Lettre d’information de l’association Graines d’Avenir n°3 - Novembre 2008

Graines d’Avenir - 2 bis rue Camille Pelletan - 92300 - Levallois Perret - grainesdavenir@hotmail.fr – www.grainesdavenir.com

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Edito Bonjour à tous, Comme vous le voyez, les projets que nous entreprenons et poursuivons avec votre aide ne manquent pas. Nous nous efforçons d’agir de façon régulière et pérenne plutôt que d’être sur trop de fronts à la fois. Le choix est souvent difficile car le désespoir est grandissant pour le peuple tibétain. Si la mise en lumière de leur détresse lors des Jeux Olympiques, a pu éveiller ou éclairer la conscience de milliers de personnes, il faut quand même savoir que la répression n’en a été que plus grande ….les camps de réfugiés sont vides, les frontières fermées, les tibétains plus que jamais surveillés. Les dirigeants chinois ne supportent pas d’être montrés du doigt et blessés dans leur orgueil. Et ils le font payer très cher une fois les lumières éteintes. C’est pour cela que nous avons plus que jamais besoin de votre aide. Si la culture tibétaine est condamnée par le gouvernement chinois il nous appartient de faire tout notre possible pour aider les tibétains en exil, ainsi que les habitants du Zanskar ou du Ladak, à la conserver. Le Dalai Lama lui-même a abordé le problème de ces populations isolées, de culture bouddhiste, de nationalité indienne et donc libre de vivre leur culture, et encouragé à les soutenir. Grâce à vous, à toutes ces personnes de bonnes volontés et de conviction qui nous rejoignent et mobilisent leur énergie pour nous aider à lever des fonds, ce sont des centaines d’enfants que nous aidons à vivre, et l’âme d’un peuple à survivre. Chaque don est important, chaque parrain capital. Même si le climat est en ce moment difficile, je vous en supplie, que le parrainage de ces enfants ne soit pas la première dépense que vous supprimiez (n’oubliez pas que 66% de vos dons sont déductibles de vos impôts). Cet enfant du bout du monde est aussi un peu votre enfant, dans la dimension de l’amour universel. Son avenir dépend de vous. Du fond du cœur je vous remercie pour votre constance auprès de « Graines d’Avenir ». Véronique Jannot, Présidente

Soutenir aussi la culture tibétaine en liberté Les régions du Zanskar et du Ladak, au nord de l’Inde, enclavées entre le Tibet et le Kashmir, appelées Le petit Tibet, ont été rattachées à l’Inde aux moments des Indes britanniques vers 1860. Leurs

habitants ont la chance aujourd’hui de vivre leur culture tibétaine en toute liberté. Leurs conditions de vie sont néanmoins très rudes et les soutenir aujourd’hui, c’est soutenir cette culture en voie de disparition. Graines d’Avenir a choisi de s’impliquer dans plusieurs projets qui touchent ces personnes : l’école de Manali qui accueille des enfants principalement des régions éloignées et pauvre du Zanskar, le monastère de Muné, campé tout au bout de la vallée, là où la piste se transforme en chemin escarpé.. Suite page 2

L’étau se resserre pour l’école de Manali L’école de Manali que nous soutenons depuis plusieurs années, rétrécit à vue d’œil, tandis que le nombre d’enfants augmente ! Cette école est située sur un terrain exigu à l’extérieur de la petite ville de Manali, en Inde du Nord. Elle accueille gracieusement des enfants venant du Ladakh, du Zanskar, du Lahaul et du Spiti, régions himalayennes très pauvres, où les familles de paysans font face à de réelles difficultés financières et d’éloignement pour scolariser leurs enfants. suite page 3

Véronique Jannot saute en chute libre en solidarité avec le Tibet, en Août 2008 (voir la vidéo sur le site)

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« Prisonniers de la neige » pendant cinq mois par an, Muney Gompa compte sur nous C’est l’été et tout le monde s’active car le grand hiver arrive et à partir de novembre jusqu’en avril mai, les routes se referment sous la neige. Le Zanskar s’isole alors. Le monastère de Muney a pu être restauré grâce à l’aide que nous leur apportons en partenariat avec l’association Ngari Himalaya. .. et c’est grâce à ces améliorations

qu’on le voit commencer

une nouvelle jeunesse .. en deux ans l’effectif des

moines est passé de 6 à 25 ! la nouvelle génération est prête à prendre le relais. Jusqu’à cet été Muney Gompa restait un lieu encore imaginaire, lointain, inaccessible .... Après deux jours de pistes périlleuses au travers des vallées himalayennes... le monastère émerge derrière un pic rocheux. Un peu comme une récompense ! les 25 moines de 4 à 84 ans sont là, explosant de sourires et nous noyant sous les katak de bienvenue.. La rencontre avec les moines fut au-delà de ce que l’on pouvait rêver... tant de chaleur et de simplicité. Les quelques jours partagés avec eux i nous font encore plus prendre conscience de l’ampleur de leurs besoins. Les villageois alentour disent « c’est une seconde vie pour Muney » depuis qu’ils ont une salle de classe, une nouvelle cuisine, un professeur, une serre, … Nous allons continuer notre soutien et dès que l’hiver sera fini, de nouvelles améliorations vont prendre place : des planchers en bois pour les salles de pratique et la classe, des panneaux solaires qui amèneront enfin de l’eau chaude et l’éclairage mais aussi et surtout un professeur privé qui assurera un enseignement constant et de qualité, gage de pérennité pour le monastère.

Solitude extrême pour les « nonnes flottantes » et les personnes âgées isolées de Dharamsala Chaque voyage en Inde ou au Népal nous offre des rencontres exceptionnelles et inoubliables. Celle de Tsering Lhamo, à Dharamsala cet été, en fait partie. Après avoir passé 10 années à la tête du camp de réfugiés Tibétain de Katmandou (Népal), nommée à ce poste par Sa Sainteté Le Dalaï Lama, Elle est aujourd’hui responsable, au sein d’une association humanitaire de Dharamsala, d’un groupe d’infirmières qui viennent en aide aux personnes les plus démunies. Elles leur rendent visite, chaque jour, leur apportant soins médicaux et soutien moral, distribuant gratuitement les médicaments dont ils ont besoin. Ces personnes âgées, n’ayant ni ressource, ni famille pour les soutenir, survivent dans des conditions de vie très difficiles. Certaines femmes, sans plus aucune attache familiale, se font nonnes.. On les appelle les « nonnes flottantes »... car elles ne sont pas non plus rattachées à un monastère … La plupart vivent dans des abris de fortune se composant d’une pièce de moins de 10 m2, faite de cloisons et d’un toit en tôle … pour lesquels elles doivent payer un loyer. Une vague ampoule leur permet tout juste de voir clair... si elles peuvent s’offrir l’électricité. Evidemment sans eau courante, sans toilettes... Il leur reste la nature … à partager avec les singes et les chiens errants, omniprésents dans la région. La frontière pour basculer dans le monde des sans abris est fragile. Ces cas ne sont malheureusement pas isolés et notre aide est réellement nécessaire. Vous pouvez leur offrir une fin de vie décente en les parrainant. (Nous contacter pour les modalités) L’étau se resserre pour l’école de Manali (Suite de la page 1) L’hôtel mitoyen de l’école a repris un des bâtiments qu’il louait à l’école et qui hébergeait 90 jeunes. Palki, la directrice a construit en urgence trois dortoirs de fortune en contre plaqué et en tôle, sur le toit de l’école, en attendant la nouvelle école dont tout le monde rêve ! En effet un terrain a été acquis il y a quatre ans mais les fonds manquaient pour amorcer la nouvelle construction. Dans un an ils vont devoir quitter l’école en location... dans la difficulté, quelques bonnes nouvelles arrivent, une subvention ponctuelle de l’état qui a permis d’amorcer les travaux... nous avons visité cet été cette future école en construction, au milieu d’un terrain boisé, spacieux, bénéficiant d’un superbe arrivée d’eau naturelle... Un paradis en comparaison de l’école actuelle !

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L’urgence d‘offrit à ces 250 enfants un espace digne, encouragé par l’investissement fait par le gouvernement ainsi qu’une association

anglaise, nous a décidé, et grâce à Unilever, à aider de façon conséquente la construction de la nouvelle école. Les enfants devraient emménager en septembre 2009 !

Enseigner à Manasarovar Academy, Katmandou Nos soutenons Manasarovar depuis plusieurs années, avec toujours le même objectif : améliorer les conditions de scolarisation des écoliers. Etre professeurs à la Manasarovar Academy, outre l’enseignement, c’est s’impliquer également dans tous les gestes quotidiens de l’école. A l’heure des repas, ils sont aussi là pour servir les enfants et faire respecter la discipline. Ces professeurs ayant presque tous fait leurs études dans des TCV, ont une très bonne réputation. Des salaires beaucoup plus élevés leur sont proposés dans d’autres écoles. Ils peuvent être tentés, ayant eux aussi des familles à faire vivre ! Afin de les fidéliser à Manasarovar Academy, d’avoir des professeurs motivés, gage d’un enseignement de qualité, Graines d’Avenir a décidé de participer à la mise à niveau des salaires des professeurs par rapport au marché. C’est un projet où nous sommes engagés sur le long terme.

Les Parrains témoignent Qu’ils soient à l’aube ou au crépuscule de leur vie, moines ou laïcs, l’aide que vous leur apportez leur est précieuse. Aux jeunes elle permet de grandir en accédant à l’éducation, aux plus âgés, mémoire de la culture tibétaine, elle permet de transmettre leurs connaissances et de terminer leur vie dans la dignité. Parrainer peut prendre la forme d’un simple versement mensuel, mais il peut vous emmener au-delà du simple geste pécuniaire, dans une rencontre qui vous enrichira certainement. Nous nous efforçons d’être un véritable lien entre les filleuls et les parrains. Ils nous écrivent et témoignent …… Graines d’Avenir vous propose de parrainer des enfants, des moines de tous âges, des personnes âgées isolées. Dernières nouvelles de l’Université de Bangalore

Cette université est aujourd’hui le maillon manquant pour que les jeunes tibétains puissent suivre des études supérieures dans leur culture. La première phase de la construction s’achève et les premiers étudiants sont arrivés en Juillet 2008. Deux des quatre bâtiments d’hébergement et une grande partie des classes sont quasiment terminés, ainsi que les logements du personnel. La bibliothèque, le restaurant, la route et l’aménagement de l’environnement en sont au début. A terme, l’université accueillera 3000 étudiants. Grâce à vos dons nous continuons à soutenir ce projet .. A suivre !

« Je suis super contente, je viens de recevoir un courrier postal avec une lettre du TCV, une lettre manuscrite (peut être dictée par Tsedhen) le contour de sa main en dessin, une feuille d'écriture de sa main, et surtout! surtout! deux photos de lui qui colorie un des albums que le lui ai envoyé avec autour les crayons etc... C'est vraiment une bonne formule pour s'assurer qu'il a bien reçu le colis, je trouve cela très bien organisé et cela me comble de joie. Je vous en remercie aussi, vous faites partie de tout ça. » Françoise

« J'ai trouvé des images du TCV sur Internet et j'avoue que j'étais bien émue...J'ai trouvé un petit bracelet pour ma filleule Choekyi que je ne vais pas tarder à vous envoyer. Cependant, j'aimerais également vous envoyer un chèque puisque vous m'aviez dit que vous aviez la possibilité d'emmener quelques enfants au restaurant. Cela me ferait extrêmement plaisir de participer! J'essaie de me trouver un dico franco tibétain pour pouvoir transcrire quelques mots pour Choekyi à l'occasion. Merci pour les moments d'émotions que vous me faites partager. » Carole

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LES DONS ARRIVENT D’HORIZONS VARIES Marie et Didier mènent la danse Déjà à l’origine de brocantes au profit de Graines d’Avenir, ils s’impliquent encore plus en organisant une soirée pour les passionnés de danse. Chacun a pu danser mais aussi être spectateur de démonstrations de danses allant du hip hop au tango !

Des entreprises fidèles Fruit d’Or, Volvic et ParuVendu, des entreprises engagées, depuis le début, toujours à nos côtés !

Mariés au profit de Graines d’Avenir Dominique et Alain n’ont pas voulu de cadeau pour leur mariage : ils ont demandé à leurs invités de faire un don à Graines d’Avenir. Ils nous ont adressé les dons sans les avoir comptabilisés et ont laissé la primeur à Graines d’Avenir de les informer sur le montant.. Quelle belle idée et quelle belle surprise ! Nutriexpert partenaire de Graines d’Avenir Nutriexpert distribue en gros le Goji, une petite baie rouge poussant dans l’Himalaya, réputée pour ses vertus antioxydantes et permettant de rester jeune ! Un pourcentage des ventes est reversé à l’association. Pour commander et en savoir plus au 0820331301 Les idées d’Aline Bénévole depuis trois ans bientôt, Aline regorge d’idées pour lever des fonds pour Graines d‘Avenir. Cette année elle crée, fabrique et vend des jeux d’échec en bois sur le thème des oiseaux, toujours au profit de Graines d’Avenir. Elle prend à sa charge tout le matériel nécessaire à leur fabrication. Nicole rassemble pour le Tibet Notre correspondante de Cosne sur Loire est sur tous les fronts : elle est à l’initiative de la montée du drapeau tibétain sur la mairie de Cosne sur Loire, elle fut très active lors des Jeux Olympiques en organisant un rassemblement pacifique pour le Tibet et organise des diners et des expos sur le thème du Tibet. Puissent son énergie et sa motivation se multiplier ! Journée du jeu Marie-Pierre et les bénévoles de l’association AF2A, après le marché de Noël de l’an dernier, ont relancé un nouveau défi : la journée du jeu qui a eu lieu en juillet. Encore un franc succès !

Une pensée pour Laura La vie n’a pas pu la retenir et Laura a préféré partir dans sa vingtième année... sa maman a offert à l’association les divers dons qu’elles a reçus pour les obsèques de sa fille... c’est ce qu’aurait voulu Laura, a-t-elle précisé... nous avons tous été bouleversés par ce geste de générosité. Merci à cette maman qui pense aux autres malgré sa douleur. Les paroisses suisses quêtent pour le Tibet Sylvie a eu l’excellente idée de demander au prêtre de sa paroisse d’organiser une quête pour Graines d’Avenir, projet qu’il a accepté et mieux encore pour 18 paroisses ! Gage d’une belle ouverture sur le monde ! Faire la fête au profit de Graines d’Avenir Fête des bonbons et des crayons des écoles de Sanary, Fête du partage de Domont.. Autant de fêtes qui offrent leurs recettes ! N’hésitez pas à organiser aussi la vôtre … Des enfants tibétains et des enfants français apprennent à se connaître en correspondant Depuis un an, une classe de CM1 du Plessis Trévise correspond avec une classe de l’école de Manasarovar à Katmandou. Une série de thèmes ont été définis : les écoliers se décrivent, racontent les choses qu’ils aiment et celles qu’ils n’aiment pas, décrivent leur classe, l’école, leurs différentes activités scolaires et extra scolaires et peu à peu leur ville. Une initiative qui fait tomber les frontières !

Nous avons besoin de vos idées et de votre engagement pour soutenir cette culture de paix, en voie de disparition ! N’hésitez pas à nous contacter. « Le désarment extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi »