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Les Polyssons de l’EPFL présentent LES PAS PERDUS de Denise Bonal Mise en scène : Mirko Bacchini

LES PAS PERDUS - polyssons.epfl.chpolyssons.epfl.ch/.../user_upload/lesPasPerdus/presse_pas_perdus.pdf · apporte un soutien sans faille aux "faibles" et aux "sincères" ... • le

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Les Polyssons de l’EPFL présentent

LES

PAS

PERDUS

de

Denise Bonal Mise en scène : Mirko Bacchini

Les Pas Perdus Les Polyssons

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Qui sont les Polyssons ? Troupe de théâtre amateur de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne créée en 1978, les Polyssons recrutent essentiellement des étudiants et des collaborateurs de l’école. La troupe présente un à deux spectacles par an. Le choix des textes fait alterner styles classique et moderne, tandis que la mise en scène essaie de tirer le meilleur parti des infrastructures offertes par l'école. Cette année, tout comme l’année passée, les Polyssons réalisent deux spectacles : La Nuit de Valognes de Eric-Emmanuel Schmitt et Les Pas Perdus de Denise Bonal. Contacts : Site Internet : http://polyssons.epfl.ch Email: [email protected] Adresse postale : Les Polyssons CP 42, 1015 Lausanne Pour la communication du spectacle Les Pas Perdus : Séverine Altairac [email protected] − 078 892 63 08

Bureau de l’association : Présidente Ulrike Lehmann [email protected] − 076 398 94 55 Vice-Présidente Stefania Spaini [email protected] − 078 775 12 18 Secrétaire Séverine Altairac [email protected] − 078 892 63 08 Trésorier Frédéric De Montmollin [email protected] − 021 653 19 69

Les Pas Perdus Les Polyssons

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Sommaire

Communiqué de presse 3 Morceaux choisis 4 L’auteure, Denise Bonal 6 Zoom sur le projet 8 La troupe en photos 9 Historique récent de la troupe 10 Le metteur en scène, Mirko Bacchini 11 Remerciements 12

Les Pas Perdus Les Polyssons

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Communiqué de presse Voici la gare, "débarcadère des volontés, carrefour des inquiétudes", le personnage principal des Pas perdus. La gare où passent et repassent les uns pressés, les autres chargés de valises, les errants, les désaxés. La gare où, au contraire, certains se posent et observent le spectacle, tels les clochards, les nettoyeuses. La gare, un espace grouillant d’humanité… Lieu des départs, des ″nouveaux″ départs, des retrouvailles, du début d’une quête, des décisions décousues, des adieux sans retour, des promesses hâtives, de tous les espoirs, des incertitudes… la gare, où l’on voudrait retenir chaque minute et qui pourtant nous échappe comme un rêve. Sous le regard doux et tendre de Denise BONAL, les saynètes qui composent la pièce jonglent avec le rire et les larmes, et nous touchent par leur simplicité humaine et leur criante vérité. Bon voyage !…

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Morceaux choisis

Père. T’as vu comme le chien t’a regardé quand tu es parti. Il a tout compris. Ça faisait mal. Fils. Oui. Père. Vieux comme il est, je me demande s’il tiendra jusqu’à ton retour. Fils. Je ne reviendrai pas. Il prend sa valise. Pose sa main sur l’épaule de son père. Et s’en va rapidement. Le vieil homme reste immobile. Sonné, il dit : Père. Qu’est-ce que je vais lui dire en rentrant ? Il s’en va lentement.

-Père, Fils-

Homme 1. Autrefois, dans les trains à vapeur, quand on se tenait dans le couloir, la vitre ouverte, on attrapait souvent une escarbille dans l’œil. Homme 2. Pourtant, les trains n’allaient pas vite. Homme 1. Je pense que la vitesse de l’escarbille était supérieure à la vitesse de fermeture des paupières.

-Le groupe-

La Femme. (…) ″Amélie Delmotte″, c’est bien moi, puisque c’est mon nom. J’ai beau avoir un nom, s’ils ne viennent pas me chercher, je suis comme si je n’étais personne. Il devrait y avoir des consignes où l’on viendrait prendre les gens perdus en gare. (…)

-La femme âgée-

Elle. Je veux être ta femme. Lui. Dès que je reviendrai. Elle. J’ai trop peur pour toi… Lui. Ne me dis pas cela. Elle. Pour nous deux. Lui. Viens ! Elle. Ce n’est pas encore l’heure. Lui. On rentre. Elle. Tu vas être déserteur ?! Lui. On verra…

-Le déserteur-

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Maud. Venise? Venise, c’est fait pour les jeunes mariés! Et justement à propos de jeunes mariés, cette nuit j’ai mis Henri à la porte. (...) Il rentre. Il me demande: « Est-ce que mon veston est revenu de la teinturerie? » Et je réponds: « Tu as déjà vu un veston revenir à pied de la teintuterie? » (...) Augustine. Comment il a apprécié? Maud. Il m’a traité de “bourgeoise“. Augustine. Venise nous guérira... mon copain est parti cette nuit pendant que je dormais... (...) Maud. Cette nuit... c’était la nuit des débarras. Augustine. C’est pour ça que Venise c’est exactement pour nous.

-Les nettoyeuses-

Les clochards Théodule. Figure-toi qu’un type très élégant voulait me donner quelque chose mais il n’avait qu’un billet de cent francs… Raymond. Et c’était trop ? Théodule. Oh ! ben quand même… Raymond. Alors ? Théodule. Il m’a demandé de lui faire de la monnaie.

-Intercalaire-

Femme. Dans les gares, on ne voit que des séparations, ceux qui se retrouvent se dépêchentde rentrer chez eux.

-Le groupe-

Laura. Qu’est-ce que tu cherches avec ce voyage ? Mathias. Cette femme là-bas qui m’a élevé jusqu’à l’âge de six ans, je veux qu’elle me parle de ma mère. Elle m’en dira plus que tous ceux ici qui font semblant de l’avoir connue, et qui se taisent.

-La photo-

Femme. Moi je dis : « Du moment qu’il y a de quoi pleurer, faut pas se priver, faut pleurer. »

-Le groupe-

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L’auteure, Denise Bonal

″J'écris sur la vie, la vie toute simple et toute compliquée. J'écoute les hommes et les femmes en ce qu'ils ont chacun une façon de dire ou de cacher leurs émotions. C'est cette réalité qui, pour moi, fait théâtre.″

Denise BONAL est comédienne et auteure. Elle est née en Algérie où elle passe toute son enfance. Arrivée à l’âge de 12 ans à Paris, elle entre au lycée Fénelon. Déjà prise par le virus du théâtre, elle met en scène, pendant son année d’hypokhâgne en 1940, Aucassin et Nicolette, une pièce en vieux français. Elle abandonnera ses études pour suivre le cours de théâtre de Charles Dullin. Sa première tentative d’écriture est un montage de textes venus du monde entier sur les activités des hommes sur la terre. En 1951, elle est engagée à la Comédie de l’Ouest au Centre Dramatique National de Rennes où elle reste 15 ans. Durant cette période elle écrit des contes et nouvelles radiophoniques à raison d’une par semaine tout en continuant à interpréter les plus grands rôles du répertoire. En 1971, elle rejoint Hubert Gignoux au Théâtre National de Strasbourg puis devient professeure au conservatoire de Roubaix. En 1983, elle est nommée professeure titulaire au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle a écrit entre autres :

• Légère en août, mise en scène de Johanna Gresse-Racharan • Honorée par un petit monument, mise en scène d’Alain Françon • Passions et prairies, mise en scène d’Andrée Michèle Tireau • Turbulences et petits détails, mise en scène de Mariline Gourdon.

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Ses textes sont le plus souvent situés dans un cadre réaliste, traitant de faits divers et particulièrement des conflits familiaux. Denise BONAL y apporte un soutien sans faille aux "faibles" et aux "sincères"... au détriment des puissants et des hypocrites. Ses pièces, pour la plupart, sont parues aux éditions Théâtrales et créées notamment au Théâtre Artistic Athévains, au Festival d’Avignon, au Palais de Chaillot, au Théâtre de l’Est Parisien. Elles ont aussi été traduites et mises en scène à l’étranger notamment aux Etats-Unis, en Belgique, au Canada, en Grèce et en Allemagne. Denise BONAL a reçu de nombreuses distinctions :

• le prix d’Enghien pour Les Moutons de la nuit en1975 • le Prix de la Radio de la SACD en 1980 • le Prix du Théâtre de la SACD en 1986 • le Prix Arletty pour l’ensemble de son oeuvre en 1990 • le Prix European Drama pour Féroce comme le coeur en 1994 • le Molière du meilleur auteur 2004 pour Portrait de famille.

La pièce Les Pas Perdus est parue aux éditions Théâtrales. Elle a été créée en 2000 à la Mama de New York par Françoise Kourlisky.

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Zoom sur le projet Durée approximative d’une représentation : 1 h Avec :

Marion Albertini

Vahid Fakhfouri

Silvano Gnesin

Salim Kayal

Camillo Lucini

Diane Rosier

Olivier Thomann

Lise Wannaz

Marta Wesolowska

Eléments de la mise en scène : La gare, carrefour des énergies individuelles, sera figurée par un espace intemporel investi par des décors épurés. Une bande-son enrichira l’atmosphère si particulière de ce lieu.

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La troupe en photos

LES PAS PERDUS …

… par les Polyssons

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Historique récent de la troupe Les Polyssons ont produit de nombreux spectacles depuis leur création. Bien que la troupe investisse le plus souvent les infrastructures offertes par l'école, elle se veut ouverte aux festivals tels que celui de Théâtre Universitaire de Lausanne (FTUL) ou aux salles hors du campus lausannois. Les productions depuis 1999 : 2005 Musée Haut, Musée Bas

Texte, Jean-Michel Ribes – Mise en scène, Olivier Renault – EPFL, dans le cadre du FTUL 2005 Mistero Buffo

Texte, Dario Fo - Mise en scène, Mirko Bacchini - Grange de Dorigny, dans le cadre du FTUL 2004 Les Bas-Fonds

Texte, Maxime Gorky – Mise en scène, Mirko Bacchini – Grange de Dorigny, dans le cadre du FTUL 2004 Pique-nique en campagne

Texte, Dürrenmatt – Mise en scène, Cyril Monier – dans le cadre de la Biennale 2004 du Théâtre Amateur 2003 L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau

Texte, Oliver Sacks – Adaptation, Cyril Monier – Mise en scène, Mirko Bacchini – EPFL, lors des Portes Ouvertes 2003 L’importance d’être constant

Texte, Oscar Wilde – Mise en scène, John Durand – Grange de Dorigny, dans le cadre du FTUL 2002 Songe d’une nuit d’été

Texte, William Shakespeare – Mise en scène, John Durand – Grange de Dorigny dans le cadre du FTUL et EPFL 2001 Antigone

Texte, Jean Anouilh – Mise en scène, Olivier Renault – EPFL (Jocky Club) et Grange de Dorigny, dans le cadre du FTUL où la troupe a reçu le Prix d’interprétation pour le rôle principal

2000 Salle des Mariages Texte, Jean Bernard-Luc – Mise en scène, Olivier Renault - EPFL

1999 Bent Texte, Martin Sherman – Mise en scène, Olivier Renault – Salle de Chisaz (Crissier)

1999 La vie de Galilée Texte, Bertold Brecht – Mise en scène, Olivier Renault – EPFL et spectacle itinérant

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Le metteur en scène, Mirko Bacchini Né en 1967, Mirko Bacchini a suivi les cours de l’école de théâtre Serge Martin entre 1995 et 1998. Acteur professionnel, il a suivi de multiples stages de clowns avec Roy Bosier et Jango Edward’s et de la Commedia Dell’ Arte avec Alessandro Marchetti. En outre, il a bénéficié d’une formation sur la Méthode Stanislavski par Helena von Zobor (Actor Studio)

Son parcours de comédien - La Tempête (de W. Shakespeare), à Pont-Butin (Genève), mise en scène par Serge Martin

- Frank V (de F. Dürenmatt), au Théâtre des Osses (Fribourg) et en tournée en France et Belgique, mise en scène par Gisèle Sallin

- Les quatre doigts et le pouce (de R. Morax), Le Petit Théâtre (Lausanne), mise en scène par Gérard Demierre

- George Dandin (de Molière), Théâtre Populaire Romand (Chaux de Fonds), mise en scène par Gino Zampieri

- Il a joué, chanté et dansé dans La Revue 2001, Le Casin (Genève), mise en scène par P.-A. Sand

Son parcours de metteur en scène – depuis 1998 en c ollaboration avec des troupes amateurs - Amours, traquenards… et complications, avec Le Trac’n’Art, La Voirie (Pully)

- Huit femmes (de R. Thomas), avec La Théâtrale de Saubraz

- Contribution directe (de J.-J. Bricaire), Théâtre de la Grappe (Belmont)

- Jules César (de W. Shakespeare), Théâtre Les 3 P’tits Tours (Morges)

- L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau (de O. Sacks et P. Brook), avec Les Polyssons, EPFL (Lausanne)

- Les Bas-Fonds (de M. Gorki), avec Les Polyssons, Grange de Dorigny (Lausanne)

- Festen (de T. Vinterberg), avec Le Trac’n’Art, Le Cazard (Lausanne)

- Mistero Buffo (de D. Fo), avec Les Polyssons, Grange de Dorigny (Lausanne)

076 31 98 607 [email protected]

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Remerciements Les Polyssons remercient cordialement l’EPFL pour sa généreuse contribution dans l’aventure des Polyssons. En effet, l’EPFL permet de financer chaque année un à deux metteurs en scène professionnels, les décors, les costumes et accessoires, la technique, ainsi que toutes dépenses annexes liées aux représentations. Ils ne seront jamais assez reconnaissants envers l’EPFL qui leur ouvre chaque année leurs lieux de répétitions et de représentations. Ils saluent également l’engagement et la confiance renouvelée de la Grange de Dorigny , théâtre du campus universitaire de Dorigny, et de toute son équipe, dans l’hébergement et la préparation technique de leurs spectacles. Ils sont reconnaissants du soutien de la FSSTA , association de théâtre dont le but est de soutenir les troupes bénévoles dans la mise en place d’un projet; de la recherche d’une pièce à travers une bibliothèque riche d’œuvres théâtrales à la location, voire, au prêt de matériel technique, en passant par la gestion intermédiaire de certains festivals ou de salles de spectacles. Ils n’oublient pas Marion Albertini qui, en coulisse, fournit la vitrine de l’association à travers l’actualisation régulière du site Internet. Ils tiennent à reconnaître et souligner l’aide des partenaires futurs : les communes, les salles de spectacle, les journaux, les autres troupes amateur, les techniciens, etc.

Photographie de couverture : La gare de Lyon, Paris. Eric Pouhier.