Les petits frères des Pauvres infos n°25 - juin 2012

histoires de vies

Le plaisir de retrouver une famille

« Je me suis attaché à ces personnes. »

paroles de bénévole

Juin 2012 N°25

V o t r e g é n é r o s i t é d e v i e n t f r a t e r n i t é

les petits frères des Pauvres Infos

dossier

L'été, plus que jamais, nous sommes présents !

AssociAtion et fondAtion reconnues d’utilité publique

de leurs vacances d’étéAvant, le programme

dépendait du programme télé.

Depuis qu’ils ont rencontré les petits frères des Pauvres, tout a changé pour eux... Depuis 1946, les petits frères des Pauvres accompagnent, dans une relation fraternelle, des personnes -en priorité de plus de 50 ans - souffrant de solitude, de pauvreté, d’exclusion, de maladies graves.

Devenez bénévole

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Espace donateursV o t r e g é n é r o s i t é d e v i e n t f r a t e r n i t é

2 les petits frères des Pauvres Infos N°25 • Juin 2012

Société Générale : une carte bancaire pour soutenir notre actionDepuis juillet 2009, la Société Générale propose une collection de cartes « caritatives » dont une aux couleurs des petits frères des Pauvres. à chaque paiement effectué avec cette carte bancaire, la Société Générale verse 5 centimes d’euro aux petits frères des Pauvres. Ainsi, depuis le début de cette opération nous avons pu récolter près de 17 000 euros. Si vous souhaitez vous doter de cette carte de paiement ayant toutes les fonctionnalités d’une carte bancaire classique (paiement, retrait, assurance etc…), rendez vous sur le site www.particuliers.societegenerale.fr, par téléphone en composant le 39 55 ou en vous rendant directement dans l’une des 2 300 agences Société Générale.

« Je n'entendais plus les oiseaux » : l'histoire d'une renaissanceSon histoire aurait pu être facile : Romuald Le Doze est le fils d'un ingénieur aéronautique et d'une femme restée au foyer. Mais à quatre ans, ses parents étant alcooliques, il se retrouve placé dans un orphelinat, puis dans une famille d'accueil. D'abord ouvrier agricole, ensuite légionnaire, ses « démons personnels » l'entraînent vers l'alcoolisme. Durant 14 ans, il connaîtra la rue et ses multiples galères. Décidé à s'en sortir à tout prix, cet homme meurtri écrit des poèmes à la lueur de bougies dans des caves sordides à Marseille. En juin 2008, il rencontre les petits frères des Pauvres et propose sa candidature en tant que

bénévole. Eux comprennent qu'il a, lui, terriblement besoin d'être soutenu. Ils lui trouvent un logement, puis l'encouragent à écrire. « Je n'entendais plus les oiseaux » est le livre de sa vie et de son combat courageux pour sortir de l'addiction à l'alcool et des années de vie à la rue. Mais aussi un récit plein d'humour et de poésie, émaillé de rencontres truculentes et de confiance dans l'âme humaine. Un ouvrage que vous pouvez vous procurer sur le site créé à cet effet : www.romuald-le-doze.comOu par courrier : Romuald Le Doze, 12 rue Ranque, 13001 Marseille

Marie-Louise Verwée-Eichenberger, une artiste lumineuseVous avez été très nombreux à réagir à la parution de l’article sur notre bienfaitrice

Madame Marie-Louise Verwée-Eichenberger. Vous nous avez souvent

demandé quand et où retrouver ses œuvres, voici donc les lieux et dates retenus pour les prochaines expositions :

• 15 juin au 22 juillet : 6 rue Chanoinesse 75004 PARIS

• 1er au 16 septembre : Abbaye de La Prée 36100 SEGRY (Indre)

• 1er au 14 octobre : salle Nouste Henric 64000 PAU (Pyrénées-Atlantiques)

• 3 et 4 novembre lors de la grande vente d’antiquités et d’objets d’art à l’Externat des enfants nantais, rue Desgrées du Lou 44000 NANTES (Loire-Atlantique)

D’autres villes accueilleront peut-être l’exposition et nous ne manquerons pas de vous transmettre les lieux et dates régulièrement dans ce magazine.La mise en vente des œuvres de Madame Marie-Louise Verwée-Eichenberger se fera ultérieurement.

Plus d’informations auprès d’Evelyne Florent au 01 49 23 13 48.En cas d’absence, merci de laisser un message sur le répondeur avec vos coordonnées, ainsi vous serez rappelé rapidement.

Fanny Barberelations donateurs

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> par courriel : [email protected]

> par téléphone : 01 49 23 13 54

> par courrier : Les petits frères des Pauvres 64 avenue Parmentier - 75 011 Paris

Vous souhaitez nous faire part de vos réactions ? Vous ne désirez plus recevoir notre bulletin d’information ou certains courriers d’appels de dons ?

vous avez plusieurs possibilités :

www.boutique-petitsfreresdespauvres.com

Vos achats ont du sens et nous donnent les moyens d’agir.

Venez découvrir notre boutique solidaire sur internet

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éditoSommaire

Juin 2012 N°25

Chères donatrices, chers donateurs,

Armand Marquiset, notre fondateur, n’avait pas attendu l’avènement de la société des loisirs pour ouvrir sa maison natale, dès 1950, aux Vieux Amis qu’il entourait, créant ainsi le premier « château du bonheur ».

De fait, les vacances sont très vite devenues, après Noël, un autre temps privilégié de l’action des petits frères des Pauvres.

Plus de 60 ans nous séparent de cette époque ; les « châteaux du bonheur » se sont multipliés et la période estivale continue de nous mobiliser tous afin de ne laisser personne sur le bord du chemin :

Les bénévoles d’abord, car ce sont eux qui – jour après jour - vont aller au devant des plus âgés démunis. Qu’ils viennent de France ou d’Europe, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, ils vont, avec beaucoup de patience, d’affection, d’écoute et de chaleur, prendre soin de nos aînés les plus fragiles pendant que les villes se vident, permettant ainsi aux « aidants » habituels de prendre quelques jours de repos.

Vous, chers amis donateurs, sans qui nous ne pourrions mener nos actions : visites à domicile pour rompre l’isolement, vacances à la journée dans l’une de nos maisons, séjours plus longs si les personnes âgées accompagnées en expriment le souhait, tout cela peut se faire grâce à votre fidèle soutien.

Et nos équipes, elles aussi seront présentes tout l’été, à tour de rôle, pour assurer le lien avec les bénévoles, agir en cas de problème.

Encore une fois, des hommes et des femmes vont partager et vivre les valeurs fondatrices de l’action des petits frères des Pauvres auprès des plus vulnérables. Un bel élan fraternel pour un bel été ! l

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Michel Chegaray Président des petits frères des Pauvres

les petits frères des Pauvres Infos N°25 • Juin 2012

Partages Fiche pratique14 Donnez à votre argent le pouvoir

de l’amour, même au-delà de votre vie

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Histoires de viesLe plaisir de retrouver une famille

Les petits frères des Pauvres en région6 Dans le sud-est, auprès

des « détresses cachées »

8DossierL'été, plus que jamais, nous sommes présents !

10Vivre mieux SantéSe soigner par les plantes

11Vivre mieux ArgentLa finance solidaire, c'est quoi ?

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Paroles de bénévole« Quand il me fait un grand sourire, c'est ma récompense ! »

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Paroles de donateur« Donner est un devoir quand on a eu de la chance »

Avis à nos amis philatélistes ! Exclusif !15

Remets ton bonnet15

Achetez, scannez… et faites un don ! 15

Calendrier des prochaines ventes15

Partages Actualités

association et Fondation reconnues d’utilité publique - 64, av. Parmentier 75011 Paris - www.petitsfreres.asso.fr

Les petits frères des Pauvres Infos N°25 • Juin 2012 • Trimestriel • Directeur de la publication : Jean-François Serres • Directeur de la rédaction : Daniel Bruneau • Rédacteur en chef : Olivier Loock • Secrétaire de rédaction : Monique Marino • Autres membres du comité de rédaction : Géraldine Delavenne • Maquette : Eden Studio - 14 rue Pasteur - 91 360 Épinay-sur-Orge • Impression : SIB imprimerie • Dépôt légal : à parution • ISSN : 1952 – 7357 • Commission paritaire : 1111 H 88860 • Photo de couverture : Antoine Barbier Bouvet •

Cette publication comporte une lettre d’accompagnement, un coupon-réponse ainsi qu' une enveloppe retour. Pour des raisons de confidentialité, il peut arriver que les photos ne soient pas celles des personnes présentées dans les articles.

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histoires de vies

« Pour moi, sortir a toujours été une corvée. Et pourtant, j’attends désespérément d’y retourner. »

«V ous m’auriez téléphoné hier, je vous aurais dit : j’ai changé d’avis. » p réc i se d ’emblée

Marlène, en riant. Elle préfère l’écrit à l’oral. Difficile de se raconter. Voire douloureux, surtout le volet familial. « Il y a des choses que je ne vous dirai pas. Mais j’ai l’intention de les rédiger, un jour ». Marlène habite Marseille depuis vingt ans. Elle vit seule, dans un trois pièces. « Sans vue sur la mer. J’ai horreur de ça. Il me faut des éléments déchaînés. » s’esclaffe-t-elle. Elle a débarqué ici « au gré des choses de la vie. »Elle est originaire de l’Indre. À part quand elle était jeune, dans des foyers, elle n’est jamais restée très longtemps au même endroit. Elle a multiplié les emplois, à droite

à gauche. Jamais déclarés. « J’ai travaillé pour boucher les trous, et ça m’a sauvée. » À Lyon, dans une usine d’aviation, ou encore en Suisse dans une fabrique de montres. Les dernières années de sa vie profes-sionnelle, elle fût essentiellement garde-malade.Aujourd’hui, c’est elle qui souffre. Maladie de Parkinson, diabète, hypertension… Vingt médica-ments quotidiens. « Le moral n’est pas très bon, mais comme je rie tout le temps, personne ne s’en aperçoit. » dit-elle en riant, justement ; à nouveau. Malgré ce

côté souriant, elle se dit sauvage. D’ailleurs, dans un premier temps, elle a tenu à distance les petits frères des Pauvres. Premier contact en 2004. Des bénévoles lui rendent visite. Mais ce n’est que depuis deux ans qu’elle a accepté d’être accompagnée.

« Les petits frères des Pauvres sont ma famille. »

Le Manier, implantation de l’asso-ciation dans le 12ème arrondisse-ment de la cité phocéenne, est devenue son point de repère.


Avec un parcours

familial douloureux

et après une vie

professionnelle

éclatée, Marlène S.

a jeté l’ancre à

Marseille. Son phare :

les petits frères des

Pauvres. En particulier

Le Manier, maison

de campagne où elle

aime à se rendre

par-dessus tout.

le plaisir de retrouver une famille

5les petits frères des Pauvres Infos N°25 • Juin 2012

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Il s’agit d’une maison de campagne, entourée de verdure. Une fois par semaine environ, Marlène y suit des cours de dessins, de littérature. Elle y retrouve des gens comme elle. « Avec certaines personnes, c’est du solide ! Et quand je n’y vais pas ça me manque. Ils sont ma famille. » Repas au restaurant, sorties au théâtre, et diverses activités pendant les vacances sont aussi organisées. Un atelier « bien- être » ou encore une visite dans un château voisin sont prévus cet été.Marlène est également suivie par une bénévole qui la visite à son domicile. Pour l’aider à faire des papiers, des courses, de temps en temps manger ensemble. « Mireille est une copine. Elle vient une fois par semaine. Plus si j’ai des problèmes. »Au terme de l’entretien, la passion de Marlène pour l’écrit reprend le dessus sur l’oral. Elle a rédigé quelques lignes en hommage au Manier. Voici les premières : « Pour moi, sortir a toujours été une corvée. Et pourtant, j’attends désespérément d’y retourner. » l

Propos recueillis par Vincent Eyraud

Le bel été d'AntoinetteD'abord un peu lasse, Antoinette s'anime lorsqu'elle évoque John, l'étudiant américain venu passer des heures auprès d'elle cet été. « Il venait avec une jeune fille, étudiante elle aussi. Elle était russe. C'est drôle : une Russe et un Américain pour jouer avec moi au rami ou à la belote ! » Faisant partie de l'équipe des jeunes bénévoles accueillis par la Fraternité de Marseille pour tenir compagnie aux personnes isolées durant l'été, John et la jeune fille ont vite su se faire apprécier d'Antoinette.

à 88 ans, elle souffre de la maladie de Parkinson et n'ose plus sortir seule de peur de tomber. Alors, les jours s'étirent très lentement, avec pour seules sorties les séances de rééducation avec son kinésithérapeute. « J'aimerais bien que les petits frères des Pauvres continuent à venir me voir chaque semaine ! » Mais en attendant qu'une nouvelle équipe s'organise auprès d'elle, elle se souvient avec nostalgie et amusement de l'été passé : « Je les chouchoutais les deux jeunes, c'était bien ! John prenait souvent un cône de glace que je tenais au frigo pour lui ».

Propos recueillis par Mireille Alphonse

Monsieur Guy Thiery qui avait eu la gentillesse de témoigner de son histoire de vie (N°24 - Mars 2012) nous a quittés le 12 mai dernier à l’âge de 67 ans. Le comité de rédaction tenait à lui rendre hommage dans ce numéro.

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en 51 ans, les petits frères des Pauvres s'implantent à Marseille où ils créent une Fraternité, puis ils installent des antennes dans toute la région Provence – Alpes – Côte d'Azur (PACA) et enfin en 2009 dans le Languedoc. Depuis trois ans, la région sud-est de l'association s'appelle ainsi “PACAL” et s'étend sur un très vaste territoire. « Nous sommes vingt salariés pour nous occuper de cette grande région, relève Manuel Pinto, le directeur de la Fraternité de Marseille. Incontestablement, l'enjeu majeur pour nous est de repenser toute notre organisa-

tion territoriale. » Au-delà de son étendue, la région PACAL cumule par ailleurs d'autres particularités. L'isolement rural, par exemple : le Var et les Alpes-de-Haute-Provence regorgent de paysages sublimes où se nichent de beaux villages provençaux. Mais, loin des grands axes routiers et ferroviaires, de nombreux hameaux isolés peuvent abriter des personnes âgées seules, vivant parfois dans une très grande misère. La grande pauvreté, ensuite. À elles deux, la région PACA et le Languedoc sont respectivement deuxième et troisième régions les plus pauvres de France. Le manque de logements sociaux, enfin. La Côte-d'Azur, surtout, est l'un des

territoires les plus mal pourvus en logements sociaux de France. D'année en année, le nombre de personnes à la retraite qui ne peuvent plus payer leurs loyers augmente régulièrement.

Auprès des plus vulnérables

Confrontés à ces différentes problé-matiques qui s'additionnent pour créer des situations très éprou-vantes, les petits frères des Pauvres ont décidé depuis 2004 de se fixer comme objectif prioritaire d'aller « chercher les détresses cachées », comme le définit le projet associatif. C'est à dire, d'aller à la rencontre de celles et ceux qui vivent les

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les petits frères

en région


1958-2012:

Dans le sud-est, auprès des « détresses cachées »Des Pyrénées aux Alpes-Maritimes, des plages de la Grande

Bleue aux sommets du Mercantour, le grand sud-est de

la France est un territoire où beaucoup d'aînés vivent

dans une profonde précarité.

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Les implantations des petits frères des Pauvres dans le Sud de la France

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situations les plus douloureuses : les sans domicile fixe vieillis-sants, les personnes gravement malades et les vieux migrants. « À Marseille, nous venons de signer un accord avec le Samu Social pour qu'ils acceptent deux bénévoles “petits frères” dans chacune de leurs maraudes, explique Manuel Pinto. L'idée est d'aller trouver les personnes là où elles vivent, puis de recréer des liens et de la confiance à partir d'un accompagnement dans la durée. » Autre cible prioritaire : les personnes âgées qui, à la suite d'une hospitalisation sont orientées vers un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). Malades, dans l'incapacité de retourner seules chez elles, ce déracinement produit fréquemment un effet désastreux sur leur état de santé psychique et physique. Les petits frères des Pauvres établiront alors des conventions avec les hôpitaux pour que ceux-ci leur signalent ces situations. L'important est d'être auprès de ces personnes le plus tôt possible, pour leur permettre un retour accompagné chez elles, ou pour rester en lien lorsqu'elles intègrent un EHPAD. Troisième priorité : à La Garde et

à Marseille, les petits frères des Pauvres interviennent au sein de foyers de travailleurs migrants retraités. En complément de ces axes prioritaires, le travail quoti-dien des petits frères des Pauvres se poursuit : accompagnement au quotidien, recherche de solutions de logement adapté à tous les besoins, animation des groupes… « Pour assurer tout ce travail, le rôle des bénévoles est essentiel.

Nous sommes en train de mener une réflexion pour améliorer nos pratiques d'intégration. Comment accueillir et fidéliser un bénévole ? Le succès de l'action des petits frères des Pauvres passe aussi par là », conclut Manuel Pinto. l

Mireille Alphonse


L’ACTU

Les petits frères des Pauvres en mouvementBelle première à Marseille : le 2 mai, les petits frères des Pauvres ont ouvert une pension de famille pour leurs Vieux Amis en situation de précarité. Située rue Labadié, en plein centre ville, elle va pouvoir accueillir une douzaine de personnes dans 11 studios et un T2. Conçue pour être accueillante et agréable à vivre, elle permettra à chacun d'alterner, au choix, des moments d'intimité chez soi et des temps de partage collectif. à Nice, place au chant choral. L'association

Bubble Art organise en effet deux concerts les 29 et 30 juin ouverts au public. Le profit tiré de la vente des billets sera destiné aux actions menées dans la ville par l'antenne locale des petits frères des Pauvres.

InaugurationLes 16 et 17 mars, les petits frères des Pauvres de Saint-Maur/Créteil (Val-de-Marne) ont inauguré le nouveau local de l'association, situé 32 avenue de Condé à Saint-Maur-des-Fossés.L'après-midi du vendredi 16 fut consacré aux partenaires (CCAS, foyer Adoma,

maisons de retraites, …). Les adjointes aux maires des villes de Saint-Maur et de Créteil ont rappelé l'importance des petits frères des Pauvres sur le territoire local. Puis, Michel Chegaray, Président des petits frères des Pauvres, a symboliquement coupé le ruban.Les bénévoles du département et des salariés se sont ensuite retrouvés pour une soirée placée sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité, avant de consacrer le samedi aux personnes âgées pour un après-midi de détente autour de café et petites douceurs.

Retrouvez toutes les actualités et les adresses de nos implantations sur

le site internet www.petitsfreres.asso.fr à la rubrique « Près de chez vous ».

En 2011, la région PACA(L) représentait chez les petits frères des Pauvres :

• 546 personnes accompagnées,

• 490 bénévoles,

• 11 implantations à : Béziers, Sète et Montpellier (Hérault), Nîmes (Gard), Les Alpilles et Marseille (Bouches-du-Rhône), La Seyne, Toulon et La Garde (Var), Antibes et Nice (Alpes-Maritimes).

• 1 maison de vacances et 1 pension de famille à Bormes-les-Mimosas (Var).

• 1 maison d'accueil en journée et 1 pension de famille à Marseille.

• 62 logements “diffus” gérés par la Fondation Bersabée.

Chiffres clés

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L'été est souvent synonyme d'inquiétude chez nos aînés. Pour les petits

frères des Pauvres, c'est l'occasion de renforcer leur accompagnement.

pause dans sa vie quotidienne, pour souffler, oublier les soucis et se ressourcer. « Toute notre réflexion consiste alors à adapter nos activités à l'état de santé des personnes que nous accompa-gnons », résume Philippe Wypych, animateur national vacances.

De la partie de scrabble® au séjour longue durée : des vacances pour tous

Pour cela, il faut tout d'abord compléter les équipes habituelles de bénévoles (ces derniers ayant, eux aussi, le droit à des vacances) pour s'assurer que les personnes accompagnées resteront toujours entourées. Pas question de laisser

randes chaleurs et air irrespirable en ville, départs en congés des proches (famille, amis,

voisins, aides ménagères…) ou des professionnels de santé que l'on connaît bien, fermeture des commerces de proximité… bien souvent, la période estivale est source de contrariété et de plus grand isolement pour les personnes âgées. Face à ces situations diffi-ciles à vivre, les petits frères des Pauvres défendent deux idées : les vacances sont un droit pour tous ainsi qu'un temps fort de l'accompagnement qui, lui, se déroule toute l'année. Que l'on soit bien portant ou malade, chacun a en effet le droit d'effectuer une

L'été, plus que jamais, nous sommes présents !


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L'été est souvent synonyme d'inquiétude chez nos aînés. Pour les petits

frères des Pauvres, c'est l'occasion de renforcer leur accompagnement.

quelqu'un seul, bien au contraire ! « Nous recrutons des bénévoles spécialement pour l'été, explique Philippe Wypych. Il y a notamment des jeunes étudiants européens qui viennent dans notre pays pour perfectionner leur apprentissage du français. Ils sont heureux de pouvoir le faire en tenant compa-gnie à des personnes âgées. Et celles-ci sont toujours enchantées de pouvoir raconter des souvenirs. »Ensuite, tout dépend de la volonté, des capacités et des envies de la personne. Difficultés à se mouvoir ? Les bénévoles se rendent chez elle pour discuter, partager un thé, jouer aux cartes… Prête à faire un petit tour ? On descend ensemble au square, sous l'ombre fraîche des grands arbres et parfois on pousse jusqu'au glacier du bout de la rue. Suffisamment en forme pour s'absenter toute une journée ? Les Fraternités organisent des sorties à thèmes et certaines des maisons de vacances des petits frères des Pauvres proposent désormais des séjours d'un jour, le temps

de venir “au vert” pour passer une belle journée, bien entourée et – qui sait – d'avoir envie d'y revenir un peu plus longtemps. Volontaire, enfin, pour partir à leur tour en vacances ? Certaines maisons, comme à Saint-Cernin, dans le Lot, proposent des séjours de durées variables, “à la carte”. « Pour nous, ce qui prime, c'est de redonner aux personnes accom-pagnées la possibilité de faire des choix, explique Philippe Wypych. Lors des séjours de vacances, nous sommes à leurs côtés 24h/24 et pouvons dire “oui” au plus petit de leurs désirs. Cela a une très grande influence sur leur bien-être mental et physique. Seules chez elles, elles vivaient dans une sorte de pénombre, lors

des séjours vacances, nous leur réapprenons progressivement à vivre dans la lumière. » En 2011, 2372 personnes ont ainsi pu bénéficier de cette réouver-ture sur le monde extérieur que constituent les vacances, grâce aux petits frères des Pauvres. Un chiffre en constante progres-sion. l Mireille Alphonse


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Trop plein de solitude, précarité, maladie, handicap… il est parfois très difficile de pouvoir expliquer à quelqu'un la dureté de ces situations. Pour apporter une écoute à ces souffrances non exprimées, les petits frères des Pauvres ont ouvert en 2007 un service téléphonique, accessible tous les jours, même les dimanches et jours fériés, de 15 à 18h.

En appelant le 0800 47 47 88, les personnes qui le souhaitent peuvent parler en toute confidentialité, sans jugement, avec l'un des bénévoles des petits frères des Pauvres. L'appel est totalement anonyme et gratuit depuis un poste fixe. à l'autre bout de la ligne, une soixantaine de personnes se relaient tout au long de l'année.

Solitud'écoute : une soixantaine de bénévoles au bout du fil

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Longtemps délaissée au profit

des médicaments « chimiques »,

la phytothérapie - ou médecine

par les plantes - connaît un

regain d’intérêt. Voici quelques

explications pour apprendre

à utiliser les vertus de la nature.

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Pourquoi avoir recours aux plantes médicinales ?

La médecine par les plantes a longtemps représenté la seule façon de se soigner. C’est aussi une médecine du présent, puisque plus d’un tiers de nos médica-ments proviennent de principes actifs de plantes. Par rapport à ces médica-ments, l’avantage de la phytothérapie est d’éviter les effets secondaires grâce à de plus faibles concentrations, et parce que les principes actifs ne sont ni dissociés, ni épurés.

Quelles sont les précautions à prendre ?

Certaines plantes peuvent s’avérer toxiques, d’autres incompatibles avec certains traitements. Mieux vaut donc demander conseil à son pharmacien, ou bien à un phytothérapeute ou un herboriste.

Comment utiliser les vertus des plantes ?

• En les adjoignant à vos salades.• En infusion : versez de l’eau bouillante sur les plantes émiettées et laissez agir 5 à 10 minutes avant de boire chaud.• En décoction : faites bouillir les plantes émiettées 5 à 10 minutes puis laissez refroidir. Filtrez et buvez.• En macération : laissez macérer les plantes dans de l’eau tiède durant 12 à 15 heures en fonction de la plante.• En poudre, sous forme de gélules.La meilleure utilisation dépend en général de la plante.

Quelques exemples de plantes efficaces

• Angines et grippe : Saule blanc. • Arthrite : Frêne, harpagophytum. • Goutte : Frêne, lamier blanc.• Hypertension : Ail, olivier.• Insomnies : Ballote, valériane, tilleul.• Varices : Cyprès, marronnier des Indes… l

Philippe Granjon

vivre mieux

santé


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se soigner par les plantes

Les fleurs aussi peuvent soignerIl existe aussi une tradition ancestrale de soin par les fleurs. Là encore, les conseils d’un spécialiste s’imposent car certaines fleurs peuvent s’avérer dangereuses. Voici quelques exemples de fleurs aux pouvoirs thérapeutiques reconnus :

• Les racines de la gentiane jaune contre l’insuffisance hépatique, les digestions difficiles et les rhumatismes.

• Les feuilles et les fleurs de la mauve des bois contre les inflammations : pec-torales, digestives… En application externe, elles agissent contre les gingivites, les aphtes, les abcès, les irritations…

• Le millepertuis commun contre les troubles de la circulation, les artérites, l’asthme, les affections des bronches, les insuffisances hépatiques… En application externe, il calme les douleurs de la goutte, de la sciatique, des rhumatismes, aide à cicatriser les brûlures et les plaies…

• Le pissenlit contre les insuffisances hépatiques, les calculs de la vésicule biliaire, les hémorroïdes, la constipation et l’obésité.

• Le suc du citron contre les rhumatismes, la goutte et l’excès de cholestérol. C’est aussi un désinfectant et un excellent digestif.

Il existe également des préparations à base de fleurs déjà conçues pour traiter différents problèmes, telles que les Fleurs de Bach.

Pour en savoir plus et choisir les plantes adaptées en fonction de

vos problèmes de santé, consultez le site www.creapharma.fr, réalisé par des pharmaciens.

Plus le monde financier paraît céder à l'ivresse de la spéculation et plus les épargnants réclament des

placements qui ont du sens. Il s'agit précisément de ce que leur offrent les placements solidaires. Ils sont de deux types. Votre épargne peut vous permettre de donner une partie de vos gains (les intérêts sur livrets, les coupons de sicav) à une association. Vous pratiquez alors l'épargne de partage. Le Crédit Coopératif s'en est fait le champion avec ses livrets « Agir ».Les clients de la Société Générale ont désormais le choix de partager les intérêts de tous leurs livrets.

Second cas de figure: vous inves-tissez dans des entreprises dites « solidaires » dont les activités, très diverses, vont des prêts aux chômeurs qui créent leur emploi (l'Adie) ou qui réinsèrent des chômeurs de longue durée (France Active) jusqu'à la location de terres aux agriculteurs bio (Terres de Liens) en passant par le reloge-ment de familles en grande diffi-culté (Habitat & Humanisme) et les énergies renouvelables (Enercoop). Le trait commun à toutes ces entre-prises est leur utilité pour la société ou pour l'environnement.

Si le placement solidaire fait sens, est-il rentable pour autant ? Les

animateurs des structures solidaires accordent la priorité à leur impact. Il ne faut pas attendre d'un tel investissement plus de 1 à 2 % de rentabilité annuelle avant impôt. La NEF, par exemple, qui oeuvre activement pour le développement durable, offre une rémunération de 1,5 %. Cela étant, les actionnaires de structures solidaires faisant appel public à l'épargne bénéficient d'une réduction d'impôt de 18 % s'ils achètent leurs titres à l'occasion d'une augmentation de capital. Et puis, nombre d'investissements solidaires se font par l'intermé-diaire de fonds « 90/10 » dont la part solidaire ne dépasse pas 10 %, les 90 % restants étant placés de manière classique. De tels fonds peuvent espérer faire sensiblement mieux que 2 % par an.

En dépit de leur rentabilité limitée,

les placements solidaires ont le vent en poupe, notamment chez les salariés à travers l'épargne d'entreprise. Selon le baromètre Finansol, le montant de l'épargne solidaire s'élevait à 3,5 milliards d'euros au 31 décembre dernier, en hausse de 15 % sur un an, mais de 800 % sur dix ans. Et, pour nous, ce n'est qu'un début. Imaginons que seulement un petit pourcent de la partie financière (et non immobi-lière) de notre patrimoine prenne le chemin du solidaire. Eh bien, ces 3,5 milliards en deviendraient 35. Dix fois plus! Le « 1 % solidaire » est devenu notre ardente ambition. Réalisons-la ensemble. l

François de Witt, président de Finansol

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vivre mieux

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Votre épargne vous permet

le plus souvent de vous enrichir.

Mais, mise au service de causes

utiles, elle peut aussi avoir

du sens et être pour vous

d'autant plus gratifiante.

Plus d’infos sur www.finansol.org

La finance solidaire,c'est quoi ?

Eric Flahaut est chauffeur bénévole pour les petits frères

des Pauvres de Nantes depuis trois ans et demi.

Il a 72 ans, quatre enfants et quatre petits-enfants.

Son bénévolat est venu combler un vide dans sa vie.

« Je me suis attaché à ces personnes.

Il faut beaucoup les écouter, les mettre en confiance, les respecter… Je suis

souvent très surpris par leur vie. »

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paroles de bénévole


Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir bénévole aux petits frères des Pauvres ? J’avais des parents vieillissants dont je m’occupais beaucoup et j’étais également tuteur d’une personne âgée dépendante très seule. Mais entre 2006 et 2007, ils ont tous disparu. Leur absence a laissé un grand vide dans ma vie… J’ai cherché à le combler en m’occupant d’autres personnes âgées. J’ai fait des recherches sur internet pour savoir vers quelle association me tourner. Et j’ai trouvé les petits frères des Pauvres.

Les chauffeurs bénévoles ont un rôle essentiel dans la vie de l’association. Comment en êtes vous arrivé là ?Au départ, j’ai commencé par faire partie d’une équipe de visite des personnes âgées isolées dans les hôpitaux. Je suis devenu responsable des visites d’un étage. Je gère donc une équipe de neuf bénévoles et nous visitons une vingtaine de personnes âgées isolées. Un mardi sur deux nous les emmenons en prome-nade dans une maison des petits frères des Pauvres à l’extérieur de Nantes... Nous y allons aussi pour des séjours de vacances. Ces personnes sont comme des petites flammes qui baissent, il faut

les suivre. Nous leur organisons donc des sorties pour briser leur solitude : cirque, bord de mer, spectacles… Pour toutes ces activités, sans chauffeur on ne fait rien. C’est donc venu très naturellement.

Pourquoi ce choix d’être chauffeur ?Je suis avant tout bénévole. Chauffeur, c’est une orientation dans le bénévolat pour moi. Mais d’autres choisissent d’être seule-ment chauffeur. Dans tous les cas, il faut avoir le désir de servir. C’est une responsabi-lité importante : il faut conduire bien sûr, mais aussi, monter les fauteuils dans le minibus, bien les attacher… Cela demande une grande vigilance. Nous organisons d’ailleurs des séances de formation avant les vacances pour ceux qui souhaitent devenir chauffeurs bénévoles pendant l’été.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce bénévolat ? Le chauffeur doit être à l’écoute et attentif aux besoins de chacun. Et puis c’est sympa, on se balade, on fait des découvertes avec

eux ! Cet été, nous allons à la Baule par exemple. C’est une joie de permettre à ces personnes qui finissent leur vie à l’hôpital, de pouvoir découvrir des choses

nouvelles : comme cette dame qui n’avait jamais vu la mer !

Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez dans cet engagement ? Je me suis attaché à ces personnes. Il faut beaucoup les écouter, les mettre en confiance, les respecter… Je suis

souvent très surpris par leur vie. Quand j’aide quelqu’un à monter dans le minibus et qu’il me fait un grand sourire : c’est ma récompense ! Oui, même si des parents sont irremplaçables, ces personnes ont comblé le vide en moi. l

Propos recueillis par Emilie Beaupuis

« Quand il me fait un grand sourire, c'est ma récompense ! »

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Si vous aussi vous souhaitez être bénévole chauffeur, composez le 0 825 833 822

ou rendez vous sur notre site internet www.petitsfreres.asso.fr à la rubrique « je veux être bénévole ».

Comment avez-vous connu les petits frères des Pauvres ? Un peu par hasard. J’ai reçu un courrier dans ma boite aux lettres. Le logo de l’association, vert et bleu, m’a tout de suite frappée, interpellée. Et les documents étaient très bien rédigés. J’ai voulu en savoir encore plus. J’ai téléphoné et j’ai été très bien accueillie. Ainsi, j’ai pu avoir plus d’informations sur l’association et son travail.

Avez-vous hésité à devenir donatrice ?Pas du tout. À cette époque, je voulais profiter de la loi TEPA (NDLR : loi de 2007 permettant notamment une réduction d’impôt aux personnes assujetties à l’ISF et faisant des dons aux Fonda-tions). Mais surtout, les actions des petits frères des Pauvres m’ont paru très intéressantes. Je suis très sensible notamment au problème des personnes qui n’ont pas de toit. Ces gens condamnés à la rue, cela me paraît complètement inhumain.

Comment suivez-vous leurs actions ? J’ai eu la chance d’être invitée,

fin 2011, à l’inauguration d’une des implantations à Paris, rue de la Chine (NDLR : maison visant à offrir aux personnes sans domicile fixe de plus de 50 ans, déjà engagées dans un parcours de réinsertion avec les petits frères des Pauvres, un héber-gement durable mais à carac-tère transitoire, dans l'attente d'une solution définitive). La réhabilitation de cet ancien hôtel, auparavant marchand de sommeil, m’a beaucoup impressionnée. L’ensemble a été conçu de manière très intelligente, en particulier l’aménagement des appartements. Le contact aussi avec les gens qui en étaient « locataires » m’a touchée. Les réalisations se font dans la profondeur. Le suivi est extrêmement important. On sent que c’est un travail sur le long terme.

Quel rôle joue votre parcours personnel dans cette démarche de dons ?Quand on a eu la chance d’avoir des privilèges en termes d’édu-cation, des privilèges sociaux, on a des responsabilités envers les gens qui n’ont pas eu cette chance. Ça donne des devoirs. Et puis, le fait d’avoir parcouru un peu le monde, d’avoir vu ce qui se passe ailleurs, offre une ouverture d’esprit. On se rend bien compte de la complexité de la vie en général. Et en particulier, d’une certaine dimension du malheur.

Comment qualifier votre engagement ?Il est durable. Je donnerai aux petits frères des Pauvres tous les ans, tant que je le pourrai. l

Propos recueillis par Vincent Eyraud

Retraitée, Madeleine N. vit à Paris. Elle était enseignante en histoire et géographie. Une activité menée en France, mais aussi en Algérie et au Sénégal. Elle donne aux petits frères des Pauvres depuis 4 ans. Un juste retour des choses selon elle.

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paroles de donateur


« Donner est un devoir quand on a eu de la chance »

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Maison de la rue de la Chine, à Paris.

14 les petits frères des Pauvres Infos N°25 • Juin 201214

partages Fiche pratique

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t∂Donnez à votre argent le pouvoir de l’amour, même au-delà de votre vie

∂ PrésentationLe legs est une disposition testamentaire par laquelle, vous pouvez transmettre tout ou partie de votre patrimoine mobilier ou immobilier au profit d’un ou plusieurs légataires. Ce legs ne produira ses effets qu’après votre décès.Les biens légués aux petits frères des Pauvres sont utilisés selon vos volontés. Ils peuvent être affectés à un fonds portant votre nom pour soutenir un projet particulier ou non.

∂ DroitSi vous avez des héritiers directs (descendants ou conjoint survivant en l’absence de descendants), la loi vous autorise à léguer une partie de vos biens aux petits frères des Pauvres. C’est la quotité disponible. Elle varie selon le nombre d’héritiers directs.Vous pouvez léguer aux petits frères des Pauvres :• tous vos biens, si vous n’avez pas d’héritiers directs : c’est un legs universel.• une partie de vos biens (ex. : un pourcentage fixe de

votre patrimoine) : c’est un legs à titre universel.• un bien précis (ex. : un appartement, un portefeuille de titres, une somme d’argent, …) : c’est un legs particulier.Les petits frères des Pauvres, légataires universels, peuvent délivrer un legs particulier, net de tous frais et droits, à un héritier désigné.

∂ FiscalitéLes petits frères des Pauvres, association reconnue d’utilité publique, sont exonérés de tous droits de mutation sur tous types de legs qui leur sont consentis (art. 795-4° du CGI). La totalité du montant de votre legs sera donc consacrée au financement des actions des petits frères des Pauvres.

∂ ExempleMme André possède un bien immobilier d’une valeur vénale de 500 000 e ; sa valeur d’acquisition était de 250 000 e. Elle décide d’un legs particulier au profit des petits frères des Pauvres.à son décès, ce bien sera transmis à l’association sans prélè-vement fiscal. Les petits frères des Pauvres ne supporteront ni charge d’impôt sur le revenu, ni charge d’impôt sur les plus-values dans le cas où ils décideraient de céder le bien afin d’en affecter intégralement le produit au développement de son action.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à prendre contact avec Sylvie Lattanzi au 01 49 23 13 03

Vous pouvez vous assurer d’une bonne

utilisation de ce qui est le fruit du travail,

de l’épargne de votre vie ou de ce qui vous

a été transmis en léguant tout ou partie

de vos biens aux petits frères des Pauvres.

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partages Actualités

l’occasion des 30 ans de la dispa-rition d’Armand Marquiset, les petits frères des Pauvres rendent hommage à leur fondateur en

éditant un carnet « collector » de 8 timbres à son effigie. Les timbres ont valeur d’affran-chissement au tarif « urgent » en vigueur.Ce carnet à validité permanente est disponible dès à présent et a été édité à 3 500 exemplaires. Il est vendu 12 euros et le bénéfice de cette vente est destiné aux actions auprès des plus démunis. Comment vous le procurer ?C’est très simple. Envoyez un courrier spécifiant vos nom, prénom ainsi que votre adresse postale, numéro de téléphone et mail le cas échéant. Indiquez également le nombre de carnets souhaités et adressez le chèque correspondant à l’ordre des petits frères des Pauvres/Philatélie et renvoyez le tout à l’adresse suivante :Les petits frères des Pauvres - Service Philatélie33 avenue Parmentier - 75011 PARISPlus de renseignements au 01 49 23 13 25 l

Avis à nos amis philatélistes ! ExCLUSIF !

À

Retrouvez le bon de commande de ce carnet de timbres sur notre site Internet www.petitsfreres.

asso.fr dans la rubrique « Actualités ».

Calendrier des prochaines ventes

Remets ton bonnet !

ous l’aurez compris, il est temps de se remettre au tricot pour faire des petits bonnets qui serviront à l’opération « Mets ton bonnet 2012 ». Innocent reversera une fois de plus 20 centimes d’euros pour

chaque bouteille de smoothie vendue coiffée d’un petit bonnet. Retrouvez toutes les informations sur notre site Internet : www.petitsfreres.asso.fr rubrique « tricoter solidaire ». l

V

Achetez, scannez… et faites un don !

hopmium - contraction de « shopping premium » - est une application mobile gratuite de « promotions privées ». Elle vous permet de découvrir gratuitement ou avec une forte remise des produits dans votre

supermarché.Fini les bons de réduction à découper, les preuves d’achat à renvoyer… scannez le code barre du produit et faites vous rembourser ou mieux, faites un don aux petits frères des Pauvres ! Avec cette application, vous avez le choix ! Disponible pour iPhone et Android l

S


1. Montez vos mailles sur une longueur de 12 cm.2. Tricotez un rectangle de 12x5 cm. Tous les points sont permis : jersey, mousse, riz… !3. Les 5 cm tricotés, coupez le fil à 25 cm. À l’aide d’une aiguille à coudre passez le fil dans les boucles des mailles et retirez vos aiguilles à tricoter.Serrez le fil et faites un petit nœud avant de

coudre ensemble les 2 côtés du petit bonnet. Puis, retournez le bonnet de façon à cacher la couture à l’intérieur.

de leurs vacances d’étéAvant, le programme

dépendait du programme télé.

Depuis qu’ils ont rencontré les petits frères des Pauvres, tout a changé pour eux... Depuis 1946, les petits frères des Pauvres accompagnent, dans une relation fraternelle, des personnes -en priorité de plus de 50 ans - souffrant de solitude, de pauvreté, d’exclusion, de maladies graves.

Devenez bénévole

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Documents

Les petits frères des Pauvres infos n°25 - juin 2012