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Les Relations Écoles–Entreprises dans l’apprentissage des jeunes UNION FRANÇAISE DES INDUSTRIES DE LA MODE ET DE L’HABILLEMENT

Les Relations Écoles–Entreprises dans …...répartition des entreprises et des centres de formation sur le territoire national. Inclure les problématiques relationnelles «écoles-entreprises»

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Page 1: Les Relations Écoles–Entreprises dans …...répartition des entreprises et des centres de formation sur le territoire national. Inclure les problématiques relationnelles «écoles-entreprises»

Les Relations Écoles–Entreprises

dans l’apprentissage des jeunes

UNION FRANÇAISE DES INDUSTRIES DE LA MODE

ET DE L’HABILLEMENT

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Cela étant dit, essayons par cette pré-étude, financée par le DEFI que je remercie et l’UFIHM qui m’a fait confiance pour la mener, de comprendre les rapports écoles-entreprises. L’objectif étant de proposer des solutions d’amélioration en vue de trouver des accords gagnants/gagnants entre élèves, entreprises et éducation nationale pour parvenir à une formation d’excellence souhaitée par les professionnels.

Avec le cabinet LOBA Conseil qui a mené cette enquête, nous nous sommes appuyés sur des sondages et des interviews nationaux, des entreprises et des écoles. Une attention particulière a été portée sur des centres de formation de Normandie que je connais bien et avec lesquels notre syndicat entretient des rapports privilégiés.

La répartition des établissements et la politique des formations est régie dans les académies et les collectivités territoriales. On constate, d’une part, l’absence de cohésion nationale et d’autre part, le peu d’attention

Cette réflexion m’est apparue comme une évidence au moment où le monde économique change radicalement avec la venue du numérique dans les échanges BTOB et BTOC et ses répercutions sur les organisations opérationnelles et commerciales.Les entreprises (et les branches) qui n’auront pas pris en compte cette révolution prendront le risque de se retrouver retirées du marché et de disparaître...

La richesse des entreprises est constituée de ses collaborateurs et ses savoir-faire. Demain, ce sont les jeunes qui intégreront les entreprises qui porteront le futur des sociétés et, ne pas veiller à leur formation serait une erreur stratégique. D’ailleurs, nos entreprises sont confrontées pour la première fois de leur histoire industrielle à des difficultés de recrutement pour les postes de production et d’encadrement.Bien souvent, j’ai entendu mes confrères évoquer l’inadéquation de la formation initiale dispensée par l’éducation nationale au regard de leurs besoins.

porté aux besoins des professionnels.Nous sommes entrés dans une période charnière et ces réflexions doivent encourager les responsables d’entreprise à prendre des décisions et engager des actions pour leur futur. Je les encourage à se rapprocher de leurs centres de formation régionaux.

L’avenir de notre profession passera par une coopération forte et une complémentarité entre tous les acteurs autour d’une formation d’excellence au sein de laquelle le jeune apprenant sera au centre du projet.

Bonne lecture et bonnes réflexions !

MARC PRADALPrésident Normandie Habillement

Vice-président UFIMHVice-président IFTH

REFLEXIONS ! POURQUOI UNE ÉTUDE SUR LES RELATIONS ÉCOLES-ENTREPRISES ?

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Constats établis au niveau national

Trois objectifs majeurs pour l’UFIMH

Méthodologie du Sondage

Bonnes pratiques et facteurs de réussite dans la relation «écoles–entreprises»

Pistes d’amélioration au regard des attentes de chacun 

Faire face au potentiel de création d’emploi dans les entreprises

Remerciements

6

8

8

10

15

17

25

SOMMAIRE

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Les entreprises cherchent à se développer et à innover. Dans cette perspective de renouvellement, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans les entreprises de l’ensemble du secteur fait apparaître un potentiel de création de postes.

Il existe 147 établissements des Métiers de la Mode préparant au Bac Pro et au BTS sur le territoire, ponctué d’établissements d’enseignements supérieurs en Licence et Master. Cette densité ne répond pas toujours aux attentes de la profession et contribue à l’évaporation de compétences vers l’étranger au terme de leur apprentissage.

La France détient une densité significative d’entreprises d’habillement sur les Régions Ile-de-France, Rhône-Alpes et Sud-Est et une forte concentration des entreprises de production dans le Grand-Ouest.

L’UFIMH A MENÉ À SON NIVEAU UN SONDAGE

AUPRÈS DES ENTREPRISES ET DES ÉTABLISSEMENTS

DE FORMATION.16,5 MDS €DE CA

2 500ENTREPRISES ET

40 000EMPLOIS

2 ÈME SECTEUR

EXPORTATEUR

Trois constats établis au niveau national

6

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entreprises par territoire

> 100

100 > 300

300 > 600

600 > 1000

1000 > 3000

BTS

BAC PRO

19

4

9

114

3

1

0

13

2

11

25

1

8

1

10

222

4

17

3

12

3

7

2

7

Source : OPCALIA 2014

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TROIS objectifs majeurs pour l’UFIMH

Mesurer et analyser la répartition des entreprises et des centres de formation sur le territoire national.

Inclure les problématiques relationnelles «écoles-entreprises» dans la formation et l’apprentissage.

Méthodologie du sondage

Échantillon prévisionnel du sondage de 20 entreprises par région :

5 entreprises par région devaient faire l’objet d’un entretien individuel sur l’évolution des métiers de l’habillement et ses conséquences dans les relations avec les établissements de formation. Résultats obtenus : 11 entretiens individuels réalisés / 14 questionnaires complétés. Les secteurs d’activité qui ont répondu sont le prêt à porter, la chemise, les vêtements de travail.

Définir les enjeux et proposer des pistes d’action qui favorisent l’attractivité et l’accompagnement des jeunes.

7 RÉGIONS CIBLÉES

Ile-de-France Normandie Rhône-Alpes Midi-Pyrénées Nord Grand-Ouest PACA

LES MÉTIERS DANS L’HABILLEMENT

Production et Bureau d’Étude

FORMATIONS CONCERNÉES

Bac Pro BTS Licence

SUPPORTS D’ENQUÊTE

1 questionnaire qualitatif & quantitatif

1 entretien individuel qualitatif complémentaire

SONDAGE DES ENTREPRISES

RÉPARTITION PAR TAILLE D’ENTREPRISES

moins de 10

de 10 à 25

de 25 à 35

de 35 à 50

de 50 à 100

plus de 100

échantillon prévisionnel national

échantillon prévisionnel par région Nord, Ouest, Sud, Est

entretiens individuels réalisés

questionnaires quantitatifs complétés

1

2

2

2

4

20

1114

50

20

10

8

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15

5

0

8

16

15

5

10

5

10

Échantillon prévisionnel du sondage de 15 établissements de formation dont 5 en Normandie :

Chaque établissement a fait l’objet d’un entretien individuel sur l’évolution des métiers de l’habillement et ses conséquences dans les relations avec les entreprises.

Résultats obtenus : 15 entretiens individuels réalisés / 9 questionnaires en partie complétés.

SONDAGE DES ÉTABLISSEMENTS DE FORMATION

Remarque : le sondage est représentatif de la réparation territoriale.

échantillon prévisionnel national

échantillon prévisionnel en Normandie

entretiens individuels réalisés

entretiens individuels réalisés en Normandie

questionnaires complétés

TÉMOIGNAGES D’APPRENANTS

Interviews de 5 jeunes pour aborder leur parcours, les bénéfices de l’alternance et les enjeux d’une bonne relation entre l’entreprise et l’école. Ces entretiens viennent enrichir les résultats de l’enquête.

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bonnes pratiques et facteurs de réussite dans la relation "écoles-entreprises"

1. FORMATION «MÉTIERS DE LA MODE», UN TITRE ATTRACTIF 2. UNE COLLABORATION ÉTROITE AU RYTHME DE L’ALTERNANCE ET DES ENJEUX DE MOBILITÉ POUR LES JEUNES

L’effet de marque chez les apprenants est également vecteur d’attractivité des métiers de l’habillement.Les dirigeants d’entreprises et les chefs de travaux des centres de formation ont conscience que les apprenants sont particulièrement motivés par la créativité et que la réalité des formations est plus orientée vers des besoins en production pour les entreprises.Certaines entreprises de marque, comme façonniers, entendent répondre à ces attentes au travers de l’innovation et de la productivité induites dans leurs métiers.

L’implantation des entreprises près des écoles est vectrice de réussite pour l’ensemble des acteurs. Cette proximité renforce le lien entre l’équipe pédagogique, le maître de stage et le dirigeant autour de l’apprenant.

Un jeune en BAC Pro doit être accompagné pour trouver son stage en entreprise. Dès la première année de sa scolarité, l’élève mineur est confronté à cette difficulté. La proximité des acteurs rassure les familles, met l’élève en confiance et l’encourage à persévérer. L’établissement doit également s’associer à d’autres lycées ou maisons familiales rurales pour trouver des lieux d’hébergement.

Ces relations entre industriels et enseignants sont relativement bonnes mais doivent progresser vers une réussite commune.

Enquête Grand Ouest : pour 17 entreprises interrogées ,

les relations avec les établissements sont jugées bonnes ou très bonnes pour plus de 70% des entreprises.

Le rythme d’alternance a un rôle majeur dans la recherche de cet équilibre. C’est le premier point de contact entre l’école et l’entreprise, au service de l’apprenant. Professionnels comme enseignants sont en attente d’un rythme adapté aux besoins de chacun. D’autres parties prenantes doivent être identifiées pour soutenir la mobilité des jeunes durant leur période de stage ou d’apprentissage.

75% des entreprises privilégient les stagiaires aux alternants.

10

CONCRÈTEMENT Les profils poly-compétents valorisés ont tendance à s’adapter à l’ensemble des étapes de fabrication et à se forger une meilleure vision globale.

2 établissements considèrent qu’elle est

très bonne.

CONCRÈTEMENT

6 établissements interrogés déclarent avoir une connaissance correcte du tissu économique de

leur région et leur secteur

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3. LA RÉALISATION DE PROJET D’ENVERGURE VALORISE LA COMPLÉMENTARITÉ DES ÉTABLISSEMENTS, RENFORCE LES PARTENARIATS AVEC ENTREPRISES ET ASSURE LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES DES APPRENANTS

Les écoles qui s’investissent autour de projets pédagogiques avec les entreprises témoignent de résultats convaincants quant à l’autonomie future de leurs apprenants.

LA CRÉATION S’APPUIE SUR LA QUALITÉ, LA TECHNIQUE, UNE IDENTITÉ FORTE

ET UN RÊVE DANS LEQUEL LE CONSOMMATEUR SE RETROUVE

L’aisance de la génération Z avec les nouvelles technologies est un atout au regard des formations actuelles. L’habillement offre des métiers variés à forte valeur ajoutée : du savoir-faire artisanal forgé par la main de l’homme, jusqu’à la pointe industrielle et l’innovation. Ces métiers changent et exigent souvent une ouverture d’esprit combinant conception, technique, maîtrise de la technologie et culture générale.

EN RÉSUMÉ

11

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La Normandie développe un travail collaboratif  et soutient une intelligence collective au bénéfice des jeunes, entre les entreprises de production des métiers de la mode implantées sur son territoire et les centres de formation de proximité.

La branche professionnelle Normandie Habillement a conduit un partenariat soutenu avec la Région Basse-Normandie pour valoriser le savoir-faire des professionnels normands, riche d’un historique fort dans l’ensemble des métiers de la mode et de l’habillement. Grace au soutien étroit du rectorat, la filière régionale collabore au développement des compétences des lycéens et apprentis dans les métiers de la mode tant au niveau technologique que professionnel.

Le défilé « Mode in Normandie » organisé par les jeunes et pour les jeunes avec le soutien de la ville de Granville, incarne ce partenariat tripartite, Normandie Habillement, la Région Basse-Normandie et le Rectorat.

FOCUS NORMANDIE

3 CHIFFRES CLÉS

10 CENTRES DE FORMATION

4ÈME RÉGION D’ACCUEIL

DE STAGIAIRES

52 ENTREPRISES

Le défilé valorise les créations des apprenants sous le regards des designers issus de la région,

parrains de l’événement.

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L’académie de Rouen a mis en réseau les centres de formations et accompagne les partenariats avec les entreprises de l’habillement et des industries connexes au sein du réseau des métiers d’art.

Le cinéma thème du défilé de mode organisé par la classe de BTS couture du lycée Elisa-Lemonnier en 2013

DU POINT DE VUE DES ENTREPRISES :

• Au-delà des marques telles que Saint James ou Anne-Fontaine, les façonniers de l’habillement font de la Normandie une région qui répond aux besoins des créateurs, chacun selon sa spécificité.

• Un nombre significatif de ces sous-traitants travaillent pour de grandes maisons de la couture et du prêt à porter, répartis autant en zone rurale qu’urbaine, sans freins à leur développement.

• Les ateliers de production allient savoir-faire artisanal et modernisation de l’industrie textile.

DU POINT DE VUE DES CENTRES DE FORMATION :

• Équilibrer une répartition territoriale et rapprocher les centres de formation des entreprises pour favoriser l’accueil et les parcours professionnels des jeunes en stage ou en alternance.

• Se donner une certaine latitude pour répondre au plus près des besoins des entreprises, en apportant aux apprenants des compétences complémentaires, sans manquer de faire correspondre le référentiel pédagogique avec la réalité des entreprises.

• Mener, pour la plupart, des projets transversaux, en associant par exemple l’histoire et les arts appliqués.

• Valoriser les tempéraments créatifs, calmes et impliqués des jeunes, incontournables pour ces métiers et la collaboration en atelier.

ON ESSAIE DE RÉPARTIR AU MIEUX LES APPRENANTS SUR LE TERRITOIRE, ANNÉE APRÈS ANNÉE, AU REGARD DES PLACES EN ENTREPRISES ET DE LEUR PROXIMITÉ

RÉGIONALE.

EXEMPLE

ISABELLE LOUETTE, Directrice Déléguée aux Formations Professionnelles et Technologiques au Lycée Elisa Lemonnier - Petit Quevilly.

13

ATOUTS ET ENJEUX...

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LA NORMANDIE A BESOIN D’OFFRIR AUX JEUNES LA POSSIBILITÉ DE RESTER SUR LE TERRITOIRE

EN OUVRANT DE NOUVELLES FORMATIONS POST-BAC QUI LEUR PERMETTRONT D’ÉVOLUER DANS LEUR PARCOURS.

IL EST IMPORTANT D’OUVRIR LES FORMATIONS DES MÉTIERS DE LA MODE AUX APPRENANTS ISSUS

D’HORIZONS COMPLÉMENTAIRES.

ATELIERS JEAN MERMOZ

ALAIN COSNIER, Directeur du Lycée Jean-Mermoz

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Pistes d’amélioration au regard des attentes de chacun

2. FAIRE SAVOIR QUE LE SECTEUR DE L’HABILLEMENT RECRUTE

Nombre d’entreprises prévoyant des départs en retraite dans les 5 ans :

1. TRANSFORMER AUPRÈS DES APPRENANTS, L’IMAGE D’UNE «VIE À L’USINE» ET D’UN « TRAVAIL RÉPÉTITIF»

Au niveau national, chaque grande région a une identité propre : Le Nord, la Région Rhône-Alpes et PACA, le Grand Ouest, la Normandie et l’Ile-de-France. Si chaque région a développé des relations partenariales entre les acteurs industriels et pédagogiques de son territoire, le marché est tout de même très concurrentiel. Les entreprises n’ont pas l’habitude de travailler ensemble. Il en est de même pour les établissements de formation.

Pour autant, l’objectif est de permettre aux jeunes de trouver un stage ou une alternance et de leur assurer des débouchés professionnels. Avec une population salariée senior importante et un manque de moyens humains pour encadrer efficacement les jeunes en alternance, les entreprises ne se donnent pas toujours les moyens de former efficacement des tuteurs et de mettre en place des contrats d’apprentissage, dont la mise en œuvre est parfois lourde et couteuse.

Au-delà des marques porteuses d’image, le secteur de l’habillement, ayant longtemps subi la délocalisation, serait moins vivant et dynamique, et donc vecteur de ruptures intergénérationnelles.

Les apprenants arrivent parfois par défaut sur ces formations. Une fois formés en alternance, certains jeunes ne restent pas toujours dans l’entreprise, reprennent leurs études ou changent de parcours professionnel. Dans ce contexte, les entreprises ont intérêt à consacrer plus de temps à expliquer leur mutation aux jeunes et aux établissements de formation.

4 entreprises ont déclaré prévoir

l’embauche d’au moins 5 collaborateurs

en production dans les 3 ans.

1 entreprise déclare l’embauche de 10 personnes en production

dans les 3 ans.

5 entreprises ont déclaré prévoir

l’embauche d’au moins 5 collaborateurs

en bureau d’étude dans les 3 ans.

7 établissements de formation estiment

avoir une connaissance correcte des évolutions

du marché de l’habillement.

6

0

3

0 plus de 5

5321

En allant à leur rencontre, elles les accompagnent dans le développement de leur projet professionnel. Elles valorisent auprès d’eux leur outil de production et communiquent sur leurs besoins de masse salariale en production. Ces besoins étant insatisfaits malgré des offres d’apprentissage nombreuses.

15

CONCRÈTEMENT

Production

BE

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3 . FAIRE CORRESPONDRE LES BESOINS DE L’ENTREPRISE AUX OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES EN COMPLÉMENTARITÉ DU RÉFÉRENTIEL MÉTIER

Implication des entreprises dans les relations autour de l’apprenant du point de vue des établissements de formation interrogés.

Du point de vue des écoles, les entreprises qui s’impliquent à leur côté pour faire évoluer les formations et développer l’alternance sont toujours les mêmes. Mais elles sont conscientes que l’organisation de la structure pédagogique manque trop souvent d’agilité.

Les entreprises ont parfois des difficultés à intégrer le référentiel pédagogique. Elles ne refusent pas pour autant de développer un programme de formation co-élaboré avec les professionnels. Pour conclure, il semble essentiel de donner au formateur les moyens de transmettre aux jeunes l’innovation développée par l’entreprise, valorisant ainsi les métiers de la production.

IL EST IMPORTANT DE COMPRENDRE QUE LES ÉLÈVES DEVIENNENT

DE TRÈS BONS AMBASSADEURS DES BONNES PRATIQUES. PLUS LEUR EXPÉRIENCE SERA ENRICHISSANTE, PLUS ILS SAURONT COMMUNIQUER

POSITIVEMENT. IL EST DONC INDISPENSABLE DE FORMALISER LES PARTENARIATS

ET DE SE DONNER LES MOYENS FINANCIERS DE FAIRE DE BELLES CHOSES.

Les entreprises observent les formations comme trop généralistes et recherchent des spécialisations complémentaires. Cela se traduit par un décalage entre parcours pédagogique sectorisé et besoins de polyvalence pour plus de transversalité dans les métiers. Les formations initiales sont particulièrement axées sur l’informatique et souffrent d’un manque de savoir-faire manuel et technique. Or, les métiers de la production sont en tension et le secteur de l’habillement recherche une adaptation des formations et des niveaux de connaissance supérieurs couplés à une maturité des apprenants.

52

1

Partielle

Très Bonne

Correcte

16

Entretien avec GILBERT VERA Lycée les Côteaux - Cannes

CONCRÈTEMENT

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Faire face au potentiel de création d’emploi dans les entreprises

1. Accompagner les apprenants en étant à l’écoute de leurs souhaits d’avenir et partager avec eux les potentiels de l’entreprise dans cette vision d’avenir.

Témoignage de 5 jeunes en entreprise :

2. Assurer leur intégration en travaillant sur l’accueil, à la fois au sein de l’établissement de formation et dans l’entreprise.

Il faut créer la confiance dès le départ et accueillir les jeunes comme des salariés à part entière dans le cadre de leur alternance. Il faut également former une équipe tutorale autour de l’apprenant au sein de l’entreprise.

Le sentiment pour le jeune d’appartenir à une équipe et d’entrer dans l’univers professionnel est au coeur des enjeux.

Remise du diplôme de Chloé en contrat de professionnalisation

chez KIPLAY.

LE TRAVAIL COLLABORATIF ET LA DÉCOUVERTE DES DIFFÉRENTS

MÉTIERS CONNEXES SONT TRÈS IMPORTANTS POUR NOUS,

NOUS SOMMES DEMANDEUSES DE CONNAITRE TOUTE LA CHAINE

DE LA CRÉATION À LA PRODUCTION, DE VOIR LE DÉFILÉ, ET LA COLLECTION. 

17

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3. Promouvoir des parcours pédagogiques adaptés aux besoins «gestion de projet» de l’entreprise.

4. Accompagner les centres de formation pour développer les spécialités dans les formations : mieux connaître la chaine de fabrication, du prototype à la vente, pour une meilleure connaissance globale du métier, cela afin de renforcer la professionnalisation et la transversalité dans les métiers.

5. Permettre aux jeunes de s’approprier les métiers, de la conception à la fabrication, au sein de l’entreprise, leur transmettre les atouts des collaborations entre la création et l’industrialisation et les sensibiliser à toutes les étapes de la maquette jusqu’au produit fini.

EXEMPLE D’APPLICATION : Le Lycée des Côteaux de Cannes a associé l’imagination des enfants de CP et CE2 aux travaux des apprenants. Le projet : interpréter le dessin des enfants pour créer un vêtement contemporain.

6. Valoriser les métiers de production en démontrant que ces métiers ont conservé les savoirs faire de la fabrication artisanale tout en étant à la pointe de l’innovation (élèves, parents, écoles grand public).

7. Formaliser, partager et diffuser les valeurs de l’entreprise auprès des jeunes et des centres de formation, notamment les valeurs humaines et l’exigence de la qualité.

8. Renforcer la communication des entreprises sur le savoir-faire, savoir-être, les références et les marques.

9. Fidéliser les jeunes après leur alternance ou leur stage, et travailler en mode réseau afin d’élargir leur horizon et leur donner une vision exhaustive des métiers de la mode.

10. Rapprocher les centres de formation des entreprises de façon équilibrée afin de réduire les impacts négatifs des distances dans le parcours de l’alternance des jeunes

LES ORGANISMES DE FORMATION DOIVENT ÊTRE ORGANISÉS DE FAÇON

À ASSURER UN ENSEIGNEMENT EN COHÉRENCE AVEC LA VIE

DE L’ENTREPRISE. UN PRINCIPE : RESPECTER LE COÛT MINUTE ! 

LA VISIBILITÉ DES ENTREPRISES ET LES TERRAINS DE STAGES

POUR ASSURER L’EMPLOYABILITÉDES JEUNES SE CONSTRUISENT

SUR DE SOLIDES PARTENARIATS.

NOUS VOULONS LA RECONNAISSANCE,

LE SOUTIEN ET LA CONFIANCE DES ÉQUIPES EN ENTREPRISE :

ÊTRE RECONNU AU MÊME TITRE QUE LES AUTRES SALARIÉS, AVEC

NOTRE NIVEAU DE CAPACITÉ, DE CONNAISSANCE ET DE COMPÉTENCE. 

JACQUES DRUGEONDirecteur ESIV

MME LEBOUCHER École DUPERRÉ

18

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11. Faire découvrir les richesses et le savoir-faire des entreprises aux jeunes en collaboration étroite avec les organismes de formation.

12. Encourager les jeunes à plus de mobilité : aller à l’étranger et revenir avec de nouvelles expériences.

ILS AIMENT DÉCOUVRIR LE MÉTIER DANS DIFFÉRENTES ENTREPRISES :

DIFFÉRENTES MÉTHODES, DIFFÉRENTS PRODUITS SURTOUT, TRAVAILLER

EN ATELIER ET NON EN USINE.CE N’EST PAS ENCORE LE GOÛT D’ENTREPRENDRE MAIS CELUI

DE LA CRÉATION QUI LES MOTIVE.

13. Optimiser le référentiel de la formation en favorisant les rencontres entre professionnels du secteur industriel et de la formation en amont et intégrer efficacement les richesses et les savoirs faire des entreprises.

L’ECOLE RÉPOND AUX BESOINS DES INDUSTRIELS SUR LA PRODUCTION. LES ÉTUDIANTS DOIVENT AVOIR UNE VISION

GLOBALE DES PROCESS POUR LES MANIER SUR LE PRINCIPE DU RUBICUBE !

14. Imaginer la formation à l’intérieur de l’entreprise pour permettre aux jeunes de mieux connaître les outils de production des entreprises mais également la culture de l’entreprise. Rendre l’entreprise actrice de la formation des jeunes et de la formation en général.

15. Prendre en compte ensemble, établissement de formation et entreprise, une insertion optimisée du jeune répondant aux besoins dans les métiers de production : sécurité au travail, hébergement et mobilité, stabilité économique future et évolution professionnelle.

IL FAUT CONSTRUIRE DES COMPLÉMENTARITÉS

ET UN MAILLAGE INTELLIGENT ENTRE LES ÉCOLES CAR ELLES PEUVENT CRÉER,

AUX CÔTÉS DE LEURS ENTREPRISES PARTENAIRES, UNE ATTRACTIVITÉ

STIMULANTE ET MOTIVANTE POUR DES JEUNES EN DEMANDE.

Témoignage de ClémentMaster II Ecole Supérieure des Industries

du Vêtement - La Fabrique école de la mode et de la maroquinerie.

JACQUES DRUGEON Directeur de l’ESIV intégrée à la Fabrique, nouvelle structure d’enseignement de la mode et de la maroquinerie

L’INDUSTRIE, LA RELATION AVEC LES ENTREPRISES ET L’ORGANISATION DU TRAVAIL SONT BIEN DIFFÉRENTES

EN FRANCE QU’À L’ÉTRANGER OÙ LE SECTEUR ÉVOLUE DANS UN MONDE

ÉCONOMIQUE ET PÉDAGOGIQUE SOUVENT PLUS SOUPLE. IL EST IMPORTANT D’OSER LA MOBILITÉ POUR REVENIR ET ENRICHIR

LES ACQUIS.

FRANÇOIS BROCAÉcole de la Chambre Syndicale de la Mode PARIS (CFA)

19

Extrait de l’interview des 5 jeunes femmes en alternance

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• Travailler sur la marque-employeur pour attirer les jeunes.

• Augmenter la visibilité sur les parcours professionnels et les évolutions de carrière.

• Renforcer la valeur travail et la qualité de vie dans les métiers de la production.

• Adapter le référentiel de formation aux besoins des entreprises et travailler sur des formations sur le long terme.

• Développer le tourisme industriel pour renforcer l’image et la valeur de l’entreprise.

Conclusion

#STIMULER

#COMMUNIQUER

#STIMULER

#PROFESSIONNALISER

#FIDELISER

#MOTIVER

LA MODE, INDUSTRIE DE CRÉATIVITÉ ET MOTEUR DE

CROISSANCE

#COMMUNIQUER

#PROFESSIONNALISER

#FIDELISER

#MOTIVER

20

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Il reste beaucoup d’écoles en France et c’est une réelle chance et une réelle opportunité pour notre profession.Côtoyant depuis des années l’éducation nationale, je m’aperçois que c’est une organisation très efficace mais très hiérarchisée et très dépendante aux directives de son Ministère de Tutelle. Cette institution ne demande qu’à travailler avec les professionnels mais malheureusement son organisation ne lui permet pas de se mouvoir rapidement. En effet, à titre d’exemple, il faut savoir que pour ouvrir une session de formation, il faut d’abord qu’une autre formation régionale ferme par ailleurs.Du coté des acteurs de la mode, les entrepreneurs sont indépendants, peu disponibles et ont des difficultés à travailler collectivement.Les apprenants appartenant à la génération Z, les entreprises et les écoles vont devoir s’adapter à leur façon de vivre et leur façon d’être. Leurs valeurs et leur attachement sont très différents de ceux des générations précédentes. Il est nécessaire, pour les uns et les autres de tenir compte de cet état de fait pour éviter toutes désillusions

Avant d’évoquer quelques solutions, je souhaite revenir sur des points essentiels basés sur une observation simple :La mode « colle à la peau de la France », c’est dans nos gênes. A travers les siècles, nos ancêtres n’ont fait que perpétuer un art, une façon de vivre et c’est cette culture tirée par le luxe actuellement qui permet à la France d’être observée dans le monde entier et de produire tant de richesses et d’avoir une Image exceptionnelle. Issu d’un passé industriel fort, au firmament dans les trente glorieuses, les professionnels se sont appuyés sur un nombre incroyable d’écoles de formation à proximité des entreprises et d’un centre technique performant pour embaucher et former les collaborateurs.Après des vagues de licenciements et des délocalisations importantes dans les années 80/90, les écoles (ainsi que le Cetih à l’époque) se sont affaiblies mais restent en nombre important et très bien réparties sur tout notre territoire national.

Conclusion

La réussite d’une formation adaptée aux besoins de tous n’est pas simple à réaliser mais ne peut résulter que d’un consensus et de la volonté des parties prenantes.

21

Marc Pradal

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QUELQUES PISTES ÉVENTUELLES :

Le remarquable travail en profondeur du cabinet Loba Conseil permet de proposer de nombreux axes d’amélioration mais je souhaiterai mettre en avant quelques propositions nouvelles ou déjà évoquées par le passé:

1. ATTRACTIVITÉ DE NOTRE MÉTIER 

Nos métiers de production doivent devenir attractifs pour séduire les jeunes de la génération Z mais aussi leurs parents. Pour ce faire, la communication de notre branche doit être repensée et mettre en avant ce qui peut les faire rêver, à savoir le produit, les marques. Notre secteur offre aussi bien des formations par l’apprentissage, l’accès à des savoirs faire, de l’innovation ou des nouvelles technologies susceptibles de répondre à la curiosité et à la passion des jeunes.

2. LES RELATIONS DE PROXIMITÉ EN RÉGION ET LOCALEMENT 

Les relations de proximité sont à privilégier (entreprises, rectorat/écoles, région). L’idée simple de proposer un parrain industriel par établissement doit être privilégiée. C’est sur le terrain que nous obtenons les meilleurs résultats. Nous signons depuis quelques années en Normandie des conventions tripartites entre les trois acteurs régionaux proposant un plan d’actions et à propos desquelles un suivi est assuré. Parmi ces actions, citons l’évènement majeur qu’est Mode in Normandie qui se tient chaque année depuis 5 ans et permet aux élèves de Bac pro de créer, fabriquer et porter des vêtements au cours d’un défilé qui clôture cette manifestation dédiée à la mode et associe les jeunes, les enseignants la région et les professionnels de la mode. C’est une source de motivation pour les élèves et les encadrants dans une démarche de progrès.

3. INTÉGRATION DE LA NOUVELLE GÉNÉRATION D’APPRENANTS 

Afin d’accompagner cette génération Z, l’entreprise doit développer ses ressources humaines pour accueillir, accompagner et proposer un véritable projet professionnel aux jeunes apprenants . Elle devra aussi proposer un suivi tout au long de leur carrière professionnelle.La branche a un rôle important à jouer et pourrait proposer des modules aux chefs d’entreprises sur le volet social et ressources humaines pour les aider à faire face à cette intégration et au suivi des apprenants.

Cette proximité contribue également au développement de programmes de formation co-élaborés avec les professionnels du secteur mode. C’est un axe à privilégier en région. Les entreprises ont tout à gagner à se rapprocher de leur académie pour adapter les référentiels de formation qui tiennent compte des spécificités des entreprises régionales. Cette souplesse est nécessaire pour parvenir à une efficacité des formations diplômantes.La branche Habillement et l’Education Nationale pourraient proposer un cadre général qui serait décliné en région dans le cadre d’un contrat cadre.

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Quelques pôles de formation du Bac Pro au Master peuvent être aussi crées à Paris ou en région Rhône-Alpes ou Choletaise ou encore dans le Nord et des cursus Bac Pro à la licence en Normandie ou autres régions.

L’apprentissage est apprécié par les professionnels et il est regrettable que seulement 6 jeunes aient été sélectionnés sur la dernière rentrée 2015 au Lycée « Les Sapins » à Coutances dans la Manche alors que des entreprises sont disposées à en accueillir davantage.

4. PARCOURS COHÉRENT ET COMPLET DE LA FORMATION INITIALE DU BAC PRO AU MASTER AU NIVEAU NATIONAL

L’étude met en avant un nombre important d’établissements de Bac Pro en France, quelques BTS et très peu de formation Licence et pas de Master. De plus, il existe de très nombreux centres de formation publics mais surtout privés (très onéreux) pour les jeunes et axés sur la création. Il n’y a aucune cohérence nationale dans les cursus proposés aux jeunes.

D’autre part, des nouvelles formations émergent sans complémentarité territoriale et sans concertation préalable.La branche Habillement et l’éducation Nationale doivent créer une plateforme commune pour permettre une meilleure visibilité du cursus.

De plus, il est indispensable de renforcer et construire ensemble une politique à moyen terme de formation au niveau national pour répondre aux besoins des professionnels et de leur situation géographique.

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Cette étude devait mettre en lumière tout le travail à accomplir pour améliorer la formation des jeunes pour une meilleure employabilité dans les entreprises.Les temps sont propices car l’image et l’organisation de notre profession « Artisan-Industriel » changent et le Made In France devient un vecteur positif et recherché. En effet, les consommateurs veulent redonner du sens à leurs achats en plébiscitant les produits locaux. Cette pré-étude devrait être suivie d’actions à mettre rapidement en place par notre branche et l’éducation Nationale.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont pris du temps pour répondre à cette enquête en nous montrant une telle générosité et une telle passion qui nous permettent de croire que notre métier a un bel avenir devant lui.

Marc Pradal

Remerciements

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