridique, régle-mentaire, concurrentiel, et sur les conditionsd’accès au marché ; en les conseillant dans

l’approche du marché : recherche de parte-naires commerciaux ou industriels, adapta-tion du produit pour tenir compte des spéci-ficités locales, etc ; en les orientant vers lessoutiens financiers du dispositif public d’ap-pui au développement international desentreprises françaises et vers les aides euro-péennes ; en assurant la promotion des pro-duits et de la technologie français auprès desac teurs locaux.www.missioneco.org/me/

Qu’est-ce qu’une Mission économique ?

Société Domaines d’activité Contact Site Internet

3S Photonics Fabrication de composants optiques et optoélectroniques

Jean-Pierre HIRTZ • Tél. : 33 (0)1 69 80 57 50 • [email protected] www.3Sphotonics.com

Amplitude Technologies Lasers femtosecondes et instrumentation associée Franck FALCOZ • Tél. : 33 (0)1 69 11 28 51 • [email protected] www.amplitude-technologies.com

BFI Optilas Photonique Philippe GOUPILLEAU • Tél. : 33 (0)6.87.70.73.84• [email protected] www.bfioptilas.com

Eolite Systems Lasers à fibre de haute puissance à impulsions courtes

David HORAIN • Tél. : 33 (0)5 56 46 45 58 • [email protected] www.eolite.com

ES Technology Fabrication de lasers pour applications industrielles Alain RENAUD • Tél. : 33 (0)5 56 64 40 29• [email protected] www.eslaser.com

Flashlamps verre et quartz Opto-électronique Emmanuel DIOT • Tél. : 33 (0)1 48 49 74 21

[email protected] http://flashlamps-vq.com

Fibercryst Production et vente de fibres monocristallines Julien DIDIERJEAN • Tél. : 33 (0)4 26 23 71 20• [email protected] www.fibercryst.com

Idil Fibres Optiques Ingénierie opto-électronique Patrice LE BOUDEC • [email protected]•Tél. : 33 (0)2 05 40 20 www.idil.fr

iXFiber Fibre optique Patrice CROCHET • Tél. : 33 (0)2 96 04 10 50• [email protected] www.ixfiber.com

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Fabrication et distribution de composants pour l’industrie optoélectronique

Christian MERRY • Tél. : 33 (0)1 39 59 53 50• [email protected] www.lasercomponents.com

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Yan CORNIL • Tél. : 33 (0)6 15 30 41 26• [email protected] www.lighttec.fr

Microcertec SAS Céramiques techniques et matériaux durs : usinages de précision et microtechniques

Alain CHARBONNIER • [email protected]• Tél. : 33 (0)1 60 06 66 73 www.microcertec.com

Micro-ContrôleSpectra-Physics Fabricant d’équipements lasers et photoniques Hans DABEESING •Tél. : 33 (0)1 60 91 68 23

[email protected] www.newport.com

Optophase Distribution de platine de nanopositionnement et de produits en métrologie optique

Samuel CHOBLET • Tél. : 33 (0)4 78 74 24 56• [email protected] www.optophase.com

Optoprim Distribution de lasers et de composants instrumentation

Patrice BENOIT • Tél. : 33 (0)1 41 90 61 80• [email protected] www.optoprim.com

Oxxius Fabrication et commercialisation de lasers visibles continus

Pascal VOLUER • Tél. : 33 (0)2 96 48 53 75• [email protected] www.oxxius.com

Polyrise SAS Nanotechnologies et coatings pour les matériauxoptiques et microélectroniques

Mélanie LOUARN • Tél. : 33 (0)5 40 00 63 93 • ou 33 (0)5 6 10 79 73 41 • [email protected] www.polyrise.com

Quantel Lasers pour applications scientifiques (LIBS, LIDAR, PIV…)et industrielles (marquage, nettoyage et micro-usinage)

Philippe AUBOURG • Tél. : 33 (0)1 69 29 17 00• [email protected] www.quantel-laser.com

Savimex Injection Plastique Laurent COYON • Tél. : 33 (0)4.93.70.41.31• [email protected] www.savimex.fr

Sedi Fibres Optiques Fibres Optiques et assemblages pour applications laser Martine DEBOUIGE • Tél. : 33 (0)1 69 36 64 10• [email protected] www.sedi-fibres.com

Silios Technologies Microtechnologie optique Thierry BERTHOU • Tél. : 33 (0)4 42 53 89 [email protected]

www.silios.com

Thales Laser SA Lasers nanoseconde et femtoseconde Fabien GHEZ • Tél. : 33 (0)1 69 33 02 25 • ou 33 (0)6 76 87 01 79 • [email protected] www.thales-laser.com

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7n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

La troisième édition du forum Techin -nov « Rencontres Innovation et Dévelop -pement Paris-Sud », présidé par Jean-Claude Chabin, a réuni 250 PME (100 deplus qu’en 2008) et 30 grands comptes oulaboratoires (10 de plus qu’en 2008).

www.techinnov-orly.com

Le rendez-vous Opticsvalley « Mar -chés porteurs pour la spectroscopieopti que », qui a eu lieu le 20 janvier 2009chez Thalès TRT, a réuni plus de 150 par-ticipants qui ont pu faire le point sur lesavancées et le potentiel économique dela spectroscopie.

www.opticsvalley.org

Le 5e call du 7e Programme cadreeuropéen concernant la photonique(FP7- ICT -Photonics) sera publié le 31 juil-let 2009. La date limite de soumission desdossiers est fixée au 3 novembre 2009.

http://cordis.europa.eu/fp7/ict/photonics/home_en.html

En Bref

qués dans cette célébration de l’astrono-mie et de ses contributions à la société età la culture, avec la volonté d’y faire par-ticiper le grand public. En France, les éta-blissements de recherche, les universités,les associations et clubs d’astronomie sesont mobilisés et proposent de nombreuxévénements : grandes conférences, obser-vations astronomiques sur plusieursdizaines d’heures (en avril et octobre)...Une excellente occasion de faire la partbelle à la magie de l’astronomie et à toutesles technologies - où l’optique est très pré-sente - qui permettent l’évolution cons -tante des observations.www.astronomy2009.fr

2009 a été déclarée Année mondiale del’astronomie par l’ONU, l’UNESCO etl’Union astronomique internationale (UAI),avec pour thème « L’univers, découvrez sesmystères ». Plus de 130 pays sont impli-

2009 : Année mondiale de l’astronomie

■ Bilan positif pour Invest in Photonics

La première édition d’Invest in Photonicsa enregistré 115 participants (30 % de

PME, 18 % d’investisseurs et 14 % d’indus-triels) venus de France, du Royaume-Uni,d’Allemagne, d’Espagne, du Canada, desUSA, du Japon, d’Inde, de Belgique, deHollande, de Suisse. Initiée par la CCI deBordeaux, cette manifestation a été coor-ganisée avec ALPhA (Aquitaine laser pho-tonique et applications) et le CEA. Quaranteet un projets ont été déposés, 16 ont été rete-nus, pour un potentiel de 100 millions d’eu-ros de levées de fonds : Rowiak GmbH(Allemagne), Microoled (France), Force A(France), Optinvent (France), AmplitudeSystèmes (France), Photon Etc (Canada),Varioptic (France), VI Systems GmbH(Allemagne), Genewave (France), Lyracom(France), Smartquan tum (France), Onelight(Canada), S’tile (France), Vigo System SA(Pologne), Laster Technologies (France) et LLTech (France). Une deuxième édition d’InvestIn Photo nics est prévue au printemps 2010.

www.invest-in-photonics.com

P lusieurs événements sont organisés lorsde l’exposition internationale de la pho-

tonique 2009 qui se déroulera du 9 octobreau 5 novembre à Gwangju en Corée du Sud :un pavillon des lumières du monde, quatreexpositions industrielles, huit conférenceset un festival de lumière. Vingt huit jours d’événements et pas moinsde deux millions de visiteurs attendus. LUCI,

comme Lighting Urban Community Inter -national, un réseau mondial des villes etprofessionnels de l’éclairage créé à l’ini-tiative de Lyon en 2002, y tiendra aussi sonassemblée générale du 19 au 22 octobre !Ce qui explique peut-être que le site webde l’événement soit disponible en chinois,coréen, anglais et... français.www.photonics-expo2009.org

■ Exposition internationale de photonique en Corée

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INTERVIEW

8

Photoniques : Chacun pense connaîtreOséo, mais pouvez-vous revenir en quelques mots sur son histoire et le rôle qu’il peut avoir pour les entreprises françaises ? François Drouin : Oséo a été créé en 2005, parle rapprochement de l’Anvar et de la Banquedu développement des PME et sa filiale Sofaris,avec pour mission de soutenir l’innovation etla croissance des entreprises. Il exerce troismétiers complémentaires que sont le soutien del’innovation, la garantie des financements ban-caires et des organismes de fonds propres, lefinancement des investissements aux côtés desbanques. C’est avec des aides directes, desprêts et des garanties que nous accompagnonsl’innovation, le développement, notamment àl’international, la création et la transmission.

Dans le cadre du plan de relance du gouvernement, Oséo est éga-lement mobilisé pour renforcer la trésorerie des entreprises et lesaider à mieux préparer l’après-crise. Nous intervenons en parte-nariat avec tous les acteurs économiques – banques, régions, réseau,organismes de fonds propres – pour conseiller et financer les entre-preneurs.Oséo bénéficie de dotations de l’Etat pour ses activités les plus ris-quées, le soutien à l’innovation et la garantie. Oséo a noué aussides partenariats avec les régions et les institutions européennes quiviennent compléter les ressources de l’Etat. Enfin, pour son acti-vité de financement des investissements, Oséo bénéficie notam-ment de refinancements de la Caisse des dépôts.

Comment bénéficier des services d’Oséo dans la pratique ?

Oséo a adopté une organisation décentralisée qui permet une pré-sence effective sur l’ensemble du territoire, à proximité des entre-prises et des acteurs du développement économique. Oséo est ainsiprésent dans plus de 40 villes sur tout le territoire national avecplus de 1 600 collaborateurs.

Nous intervenons avec trois actions complé-mentaires : les aides directes, la garantie desfinancements bancaires et des interventionsen fonds propres, les financements.En matière d’innovation, les entreprises peuvents’adresser directement à nos équipes en régionpour bénéficier de conseils et de financements.Je conseille aux entrepreneurs de le faire enamont pour bénéficier d’un accompagnementau moment même du montage du projet. En matière de garantie des financements, cesont les banques qui font appel à Oséo pour lesprojets les plus risqués, notamment les inves-tissements immatériels. Dans ces cas-là, Oséopeut partager avec les banques jusqu’à 90 % durisque. Oséo apporte sa garantie aux prêts des-tinés aux PME et, depuis peu, aux ETI, les entre-

prises de taille intermédiaire.En ce qui concerne le financement des investissements, Oséo inter-vient en partenariat avec les banques. Les entrepreneurs peuvents’adresser soit à leur banque, soit à nos équipes régionales. Nousintervenons pour compléter le prêt bancaire et faciliter ainsi le finan-cement des projets d’investissement des entreprises.

Oséo est aussi fortement impliqué dans le cadre du plan de relance.Au global, Oséo bénéficie d’une capacité nouvelle d’interventionde 9 milliards d’euros : 5 milliards dédiés aux prêts à court termeet 4 milliards au soutien de l’investissement des entreprises. Notre rôle est double. Tout d’abord, renforcer la trésorerie des entre-prises et leur donner suffisamment d’oxygène pour faire face à uneéventuelle baisse d’activité. Par exemple, nous pouvons garantirjusqu’à 60 % l’intervention de la banque si celle-ci accepte de trans-former le prêt court terme de l’entreprise en prêt à moyen terme.Ce fonds de renforcement de la trésorerie des PME est d’ailleurs ren-forcé par plusieurs régions, dans lesquelles nous pouvons prendrejusqu’à 70 % du risque.Et puis, notre rôle est aussi d’apporter aux entreprises les finance-ments et les conseils pour qu’elles continuent à innover. C’est parl’investissement, par l’innovation, que nous réussirons à sortir rapi-dement de la crise.

n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

« L’investissement, l’innovation et l’international sont trois moteurs essentiels pour anticiper l’après-crise »Une interview de François Drouin, directeur d’Oséo

Oséo présentait récemment son bilan 2008 (voir encadré). En 2009, Oséo compte bien maintenir son cap et prometd’accompagner au minimum 75 000 entreprises. Nous avons demandé à François Drouin, son directeur, de nous expliquer au travers d’exemples concrets, comment Oséo peut effectivement intervenir dans la vie – voire la survie – des entreprises et de nous donner une lecture plus personnelle des difficultés et opportunités (!) qu’implique la crise actuelle.

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INTERVIEW

9

Quelle lecture faites-vous de la crise actuelle ?La crise que nous traversons actuellement est brutale. Elle est d’ori-gine financière et trouve sa source dans la crise des subprimesaux Etats-Unis. Elle s’est traduite par un problème de liquidité desbanques qui n’étaient plus en mesure de financer leurs entreprisesclientes. Cette crise financière s’est donc transformée en criseéconomique car les entreprises avaient des difficultés pour trou-ver des financements, à court terme pour leur activité et à moyenou long terme pour leurs investissements. Les gouvernements des principaux pays se sont entendus pour met-tre en place les dispositifs de soutien envers les banques pour leurpermettre de continuer à exercer leur métier. C’est le sens du plangouvernemental de relance, un plan robuste et puissant dans lequelnous sommes fortement impliqués. Nos moyens ont été sensible-ment renforcés et nous sommes pleinement mobilisés pour queles entreprises obtiennent les financements nécessaires à leur acti-vité et à leur croissance. Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’accompagner 9 milliardsd’euros de financement en faveur des entreprises. Très concrète-ment, sur le terrain, les collaborateurs d’Oséo étudient, en parte-nariat avec les banques, les besoins de financement qui pourraientapparaître dans la conjoncture actuelle. Il ne faut surtout pas se laisser abattre par les difficultés conjonc-turelles. Il est aussi de la responsabilité de tous, particulier commeentreprise, de continuer à consommer et à investir. C’est la seulevoie de sortie de la crise.

Quarante pour cent des PME s’attendent à un recul de leur activité en 2009. Dans la réalité, ça limiteconsidérablement la possibilité de consommation et d’investissement…L’enquête de conjoncture d’Oséo souligne aussi que les entreprisesinnovantes et exportatrices sont plus optimistes, ont une meilleurerentabilité et prévoient d’investir en 2009 ! Si les entreprises allè-gent leurs ressources humaines, elles se séparent forcément desressources dont elles auront besoin en sortie de crise. Il faut aucontraire profiter de cette période d’accalmie pour mettre en routeles projets auxquels elles ont pensé et finaliser les innovations quine l’ont pas été faute de temps, prendre du recul pour repenserson organisation et la structuration. L’investissement, l’innovationet l’international apparaissent comme les trois moteurs essentielspour anticiper l’après-crise.

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

Les chiffres 2008 d’Oséo• Plus de 70 000 entreprises soutenues.• 6 mlliards d’euros de risques.• 14 milliards d’euros de financements.

Un soutien particulier à l’innovation :• 5 200 entreprises innovantes accompagnées avec• 800 M€ d’aides (subvention et avances remboursables)

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10 n°40 • mars-avril 2009

■ Du rêve à la réalitéCréer sa propre entreprise, devenir son pro-pre patron, développer un produit et le com-mercialiser, beaucoup en rêvent. Mais, sifonder sa propre société est une aventureséduisante (88 % des créateurs d’entreprisesont satisfaits, trois ans après, d’avoir crééou repris une entreprise), c’est – justement –une aventure ! Et il vaut mieux avoir apprisavant de s’y lancer quels sont les risques,financiers et autres… pour mieux les maî-triser !C’est donc pour préparer au mieux leursélèves à devenir aussi des chefs d’entre-prise et leur permettre d’éviter de nombreuxécueils que certaines écoles d’ingénieursont décidé de créer une filière qui leur pro-pose de compléter leurs connaissancesscientifiques et techniques par un appren-tissage de l’entrepreneuriat. Outre les enseignements théoriques et pra-tiques, certaines écoles mettent à disposi-tion de leurs élèves un incubateur pour leurpermettre de porter leur projet à terme. Lesuccès de ces enseignements se confirmed’année en année puisque les élèves quiconcrétisent un projet innovant et créent leurentreprise sont nombreux. Pour TélécomBretagne, deux étudiants en moyenne créentleur entreprise chaque année et à l’Institutd’optique, 25 % des étudiants poursuivent

une activité entrepreneuriale, ce qui repré-sente 40 % des projets (entrepreneuriat etphase de pré-incubation technologique).

■ La formation FIE de l’Institut d’optique

En choisissant la filière FIE (filière innova-tion-entrepreneurs) de l’Institut d’optiqueà Palaiseau, les élèves bénéficient d’unenseignement à la fois technique et éco-nomique. « Nous bénéficions sur le plateaude Saclay d’un environnement de très hautetechnologie, avec des laboratoires de pointeet des écoles d’ingénieurs de haut niveau.Nous nous devions d’exploiter ce lieu d’in-novation » explique François Balembois,directeur des études et co-fondateur de lafilière FIE.

Une formation multidisciplinaireLe programme de la formation permetd’aborder différents aspects de l’entre-preunariat, comme le management, maisaussi tout ce qui concerne l’entreprise inno-vante, l’écosystème de l’entrepreneuriat, la gestion de projet, la préparation d’un business plan, la propriété intellectuelle, la comptabilité et la gestion. La formationapporte aussi un enseignement technolo-gique essentiel, notamment comment mon-

ter une maquette ou encore construire unprototype en vue de l’industrialisation.

Un environnement complet Pour compléter les cours théoriques, rien detel que de se projeter dans le rôle d’entre-preneur. Les étudiants se voient doncconfier, par petits groupes, un projet tech-nologique avec la mission de le valoriser. Lessujets, souvent soumis par les chercheursdes laboratoires environnants, sont variés

… la formation ingénieur et entrepreneur

Créer son entreprise ne nécessite pas uniquement de la motivation et un bon projet : il est crucial de connaître également les bases du monde de l’entreprise ! Pour compléter la formation des ingénieurs par des compétences en gestion d’entreprise,de nouvelles filières sont proposées aux étudiants dans certaines écoles d’ingénieurs dont Centrale Paris, l’Ecole des mines d’Alès, les Ecoles nationales supérieures des télécommunications ou l’Institut d’optique Graduate School.

www.photoniques.com

Observatoire des pratiques pédagogiques en entrepreneuriatDepuis 2001, il existe un Observatoire des pratiques pédagogiques en entrepre-neuriat : l’OPPE. Créé par les pouvoirspublics et l’APCE (Agence pour la créationd’entreprise), il a pour mission de recenser,de mutualiser et de promouvoir les disposi-tifs en faveur du développement de l ‘espritd’entreprendre.Pour réaliser ses objectifs, il propose auxenseignants un espace de partage d’outils

pédagogiques et met à la disposition desétudiants et des enseignants des résumésbibliographiques dans le domaine de l’en-trepreneuriat. L’OPPE organise également des journéespour valoriser et échanger autour des pra-tiques pédagogiques.

Pour plus d’informations : www.entrepreneuriat.net

D É C O U V R I R …

Concours de l’entrepreneuriatétudiantLe premier concours national de l’entre-preneuriat des jeunes est né ! Annoncélors du Salon des entrepreneurs, l’objectifde ce concours à l’initiative du ministèrede l’Économie, de l’industrie et de l’em-ploi, du réseau Retis et de ses partenaires,est de promouvoir l’esprit d’entreprise etd’innovation. Il est ouvert jusqu’au 15 avrilà tous les étudiants de l’enseignementsupérieur qui souhaitent créer leur entre-prise innovante en équipe. Les candidatsconcourent dans toutes les catégories ; le jury sélectionnera quinze projets danstrois catégories : « projet pédagogique »qui récompense les équipes qui auront le mieux exploité les compétences deleurs membres dans le cadre d’un projetinnovant, « création d’entreprise » pour lesprojets les plus aboutis dans le processusde création d’entreprise et « coup de cœurdu jury ». Plusieurs prix avec une dotationglobale de plus de 25 000 euros serontremis fin juin au ministère de l’Economie,de l’industrie et de l’emploi à Bercy : des séjours d’étude à l’étranger, une aidefinancière à la création d’entreprise d’une valeur de 5 000 euros, un accompa-gnement du projet et de nombreux avantages apportés par les partenaires.

Informations et inscriptions : www.innovons-ensemble.com

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11

et peuvent être, par exemple, la probléma-tique d’éclairage ciblé à LEDs pour les indus-triels ou les musées, le développement d’unanémomètre optique, ou le nano-usinage…. L’Institut s’est associé à une structure d’ai -de à la création d’entreprise – Scientipôleinitiative – et à un incubateur d’entreprisesinnovantes – IncubAlliance – dont certainsexperts viennent encadrer les étudiants dela FIE. Pour mener leur projet à bien, lesélèves sont donc encadrés par de véritablescoachs, eux-mêmes entrepreneurs aguer-ris. La formation bénéficie également dusoutien des conseillers du commerce exté-rieur car la dimension internationale estincontournable.

Des premiers résultats trèsencourageantsLaura Bimboes, élève en 1e année à l’Institutd’optique confirme tout l’intérêt de la filière :« Etant intéressée par la filière FIE, j’ai sou-haité suivre dès la première année d’écolel’option de sensibilisation à l’entrepreneu-riat Young Enterprise Project (YEP). Enéquipe de huit, nous devons trouver uneidée, effectuer l’étude de marché, trouverdes actionnaires, établir un business planet, enfin, produire et vendre notre produit.Bien loin des cours magistraux, ce projetpermet de se confronter directement à la vie réelle. Mon groupe travaille à la pro-duction d’un pommeau de douche lumi-neuse, Aqualux. Notre objectif est de le com-mercialiser en magasin. Cette aventure est

très stimulante et confirme mon intérêt pour la filière FIE, que j’espère pouvoir sui-vre l’année prochaine. »Car les résultats sont là ! Bien que cettefilière soit très récente, un groupe de troisélèves ingénieurs s’est déjà lancé dansl’aventure en créant une entreprise pourdévelopper l’endoscopie 3D dans le but defaciliter les opérations chirurgicales endo-

scopiques mini-invasives (cœlioscopie). Etils bénéficient d’un « coup de pouce » appré-ciable : ils font partie des 95 lauréats 2008de la catégorie « émergence » du concoursnational d’aide à la création d’entreprise (quia comptabilisé 1 100 dossiers de candi -dature au total !) et ont ainsi reçu un finan-cement de 40 000 euros pour lancer leurprojet.

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

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■ Ecole nationale supérieure des télécommunications (ENST)

• Télécom ParisDepuis 2002, Télécom Paris propose à sesélèves de suivre une formation qui a pourobjectif de les sensibiliser à la créationd’entreprise. Elle se décompose en deuxsessions, une en deuxième année et l’autrelors de la dernière année d’école.

Pour en savoir plus : www.enst.frHugues [email protected]

• ENST BretagneCette action existe depuis 1997. Elle estproposée aux élèves de 3e année en forma-tion initiale et en apprentissage, aux ensei-gnants chercheurs de l’école et aux docto-rants. Ce module se déroule sur 63 heures.Le module a pour objectif de donner auxélèves des bases techniques et pratiquesqui leur permettront de créer une entre-prise à l’issue de leur formation. Elle est

organisée autour d’un projet de créationd’entreprise porté par des étudiants ou par un créateur réel, et d’une formationd’accompagnement.

Pour en savoir plus : www.enst-bretagne.fr Pierre [email protected]

■ L’Institut d’optique Graduate School

Créée en 2006, la filière innovation-entre-preneur concerne une vingtaine d’élèvesrépartis en groupes de quatre. Elle débute en 2e année de formation d’in-génieur. Elle comprend 6 semaines de for-mation spécifique (en plus des cours scien-tifiques indispensables) en 2e année et 13semaines en 3e année.

Pour en savoir plus :

www.institutoptique.frFrançois [email protected]

Les écoles d’optique photonique proposant une formation en entrepreneuriat

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12 n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

ACTUALITÉS

■ www.afoptique.orgRetrouvez l’AFOP sur son nouveau siteInternet : portail de l’industrie de l’optiquephotonique, il présente les actions et les outilsde l’AFOP et met en avant ses adhérents enleur offrant de nombreux services en ligne.

Il offre également un panorama général del’optique photonique en France dans lesdomaines de l’industrie, de la recherche etde la formation.

Parmi les outils, un annuaire d’entreprisesfrançaises optique et photonique, une bourseà l’emploi, une liste des salons en France età l’étranger, un annuaire des laboratoires etdes formations…

■ CIOE 2009L’AFOP, Ubifrance et la mission économiquede Canton proposent un pavillon France surle salon CIOE qui se tiendra 6 au 9 septem-bre 2009 à Shenzhen.

Le package comprendrait, pour 1 600 eurospar entreprise, les prestations suivantes :- la participation au CIOE (4 jours),- un stand de 9 m² clé en main, c’est-à-dire

avec la décoration et l’agencement dustand,

- 4 à 6 rendez-vous B to B pendant le salon,- un cocktail de Networking avec la com-

munauté d’affaires française et le mondede l’optoélectronique en Chine du Sud,

- les frais de transport journalier entre l’hô-tel et le CIOE,

- un interprète par entreprise pour toute ladurée du salon,

- des cartes de visite en langue locale.

Les frais de transport et de séjour resteraientpar contre à la charge de l’entreprise.Si vous êtes intéressé par l’événement, pre-nez contact avec Ivan Testart !

Ivan TESTARTTél. : 33 (0)1 43 46 27 [email protected]

Invest In Photonics 2008L’AFOP a soutenu, en tant que partenaire,l’événement Invest in Photonics qui a eulieu à Bordeaux les 11 et 12 décembre2008.

Parmi 50 candidats, 16 projets ont été rete-nus et présentés, dont ceux d’AmplitudeSystèmes et de Varioptic, adhérentes del’AFOP. L’objectif de levée de fonds d’en-viron 100 millions d’euros démontre l’am-bition de l’industrie photonique française. Initié par la CCI de Bordeaux, le CEA et laRoute des Lasers, Invest in Photonics acontribué à faire avancer la photoniquefrançaise sur la scène internationale par la qualité des projets et le dynamisme d’innovation de nos entreprises.

Gageons que l’édition prévue au printemps2010 aura un succès encore plus large.

www.invest-in-photonics.com

Prix Fabry-de GramontLe prix Fabry-de Gramont récompense destravaux de recherche de haute qualitéeffectués par de jeunes opticiens, a priorientre 30 et 40 ans. II est attribué conjoin-tement par la SFO et l’AFOP, sur proposi-tion d’un jury qui se réunit chaque annéeimpaire pour l’attribution de deux prix :celui de l’année en cours et celui de l’an-née immédiatement écoulée. Déposezvotre candidature avant le 30 avril auprèsde la SFO sur www.sfoptique.org

■ Photon Recherche IndustrieL’AFOP, avec le soutien de la SFO, a l’ambi-tion de créer le salon de la profession qui setiendra à Paris en 2010 : Photon Recher cheIndustrie.

Pour préparer cet événement parisien l’AFOPs’associe d’ores et déjà cette année à la SFO :Photon Recherche Industrie sera présent les18 et 19 novembre prochain à Reims auprèsdu Club CMOI, de Fluvisu, des JRIOA et d’au-tres événements à dé couvrir.

Nous avons appris le décès de Mme ColetteGénisson, le 24 janvier 2009. Ingénieurede l’Ecole supérieure d’optique ; elle a par-ticipé aux groupes de travail technique del’AFOP et a notamment fait de nombreuxtravaux sur les normes optiques. L’AFOPprésente à son mari, Roger Génisson, quia lui-même participé activement à notreassociation, ses sincères condoléances.

Laser ComponentsA la fois fabricant et distributeur, le groupeLaser Components propose une gamme decomposants et d’équipements : détecteursde l’UV à l’IR lointain, modules amplifi -cateurs, laser HeCd, QCL, APDs et PLDs,modules à diodes laser continues, com-posants optiques hautes tenues au fluxpour laser, filtres, mesure de puissance etd’énergie.

Christian MERRY45 Bis Route des Gardes92190 Meudon - Tél. : 01 39 59 52 [email protected]

HTDSHTDS est une société spécialisée dans l’op-toélectronique de haute technologie. Ellecommercialise et assure le suivi d’unegamme complète en optoélectronique,composants et OEM utilisés dans desdomaines d’applications de pointe : indus-trie, militaire et aérospatial, scientifiqueet biomédical.

Loïc MECHINAUDParc d’activités du Moulin-de-Massy3, rue du Saule trapu - BP 24691882 Massy Cedex - Tél. : 01 64 86 28 17 [email protected]

OptoprimFondée en 1994, Optoprim regroupe aujour -d’hui trois sociétés de distribution (France,Allemagne, Italie) dans le domaine des laserset de l’optique scientifique et industrielle, ainsiqu’une société d’ingénierie laser offrant dessolutions industrielles clé en main (marquage,découpe, soudage, perçage…).

Patrice BENOIT21-23, Rue Aristide Briand 92170 VANVES - Tél. : 01 41 90 61 [email protected]

LogopticsLe métier de Logoptics est de comprendreles applications et les enjeux des techno-logies optiques afin d’en assurer la pro-motion auprès des clients industriels etscientifiques potentiels.Logoptics accom-pagne et soutient les PME/PMI de l’optiquedans leur développement commercial :audit et plan d’action commercial, mar-keting, structure de l’offre, refonte de lacommunication, mise en place d’actionsde marketing direct, animation des équipescommerciales et des distributeurs.

Patrick CORNARDEAU94 Avenue Aristide Briand92120 MONTROUGE - Tél. : 01 57 63 00 24 [email protected]

Nouveaux adhérents

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Transfert de technologies entre Anritsu et Yenista OpticsUn accord conclu entre les sociétés Yenista Optics et Anritsu a pris effet le 1er février 2009 concernant le transfert de la partie «conception, fabrication et vente d’instruments à fibres optiques pour laboratoires» d’Anritsu vers YenistaOptics. Les instruments et technologies concernés sont principalement les lasers accordables (Tunics), les plates-formes modulaires (Osics), les filtres accordables (Xtract) et les testeurs de composants optiques (MT9820).

I l s’agit là d’une étape majeure pour YenistaOptics dont les effectifs passent de 6 à

19 employés (6 personnes d’Anritsu travail-lant désormais pour Yenista et 7 nouvellesembauches). Yenista transférera les activi-tés de production et de R&D concernées deParis vers sa maison mère de Lannion, enBretagne, qui dispose de 1 400 m² de locaux.

Moins de six ans après sa création, cetteacquisition permet à Yenista Optics de pro-poser un catalogue d’instruments de test et mesure avec six fois plus de références.Et la R&D nettement renforcée (elle passe

de 2 à 6 personnes) intensifiera son effortd’innovation : « Yenista a pour mission defournir des instruments d’avant-garde pouraider ses clients à résoudre efficacement lesproblèmes de test et mesure les plus exi-geants » souligne Michiel van der Keur, PDGde Yenista.

L’accord, qui garantit la continuité du sup-port et du service aux clients Anritsu parYenista Optics, comprend également letransfert des brevets et marques sur leslasers et filtres accordables, les analyseursde spectre et de dispersion, et les multi-plexeurs DWDM.

Contact :Michiel Van der KeurYenista [email protected]

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

Nexeya annonce l’acquisition par safiliale Isis MPP de Novalase, société dela région Aquitaine spécialisée en solutionsindustrielles optiques et lasers. Elle rejointle pôle Produits qui conçoit notamment deséquipements embarqués et des bancs detest.www.novalase.com

Le groupe Comsol, éditeur du logicielde simulation Comsol Multiphysics®, annon -ce l’ouverture d’une agence à Bangalore(Inde) qui sera chargée du développementcommercial et du support technique auprèsdes utilisateurs.www.comsol.fr

Hexagon AB annonce l’acquisition dela société lyonnaise Technodigit, créateurde 3DReshaper®, une suite logicielle spé-cialisée dans le traitement de nuages depoints, de reconstruction de surface etd’extraction de formes géométriques.www.hexagonmetrology.com

Imagine Eyes annonce que la demandepour ses produits d’optique adaptative aaugmenté de plus de 13 % en 2008, lesventes de manière générale étant restéesstables.www.imagine-eyes.com

Le Britannique Bookham va fusionneravec l’AméricainAvanex (qui avait rachetéAlcatel Optronics avant de céder l’essen-tiel de ses activités en France à 3S Photo -nics). Après l’opération, évaluée à 35,4 mil-lions de dollars, les actionnaires d’Avanexdétiendront 46,75 % du capital du nouvelensemble qui garde le nom de Bookham.www.bookham.com

Quantel annonce une croissance orga-nique de 8 % en 2008 avec un CA annuelconsolidé de 51,7 millions d’euros (+ 23 %)et une hausse de 24 % pour ses ventes surles trois derniers mois de l’année (16,2 mil-lions d’euros).www.quantel.fr

En Bref

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ACTUALITÉS

n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

les besoins des utilisateurs. La prochainesession se déroulera à Bordeaux du 12 au16 octobre 2009.A côté de cette formation diplômante, lesite présente également la formation auxapplications biomédicales des lasers quis’adresse aux praticiens utilisateurs - oufuturs utilisateurs - de laser et la forma-tion sur la sécurité laser, conçue pour toutepersonne concernée par l’utilisation delasers médicaux et l’aménagement du pla-teau technique ou du cabinet médical.

Catherine AYÇOBERRYTél. : 33 (0)5 56 15 11 [email protected]

Venez découvrir laser-et-medecine.com !

Parmi les formations qui y sont présentées,le diplôme interuniversitaire (DIU) Laser et médecine, créé en 2007, réunit au seind’une même formation des médecins spé-cialistes utilisateurs de laser et des scien-tifiques intéressés par les lasers médicaux.Le succès des deux premières sessionsa montré tout l’intérêt d’une telle forma-tion mixte : les rencontres entres concep-teurs et utilisateurs, rendues possibles parles enseignements de tronc commun, lesdémonstrations et les tables-rondes, per-mettent aux médecins d’accéder à laconnaissance des dernières innovationset aux ingénieurs de mieux appréhender

gie vers l’industrie en partenariat avec le pôle de compétitivité Route des Lasers, et defaire connaître l’ensemble des recherchesde ces domaines auprès du grand public.

Grâce à ses 1 500 m2, le nouveau bâtimentde l’ILP permet d’accueillir toutes ces ac -tivités. Il est ouvert au grand public, aux cher-cheurs, aux étudiants et à tous les visiteurs,notamment grâce à la présence d’un halld’exposition.

■ Le bâtiment de l’ILP a été inauguréL’Institut Laser et plasma (ILP) est une structure de coordination nationale, crééeen mars 2003 par le CEA, l’université Bordeaux 1, le CNRS et l’ÉcolePolytechnique. Sa mission principale est de promouvoir la recherche dans le domaine des plasmas denses et chauds et des lasers intenses.

L’ILP vise à ouvrir à l’ensemble de la com-munauté scientifique le laser mégajoule(LMJ) et son prototype la ligne d’intégrationlaser (LIL), couplé avec le projet PETAL(Petawatt Aquitaine laser), présents sur lesite du CEA/CESTA au Barp.

Il a également pour missions de coordon-ner, au niveau national, les actions de for-mation et de recherche en physique des plasmas et des lasers, de participer, auniveau régional, au transfert de technolo-

■ Présence remarquée du pôle Route des Lasers à Photonics West

Le pôle Route des Lasers était présent sous de multiples formes au dernier salonPhotonics West, qui s’est tenu à San Jose du 27 au 29 janvier dernier.

Un stand institutionnel, organisé par ALPhA,a permis de présenter aux visiteurs les atoutsde la filière optique laser Aquitaine.

Le stand accueillait également la jeunesociété d’instrumentation Cordouan Tech -nologies qui y présentait Miroma, son cap-teur de front d’onde.

Parmi les entreprises du pôle, AmplitudeSystèmes, Eolite Systems et Photonis étaientprésentes avec leur propre stand.

Enfin, dans la partie colloque, plusieursconférences ont été données par des cher-cheurs et industriels du pôle.

La présentation, par Johan Boullet, des travaux menés en partenariat par le CELIA etEolite Systems qui ont permis le dévelop-pement d’un laser à fibre Ytterbium émet-tant près de 100 watts à 977 nm, a été par-ticulièrement remarquée et citée dans laconférence finale comme la plus novatricedans son domaine.

27 au 30 avril 2009 • BordeauxJPU : Journées des phénomènes ultrarapides

[email protected]

18 et 19 mai 2009 • BordeauxRendez-vous ALPhA Route des lasers :Journées LIBS

www.rdv-routedeslasers.com/libs/

24 au 27 mai 2009 • Quebec CityPhotonics North

www.photonicsnorth.com

11 juin 2009 • BordeauxRendez-vous ALPhA Route des lasers :Polissage optique pour les grands instruments de la physique et de l’astronomie

www.rdv-routedeslasers.com/polissage/

12 juin 2009 • BordeauxICFLO – Conférence internationale sur les lasers femtoseconde en ophtalmologie

www.icflo.com

15 au 18 juin 2009 • Munich3rd European Photonic Clusters Meeting

[email protected]

15 au 18 juin 2009 • MunichLaser World of Photonics

http://world-of-photonics.net

6 au 8 juillet 2009 • BordeauxBioprinting and Biofabrication inBordeaux (3B’09)

www.u577.u-bordeaux2.fr/3B09

31 août au 4 septembre 2009 • Arcachon

UFO-HFSW’09 (Ultrafast Optics VII et High Field Short Wavelength XIII)

www.ufo-hfsw.org

Agenda ALPhA

ContactFrançoise METIVIERTél. : 33 (0)5 57 57 84 [email protected]

Le nouveau site Internet laser-et-medecine.com est entièrement dédié aux formations sur les applications médicales des lasers proposées par Pyla, la plate-forme de formation du pôle de compétitivité Route des Lasers.

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CARNET

15n°40 • mars-avril 2009

Eolite systemsEolite systems renforce son équipe avecl’arrivée de deux responsables opération-nels expérimentés.

Pierre-Jean Devilder estdirecteur technique depuisfin 2008. Docteur en phy-sique en 1999 au laboratoired’optique physique à Limo -

ges, il a ensuite été responsable de déve-loppements lasers chez Nanolase, JDSUniphase et Beamind.

Depuis début 2009, EléonoreDutrieux est responsable de production. Ingénieur Arts et Métiers en 2008, elle aexercé depuis diverses res-

ponsabilités de production et de logistiquesur plusieurs sites de Renault.

Pôle Images & RéseauxBertrand Guilbaud vientd’être nommé au poste dedirecteur général du pôleImages & Réseaux. Diplôméde Supélec et titulaire d’un

Executive MBA, il a fait l’essentiel de sa car-rière chez Thomson, à Rennes, et apporteau pôle sa connaissance des interfacesentre le monde du contenu et celui des télécoms. Il a pris ses fonctions le 1er mars2009, après quelques semaines de missionen tandem avec son prédécesseur AlainVulmière, qui dirigeait le pôle depuis juin2006 et a fait valoir ses droits à la retraite.

Académie des technologiesL’Académie des technolo-gies, créée en décembre2000 à l’initiative de l’Aca -démie des sciences seraprésidée par le Professeur

Alain Pompidou pendant deux ans (2009-2010). Il succède à François Guinot qui enétait président depuis 2005. Bruno Revellin-Falcoz a été élu vice-président du conseilacadémique et Pierre-Etienne Bost a étéréélu délégué général.

Plate-forme de formation PylaCatherine Ayçoberry a rejointPyla, la plate-forme de for-mation du pôle de compéti-tivité Route des Lasers. Avec un Master 2 pro « res-

ponsable formation » et une expérience deconseillère formation à l’Institut français degestion, elle vient renforcer l’équipe enplace pour accompagner les entreprisesindustrielles dans l’évolution de leurs com-pétences et développer de nouvelles thé-matiques de formation.

Comité stratégique de POPsudDidier Rabaud (Shaktiware) et Nary Man(OCA) sont, respectivement, les nouveauxprésident et vice-présidente du comité stra-tégique de POPsud. Ils succèdent à MichelLequime (Institut Fresnel) et Jean-JacquesFermé (Seso).

www.photoniques.com

LIGHT AT WORK

Hotline: (+49 89) 9 49-114 68Fax: (+49 89) 9 49-114 [email protected]

NEW MUNICH

TRADE FAIR CENTRE

JUNE 15–18, 2009

Enjoy the benefits of online registration at

www.world-of-photonics.net/ticket

IT’S NOT HOW MANY FAIRS YOU ATTEND. TO SUCCEED IN BUSINESS, ALL IT TAKES IS THE RIGHT ONE. Is your goal to secure the future? Welcome to LASER World of PHOTONICS. No other exhibition brings together more innovations, applications and know-how and provides more comprehensive an-swers to forward-looking questions such as economic growth, energy, the environ-ment, healthcare and security than the world’s leading trade fair for lasers and photonics. Profi t from its con sistent orientation to practical app li cations and business and join market leaders, decision-makers and users in achieving a key common objective: solutions.

19 t h I N T E R N AT I O N A L T R A D E FA I R A N D CONGRESS FOR OPTICAL TECHNOLOGIES—COMPONENTS, SYSTEMS AND APPLICATIONS

Participez à Photoniques !

• Diffusez vos informationsN’hésitez pas à nous envoyer vos communiqués de presse et tout ce qui fait la vie devotre entreprise ou de votre structure : les nouvelles arrivées dans vos équipes, les dis-tinctions reçues, les partenariats signés… pour notre rubrique Actualités (nouveaux pro-duits, actualités de la profession, agenda : salons, colloques, séminaires, formations,carnet).

• Affichez vos savoir-faireVous êtes concernés par un article dont la parution est programmée ? Dites-le nous !Qu’il s’agisse d’un article d’actualités, du guide d’achat ou d’un article technique, nousvous dirons de quelle façon vous pouvez y être impliqué.

• Contribuez au cahier techniqueVous pouvez, à tout moment de l’année, nous proposer d’écrire sur un sujet particulier,qu’il s’agisse d’un article technique ou d’un article d’application : Comprendre…, article technique ou d’application…

Le planning éditorial, les contacts utiles et les instructions aux auteurs sont disponibles sur le site Internet photoniques.com

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ACTUALITÉS

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ment des travaux menés dans les labora-toires) ont permis près de la moitié de cesnouveaux emplois. En 5 ans, 18 entreprisesont été créées avec un taux de réussite de83 %, particulièrement positif et bien supé-rieur aux moyennes générales. La clé dusuccès réside dans le caractère largementinnovant des technologies photoniques. La deuxième raison est la création de nou-veaux produits : la photonique sort de plusen plus des ateliers de R&D pour se posi-tionner sur les marchés. Le laser, les diodes,le traitement de l’image, l’optique adapta-tive sont les vecteurs de ces développe-ments où la rupture technologique s’ac-compagne d’embauches.

Ensuite, la photonique apporte souvent unevaleur ajoutée déterminante dans la chaînede production. Un des meilleurs exemplesen est Pellenc Selective Technologies : l’em-ploi de technologies de l’optique a consti-tué un avantage concurrentiel déterminantpour l’entreprise vauclusienne pour saconception de machines de tri automatique,marché dont elle est devenue un leadereuropéen. Et, enfin, la stratégie d’OPTITEC de multi-plier les projets de collaboration entre labo-ratoires et entreprises a permis de renfor-cer la R&D et l’activité de la filière photoniquepar croisement de valeurs. Ces résultats ne peuvent que conforterPOPsud dans son action : faire de l’innova-tion le moteur de l’activité et de l’emploi !

La filière photonique Sud a créé 600 emplois en 3 ansLe pôle de compétitivité OPTITEC enregis-tre une réelle dynamique de création d’em-plois : de 2005 à 2007, l’emploi dans la filièreoptique photonique pour les régions PACA-Languedoc s’est renforcé en moyenne de10 % par an. 600 postes ont été créés ausein des entreprises, en particulier dans lesecteur R&D, et la tendance ne semble pass’être infléchie en 2008 malgré un contextegénéral de l’embauche plutôt déprimé.Comment expliquer ces créations d’em-plois ? POPsud, qui tient un tableau de suivides effectifs dans les entreprises, pointeau moins quatre raisons à ce dynamisme. Tout d’abord, des créations d’entreprises(dont une forte proportion issues directe-

soutien spécifique aux entreprises et labora-toires du pôle et de valoriser le travail réalisédepuis deux ans sur la structuration et l’émer-gence de projets collaboratifs. Cette mission sera déclinée autour de troisétapes : identification des projets labelliséspar le pôle pouvant correspondre aux théma-tiques du Call 5, soutien au montage desconsortiums européens et accompagnementpour le dépôt du projet. Cette action sera menée en complément del’implication de POPsud dans le programmeMEDup2, coordonné par Méditerranée Tech -no logies et en parallèle de la présence dePOPsud au sein de la plate-forme Photonics21et de ses différents groupes de travail.

Dans le cadre de la stratégie européenne du pôle Optitec, POPsud renforce l’accom -pagnement de ses adhérents sur les pro-grammes européens pour leur permettre detirer le meilleur parti des opportunités repré-sentées par le cinquième appel à projet du7e PCRD du programme ICT (lancé en juilletet avec un dépôt en novembre 2009) dont lesthématiques (communication, éclairage, bio-photonique, lasers de puissance…) corres-pondent très fortement aux axes stratégiquesdu pôle. Ainsi, depuis mi-janvier, Vincent Boisard ac -compagne et hisse certains des projets label-lisés par le pôle Optitec à l’échelle européenneen tant que chargé de mission « Europe/Projets ». Il s’agit conjointement d’apporter un

ContactKatia Mirochnitchenko [email protected] Brun [email protected] Boisard [email protected]

Antares PrecisionPME basée à Pertuis (Vaucluse), AntaresPrecision développe des procédés defabrication et de contrôle pour des labo-ratoires d’essais, des laboratoires derecherche (appliquée et fondamentale) etdes unités de fabrication : système demesure, système robotisé, bancs de tests,bancs de contrôle pour l’industrie et lenucléaire.

www.antares-precision.com

Pontet Allano Cabinet de services en propriété indus-trielle localisé à Montpellier, Pontet Allanointervient notamment dans les domaines

technologiques de la physique, de l’ins-trumentation (optique photonique, équi-pements médicaux, capteurs) et de lamécanique.

www.pontet-allano.com/fr/

Technicom Basée à Mandelieu et partenaire deThales Alénia Space, Technicom est unePME qui possède une double expertise eninstrumentation (intervention sur lessous-systèmes et les satellites) et en ima-gerie (images 2D, 3D).

www.technicom-sa.fr/fr/pages/show/1

À ce jour, POPsud compte 176 adhérents.

Nouveaux adhérents

En 2009, POPsud sera plus spécifiquementprésent sur trois salons professionnels.

15 au 21 juin • Salon du Bourget(Paris)

avec une présence sur un pavillon régio-nal avec le pôle de compétitivité PEGASEet UIMM. Cette présence s’explique par l’intérêtgrandissant des adhérents pour le sec-teur de l’aéronautique ; un groupe de tra-vail conjoint entre les Pôles OPTITEC etPEGASE a permis de renforcer ces colla-borations entre les besoins des entreprisesde l’aéronautique et les solutions photo-niques.

15 au 18 juin • Salon Laser Worldof Photonic (Munich)

où certains adhérents sont présents :Amplitude Technologies, Light Tec, HoribaJobin Yvon, Optoprim, Photonis Group,Quantel, Sedi Fibres Optiques, TaylorHobson GmbH, Silios, Cilas....

6 au 8 octobre • Salon OPTO (Paris)

Agenda POPsud■ Action renforcée sur l’Europe

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LU, VU, ENTENDU

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Gestion de la complexité et de l’information dans les grands systèmes critiquesSous la direction d’Alain AppriouCNRS Editions

Pour célébrer ses 125 ans, laSEE, Société de l’électricité, del’électronique et des techno -logies de l’information et de lacommunication, édite une col-lection de monographies scien-tifiques thématiques, en par-tenariat avec CNRS Editions.La monographie Gestion de lacomplexité et de l’informationdans les grands systèmes cri-tiques dirigée par Alain Appriou(chargé de la coordination dela recherche à la direction scien-tifique générale de l’ONERA et vice-président chargé desclubs techniques de la SEE)propose un tour d’horizon desclefs pour la maîtrise des sys-tèmes complexes et de la ges-

tion de l’information : systèmesde défense, sécurité globale, robotique, véhicules autono -mes, systèmes d’information etd’aide à la décision, surveil-lance, production industrielle,protection de l’environnement,systèmes de transport, énergie,communications…

www.see-125.eu

Nuit noire sur Dinard !Patrick Bent Editions Alain BargainLe festival des jeunes créa-teurs de mode de Dinard est lethéâtre d’une tragédie. Dépê-chée sur place, la commissaireMarie-Jo Beaussange, ancien -ne professeure des collèges devenue flic, prend l’enquête àson compte... Ainsi commence le roman poli-cier de Patrick Bent, Nuit noiresur Dinard, qui vient de paraître.

Mais que fait un roman policierdans Photoniques ? Et bien,peut-être connaissez-vous ceromancier sans le savoir.... Carl’auteur est bien connu dans lacommunauté de l’optique : ils’agit en fait de Patrice Benoît.Et il signe là son cinquièmeroman policier. Avis aux ama-teurs !288 pages - 9 € - Disponible en librairies et sur Internet.

Un forum pour la thermographieLe forum de la thermographieest né en février 2009, à l’ini-tiative de l’Institut de la ther-mographie (organisme profes-sionnel et indépendant) et plusparticulièrement de DominiquePajani. De absolute beginneraux applications de la thermo-graphie, en passant par les formations, les technologies,les annonces d’emploi, vendreou échanger son matériel, il estimpossible de citer ici tous lessujets : le tour d’horizon est pa-noramique. Souhaitons-lui denombreuses discussions !

http://forum-thermographie.net/forum.php

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

www.laser2000.fr

Applications:• Spéctroradiométrie, mesure de sources lumineuses• LIBS• Colorimétrie• Absorption chimique• Fluorescence• Mesure de couches minces• Contrôle pharmaceutique• Contrôle qualité de l’eau

Des appareils de plus en plus compacts…

Parc d’affaires 3 rue de la Plaine – 78860 Saint-Nom-la-Bretèche – Tél.: +33 1 3080-0060 – Fax: +33 1 3080-0040 – E-Mail: [email protected]

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ACTUALITÉS

n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

Le pôle ORA contribue à former ces parte-nariats, en constituant des consortiumsd’entreprises aux spécialités complémen-taires, visant ensemble à la conduite de pro-jets, avec des moyens techniques et tech-nologiques mutualisés. Depuis 2008, quatre consortiums ont vu lejour, comprenant pas moins de huit entre-prises (AEES, Cellux, Ergolab, Newtone, NT2I,Promic, PSI, Scaelec) et trois designers (JeanPiton, Sandra Villet et l’atelier Cahen &Gregori).Différents projets répondant à des besoinsclients et soutenus par le Conseil généralde la Loire ont pu être mis en place au moyende ces consortiums. Ainsi, le projet Luxia,mené par le consortium Lumicom, a aboutile 3 février dernier à la présentation d’un pro-duit fonctionnel (photo ci-dessous), et troisautres projets, lancés début 2009, devraientse concrétiser par la réalisation de produitsd’ici la fin de l’année.Depuis l’analyse d’une demande jusqu’à lafinalisation d’un dispositif pour y répondre,le pôle ORA assure le montage et le déve-loppement de projets d’innovations colla-

quelques rappels sur la colorimétrie, cettejournée abordera les nouvelles probléma-tiques liées à la gestion et à l’analyse descouleurs dans de nombreux secteurs d’ap-plication, ainsi que l’apport des micro-nanotechnologies et du traitement desimages dans ce domaine. Elle permettraégalement de faire état de toute l’actua-lité des recherches de Lippmann et de ren-dre hommage à ce grand physicien. Le pro-gramme de cette journée est en ligne surle site Internet du pôle ORA : www.pole-ora.com (rubrique « Actualités »).

Nathalie [email protected]

■ Journée couleur - 22 avril 2009A l’occasion des 100 ans du prix Nobelremis au physicien Gabriel Lippmann poursa découverte de la photographie inter-férentielle des couleurs et sa mise enœuvre, le pôle optique Rhône-Alpes orga-nise, le mercredi 22 avril, une journéetechnique sur le thème de la couleur. Après

■ Annuaire des acteurs de l’optique photonique de la région Rhône-Alpes

Le pôle ORA, dans sa mission générale destimuler l’activité économique dans ledomaine de l’optique photonique, metactuellement en place un annuaire desacteurs de l’optique de la région Rhône-Alpes.

L’objectif de cet annuaire est, d’une part, de diffuser de l’information sur les entreprises afin qu‘elles soient mieux identifiées et, d’autre part, de faire mieux connaître les savoir-faire dans ce domaine.

Cet annuaire, accessible depuis le siteInternet du pôle ORA, compte aujourd’hui188 entreprises répertoriées en tant queconcepteur, intégrateur ou encore utili-sateur industriel de l’optique.

Un moteur de recherche permet à ses utilisateurs d’effectuer des recherchesciblées par nom, par localisation géo-graphique ou encore par mots clés :

www.pole-ora.com/pages/annuaire/annuaire.php

David [email protected]

Pôle ORA : l’innovation collaborativePour se développer, les PME/PMI ontbesoin d’une dimension partenariale,de trouver leur place dans desréseaux, dans des flux d’activités et de compétences visant à les faireentrer dans les domainestechnologiques de rupture ouvrant de nouveaux marchés, à l’échelle de la mondialisation.

De gauche à droite : Marc Derrien (pôle ORA), Guy Celdran (directeur général de Cellux), ChristianNicolaidis (directeur général de Promic), BéatriceNicolaidis (directrice administrative et financière de Promic), Ghislaine Celdran (directrice générale de Cellux), Georges Ziegler (vice-président du conseilgénéral de la Loire), David Vitale (pôle ORA), Gérard Corbassson (délégué Général du pôle ORA).

boratifs. Pour cela, nous pouvons comptersur les savoir-faire industriels de haut niveaurégionaux des 188 entreprises identifiéescomme acteurs de l’optique.L’association de compétences complémen-taires dans le domaine de l’optique et éga-lement dans les secteurs connexes, commel’électronique, la mécanique, le textile, agitcomme un moteur d’innovation. Les entre-prises impliquées dans les consortiums misen place par le pôle ORA ont pris consciencede ce constat et en ont fait une stratégie dedéveloppement.Le pôle ORA joue alors un rôle de coordina-teur pour les projets conduits par ces consor-tiums et en anime les développements. Ils’appuie aussi sur son activité de soutien aux PME/PMI (prestations ciblées, conseils,expertises…) effectuée par ses ingénieurspour mener à bien ces projets. L’aboutis -sement de nouveaux projets est ainsi garantipar la volonté commune d’innovation aumoyen de savoir-faire transversaux.

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■ 3S Photonics diversifieson activité

3SPhotonics, ex-Alcatel Optronics et ex-filiale du groupe Avanex en France,

conçoit son premier module laser de pompeà 1 064 nm à vocation industrielle, baptisé1064 CHP. Conçu spécifiquement pour des applicationsnon-télécoms, ce nouveau produit permetà 3S Photonics de concrétiser sa diversifi-cation marché, hors de son coeur de métierd’origine (les composants pour réseaux télé-coms sous-marins), pour s’adresser désor-mais aux secteurs du micro-usinage, de lamicroélectronique, du médical ou du mili-taire.

Audrey BOUCHARDTél.: 33 (0)1 44 59 68 [email protected]

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

Equipements Scientifiques, départe-ment Optique & Télécoms, annonce sonnouveau partenariat avec Optokon, fa -bricant d’équipements télécoms dédiés«terrain» médias fibre ou cuivre.www.es-france.com

Optoprim et Quantum North West Incont signé un accord de distribution exclu-sif pour les accessoires pour la spectro-scopie, notamment des cuvettes ther-mostatées pour spectromètre à fibre ouspectroscopie laser ainsi que des bancs despectro-photo-acoustique. www.optoprim.com

Photon Lines distribue désormais lescomposants et systèmes fibres optiquesde Molex, les lames à retard, polariseurset composants à cristaux liquides deMeadowlark Optics et les produits de nettoyage pour composants optiques dePhotonic Cleaning Technologies.www.photonlines.fr

Sofradir a conclu avec Galileo Avionicaun contrat portant sur la mission spatialeitalienne PRISMA et livrera son plus granddétecteur, Saturn, destiné à fournir de nouvelles données sur l’environnement dela Terre.www.sofradir.com

La société Amplitude Technologies alivré un nouveau laser femtoseconde dehaute intensité, 15-20 térawatts, à l’Ins -

titut national de physique des lasers, plas-mas et radiations (INFPLR), près de Buca -rest en Roumanie.www.inflpr.ro

Le LNE (Laboratoire national de métro-logie et d’essais) et la société Digital Surf,fournisseur de solutions pour la métro logiedes surfaces, signent un accord de coo-pération sur l’analyse des surfaces et lananométrologie.www.lne.fr

Photonlines devient le fournisseurexclusif de la gamme de caméras IRDevitech, société européenne spécialiséedans le développement, la conception et lafabrication de caméras IR de très hautetechnologie.www.photonlines.fr

Imagine Optic annonce un produit pour les applications de rayon X des synch-rotrons, qui combine la capacité de cor-rection de front d’onde de l’optique adap-tative à celle de non-focalisation d’unbender en un seul dispositif.www.imagine-optic.com

Optoprim distribue désormais enFrance les produits de micrOptix LLC,notamment ses spectromètres de pocheUV Vis NIR (technologie de mesures spec-trales I-LAB) destinés aux marchés indus-triels et aux laboratoires de recherche.www.optoprim.com

En Bref

■ Photonics West 2009 :record battu !

Le succès de Photonics West ne se démentpas : plus de 1 100 entreprises expo-

santes et près de 17 900 visiteurs ont étéenregistrés pour l’édition 2009 (17 440 en2008). Près de 8 000 personnes sont venuesuniquement pour l’exposition industrielle, etles entreprises y ont envoyé 5 780 repré-sentants. Les 80 conférences et 3 511 pré-sentations ont rencontré un public de 4 324inscrits et 76 cours techniques et workshopsétaient organisés. Pour 2010, Photonics Westchange de décor et aura lieu à San Francisco,du 23 au 28 janvier.

http://spie.org/x2584.xml

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20 n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

aux métiers de l’image, la caméra 3D peutégalement intéresser les industriels de lasécurité, de la surveillance ou de la santé.La start-up dirigée par Richard Broad -bridge recevra une aide financière ainsiqu’un soutien juridique et pratique.

4D Viewswww.4dviews.com

Créée fin 2007, 4D Views vient de rem-porter le prix « création développement »du 10e concours national d’aide à la créa-tion d’entreprises de technologies inno-vantes du ministère de la Recherche poursa caméra 3D en temps réel ; celle-ci per-met de calculer en temps réel ou différéune représentation 3D d’une scène filméepar plusieurs caméras. D’abord destinée

Un prix « création développement » pour la start-up grenobloise 4D Views

Un Oscar pour Thales AngénieuxLors de la 81e cérémonie des Academy Awards, quatre ingénieurs de la sociétéThales Angénieux ont reçu un « Scientific & Technical Award » de la part de la célèbre Academy of Motion Picture Arts and Sciences d’Hollywood. Cet Oscarrécompense l’équipe qui a développé les objectifs Angénieux Optimo 15-40 mm et 28-76 mm : Bruno Coumert, Dominique Chervin, Jacques Debize et ChristopheReboulet.

C ’est la troisième fois que cette sociétéreçoit un Oscar, après1964 et 1989.

Thales Angénieux avait été égalementrécompensé en 2005 par un Emmy Awardtechnologique par la National Academy ofTelevision Arts and Sciences, pour son acti-vité télévision, ce qui en fait la seule sociétéd’optique à avoir été récompensée par lesdeux prestigieuses institutions américaines.Conçue pour répondre aux besoins spéci-fiques de la production cinématographique,la gamme Optimo propose différents objec-tifs à focale variable reconnus dans l’indus-trie du cinéma pour leurs performances.Appréciés pour leur légèreté (moins de 2 kg),les 15-40 et 28-76 mm sont destinés à la prise d’images cinéma à l’épaule et ont

été utilisés récemment pour les tournagesdes films « Secret Défense » (Philippe Haïm),« Mesrine » (Jean-François Richet), « LargoWinch » (Jérôme Salle) et « Banlieue 13Ultimatum » (Patrick Alessandrin).

www.angenieux.com

Le prix EOS est destiné à encourager ladimension européenne de la recherche,

fondamentale ou appliquée, en optique.Tout membre de l’EOS peut proposer unauteur ou une publication pour ce prix quiveut récompenser des travaux de hautequalité, en favorisant les travaux interna-tionaux.Les conditions d’éligibilité sont que le tra-vail ait été fait en Europe, publié sous lesauspices de l’EOS (dans le journal de l’EOS,lors d’un Topical Meeting de l’EOS, ou àdéfaut dans un journal européen) et qu’il

n’ait pas été récompensé auparavant. Créé à la suite de la dissolution de Europ -tica Services IC (ESIC), qui a fait donationde son capital résiduel à l’EOS pour qu’elleen génère un revenu à distribuer pour promouvoir en Europe l’optique sous saforme la plus large, le prix EOS est dotéde 2 000 euros. Les propositions sont à faire parvenir àl’EOS avant le 29 mai 2009.

Renseignements et inscription :www.myeos.org

■ Evitech remporte le concours PM’up

La start-up Evitech a remporté le concoursPM’up organisé par la région Île-de-

France. Elle bénéficiera pendant trois ans duremboursement de la moitié de ses inves-tissements à l’export pour l’aider à étendreà l’international ses solutions d’analyse vidéopour les infrastructures sensibles. Créée en2005, Evitech fournit des solutions d’analysed’images de vidéosurveillance et des pro-duits de vision artificielle en OEM pour dif-férentes applications. Partenaire de grandsgroupes français de sécurité et de défense,elle assure aujourd’hui la protection de sitesstratégiques en France et exporte depuis2007.

Evitechwww.evitech.com

■ Prix d’instrumentation en chimie physique

Le prix d’instrumentation en chimie phy-sique, créé en 2007 par la division de chi-

mie physique de la Société française de chi-mie (SFC) et de la Société française dephysique (SFP), récompense la personne ou l’équipe ayant récemment réalisé une instrumentation innovante en chimie phy-sique.L’innovation peut porter sur un nou-veau concept, une astuce technique ou une nouvelle application. Les candidatures (àenvoyer avant le 15 juin 2009) seront sou-mises à un jury composé de professionnelsde l’industrie et de la recherche. Le prix estdoté de 2 500 euros. Renseignement et ins-cription : www.divcp.fr

■ Prix La Recherche 2009

Depuis 2004, le prix La Recherche récom-pense chaque année des travaux de

recherche (fondamentale ou appliquée) plu-ridisciplinaires et menés par des chercheursfrancophones (ou collaborant avec des ins-titutions francophones). Ce prix est une belleoccasion de promouvoir les travaux des lau-réats auprès du grand public par le biaisd’une parution au sein du magazine et deremporter 10 000 euros. Pour l’édition 2009,la date limite d’inscription est le 31 mai. En2008, plus de 276 candidats (du mondeentier) ont envoyé leur dossier et la photo-nique n’y est pas passée inaperçue... en rem-portant deux prix sur cinq (voir Photoniquesn°39 p.8) ! Renseignement et inscription :www.larecherche.fr

■ Prix EOS 2009

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21

Ce « top 20 », où les grands secteurs indus-triels sont représentés (aéronautique,

télécommunications, électronique, cosmé-tique, pharmacie, chimie), totalise un nom-bre de brevets en hausse de 6,2 % par rap-port à 2007.

En voici la liste (avec, entre parenthèses, lenombre de brevets déposés par la voie natio-nale auprès de l’INPI et publiés en 2008) :- PSA (961),- Renault (950),- L’Oréal (457), - Valeo (397), - Safran (366), - EADS - incluant Airbus (360),

- Commissariat à l’énergie Atomique - CEA (323),

- Thalès (255), - CNRS (207), - Robert Bosch (164), - Air Liquide (158), - France Télécom (146), - Institut français du pétrole - IFP (146), - Arkema (136), - STMicroelectronics (135), - Alcatel Lucent (133), - Saint-Gobain (133), - Michelin (103), - Rhodia Opérations (93), - General Electric Company (89).

www.inpi.fr

Propriété industrielle : les groupes champions des brevetsL’INPI (Institut national de la propriété industrielle) a publié le classement des vingt premières entreprises ayant publié des brevets en 2008 (déposés entrele 1er juillet 2006 et le 30 juin 2007). Si ce palmarès porte sur un nombre global de brevets en légère augmentation (+ 1,6 %), il ressemble cependant beaucoup à celui de 2007 : on y retrouve la plupart des grands groupes industriels français(les cinq premières places étant occupées par les mêmes groupes qu’en 2007) et trois organismes de recherche.

Naissance du Consortium Descartes dédié à l’apport de solutions innovantes pour les malvoyantsCréé par l’Institut de la vision, Essilor, Visiotact, le laboratoire Aimé-Cotton du CNRS, Microoled et Fovea Pharmaceuticals, avec le soutien d’Oséo, et dotéd’un budget total de 33 millions d’euros sur cinq ans, ce consortium de recherchea pour objectif de développer un traitement curatif des pathologies sources de malvoyance (DMLA, glaucome, rétinopathie diabétique et autres maladiesrétiniennes orphelines). Il veut également pallier l’absence d’un circuit efficace de prise en charge des malvoyants qui leur proposerait à la fois des aides visuelles,des séances de réhabilitation et une aide réelle au maintien de leur autonomie.

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

Ce projet, qui va mobiliser sur la duréel’équivalent de 180 personnes à temps

plein, a pour vocation de permettre à plus de50 millions d’individus de retrouver leur viesociale. Oséo apporte un soutien financierde près de 10 millions d’euros et permetnotamment la mise en place de deux plates-formes de recherche en photobiologie et enneuropsychophysique. Les programmes deR&D bénéficieront des apports technolo-giques d’Essilor (lunettes vidéo et verre digi-tal), Microoled (écrans miniatures à hautesperformances dédiés à être intégrés dansdes lunettes), Fovea Pharmaceuticals (nou-veaux traitements pharmaceutiques) etVisiotact (nouveaux dispositifs de haute tech-nologie basés sur les modalités non visuelles

améliorant l’aisance et le potentiel de dépla-cement du déficient visuel).

Contact :Daniel Dhombres et Isabelle ClosetTél. : 01 58 05 10 70 [email protected]

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AGENDA

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Salons, colloques et conférences en France

Journées des phénomènes ultrarapides (JPU) Parrainé par la SFO27 au 30 avril - Bordeauxhttp://jpu2009.celia.u-bordeaux1.fr/

2e journée thématique du club SOOSOrganisé par la SFO 12 mai - Palaiseauwww.sfoptique.org

7e journées OptDiag - Diagnostic et imagerie optiques en médecineParrainé par la SFO12 au 14 mai - Pariswww.espci.fr

Journées nationales micro-ondes26 mai - GrenobleL’objectif de cette journée thé-matique est de faire le point surle potentiel des technologies sili-cium pour l’intégration des sys-tèmes au regard de l’évolutiondes besoins dans le domaine desapplications RF et millimétriques.Les présentations couvriront à la fois un aspect conception descircuits et des systèmes et unaspect technologique, en prenanten compte les nouveaux besoinsen termes de caractérisation etde modélisation des composants. www.jnm2009.fr

LumiVille 200926 au 28 mai - Lyonwww.lumiville.com

Journées nationales des procédés laser pour l’industrie (JNPLI) 3 au 4 juin - StrasbourgLes JNLPI (ex-Journées natio-nales du CLP) sont organiséescette année en partenariat avecle centre de ressources techno-logiques Irepa Laser qui accueil-lera la manifestation. En parallèlede la conférence sur le soudageet la découpe laser, avec toutesles applications connexes qui s’y rattachent (contrôle de pro-

cédés, mesure, optiques, systè -mes optiques...), des animationsseront proposées : rendez-voustechnologiques, démonstrationsd’applications laser, expositionprofessionnelle, visite de l’ins-tallation de soudage laser hybridede grande dimension d’Alstom àReichshoffen et soirée commer-ciale des exposants autour d’unbuffet de spécialités régionales.www.procedes-laser.com

SERI 2009 - Salon européen de la recherche et de l’innovation3 au 5 juin - Pariswww.seri.info

Middle Infrared Coherent Sources(MICS’09)Parrainé par la SFO8 au 12 juin - Trouvillewww.mics2009.ensicaen.fr

5e journées Térahertz10 au 12 juin - Villeneuve-d’Ascqwww.armir.fr

14e congrès international de métrologie22 au 25 juin - Pariswww.metrologie2009.com

15e édition de la conférence internationale sur les lidars cohérentsOrganisé par la SFO22 au 26 juin - Toulousewww.sfoptique.org

1re conférence sur l’optique adaptative pour les ELTs (OA for ELT)22 au 26 Juin - ParisLa pleine performance des futursExtremely Large Telescopes (ELT),ces télescopes géants de dia-mètres allant de 30 à 50 m, nepeut être atteinte sans optiqueadaptative (OA) du fait de la tur-bulence atmosphérique et de la structure même du télescope.Au cours de cette conférence,coorganisée par l’Onera et l’Ob -servatoire de Paris, les diffé-rentes problématiques et com-posants clés de cette techniqueappliquée aux ELTs seront abor-dés. Au-delà des exposés tech-

niques, et dans le cadre del’Année mondiale de l’astronomie,une conférence ouverte au grandpublic « Une révolution en astro-nomie : l’optique adaptative »sera donnée par Pierre Léna,astronome et membre de l’aca-démie des Sciences, au Palais de la Décou verte, le 23 juin 2009à 19 h. Autour de belles imagesobtenues avec les instrumentsac tuels, il abordera les perspec-tives possibles de cette tech-nique.http://ao4elt.lesia.obspm.fr/

5th International Symposium on Materials and Devices for Nonlinear Optics26 juin au 1er juillet - Porquerolleswww.ens-lyon.fr/CHIMIE/ISOPL5

Journée du club Optique et micro-ondes de la SFOParrainé par la SFO30 juin - Besançonwww.sfoptique.org

Vous pouvez dès à présent noter

3e conférence EUCASS - EuropeanConference for AeroSpace Sciences 6 au 9 juillet - Versailleswww.onera.fr/congres/2009-eucass

Congrès général de la SFP6 au 10 juillet - Palaiseauwww.sfp2009.polytechnique.fr

OPTIQUE Lille 2009Organisé par la SFO6 au 9 juillet - Lillewww.sfoptique.org

Ultra Fast Optics VII Parrainé par la SFO31 août - Arcachonwww.sfoptique.org

COLOQ’11Organisé par la SFO 7 au 9 septembre - Mouans-Sartoux www.sfoptique.org

Solutions haut débit & applicatifspour les collectivités territoriales(ODEBIT 2009)22 et 23 septembre - Parishttp://odebit.blogspirit.com/

Ateliers techniques du club Laser et procédés6 au 8 octobre - Pariswww.laserenligne.fr

10e colloque CMOI Organisé par la SFO 16 au 20 novembre - Reimswww.sfoptique.org

Colloque interdisciplinaire en Instrumentation (C2I 2010)Parrainé par la SFO26 et 27 janvier 2010 - Le Manswww.sfoptique.org

Salons, colloques et conférences à l’étranger

3e forum Physics and Society15 et 16 avril - Riga (Lettonie)http://fps.epscommittees.org/

Optics & Optoelectronics20 au 23 avril - Prague (Rép. Tchèque)www.spie.org

Cérémonie de clôture internationale du 125e anniversaire de la SEE22 avril - Bruxelles (Belgique)www.see-125.eu

Advances in Imaging : OSA Optics & Photonics Congress26 au 30 avril - Vancouver (Canada)www.osa.org

SPIE Optifab12 au 14 mai - Rochester (Etats-Unis)www.spie.org

Photonics North24 au 27 mai - Québec (Canada)www.photonicsnorth.com

International Summer School on OLEDs2 au 8 juin - Warsaw (Pologne)www.myeos.org/oledsummerschool

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AGENDA

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4th EOS Topical Meeting on Advanced Imaging Techniques10 au 12 juin - Jena (Allemagne)www.myeos.org/jena

12th International Conference on Photorefractive Materials, Effects and Devices - Control of Light and Matter11 au 14 juin - Bad Honnef (Allemagne)www.pr09.de

LASER 2009 - World of Photonics14 au 19 juin - Munich (Allemagne)(voir article p. 4)

Vous pouvez dès à présent noter

15th International Conference on Photoacoustic and Photothermal Phenomena (ICPPP15)19 au 23 juillet - Leuven (Belgique)www.icppp15.be

Photonics4life Intensive Training on «Entrepreneurship in Biophotonics»7 au 18 septembre - Bruxelles (Belgique)www.photonics4life.eu

3rd EOS Topical Meeting on Optical Microsystems16 au 18 septembre - Capri (Italie)www.myeos.org/capri

Nanotech Europe 200928 au 30 septembre - Berlin (RFA)www.nanotech.net

Photonics Europe 201012 au 16 avril 2010 – Bruxelles (Belgique)http://spie.org/photonics-europe.xml

LASYS 2010 8 au 10 juin 2010 - StuttgartPour cette deuxième édition dusalon professionnel internationalpour des solutions de systèmedans l’usinage de matériaux aulaser, la France sera à l’honneuravec un pavillon sous la bannière« France Laser et Procédés ».www.laserenligne.fr

Formations

Systèmes optiques6 au 10 avril - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Interférométrie optique et applications industrielles28 et 29 avril - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Optique et imagerie numérique4 au 6 mai - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Initiation aux techniques de l’infrarouge : calculs de radiométrieet technologie des capteurs11 au 13 mai - Pariswww.eurosae.com

Profilométrie et vibrométrie optique11 au 13 mai - Orsayhttp://cnrsformation.cnrs-gif.fr

Assemblage fin par laser impulsionnel12 au 14 mai - Illkirchwww.irepa-laser.com

Anatomie d’une caméra infrarouge12 au 15 mai - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Journée découverte 3D14 et 15 mai - Le Creusothttp://cnrsformation.cnrs-gif.fr

Les outils de la vision industrielle(2) : thèmes et outils avancés22 et 26 mai - Le Creusothttp://cnrsformation.cnrs-gif.fr

Conception de systèmes optiques, CAO optique25 au 29 mai - Palaiseauwww.institutoptique.fr

L’optique sans calcul26 au 28 mai - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Fondements de l’analyse et de la compression des images2 au 4 juin - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Optomécanique2 au 5 juin - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Réseaux optiques FTTH3 au 5 juin, 30 novembre au 4 décembre - Pariswww.telecom-paristech.fr/

Mise en œuvre opérationnelle de la sécurité laser (niveau 2)3 au 4 juin - Illkirchwww.irepa-laser.com

Du scanner 3D à la rétroconception8 et 12 juin - Le Creusothttp://cnrsformation.cnrs-gif.fr

La goniométrie à haute résolution et ses applications a la localisation 8 au 12 juin - Pariswww.eurosae.com

Spécialisation et perfectionnement ensoudage laser (matériaux métalliques)8 au 12 juin - Illkirchwww.irepa-laser.com

Lasers: principe et utilisation8 au 12 juin - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Sensibilisation à la sécurité laser9 juin - Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Systèmes photoniques et optiquenon linéaire9 au 11 juin - Gif-sur-Yvettewww.supelec.fr

Réseaux optiques à très haut débit9 au 12 juin - Palaiseauwww.institutoptique.fr

Formation de responsable sécuritélaser – Médecine du travail (Niveau 3)15 au 18 juin - Illkirchwww.irepa-laser.com

Les fibres optiques: fonctionnementet applications15 au 19 juin - Palaiseauwww.institutoptique.fr

n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

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LES OPTICIENS CELEBRES

James Clerk Maxwell naît le 13 Juin1831 en ville, dans la maison familialed’Edinburgh. Mais c’est à la campagne

qu’il grandit, à Glenlair, dans le Kirkcud -brightshire où sa famille possède une vastepropriété. Là, tout l’interpelle : c’est uncadre idéal pour faire éclore son insa tiablecuriosité naturelle. Son père, John Clerk, est un avocat aiséapparenté à la baronnie de Clerk de Peni -cuik, et qui adop te le surnom Maxwellaprès avoir hérité de la propriété de Glenlairpar une connexion avec la famille Maxwell. Avec Frances Clay, ils forment un couplepeu commun : ils se sont rencontrés tar-divement, et Frances a près de 40 ans àla naissance de James, leur unique enfant.

■ Un début laborieuxComme c’est l’usage alors, sa mère prenden charge l’éducation primaire de James.L’idée est de l’encadrer ainsi jusqu’à ses 13 ans, âge où il pourrait intégrer l’uni-versité. Mais, atteinte d’un cancer abdo-minal, elle meurt alors que Maxwell n’a que8 ans. L’éducation de James est confiéeà un jeune tuteur, mais cet arrangementtourne court. John Clerk décide alors d’en-voyer son fils à la prestigieuse EdinburghAcademy, et la famille déménage cheztante Isabella Wed derburn, la sœur deJohn, en novembre 1841. Le jeune James a alors 10 ans. Eduquédans l’isolement campagnard de la pro-priété familiale, il a des manières et unaccent rustiques et n’a absolument aucunehabitude de la foule, ce qui lui donne un airtimide et plutôt benêt.

Ses débuts à l’école sont laborieux et sescentres d’intérêt peu communs (la géo-métrie, la lecture des vieilles ballades)l’isolent encore plus. Il ne se fait des amis

24 www.photoniques.comn°40 • mars-avril 2009

James Clerk MaxwellPrincipalement connu pour avoir unifié les formalismes de l’électricité, du magnétisme et de l’induction,

Maxwell est aussi celui qui a interprété la lumière comme étant un phénomène électromagnétique. Il est également le premier à avoir réalisé une photographie en vraie couleur.

Principales dates :

1831 13 juin - naissance à Edinburgh (Écosse)1854 Prix Smith du Trinity College1855 Fellow du Trinity College1856 Fellow de la Royal Society d’Edinburgh1859 Prix Adams du St John’s College1860 Médaille Rumford de la Royal Society 1861 Fellow de la Royal Society 1865 Première version des Equations de Maxwell1871 Chaire de physique expérimentale de

CambridgeFonde le Cavendish Laboratory de Cambridge

1873 Version synthétique (en quaternions) deséquations de Maxwell

1879 5 novembre - mort à Cambridge (Angleterre)

que tardivement, mais ce sont des ami-tiés solides, ainsi celle de Peter Guthrie Tait[1831-1901] durera toute leur vie.

■ Déclic

Son parcours scolaire est d’abord assezquelconque, mais le génie et le talent sontlà, qui couvent. À 13 ans, ses dons se manifestent brus-quement et il termine l’année avec lamédaille de mathé matiques et plusieursprix. L’année d’après, il publie son premiertravail scientifique, qui propose une ap -proche heuristique des courbes ovales.En 1845, Maxwell intègre l’Edinburgh Uni -versity et y fait des étincelles. Ses cours lui laissent du temps libre et ilimprovise quelques jolies expériences dephysique, comme par exemple cel le dela biréfringence induite qu’il observe (àl’aide de polariseurs que lui a offertsWilliam Nicol [1770-1851] !) dans unliquide visqueux soumis à une contraintede cisaillement. Maxwell a 18 ans, et pu -blie cette année-là deux papiers qui fontdate.L’année d’après, en 1850, Maxwell quittel’Écosse pour Cambridge. Il s’inscrit auprestigieux Trinity College où il suit lescours de William Hopkins [1793-1866], un véritable révélateur de talent. Sous sa houlette, le jeune James, qui est déjà unmathématicien accompli, s’épanouit. En 1854, il décroche un diplôme de mathé-matiques et obtient, ex-æquo avec EdwardJohn Routh [1831-1907], le prestigieuxPrix Smith. Il décide de rester à Trinity et entame lesdémarches pour devenir fellow, un postequ’il obtient dès l’année suivante : il estchargé des cours d’optique et d’hydros -tatique.

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LES OPTICIENS CELEBRES

■ Premiers travauxS’intéressant à la perception des couleurs,il montre à l’aide des toupies coloréesinventées par James Forbes [1809-1868]que la lumière blanche résulte d’un mé -lange de rouge, vert et bleu. Il lit son papierExperi ments on colour qui pose les prin-cipes de la combinaison des couleurs,devant la Royal Society d’Édimbourg en1855. Et puis, surtout, il propose dans OnFaraday’s lines of force une formulationmathématique des théories de MichaelFaraday [1791-1867] et d’André-MarieAmpère [1775-1836] sur l’électricité etle magnétisme. Au début de 1856, son père, John ClerkMaxwell, tombe malade et James décidede retourner en Écosse. Il apprend qu’unechaire de philosophie naturelle est vacanteau Marischal College à Aberdeen. Il décro -che aisément le poste, mais son père meurtle 2 avril. James, seul au monde à 25 ans,quitte Cambridge au mois de novembre.Il est nommé chef de département auMarischal College ; il établit le programmed’enseignement et prépare les cours. Savie se partage désormais entre Aberdeen,où il passe les six mois de l’année univer-sitaire, et la maison familiale de Glenlair.En 1857, le St John’s College choisit l’étudede la stabilité des anneaux de Saturne,comme thème du Prix Adams, une énigmequi passionne les scientifiques depuis déjà deux cents ans. Maxwell se pique au jeu et y consacre ses deux premières années de rechercheà Aberdeen : par un pur raisonnementmathématique, sans observation expéri-mentale, il conclut que la stabilité desanneaux ne peut s’expliquer que s’ils sont constitués de petites particules quiorbitent autour de la planète géante, unethéorie confirmée par la sonde Voyagerdans les années 1980. Maxwell remporte le prix pour ce qui reste« une des plus remarquables applicationsdes mathématiques à la physique » selonGeorges Airy [1801-1892]. Maxwell se lie avec Katherine Mary Dewar,la fille du Révérend Daniel Dewar, qui estle principal du Marischal College. Ils sefiancent en février 1858 et se marient àAberdeen en juin 1859.

Pourtant, ni cette alliance ni sa staturescientifique désormais bien établie ne protégeront Maxwell lorsque le MarischalCollege fusionne avec le King’s Collegepour former l’Aberdeen University en1860 : dans la nouvelle structure, il ne peuty avoir qu’un seul professeur de philoso-phie naturelle et Maxwell, le plus jeunedes deux, doit céder la place et chercherun poste ailleurs.

■ La science à pas de géantCette même année, Forbes quitte son poste de philosophie naturelle à Edim -bourg ; Maxwell pose sa candidature, maisla concurrence est rude : plusieurs de sesamis, parmi lesquels les fameux Tait etRouth, sont également sur les rangs.Arguant, probablement à raison, que Max -well n’est pas le plus indiqué pour ensei-gner à des étudiants faiblement qualifiés,la commission de sélection lui préfère Tait.Maxwell parvient néanmoins à décrocherla chaire de philosophie naturelle au King’sCollege de Londres. Il y passe six ans, latête continuellement sous l’eau : c’est quela charge d’enseignement y est autrementplus lourde qu’au Marischal College.Cependant, c’est également là qu’il réa-lise ses plus beaux travaux expérimen-taux. Ses études sur la perception des cou-leurs lui valent la médaille Rumford de laRoyal Society en 1860. Mieux encore, àl’aide de filtres colorés rouge, vert et bleu,il réalise la première photographie en cou-leurs. Par ailleurs, il développe ses idéessur la théorie cinétique des gaz. Mais surtout - surtout ! - cette période estcelle des avancées de Maxwell en élec-tromagnétisme : il cristallise alors en unepoignée d’équations toutes les relationsde l’électromagnétisme et en publie unepremière version en 1865. C’est un travail de synthèse véritablementprodigieux car toutes ces lois - dont il pro-pose avec brio une unification, voire uneextension, puis qu’il introduit une modifi-cation importante du théorème d’Ampèrequi assure la cohérence de l’édifice uni-fié - sont vieilles d’à peine un demi-siècle.Il va plus loin encore : ses équations indi-quent que le champ électromagnétique sepropage sous la forme d’une onde dont

la vitesse est approximativement celle dela lumière et il en déduit que la lumière estprobablement un phénomène électroma-gnétique. Cette relation entre électroma-gnétisme et lumière, confirmée par l’ex-périence tonitruante de Heinrich Hertz[1857-1894] en 1887, est une des plusgrandes découvertes de la physique.

■ Dernier roundEn 1865, Maxwell quitte Londres et leKing’s College et retourne dans son fiefde Glenlair, en Écosse. Pour autant, il necoupe pas les ponts avec le monde scien-tifique : il se rend régulièrement à Cam -bridge et accepte même le premier postede professeur de physique expérimentaleen 1871. À ce titre, il dresse les plans duCavendish Laboratory, qui est officielle-ment inauguré le 16 Juin 1874. Exploitant la notation en quaternions deWilliam Hamilton [1805-1865], Maxwellpublie une version plus synthétique de ses équations différentielles en 1873 dansson livre A treatise on electricity andmagnetism. Ces relations, les fameuseséquations de Maxwell, que nous connais-sons aujourd’hui sous la forme vectorielleque leur ont donnée Oliver Heaviside[1850-1925] et Willard Gibbs [1839-1903],restent son œuvre maîtresse.En mai 1879, en milieu d’année scolaire,sa santé se dégrade brusquement. MaisMaxwell tient à finir le trimestre et pour-suit ses cours jusqu’à leur terme. Puis ilrentre à Glenlair pour l’été, avec sa femmeKatherine qui est également souffrante.Les trois mois qui suivent sont un calvaire,qu’il supporte néanmoins avec flegme etsans tristesse. Quand il revient à Cam -bridge, en octobre, il peut à peine marcher.Il s’éteint le 5 novembre 1879, à 48 ans,après avoir légué au monde, à l’aube du XXe siècle et de la révolution relativiste, uncadre physico-mathématique cohérent etfertile.

Riad [email protected]

Référenceswww.clerkmaxwellfoundation.org B. Mahon, The Man Who Changed Everything – theLife of James Clerk Maxwell. Hoboken: Wiley, 2003.

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Des fibres nombreuses et variéesPlus de 134 millions de kilomètres de fibresont été installés en 2008 (source : CRU, UK),pour majeure partie des fibres unimodales(SMF – single mode fiber) complétées parles fibres multimodales (MMF – multi modefiber). Mais, à l’intérieur de chacune de cescatégories, il existe une floraison de fibresdifférentes, à commencer par les plus per-formantes en termes de produit débit x distance, celles des liaisons sous-marinestransocéaniques très longues distances(UHL – ultra long haul), puis les fibres desliaisons terrestres longues distances desréseaux étendus (WAN – wide area network)et des réseaux métropolitains (MAN –metropolitan area network) complétées parcelles des réseaux d’accès (exemples duFTTH – fiber to the home), pour terminer parles fibres des réseaux d’entreprise (RLEou LAN – local area network) et des réseauxde stockage (SAN – storage area network).

Des normalisations indispensables et évolutivesPour que tout cela fonctionne bien ensem-ble, le miracle s’appelle « organismes denormalisation ». Le plus important d’entreeux, l’Union internationale des télécom-munications (UIT) à travers son secteur dela normalisation des télécommunications(UIT-T) produit principalement des recom-mandations, normes définissant les moda-lités d’exploitation et d’interfonctionnementdes réseaux de télécommunications. Bienque non contraignantes, elles sont géné-ralement respectées en raison de leur qua-lité élevée, de leurs mises à jour régulièreset du fait qu’elles garantissent la connexitédes réseaux dans le monde entier.Concernant les fibres optiques, les recom-mandations de l’UIT-T se trouvent dans lasérie G « Systèmes et supports de trans-mission, systèmes et réseaux numériques »avec six grands types pour les SMF, deG.652 à G.657 (complément 1) et un pourles MMF, le G.651.1. Ces recommandationsdécrivent les attributs géométriques, méca-niques et de transmission des fibres. Visite guidée en commençant par les deux« patates chaudes » de 2009 : la premièreconcerne les SMF G.657 et la seconde lesMMF OM4…

■ Accord-désaccord sur la G.657…Décembre 2006 a vu l’arrivée de la pre-mière édition de la G.657 « Characteristicsof a Bending Loss Insensitive Single ModeOptical Fibre and Cable for the AccessNetwork », recommandation décrivant lescaractéristiques des SMF pouvant répon-dre à la demande des réseaux d’accès àlarge bande. Cette demande impose deuxgrandes contraintes : d’une part, assurer lacontinuité avec les réseaux de transportgénéral et, d’autre part, tenir compte de

l’espace limité dans les réseaux de distri-bution, synonyme de manipulations déli-cates et de rayons de courbure resserrés.Ainsi, deux catégories ont été retenues : - la G.657.A, compatible avec les fibresG.652 majoritairement représentées dansles réseaux de transport et destinées à êtreutilisées dans la gamme de longueursd’onde entre 1 260 nm et 1 625 nm,- la G.657.B, non nécessairement compa-tibles avec la G.652, mais ayant de très faibles valeurs de perte même avec despetits rayons de courbure et convenantpour des transmissions à 1 310, 1 550 et1 625 nm sur des distances limitées à l’in-térieur des bâtiments.Cette dualité aurait pu compliquer la tâchedes décideurs, mais, fort heureusement, lesgrands industriels de la fibre ont réussi àproposer des fibres optiques répondant auxspécifications des deux types : compati-bilité avec la G.652 et pertes réduites avecun rayon de courbure de 7,5 mm. Effortsinutiles car cela a poussé des exploitantsde réseaux à être encore plus exigeantsen demandant des fibres capables d’ac-cepter des rayons de courbure de 5 mm. Enréunion de normalisation, en décembre2008, les échanges ont été plutôt animésentre les industriels qui voulaient bienrépondre à ces exigences et ceux qui sou-haitaient une certaine stabilité à cette nouvelle norme (voir encadré « Évolutionde la G.657 : ils nous ont confié… »). C’est pourquoi fin 2009 verra à nouveau cesujet revenir à la table des négociations.Affaire à suivre…

■ De l’OM1 à l’OM4…Après les annonces OM1, OM2 et OM3, voici OM4. Non, ce n’est pas le score del’Olympique de Marseille contre le PSG,mais l’évolution des caractéristiques des

… les normes des fibres optiques pour les réseauxLa fibre ou des fibres ? Une norme ou des normes ? Toutes les publicités des exploitants de réseaux vous informent que la « fibre optique arrive chez vous ». Cette singularité est singulière car il n’y a pas une fibre, mais des fibres optiques selon les applications et les réseaux. Et leurs caractéristiques sont bien différenciées et encadrées par des normes ou autresrecommandations. Tour d’horizon….

Jean-Michel MurConsultant-formateur en TICPrésident du Club [email protected]

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C O M P R E N D R E …

Compléments InternetLes tableaux cités dans le texte sont en ligne sur www.photoniques.com :• Complément 1. Principales recomman-

dations de l’UIT-T concernant les fibresoptiques (janvier 2009).

• Complément 2. Distances minima desliaisons des fibres optiques multimodales.

• Complément 3. Bandes spectrales ouprincipales « fenêtres » de transmissionpour les fibres optiques unimodales.

• Complément 4. Correspondance entre lesfibres définies dans les recommandationsde l’UIT-T et dans les classes de la normeIEC 60793-2-50 de la CEI.

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27n°40 • mars-avril 2009

MMF. Cette évolution est due aux deman -des de débits croissants des réseaux d’en-treprise venant, entre autres, des centresinformatiques (data centers) qui ont pro-pulsé Ethernet et Fibre Channel dans ledomaine des réseaux gigabitaires. Lesfibres ont dû suivre, d’où la définition desOM1 à OM3 (complément 2). Désormais, les travaux sur la norme IEEE802.3ba du HSSG (high speed study group)annoncent des débits de 40 Gbit/s, voire100 Gbit/s, pour l’Ethernet et 8 Gbit/s et 16Gbit/s pour le Fibre Channel. Cela seconcrétisera par l’arrivée de nouvellesfibres : les MMF OM4. Leurs futures carac-téristiques sont encore en cours de dis-cussion, mais la principale nouveautéconcerne l’EMB (effective modal bandwith)qui, pour des transmissions à 850 nm,serait portée à 4 700 MHz*km soit plus dudouble des OM3 (2 000 MHz*km). Cepen -dant, pour des raisons de rétrocompati-bilité, les largeurs de bande passante OFL(overfilled launch) devraient être identiquesentre OM3 et futures OM4. L’officialisationde ces OM4 est attendue, en 2009, avecla parution de l’amendement 2 de la normeISO 11801-éd.2. Mais, cela n’empêche pas les fabricants de commencer à « investir » le marché etles annonces fleurissent : Draka a tiré lepremier, en septembre 2008 lors d’ECOCà Bruxelles, avec sa fibre MaxCap550 ;Corning a répondu, mi-janvier 2009 lors de la conférence BICSI à Orlando, avec laversion MMF de sa famille ClearCurve. Làaussi, affaire à suivre…

Les autres groupes de fibresunimodalesAprès ce focus sur les deux fibres qui acca-pareront l’attention en 2009, visitons quel -ques autres types de fibres à l’actualitémoins brûlante…

■ La recommandation G.652 « Caractéristiques des câbles et fibres opti -ques monomodes » décrit les fibres SMFles plus courantes et leurs paramètres detransmission dans la bande initiale ou plagerecommandée des 1 310 nm et la bandeusuelle des 1 550 nm (complément 3).Depuis la première version de 1984, les

mises à jour des caractéristiques ont per-mis d’assurer une évolutivité de ces fibreset une bonne part de marché. À noter quela dernière révision (juin 2005) a apporté,entre autres, des précisions sur le para-mètre PMDQ, paramètre statistique de ladispersion modale de polarisation (PMD)sur la liaison.Par rapport aux valeurs de PMD requises,quatre types de G.652 offrent des dis-tances et des débits binaires de trans-mission différents : G.652.A pour les ap -plications STM-16 et 10 Gbit/s (Ethernet)jusqu’à 40 km, version dépassée aujour -d’hui ; G.652.B pour les applications STM-64 ; G.652.C, identique à G.652.A,et G.652.D, identique à G.652.B, mais dans une plage de longueurs d’onde élar-gie entre 1 360 nm et 1 530 nm. Avec descaractéristiques renforcées, les fibresG.652 autorisent les débits du STM-256.

■ La recommandation G.653 « Caractéristiques des fibres et câbles opti -ques monomodes à dispersion décalée »décrit les paramètres des SMF DSF (dis-persion shifted fiber) qui conviennent par-faitement aux liaisons de très grandes dis-tances type transocéaniques. À l’origine,elles étaient optimisées pour la bande spec-trale usuelle C des 1 550 nm, mais pou-vaient être utilisées dans la bande initialeO des 1 300 nm. De nouvelles dispositions ont autorisé latransmission dans les bandes spectralesdes ondes moyennes L et courtes S. La der-nière révision de la recommandation G.653(décembre 2006) a, en particulier, limitéle coefficient de dispersion chromatique parune paire de courbes en fonction de la lon-gueur d’onde entre 1 460 nm et 1 625 nm.Cette extension des longueurs d’onde faci-lite la prise en charge d’applications de multiplexage par répartition espacée enlongueur d’onde (CWDM – coarse wave-length division multiplexing) qui ne sont pas exposées à des dégradations nonlinéaires importantes. Deux sous-catégo-ries coexistent : G.653.A, aux caractéris-tiques normatives classiques, et G.653.B,dont les spécifications plus strictes concer-nant la PMD autorisent des longueurs d’aumoins 400 km pour les débits STM-64 etsupportent les STM-256.

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Pour ces deux catégories, le coefficientde dispersion chromatique est limité parune paire de courbes en fonction de la longueur d’onde pour la gamme de lon-gueurs d’onde comprises entre 1 460 nmet 1 625 nm. Ceci a pour objet de fournir desinformations pour la prise en charge d’ap-plications de multiplexage par répartitionespacée en longueur d’onde. Mais, et sur-tout, ces tableaux ont été incorporés pourdifférencier les deux grandes familles defibres G.655 commercialisées par diversfournisseurs.

■ La recommandation G.656 « Caractéristiques des fibres et câbles opti -ques à dispersion non nulle destinés autransport à large bande » est une exten-sion de la recommandation G.655. Elledécrit les attributs de transmission d’unefibre optique monomode à dispersion chro-matique positive non nulle sur la plage delongueur d’onde de 1 460 à 1 625 nm atté-nuant l’augmentation des effets non linéai -res qui sont particulièrement gênants pourles systèmes de multiplexage à répartitiondense de longueurs d’onde. La révision

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■ La recommandation G.654 « Caractéristiques des câbles et fibresoptiques monomodes à longueur d’onde decoupure décalée » décrit les paramètresd’une SMF CSF (cut-off shifted fiber) avecune longueur d’onde à dispersion nulledans la fenêtre des 1 300 nm et dont la lon-gueur d’onde de coupure est décalée aux1 550 nm. Ces fibres, dérivées des G.652,sont optimisées pour la transmission dansles bandes spectrales C et L. Grâce à leurfaible valeur d’affaiblissement, elles sontparticulièrement utilisées dans les appli-cations terrestres à longue distance ou des liaisons sous-marines avec des ampli-ficateurs optiques. La dernière version de décembre 2006 amodifié la notation de la PMD afin qu’ellesoit en harmonie avec celle de la G.652 etconsidère trois catégories : la G.654.A pourles fibres et câbles à coupure décalée, laG.654.B pour des systèmes de transmis-sion WDM de grande capacité sur delongues distances tels que des systèmessous-marins sans répéteur dotés d’ampli-ficateurs optiques à télépompage, et laG.654.C, semblable à la G.654.A, mais avecune valeur de PMD réduite afin d’assurerdes transmissions à plus forts débits sur deplus longues distances.

■ La recommandation G.655 « Caractéristiques des fibres et câbles opti -ques monomodes à dispersion décalée nonnulle » décrit les attributs relatifs à la trans-mission d’une SMF NZ-DSF (non zero-dis-persion shifted fiber) dont le coefficient dedispersion chromatique en valeur absoluedoit être supérieur à une certaine valeur nonnulle. Cette dispersion réduit l’augmenta-tion des effets non linéaires qui sont par-ticulièrement dérangeants dans les sys-tèmes de multiplexage par répartitiondense en longueur d’onde (DWDM – densewavelength division multiplexing). La der-nière révision (mars 2006) a supprimé,conservé et ajouté… Elle a supprimé les tableaux A et B, qui figu-raient dans l’édition 2003, confirmant ainsil’obsolescence des fibres respectant cescaractéristiques. Elle a conservé les fibrescaractérisées par le tableau C. Elle a ajoutédeux nouvelles catégories de fibres carac-térisées dans les tableaux D et E.

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Concernant la nécessité d’une spécificationG.657 avec un rayon de courbure de 5 mm,pour Mme Merrion Edwards, responsablesales & market development EMEA deCorning Optical Fiber (www.corning.com),la question se pose en termes écono-miques et d’installation : « Pour obtenir unesolution rentable du FTTH, il faut descâbles en fibres optiques qui puissent êtreinstallés à des coûts aussi faibles et avecles mêmes pratiques que pour les câblescuivre qui sont soumis à des courburespermanentes jusqu’à des rayons de 5 mm.La G.657.B ne définit la performance encourbure que jusqu’à un rayon de 7,5 mmet en permettant une perte allant jusqu’à0,5 dB par tour à 1 550 nm. Sachant qu’ilreste, dans la plupart des cas, une margede 1 à 2 dB du budget optique pour lecâblage intérieur des bâtiments, une instal-lation en fibre G.657.B peut être mise endéfaut optique avec 4 à 5 courbures ser-rées. Les opérateurs doivent donc avoir lapossibilité de spécifier une fibre insensibleaux courbures qui leur permette de mini-miser les pertes au rayon de 5 mm, de préférence à un maximum de 0,1 dB partour, d’employer des câbles d’intérieur plussouples et légers pour plus d’esthétique et de facilité d’installation et, enfin, de protéger le budget optique pour réduire lescoûts d’opération et maximiser le revenumoyen par abonné. »

Pour Alain Bertaina, marketing segmentdirector de Draka Communications(www.drakafibre.com), la question se poseen termes de stabilité de la norme : « Pourqu’une norme rende service au marché, ilfaut qu’elle réponde clairement à unbesoin, qu’elle fixe les règles du jeu dudomaine concerné et, surtout, qu’elle soitstable. Les travaux de normalisation sur

la G.657 ont débuté, sous l’impulsion deDraka, en novembre 2004, pour se concré-tiser en décembre 2006 avec les G.657.Aet G.657.B. Peu à peu, les exploitants de réseaux et les décideurs ont commencéà intégrer les caractéristiques et perfor-mances de ces fibres. Or, certains acteurspoussent vers une classe G.657.C autori-sant de plus faibles rayons de courburealors que le débat devrait porter sur l’affai-blissement, en sachant que, pour les performances, il ne peut pas y avoir indépendance entre la fibre et le câble. De fait, une révision éventuelle de la normene saurait intervenir sans une demande du marché sous forme de requête fonction-nelle. »

Pour Prysmian Câbles et systèmes(www.prysmian.com), Daniele Cuomo,quality & technical marketing manager, etThierry Descamps, responsable commer-cial France, expriment un point de vue axésur la prudence : « De par sa maîtrise de lafabrication des fibres optiques, Prysmiansera à même de produire des fibres dontles caractéristiques répondront auxdemandes induites par une future classeG.657.C ou par une évolution de laG.657.B, si et seulement si le marché lesréclame. Cependant, les questions restentposées quant à la qualité de la mesure dela perte car les résultats dépendent trop de variables telles que la longueur d’onde àlaquelle travaille l’appareil de mesure ou les différentes contraintes environne-mentales comme la température lors de lamesure, les torsions subies par les fibres,les rayons de courbure, la dépendance par rapport au câble lui-même, etc. Aussi,sur ce sujet, nous restons attentifs auxdemandes du marché mais prudents quant aux réponses à apporter. »

Évolution de la G.657 : ils nous ont confié…

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29n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

de décembre 2006 a ajouté une nouvelle catégorie de fibres, danslaquelle le coefficient de dispersion chromatique est limité parune paire de courbes en fonction de la longueur d’onde pour lagamme de longueurs d’onde comprises entre 1 460 nm et 1 625nm. L’inclusion de ces longueurs d’onde a fourni des informationspour prendre en charge des applications en multiplexage dense(DWDM) et espacé (CWDM). À noter que l’espacement des canauxest défini dans la recommandation G.694.1 pour le multiplexagedense et G.694.2 pour le multiplexage espacé.

Autres organismes de normalisationPour compléter ce tour d’horizon, soulignons que les perfor-mances définies dans les recommandations de l’UIT-T se retrou-vent dans les normes publiées par la Commission électrotech-nique internationale (CEI), plus particulièrement dans la normeIEC 60793-2-50 qui définit des classes B.1 à B.6 correspon-dant aux types G.65x (complément 4).Dans la CEI (www.iec.ch), la représentation de l’Europe est assu-rée par le Cenelec – comité européen de normalisation électro-technique (www.cenelec.eu), dans lequel on trouve le comitétechnique 86 (TC 86). Ce TC 86 est composé, entre autres, dusous-comité SG 86 A qui a en charge les fibres optiques, via legroupe de travail WG 1, et les câbles optiques, via le WG 3. Lecorrespondant pour la France dans le Cenelec est l’UTE – uniontechnique de l’électricité (www.ute-fr.com) – et, plus précisé-ment, le groupe de travail UF 86 qui traite tous les documents provenant du TC 86. À noter que depuis le 1er janvier 2009, leCEN – comité européen de normalisation (www.cen.eu) – et leCenelec travaillent conjointement dans le domaine de la nor-malisation des TIC – technologies de l’information et de la com-munication – à travers le CEN/CENELEC ICT Forum.En complément, la CEI et l’ISO (www.iso.org) ont créé un groupede travail commun – ISO/IEC-JWG 1SC25 – dédié aux câblagesintérieurs des bâtiments. Ce JWG 1SC 25 suit, en particulier, lesévolutions d’Ethernet, évolutions corollaires des spécificationsdes nouvelles générations d’interfaces proposées par l’IEEE –institute of electrical and electronics engineers (www.ieee.org)avec le développement de l’Ethernet à 10 Gbit/s, 40 Gbit/s et, plustard, à 100 Gbit/s.Quant à l’ETSI – institution européenne de normalisation en télé-coms (www.etsi.org), son champ d’actions est principalementorienté sur l’architectures des systèmes. Aussi, l’ETSI se réfère auxnormes proposées par le Cenelec pour ce qui concerne les fibreset câbles optiques. Pour mémoire, rappelons que la TIA – tele-communications industry association (www.tiaonline.org) – est principalement active en Amérique du Nord.

En conclusion, voilà une présentation des fibres les plus cou-ramment installées dans le monde des réseaux de communica-tion, étant entendu que de nombreuses autres fibres optiquescoexistent. Sans être exhaustif, on peut rencontrer sur le marché des fibresoptiques plastiques, des fibres dopées à l’erbium, des fibres résis-tant à de hautes températures, etc. Bonnes découvertes…

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30 n°40 • mars-avril 2009

Quelques exemples d’applicationsLes applications de la thermographie infra-rouge sont très variées et chaque utilisa-tion nécessite des caractéristiques parti-culières et des degrés de performance plusou moins élevés pour chacune d’entre

elles. En contrôle de procédé par exem-ple, une caméra infrarouge peut détecterla présence ou non d’un objet à un endroitprécis (la bouteille à visser est-elle présentesur la chaîne, au bon endroit ?), voire lacaractériser (l’épaule de cette bouteille

présente-t-elle une faiblesse dans sa struc-ture ?) pour déterminer la poursuite de l’action. Utilisées pour la surveillance oula sécurité, les caméras infrarouge per-mettent de détecter la présence ou non d’unobjet, sur la base de sa différence de tem-

… une caméra infrarouge

Les caméras infrarouge permettent de mesurer sans contact le rayonnement infrarouge émis par des objets, vivants ou non.Egalement désignées par le terme « caméras thermiques infrarouge » , elles peuvent, selon leurs performances, servir à détecterun objet en se basant sur sa différence de température avec son environnement ou mesurer les différences de température des différentes parties de la scène visée. Outre leur longueur d’onde de travail, les caméras infrarouge sont caractérisées par leur résolution spatiale, leur résolution thermique, leur fréquence…

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31n°40 • mars-avril 2009

pérature avec l’environnement (y a-t-il unevoiture garée sur le parking ? Y a-t-il despersonnes qui en sortent ?) ou le dysfonc-tionnement d’un dispositif (le tableau élec-trique présente-t-il une surchauffe ? Unbâtiment - ou un quartier - présente-t-il deszones de déperdition de chaleur particu-lières ?).Dans des utilisations plus particulières,l’imagerie thermique permet de déduire de différences de températures parfoisminimes (et fugaces) des caractéristiquesmécaniques ou physiques.

Les caractéristiquesLes caméras infrarouge sont très diffé-rentes les unes des autres selon l'utilisa-tion que l'on veut en faire, tant dans leurprésentation (forme, taille, mobilité) quedans leurs performances technologiques.Pour vous permettre une première ap -proche dans votre achat, voici quelquescaractéristiques importantes qui les dis-tinguent les unes des autres.

■ Longueur d’onde d’utilisationPlusieurs gammes de longueur d’onde sontdistinguées : les faibles longueurs d’ondeou SWIR, de 0, 8 à 1,7 μm (proche infra-rouge), les longueurs d’onde moyennes ouMWIR, de 3 à 5 μm, et les grandes longueursd’ondes ou LWIR, de 8 à 12 μm (infrarougelointain).Les caméras permettent généralement de travailler sur une ou plusieurs de cesgammes.

■ Sensibilité thermiqueLa sensibilité thermique (dans une gammede température donnée) est un critère très important dès lors que la détection àfaire n’est pas dans une localisation maisune mesure précise de température. Elle dépend du type de capteurs (leur per-ception étant cependant liée à la qualitéde l’écran ou du logiciel de traitementd’images associé). La meilleure résolutionn’est possible que dans le cas de camé-ras refroidies. Elle peut atteindre alors lecentième de degré.

■ Résolution spatialeLes caméras thermiques infrarouge peu-vent être linéaires (mesure sur une seuleligne) ou matricielle (obtention d’une image2D par balayage). Cependant, si les caméras linéaires restentde mise dans certaines utilisations indus-trielles particulières (notamment dans le contrôle), l’évolution des technologies tend à augmenter l’utilisation de camérasmatricielles, les dimensions de la zone demesure pouvant être ajustées. Les tailles d’images maximales com-mencent à 160 x 120 pixels pour attein-dre 1 032 x 776 pixels en passant par denombreuses surfaces intermédiaires (des« 1 024 x 1 024 » sont en préparation).

■ Vitesse d’acquisitionSur une même caméra, la vitesse d’acqui-sition d’une image dépend naturellementde la dimension d’image choisie. La per-formance d’une caméra infrarouge sur ce point est donc exprimée en nombred’images pleines par seconde (Full Frameper Second ou FFPS), étant entendu qu’unbalayage sur le quart de la surface se feraquatre fois plus vite…Les gammes de vitesse d’acquisition sonttypiquement de 10 à plus de 500 FFPS.

■ Les logiciels et matériels associésUne caméra infrarouge, est généralementun boîtier qui nécessite d’y ajouter un sys-tème d’acquisition d’images et d’analysethermique.

■ Autres caractéristiquesLes systèmes les plus simples débutent àquelques milliers d’euros. Le prix augmentesuivant les différents paramètres tech-niques explicités ci-dessus, mais dépen-dent aussi des accessoires, selon que lacaméra est portable ou fixe, rotative ou non,avec ou sans écran, fournie avec un logi-ciel, un PC ou encore des accessoires demontage industriel souvent lourds.

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OptiqueComposants et systèmes op-tiques, électro-optiques,magnéto-optiques

MécaniqueSystèmes de banc et depositionnement haute stabilité et haute précision

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APPLICATION

32 n°40 • mars-avril 2009

Imaginez votre voiture sans aucun bou-ton sur le tableau de bord ou bien un

clavier d’ordinateur immatériel. Grâce à une technologie optique basée sur l’infra-rouge, développée et brevetée en 2003 parla société h2i, l’interface homme-machineévolue encore. « Nous avons créé une bar-rette optique composée de plusieurs détec-teurs. Celle-ci permet de créer une zonevirtuelle, à la manière d’un vidéoprojec-teur », explique Walter Paranque, respon-sable commercial chez h2i. Cette zone vir-tuelle peut prendre la forme de touches ouencore de boutons, et seule l’interceptionde cette zone (par un doigt par exemple)permet d’activer une commande préenre-gistrée. En effet, cette technologie permetde générer et d’émuler tous types de bou-tons, touches, sliders, claviers, molettes,etc., sur tous types de surface et dans lesenvironnements les plus contraignants.L’accès aux fonctions peut ainsi être renduétanche et inerte électriquement, et apteà être nettoyé, dépollué, désinfecté oudécontaminé. Les applications sont doncmultiples.Un cockpit de voiture peut devenir nu detout bouton, en apparence seulement puis -qu’ils sont devenus virtuels. Cela rend lasurface disponible pour un autre usage. Lesystème peut aussi être couplé à un détec-teur pour capter l’approche du conducteuret ne projeter les boutons de commandesqu’en sa présence. De plus, la zone virtuellequi n’est pas toujours active est même per-sonnalisable !L’infrarouge pourrait bien conquérir aussinotre intérieur, par le biais du matériel élec-troménager. Les lave-vaisselle, aspirateurset tables de cuisson peuvent s’équiper decette technologie. L’avantage réside alorsdans l’entretien, car des boutons virtuelsne s’encrassent pas ! Le système étantapplicable sur mesure, la société h2i tra-vaille sur un projet de table de cuisson avec

le clavier de commande déporté sur le plan de travail. Ainsi décalé, les dangersliés aux brûlures sont grandement dimi-nués. Un autre projet concerne l’allumageet l’extinction de luminaires par une sim-ple approche de la main. De plus, le sys-tème de détection fonctionne sous l’eau :les amateurs de balnéothérapie pourrontbientôt choisir de s’offrir des baignoiresavec une interface de commande situéeà l’intérieur du bain.

Figure 1. Un clavier virtuel est projeté sur une surfacetransparente : fini les touches encrassées !

Activer des commandes virtuelles infrarouge

La technologie h2i associe optoélectronique et algorithmique pour détecter l’approche d’un doigt par rapport à un plan et localiser exactement sa position. Le dispositif permet ainsi de transformer toute surface en un organe interactif de commande ou de dialogue homme-machine (clavier, slider, rotary, etc.).

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Figure 2. N’importe quelle commande peut être créée virtuellement. Ici celles d’un lecteur multimedia (lecture, pause...).

Caractéristiques techniques• Zone matérielleUne barre optique est située latéralementà la zone de détection, où sont représentésles touches et les sliders. Lorsqu’un doigtaffleure la surface de détection, la barreoptique comportant les émetteurs et récepteurs traite le signal reçu et détermine la position du doigt.

• Zone virtuelleLa détection s’effectue par affleurementde la surface.Taille minimale des touches de détection : 10 × 10 mm.Le nombre maximal de rangées de touches est de 3.Le nombre de colonnes n’est pas limité.Les touches doivent être séparées d’au minimum 5 mm les unes des autres.Distance maximale de détection : 80 mm.

• Encombrement de la zone matérielle2,5 mm d’affleurement minimum par rapport au plan de détection.3 mm d’épaisseur totale de la carte électronique et des composants.Dépassement d’environ 2 mm de chaque côté de la zone de détection(zone virtuelle).

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APPLICATION

33n°40 • mars-avril 2009

Lasers à solide et ablation laser sur céramiqueEn raison de leurs performances, les lasersà solide sont les plus utilisés en micro-usi-nage du fait de leur faible taille de spot quiaccroît la précision, de leur vitesse qui leurdonne leur pouvoir ablatif et de leur lon-gueur d’onde dans l’UV qui permet unemeilleure sélectivité de la gravure. Ainsi,le laser Nd:YAG que nous utilisons permetde graver sans problème des couchesminces de métallisation d’épaisseur attei-gnant 5 μm afin d’obtenir des pistes de 100 μm de large avec une résolution laté-rale de quelques microns.L’ablation laser produit les pistes deconnexion directement sur le substrat. Ellenécessite donc une bonne connaissance desmétaux à graver et du substrat pour gra-ver les couches minces sans attaquer lacéramique, réduire l’impact thermique depart et d’autre des pistes et établir des procédures de nettoyage efficaces maisinoffensives pour les pistes de connexion.Elle permet alors de graver des motifs trèsrapidement et de programmer sans limitedes parcours de faisceau, avec pour seuloutillage le montage utile à la préhensiondes pièces. Les coûts et délais de mise en

route, comme ceux de masquage, sont ainsiréduits et rendent le procédé adapté au prototypage rapide. Cependant, la techno-logie d’ablation laser permet d’aller encoreplus loin et d’obtenir des conceptions impos -sibles à fabriquer avec une technologie degravure chimique : comme le montre la figu -re 1, il est possible de réaliser des supportscéramiques sur lesquels les pistes deconnexion relient plusieurs faces entre elles,créant ainsi un véritable circuit pour l’inté-gration de composants microélectroniques.

ApplicationsL’utilisation de la structuration par laser decircuits de connexion sur supports en céra-mique s’étend aujourd’hui aux applicationsmilitaires, médicales et optoélectroniquescar elle permet de réaliser des packagingsélectroniques miniaturisés, en rassemblantdes fonctions mécaniques et électriquessur un même support (figures 2). Elle per-met également d’arranger des composantsmicroélectroniques dans l’espace les unspar rapport aux autres ou de trouver unesolution simplifiée de remplacement decomposants hybrides et se prête à la réa-lisation de composants en séries, jusqu’à

Structuration par laser de circuits de connexion sur supports en céramique

Pascal MétayerJacquelotDamien LagrangeMicrocertec [email protected]

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Les céramiques, du fait de leur grande stabilité dimensionnelle, sont souvent utilisées comme supports de circuits dans le domaine de la microélectronique. La réalisation de ces supports, comme pour les circuits intégrés, se fait par métallisation,photolithographie et dissolution. Si cette technique permet un traitement collectif des circuits, elle se limite principalement auxsubstrats plans et requiert un volume de production suffisant pour amortir le coût du masque de photolithographie. Une autresolution pour créer des motifs électroniques est le micro-usinage laser (ou ablation laser), qui consiste à graver directement le métal par un faisceau laser sans étape de masquage. Cette méthode, très adaptée au prototypage rapide, présente l’avantaged’être souple à mettre en œuvre et permet aussi de réaliser des circuits d’interconnexion 3D pour le packaging des composants de microélectronique.

Figures 2. Circuitd’interconnexiontridimensionnelle(CI3D) et exempled’intégration.

Figure 1. Continuité de pistes de connexion sur plusieurs faces.

plusieurs milliers par mois. La définition parle client de la géométrie du support et duschéma du circuit de connexion permet àl’utilisateur final de disposer d’un « supportcircuit » sur lequel il reporte ses compo-sants microélectroniques (capteur, calcu-lateur, puce, LED…) et de faire le câblageselon son propre schéma de connexion. Le support en céramique présente de plusune stabilité dimensionnelle et une isola-tion électrique élevée. La gravure des motifs, qu’ils soient diffé-rents ou complexes sur chacune des faces,ne représente que du temps de program-mation et non des coûts de masques sup-plémentaires. L‘avènement des technolo-gies de pompage par diode laser et deslasers à fibre ont permis d’obtenir des fais-ceaux laser de très bonne qualité avec destirs nanosecondes à très haute cadence(> 100 KHz). Et ces nouvelles technologiesont le potentiel pour améliorer encore laqualité, la finesse et le rendement de l’abla-tion laser.

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SPECTROSCOPIE

34 n°40 • mars-avril 2009

L a spectroscopie proche infrarouge estune technique largement répandue

en clinique pour suivre les variations de laperfusion et de l’oxygénation tissulaire.Actuellement en développement, la tomo-graphie optique exploite la détection réso-lue en temps des photons diffusés pour réaliser l’imagerie tridimensionnelle destissus. Ces deux méthodes complémen-taires utilisent des fibres optiques pourassurer le couplage des sources et détec-teurs avec la peau, engendrant de multi-ples problèmes d’instabilité, d’inconfort etde temps de pose. Le projet SPIRIT a pour objectif d’utiliser lestechnologies les plus avancées pour réa-liser l’imagerie spectroscopique des tissusen exploitant le potentiel des méthodestemporelles, une détection spatiale desphotons diffusés, le tout sans contact avecle patient.

Pénétration et diffusionLa faible absorption des photons du pro -che infrarouge par les chromophores destissus biologiques permet à ces photonsd’atteindre des profondeurs de plusieurscentimètres et ouvre des perspectivesd’applications médicales telles que lesexplorations de l’activité cérébrale, la mam-mographie ou la myographie.

Cependant, les tissus biologiques diffu-sent très fortement ces photons, limitantainsi la profondeur d’exploration et larésolution spatiale des images de tomo-graphie optique.

Résolutions temporelle et spatialeLa vitesse de la lumière dans les tissusétant de l’ordre de 0,2 millimètre par pico-secon de (ps), une résolution spatiale del’ordre du millimètre peut être associée àune résolution temporelle de 5 ps, acces-sible avec les technologies actuelles, tantpour l’excitation qu’à l’acquisition. Lestechniques d’optique résolues en tempssont ainsi à l’origine du développementde méthodes d’imagerie préclinique et clinique. Elles permettent en outre de sélection-ner les photons ayant exploré différentstissus selon leur profondeur. Dans le casde l’activation cérébrale, il est possiblede suivre les variations d’absorption ducortex et de s’affranchir des variationsdes couches plus superficielles que sontla peau, l’os et les méninges.

L’intérêt des méthodes temporelles estillustré par les résultats de simulation dela figure 1. Un cylindre de propriétés opti -ques proches des tissus contient un cylin-dre 10 fois plus absorbant, de diamètre 8 mm et d’axe situé à 10 mm sous la sur-face, côté gauche. L’excitation lumineuseest ponctuelle. La figure 1a montre l’inten-sité stationnaire des photons détectés dansle cas d’une excitation continue. Les figures b, c et d montrent respective-ment l’intensité des photons détectés à

500 ps, 1 000 ps et 1 500 ps après une exci-tation lumineuse très brève. L’asymétriecroissante des résultats, avec l’augmen-tation du délai séparant l’excitation de l’ac-quisition, montre l’amélioration de détec-tion de l’inclusion absorbante située enprofondeur. Le LINC a publié de tels résul-

SPIRIT : un projet de spectroscopie proche infrarouge par imagerie temporelle

Marine Amouroux et Patrick Poulet [email protected]

Wilfried Uhring [email protected]

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Figure 1. Simulation 3D (Comsol) du flux de photonsrétrodiffusés après excitation lumineuse ponctuelle au centre de la face d’un cylindre dans lequel est inclus, à gauche, un cylindre plus absorbant. Excitation continue (a), et pulsée avec détection 500 ps(b), 1 000 ps (c) et 1 500 ps (d) après excitation.

a b

c d

L’Institut d’électronique du solide et des systèmes (InESS) et le Laboratoire d’imagerie et de neurosciences cognitives (LINC),laboratoires mixtes de l’université de Strasbourg et du CNRS, ainsi que les entreprises Photonis et Telmat collaborent pour développer un outil de spectroscopie proche infrarouge par imagerie temporelle : un nouvel outil d’imagerie médicalepermettant un diagnostic en toute innocuité, sans contact et au chevet du patient qui devrait être disponible d’ici 2012.

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SPECTROSCOPIE

35n°40 • mars-avril 2009

tats mesurés in vivo lors d’activations céré-brales. Il a également montré que les pho-tons précoces renseignent sur les couchesplus superficielles et que les méthodestemporelles sont moins sensibles à desvariations de ces couches que les métho -des continues.

Vers une imagerie temporelle sans contactLe schéma synoptique de l’instrumentationqui sera réalisée est repris sur la figure 2.La source de lumière est composée de qua-tre diodes laser picosecondes fonctionnanten mode séquentiel. Les diodes laser sontpilotées par un générateur d’impulsionélectrique nanoseconde pouvant êtrecadencé à plus de 100 MHz. L’impulsionlumineuse générée est couplée à traversune fibre et éclai re la zone d’intérêt (front,sein, muscle…) uniformément sur quel -ques centimètres carrés à l’aide d’uneoptique en sortie de fibre (figure 3). Il enrésulte des impulsions lumineuses d’uneénergie d’une dizaine de pJ pour une durée

inférieure à 100 ps, la puissance moyenneétant de l’ordre du milliwatt.Les photons diffusés par les différentesstructures sous la zone éclairée sont détec-tés par une caméra vidéo rapide capturantjusqu’à 1 000 images par seconde. Cette

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caméra acquiert les images de l’écran dephosphore à décroissance rapide d’unintensificateur d’image à galette à micro-canaux dont la photocathode est obturéepar des impulsions électriques d’une cen-taine de picosecondes. La conception spé-

Figure 2. Schéma synoptique du dispositif et rôle des participants au projet SPIRIT.

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SPECTROSCOPIE

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ciale de cet intensificateur permet d’ob-tenir des temps d’obturation aussi courtsen y intégrant directement le générateurd’impulsion haute tension ultrarapide, cequi en fait un système compact et robuste.

Celui-ci permet donc d’obtenir une image,selon une porte temporelle d’une centainede picosecondes, comparables à celle dela figure 1. Pour cela, un séquenceur génèreles signaux de déclenchement des impul-sions pour les diodes laser, des portes temporelles pour l’intensificateur et deslectures d’images pour la caméra vidéorapide. Il fonctionne sur le principe de lafigure 4. Une image vidéo de 1 ms est for-mée par l’accumulation de plusieurs (N)impulsions lumineuses intégrées durantdes portes temporelles répétées avec lemême décalage temporel (T0) afin d’aug-menter la sensibilité de la mesure (le phé-nomène est récurrent). Pour cela, la giguede déclenchement des différents disposi-tifs est maintenue à un niveau inférieur à20 ps. La deuxième image est formée dela même manière, mais les portes tempo-

relles sont retardées d’un pas de 100 ps(jusqu’à M fois). Le balayage de la portetemporelle permet de reconstituer les profils de sortie des photons ou de sélec-tionner les photons souhaités selon leurstemps de vol dans les tissus. Pour finir, leséquençage des diodes laser permet deréaliser ces images à plusieurs longueursd’onde et de calculer les images d’intérêt :perfusion, oxygénation…On estime que 10 images sont nécessairesafin de reconstruire efficacement les pro-fils de sortie des photons sur la surface d’in-térêt pour chaque longueur d’onde. Avecla caméra vidéo rapide à 1 000 images parseconde et quatre longueurs d’onde, ladurée de la mesure n’est que de 40 ms. Larapidité de la mesure réalisée avec l’ins-trument développé permet donc de suivreune évolution métabolique en temps réelou bien de ne pas forcer le patient à resterimmobile sur une longue période.Le projet SPIRIT comporte de nombreusesinnovations à la fois méthodologiques ettechnologiques. Les innovations méthodo-logiques ressortent d’une étude concur-

rentielle des systèmes répondant aux mê -mes applications :- méthodologie de mesure sans contactavec le patient,- approche temporelle permettant une réso -lution spatiale des phénomènes observés,- développement d’un système de détec-tion par caméra à porte temporelle ultra-rapide,- intégration des systèmes d’émission, deréception et de traitement de l’informationet synchronisation picoseconde de l’en-semble.

Ce projet représente pour l’ensemble despartenaires une évolution naturelle de leursactivités. Il leur permettra de renforcerleurs savoir-faire et de trouver des vecteursde croissance pour les entreprises. Le pro-duit final répond à un réel besoin du mar-ché. Les perspectives d’applications sonttrès vastes, tant en clinique (pédiatrie, neu-rologie, mammographie, maladies mus-culaires) que pour des études précliniques, en particulier dans la tomographie de fluo-rescence.

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Figure 4. Principe d’acquisition d’unemesure complète pour une longueurd’onde.

Figure 3. Générateur d’impulsions lumineuses avec couplage fibre et diffusion de faisceau.

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ÉCRITURE DIRECTE PAR LASER

37n°40 • mars-avril 2009

L’application la plus connue et la plusindustrialisée des technologies d’écrituredirecte par laser vient du secteur de l’im-primerie. Dans ce secteur, les résolutionsrecherchées sont de l’ordre de quelquesdizaines de micromètres et la profondeurde champ n’est pas un paramètre pré-pondérant. Les efforts sont portés essen-tiellement sur la rapidité d’écriture, et lestechniques employées reposent sur uneécriture point par point par scanning deplusieurs lignes simultanément avec destêtes d’écritures galvanométriques.Le développement industriel de ces tech-nologies d’écriture directe par laser pourl’imprimerie et leur grande flexibilité per-mettant d’imprimer des motifs très variésa suscité l’intérêt du secteur de la micro-photolithographie électronique.Aujourd’hui, une proportion importante desmasques de photolithographie microélec-tronique est fabriquée par lithographie parlaser. Les techniques d’écriture restentbasées sur le scanning et la profondeurde champ reste dans ce secteur un para-mètre assez mineur puisque les épaisseursde résines utilisées sont de l’ordre dequelques centaines de nanomètres.

Vers de nouveaux secteursd’applicationLa flexibilité de ces procédés d’écrituredirecte par laser intéressent aujourd’hui denombreux autres secteurs industriels quifont leur apparition dans le monde de laminiaturisation et de la fabrication en grandvolume ; nous pouvons citer comme exem-ples la micro-optique réfractive ou dif-

fractive, l’optique intégrée, les MEMS, lamicrofluidique et tout ce qui concerne l’in-tégration multifonction qui consiste à panacher toutes ces microtechnologiespour les intégrer sur un support. Ces tech-nologies font appel à des objets dont lesdimensions sont souvent supérieures àcelles des éléments microélectroniquesdans les trois axes, ce qui implique unestructuration non plus bi- mais tridimen-sionnelle : l’ajustement de la focale d’unemicrolentille nécessite une épaisseur voi-sine de quelques micromètres ; un guided’onde optique monomode aux longueursd’ondes utilisées dans les télécommuni-cations présente un diamètre proche de 8 μm pour limiter les pertes de connexionsavec les fibres optiques, et passe à quelquesdizaines de microns pour des applicationsmultimodes ; un canal microfluidique doitpermettre de faire passer des cellules quiont des dimensions de quelques micronsà plusieurs dizaines de microns. Cette struc-turation tridimensionnelle implique de tenircompte de plusieurs paramètres peu pris encompte dans les applications microélec-troniques, comme la profondeur de champdu faisceau d’écriture pour contrôler la réso-lution de l’écriture sur des épaisseurs pou-vant atteindre plusieurs dizaines de micronset la granulosité des bords d’écriture, para-mètre fondamental en optique intégrée.

L’écriture laser vectorielleNous présentons une nouvelle approche dela micro-photolithographie par écrituredirecte par laser adaptée aux applicationsde la photonique. Dans cette nouvelle tech-nologie appelée Dilase, les principales inno-vations sont liées à la stratégie d’inscrip-tion et à la mise en forme du faisceau laser.La stratégie d’écriture consiste à opérer enmode vectorielle, c’est-à-dire qu’il n’est

plus nécessaire de scanner toute la surfacede travail. Seules les zones à écrire sontparcourues en continu par le faisceau laser,à la manière d’un stylo. Ce procédé d’écri-ture en mode vectoriel est particulièrementadapté à la fabrication de circuits optiquesintégrés et à celle des guides d’ondesoptiques en général.Le fait d’écrire les guides d’ondes en uneseule étape et un seul tracé permet deréduire les irrégularités, les risques de dis-continuité et la granulosité de surface àquelques nanomètres, et ainsi de diminuerles pertes de propagation de la lumièredans les guides d’ondes. Il en est de mêmepour les applications en microfluidique ou en optoélectronique.L’autre innovation vient de la mise en formedu faisceau d’écriture. Le faisceau laser ini-tial est traité dans un « tube optique » quipermet de nettoyer le faisceau incident,de le structurer, le filtrer et l’homogénéi-ser avant de le focaliser sur la couche àinsoler. Ce traitement optique du faisceaulaser est réalisé de manière à n’altérer que très peu la longueur de cohérence etde conserver ainsi la meilleure profondeurde champ possible après focalisation. Ce paramètre, relativement peu pris encompte sur les systèmes de lithographielaser conventionnels, permet de s’inté-resser à un très large panel d’applications,telles que l’optique intégrée multimode,la microfluidique, la microstructuration desurfaces, les MEMS, la micro-optiqueréfractive et diffractive.

Quelques applications

■ Optique intégréeLa fabrication d’un guide d’onde, et a for-tiori d’un circuit optique intégré, nécessiteun contrôle permanent de la trajectoire du

La lithographie directe par laser en mode vectoriel à grand rapport d’aspectLes technologies d’écriture directe par laser sont utilisées depuis plusieurs dizaines d’années, notamment dans l’imprimerie et la microélectronique. Le développement d’applications nécessitant une structuration tridimensionnelle a rendu nécessaire la mise au point d’une nouvelle technologie d’écriture directe par laser.

Paul CoudrayKloé[email protected]

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ÉCRITURE DIRECTE PAR LASER

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guide, de sa section et de la granulosité desbords du guide d’onde. Pour ce type d’ap-plication, la méthode d’écriture vectorielleest parfaitement adaptée puisque le guided’onde est inscrit en une seule étape et uneseule trajectoire continue.La figure 1 représente la section d’un guided’onde multimode de 50 x 50 μm adapté à la connexion avec un des standards defibres optiques multimodes.La technologie reste la même pour la fabri-cation de fonctions optiques unimodalesà 633 nm (3 x 3 μm), à 1 310 nm (6 x 6 μm)ou 1 550 nm (6,5 x 6,5 μm). La fabricationet l’optimisation des fonctions devenuesmaintenant classiques en optique guidéedeviennent rapides et simples. Nous pou-vons citer les fonctions utilisées dans ledomaine des télécommunications, tellesque les diviseurs de puissance 1 x 2, 1 x 4,1 x 8…, les WDM 1 310 nm/1 550 nm encoupleur directionnel, les AWG (arrayedwaveguide grating) pour application DWDM(dense wavelength division multiplexer) ouCWDM (coarse wavelength division multi-plexer), ou les fonctions davantage dédiéesau secteur des capteurs comme les inter-féro mètres de Mach Zhender.

■ Optique réfractiveLa miniaturisation des fonctions optiquestouche également les fonctions d’optiqueréfractive telles que les lentilles, sphériquesou asphériques, les lentilles de Fresnel, lesmiroirs. Nombre de ces objets trouvent desapplications à l’échelle micrométrique,comme le lentillage d’une photodiode oud’un VCSEL, unitaire ou en matrice.La figure 2 présente une matrice de micro-lentilles réalisée par écriture directe parlaser dans une couche de verre photosen-sible élaboré par procédé sol-gel hybride.

Les microlentilles de quelques dizaines demicromètres de rayon sont inscrites dansune couche de verre photosensible dequelques micromètres d’épaisseur. Lacourbure est obtenue par écriture en spi-rale à vitesse constante depuis le centrevers l’extérieur en réduisant la dose d’in-solation de manière continue. L’asser -vissement nécessite une synchronisationparfaite entre le déplacement des moteursX et Y et l’intensité du faisceau laser d’écri-ture, d’une part, et le contrôle de l’inter-action photon-matière pendant toute laphase d’écriture. Par contre, la grande sta-bilité des paramètres d’écriture permetd’obtenir des matrices de plusieurs mil-liers de microlentilles avec une excellentereproductibilité.La figure 3 représente un micromiroir photo-inscrit par écriture directe par laser. Cemicromiroir d’une centaine de micromètresde hauteur présente un excellent parallé-lisme entre ses deux faces dont la granu-losité ne dépasse pas quelques dizainesde nanomètres. Ce type d’objet est réalisa -ble grâce à la grande profondeur de champde la technologie Dilase mise en jeu danscette réalisation et à l’utilisation de l’écri-ture vectorielle. L’intégration de ce type de micromiroir trouve des applications eninterconnexion optique-optoélectronique.

■ La microstructuration de surfaceLa miniaturisation de l’optique fait de plusen plus appel aux théories d’optique nonlinéaire et d’optique quantique nécessitantdes mises en forme de surfaces optiquesà l’échelle micrométrique et même nano-métrique. L’activation de ces surfacesoptiques implique souvent la présence demicro-objets ou de nano-objets présentantun fort rapport d’aspect, les objets devant

permettre et favoriser une propagation lon-gitudinale tout en limitant les phénomènesoptiques latéraux dus à des réflexions, dela diffusion ou encore de la diffraction.La figure 4 présente une microstructurede 1 μm, réalisée par écriture laser, qui pré-sente un rapport d’aspect supérieur à 10.

Des micro-éléments présentant les mê -mes rapports d’aspects sont réalisables àl’échelle de la centaine de microns, commeà l’échelle de quelques centaines de nano-mètres. Actuellement, seules les méthodesd’écriture laser proposant une mise en for -me de faisceau spécifique permettent cetype de réalisation.

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Figure 1. Section d’un guide d’onde multimodede 50 x 50 μm adapté à la connexion avec un desstandards de fibres optiques multimodes.

Figure 2. Matrice de microlentilles réaliséepar écriture directe par laser dans

une couche de verre photosensible élaborépar procédé sol-gel hybride.

Figure 3. Micromiroir d’une centaine de micromètresde hauteur photo-inscrit par écriture directe par laser.

Figure 4. Microstructure réalisée par écriture laser :elle présente un rapport d’aspect supérieur à 10.

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ÉCRITURE DIRECTE PAR LASER

39n°40 • mars-avril 2009

■ La microfluidiqueUn autre secteur est également fortementsoumis à l’appel de la miniaturisation : lafluidique. Intensément utilisée dans lesdomai nes de la biotechnologie, de l’indus-trie pharmaceutique et dans le secteurmédical, elle nécessite la réalisation demicrocanaux dont la section peut varierentre quelques micromètres et plus d’unecentaine de micromètres. La granulosité des bords, même si elle nerevêt pas un caractère aussi fondamentalque pour la fabrication de guide d’onde, doitêtre la plus faible possible pour ne pasengendrer de singularité pouvant modifierla vitesse des fluides ni risquer d’endom-mager des cellules.La figure 5 représente une puce de type Labon a Chip sur laquelle sont intégrés un canalmicrofluidique carré de 80 μm de section etun réseau de guides d’ondes alignés sur les

bords du canal microfluidique. Ce dernierprésente en entrée et en sortie deux enton-noirs destinés à jouer un rôle de focalisa-tion microfluidique qui, dans le cadre d’uneanalyse de sang par cytométrie de flux,contribue à faire circuler les globules lesuns derrières les autres dans le canal flui-dique. Les guides d’ondes placés de part etd’autre du canal fluidique sont connectésà une source laser pour le guide d’entrée età un photorécepteur pour le guide de sor-tie. L’interruption du signal lumineux per-met ainsi de compter les particules, etmême de les différencier par familles enfonction de leur densité (l’absorption estplus forte) de l’existence ou non de noyau(l’absorption est plus forte au milieu que surles bords)…Ces systèmes microfluidiques réalisés par écriture directe par laser peuvent pren-dre des formes aussi diverses que celles

souhaitées par les ingénieurs en biotech-nologie.

Une grande flexibilitéL’écriture directe par laser trouve naturel-lement sa place dans le monde de la recher -che ou les « moutons à cinq pattes » sont deplus en plus nombreux. Cette technologiepeut donner des réponses là où les tech-nologies conventionnelles telles que la lithographie par masquage trouvent leurslimites, tant en termes de flexibilité que deperformance. Elle offre également aux chercheurs une plus grande flexibilité, enne les obligeant pas à limiter le nombresde leurs essais par risque de surcoût dedéveloppement. Tester un nouveau design,aussi étrange soit-il, n’est plus interdit ouinutile, tant le risque pris pour l’essayer estminimisé en écriture directe par laser com-paré à ce qu’il serait par les technologiestraditionnelles. Si l’on peut s’autoriser unecomparaison, l’écriture directe par laser est à la micro-photolithographie ce que l’ap-pareil numérique est à la photographie.

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Figure 5. Puce de type Lab on a Chip sur laquelle sontintégrés un canal microfluidique carré de 80 μm desection et un réseau de guides d’ondes alignés sur lesbords du canal microfluidique.

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MESURE INTERFÉROMÉTRIQUE

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Description de la technologiesubaperture stitchinginterferometryLa technique de stitching permet d’utili-ser la mesure interférométrique de plu-sieurs sous-pupilles pour générer la mesurepleine pupille d’une optique. Initialementdéveloppée pour palier les limitations entaille et en ouverture numérique mesura-bles par les interféromètres convention-nels, elle s’est aussi révélée un outil inno-vant pour mesurer les optiques asphériquesde façon flexible et à faible coût.Le stitching est essentiellement un calculmathématique complexe qui permet derecomposer une image pleine pupille enpartant de la mesure interférométrique deplusieurs sous-pupilles se superposant partiellement, et dont la disposition, appe-lée lattice, recouvre l’ensemble de la sur-face à mesurer (figure 1). Le développementde nouveaux algorithmes qui bénéficientde la puissance de calcul des ordinateursde bureau a autorisé la mesure d’optiquesplanes et sphériques de grande dimensionet de forte ouverture numérique. La capa-cité du stitching à résoudre les interféro-

grammes à forte densité de franges ainsiqu’une innovation récente en termes d’op-tique permettent aujourd’hui de bénéfi-cier de cette technologie pour lamesure des optiques asphériques.Le stitching présente quatre avan-tages déterminants par rapport à l’in-terférométrie traditionnelle : un plusgrand champ de mesure, la capacitéde mesurer des défauts de fréquenceslatérales plus élevées, une meilleureprécision et la possibilité de mesurer lesoptiques asphériques sans correcteurd’aberration sphérique dédiée (null lens).

■ Le stitching permet de voir « plus »La technologie de stitching associée auxalgorithmes moder nes permet d’augmen-ter la surface utile (pupille) ainsi que l’ou-verture numérique des optiques mesura-bles. Par exemple, un système équipé d’uninterféromètre de 6 pouces permet de me -sures des optiques atteignant 280 mm dediamètre. Cependant, cette dimension n’estlimitée que par la taille de la plate-formeCNC utilisée et peut être augmentée à lademande pour mesurer toutes tailles d’op-tique.Il y a deux raisons majeures pour vouloirmesurer une optique sur l’ensemble de sasurface utile :• la première est que la mesure manuellede sous-pupilles disjointes est nécessaire

La technologie de mesure des optiques asphériques par couplage de zones

Les concepteurs de systèmes optiques souhaitent depuis longtemps utiliser des lentilles asphériques, mais les difficultés et les coûts de réalisation industrielle ont considérablement freiné leur déploiement. Aujourd’hui, les procédés de fabricationmodernes comme le tournage par outil à pointe en diamant (SPDT) et les techniques de polissage sous pupille tel que le polissage magnéto-rhéologique (MRF) ont progressivement permis l’introduction en production d’un plus grand nombred’optiques asphériques dans tous les domaines d’applications. Cependant, la métrologie demeure une étape limitant la fabrication des optiques asphériques de précision. L’industrie a un besoin croissant de méthodes de mesures précises,flexibles et économiques pour répondre au resserrement des tolérances et à l’exigence de traçabilité des clients. Cet articledécrit la technique de mesure interférométrique par couplage de zones (subaperture stitching interferometry ou stitching) et les avancées récentes (voir encadré) permettant la mesure des optiques asphériques de précision sans correcteursd’aberration sphérique dédiés, et cela pour des optiques asphériques ayant des écarts par rapport à la meilleure sphère locale(best fit sphere) inégalés.

Jean-Pierre Lormeau QED Technologies [email protected]

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mais non suffisante pour garantir la qualitéfinale pleine pupille. Il est habituel dans l’in-dustrie optique que les ateliers de produc-tion disposent d’un ou de plusieurs inter-féromètres, typiquement de 4 ou 6 pouces,pour le contrôle en ligne ou le contrôle final.Cependant, il est intéressant de remarquerque, quel que soit le nombre d’interféro-mètres dont ils disposent, la majorité de ces

Figure 1. Représentation de la disposition des sous-pupilles permettant la mesure d’une pièce fortementconvexe. La projection de l’image sur le plan horizontalest la représentation classique de la cartographied’une optique courbe.

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MESURE INTERFÉROMÉTRIQUE

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ateliers ne peuvent contrôler une grandepartie des optiques qu’ils produisent quesur une surface partielle de la pupille (figu -re 2). En partant de ce contrôle partiel, ilsévaluent la qualité de la surface totale.

Cette approche est une source majeured’erreurs qui peut conduire à accepter desoptiques qui ne répondent pas en fait à laspécification du client (figure 3) ;• la seconde raison est que pour bénéficierpleinement des nouvelles technologies depolissage déterministe sous pupille, unemesure de l’ensemble de la pupille estnécessaire. Le fait de ne pas en disposerlimite les industriels dans leur capacité àdéployer ces technologies et de bénéficierainsi de la possibilité de fabriquer effica-cement des optiques de grande précision.

■ Le stitching peut mesurer des défauts de fréquences latéralesplus élevées

Un des avantages le plus spectaculaire dustitching est que la résolution latérale del’interféromètre est appliquée à chaquesous-pupille mesurée, au lieu d’être répar-tie sur la surface utile totale de l’optique àtester.

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Figure 2. Les interféromètres conventionnels nepeuvent souvent mesurer qu’une partie de l’optique à tester. Exemple d’un interféromètre de 4 pouces surune optique convexe de 100 mm et un plat de 200 mm.

QED Technologies a combiné un interfé -romètre Fizeau du commerce, une plate-forme CNC six axes et des algorithmessophistiqués pour offrir un équipement deproduction clef en main, le SSI-A® (subaper-ture stitching interferometer for aspheres).Elle vient d’introduire le ASI™ (patentpending) qui étend le domaine de mesuredes asphères aux asphères prononcéespar l’introduction de la technologie varia-ble optical null (VON™) (patent pending).Le VON™ est un système optomécaniqueintégré dans le chemin optique de l’inter-féromètre. Il génère un front d’onde quicorrespond de façon très proche à la sur-face de l’asphère dans la sous-pupillemesurée. Cela permet d’obtenir un inter-férogramme présentant une densité defrange nettement plus faible que lorsquel’on mesure avec un front d’onde sphé-rique perpendiculaire à la surface. En réduisant la densité locale de frange,on peut mesurer des surfaces asphé-

La nouvelle offre de QED pour mesurer des asphères prononcéesriques avec des écarts par rapport à labest fit sphere dépassant 600 microns.De plus, cette capacité permet aussid’agrandir la taille des sous-pupilles uti-lisées et donc d’en réduire le nombre, cequi se traduit par une mesure plus rapidecomparée aux techniques de stitchingconventionnelles. L’erreur résiduelle dufront d’onde résultant est analysée avecun interféromètre classique et la carto-graphie pleine pupille est reconstituée àl’aide d’algorithmes.

Exemple de mesure avec le système ASITM. Lamesure est effectuée avec une optique de réfé -rence 6 pouces f/2,2 et le lattice (a) comprend à peuprès 40 sous-pupilles. L’interférogramme obtenulors qu’on introduit le VON™, optimisé pour obtenir leminimum de franges, est montré en (c). Les frangespeuvent alors être résolues facilement et la mesurepleine pupille de l’asphère peut être calculée à laidedu lattice défini en (a).

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MESURE INTERFÉROMÉTRIQUE

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Le stitching possède donc une capaciténaturelle à détecter des défauts plus petitsque les interféromètres conventionnels(figure 4).Cette aptitude permet non seulement d’ob-tenir une image plus fouillée de la surface,mais, ce qui devient de plus en plus impor-tant, en particulier pour les optiques asphé-riques, elle permet de caractériser lesdéfauts de fréquences spatiales moyennes(mid-spatial frequencies) avec une préci-sion jusque-là inégalée. Dans un article signé par Ohtsuka en2006[1], le développent d’un instrumentnommé MFA-400 est décrit. Cet instrumentpermet de mesurer des fréquences dansla gamme de 0,33 à 5 cycles par millimè-tre avec un niveau de repétabilité extra-ordinaire (40 picomètres rms pour les surfaces sphériques et inférieur à 75 pmpour les asphères prononcées) et uneincertitude inférieure à 0,1 nm rms).

■ Le stitching offre une meilleureprécision

La mesure interférométrique compare l’op-tique à mesurer avec le front d’onde générépar une optique de référence en créant des franges d’interférence. Les optiques de référence elles-mêmessont composées d’un ou plusieurs com-posants optiques qui sont fabriqués avecleurs propres tolérances. Bien que souventconsidérées comme parfaites lorsqu’ellessont utilisées, elles sont en pratique ache-tées avec une spécifi cation de λ/10 ou deλ/20 PV. Afin de compenser la mesure pourles défauts intrinsèques des optiques deréférence, on doit calibrer l’interféromètreéquipé de son optique avant de faire lamesure du produit à tester. De nombreusestechniques de calibration existent, maiselles sont toutes longues et fastidieuses àmettre en œuvre et requièrent un person-nel hautement qualifié. Dans l’absolu, la

calibration de l’interféromètre devrait êtrefaite avant chaque nouvelle mesure car lesoptiques de référence sont très sensibleset peuvent évoluer en fonction de nombreuxparamètres comme la température ou lemontage mécanique sur l’interféromètre.Mais de telles calibrations sont rarementeffectuées à cause de leur difficulté pra-tique.Les algorithmes du stitching permettentde calculer la qualité de l’optique de réfé-rence utilisée pour une mesure en tempsréel en utilisant les zones de recouvremententre chaque sous-pupille. L’erreur de l’op-tique de référence ainsi calculée est ensuitesoustraite de la mesure de chaque sous-pupille avant que la cartographie de mesurefinale ne soit générée. La carte de mesurede l’optique de référence est éditée enmême temps que celle de l’optique mesu-rée. Cela permet à l’utilisateur d’obtenir unemesure finale de meilleure précision que la qualité de l’optique de référence qu’il autilisé ainsi que de suivre l’évolution de laqualité de ses optiques de référence. Cetteapproche permet aussi d’éliminer d’autresdéfauts systématiques tels que la distor-sion due à l’interféromètre.

■ Le stitching permet de mesurer les optiques asphériques sanscorrecteur d’aberration sphériquedédié (null lens)

La possibilité de mesurer des optiquesasphériques découle directement des pro-priétés intrinsèques du stitching. Un inter-féromètre classique est limité à mesurerdes asphères qui sont extrêmement pro -ches du front d’onde de l’optique de réfé-rence utilisée. Si on utilise une optique deréférence standard sphérique, on est limitéà quelques microns d’écart par rapport à lasphère. Le stitching, en créant un grandnombre de sous-pupilles combiné à la plateforme CNC 6 axes, repartit l’écart entrel’asphère et le front d’onde sphérique uti-lisé dans chaque sous-pupille et permet derésoudre les franges d’interférence géné-rées jusqu’à environ 120 microns d’écartpar rapport à la best fit sphere (360 micronspar rapport à la meilleure sphère au som-met de l’asphère ou vetex sphere) lorsquel’on utilise une caméra 1 megapixel (figu -re 5). Cette possibilité est unique pour des

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Figure 4. Comparaison de la mesure d’une optique d’asphérique à l’aide d’un système utilisant le stitching (SSIA) et à l’aide d’un interféromètre équipé d’un hologramme (CGH). Les deux images de gauche permettent de comparer la précision de mesure, tandis que les agrandissements de droite donnent une bonne représentationde la différence de résolution.

Figure 3a. Exemple d’une optique ne passantpas une spécification λ/10 PV (peak to valley),λ/100 rms (root mean square) sur la mesurepleine pupille. Le cercle noir sur l’image degauche représente une sous-pupille de 75 %de la surface totale.

Figure 3b. Cette figure montre trois mesures de sous-pupille de l’optique représentée en 3a. Chaque mesure de sous-pupille correspond à 75 % de la surface totale mesurée en trois positions (centre, haut, côté droit). On constate que chaque sous-pupille passe la spécification et que, si l’on se basait sur cette approche, on pourraitdéclarer cette optique conforme aux spécifications.

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MESURE INTERFÉROMÉTRIQUE

43n°40 • mars-avril 2009www.photoniques.com

Figure 6. Exemple de résultat de stitching utilisant une optique de référence 4 pouces f/3,3. a. Mesure pleine pupilled’une optique de grande précision (4,18 nm rms). b. Carte de bruit. c. Front d’onde calculé de l’optique de référencef/3,3 utilisée pour la mesure (4,24 nm rms). Echelle verticale de toutes les figures : environ 25 nm PV.

mesures pleine pupille d’asphères de toutdiamètre jusqu’à 280 mm.

Exemple de mesuresLa procédure pour mesurer une optique estsimple et rapide à mettre en œuvre. Chaquesous-pupille prend entre 20 et 40 secondespour être mesurée. Une optique typiquenécessite entre cinq sous-pupilles et quel -ques dizaines de sous-pupilles, corres-pondant à des temps de mesure comprisentre quelques minutes et une quinzainede minutes.Le rapport de mesure inclut, en plus de lamesure pleine pupille de l’optique testée,une estimation de la qualité de la mesure(mismatch map) basée sur les écarts entreles mesures de chaque sous-pupille dansles zones de recouvrement ainsi que lamesure de l’optique de référence (figure 6).

Autres bénéficesEn plus des optiques de référence standardcommunément utilisées en interféromé-trie, les systèmes utilisant le stitching peu-vent recevoir des convergeurs ou desdivergeurs et permettre ainsi de mesurerdes optiques de très grand rayon de cour-bure. La mesure de rayon de courbure estaussi possible grâce à la course de l’axevertical de la machine. Enfin, en cas debesoin de mesures répétitives comme lorsde la calibration par moyenne aléatoire(random average) d’une optique de réfé-rence, le fonctionnement automatique deces systèmes permet de la réaliser sansnécessiter la présence d’un opérateur.

Références :[1] M. Ohtsuka. Advanced metrology toolsapplied for lithography optics fabrication andtesting. Frontiers in optics, laser science, opti-cal fabrication and testing and organic pho-tonics and electronics 2006 (Optical societyof America, Washington, DC, 2006), OFWC1

Figure 5. Exemple de test avec plusieurs sous-pupillesd’une optique hyperbolique illustrant le concept de best fit sphere.

a b c

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❙ Systèmes de présentationd’échantillons

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44 n°40 • mars-avril 2009

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viscosité (15 à 20 cps) et un indicede réfraction de 1,51, peut être uti-lisée de - 30°C + 80°C. La colle NOA68T, recommandéepour le collage du verre et de la plu-part des plastiques, a une hauteviscosité (20 000 à 25 000 cps) etun indice de réfraction de 1,54. Elle peut être utilisée de - 30 à + 90°C et jusqu’à 125°C en film ourevêtement et selon l’application.

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46 n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

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❙ Système de pinces optiqueset suivi de particules

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nancières (coût du substratIMS).

Avec la série des LED CMSACULED-VHL (Very High Lu -men) et le concept «TL Moun-ting» (Through Looking),HTDS propose une solutioninnovante pour minimiser lescontraintes thermiques.

L’ACULED-VHL se présentecomme une base IMS avec 4 chips, contrôlables indivi-duellement et disponiblesdans une vaste gamme decouleurs (UV - Visible - IR).

Au niveau du composant ACULED seul, chaque chipest isolé des autres en tem-pérature.

En assemblage « TL » , et grâ -ce à ses plots de contact surla partie supérieure, ce com-posant peut être installé ensandwich, entre un circuitstandard type FR4 et un dis-sipateur thermique.

Le résultat est un montagesans circuit IMS (donc moinsonéreux et multicouche) per-mettant une grande den-sité de composant et avecune résistance thermique minimum.

Pour la formation technique etle développement de projets,HTDS propose également di-vers kits LED ACULED-VHL.

❙ Dissipation thermique des LEDs haute puissance

Montage TL :Vue en sectionmontrant l’ACULED-VHL en « sandwich » entre le FR4 et le dissipateur.

Vue de dessus d’une ACULED-VHLmontée sous le PCB et sur undissipateur standard.

LED ACULED-VHL

Publi

réda

ction

nel

Dans les applications d’éclai-rages avec les LEDs de hautepuissance, la dissipation ther-mique est un obstacle incon-tournable.

Les moyens traditionnels en-traînent généralement desrésistances thermiques ainsique des contraintes méca-niques (utilisation de subs-trat IMS monocouche) et fi-

Le catalogue de la gamme ACULED-VHL de HTDS est disponible sur Internet (www.htds.fr) et sur demande. Philippe Marchais • Tél. : +33 (0) 1 64 86 28 28 • e-mail : [email protected]

Lot-Oriel présente le NanoTra -cker™ de JPK Instrument, un nou-veau système de pinces optiquescouplées à un microscope inverséà fluorescence. Combinant la tech-nique de piège de particules avecun laser à un module de détec-tion des forces, il fonctionne sousdeux modes (pour suivre des par-ticules de quelques micromètresà moins de trente nanomètres ouleur imposer un mouvement en 3D)et ouvre le champ à de nouvellesapplications en biologie cellulaireet moléculaire.

Annonces p. 35 et 43

Il permet le design et la simula-tion de circuits optoélectroniquesau niveau transistor, des driveursdu laser aux transimpedances desamplificateurs, interconnecteursoptiques et équaliseurs électro-niques, et fournit des solutionsentières pour les circuits optoé-lectroniques couvrant les partiesoptiques et électriques.

❙ Station de soudageRofin propose son nouveau Star -Weld Integral II qui permet des sou-dures en cordons sur les métauxet alliages, avec ou sans apport dematière. Avec une puissance laserde 200 W, une énergie d’impulsionde 100 J et une puissance crêtedisponible de 12 kW, les coursessont désormais de 400 x 200 x 430 mm (X-Y-Z) et sa lentille pivo-tante (+/- 45° sur les deux axes)permet un travail sur des surfacesverticales sans incliner ou tour-ner les pièces.

❙ Coffret d’objectifs hauterésolution

Le coffret BVS-4 est composé detous les objectifs haute résolutionde la série M (6, 12, 16, 25, 35,50 et 75 mm) équipés de vis de blo-cage cruciformes et moletées pourfiger la mise au point et l’iris. Il inclutun set d’outillage et les accessoiresles plus fréquemment utilisés dansles applications de vision indus-trielle.

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❙ Lignes à retard optiqueTrioptics France présente la gam -me de lignes à retard optique ODL(Optical Delay Line) d’Owis, com-patible avec les profilés standardSYS 65 et SYS 90 d’Owis. L’ODL permet d’atteindre des retardsoptiques de 300 ps à 1 933 ps avecun pas minimum de 0,13 fs entre lesdifférentes positions.

48 n°40 • mars-avril 2009 www.photoniques.com

Article «Acheter…» en préparationDans les prochains numéros…

Micro-Contrôle Spectra-Physicsenrichit sa gammede puissance-mètres optiques d’un modèlemonocanal de table, le 1928-C.Compact et polyvalent, sa plagede mesure s’étend de 11 pW à20 kW pour la puissance optiqueet de 7 μJ à 20 kJ pour l’énergie

d’impulsion, avec une cadenced’échan tillonnage de 100 kHz.Sansrefroidissement interne, pour mini-miser les risques de vibrations, ila été conçu pour réduire au maxi-mum sa consommation d’énergie.

Annonce p. 31

Sa platine de translation motori-sée de haute précision permet unecourse de 50 à 300 mm.

Annonce p. 45

3S Photonics .....................................................6, 19, 44Académie des technologies ....................................15AEES.............................................................................18AFOP ........................................................................2, 12ALPhA-Route des lasers.............................5, 7, 12, 14Alstom..........................................................................22Ametek Land...............................................................30Amplitude Systèmes..............................................7, 14Amplitude Technologies .................................6, 16, 19AMS France................................................................44AMS Technologies.....................................................30Anritsu ...................................................................13, 46Antares Precision ......................................................16APCE ............................................................................10Avanex ....................................................................13,19BFI Optilas .........................................................6, 30, 45Bookham .....................................................................13Bretagne International................................................5CCI de Bordeaux ........................................................12CEA.....................................................................7, 12, 14CELIA............................................................................14Cellux ...........................................................................18Centrale Paris .............................................................10Cilas..............................................................................16Club optique................................................................26CNRS............................................................................34CNRS Editions.............................................................17Commission Européenne........................................5, 7Comsol .........................................................................13Conseil général de la Loire.......................................18Contrinex .....................................................................44Cordouan Technologies ............................................14Corning Optical Fibe ..................................................28Devitech ................................................................19, 30DGLM (German Association for Laser Medicine) ..5Dias Infrared ...............................................................30Digital Surf ..................................................................19Distrame ......................................................................45Dräger ..........................................................................30Draka Communications.............................................28Ecole des mines d’Alès .............................................10Editions Alain Bargain...............................................17Electrophysics ............................................................30EMO Elektronik ...........................................................30ENST - Bretagne et Télécom Paris .........................11Eolite Systems ..................................................6, 14, 15EOS (European Optical Society) ..........................5, 22Epotecny......................................................................45EPS (European Physical Society)..............................5Equipements Scientifiques.................................19, 46Ergolab.........................................................................18

ES Technology ........................................................6, 46Fibercryst ......................................................................6Flashlamps verre et quartz .........................................6Flir ATS.........................................................................30Fluke .............................................................................30Force A ..........................................................................7Galileo Avionica .........................................................19Genewave Lyracom.....................................................7Goodrich ......................................................................30Guide ............................................................................30h2i Technologies ........................................................32Hamamatsu ...........................................................30, 46Hexagon AB................................................................13HGH Systèmes Infrarouges......................................30Horiba Jobin Yvon......................................................16HTDS ......................................................................12, 44Idil Fibres Optiques ......................................................6ILP (Institut Laser et plasma) ...................................14Imagine Eyes ..............................................................13Imagine Optic .............................................................19Impac France..............................................................30InESS (Institut d’electronique du solide et des systèmes) .......................................34InfraTec........................................................................30Institut d’optique Graduate School ....................10,11Institut de la thermographie.....................................17Institut européen de chimie et biologie (IECB) .......2Invest in Photonics ................................................7, 12IRCAM..........................................................................30iXFiber ............................................................................6Jacquelot ....................................................................33Jenoptik .......................................................................30JNOG..............................................................................2Kloé ..............................................................................37L3-infrared...................................................................30Laser 2000 ...................................................................30Laser Components .....................................6, 12, 44, 46Laster Technologies ....................................................7Light Tec ..................................................................6, 16LINC (Laboratoire d’imagerie et de neurosciences cognitives) .............................34LL Tech...........................................................................7LNE ..............................................................................19Logoptics .....................................................................12Lot Oriel France..............................................30, 44, 47LUCI (Lighting Urban Community International) .....7Meadowlark Optics ...................................................19Méditerranée Technologies.....................................16Messe München International ..................................4Météo France ...............................................................2Microcertec SAS ...................................................6, 33

Micro-Contrôle Spectra-Physics ..............................6Micro-Epsilon .............................................................30Microoled ......................................................................7micrOptix LLC..............................................................19Mikron Infrared ..........................................................30Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi ......................................10Mission économique de Canton..............................12Mission économique en Allemagne ......................4,6Molex ...........................................................................19Newport Spectra-Physics ..................................45, 48Newtone......................................................................18Nexeya - Isis MPP .....................................................13Nippon Avionics .........................................................30Novalase .....................................................................13NT2I ..............................................................................18Observatoire de Paris ...............................................22OCA ..............................................................................15Ocean Optics ..............................................................45Onelight .........................................................................7Onera ...........................................................2, 17, 22, 24ONU................................................................................7OPPE (Observatoire des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat) .........................10Opticsvalley ..................................................................7Optinvent .......................................................................7OPTITEC.......................................................................16Optiwave .....................................................................47OPTO ............................................................................16Optokon .......................................................................19Opton Laser International...................................30, 46Optophase...............................................................6, 30Optoprim..........................................6, 12, 16, 19, 30, 44Optris............................................................................30OSA (Optical Society of America) .............................5Oséo ...........................................................................8, 9Oxxius ............................................................................6Pellenc Selective Technologies ..............................16Pentax France ............................................................47Photon Etc .....................................................................7Photon Lines .........................................................19, 30Photonic Cleaning Technologies.............................19Photonics North .........................................................14Photonics West ....................................................14, 19Photonics4life .............................................................22Photonis.......................................................................34Photonis Group...........................................................16Photonlines .................................................................19Pôle de compétitivité PEGASE.................................16Pôle Images & Réseaux............................................15Pôle ORA .....................................................................18Polyrise SAS .................................................................6

Pontet Allano ..............................................................16POPsud ..................................................................15, 16Promic..........................................................................18Prysmian Câbles et systèmes..................................28PSI ................................................................................18Pyla.........................................................................14, 15QED Technologies......................................................40Quantel ..............................................................6, 13, 16Quantum North West Inc..........................................19Raytek France.............................................................30réseau Retis ................................................................10Rofin .............................................................................47Rowiak GmbH ...............................................................7S’tile................................................................................7Salon Laser World of Photonic................................16Savimex .........................................................................6Scaelec........................................................................18Sedi Fibres Optiques .............................................6, 16SEE .....................................................................2, 17, 22SFO .................................................................2, 3, 12, 22SFO : club CMOI .....................................................3, 12SFO : club SOOS...........................................................2SFP ...............................................................................22Shaktiware ..................................................................15Silios Technologies................................................6, 16Smartquantum..............................................................7Sofradir ........................................................................19SPIE ..........................................................................5, 22Stil.................................................................................44Taylor Hobson GmbH ................................................16Technicom...................................................................16Technodigit..................................................................13Telmat...........................................................................34Testo.............................................................................30Thales Laser SA ...........................................................6Trioptics France..........................................................48Trumpf France...............................................................6UAI (Union astronomique internationale) ................7Ubifrance.................................................................4, 12UDS (Université de Strasbourg) ..............................34UNESCO.........................................................................7Varioptic ........................................................................7VDS Vosskuhler..........................................................30VI Systems GmbH ........................................................7Vigo System SA ............................................................7Win Sensor .................................................................30WLT (German Scientific Laser Society) ...................5Xenics ..........................................................................30Yenista Optics .............................................................13

Liste des entreprises citées

■ un dossier spécial « Focus Région Aquitaine » ■ un dossier technique « Eclairage »et les rubriques habituelles : ■ Actualités ■ Nouveaux produits ■ Agenda ■ Carnet■ les nouvelles de la SFO, de l’AFOP et des pôles régionaux…

Photoniques n°41 : Acheter… un colorimètrePhotoniques n°42 : Acheter… un capteur à fibres optiquesPhotoniques n°43 : Acheter… une soudeuse pour fibres optiques

Pour figurer dans ces guides d’achat, envoyez-nous vos informations(société, marques, gamme de prix, site Internet et contact avec nom, téléphone et adresse e-mail).

❙ Puissancemètre optiquemonocanal de table

A paraître dans le n°41 (8 juin 2009)

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