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Les Récits hassidiques by Martin BuberReview by: Jacques GutwirthArchives de sciences sociales des religions, 25e Année, No. 50.2 (Oct. - Dec., 1980), p. 253Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30125220 .

Accessed: 14/06/2014 02:59

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pribres qui, en moyenne, 6taient prononc~es dans les paroisses : a ce niveau, on rencontre plut6t des discours qui, en essayant de se concentrer sur le centre de l'Evangile, tentent d'apporter < l'aide de la foi > a des gens qui traversent une p6riode particulibrement diffi- cile.

Un dernier m6rite de ce livre : le ton mesur6 et loin de tout parti pris des commen- taires et r~flexions des pr6sentateurs de ces textes qui, pricisons-le, ont voulu que leur travail ne soit pas seulement accessible aux sp~cialistes, mais aussi au public des paroisses, des 6coles, des universitds..., etc. Sur ce plan comme au plan proprement scientifique, ils ont parfaitement rdussi leur entreprise.

Jean-Paul Willaime.

50.405 BUBER (Martin). Les R~cits hassidiques. Paris, Ed. du Rocher, 1978, 744 p. (R6cits trad. de l'allemand par Armel Guerne. Introd. Trad. par Ellen Nadel Guillemin. Coll. <r Gnose 4).

BULLETIN DES OUVRAGES

On se fdlicitera de la belle r~impression de cet ouvrage d6sormais classique, publi6 d'abord en 1963 chez Plon (l'6dition origi- nale, Die Erzahlungen der Chassidim datant de 1949). I1 s'agit, pour les premiers maitres spirituels du hassidisme et leurs successeurs du XIXo sidcle, d'une merveilleuse anthologie de r6cits, pour la plupart tris brefs (moins d'une page) que la tradition orale et 6crite des fiddles a rapportde sur chacun de ces grands rkbbes. N6anmoins, et Buber le recon- nait, il s'agit de textes qu'il a beaucoup retravaillis h partir de variantes incomplktes ou surcharg6es, pour leur donner pr6cision et clart6. Cela est important

. savoir : M.B.

dtait philosophe et 6crivain, non pas ethno- logue ou folkloriste, mime s'il dit avoir tent6 respecter l'esprit d'anecdote et d'apologue qui caract6rise ces r6cits, par ailleurs fort beaux.

Jacques Gutwirth. 50.404 BRIA (Ion), Cd.

Martyrial/Mission. The Witness of the Ortho- dox Churches Today. Genive, Conseil (Ecu- m~nique des Eglises, 1980, 255 p.

Recueil de collaborations rdunies par le professeur roumain Ion Bria pour le D~par- tement < Mission et Evangblisation > du Conseil cecum~nique, cet ouvrage comprend trois parties. La premiere fournit des 4l1ments de r6flexion sur la missiologie orthodoxe; la seconde permet aux diff~rentes juridictions, chalcidoniennes et non chalce- doniennes, de prdsenter leur oeuvre aposto- lique; la troisibme rassemble quelques prises de position interorthodoxes r~centes sur la question.

Historiens et sociologues y trouveront une documentation difficile d'acchs, car souvent dispers6e. Ils s'interrogeront toutefois sur la quasi-absence des Eglises du camp sovi6tique dans la preminre partie. Ils remarqueront aussi, dans la seconde, une nette diff6rence d'approche entre celles-ci, qui restreignent le champ i l'dvangdlisation interne, et leurs soeurs d'Orient ou de la diaspora occidentale qui comprennent plus souvent mission dans son sens classique, ad extra. Une simple lecture de la table des matibres introduit ainsi aux questions-cl~s sur l'in~gal degr6 de participation des diverses juridictions aux activit6s du Conseil cecum6nique ou sur les rapports variables entre celles-ci et les soci&- t6s ohj elles annoncent l'Evangile.

Etienne Fouilloux.

50.406 CALLAHAN (William J.), HIGGs (David), dd.

Church and Society in Catholic Europe of the Eighteenth Century. Cambridge- Londres- New York - Melbourne, Cambridge University Press, 1979, 168 p.

Issu d'un colloque tenu h l'Universit6 de Toronto en 1974, ce recueil offre une s6rie de synthises sur le catholicisme dans les diff6rents pays d'Europe au XVIIIP sidcle, suivie d'un article de mise au point, par M. Venard, sur le problime de la religion populaire. Si l'on s'6tonne un peu de cette double orientation, gbographique et th~ma- tique, on ne peut qu'appr&cier l'ensemble ainsi disponible. Les 6tudes consacries aux Etats d'Europe (France par O. Hufton, Espagne par W.J. Callahan, Portugal par D. Higgs, Italie par M. Rosa, Allemagne par G. Benecke, Autriche par J. Bdrenger, Hongrie par B. Kiraly et Pologne par J. Kloczowski) nous permettent de d6gager des convergences dans l'organisation eccl6- siastique, poids de la noblesse, place de la paroisse et des ordres religieux, dans les lignes g6nbrales d'une evolution des soci&C6s vers un moindre nombre des clercs et une relative dichristianisation; elles permettent aussi de sentir des diff&rences : dans les mentalitis et les sensibilitbs, que traduisent bien devotions, formes de sociabilit6 reli- gieuse et arts, classique ici, li baroque exu- berant ou rococo; diffrences qu'il aurait fallu souligner un peu plus en n'employant pas un mime mot

(< Enlightenment >) pour les < Lumibres >, 1' < Aufklirung >, 1' << Illu- minismo, et la < Ilustraci6n >. Au niveau de l'historiographie, partout, ne serait-ce que pour marquer des enquites i faire, la socio-

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