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LES PAYS LES MOINS AVANCÉS Ce qu’il faut SAVOIR, ce qu’il faut FAIRE Bureau du Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UN-OHRLLS)

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LES PAYSLES MOINS AVANCÉS

Ce qu’il faut SAVOIR, ce qu’il faut FAIRE

Bureau du Haut-Représentant pour les

pays les moins avancés, les pays en

développement sans littoral et les petits

États insulaires en développement

(UN-OHRLLS)

TABLE DES MATIÈRES

Qu’est-ce que les pays les moins avancés?

PRIORITÉ 1

Capacité de production

PRIORITÉ 2

Agriculture, alimentation et sécurité nutritionnelle, et développement rural

PRIORITÉ 3

Commerce

PRIORITÉ 4

Produits de base

PRIORITÉ 5

Développement humain et social

PRIORITÉ 6

Crises multiples et nouveaux défis

PRIORITÉ 7

Mobilisation de ressources financières pour le développement et le renforcement des capacités

PRIORITÉ 8

Bonne gouvernance à tous les niveaux

Les 48 pays les moins avancés du monde

2 – 3

4 – 9

10 – 11

12 – 13

14 – 15

16 – 23

24 – 27

28 – 33

34 – 35

36 – 37

1

Qu’est-ce que les pays les moins avancés?Depuis 1971, l’Organisation des Nations Unies reconnaît les pays les moins avancés (PMA) « comme le secteur le plus pauvre et le plus faible » de la communauté internationale. Leur vulnérabilité les place dans une situation nettement défavorisée en ce qui concerne leur développement. En conséquence, les PMA ont besoin d’un soutien spécial de la part de la communauté internationale.

Combien de PMA y a-t-il?

Depuis 1971, l’Organisation des Nations Unies reconnaît les pays les moins avancés (PMA) « comme le secteur le plus pauvre et le plus faible » de la communauté internationale. Leur vulnérabilité les place dans une situation nettement défavorisée en ce qui concerne leur développement. En conséquence, les PMA ont besoin d’un soutien spécial de la part de la communauté internationale.

Afrique :34 pays – Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Ouganda, Togo, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Sud-Soudan, Tchad, Togo, Tanzanie et Zambie.

Asie et le Pacifi que :14 pays – Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, îles Salomon, Kiribati, Myanmar, Népal, République démocratique populaire lao, Samoa, Timor-Leste, Tuvalu, Vanuatu et Yémen.

Amérique latine et les Caraïbes :Un pays – Haïti

Qu’est-ce qui qualifi e un pays comme un PMA?

Le Comité des politiques de développement de l’Organisation des Nations Unies applique les critères suivants pour identifi er les PMA :

» Revenu faible, calculé sur la base de l’estimation de la moyenne de trois années du revenu intérieur brut par habitant (RIB/H) (en 2012, moins de 992 dollars pour l’inclusion, plus de 1190 dollars pour la radiation de la liste).

» Faiblesse des ressources humaines, mesurée par les indicateurs de la sous-alimentation, de la mortalité des enfants de moins de cinq ans, des inscriptions dans l’enseignement secondaire et du taux d’alphabétisation des adultes.

» Vulnérabilité économique élevée, mesurée par la taille de la population; l’isolement; la part de la population vivant dans des zones côtières à faible élévation; concentration des biens exportés; part de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche dans le PIB; instabilité de la production agricole; instabilité des exportations de biens et de services; victime de catastrophes naturelles.

Un pays doit satisfaire à tous ces trois critères pour être ajouté à la liste des PMA. En outre, sa population ne doit pas être supérieure à 75 millions de personnes. Un pays pris en considération doit donner son consentement avant que son statut de PMA ne soit approuvé par le Conseil économique et social de l’Organisation des Nations Unies (ECOSOC) et l’Assemblée générale.

Qu’est-ce qu’il faut pour être radié de la liste des PMA?

Pour cesser d’être un PMA, un pays doit atteindre les niveaux planchers requis pour la radiation pour au moins deux des trois critères susmentionnés, ou son revenu par habitant doit être supérieur au double du niveau plancher. Il faut une forte probabilité que ce niveau du revenu par habitant est durable. Un pays est radié de la liste trois années après que l’Assemblée générale prend acte de la recommandation du Comité des politiques de développement. Pendant cette période, le pays demeure inscrits sur la liste des PMA et continue de bénéfi cier d’un soutien spécial. Une stratégie de transition sans heurts est élaborée pendant cette période et mise en œuvre après la radiation.

Quels sont les avantages dont bénéfi cient les PMA?

Les mesures de soutien internationales associées avec le statut de PMA concernent des préférences commerciales, le fi nancement du développement, y compris l’aide publique au développement (APD), l’allégement de la dette,

l’assistance technique et d’autres formes de soutien. Les PMA membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) bénéfi cient également d’un traitement spécial et différencié en ce qui concerne les obligations assumées par les membres de l’OMC.

Quelles sont les pays qui ont été radiés de la liste des PMA?Depuis l’établissement de cette catégorie en 1971, seulement trois pays ont été radiés : le Botswana en 1994, le Cap-Vert en 2007 et les Maldives en 2011. Le Samoa devrait être radié en 2014.

Qu’est-ce que le Programme d’action d’Istanbul pour les PMA?Adopté en même temps que la Déclaration d’Istanbul par la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés tenue à Istanbul (Turquie) du 9 au 13 mai 2011, le but global du Programme d’action d’Istanbul pour la décennie 2011-2020 consiste à surmonter les obstacles structurels affrontés par le PMA afi n d’éliminer la pauvreté, d’atteindre les objectifs du développement convenus sur le plan international et d’être radié de la liste des PMA. Le Programme d’action énonce la vision et la stratégie de la communauté internationale à l’égard du développement durable des PMA, et met l’accent nettement sur le renforcement de leur capacité de production.

2 3

LES PAYS LES MOINS AVANCÉS

Des travailleurs népalais dans un atelier d’habillement repassent des vêtements avant leur expédition.

Développer la capacité de production afi n que les PMA puissent tirer parti de la mondialisation

FOSTERING A PEOPLE-CENTRED POLICY FRAMEWORK

Ce qu’il faut SAVOIR

» L’écart entre la productivité des travailleurs des pays de l’OCDE et de ceux des PMA et de 22 à 1 en faveur des premiers.

» Seulement 16% de la population des PMA ont accès à l’électricité, contre 53% dans les pays en développement et 99% dans les pays de l’OCDE.

Ce qu’il faut FAIRE

» Accroître la valeur ajoutée dans les industries basées sur l’exploitation des ressources naturelles, en accordant une attention spéciale à la création d’emplois.

» Renforcer le soutien fi nancier et technique pour accroître la capacité de production.

» Chercher à donner à 100% de la population accès à l’Internet d’ici à 2020.

» hercher à étendre sensiblement les réseaux ferroviaire, maritime et aérien d’ici à 2020.

» Diversifi er les capacités locales de production et d’exportation.

Mesures à prendre par les PMA

» Veiller à ce qu’un programmes de développement des capacités de production soit incorporé dans les politiques et stratégies nationales.

» Accroître la part des les dépenses publiques consacrée à la création de capacités.

» Porter l’assurance de qualité des produits et les normes relatives aux biens et aux services au niveau des normes internationales.

» Améliorer l’accès aux services fi nanciers, notamment pour les petites et moyennes entreprises.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Accorder aux PMA un soutien fi nancier et technique accru aux fi ns du développement des capacités de production conformément à leurs priorités.

» Soutenir le développement de la science et de la technologie dans le but d’augmenter la production agricole.

» Soutenir les efforts des PMA en faveur de la diversifi cation de leur production et de l’augmentation de la valeur ajoutée par leurs entreprises afi n de leur permettre de participer activement aux chaînes de valeur mondiales.

PRIORITÉ 2 3 4 5 6 7 8

1

4 5

CAPACITÉ DE PRODUCTION

Ce qu’il faut SAVOIR

» Le manque d’accès à des services énergétiques modernes affecte la santé et limite les possibilités.

» Plus de 80% des habitants des PMA sont tributaires de la biomasse traditionnelle et du charbon pour la cuisine et le chauffage.

» Plus de 50% des décès causés par la pneumonie chez les enfants de moins de cinq ans et la pneumopathie chronique chez les adultes de plus de 30 ans sont causés par l’utilisation de combustibles solides.

Mesures à prendre par les PMA

» Adopter des politiques intégrés de développement de la sécurité énergétique aux fi ns du développement d’un secteur performant.

» Accroître la capacité de production d’énergie, notamment d’énergie renouvelable.

» Améliorer l’effi cacité dans l’utilisation durable des ressources énergétiques.

Ce qu’il faut SAVOIR

» Les PMA ont la pire infrastructure physique du monde.

» La fracture numérique entre le PMA et les pays développés demeure massive.

» Dans les PMA, 22% des routes sont revêtues contre 43% dans les autres pays en développement et 88% dans les pays de l’OCDE.

» Un coup de téléphone de l’Allemagne aux États-Unis d’Amérique coûte 0,50 centimes pour trois minutes et les procédures d’importation n’exigent que quelques jours. En Afrique subsaharienne, le coût d’un coup de téléphone de trois minutes aux États-Unis est souvent supérieur à 3 dollars et l’achèvement des formalités relatives à l’importation peut prendre deux mois ou plus.

Ce qu’il faut FAIRE

» Élaborer et exécuter des politiques nationales rationnelles en matière de développement des infrastructures.

» Promouvoir le partenariat public-privé pour le développement et l’entretien de l’infrastructure des transports et des technologies de la communication et de l’information (TCI).

» Promouvoir des approches bilatérales, sous-régionales et régionales à l’amélioration de la connectivité en éliminant les goulots d’étranglement dans le domaine de l’infrastructure.

Mesures à prendre par les PMA

» Allouer une proportion adéquate du budget au développement et à l’entretien des infrastructures.

» Créer une infrastructure moderne en matière de TCI, y compris en l’étendant aux zones rurales et reculées.

» Établir et étendre des connexions à haut débit, notamment les réseaux et connexions électroniques, dans les secteurs pertinents, dont l’éducation, la banque, la santé et la gouvernance.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Soutenir les efforts destinés à transférer des compétences, des connaissances et des technologies pertinentes pour le développement des infrastructures.

» Soutenir activement les investissements du secteur privé, entre autres par des partenariats publics-privés et accorder un panachage de subventions et de prêts pour le développement des infrastructures.

» Renforcer le soutien fi nancier et technique dont les PME ont besoin pour développer leurs infrastructures.

6

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Fournir une assistance fi nancière et technique au PMA en vue de garantir à tous l’accès à l’énergie.

» Faciliter le transfert de technologies abordables à des conditions arrêtées d’un commun accord aux fi ns du développement des technologies énergétiques propres et renouvelables.

7

INFRASTRUCTURE ÉNERGIE

8 9

SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVÉ

Ce qu’il faut SAVOIR

» Les insuffi sances de l’infrastructure et les contraintes institutionnelles limitent la croissance du secteur privé dans les PMA.

» Bon nombre de PMA ont un mauvais rendement économique en raison de la faible croissance de l’économie, du faible niveau des exportations et des faibles taux de l’investissement étranger.

» De grandes disparités entre les sexes persistent dans le secteur privé.

Ce qu’il faut FAIRE

Mesures à prendre par les PMA

» Continuer à promouvoir un environnement propice au développement du secteur privé, y compris pour les petites et moyennes entreprises, grâce à un cadre réglementaire transparent et fondé sur des lois.

» Promouvoir l’esprit d’entreprise chez les femmes de manière à mieux tirer parti du potentiel économique inexploité des PMA.

Ce qu’il faut SAVOIR

» Les dépenses annuelles en faveur du développement de compétences spécifi ques et de la recherche sont nettement inférieures aux besoins.

» Les montants annuels de l’aide affectée au développement de compétences spécifi ques et de la recherche pendant la période 2003–2005 représentaient seulement 3,6% de l’aide totale aux PMA.

» Les importations par les PMA de technologie sous forme de plans, de projets et de design industriel représentaient 7 centimes par habitant entre 2000 et 2005, alors qu’elles étaient 90 fois supérieures dans les pays en développement (6,36 dollars par habitant).

Ce qu’il faut FAIRE

Mesures conjointes

» Entreprendre d’ici à 2013 une analyse conjointe des lacunes et des capacités en vue d’établir une banque de la technologie et un mécanisme d’appui à la science, la technologie et l’innovation.

Mesures à prendre par les PMA

» Faire en sorte que la science, la technologie et l’innovation aient la priorité dans la dotation budgétaire.

» Créer ou élargir des partenariats stratégiques avec une large gamme d’acteurs en vue de soutenir l’innovation.

» Veiller à l’intégration de la science et de la technologie dans les politiques de développement nationales et sectorielles.

» Faciliter la coopération entre les instituts de recherche et le secteur privé.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Renforcer le soutien fi nancier et technique apporté à la recherche-développement, à la science et à la technologie, et au renforcement des institutions nationales et régionales.

» Envisager la possibilité d’accorder des ressources de démarrage à des conditions préférentielles aux entreprises des PMA qui investissent dans les nouvelles technologies.

» Aider à renforcer les partenariats publics-privés de manière à garantir que les politiques ciblent les principales contraintes.

» Promouvoir le dialogue entre le secteur privé et l’État.

» Promouvoir la disponibilité des services fi nanciers, y compris la banque et l’assurance.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Renforcer le soutien fi nancier et technique, et faciliter le transfert de la technologie dans des conditions convenues d’un commun accord en vue d’éliminer les contraintes structurelles et institutionnelles qui pèsent sur secteur privé.

» Soutenir les initiatives destinées à améliorer les compétences administratives et la productivité des petites et moyennes entreprises en vue d’améliorer leur compétitivité.

Guy Oliver/IRIN

Plus de faim – l’agriculture joue le rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté dans les PMA

GOOD GOVERNANCE AT NATIONAL AND INTERNATIONAL LEVELSINFRASTRUCTURE DEVELOPMENT AND MAINTENANCE

2

1 PRIORITÉ 3 4 5 6 7 8

10 11

Ce qu’il faut SAVOIR

» La productivité agricole stagne virtuellement depuis les années 1980, et bon nombre de l’PMA ne produisent pas suffi samment de vivres pour alimenter leur population.

» L’agriculture représente entre 30 et 60% du PIB des PMA.

» En moyenne, les femmes représentent plus de 50% de la main-d’œuvre agricole dans les PMA.

» Les fl ambées des prix des produits alimentaires et des autres prix des produits de base frappent le plus durement les PMA, étant donné leur extrême vulnérabilité.

» Dans les PMA africains, 92% des ménages ruraux n’ont pas d’électricité, ce qui créé des pertes plus grandes après la moisson.

Ce qu’il faut FAIRE

» Progresser sensiblement vers l’élimination de la faim d’ici à 2020.

» Accroître sensiblement les investissements dans les infrastructures rurales.

» Garantir la sécurité alimentaire et l’accès à l’aide alimentaire d’urgence dans tous le PMA.

Mesures conjointes

» Promouvoir les investissements dans l’agriculture, en tenant compte de la viabilité environnementale et du bien-être des communautés locales.

» Étudier la possibilité de la mise en place d’un système de stockage pour faire face à des crises alimentaires humaines et limiter l’instabilité des prix.

» Conduire des politiques susceptibles de réduire l’instabilité des prix, d’améliorer les systèmes de production et d’entreposage et d’élargir les débouchés pour les produits de base.

» Assurer l’élimination de toutes les formes de subventions aux exportations de produits agricoles.

Mesures à prendre par les PMA

» Accroître la production alimentaire des petits exploitants, la productivité agricole et l’utilisation des pratiques agricoles durables.

» Créer des fi lets de sécurité pour les petits exploitants agricoles pauvres.

» Fournir des intrants cruciaux tels que des variétés de semences à rendement élevé adaptées aux conditions locales, des engrais et d’autres services.

» Remettre en état les infrastructures rurales et agricoles.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Renforcer le soutien fi nancier et technique pour le développement du secteur agricole.

» Tenir les engagements en matière de sécurité alimentaire mondiale et de développement agricole durable, et fournir des ressources adéquates et prévisibles par des voies bilatérales et multilatérales, y compris les engagements prévus dans l’Initiative de L’Aquila sur la sécurité alimentaire mondiale.

» Fournir au PMA des variétés de semences à rendement élevé et résilientes aux changements climatiques.

Une agricultrice modèle forme un groupe de femmes en Tanzanie.

AGRICULTURE, ALIMENTATION ET SÉCURITÉ NUTRITIONNELLE, ET DÉVELOPPEMENT RURAL

BUILDING HUMAN AND INSTITUTIONAL CAPACITIESINTERNATIONAL TRADE AND TRADE FACILITATION1 2 PRIORITÉ 4 5 6 7 8

3

12 13

Ce qu’il faut SAVOIR

» La part de l’ensemble des PMA dans le commerce international a presque doublé les 10 dernières années, mais est tout juste supérieure à 1%.

» Les structures actuelles du commerce des PMA les rendent vulnérables à des chocs extérieurs tels que la crise économique mondiale des années 2008–2009.

Ce qu’il faut FAIRE

» S’employer à créer des conditions d’accès aux marchés favorables pour tous les produits originaires des PMA.

» Promouvoir une conclusion rapide et heureuse des négociations commerciales de Doha.

Mesures conjointes

» Réduire les obstacles non tarifaires arbitraires ou injustifi és non conformes aux règles de l’OMC.

» Instituer rapidement et durablement un accès sans tarifs et sans quotas.

» Réaffi rmer les dispositions des accords de l’OMC qui prévoient un traitement spécial et différencié pour le PMA.

Mesures à prendre par les PMA

» Intégrer les politiques commerciales et de création de capacités en matière de commerce dans les stratégies nationales de développement.

» Renforcer la diversifi cation en faveur de produits et services nouveaux et dynamiques.

» Améliorer l’effi cacité et la transparence des institutions.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Soutenir les efforts des PMA en faveur du renforcement de leurs capacités humaines, institutionnelles et réglementaires en matière de politiques et de négociations commerciales.

» Apporter un soutien fi nancier et technique à la diversifi cation des économies des PMA.

» Faire en sorte que les règles d’origine préférentielles applicables aux importations depuis les PMA sont simples, transparentes et prévisibles.

» Soutenir les efforts des PMA en faveur de la coopération sous-régionale et régionale.

» Accroître la part des PMA dans l’Initiative Aide pour le commerce et renforcer le soutien apporté au Cadre intégré renforcé.

Du minerai de fer nouvellement extrait prêt à être transporté vers le port de mer de Monrovia (Libéria) pour l’exportation. Photo : B Wolff/ Photo Nations Unies

Exempter le commerce du PMA de tous les tarifs et quotas, et le rendre équitable

COMMERCE

Réduire la dépendance des PMA des produits de base

BUILDING PRODUCTIVE CAPACITIES TO MAKE GLOBALIZATION WORK FOR LDCs

14 15

INTERNATIONAL SUPPORT MEASURES 1 2 3 PRIORITÉ 5 6 7 8

4Ce qu’il faut SAVOIR

» La plupart des PMA sont toujours tributaires principalement de l’agriculture ou de l’extraction d’une quantité limitée de ressources naturelles et des produits de base pour leurs exportations, ce qui maintient leur dépendance à l’égard des produits de base.

» Les fl uctuations imprévisibles dans les prix des produits de base posent des problèmes particuliers aux PMA.

» L’instabilité des prix entraîne des effets négatifs pour l’aptitude des PMA tributaires des produits de base à maintenir des revenus et des dépenses stables.

» Les PMA doivent renforcer leur aptitude à gérer leurs ressources naturelles.

Ce qu’il faut FAIRE

» Élargir la base économique des PMA afi n de réduire leur dépendance des produits de base.

» Soutenir les efforts des PMA en faveur du renforcement de leur aptitude à gérer leurs ressources naturelles.

Mesures à prendre par les PMA

» Élaborer et renforcer des stratégies nationales de gestion des produits de base en vue de tirer des ressources un maximum de bénéfi ces.

» Adopter et renforcer des politiques, mesures et stratégies en matière de produits de base en vue d’accroître la productivité et de promouvoir la diversifi cation verticale.

» Adopter des politiques qui garantissent la création de valeur ajoutée et améliorent sa rétention.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Aider le PMA à atténuer et à gérer les risques posés par l’instabilité des prix des produits de base, sans déformer le fonctionnement du marché.

» Soutenir les efforts dès PMA en faveur du renforcement des systèmes de commercialisation et des mécanismes d’appui pour les petits producteurs de produits de base.

» Renforcer la transparence et la responsabilité des entreprises, eu égard aux principes de la législation nationale et d’initiatives comme l’Initiative de transparence des industries extractives.

Des femmes récoltent du coton biologique destiné à des textiles pour le commerce équitable au Mali.

PRODUITS DE BASE

Le capital humain constitue la plus grande ressource des PMA

ENHANCING THE ROLE OF TRADE IN DEVELOPMENT

16 17

IMPLEMENTATION AND REVIEW1 2 3 4 PRIORITÉ 6 7 8

5

Des enfants conduisent une expérience scientifi que dans une salle de classe à Harar (Éthiopie) Photo: Eskinder Debebe/Photo Nations Unies

Les PMA font face à de graves problèmes dans le domaine du développement économique, humain et social. La pauvreté et la faim représentent de sérieux obstacles aux efforts dès PMA en faveur du développement humain et social. Les PMA ont pris beaucoup de retard dans la réalisation de la plupart des objectifs de développement convenu sur le plan international, y compris les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

ÉDUCATION ET FORMATION

Ce qu’il faut SAVOIR » À l’heure actuelle, dans les PMA, 25 millions

d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ne sont pas scolarisés.

» Les PMA devront recruter au minimum 1,9 millions de nouveaux instituteurs pour réaliser l’éducation primaire universelle d’ici à 2015.

» Les fi lles représentent 54% du nombre total des enfants non scolarisés dans les PMA.

Ce qu’il faut FAIRE » Garantir l’accès universel à l’éducation primaire

gratuite dans les PMA en augmentant les taux d’inscription et de persévérance.

» Élargir l’accès à l’éducation secondaire, aux études supérieures et à la formation professionnelle, ainsi qu’à l’acquisition de compétences pratiques.

» Éliminer les disparités entre les sexes en matière d’éducation et de formation.

» Améliorer la qualité de l’éducation et de la formation à tous les niveaux.

Mesures à prendre par les PMA » Renforcer et appliquer des stratégies et

programmes dans les domaines de l’éducation nationale, de l’éducation et de la formation technique et professionnelle.

» Renforcer les systèmes nationaux d’éducation, entre autres en améliorant les programmes d’études, les fi nancements et le perfectionnement l’affectation des enseignants.

» Garantir l’accès à une éducation de qualité, en accordant la priorité à la progression au sein du système d’éducation, en particulier des femmes et des fi lles.

» Faire en sorte que les systèmes d’éducation formels et non formels offrent les compétences requises par le marché du travail.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Apporter aux PMA un soutien fi nancier et

technique aux fi ns de l’exécution de leurs plans et programmes nationaux d’éducation.

» Soutenir les efforts en faveur de la formation et de la fi délisation des enseignants et des formateurs, en particulier dans les zones rurales et les zones mal servies.

» Soutenir les initiatives en faveur de la fourniture de repas scolaires et veiller à ce que les écoles disposent d’installations sanitaires séparées pour les garçons et les fi lles.

» Aider les PMA à aller au-delà des OMD en matière d’éducation, notamment en ce qui concerne l’augmentation des taux d’inscription et la réduction des taux d’abandon.

DÉVELOPPEMENT HUMAIN ET SOCIAL

18 19

POPULATION ET SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES ÉPANOUISSEMENT DES JEUNES

Ce qu’il faut SAVOIR » Les PMA ont la population de jeunes la plus

grande et qui augmente le plus rapidement en raison de leur fécondité élevée et de leur forte croissance démographique.

» Environ 60% de la population des PMA est âgée de moins de 25 ans.

» Le nombre de jeunes dans ces pays augmentera de plus de 60% entre 2010 et 2050.

» Le nombre de jeunes âgés de 10 à 24 ans continuera à augmenter le plus rapidement dans les PMA.

Ce qu’il faut FAIRE » Améliorer le niveau d’éducation et les

compétences des jeunes afi n qu’ils puissent trouver un emploi plein et productif et un travail décent.

» Accroître la participation des jeunes dans l’économie grâce à l’amélioration de l’accès à la formation professionnelle, au volontariat et à l’emploi.

Ce qu’il faut SAVOIR » Une pauvreté et un chômage très répandus

et une forte croissance démographique, combinés avec une mauvaise santé et une nutrition inadéquate, continuent à entraver le développement humain dans les PMA.

» La pénurie chronique de personnel sanitaire formé représente l’un des principaux obstacles à la réalisation des OMD dans les PMA.

» L’espérance de vie moyenne dans les PMA n’est que de 57 ans, principalement en raison de la malnutrition, du VIH/sida et de l’insuffi sance des soins de santé.

Ce qu’il faut FAIRE » Atteindre, d’ici à 2015, les OMD 4 et 5 et

réduire sensiblement les taux de mortalité infantile et maternelle et la sous-alimentation des enfants d’ici à 2020.

» Assurer un accès universel aux soins de santé procréative d’ici à 2015.

» Atteindre les cibles de l’OMD 6 d’ici à 2015, arrêter la propagation du VIH/sida et réduire la prévalence du paludisme et des autres principales maladies.

Mesures conjointes » Réaffi rmer les dispositions de l’OMC en

vue de promouvoir l’accès de tous aux médicaments et encourager la fourniture d’une assistance.

Mesures à prendre par les PMA » Renforcer la capacité des systèmes

nationaux de santé, entre autres grâce à la formation des professionnels de la médecine et du personnel sanitaire.

» Alléger le fardeau excessif que les problèmes de santé représentent dans certains pays et maintenir les programmes destinés à réduire la vulnérabilité au VIH/sida, au paludisme et à d’autres maladies transmissibles.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Apporter aux PMA un soutien fi nancier et

technique aux fi ns du renforcement des systèmes nationaux de santé.

» Collaborer avec les PMA pour améliorer l’accès aux médicaments; encourager le développement et le transfert de la technologie à des conditions convenues d’un commun accord.

» Soutenir l’aptitude des PMA à collecter et à analyser systématiquement les données démographiques nécessaires à l’élaboration de politiques nationales appropriées.

Mesures à prendre par les PMA » Mettre en place des politiques et des

programmes destinés à faciliter l’accès des jeunes à l’éducation secondaire et aux études supérieures, à la formation professionnelle et à un emploi productif, ainsi qu’aux services de santé.

» Promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes, y compris les initiatives en matière de formation et d’assistance, l’accent étant mis sur les jeunes dans des situations d’après confl it.

» Élaborer et exécuter des stratégies de promotion de la participation active des jeunes à la vie économique, sociale et politique.

» Soutenir l’acquisition de compétences après l’éducation secondaire; le volontariat et les programmes de stages et d’apprentissage en consultation avec le secteur privé et les institutions de formation.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Apporter un soutien fi nancier et technique à

l’appui des politiques et programmes des PMA qui créent des possibilités économiques et des emplois productifs pour les jeunes.

» Soutenir les systèmes d’éducation formels et non formels et l’acquisition de compétences grâce à une assistance fi nancière et technique.

» Promouvoir les programmes d’échanges de jeunes, entre autres par des universités virtuelles et d’autres réseaux.

Ce qu’il faut SAVOIR » Les habitants des PMA constituent la majorité

des, 1,1 milliard de personnes du monde sans approvisionnement en eau, et des 2,4 milliards de personnes sans assainissement digne de ce nom.

» En Afrique, chaque jour 115 personnes meurent de maladies liées à un assainissement insuffi sant, à la mauvaise hygiène et à de l’eau contaminée.

» D’après les estimations de l’OMS, près de 10% des maladies du monde pourraient être empêchées en améliorant l’eau, l’assainissement et l’hygiène.

» 2,7 milliards de personnes ne disposeront toujours pas d’un assainissement adéquat et 672 millions n’auront pas d’eau salubre en 2015.

Ce qu’il faut FAIRE » Réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion

de personnes sans accès durable à de l’eau salubre et à l’assainissement de base.

» S’employer à donner à tous d’ici à 2020 un accès durable à l’eau salubre et à l’assainissement de base.

Mesures à prendre par les PMA » Accorder la priorité à l’approvisionnement en

eau et à l’assainissement de base dans les plans nationaux de développement des pays.

Ce qu’il faut SAVOIR » 78% de la population urbaine des PMA vivent

dans des taudis et des implantations sauvages, la majorité avec moins de 1 dollar par jour.

» Les investissements dans l’infrastructure et les services urbains n’ont pas suivi la croissance démographique et l’expansion physique des villes.

Ce qu’il faut FAIRE » Accroître l’accès à des logements abordables,

à la terre et à l’infrastructure liée à l’habitat, ainsi qu’aux services de base.

» Améliorer sensiblement la vie des habitants des taudis et des populations rurales pauvres.

Mesures à prendre par les PMA » Renforcer les agences de logement publiques

aux fi ns d’une administration plus effi cace de l’habitat de l’infrastructure et des terres connexes.

» Élaborer et exécuter des plans et stratégies locaux, nationaux et régionaux destinés à promouvoir l’accès à la terre, à l’habitat et aux services de base.

» Chercher les moyens d’assainir les taudis existants, de prévenir l’apparition de nouveaux taudis et d’améliorer les fonds de logement existants.

» Renforcer la législation nationale afi n d’accroître les droits de propriété des habitants des taudis et des populations rurales pauvres.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Apporter un soutien fi nancier et technique aux

efforts des PMA destinées à améliorer l’accès à la terre, à l’habitat et aux services de base.

» Aider le PMA à développer la capacité des autorités et institutions nationales et locales dans le domaine de l’habitat et des services de base, y compris en ce qui concerne le contrôle de la qualité, le fi nancement, l’exploitation et l’entretien.

» Prendre en considération les besoins spéciaux de reconstruction des PMA dévastés par des catastrophes dues à la nature et à l’homme et par des confl its.

» Élaborer, intégrer ou renforcer des stratégies et programmes destinés à donner à tous un accès durable à de l’eau salubre et à l’assainissement d’ici à 2020.

» Renforcer les systèmes de gestion intégrée des déchets et améliorer les systèmes de collecte et de traitement des eaux usées.

» Renforcer l’effi cacité et la productivité dans le domaine de l’eau, et garantir à tous des services élémentaires d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Fournir un soutien fi nancier et technique aux

PMA afi n qu’ils puissent améliorer et étendre les services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, y compris les pipelines et les égouts.

» Aider à renforcer la capacité des institutions locales en matière de fourniture de services, de contrôle de la qualité, de fi nancement, d’exploitation et d’entretien.

» Aider les PMA à préserver et à développer les ressources en eau, à gérer les bassins versants et à accroître la productivité de l’eau, y compris grâce à la coopération sous-régionale et régionale.

» Soutenir les partenariats pour améliorer l’hygiène et l’assainissement de base, y compris le partenariat Assainissement et eau pour tous et la campagne « Sustainable sanitation: the fi ve-year drive to 2015 ».

HABITAT EAU ET ASSAINISSEMENT

20 21

Photo: Zahra Moloo/IRIN

Ce qu’il faut SAVOIR » Dans les PMA, moins de 10% de la population

active bénéfi cient d’une protection sociale.

» Moins de une personne âgée sur 20 touche une pension de retraite dans les PMA.

» Malgré une croissance économique accélérée d’environ 7% par an, environ la moitié de la population des PMA vit toujours avec moins de 1,25 dollars par jour.

Ce qu’il faut FAIRE » Renforcer les systèmes de protection sociale

de manière à améliorer la résilience de tous, y compris les personnes pauvres et les groupes défavorisés.

Mesures conjointes » Faciliter l’échange des données d’expérience

et des pratiques optimales entre pays.

Ce qu’il faut SAVOIR » Sur le plus d’un milliard de personnes les plus

pauvres, les trois cinquièmes sont des femmes et des fi lles.

» Les femmes représentent jusqu’aux deux tiers des 960 millions d’adultes qui ne savent pas lire.

Ce qu’il faut FAIRE » Réaliser l’égalité d’accès des femmes et des

fi lles à l’éducation, aux services de base, aux soins de santé, aux possibilités économiques et à la prise de décisions à tous les niveaux.

» Assurer l’exercice du droit de la femme à la santé procréative et sexuelle.

» Accélérer les efforts de promotion des droits de la femme et de l’égalité des sexes, y compris les femmes handicapées.

Mesures conjointes » Soutenir les efforts des organismes des

Nations Unies chargés de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, en particulier ONU-Femmes, en faveur de l’amélioration de la coordination et de la responsabilisation du système des Nations Unies dans ce domaine.

Mesures à prendre par les PMA » Établir et continuer à exécuter des plans

nationaux de développement qui tiennent compte des besoins des femmes et des fi lles.

» S’engager activement à réaliser tous les OMD, en particulier 3,4 et 5.

» Donner aux femmes et aux fi lles plein accès à l’éducation et à la formation, aux services de base, aux soins de santé et aux possibilités économiques.

» Combattre fermement la violence, l’abus et la discrimination de manière à garantir que les femmes et les fi lles jouissent de la plénitude de leurs droits fondamentaux.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Apporter un soutien fi nancier et technique

aux PMA afi n qu’ils puissent exécuter des politiques et des programmes dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et réaliser les OMD.

» Soutenir les PMA dans la mise en œuvre de politiques et de programmes qui augmentent les possibilités économiques et de génération de revenus des femmes, leurs chances de trouver un emploi productif et leur accès aux moyens de production.

» Renforcer le soutien apporté aux services de santé maternelle et améliorer l’accès aux services de planifi cation familiale des femmes, des hommes et des jeunes.

» Promouvoir une représentation et une participation effectives des femmes dans tous les domaines de la prise de décisions, y compris le processus politique à tous les niveaux.

Mesures à prendre par les PMA » Intégrer la protection sociale dans les

stratégies de développement nationales et renforcer les politiques et programmes nationaux de protection sociale.

» Assurer l’allocation de ressources adéquates, la création de capacités et l’existence d’une base fi nancière appropriée pour le fonctionnement du système de protection sociale, par exemple les transferts en espèces.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Apporter aux PMA un soutien fi nancier et

technique afi n qu’ils puissent élaborer et exécuter des politiques et programmes de protection sociale, notamment en faveur des personnes pauvres et défavorisées.

ÉGALITÉ DES SEXES ET AUTONOMISATION DES FEMMES PROTECTION SOCIALE

22 23

1 2 3 4 5 PRIORITÉ 7 8

6

Des femmes repiquent du riz dans la province de Kampot au Cambodge méridional. Photo: Pernaca Sudhakaran/Photo Nations Unies

24 25

Ce qu’il faut SAVOIR

» Les PMA demeurent vulnérables à une variété de chocs, y compris les crises alimentaires, énergétiques, fi nancières et économiques, et les catastrophes naturelles.

Ce qu’il faut FAIRE

» Renforcer l’aptitude des PMA à résister aux chocs économiques et à atténuer leurs effets négatifs.

» Renforcer l’aptitude des PMA à surmonter les effets négatifs des changements climatiques, à assurer une croissance durable et à protéger la biodiversité.

» Renforcer l’aptitude des PMA à parer aux risques naturels afi n de réduire les risques de catastrophe.

CHOCS ÉCONOMIQUES

Mesures conjointes » Adopter et appliquer des politiques et

règlements pour orienter le secteur privé et en faire un acteur responsable.

Mesures à prendre par les PMA » Développer et renforcer les stratégies

nationales d’atténuation du risque afi n de réduire la vulnérabilité aux chocs économiques.

» Mettre en place des dispositifs nationaux d’adaptation aux crises et d’atténuation de leurs effets en vue de réduire la vulnérabilité aux chocs économiques.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Fournir un appui fi nancier et technique aux

stratégies d’atténuation des risques des pays les moins avancés, notamment aux dispositifs nationaux d’atténuation des effets des crises et de résilience.

» Continuer à soutenir les programmes et mécanismes du FMI, de la Banque mondiale et des banques de développement régionales aux fi ns de l’octroi de prêts à des conditions préférentielles et de subventions aux PMA.La résilience à l’égard des crises

assure une croissance économique et un développement durables

CRISES MULTIPLES ET NOUVEAUX DÉFIS

Ce qu’il faut SAVOIR » L’ampleur et l’impact des catastrophes naturelles

ont augmenté les dernières décennies, menaçant les acquis du développement durement obtenus dans les PMA.

» Les mauvaises conditions technologiques et socioéconomiques et la concurrence pour des ressources rares sont certains des facteurs qui augmentent la vulnérabilité des PMA aux risques naturels.

» Étant donné leurs contraintes et vulnérabilités structurelles, les PMA font face à des problèmes redoutables dans la reconstruction après les catastrophes.

Ce qu’il faut FAIRE » Prendre des mesures effi caces, y compris en

matière de sensibilisation et de préparation du public, pour réduire les risques que les catastrophes posent pour la population, les infrastructures et d’autres biens nationaux conformément au Cadre d’action de Hyogo.

» Élaborer et renforcer des stratégies d’atténuation des risques et renforcer les politiques et programmes de protection sociale qui tiennent compte des catastrophes naturelles.

Mesures à prendre par les PMA » Promouvoir la cohérence entre les politiques

et les programmes de réduction des risques de catastrophes d’une part et d’adaptation aux changements climatiques de l’autre, notamment en intégrant la réduction des risques dans les programmes nationaux d’adaptation.

Ce qu’il faut SAVOIR » Les changements climatiques affectent de

façon disproportionnée le développement socioéconomique des PMA, bien qu’ils n’y contribuent guère.

» Les changements climatiques menacent d’anéantir certains des gains du développement obtenus à ce jour.

Ce qu’il faut FAIRE » Encourager la coopération la plus large possible

de tous les pays et leur participation à une action internationale effi cace et appropriée.

» Améliorer la compréhension, la coordination et la coopération en ce qui concerne les déplacements et les migrations de personnes causés par les changements climatiques et la planifi cation de leur réinstallation.

» Explorer de nouvelles possibilités pour les PMA afi n de promouvoir une croissance économique soutenue et le développement durable dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des services, de la sylviculture, de la pêche etc.

» Renforcer l’aptitude des PMA à résister aux effets négatifs des changements climatiques, à accélérer une croissance durable et à protéger la biodiversité.

Mesures à prendre par les PMA » Intégrer les politiques relatives aux changements

climatiques, à la préservation de la biodiversité et à l’utilisation durable des écosystèmes.

» Développer et renforcer la capacité nationale d’accéder aux mécanismes de fi nancement au titre des changements climatiques et d’absorber effi cacement ce fi nancement.

» Faire en sorte que les plans et programmes de développement intègrent les considérations d’adaptation, dans le but de réduire au minimum l’impact des changements climatiques sur les moyens de subsistance.

» Intégrer la gestion durable de la biodiversité marine et des écosystèmes dans les politiques.

Mesures à prendre par les partenaires de développement

» Aider les PMA à surmonter les problèmes posés par la subsistance, la sécurité alimentaire et la santé des personnes affectées par les conséquences négatives des changements climatiques.

» Promouvoir et faciliter l’exécution des projets du mécanisme pour un développement propre en vue de permettre de mettre les bénéfi ces de l’atténuation des changements climatiques au service du développement durable.

» Aider les PMA à répondre aux besoins des personnes déplacées à la suite de phénomènes météorologiques extrêmes.

» Aider les PMA à renforcer leurs capacités dans le domaine de la production, du commerce et de la distribution de l’énergie propre, y compris le développement de l’énergie renouvelable.

» Faciliter l’accès des PMA aux ressources des différents fonds relatifs à l’environnement et au climat, y compris le Fonds pour l’environnement mondial.

» Reconstituer les fonds d’adaptation et accélérer les versements à effectuer aux PMA dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

» Intégrer les principes de la réduction des risques dans les programmes de relèvement et de reconstruction après une catastrophe.

» Encourager la participation communautaire, le volontariat, la sensibilisation et la préparation aux catastrophes dans le cadre des programmes de réduction des risques afi n de mieux répondre aux besoins locaux en la matière.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Fournir une aide fi nancière et technique

aux pays les moins avancés pour appuyer leurs efforts de réduction des risques de catastrophe, de préparation aux catastrophes et de reconstruction après une catastrophe.

» Renforcer le partage des connaissances et compétences ainsi que les transferts de technologie aux pays les moins avancés selon des modalités défi nies d’un commun accord;

» Aider les pays les moins avancés à renforcer leur capacité de réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles et de tirer parti des systèmes d’alerte avancée régionaux et internationaux et des autres mécanismes de partage de l’information.

CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT RÉDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHE

26 27

1 2 3 4 5 6 PRIORITÉ 8

7

Une aide plus grande et une meilleure utilisation de l’aide

Des initiatives de microfi nancement pourraient jouer un rôle important au Myanmar, où seulement quelque 10% des demandes de petits prêts sont satisfaites à l’heure actuelle. Photo: Jason Gutierrez/ IRIN

Le manque de ressources fi nancières représente l’un des principaux obstacles à la réalisation du développement durable par les PMA et aux progrès vers leur radiation de la liste. L’impact de la crise économique et fi nancière mondiale, ajouté aux crises alimentaire et énergétique, a sapé les efforts de développement des PMA.

MOBILISATION DES RESSOURCES INTERNES

Ce qu’il faut SAVOIR » Les PMA souffrent toujours d’un manque

de ressources internes, d’infrastructures et de capacités fi nancières, et de dispositions et institutions appropriées en matière de réglementation.

» Étant donné leur base économiques étroite, leur pauvreté généralisée et le sous-développement de leur secteur privé, les PMA ne sont guère en mesure de satisfaire leurs besoins multiples en matière de fi nancement du développement.

Ce qu’il faut FAIRE » Améliorer la mobilisation des ressources

internes, y compris par un accroissement de l’épargne interne, une augmentation des recettes fi scales et un renforcement des capacités institutionnelles.

» Lutter contre la corruption et renforcer la transparence à tous les niveaux.

» Continuer de prendre des mesures pour créer des conditions propres à attirer et à soutenir les investissements, tout en mobilisant l’épargne interne, tant publique que privée.

» Promouvoir un secteur privé dynamique et inclusif, fonctionnant bien et socialement responsable pour contribuer à la création d’activités économiques.

Mesures à prendre par les PMA » Prendre des mesures pour lutter contre les fl ux

fi nanciers illicites à tous les niveaux, améliorer les pratiques de divulgation et promouvoir la transparence de l’information fi nancière.

» Encourager l’épargne interne et l’investissement et améliorer l’accès des petites entreprises, des pauvres et des désavantagés, en particulier les femmes et les jeunes, aux services fi nanciers.

» Continuer de mener les réformes fi scales nécessaires en vue de mettre en place des systèmes de gestion fi nancière et fi scaux effi caces, transparents, équitables et responsables.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Aider les PMA à renforcer leurs capacités dans le

cadre des efforts qu’ils font pour accroître leurs ressources internes en créant des recettes fi scales et en réformant leur secteur fi nancier.

» Éliminer les paradis fi scaux qui incitent à transférer à l’étranger les avoirs volés et favorisent les fl ux fi nanciers illicites.

» Aider au recouvrement des avoirs volés et à leur rapatriement dans leurs pays d’origine conformément à la Convention des Nations Unies contre la corruption.

» Aider les PMA à développer leur aptitude à tirer parti des investissements du secteur privé, y compris dans le cadre de partenariats publics-privés et d’opérations de capital-risque.

28 29

MOBILISATION DE RESSOURCES FINANCIÈRES POUR LE DÉVELOPPEMENT ET LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

Ce qu’il faut SAVOIR » Malgré les efforts internationaux, de nombreux

PMA continuent à supporter un niveau élevé de la dette.

» Le service de la dette absorbe une large part des maigres ressources budgétaires des PMA, ce qui représente un obstacle à la croissance économique, l’élimination de la pauvreté et la réalisation des OMD.

Ce qu’il faut FAIRE » Ramener l’endettement des PMA à des niveaux

viables, sans oublier leurs besoins spéciaux en matière de développement.

» Surveiller de près la dette des PMA et continuer à prendre des mesures effi caces dans le cadre des mécanismes existants.

» Adopter, au cas par cas, des mesures spécifi ques d’allégement de la dette par les pays qui ne font pas partie de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

Mesures conjointes » Veiller à ce que tous les pays participant

à l’initiative PPTE prennent des mesures d’allégement de la dette, y compris les créanciers qui ne font pas partie du Club de Paris, notamment aux pays dans lesquels une part importante de la dette n’est pas due aux créanciers du Club de Paris.

Ce qu’il faut SAVOIR » Les contraintes structurelles, vulnérabilités

multiples et besoins des PMA sont toujours sévères, bien que les fl ux de l’aide publique au développement (APD) aient augmenté entre 2001 et 2008.

» Pour maintenir les progrès des PMA, il faut acheminer une part plus élevée de l’aide vers les investissements dans les secteurs de production et vers l’amélioration des infrastructures.

» Les économies des PMA demeureront vulnérables à une détérioration soudaine de la situation économique, à moins qu’une aide additionnelle ne soit affectée au développement de leur capacité de production.

Ce qu’il faut FAIRE » Assurer le respect des engagements en matière

d’APD en faveur des PMA. » Aligner l’aide sur les priorités nationales des

PMA et sur leurs systèmes et procédures nationaux.

Mesures à prendre par les PMA » Intégrer l’APD dans les plans et priorités

nationaux des PMA. » Utiliser l’aide pour réaliser les objectifs

généraux de développement établis dans le Programme d’action.

» Renforcer la transparence de l’aide et lutter contre la corruption en rendant publiques les informations sur les niveaux, les sources et les utilisations de l’aide.

» Utiliser les systèmes nationaux comme première option pour les programmes d’aide à l’appui des activités gérées par le secteur public et aligner l’aide sur les priorités nationales.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Consacrer plus de 0.15 – 0,20% de leur PNB

à l’APD en faveur des PMA et chercher à accroître encore cette aide.

» Revoir les engagements en matière d’aide en 2015 et envisager d’accroître encore les ressources.

» Envisager des mécanismes de fi nancement innovants et renforcés et augmenter ceux qui existent.

» Mieux coordonner et harmoniser les actions des donateurs pour éviter la fragmentation et les doublons.

» Continuer à progresser dans le déliement de l’aide, conformément à la recommandation du Comité d’aide au développement de l’OCDE de 2001.

Mesures à prendre par les PMA » Promouvoir et appliquer des politiques

responsables d’emprunts et de gestion de la dette publique pour éviter un endettement excessif.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Assurer le fi nancement intégral et dans les

délais de la mise en œuvre de l’initiative PPTE et de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM).

» Veiller à ce que les ressources fournies pour l’allégement de la dette au titre de l’initiative PPTE et de l’IADM ne soient pas prélevées sur celles qui sont destinées à fi nancer l’APD prévue à l’intention des PMA.

» Souligner la nécessité de politiques coordonnées visant à promouvoir le fi nancement, l’allégement et le réaménagement de la dette.

» Étudier plus avant la possibilité d’utiliser des instruments et des mécanismes innovants de la dette nouveaux et améliorés tels que l’échange de créances.

AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT DETTE EXTÉRIEURE

30 31

Ce qu’il faut SAVOIR » D’après les estimations de la Banque mondiale,

le montant des envois de fonds vers le PMA se serait élevé à plus de 24 milliards de dollars en 2009.

» Inférieur seulement à l’APD, le montant des envois de fonds était supérieur à celui de l’investissement étranger direct.

» Contrairement à l’impression générale, la migration Sud-Sud est devenue plus importante que la migration Sud-Nord. Un migrant sur cinq passe d’un PMA à un autre PMA, et près de la moitié de tous les émigrants s’installent dans un pays en développement.

Ce qu’il faut FAIRE » Réduire les coûts de transaction des envois

de fonds et accentuer leur impact sur le développement.

» Améliorer l’accès aux services fi nanciers et bancaires afi n de faciliter la transaction des envois de fonds.

Ce qu’il faut SAVOIR » Les PMA ont besoin d’investissements directs

accrus pour être intégrés pleinement dans les chaînes de valeur mondiales.

» La plupart des PMA se heurtent à de gros problèmes en cherchant à s’insérer dans les chaînes de valeur mondiales, soit grâce à la participation directe d’entreprises locales, soit en incitant les sociétés multinationales à les utiliser comme centres de production.

» Aussi longtemps que les PMA se trouvent à la marge des chaînes de valeur mondiales, ils seront perdants dans la mondialisation économique.

Ce qu’il faut FAIRE » Attirer et retenir davantage d’investissements

étrangers directs dans les pays les moins avancés, notamment en vue de diversifi er et d’améliorer les capacités de production.

» Renforcer les initiatives visant à encourager les investissements dans les PMA.

» Lancer des initiatives visant à encourager les investissements étrangers directs dans les PMA et les renforcer, notamment en mettant en place des systèmes d’assurance, des garanties et des programmes de fi nancement préférentiels et en mobilisant des fonds auprès des entreprises privées.

Mesures conjointes » Promouvoir, pour les investissements étrangers

directs et les autres fl ux de ressources dans ce secteur, des cadres stratégiques et réglementaires qui couvrent des domaines essentiels.

Mesures à prendre par les PMA » Continuer de renforcer le cadre réglementaire

et d’orientation national pour stimuler l’investissement étranger dans les secteurs productifs, notamment en supprimant les obstacles à l’investissement.

» Recenser les domaines prioritaires d’investissement et évaluer les capacités et les ressources intérieures ainsi que le niveau de l’investissement et de l’appui internationaux requis.

» Mettre en place un guichet unique pour l’enregistrement et le contrôle des investissements étrangers directs nouveaux et existants, et d’autres fl ux fi nanciers extérieurs.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Renforcer les capacités des PMA, y compris

à l’échelle régionale, en vue d’améliorer leur aptitude à attirer l’investissement étranger direct.

» Renforcer les programmes de partenariat pour le transfert de technologies à des conditions arrêtées d’un commun accord en encourageant l’établissement de liens entre les entreprises étrangères et les entreprises nationales.

» Appuyer et mettre en œuvre des initiatives visant à promouvoir l’investissement dans les pays les moins avancés telles que les crédits à l’exportation, les outils de gestion des risques, le cofi nancement, le capital-risque et autres instruments de prêt.

Mesures à prendre par les PMA » Simplifi er les procédures de migration afi n de

réduire le coût de l’émigration. » Prendre des mesures appropriées pour mieux

mettre à profi t les connaissances, les savoir-faire et les revenus des migrants qui rentrent au pays.

» Communiquer les informations disponibles nécessaires aux travailleurs qui cherchent des emplois à l’étranger.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Combattre le traitement injuste et

discriminatoire des travailleurs migrants. » Décourager l’imposition de restrictions

abusives à la migration des travailleurs afi n de tirer un maximum d’avantages des migrations internationales.

» Lever toutes les restrictions superfl ues sur les envois de fonds et soutenir la réduction des coûts de transaction.

» Envisager d’aider les pays les moins avancés à établir l’Observatoire international des envois de fonds des migrants, sans que cela soit obligatoire.

INVESTISSEMENT ÉTRANGER DIRECT ENVOIS DE FONDS

32 33

MOBILIZING FINANCIAL RESOURCES

Bonne Gouvernance pour une plus grande effi cacité et une meilleure fourniture de biens et services

1 2 3 4 5 6 7 PRIORITÉ

8Ce qu’il faut SAVOIR » La bonne gouvernance et la primauté du droit

aux niveaux local, national et international sont des conditions indispensables à une croissance économique soutenue, partagée et équitable, au développement durable et à l’élimination de la pauvreté et de la faim.

» La bonne gouvernance rend les processus plus effi caces et améliore la fourniture des biens et des services.

» Le progrès vers la réalisation des OMD concernant une croissance économique soutenue, partagée et équitable et le développement durable a été le plus lent dans les PMA touchés par des confl its.

Ce qu’il faut FAIRE » Renforcer la bonne gouvernance, la primauté

du droit, les droits de l’homme, l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la participation démocratique, notamment en renforçant le rôle des parlements.

» Veiller à ce que les ressources allouées aux pays les moins avancés soient mises à disposition et utilisées en temps opportun et de manière prévisible et transparente.

» Instaurer une paix durable et assurer la stabilité, la sécurité et un développement soutenu et partagé dans les PMA.

Mesures à prendre par les PMA » Promouvoir le respect de l’ensemble des droits

de l’homme internationalement reconnus, y compris le droit au développement.

» Poursuivre les efforts engagés pour établir ou renforcer un cadre institutionnel, légal et réglementaire effi cace, juste et stable afi n de renforcer la primauté du droit.

» Favoriser le bon fonctionnement de pouvoirs publics justes, transparents et responsables devant la population, et promouvoir un système judiciaire indépendant et accessible.

Mesures à prendre par les partenaires de développement » Soutenir les efforts déployés par les PMA

pour renforcer les capacités humaines et institutionnelles nécessaires à la bonne gouvernance.

» Fournir en temps voulu aux gouvernements des PMA des informations transparentes sur les engagements et décaissements annuels.

» Promouvoir la cohérence des politiques et de la coordination des institutions, processus et mécanismes fi nanciers, commerciaux et de développement internationaux, en tenant compte de la diversité des besoins et des problèmes spécifi ques des PMA.

» Promouvoir par un appui renforcé la présence et l’expression effectives des PMA dans l’action et les dialogues internationaux pour le développement et dans l’établissement de règles et de normes.

» Aider les PMA à renforcer leurs capacités statistiques nationales afi n d’élaborer des programmes et des politiques de développement durable et de surveiller effi cacement la mise en œuvre du Programme d’action.

Des femmes de plus en plus nombreuses se rendent dans les bureaux de vote dans les PMA. Photo: Siegfried Modola/IRIN

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BONNE GOUVERNANCE À TOUS LES NIVEAUX

LES 48 PAYS LES MOINS AVANCÉS DU MONDE

Afrique » Angola » Bénin » Burkina Faso* » Burundi* » Comores** » Djibouti » Érythrée » Éthiopie* » Gambie

» Niger* » Ouganda* » République Centrafricaine* » République Démocratique du Congo » République Unie de Tanzanie » Rwanda* » Sao Tomé et Principe** » Sénégal » Sierra Leone » Somalie

» Guinée » Guinée Équatoriale » Guinée-Bissau » Lesotho* » Libéria » Madagascar » Malawi* » Mali* » Mauritanie » Mozambique

» Soudan » Tchad* » Zambie*

Asie et le Pacifi que

» Afghanistan* » Bangladesh » Bhoutan* » Cambodge » Îles Salomon**

» Kiribati** » Myanmar » Népal* » République Démocratique

Populaire Lao » Samoa** » Timor-Leste** » Tuvalu** » Vanuatu** » Yémen

Amérique latine et les Caraïbes

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* Pays qui sont également des pays en développement sans littoral** Pays qui sont également de petits États insulaires en développement

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