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LES PRINCIPAUX MODELES
DE LA COMMUNICATIONd’après Alex Mucchielli
Denise Geneletti-Lanfumez
Formatrice académiqueOctobre 2005
LES MODELES
POSITIVISTES
L’enjeu des modèles positivistes
est l’analyse
des effets de la communication
et de son efficacité
Modèles positivistescar
raisonnent dans une linéarité
cause-effet
Le modèle de la théorie de l’information
Modèle Emetteur-RécepteurMis au point par
Claude ShannonWarren Weaver
Lesquels s’intéressaient à la transmission des informations à travers les lignes téléphoniques.
Le modèle Emetteur-Récepteur
est centré sur le contenu et le transfert de l’information
Modèle émetteur-récepteur
Linéarité cause-effet
Le sens du message est une donnée et ce message (la cause) parcourt le
canal et va produire un effet chez le récepteur
Certains disciples de Shannon ont poursuivi l’approche de la notion de transmission de l’information
Waren Weaver
définit la notion de redondance (reformulation)
Norbert Wiener
Introduit la rétroaction
Le modèle de la communicationà deux niveaux
Modèle de la « diffusion en deux étapes »
Développé à l’occasion des premières campagnes télévisées et radiodiffusées pour
les élections américaines.
Utilisé en publicité
Modèle de la diffusion en deux étapes
Il s’agissait d’étudier l’influence que les médias peuvent exercer sur leur public.
Pourquoi deux étapes ?
Les recherches mettent en évidence que le média n’agit pas directement sur le public cible final. L’influence du média passe par l’intermédiaire de « leaders d’opinion », lesquels
sont des « relais » auprès des individus de leur « groupe d’appartenance ».
Modèle de la diffusion en deux étapes
Linéarité cause-effet
La cause de l’influence finale est l’émission radiophonique ou télévisée
LE MODELE MARKETING
La communication est définie comme une
« opération » à piloter
La résolution d’un problème est donc la préoccupation principale de la
communication
Le modèle marketing
Linéarité cause-effet
La cause est le problème de communication à résoudre ou un
message à transmettre, et l’effet visé est la transformation de la situation
de départ
Ces trois modèles datent des années 1950
LES MODELES
SYSTEMIQUES
Les modèles systémiques visent à analyser la permanence et le changement des systèmes de
communication
Le modèle sociométrique(1954)
Jacob L. MORENO
(Les fondements de la sociométrie)
Le modèle sociométrique
Présente graphiquement le réseau dessiné par les relations
« informelles » dans un groupe.
Les affinités (sympathie ou antipathie)
entre individus,les relations socio-affectives
du groupeapparaissent.
Pour la première fois,
émerge une « structure »
où apparaît la
notion de « relation »
La communication y est définie comme
un canal, support privilégié du
transport de l’information
La problématique principale des chercheurs de cette époque
(années 1950 – 60)
est centrée sur
la « structure affective » des groupes
et sur les « places »
occupées par les membres du groupe
LE MODELE TRANSACTIONNEL
(1970)
Eric Berne
psychiatre et psychothérapeute
est le père de
l’analyse transactionnelle
Avec l’analyse transactionnelle, on ne s’occupe plus du contenu du message, mais de sa forme
générale.
Eric Berne avait remarqué
que c’est surtout dans
les contacts avec autrui
que se révèlent
les problèmes d’une personne.
Et que c’est en changeant
le mode de communication
de cette personne
que l’on commence à lui permettre de les surmonter.
Eric Berne baptisa donc son analyse
« transactionnelle »
parce que chaque échange, même verbal, entre deux individus peut être
considéré comme une transaction
(du latin : transigere : faire passer au travers ;
au figuré : traiter)
« On l’appelle transaction parce que chacune des deux parties en présence
y gagne quelque chose, c’est la raison pour laquelle elles s’y
livrent »
L’ AT propose donc à ceux qui le désirent des psychothérapies. Mais sans aller jusque là, tout un chacun peut profiter de cet outil
que sont les transactions
L’analyse transactionnelle
propose donc
un outil d’analyse
et de contrôle de la communication.
Le modèle interactionniste et systémique
Il est principalement issu
des travaux de l’Ecole de Palo Alto.
Ce modèle apporte une définition nouvelle
de la communication
La communication est envisagée comme la participation d’un individu
à un système d’interactions qui le relie aux autres.
Les chercheurs de Palo Alto se sont intéressés au système des échanges et
aux communications paradoxales.
Pour illustrer ce modèle :
« l’analyse du jeu bureaucratique
à la française »
analysé par le sociologue
Michel Crozier.
Son analyse décrit le système des relations entre les individus dans le
cas de deux administrations.
Dans un modèle interactionniste systémique,
tout se passe comme dans
un jeu d’échec.
Il y a des règles qui régissent les coups.
Le modèle de l’orchestre
Introduit par Yves Winkin
dans son ouvrage
« la nouvelle communication »
Avec ce modèle, la communication est définie comme une production collective d’un groupe qui travaille
sous la conduite d’un leader.
Comment se passe l’articulation des jeux individuels pour que, finalement,
cela aboutisse à une production collective ?
Lorsqu’on utilise ce modèle comme grille de lecture, on privilégie les questions figurant sur le schéma :
• Quelle est la conduite des acteurs ?
• Quel est le code régulateur ?
• Quelle est la prestation de chacun ?
Les spectateurs font partie du système.
L’orchestre est en interaction avec eux.
La communication est donc une production collective.
LES MODELES
CONSTRUCTIVISTES
S’attachent à la construction du
« sens partagé »
par les acteurs
Le modèle de l’hypertexte
Considère la communication comme un débat (un texte)
« latent », « caché »,
qui a lieu entre des acteurs liés dans
une structure sociale.
Ce modèle de l’hypertexte pose des questions du type :
• Quel est le débat implicite que l’on peut faire émerger des commentaires faits ?
• Comment chacun interprète-t-il et
retraduit-il le message initial ?
Le modèle situationnel
Il envisage la communication en termes de « processus »
Ce modèle consiste à faire apparaître les différents contextes (ou
dimensions de toute situation) dans lesquels toute communication
fonctionne nécessairement.
Pour que l’échange ait du sens, il faut qu’il soit mis en relation avec les
contextes dans lesquels il se déroule :
• contexte des intentionnalités,
• contexte des contraintes situationnelles,
• contexte des positionnements relatifs,
• contexte temporel…
Le sens final de la communication en question est une synthèse des
différentes significations apparues à travers les mises en contexte.
Mais,
le contexte aide aussi à construire le sens de l’échange et le sens et le contexte se construisent à travers
l’échange.