ÉditoPlantes & Bien-Être partenaire du plus grand congrès de santé naturelle

Le cinéma a les Oscars, le sport a les Jeux Olympiques et la médecine na-turelle a le Congrès international de santé naturelle.

Organisé par l’IPSN*, cet événement incontournable réunira des milliers de personnes venues suivre, cette année encore, les conseils des plus grands noms de la santé naturelle. Le congrès se tiendra le 30 septembre et le 1er octobre au Parc floral de Paris sur le thème « La santé naturelle tout au long de la vie ».

Chez Plantes & Bien-Être nous sommes fiers d'annoncer que notre journal a été sélectionné pour y représenter la phyto-thérapie. Devant un public d'environ  3 000 personnes, nos fidèles contribu-teurs expliqueront toute la puissance de la phytothérapie et comment l’utiliser au mieux.

En attendant de vous rencontrer à Paris, découvrez dans ce numéro les incroyables révélations du Dr Lagarde sur le cancer, des solutions pour soula-ger la fibromyalgie, des formules pour vous préparer à l'hiver et même une tisane dont vous ne pourrez plus vous passer à l’heure de l'apéro. À la vôtre !

Alessandra Moro Buronzo

* Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

Le meilleur de l’information sur les plantes au service de votre santé

ISSN 2296-9799 ■ N° 40 ■ SEPTEMBRE 2017

Douleurs et fatigue chroniques Les solutions méconnues contre la fibromyalgieLes personnes atteintes de fibromyalgie ont souffert d’une reconnaissance tardive de la maladie par le corps médical : retard de diagnostic, errance de traitement, utilisation de multiples médicaments dont les effets demeurent sujets à caution… le tout lié au mode d’expression multiforme de la maladie. C’est pourtant le 3e motif de consultation chez les rhumatologues. En attendant que la science progresse, il existe des méthodes naturelles et sans danger qui ont été éprouvées avec succès dans le cas de cette pathologie invalidante.

Toujours en quête de reconnaissance médicaleFibromyalgie signifie littéralement « douleur des fibres muscu-laires ». Concrètement, les malades souffrent de points douloureux localisés essentiellement au niveau du bas du dos, des épaules, du cou, des coudes, des genoux et des cuisses. Parfois, la douleur peut irradier tout le corps qui réagit même à une faible pression. Une intense fatigue est toujours associée, ainsi que des signes généraux extrêmement variables.

SommaireDossier médical Douleurs et fatigue chroniques,

les solutions méconnues contre la fibromyalgie . . . . . . . 1

De vous à moi Votre médecin vous a-t-il annoncé la nouvelle ? . . . . . . . 7

Nos experts ont la paroleCancer : des protocoles à réinventer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

La tisane du mois Du pastis dans votre théière . . . . . . . 11

NaturopathieL'hiver, on n'est pas tous égaux face aux virus . . . . . . . . 12

Le bon choixUne plante sans égale pour purifier l’organisme . . . . . . 16

Ma cosméto végétale Votre peau ne sera plus jamais sèche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Cas de comptoir Attention à la lavande . . . . . . . . . . . . . . . 19

Cultivez vous-mêmeLa fraise sort du bois et s’invite chez vous . . . . . . . . . . . . . .20

Et aussi : des news, les livres (p . 22), l’agenda (p . 23) et le

courrier des lecteurs (p . 24)

DOSSIER MÉDICAL2

Trop longtemps catégorisée comme un simple problème psychosoma-tique à cause de l’absence d’inflam-mation, la fibromyalgie est encore mésestimée par nombre de méde-cins. Toute douleur chronique et persistante depuis au moins trois mois doit vous mettre la puce à l’oreille. De jour comme de nuit, cette douleur permanente varie selon les personnes. Certains parlent de raideur, d’autres de brûlure, de broiement ou encore d’élancement.

Ils attendent des traitements efficaces

14 millions d’individus – soit 2 % de la population européenne – seraient touchés par la fibromyal-gie ! La maladie est si invalidante qu’on estime qu’un patient sur cinq ne peut plus travailler.

Suite à une remarquable enquête de 2014 réalisée sur 4 500 patients

par l’association Fibromyalgie-SOS, une commission a émis les conclu-sions suivantes.

« Il serait souhaitable que la fibromyalgie fasse enfin l’objet :

▪ D’une réadaptation à l’effort avec un parcours de soins adapté

▪ D’une inclusion dans la liste des affections de longue durée (ALD)

▪ De la nécessité de la reconsidéra-tion des médicaments convention-nels utilisés eu égard à leur mau-vais rapport bénéfice/risque

▪ D’une prise en charge par des approches pluridisciplinaires non médicamenteuses comme la balnéothérapie, le soutien psycho-logique et même l’usage de com-pléments alimentaires… »

Êtes-vous concerné(e) ?

Certains profils sont plus affectés que les autres : les hyperactifs, les impatients, les stressés, les perfec-tionnistes et les bourreaux du travail sont les prétendants « idéaux » à la fibromyalgie. Des facteurs physiques ou psychiques (chirurgie, anesthésie, vaccination, infection, accident, conflit, deuil…) peuvent également servir d’élément déclencheur.

Un état dépressif peut d’ailleurs aussi bien être la cause que la conséquence de la fibromyalgie. Tout cela a malheureusement contribué à considérer les fibromyalgiques comme des per-sonnes psychologiquement fragiles.

Les pistes sérieusesRappelons qu’un muscle est fait pour le mouvement ou la posture. Il doit pouvoir se contracter et se relâcher rapidement. Les points douloureux caractéristiques de la fibromyalgie sont des zones de muscles contracturés, c’est-à-dire en proie à un spasme continuel. Or, un muscle perpétuellement contracté finit toujours par souf-frir : il se remplit de lactates et autres déchets du métabolisme jusqu’à devenir sensible à la moindre pression.

À la longue, le muscle s’épuise et la somme de toutes les contractures finit par installer une sensation de fatigue générale pouvant aller jusqu’à l’épuisement. C’est ensuite un cercle vicieux car être fatigué et souffrir en permanence continue d’entamer l’humeur du patient.

Pourquoi des muscles se contractent-ils ainsi dans le corps du fibromyalgique ?

La multiplicité des symptômes associés aux douleurs et à la grande fatigue nous oriente vers une origine auto-immune, toxique, endocrinienne, nutritionnelle ou infectieuse. Les causes peuvent d’ailleurs se cumuler.

Les recherches actuelles étudient l’impact des ondes électromagné-tiques, des additifs, des métaux lourds ou encore des antibiotiques sur un terrain génétique sensible potentiellement en carence micronutritionnelle.

Les symptômes fréquemment associés à la fibromyalgie ▪ Hypersensibilité aux polluants et aux infections

▪ Vieillissement accéléré ▪ Syndrome des jambes sans repos ▪ Trouble du sommeil ▪ Dépression, anxiété

▪ Déclin cognitif ▪ Syndrome prémenstruel ▪ Cystite à urines claires ▪ Troubles cardiovasculaires

(extrasystole, hypertension labile, syndrome de Raynaud)

▪ Migraines ▪ Colopathie, reflux gastro-œsopha-

gien, intolérances alimentaires ▪ Tensions musculaires, crampes,

contractures, raideurs

Les points les plus sensibles

DOSSIER MÉDICAL3

On peut raisonnablement penser que la fibromyalgie est d’origine multifactorielle et que certains facteurs sont plus influents en fonction des individus.

Plusieurs auteurs creusent la piste d’une exposition à certaines familles de médicaments dont les quinolones – une classe d’antibio-tiques toxiques pour les muscles au point de provoquer des ruptures de tendons – et les benzodiazépines, calmants les plus prescrits.

L’aluminium, de plus en plus présent dans notre environnement, pourrait également être source d’intoxication de notre système nerveux.

En ce qui concerne la piste infec-tieuse, une maladie de Lyme sous-jacente doit être absolument éliminée par des tests biologiques fiables comme le Western Blott.

1. Tous les êtres vivants sont électrosensibles, c’est-à-dire qu’ils réagissent biologiquement aux champs électromagnétiques (CEM). Certains sujets sont dits électrohypersensibles, car une exposition aux CEM les perturbe au point de développer des symptômes ou une maladie incapacitante. Contrairement à la Grande-Bretagne et la Suède, ce syndrome d’intolérance aux CEM n’est toujours pas reconnu par les instances médicales françaises.2. Conformez-vous aux posologies indiquées pour chaque complément.3. Des établissements proposent des soins remboursés par la sécurité sociale à Aix-les-Bains, Allevard, Royat, Bagnères-de-Luchon, Bagnères-de-Bigorre, La Vôge-les-Bains, Barbotan-les-thermes…4. On en trouve dans l’eau du robinet, les aliments, les vaccins, les pansements gastriques, les cosmétiques, les ustensiles de cuisine…

Les solutions naturellesComme nous venons de le voir, la prise en charge de la fibromyalgie se doit donc d’être multidiscipli-naire. Par leur efficacité toute relative et leurs effets secondaires avérés, les molécules de synthèse ont montré leurs limites au cours des dernières décennies.

De plus, la fibromyalgie ne devrait plus dépendre d'une seule spécia-lité, qu'il s'agisse de la rhumatolo-gie, des centres de la douleur, etc.

Avec l’avis de votre médecin, il serait bon d’envisager de vous tourner vers des solutions natu-relles complémentaires.

Les plantes contre la fibromyalgieLa phytothérapie peut être active sur les symptômes prédominants comme la douleur, la contracture musculaire, la fatigue physique, psychique et les troubles du sommeil.

L’électromyalgie, vous connaissez ?Certains dentistes spécialisés préfèrent parler d’« électromyalgie » dès lors que toutes les observations convergent vers le diagnostic d’élec-trohypersensibilité (EHS) 1. Il suffit parfois de retirer les plombages au mercure et de désintoxiquer (chélation) l’organisme pollué pour que les symptômes disparaissent. C’est la toxicité des métaux lourds qui est ici pointée du doigt et le fait qu’ils puissent amplifier les effets des champs électromagnétiques qui nous entourent. En cas d’électrohypersensibilité identifiée, une stratégie de réduction de l’exposition aux champs électro-magnétiques peut être mise en place grâce à un géobiologue.

13 réflexes santé pour aller mieux ▪ Arrêtez les benzodiazépines et les 

quinolones. ▪ Retirez certains ingrédients de votre

alimentation comme les produits laitiers ou ceux contenant du gluten.

▪ Pratiquez le jeûne discontinu. ▪ Rechargez vos batteries en faisant 

le plein de magnésium, oméga-3, vitamines-D, B, coenzyme Q102…

▪ Pratiquez une cure thermale3 de 3 semaines avec bains carbogazeux et/ou cure d’hydratation interne avec eau soufrée ou bicarbonatée sodique.

▪ Essayez la marche nordique, la marche en piscine ou le longe-côte.

▪ Mangez bio de façon à éviter pesticides et additifs toxiques (glutamate et aspartame en priorité).

▪ Chassez l’aluminium4. ▪ Prenez des complexes associant

prébiotiques (lactobacilles),

probiotiques (fructo-oligosaccaha-rides), plantes et minéraux afin de prendre soin de votre microbiote.

▪ Testez les massages à visée décontracturante (californien, ayurvédique…).

▪ Mettez-vous aux techniques « corps/esprit » : visualisation, yoga, méditation, pleine conscience, Qi Gong, balades en forêt, cohérence cardiaque, EFT, EMDR, sophrologie, hypnose éricsonnienne ou régressive, biofeedback…

▪ Ne vous fermez pas aux thérapies vibratoires et informationnelles qui proposent un rééquilibrage énergétique : infra-rouge, acupunc-ture, magnétisme, moxa, kinésiolo-gie, homéopathie…

▪ Soignez votre habitat grâce à la géobiologie ou au Feng shui dans le but notamment de diminuer votre exposition aux ondes.

DOSSIER MÉDICAL4

En cas de douleurs et contractures musculaires

L’aromathérapie permet un soulage-ment rapide. Les huiles essentielles de basilic exotique (Ocimum

basilicum var. basilicum) et de men-

the poivrée (Mentha x piperita) peuvent être employées seules ou combinées.

La première est décontractante, la seconde, antalgique. Il faut toujours les diluer dans au moins à 30 % d’huile végétale avant application, car il existe un risque d’irritation.

Vous pouvez par exemple masser les zones contracturées avec 2 gouttes d’huile essentielle de basilic et 1 goutte de menthe poivrée dans une petite cuillerée à café d’huile de jojoba. Ce traitement est déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 6 ans. Il existe en pharmacie des complexes de type huile de massage ou roller associant ces huiles essentielles pour une application pratique et sécurisée sur une peau non lésée, à répéter au besoin plusieurs fois dans la journée.

N’oublions pas le tilleul (Tilia

sylvestris), en tisane d’aubier à raison de 40 g de bâtons à placer dans 1 litre d’eau froide et à porter à ébullition pendant 20 minutes. Buvez 3 tasses par jour en cas de crise musculaire. Il existe également des ampoules d’aubier ou de feuilles de tilleul qui peuvent remplacer l’infusion à raison de 3 ampoules quotidiennes. Quant au macérat glycériné (1DH) de bourgeons de tilleul (Tilia tomentosa), il exerce une puissante action antispasmodique sur les muscles.

Le piment de Cayenne (Capsicum

frutescens) est probablement une des plantes les plus actives sur la dou-leur, notamment sous forme de gel ou de pommade. Il est conseillé d’appliquer localement jusqu’à 3 à 4 fois par jour une crème enrichie de 0,025 % à 0,075 % en capsaïcine, le principe actif du piment qui possède les propriétés antalgiques. Ces crèmes peuvent faire l’objet d’une préparation magistrale par votre pharmacien. L’effet est rapide et si vous le voulez durable, comptez au moins 15 jours.

En cas de fatigue physique et psychique

La rhodiole (Rhodiola rosea)

et le ginseng de Sibérie ou

éleuthérocoque (Eleutherococcus

senticosus) possèdent des propriétés adaptogènes. Elles sont capables d’augmenter nos capacités de défense en réponse au stress, qu’il soit de nature physique ou psychique.

Et si on essayait l’huile de nigelle ?

La légende veut que le prophète Mahomet racontât que l’huile de nigelle sauvait de tout… sauf de la mort. Bien qu’à ce jour l’huile de cumin noir (c’est l’autre nom de la nigelle) ne bé-néficie d’aucune étude scienti-fique concernant son action sur la fibromyalgie, les forums sur Internet et différents retours « terrain » font l’éloge de cette huile dans cette indication. Vous n’avez rien à perdre à l’essayer ! La posologie usitée est de 6 à 8 gélules par jour, par voie orale. N’oublions pas son application en massage sur les zones sensibles.

DOSSIER MÉDICAL5

Elles agissent indirectement sur les mécanismes de la dépression en permettant de développer une résistance à la fatigue. L’asthénie et la déprime résultant d’un état fibromyalgique sont donc souvent améliorées par l’emploi d’une de ces plantes. La rhodiole et le ginseng de Sibérie se prennent volontiers en gélules d’extrait sec, en évitant une prise le soir pour ne pas perturber le sommeil.

En cas de troubles du sommeil

Le fibromyalgique peut mal dormir à cause de ses douleurs récurrentes. On sait qu’un som-meil de mauvaise qualité induit ou renforce une fatigue physique et morale.

La meilleure plante connue à ce jour pour restaurer un sommeil digne de ce nom reste sans conteste le pavot de Californie

ou eschscholzia (Eschscholzia

californica).

De la même famille que le pavot à opium, cette plante contient des substances alcaloïdes aux vertus somnifères dont il convient de respecter les contre-indications habituelles : on l’évitera chez les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes souffrant de glaucome.

La posologie consiste à prendre 1 à 2 cuillerées à café le soir avant le coucher d’une solution glycéri-née d’eschscholzia sans sucre ni alcool, de type EPS®. Les effets peuvent être immédiats ou deman-der une à deux semaines avant d’être effectifs.

C’est l’heure du bain de foin !Incroyable ! Dans le sud du Tyrol, des hôtels proposent des bains de foin pour les personnes atteintes de fibromyalgie. Voici ce qu’on peut lire sur www.suedtirol.info :La phytothermothérapie ou « bain de foin, également appelé " Alpenbadl ", est une ancienne tradition sud-ty-rolienne. Il y a 130 ans déjà, les agriculteurs, après la récolte des fourrages, dormaient sur des tas de foin et se réveillaient reposés et pleins d’énergie.

Aujourd’hui, des études scientifiques ont démontré que les bains de foin soulagent l’arthrose, l’inflammation du sciatique et les rhumatismes, stimulent la circulation sanguine et le métabolisme. » Exactement ce qu’il faut en cas de fibromyalgie.« Avant utilisation, le foin est plongé dans un bain d’eau chauffée à 40°C. La personne recevant le soin est plongée dans le foin jusqu’au cou. Un processus de fermentation commence alors, complété par la diffu-sion des huiles essentielles. La personne est ensuite enveloppée de draps pendant une demi-heure à une heure afin de favoriser la transpiration, avant de revenir à une température corporelle normale. Des bains de pieds et des affusions, ou encore des massages doux complètent le soin. »« Le foin des Dolomites est connu pour être particu-lièrement " gras " en raison de la spécificité des sols. Composé de plantes feuillues telles que l’alchémille, le génépi, l’arnica, l’aspic, le chiendent, le ray-grass et la fétuque, le foin des Dolomites est extrêmement béné-fique pour la santé. Il favorise la circulation sanguine et exerce une action sur les organes internes par le biais des zones réflexes de la peau. »Pour les plus sceptiques, sachez qu’une étude italienne a évalué la phytothermothérapie aux thermes de Garni-ga (Trento) sur 30 patients choisis au hasard parmi 55 atteints de fibromyalgie. Les résultats ont montré des améliorations significatives, persistantes pendant toute la période de suivi… et sans aucun effet secondaire.

DOSSIER MÉDICAL6

Top 7fibromyalgie partie indication forme posologie remarques

NigelleNigella sativa

Graine (poudre)

Douleur,Contracture,

FatigueHuile 6 à 8 gélules/j et en 

application locale

TilleulTilia sylvestris

Aubier, Feuille,

Bourgeon

Infusion, ampoules, macérat

glycériné 1DH

3 ampoules/j  ou 3 tasses de tisane

ou 50 gouttes 1 à 2 fois/j

Menthe poivréeMenta x piperita

Parties aériennes Douleur +++ Huile essentielle

1-2 gouttesdiluées dans 30 % d’huile végétale en

massage

Évitez sur peau irritée, muqueuses, plaie, et en

cas d’épilepsie.Pas d’usage prolongé.Synergie possible avec l’HE de basilic exotique.

Piment de CayenneCapsicum frutescens

Fruit Douleur +++

Crème enrichie en

capsaïcine à 0,025 - 0,075 %

3 à 4 applications/jjusqu’à arrêt  de la douleur

ou 2 semaines minimum

Évitez sur peau irritée, muqueuse ou plaie.

EleuthérocoqueEleutherococcus senticosus

RhizomeFatigue 

physique et morale

Extrait sec 500-700 mg le matin Évitez en cas de tension artérielle élevée.

RhodioleRhodiola rosea

RacineFatigue 

physique et morale

Extrait sec 1 cp de 150-300 mg matin et midi Évitez la prise en soirée.

Pavot de CalifornieEschscholzia californica

Sommités aériennes Sommeil EPS 1 à 2 cuillerées à

café le soir

Évitez en cas de grossesse,

d’allaitement et de glaucome.

Dr Franck Gigon

Bibliographie ▪ Bramwell B, Ferguson S, Scarlett N, Macintosh A. The use of ascorbigen in the treatment of fibromyal-gia patients: a preliminary trial. Altern Med Rev. 2000 Oct;5(5):455-62. ▪Cao H, Liu J, Lewith GT. Traditional Chinese Medicine for treatment of fibromyalgia: a systema-tic review of randomized controlled trials. J Altern Complement Med. 2010 Apr;16(4):397-409.  ▪ Fioravanti A, Bellisai B, Capitani S, Manica P, Pao-lazzi G, Galeazzi M. Phytothermotherapy: a possible 

complementary therapy for fibromyalgia patients. Clin Exp Rheumatol. 2009 Sep-Oct;27(5 Suppl 56):S29-32. ▪ Keitel W, Frerick H, Kuhn U, Schmidt U, Kuhlmann M, Bredehorst A. Capsicum pain plaster in chronic non-specific low back pain. Arzneimittelforschung. 2001 Nov;51(11):896-903. ▪ Lister RE. An open, pilot study to evaluate the potential benefits of coenzyme Q10 combined with Ginkgo biloba extract in fibromyalgia syndrome. J Int Med Res. 2002 Mar-Apr;30(2):195-9. ▪Murck H. Atypical depression spectrum disorder 

- neurobiology and treatment. Acta Neuropsychiatr. 2003 Aug;15(4):227-41. ▪ Rasmussen LB, Mikkelsen K, Haugen M et al. Treatment of fibromyalgia at the Maharishi Ayurveda Health Centre in Norway II--a 24-month. follow-up pilot study. Clin Rheumatol. 2012 May;31(5):821-7. ▪ Sarac AJ, Gur A. Complementary and alternative medical therapies in fibromyalgia. Curr Pharm Des. 2006;12(1):47-57. Review.

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DE VOUS À MOI

Votre médecin vous a-t-il annoncé la nouvelle ?Voici le titre d’un article paru en juin dernier dans Le Quotidien du Médecin5 : Jardiner fait mieux qu’un cours de sensibilisation ou qu’un logo nutritionnel sur le bien manger.

5. https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2017/06/06/jardiner-fait-mieux-quun-cours-de-sensibilisation-ou-quun-logo-nutritionnel-sur-le-bien-manger_8481276. Institut National de la Recherche Agronomique

Oui, vous avez bien lu… Les médecins se rendent enfin à l’évidence ! C’était impensable il y a encore quelques années, aujourd’hui c’est un fait : la santé passe par les plantes, parole de médecin !

C’est Nicole Darmon, directrice de recherche à l’INRA6, qui a tiré cette conclusion lors d’une expé-rience d’agriculture urbaine menée dans la partie nord de Marseille.

La scientifique a été la première surprise : s’occuper de son potager apporte plusieurs changements positifs dans notre mode de vie.

Sans compter l’aspect social et convivial de la démarche, le jardinage augmente de plus

de 70 % notre consommation de fruits et de légumes. Non seule-ment les jardiniers consomment les produits de leurs cultures, mais ils achètent également une quan-tité plus importante de fruits et légumes du commerce.

Sans avoir besoin de dispenser des cours académiques, c’est un peu comme si les plantes transmet-taient « par contact » la conscience des meilleurs réflexes de santé. Et ce n’est pas terminé !

Bottes aux pieds, les mains dans la terre, en train de récolter son romarin, on se sentirait donc mieux qu’en costard-cravate à suivre les cours de la bourse sur un ordinateur.

Pouvoir partager les fruits (et légumes) de sa récolte avec ses proches… elle est peut-être là, la saine fierté du jardinier !

Espérons qu’à l’image des plantes, il transmette à son tour sa passion. De même, n’hésitez pas à répandre la bonne parole. Si votre médecin a oublié de vous parler de cette étude parue dans son journal, n’hésitez pas à lui en toucher deux mots !

Alessandra Moro Buronzo

L’ expérience a également prouvé que la pratique

du jardinage permet aux personnes de booster

l’ estime de soi.

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NOS EXPERTS ONT LA PAROLE

Cancer : des protocoles à réinventerUn traitement plus efficace contre le cancer, c’est possible. Tel est le credo du Dr Lagarde, oncologue, qui se bat depuis 40 ans pour faire évoluer notre approche du cancer. Dans l’intérêt du malade, il milite pour que les oncologues prennent en compte les résultats de la recherche fondamentale. Un témoignage qui donne le vertige !

Docteur en médecine de l’univer-sité de Paris, ancien externe des hôpitaux, spécialiste en oncologie et chirurgie maxillo-faciale, le  Dr Lagarde a dirigé pendant plus de 10 ans un centre de traitements oncologiques à San Marin avant de prendre sa retraite en 2016. Tout en appliquant la chimiothérapie, il a toujours défendu la convergence des thérapies conventionnelles et parallèles. Partisan de la nutrithé-rapie depuis 1987, il est l’auteur de nombreux ouvrages à succès dédiés au traitement et à la préven-tion du cancer.

« La stratégie du traitement est souvent contraire aux nouvelles connaissances

obtenues par la recherche et va parfois à l’encontre du

résultat souhaité. »

Depuis des décennies, vous vous battez pour que vos confrères acceptent les découvertes de la recherche fondamentale. Vous dites qu’en cancérologie les médecins font des erreurs de stratégie dues à un manque d’informations et une formation « canalisée ». C’est à peine croyable !

Dr Philippe Lagarde :

Curieusement, un certain nombre de découvertes scientifiques sont passées sous silence, car elles remettent en cause toute la straté-gie existante. Sans compter le fait qu’il se passe beaucoup de temps avant que les données de la recherche fondamentale arrivent chez les cliniciens !

Prenons l’exemple de la mammo-graphie. Avec mes confrères américains et anglais, je répète depuis 30 ans que les rayons X ne peuvent pas voir le tissu épithélial car il est radiotransparent. Or les cancers du sein sont épithéliaux. La mammographie ne peut donc pas voir les tumeurs épithéliales de moins d’un centimètre.

Un autre examen utilisé, l’écho-graphie, ne permet pas de visiter tout le sein, car il y a des zones d’ombre dues à la façon de mobili-ser la sonde. Mais il existe une autre technique d’échographie, l’échographie ductale, qui utilise une sonde et une technique

particulières permettant de détecter la tumeur à partir de 3 millimètres. On gagne ainsi au moins deux ans sur le diagnostic. Cette technique est utilisée au Japon, aux États-Unis, en Suède, en Norvège, mais on la découvre tout juste en France, notamment grâce au Dr Dominique Amy, à Aix-en-Provence.

Vous dites également qu’il faudrait arrêter de faire des biopsies car elles favoriseraient le développement des tumeurs…Dr P .L . : Encore une fois, c’est la recherche qui le démontre. On sait qu’au-delà d’un millimètre une cellule cancéreuse a besoin de beaucoup de sang pour se dévelop-per. C’est pour cette raison qu’elle oblige l’organisme à créer de nouveaux vaisseaux autour d’elle, ce que les scientifiques appellent l’angiogenèse.

Il se passe la même chose quand une blessure appelle une plus grande quantité de sang pour favoriser la cicatrisation. Or la biopsie n’est rien d’autre qu’une blessure. Elle favorise un afflux de sang à l’endroit de la tumeur, ce qui va donc la nourrir. Elle va du même coup provoquer l’inflamma-tion. C’est pourquoi il ne faut pratiquer la biopsie que lorsque c’est vraiment nécessaire, mais pas systématiquement.

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NOS EXPERTS ONT LA PAROLE

Et les exemples ne s’arrêtent pas là. Il est fréquent qu’après une opération pour ôter une tumeur du sein, on retire un « ganglion sentinelle » dont l’analyse est censée déterminer si l’on doit faire une chimio. Là encore, la recherche fondamentale a démontré que c’était inutile.

Pour quelles raisons ?

Dr P .L . : Dans la majorité des cas, les premières cellules métastatiques, celles qui vont coloniser les organes voisins en formant des cancers « secon-daires », partent des vaisseaux sanguins et non des vaisseaux lymphatiques. L’examen d’un ganglion lymphatique peut donc être négatif alors que les cellules cancéreuses sont depuis longtemps passées dans les artères et les veines. C’est officialisé depuis avril 2011 par la Haute Autorité de santé et son collège, mais c’est connu depuis longtemps.

Quand on découvre une tumeur qui mesure au moins un centimètre, elle a déjà largement eu le temps d’envoyer des micro-métastases que l’on ne voit pas. Déjà en 1974, le Pr Pouillart, directeur de l’institut Curie à Paris, déclarait : « Ce qui est urgent en cancérolo-

gie, ce n’est pas d’intervenir en chirurgie, mais de traiter

les micro-métastases ».

Concrètement, vu les connaissances actuelles, quel serait pour vous le protocole idéal pour traiter au mieux le cancer ?

Dr P .L . : Les cellules cancéreuses sont des cellules mutantes, capables d’apprendre plus vite que nous. Elles peuvent devenir résistantes aux produits de chimiothérapie. C’est pourquoi il est nécessaire d’associer au moins 3 produits différents dans un protocole pour enrayer le plus longtemps possible ce phénomène. Mais les laboratoires imposent souvent d’utiliser un seul produit car ils veulent savoir s’il est efficace ou non. C’est un scandale !

D’après votre expérience, on ne peut donc pas faire l’économie de la chimiothérapie ?

Dr P .L . : Malheureusement, parmi toutes les médecines non conventionnelles que j’ai essayées pendant des années, il n’y a rien qui puisse se substituer à la chimio. Pour le moment du moins… Malgré tous ses défauts, je pense qu’il faut l’utiliser, mais différemment.

La recherche a démontré que plus le produit était concentré dans le liquide qui baigne la cellule cancé-reuse, moins il pénétrait dans celle-ci. Plutôt que de « taper » trop fort, il faut donc chercher la dose minimale efficace.

La durée aussi est importante car lorsque le liquide a pénétré dans la cellule, il n’est efficace que pendant la division cellulaire qui dure environ 36 heures. En d’autres termes, une chimio réalisée en dehors de la division cellulaire ne sert absolument à rien ! Il faut opter pour des chimios continues sur 3 ou 4 jours, avec des doses adaptées à chaque patient, souvent moins fortes que celles conseillées par les laboratoires ou le protocole international. C’est beaucoup moins toxique pour le malade et cela permet au produit d’arriver au bon moment.

Un traitement néo-adjuvant est tout aussi important car faire la chimio avant l’opération permet de blo-quer l’évolution d’éventuelles micro-métastases. Par exemple, j’ai soigné un footballeur professionnel italien qui faisait ses chimios et jouait tous les dimanches. Dans ce cas, on fait presque de la chimio comme on prend de l’aspirine.

Il faudrait pratiquement en faire une avant toute intervention, parce que l’opération va souvent donner une flambée à la maladie. Je ne dis pas que l’on guérira à tous les coups, mais le confort du patient est consi-dérablement amélioré.

Pour moi, on ne doit pas opposer les médecines naturelles et conventionnelles, mais les associer.

Justement, les pratiques naturelles peuvent-elles limiter les effets toxiques de la chimiothérapie sur l’organisme ?

Dr P .L . : On peut diminuer d’au moins 70 % les effets collatéraux des thérapies oncologiques. Chaque type de traitement agresse plus particulièrement certains organes, mais grâce aux plantes, on peut considéra-blement diminuer leurs effets secondaires.

Par exemple, si le foie est agressé par le méthotrexate, il faut prescrire des protecteurs hépatiques comme le desmodium deux semaines avant le début de la chimio, à raison de 500 millilitres de tisane par jour. Ainsi, il n’y a pratiquement aucune répercussion sur les transaminases.

Le cisplatine est un produit qui fait vomir avec une grande toxicité nerveuse et rénale. 15 jours avant le traitement et jusqu’à son terme, il faut prendre le complexe B, mais sans la vitamine B12 qui est un facteur de croissance. Associé à des minéraux comme ceux du plasma de Quinton et à une décoction de plantes fraiches de vigne rouge et de ginkgo biloba, on obtient de très bons résultats. La microcirculation irrigue mieux le système nerveux. Toujours pour le système nerveux, on préconise aussi du sélénium, de la lécithine de soja et de l’acérola (vitamine C).

NOS EXPERTS ONT LA PAROLE10

Des plantes à plus de 6 000 mètres d’altitude !Jusqu’à présent, aucune plante disposant de racines, et donc de sève, n’avait été trouvée au delà de 6 000 mètres d’altitude. Une équipe de bota-nistes tchèques a récemment décou-vert six espèces qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, réussissent à vivre dans des conditions extrêmes sur les sommets de l’Himalaya. Ces plantes semblent avoir accédé à ces hauteurs depuis deux décennies grâce – ou plutôt à cause – du réchauffement climatique.Source : www.ouest-france.fr

L’ortie en passe d’être cultivéeInnovation en Sarthe où un projet collaboratif initié par le Pôle Emploi des Pays de la Loire projette de cultiver l’ortie pour créer une filière textile. Presque exclusivement sauvage, l’ortie associe pourtant les propriétés textiles du lin et du chanvre. Pour extraire les fibres végétales, d’an-ciennes machines à chanvre ont été remises en route.

Levure de riz rouge vs statine : 1 partout, balle au centre

Un programme de surveillance italien pour les remèdes naturels a confirmé que la levure de riz rouge comporte les mêmes risques que son homo-logue chimique, la lovastatine (Altocor, Mevacor). En 2012, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), avait déjà mis en garde contre ce complément alimentaire proposé comme une alternative aux médicaments. Son origine naturelle ne doit pas faire oublier qu’il s’agit bien de la même molécule, susceptible d’entraîner des atteintes hépatiques, des douleurs musculaires ou des réactions intestinales.

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L’acérola est également efficace pour soutenir la vessie et les reins, de même que l’eau, la vitamine A et l’alpha glutathion.

Et l’alimentation ?

Dr P .L . : C’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Les grandes lignes, presque tout le monde les connaît, mais pas grand monde les applique. Bannir le sucre, restreindre le sel, les produits laitiers, éliminer le café et la viande rouge, manger bio, même si le bio véritable n’existe plus… Plus de fibres, donc plus de fruits et légumes. Manger moins. Et pour les malades sous chimio, jeûner la veille du traitement et boire beaucoup après le traitement. Quant au régime sans gluten, je ne suis pas contre, il aide à désintoxiquer l’organisme et soutient le système immunitaire.

En outre, nous savons que certains aliments peuvent aider à bloquer l’angiogenèse, comme le raisin, les fruits rouges, les myrtilles, les tomates, le thé vert, le curcuma, les agrumes ou encore l’huile d’olive… la liste est longue, sans parler de tous ceux que l’on doit encore expérimenter.

Quand pensez-vous qu’on arrivera à éradiquer le cancer ?

Dr P .L . : J’aimerais que les oncologues descendent un peu de leur planète et se méfient de tout ce que leur racontent les laboratoires. Nous devons absolument évaluer toutes les données scientifiques apportées par la recherche. À partir de là, il est évident qu’il faudra obligatoirement changer les protocoles. Dès lors, je suis persuadé que les résultats s’amélioreront automa-tiquement et que les patients supporteront bien mieux leurs traitements.

Propos recueillis par Alessandra Moro Buronzo

Livres :

Ce qu’on vous cache sur le cancer, De Philippe Lagarde – Éditions Favre, 1981

Cancers : questions et réponses en l’état actuel de

la science, De Philippe Lagarde – Éditions Guy Tredaniel, 2006

Site internet : www.vivereconilcancro.it/fr/

LA TISANE DU MOIS1111

Du pastis dans votre théièreTout le monde aime « prendre l’apéritif », même les enfants. Comme eux, il est certains adultes qui évitent l’alcool. L’apéro est avant tout un moment convivial et festif, pas forcément une occasion de s’enivrer. Oserez-vous l’apéro tendance, sans alcool mais à base de plantes ?

Plaisir, partage et santéEnfant, je me souviens de l’odeur du pastis des adultes. Ce parfum d’anis et de réglisse me mettait l’eau à la bouche. Ce n’était pas l’alcool qui m’attirait, mais les arômes de plantes.

La plupart des anisades tradition-nelles, comme l’anisette, l’ouzo grec, la sambuca italienne ou le raki turc ont au moins en commun la badiane qui apporte ce goût anisé, et la réglisse qui arrondit les saveurs et édulcore le breuvage.

On retrouve également la menthe, le fenouil, la cannelle, le tilleul, la sauge, le thym ou encore le serpolet, mais chaque marque garde jalousement sa recette. Les plantes sont parfois nombreuses, comme dans le pastis haut de gamme Henri Bardouin qui ne contient pas moins de 65 plantes et épices.

Ces anisades rafraîchissantes détendent l’atmosphère et parti-cipent à la bonne humeur. Est-ce là le simple effet de l’alcool ? Pas si sûr ! Les plantes aussi y sont pour quelque chose. Voici la recette d’un « petit jaune » aux plantes qui ravira tous les palais.

Rien à envier au pastagaContrairement aux amateurs du jaune de Marseille, vous connaî-trez les ingrédients de votre breuvage, et même leurs vertus !

La badiane (Illicium verum) est un puissant remède contre les ballon-nements, flatulences et crampes abdominales. Elle ouvre l’appétit. Le nom latin de cet anis étoilé signifie " attirance " ou " charme ", en référence à son arome savoureux.

Le fenouil (Foeniculum vulgare) chasse également les gaz et calme les spasmes. Son arôme est plus doux et plus rond que celui de ses consœurs.

L’anis vert (Pimpinella anisum) est très aromatique avec des propriétés calmantes des nerfs et tonique de la digestion. Naturellement, c’est lui qui apporte majoritairement ce goût anisé.

La réglisse (Glycyrrhiza glabra) offre au mélange sa couleur jaune or. Son nom latin signifie "racine

douce et sucrée ", ce qui correspond à son goût agréable. Elle harmonise les saveurs, apporte des vertus toniques et apaise les inflamma-tions des muqueuses digestives.

La sauge (Salvia officinalis) donne de la force au breuvage. Parmi ses innombrables vertus, retenons ses effets antiseptique, antioxydant et tonique, notamment de la diges-tion. Elle régule également la transpiration abondante.

La cannelle (Cinnamomum

zeylanicum) apporte une saveur chaude et suave au mélange. C’est aussi un stimulant digestif.

À votre santé !

Nicolas WirthNaturopathe

À consommer sans modération ! Sauf… en cas de cancer hormonodépen-dant (la sauge est à éviter) et pour les personnes hypertendues (qui doivent limiter la consommation de réglisse). Vous noterez que la badiane et l’anis vert contiennent de l’anéthol, un composé neurotoxique qui peut s’accumuler dans l’organisme. Mais rassurez-vous, à quantité égale, cet apéro maison comporte 100 fois moins de risques que ses homologues alcoolisés.

Mélangez les plantes suivantes :▪▪ Badiane (fruit) 30 g▪▪ Fenouil (semence) 30 g▪▪ Anis vert (semence) 20 g▪▪ Réglisse (racine) 20 g▪▪ Sauge (feuille) 20 g▪▪ Cannelle (écorce)10 g

À vos décoctions !

1. Dans 1 litre d’eau froide, déposez 20 g du mélange, soit environ 2 cuil-lerées à soupe.2. Faites chauffer puis bouillir à feu doux durant 2 minutes.3. Couvrez et infusez 10 minutes.4. Filtrez et laissez refroidir. Placez au frigo au moins 2 heures.5. Servez bien frais, pur ou allongé d’un peu d’eau fraîche (pour faire comme les vrais) avec de la glace.

NATUROPATHIE12

L'hiver, on n'est pas tous égaux face aux virusPeut-on mourir d’une grippe ? Normalement non, mais les enfants et les personnes âgées sont particulièrement fragiles. Heureusement, les plantes sont pleines de belles promesses pour éviter qu’une simple contagion ne tourne à la catastrophe. La prévention s'impose !

Imaginez un monde où un enfant sur deux meurt avant l’âge de 10 ans et où l’espérance de vie ne dépasse pas 25 ans. Improbable ? C’était pourtant le cas en France au XVIIIe siècle, faute d’hygiène et de traitements efficaces.

Avancées médicales aidant, les choses ont bien changé depuis, mais les enfants et les personnes âgées restent une population à risque. Une infection bénigne pour un adulte en bonne santé peut vite dégénérer, chez eux, en bronchite aiguë, en pneumonie ou même mener au décès chez une personne fragile.

De plus, d’autres ombres planent désormais comme les infections nosocomiales, les bactéries multi-résistantes… Quant à la grippe, elle mute régulièrement : H5N1, H7N9 et peut-être bientôt H5N8, encore plus virulente. Les virus s’adaptent si vite que les offensives médica-menteuses et la vaccination montrent régulièrement leurs limites. Prenons le mal à la racine. Notre premier bouclier n’est-il pas notre système immunitaire ? Découvrons ce qui se passe chez les plus sensibles d’entre nous et comptons sur le soutien des plantes.

Des défenses immatures

La flore intestinale de l’enfant joue un rôle essentiel dans l’immunité. Une flore abondante et diversifiée lui permet de mieux faire face aux infections et même d’éviter de développer des allergies.

L’ensemencement commence dès la naissance puis se poursuit grâce au lait maternel et au contact des bactéries environnantes.

L’enfant commence à fabriquer ses propres anticorps dès 3 mois, mais son système immunitaire est encore immature. La durée idéale de l’allaitement est de 6 à 9 mois

car le lait de sa mère lui fournit des immunoglobulines qu’elle produit pour faire face aux maladies. Une fois l’enfant sevré, il est seul face aux infections et l’immaturité de son système immunitaire le surexpose aux infections virales et bactériennes.

Prenons le cas de la grippe. En période épidémique on estime qu’un enfant sur trois la contracte, contre seulement un adulte sur dix. Pire, elle semble largement sous-diagnostiquée chez les plus jeunes car masquée sous des signes trompeurs, comme un état de somnolence ou des troubles gastro-intestinaux.

Les enfants jouent donc un rôle très important dans la contamina-tion de la population. Les proté-ger, c’est nous protéger tous !

La fragilité liée à l’âge

Les rides apparaissent, la peau se relâche, mais le vieillissement n’agit pas que sur notre appa-rence… Après 65 ans en moyenne, le système immunitaire devient moins réactif. Le nombre de cellules défensives, notamment les lymphocytes T impliqués dans la destruction des virus et des cellules

cancéreuses, diminue progressive-ment et leur maturation ralentit.

Les tissus de la fonction respiratoire souffrent également d’un manque de tonicité et peinent à jouer leur rôle de barrière mécanique et sécrétoire face aux indésirables.

On présente parfois les carences nutritionnelles, extrêmement fréquentes chez les personnes âgées, comme cause de cette fragilité. Le manque d’appétit et une mastication difficile n’aident certes pas, mais on mentionne trop rarement à quel point le système immunitaire est consommateur en protéines, pour la fabrication de cytokines notamment.

Or c’est justement de cette carence protéique que souffrent le plus souvent les personnes âgées. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue : des carences qui fragilisent l’immunité et l’immunité qui génère de nouvelles carences…

Additionnée à la carence en vitamines et en minéraux, cette carence protéique peut signer le début de la chronicité des troubles, avec une virulence parfois difficile à maîtriser.

Quid de la femme enceinte ?

La grossesse est une période sensible où les infections ne peuvent pas toujours être traitées avec les remèdes habituels pour ne pas mettre en danger l’enfant à naître.

Sauf indication contraire, les plantes proposées dans ce dossier sont donc parfaitement indiquées pour se protéger durant la grossesse.

Voici nos meilleurs conseils pour passer un hiver sans danger.

Une bouffée d’air pur sans bouger de chez soi

Virus et bactéries sont partout autour de nous. En période d’épidémie, ils sont plusieurs millions par mètre cube d’air. De quoi devenir hypocondriaque ! Assainir l’atmosphère peut donc être une des clés du succès pour les personnes sensibles. Mais comment faire ?

Les huiles essentielles ont un fort pouvoir antiseptique. Une diffu-sion d’huile essentielle d’eucalyptus peut par exemple détruire plus de 70 % des staphylocoques de l’atmosphère.

En pratique, utilisez un diffuseur à vapeur d’eau, en porcelaine à chaleur douce, ou mieux, à verre-rie qui pulvérise des microgoutte-lettes d’huile essentielle.

Dans une chambre d’enfant, ne diffusez pas plus de 5 minutes. Ne diffusez jamais d’huile essen-tielle en présence d’un enfant de moins de 3 ans et attendez au moins 20 minutes après l’arrêt du diffuseur avant de le faire entrer dans la pièce.

Pour un adulte, ne diffusez jamais plus de 20 minutes, jusqu’à 3 fois par jour pour une pièce de 30 m2, seulement sur des périodes défi-nies, durant 7 jours maximum. Les spécialistes préconisent d’aérer systématiquement la pièce après la diffusion dans le but de faire baisser la teneur en composés organiques volatils (COV).

NATUROPATHIE13

La gemmothérapie qui soigneDans notre boîte à outils (page suivante) vous retrouverez plusieurs bourgeons. Voici leur mode d'emploi.

Pour les enfants : 1 à 2 gouttes/10 kg de poids par jour de macérat mère (macérat concentré). C’est la forme à privilé-gier pour les enfants car elle contient moins d’alcool. À consommer dans un peu d’eau tiède pour faire évaporer l’alcool.

Pour les adultes : Entre 5 et 15 gouttes par jour s’il s’agit d’un macérat mère. Pour un macérât dilué, (macérât glycériné en première dilution homéopathique ou MG 1 DH) 1 goutte/kg de poids par jour pour un effet préventif en une seule fois le matin à jeun. Pour un effet plus soutenu, doublez la dose. Pour une action curative, on pourra répartir en trois fois avant chaque repas. À consommer dans un peu d’eau tiède.

Il est possible d’associer jusqu’à trois gemmothérapies complémentaires.

Deux mélanges particulièrement efficacesMélange assainissant pour enfant : ▪ 10 gttes d’HE de mandarine

(Citrus reticulata) ▪ 5 gttes d’HE de ravintsara

(Cinnamomum camphora) ▪ 5 gttes d’HE d’Eucalyptus

radié (Eucalyptus radiata).

Mélange assainissant pour adulte : ▪ 10 gttes d’HE de ravintsara

(Cinnamomum camphora) ▪ 10 gttes d’HE de pin sylvestre

(Pinus sylvestris) ▪ 5 gttes d’HE d’Eucalyptus

globulus.

NATUROPATHIE14

Chouchouter le microbioteLes ferments lactiques sont de bonnes bactéries utiles à notre premier rempart immunitaire : le microbiote. Indispen-sables pour les enfants non allaités ou nés par césarienne afin d’ensemencer et de stimuler le microbiote en place, surtout en cas de difficulté à prendre du poids ou de troubles infectieux récidivants.

Chez les personnes âgées, ils sont plus délicats à utiliser. Ces dernières souffrent quasi systématiquement de perméabilité intestinale et les ferments lactiques risquent alors de laisser passer des bactéries (ferments inclus) dans le circuit sanguin.

FERMENTS LACTIQUES

Posologie :Pour les enfants, le matin à jeun dans un peu d’eau à température ambiante, dans le biberon ou en plaçant la poudre directe-ment sur le mamelon.N’hésitez pas à suivre les recommanda-tions du fabricant.Pour une personne âgée, choisir des fer-ments thermostabilisés, type L.A.B® Premium du Laboratoire Parinat : www.parinat.com

Parties utilisées : Souches diverses (Lacto-bacillus acidophillus, Bifidobactérium longum, B. infantis…)

Du « gratte-cul » en préventionNe vous arrêtez pas à son surnom familier, le fruit de l’églantier est riche en minéraux et vitamines, notamment la C. Idéal pour toutes les personnes fragiles sur le plan immunitaire, c’est un bon fortifiant général et un excellent préventif des troubles infectieux récidivants.

ÉGLANTIER (Rosa canina)

Posologie : ▪ En poudre ½ c. à c. à intégrer dans les 

compotes. ▪ En gemmothérapie (voir encadré selon le

cas) à partir de 4 ans.

En cure de 3 à 6 semaines ou jusqu’à 3 mois pour rééquilibrer un terrain carencé.

Parties utilisées : Fruit ou bourgeon

Le thym des enfantsLe serpolet est un thym doux et anti-bactérien qui convient bien aux enfants. Antispasmodique, il calme la toux, sèche ou grasse. Il apaise les maux de gorge et facilite l’expectoration des mucosités. À conseiller en première intention pour toute affection respiratoire ou intestinale, comme une gastro-entérite.

SERPOLET (Thymus serpyllum)

Posologie : ▪ Infusion : ½ c. à s. pour ¼ de litre d’eau. Infusez 15 minutes. 2 à 3 tasses/jour pour un adulte. 1 tasse/jour pour un enfant, diluée avec un peu d’eau si besoin.

▪ En hydrolat : ½ c. à c. par jour de 4 à 12 mois. 1 c. à c. 1 à 2 fois/jour à partir de 12 mois. 1 c. à s. 2 à 3 fois/ jour pour un adulte.

En gargarisme pour les maux de gorge avec la même infusion.

Parties utilisées : Sommités fleuries

Cassis-boosterLe bourgeon de cassis booste véritable-ment l’organisme via les glandes surré-nales. Il est intéressant lorsqu’un terrain inflammatoire se conjugue avec une fatigue générale, manifeste dès le matin. À réserver en priorité à la personne âgée qui l’appréciera en cas d’état grippal avec douleurs par exemple.

CASSIS (Ribes nigrum)

Posologie : ▪ En gemmothérapie, de préférence pour les adultes ou les enfant très fatigués et stressés, à partir de 7 ans (voir encadré selon le cas).

Parties utilisées : Bourgeon

La boîte à outils

NATUROPATHIE15

Nicolas WirthNaturopathe

Tout est bon dans le sureauLes baies anti-inflammatoires, immu-nostimulantes et antivirales sont recon-nues actives sur le virus de la grippe, notamment la souche H1N1. Les fleurs font transpirer et baisser la fièvre. Antivirales, elles favorisent l’évacuation des encombrements bronchiques. Le sureau est donc idéal en cas d’affection  

  virale, de fièvre et d’inflammation ORL   ou bronchique.

SUREAU (Sambucus nigra)

Posologie : ▪ Baies sous forme d’EPS (Extrait de plante 

standardisé) à demander en pharmacie. ½ c. à c. dans un peu d’eau à partir de 1 an. 1 c. à s. 3 fois par jour pour un adulte.

▪ Fleurs en infusion (1 c. à c. par tasse), à diluer dans un peu d’eau pour les plus jeunes (à partir de 1 an).

N’hésitez pas à utiliser fleurs et baies conjointement pour un meilleur effet.Par précaution, évitez les infusions de fleurs chez la femme enceinte.

Parties utilisées : Baie et fleur

La douceur du plantainLe plantain est un des meilleurs adoucissants pour les muqueuses respiratoires. Il calme la toux irritante et les inflammations. Il est intéressant lorsque la pathologie a une compo-sante allergique (rhiniteallergique, asthme…).

PLANTAIN (Plantago major)

Posologie : ▪ EPS à demander en pharmacie. ½ c. à c. 

dans un peu d’eau à partir de 1 an. 1 c. à s. 3 fois par jour pour un adulte.

▪ Hydrolat : ½ c. à c. par jour de 4 à 12 mois. 1 c. à c. 1 à 2 fois/jour à partir de 12 mois.  1 c. à s. 2 à 3 fois/ jour pour un adulte.

Parties utilisées : Feuille

De l’aulne en traitement d’attaqueL’aulne enraye une infection dès son dé-but. C’est un excellent remède lorsque la pathologie associe inflammation et mucosités excessives : bronchite, otite, rhinite, trachéite ou même en complé-ment de traitement en cas de pneumo-

nie. En nature, l’aulne draine les terrains humides, un signe qui nous indique sa capacité à assécher l’excès de mucosités.

AULNE GLUTINEUX (Alnus glutinosa)

Posologie : ▪ En gemmothérapie à partir de 4 ans. En cure de 7 jours à 1 mois. À utiliser dès  le début d’une infection (voir encadré selon le cas).

Parties utilisées : Bourgeon

Le super champignonLe shiitaké est un champignon très pri-sé par les Japonais. Riche en nombreux nutriments, il stimule l’immunité et l’énergie. C’est un compagnon de choix à tout âge.

SHIITAKÉ (Lentinus edodes)

Posologie : ▪ Champignon sous forme alimentaire à consommer régulièrement à tout âge.

▪ Extrait de mycélium en complément pour les adultes. À éviter chez les personnes souffrant de calculs rénaux.

Parties utilisées : Fruit (carpophore)  et mycélium

LE BON CHOIX16

Une plante sans égale pour purifier l’organismeLa bardane purifie la peau et nettoie l’organisme en profondeur. Mais attention elle est tellement puissante qu’il vaut mieux maîtriser son mode d’emploi…

La super héroïne de la dépurationLa bardane ne se contente pas de drainer seulement le foie, les reins ou la peau. Elle draine tout à la fois ! En stimulant l’écoulement de la bile, elle facilite le transit et élimine les surcharges sanguines. Elle contient une fibre soluble, l’inuline, qui nourrit notre microbiote et soutient les reins en favorisant l’élimination de l’eau.

En outre, son effet sur la peau est encore plus remarquable. Est-ce dû à ces détox simultanées ?

Probablement, car les problèmes de peau sont souvent le reflet d’éliminations insuffisantes. Or la bardane élimine aussi par voie cutanée, ce qui est complété par des propriétés antiseptique et anti-inflammatoire.

On peut également souligner ses vertus hypoglycé-miantes utiles en cas de diabète et ses bienfaits sur les taux de cholestérol ou en cas de douleurs inflammatoires.

Dans quels cas la consommer ? ▪ Acné ▪ Eczéma ▪ Psoriasis ▪ Furonculose ▪ Séborrhée (peau grasse)

▪ Rougeurs cutanées ▪ Arthrite ▪ Goutte ▪ Diabète ▪ Cholestérol

La meilleure façon d’en profiterPour un drainage efficace, on la consomme sous forme de cure de 2 à 6 mois à raison de 20 jours par mois, de préférence en décoction, teinture ou extrait de plantes fraîches. En poudre, la plante peut perdre certains actifs aromatiques fragiles et s’avérer moins efficace.

La décoction

Déposez 1 cuillerée à café par tasse d’eau. Faites bouillir 3 à 5 minutes. Coupez le feu puis couvrez 10 minutes. Buvez une tasse matin et soir.

En extrait hydroalcoolique

30 à 40 gouttes matin et soir dans un verre d’eau avant les repas.

Nom latin

Arctium lappa

Famille

AstéracéesPartie utilisée

racineConstituants actifs

inuline (45 à 60 %), sels de potassium, acides phénols, composés polyinsaturés, lactones sesqui-terpéniques (autrefois appelées « principes amers »), tanins, mucilages.

LE BON CHOIX17

En poudre

1 cuillerée à café rase dans un verre d’eau ou une compote, matin et soir avant les repas. On peut également l’appliquer en masque pour apaiser et matifier les peaux grasses et sensibles.

En gélule

Commencez par 1 g matin et soir avant les repas avec un grand verre d’eau.

Attention, un drainage trop intense pourrait aggraver les problèmes existants. Commencez par des demi-doses et augmentez progressivement. On peut égale-ment amorcer le travail en utilisant au préalable des plantes drainantes ciblées sur le foie comme la racine de pissenlit, la fumeterre ou la feuille d’artichaut.

Sélection de produits ▪ Laboratoire Synergia : SPIF (Suspension intégrale

de plantes fraîches), extrait hydroalcoolique avec 30 % d’alcool seulement. Qualité biologique. Vente en ligne, en pharmacie ou magasin spécialisé.

▪ Laboratoire Phytoprevent : EPS (Extrait de plantes standardisé). Sur base hydroglycérinée, sans alcool et sans sucre.

▪ Ladrôme, Biosimple ou Dietanat : teintures alcooliques de qualité à rechercher en magasin spécialisé ou sur Internet.

▪ En gélule ou en poudre, elle est proposée dans toutes les bonnes herboristeries, près de chez vous ou en ligne, par exemple sur www.herboristerie.com, www.mon-herboriste-rie.com, www.herboristerie-moderne.fr, www.ormenis.com.

La rédaction

Des épinards détecteurs d’explosifs

Fini la science-fiction, place à la nanobionique. Des chercheurs américains ont implanté des nanotubes de carbone dans des pousses d’épinards. Mis en contact par ses racines avec des compo-sés explosifs de type nitroa-romatiques, le légume favori de Popeye émet un signal lumineux détectable par une caméra infrarouge.  Il suffirait donc de planter ces êtres mi-robots mi-végétaux dans des champs de mines antipersonnel pour les détec-ter facilement. Reste à savoir comment faire, car il n’est pas ici question de graines, mais de pousses…

http://www.liberation.fr/fu-turs/2016/11/01/pourra-t-on-de-tecter-des-mines-avec-des-epi-nards_1525415

Poux et lentes terrassés par les huiles essentiellesComme les bactéries, les poux peuvent devenir résistants aux traitements de synthèse. Des chercheurs australiens1 ont comparé l’efficacité d’une solution à base d’huiles essentielles et celle d’une mousse2 neurotoxique antipoux (à base de pyréthrines et de butylate de pipéronyle).La solution à base d’huiles essentielles contenait 11 % d’Eucalyptus globulus et 1 % d’arbre à thé citronné (Leptospermum petersonii). Elle a été appliquée 3 fois à 7 jours d’intervalle sur 40 enfants âgés de 7 ans maximum. La mousse a été appliquée sur 36 enfants aux jours 0 et 7, soit une fois de plus que recommandé par le fabricant.Après une seule application de la solution naturelle, les 1 418 poux recueillis avaient été tués. Au premier jour d’application les chercheurs n’ont pas constaté de différence d’efficacité entre les deux groupes. Au 7e jour, 83 % du groupe « huiles essentielles » était débarrassé des poux, contre 36 % chez ceux qui avaient reçu la mousse. Des échecs ont été observés chez 7 des 40 enfants du premier groupe mais la cause est attribuée à une nouvelle infestation.Les scientifiques ont également vérifié l’action sur les lentes in vitro en les im-mergeant durant 10 secondes dans la solution d’huiles essentielles. Aucun œuf n’a jamais éclos. Le test témoin effectué avec de l’eau purifiée a montré 92 % d’éclosions au bout de 10 jours.Les auteurs affirment donc que la solution est excellente car elle « est à la fois volatile et rapidement efficace et il est peu probable qu'elle cause le développe-ment de résistance ».

1. Greive KA, Barnes TM. The efficacy of Australian essential oils for the treatment of head lice infes-tation in children: a randomised controlled trial. Australas J Dermatol. March 7, 2017; [epub ahead of print]. doi : 10.1111/ajd.12626.2. Banlice® fabriquée par Pfizer Consumer Healthcare Group en Australie.

NEWS

18

MA COSMÉTO VÉGÉTALE18

Votre peau ne sera plus jamais sècheRythme de vie agité, repas déséquilibrés, conditions climatiques défavorables, eczéma, ménopause, traitements médicaux… Les raisons ne manquent pas de dépouiller la peau de sa capacité d’hydratation. Fripée, terne et sans vigueur,  il lui faut alors un sérieux coup de pouce. Heureusement, la nature est bien faite  et peut réparer cela en un tournemain.

Avec à peine cinq ingrédients vous pouvez réaliser très simplement un baume hydratant maison. Grâce à lui, votre peau retrouvera une bonne tonicité et un aspect bien hydraté en quelques jours seulement.

Les actifs ▪ Le beurre de karité est un

incontournable parmi les produits rendant vigueur et tonicité à la peau. C’est un concentré de vitalité pour une peau souple et hydratée.

▪ La lanoline est autorisée dans les cosmétiques labellisés biologiques. Extraite de la laine des moutons, c’est un excellent hydratant conseillé par les dermatologues pour réparer les peaux irritées et desséchées. Il existe des substituts végétaux qui hydratent la peau en profondeur grâce à leurs polyglycérides d’alcools gras.

▪ L’huile de chanvre est très riche en acides gras essentiels oméga-3 et oméga-6. Également très concentrée en antioxydants de type vitamine A, vitamine E, elle nourrit la peau et la protège du stress oxydatif.

▪ L’huile de bourrache contient des acides gras polyinsaturés. Ses bienfaits sont connus depuis l’Antiquité. Elle restitue l’élasticité des tissus et favorise l’apport de nutriments hydratants aux peaux fatiguées.

▪ L’huile essentielle de géranium

est traditionnellement utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires sur les gerçures et autres dessèche-ments de la peau. Cicatrisante, elle stimule la microcirculation. Ses monoterpénols et ses esters terpé-niques lui confèrent une senteur proche de la rose.

Catherine BonnafousBiologisteTous les ingrédients se trouvent en magasins bio et naturels, en parapharmacie ou sur le web.

Mon baume hydratant pour le corps

Utilisation Après la douche, sur une peau bien séchée, massez doucement le corps avec ce baume en insistant sur le décolleté, les bras, les jambes et les pieds. Enfilez ensuite un peignoir éponge pendant quelques minutes pour permettre aux corps gras de pénétrer sans graisser les vêtements.

1. Pesez le beurre de karité et la lanoline. Versez-les dans un récipient de 100 g, type pot de confiture en verre, préalablement rin-cé avec de l’alcool à 70 °C (alcool dénaturé).2. Faites fondre doucement au bain-marie à une température de 35°-45 °C. Mélangez au fur et à mesure avec une cuillère en bois ou en téflon, jusqu’à liquéfaction complète.3. Pesez l’huile de chanvre et l’huile de bourrache et versez-les dans un petit flacon de verre nettoyé et séché.4. Arrêtez le chauffage du bain-marie et plongez-y quelques minutes le mélange d’huiles végétales afin de l’amener à la même température que le mélange beurre/lano-line. Sortez les préparations. Versez le mé-lange d’huiles végétales dans le pot conte-nant le mélange beurre/lanoline en prenant soin de bien homogénéiser le tout.5. Versez les gouttes d’huile essentielle et mélangez le tout avec une fine baguette de bois.6. Fermez le pot. Après refroidissement complet, conservez-le au réfrigérateur jusqu’à 2-3 semaines. Pour une conservation plus longue, il faudrait ajouter 0,5 g de tocophérol (vitamine E), mais ce ne sera probablement pas nécessaire vu la quantité réalisée.

Ingrédients :▪▪ 30 g de beurre de karité (Butyrospermum parkii)▪▪ 30 g de lanoline (cire de laine d’origine animale) ou un substitut végétal (polyglycérides d’acides linolénique/linoléique/oléique)▪▪ 30 g d’huile végétale de chanvre (Cannabis sativa)▪▪ 10 g d’huile végétale de bourrache (Borago officinalis)▪▪ 20 gouttes d’huile essentielle de géranium (Pelargonium graveolens ou Pelargonium asperum)

Attention à la lavandeÀ la pharmacie les questions fusent… Parfois, certaines sont surprenantes.  Étant donné que les réponses des pharmaciens sont utiles à tous, nous avons choisi d’en partager quelques-unes avec vous.

CAS DE COMPTOIR19

Au comptoir de ma pharmacie, Mme C. me demande pourquoi les flacons d’huiles essentielles sont si petits.

« Vous en avez de toute taille, des flacons de 10 ml, éventuellement 30 ml… Tout dépend de l’usage, mais en général c’est suffisant… Qu’est-ce que vous en faites exactement ?

– Je suis en guerre contre les poux de mes filles ! Je mets en quarantaine toutes les affaires et nettoie tout de fond e n c o m b l e m a i s e l l e s e n ramènent tout le temps à la mai-son. Je n’en peux plus ! L’autre jour, devant la grille de l’école, je discutais de ce problème avec une autre maman qui me disait avoir vécu la même galère jusqu’à ce qu’elle vaporise tous les matins de la lavande sur les cheveux de son fils. Depuis, il n’en ramenait que très rarement. C’est donc ce que j’ai fait puisque j’avais de l’huile essentielle de lavande que ma belle-mère m’avait rapportée de ses vacances en Provence. J’en mets abon-damment sur toute la chevelure de mes filles pour les protéger. Il ne me reste quasiment rien. Je viens pour vous en acheter.

– Et combien de gouttes d’huile essentielle de lavande mettez-vous chaque jour dans les cheveux de vos filles ?

– Je ne sais pas, je ne compte pas. Ça sent très fort d’ailleurs…

– Aïe… Heureusement, ce n’était que de la lavande ! Vous savez, quelques gouttes d’huile essentielle suffisent, bien réparties sur quelques mèches, derrière les oreilles ou sur les branches des lunettes. Les huiles essentielles sont très concentrées en actifs et donc très puissantes, certaines sont même dangereuses utilisées en excès. Il ne faut jamais en mettre une grande quantité. Comme elles sont lipophiles, elles traversent aisément le cuir chevelu et la peau pour se retrouver ensuite dans la circulation sanguine. À forte

dose, la lavande va bien plus loin qu’une simple action répulsive contre les poux et peut devenir sédative.

– Je comprends mieux… C’est pour cela que ma plus jeune s’est endormie en classe.

– Certainement. Si vous recherchez une réponse natu-relle à votre problème, vous pouvez aussi utiliser l’eau florale de lavande à la place de l’huile essentielle. Vous pourrez dans ce cas inonder sans crainte la chevelure de

vos filles. L’eau florale est beau-coup moins concentrée en actifs. C’est la phase aqueuse récupérée lors de la disti l lation de la lavande pour la fabrication de l’huile essentielle. Les huiles essentielles n’étant pas miscibles dans l’eau, leurs actifs ne se retrouvent qu’en infime quantité dans l’eau florale. À la place, cette dernière comporte tout un panel de molécules plus douces qui, dans le cas de la lavande, auront également des propriétés répulsives anti-poux. Ce produit étant hydrophile, il pénétrera beaucoup moins à travers le cuir chevelu. Vous aurez un effet local et vos filles ne risqueront plus de s’endormir en classe.

Je pense que c’est ce produit qu’utilise la maman avec qui vous avez discuté, et non l’huile essentielle. Les eaux florales sont d’ailleurs très souvent conditionnées en spray car elles se conservent plutôt mal au contact de l’air et des microbes ambiants. Voilà pourquoi cette maman en vaporisait sur la tête de son fils. »

Pour une même plante, les différents types d’extraits ont une composition parfois très différente. En fonc-tion de leurs affinités chimiques, on ne les utilise donc pas de la même façon. Il existe d’ailleurs plusieurs espèces de lavande qui donnent des huiles essentielles aux propriétés bien distinctes. Mais cela, c’est une autre histoire…

Sophie GauthierDocteur en pharmacie

Inutile de courir les sous-bois pour se procurer des fraisiers sauvages, les semences et les plants sont disponibles dans le commerce. Et dès la première année, à nous les bonnes petites fraises, mais aussi les feuilles dont l’usage médicinal est parfois tombé en désuétude.

Le fraisier des bois était cueilli partout en Europe depuis la Préhistoire. C’est seulement à partir du XVe siècle qu’on le cultive dans les jardins, davantage pour ses vertus médicinales que pour ses fruits délicieux. Au XVIe siècle, un autre fraisier spontané lui vole la vedette, Fragaria moschata ou capron. Les fraisiers des bois sont détrônés par les grosses fraises des jardins. Toutes celles que nous cultivons

aujourd’hui sont issues de nombreuses hybridations à partir d’un fraisier du Chili, ramené du Nouveau Monde au début du XVIIIe siècle par… Amédée Frézier. Si les fraisiers à gros fruits ont toujours la faveur des jardiniers, les gourmands commencent à redécouvrir les saveurs des fraisiers des bois. Dans le commerce on en trouve enfin plusieurs variétés, sous forme de plants et de semences.

Le fraisier des bois au jardinLe semis

On pourrait penser que le semis du fraisier est délicat ; rien de plus faux, c’est même un passage obligatoire pour les vrais fraisiers des bois. On peut toutefois le déléguer aux producteurs et acheter des plants tout prêts. Entre janvier et mars, ou toute l’année au chaud à l’intérieur de la maison, semez les graines dans des godets, des pots de cultures ou des jardinières en les espaçant à la surface et en les enterrant peu, tout juste pour les masquer de la lumière. Conservez à 18-20 °C au moins et idéalement à 22-24 °C. En quelques mois, les plants montrent 4 ou 5 feuilles, c’est le moment de les rempoter ou de les transplanter en pleine terre. Et voilà, la culture est amorcée.

CULTIVEZ VOUS-MÊME20

La fraise sort du bois et s’invite chez vous

Fraisier des bois,

Fraisier sauvage, Fragaria vesca L.

Famille des Rosacées

Plante vivace herbacée à port dressé. Feuilles persistantes, trifoliées, ovales et légèrement plis-sées, à bord denté, vert glauque, recouvertes d’un fin duvet. Longue inflorescence dressée, racémeuse, au-dessus des feuilles, entre mai et septembre. Faux-fruit charnu, petit, pendant, arrondi à conique supportant les vrais fruits (akènes).

Le fraisier des bois médecinLe rhizome est inscrit dans la pharmacopée eu-ropéenne. Tout comme la feuille, on peut l’utiliser en décoction (10 g/l à laisser 10 minutes) pour calmer les irritations des gencives, lutter contre les ulcérations, les troubles gastro-intestinaux et les diarrhées. En gargarismes, elle soulage les angines et la lotion guérit les engelures.

La petite jungle des fraisiers des boisAu jardin, on considère les fraisiers pour la saveur de leurs fruits. Dans le commerce, le terme gé-nérique de « fraisier des bois » recouvre un large assortiment d’espèces et de variétés, pas toujours bien identifiées mais qui ont en commun de donner de petits fruits savoureux. Il existe cependant une différence fondamentale : les véritables fraisiers des bois ne donnent pas (ou peu) de stolons et sont multipliés par semis tandis que les « faux » fraisiers des bois en produisent et sont aussi multi-pliés par marcottage.

CULTIVEZ VOUS-MÊME21

L’emplacement

Tous les fraisiers des bois sont très rustiques, ils sup-portent des froids intenses de -30 à -35 °C ! Plantez à mi-ombre dans un sol riche, humifère et humide, à raison d’un plant tous les 30 à 40 cm, en quinconce. Laissez le collet légèrement au-dessus de la surface du sol.

La culture

L’entretien se limite aux arrosages réguliers pour main-tenir le sol frais en permanence. Comme tous les frai-siers, celui des bois est attaqué par l’oïdium, un champi-gnon qui laisse un dépôt blanc sur le feuillage. Évitez à tout prix de mouiller les feuilles lors des arrosages. Il est aussi attaqué par les araignées rouges en cas de séche-resse. Pour ces deux maux, une seule solution : le paillage. Bien arrosé, il dispense une hygrométrie élevée au niveau des plants sans favoriser le champignon.

Lors d’hiver rigoureux, toute la végétation disparaît, mais elle renaît dès le printemps, comme beaucoup de vivaces de montagne.

À l’automne, apportez quelques poignées de compost bien décomposé pour entretenir la fertilité du sol et vos fraisiers auront quelques belles années devant eux. Il arrive que les récoltes de fruits chutent très sensiblement au bout de 4 ans. Par contre, ils conti-nuent de donner d’abondantes feuilles médicinales. C’est le moment de renouveler vos plantations.

Un balcon de santé

Ce petit fruitier très costaud se prête volontiers à la culture en pot pour les terrasses, les balcons et les petits jardins. A contrario, il faudra le protéger du soleil et de la chaleur intense. Pour une fois, un balcon orienté au nord est un atout, c’est rare ! Sinon, vous pourrez déplacer les pots au gré des expositions.

Il existe des pots spécialement prévus à cet effet, dont les alvéoles étagées assurent une cascade de végéta-tion. Ringardisés il y a quelques années, ils sont de nouveau au goût du jour.

La multiplication

La fraise des bois ressemble à une fraise des jardins en miniature, mais son goût est autrement plus prononcé. Elle regroupe en fait plusieurs espèces, dont Fragaria vesca qui donne peu de fruits mais se propage par de nombreux stolons. Dès le Moyen-Âge, elle fut introduite dans les jardins où on l’appréciait beaucoup. Au XVIe siècle on lui préféra Fragaria

elatior, très goûteuse mais peu stolonifère. La fraise des bois était alors davantage cultivée comme plante médicinale. Jean-Baptiste de La Quintinie, le jardinier de génie, en cultiva en abondance dans les jardins de Versailles pour Louis XIV qui, dit-on, en raffolait. Vers 1760, une troisième espèce fut découverte dans les Alpes, Fragaria semperflorens, qui donne des fruits jaunes ou rouges très savoureux, mais pas de stolons.

Lorsqu’ils donnent des stolons, les fraisiers colonisent l’espace et présentent rapidement des tapis de végéta-tion. Récupérer les plants ainsi formés est d’une simpli-cité déconcertante, il suffit de les sortir de terre avec leur motte et de les transplanter plus loin. C’est tout !

Serge SchallDocteur-ingénieur en agronomie, jardinier

Ne vous faites plus avoir !Connaissez-vous la Mara des bois ? Elle est trom-peuse ! Son goût rappelle la fraise des bois, son nom l’évoque, mais ce n’est pas une fraise des bois. C’est une création récente, de 1992. Ce fraisier apprécie peu les sols calcaires mais il est productif, jusqu’à 900 g par pied, peu sensible aux maladies et très parfumé.

Déposez une couche de drainage

dans le fond du pot (billes

d’argile, tessons de terre cuite…)

Utilisez un terreau de très

bonne qualité et remplissez

jusqu’à la première alvéole

Placez les plants au fur et à

mesure dans chaque alvéole

Arrosez correctement

LIVRES DU MOIS22

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Boissons remèdes – 100 recettes délicieuses pour le corps et l’espritDe Anne McIntyre – Éditions de L’Homme, avril 2017 – 176 pages – 14 euros

Ce livre regorge de recettes originales. À servir chaudes ou froides, ces recettes de plantes, d’épices ou de légumes sont toutes conçues pour renfor-cer notre organisme, prévenir ou soigner une affection, garder la forme et le moral… Limonade épicée pour soulager un mal de gorge, bière d’ortie pour stimuler la repousse des cheveux, cordial des Caraïbes au gingembre et au citron pour nos défenses immunitaires, soupe à l’oignon pour protéger nos artères… Il y en a pour tous les goûts ! L’auteure, herbaliste anglaise renom-mée et conférencière internationale, a écrit d’autres excellents livres sur la phytothérapie ou l’ayurvéda qu’elle pratique depuis 25 ans.

Jardins thérapeutiques et hortithérapieDe Jérôme Pelissier – Éditions Dunod, mai 2017 – 368 pages – 29,90 euros

En plus des bienfaits du jardinage, ce livre évoque les nombreuses influences positives que la nature peut exercer sur nous. Chercheur en psychologie et éco-psychologie, l’auteur nous y dévoile tout son potentiel thérapeutique et dessine ce « prendre-soin réciproque » qui nous lie aux jardins thérapeutiques.

Les vertus de l’ortieDe Alessandra Moro-Buronzo – Éditions Jouvence, juin 2017 – 160 pages – 8,70 euros

On en parle beaucoup, on croit la connaître, mais on en apprend toujours sur cette plante d’exception. Aujourd’hui, de plus en plus de recherches, d’ouvrages et d’articles lui sont dédiés. Riche en nutriments, elle peut nous soigner, nous nourrir et même nous habiller… Outre l'exposé de toutes les qualités de cette plante aux milles vertus, ce guide propose également quelques recettes gourmandes.

AGENDA23

Plantes & Bien-Être a pour mission de vulgariser des informations dans le domaine de la santé et du bien-être. Les informations fournies dans ce magazine sont destinées à améliorer et non à remplacer la relation qui existe entre le lecteur du magazine et son médecin.L’usage des plantes à visée thérapeutique ne peut en aucun cas se substituer ou s’ajouter à un traitement médical en cours sans l’avis d’un médecin.Sauf précision, nos conseils ne s’adressent ni aux enfants, ni aux personnes fragilisées par une maladie en cours, ni aux femmes enceintes ou allaitantes.Privilégiez les plantes et les marques de qualité, de préférence bio ou garanties sans produits phytosanitaires avec une bonne traçabilité.Vérifiez toujours la plante par sa dénomination botanique, genre et espèce en latin. Exemple : camomille romaine désignée par Chamaemelum nobile.Pour réduire le problème de la falsifica-tion des plantes médicinales, évitez de les acheter à des sociétés n’ayant pas pignon sur rue.Fuyez systématiquement des prix trop faibles pratiqués par rapport au marché.Gardez toujours à l’esprit que des médicaments et les plantes peuvent interagir.Les conseils donnés ici par les auteurs ne remplacent pas une consultation chez un médecin ou un autre praticien de santé. Ils sont donnés d’après les éléments fournis par les lecteurs dans leur question. En cas d’éléments manquant (problèmes de santé non signalés, grossesse etc.), ils peuvent ne plus être valables.

Revue mensuelle - Numéro 40 -Septembre 2017Directeur de la publication : Vincent LaarmanRédactrice en chef : Alessandra Moro BuronzoÉditeur : Matthieu ConzalesRédacteurs : Nicolas WirthSanté Nature Innovation - SNI Éditions SAAdresse :

Am Bach 3, 6072 Sachseln – SuisseRegistre journalier N° 4835 du 16 octobre 2013CH-217-3553876-1Capital : 100 000 CHFAbonnements : Pour toute question concernant votre abonnement, contacter le +33 1 58 83 50 73 ou écrire à http://www.santenatureinnovation.com/contact/ ou adresser un courrier à Sercogest - 44, avenue de la Marne 59290 Wasquehal - FranceISSN 2296-9799 (print) / 2504-4877 (online)Achevé d’imprimer sur les presses de Corlet ImprimeurCPPAP 0918 N 08441

Pour mémoire, toutes les notions fondamentales abordées dans ce magazine sont expliquées en détail dans le dossier spécial La Phytothérapie,

tout savoir pour bien commencer. N’hésitez pas à vous y reporter.

Petit rappel :

HE = Huile Essentielle HV = Huile Végétale CH = Centésimale Hahnemannienne TM = Teinture Mère

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Salon du bien-être, bio & thérapiesDu 15 au 17 septembre 2017 à

Toulouse-Labège (31)

www.salonbienetretoulouse.com

Bien-être, alimentation saine et thérapies alternatives sont les piliers de ce grand salon toulou-sain qui a connu un beau succès lors de sa première édition en 2016. Plus de 200 exposants seront présents. 100 conférences et ateliers sont prévus avec notam-ment le Pr Joyeux, les naturo-pathes Robert Masson et Alain Huot et des thérapeutes en méde-cine quantique tels que Patrick Drouot ou Emmanuel Ransford.

Salon HygianeLes 30 septembre et 1

er

octobre

2017, parc de l’Orangerie à

Strasbourg (67)

www.hygiane.com

Ce salon qui se revendique libre, indépendant et sans conflit d’inté-rêts, fête bientôt ses 40 ans. L’échange, la convivialité, le respect et la tolérance y sont de mise. Entre les conférences et ateliers proposés, vous y découvrirez un vaste éventail d’articles pour la santé, la beauté et la longévité.

Exposition « Le pouvoir des fleurs »Jusqu’au 1

er

octobre 2017, au

Musée de la vie romantique à

Paris (IXe

) .

www.museevieromantique.paris.fr

Deux cent cinquante peintures témoignent de l’influence de l’œuvre de Pierre-Joseph Redouté. Surnommé le « Raphaël des fleurs », il incarne

l’apogée de la peinture florale. Le coorganisateur Ateliers d’Art vous propose de découvrir 26 créateurs qui s’en sont inspirés pour célébrer à leur manière l’infinie beauté des fleurs.

Phyt’arom GrasseLes 6 et 7 octobre 2017, Palais

des Congrès de Grasse (06)

www.phytarom-grasse.fr

Phyt’arom Grasse est un congrès essentiellement destiné aux professionnels de santé, aux étudiants et praticiens de théra-pies complémentaires utilisant l’aromathérapie. La santé par les plantes : innovations et applica-tions cliniques est la thématique retenue cette année.

Congrès « vaincre les maladies dégénératives »Les 14 et 15 octobre 2017 à

Montpellier (34)

www.1086events.com

Dix conférences et une table ronde pour élucider ce problème moderne : les maladies dégénéra-tives. L’inflammation chronique sera la thématique centrale car elle est au cœur de nombreux états pathologiques, notamment la maladie de Crohn, de Parkinson et le cancer. Les orateurs, tous renommés, mettront en lumière les facteurs déclenchant et les solutions à apporter. Le Dr Patrizia d’Ales-sio, par exemple, a identifié plus de 2000 extraits de plantes et molécules capables de combattre le stress cellulaire découlant de cette inflammation. Un congrès de haut vol !

LIVRES DU MOIS24

LIVRES DU MOISCOURRIER DES LECTEURS

Vous pouvez aussi consulter ce numéro sur Internet grâce au lien suivant : https://sni.media/SuuZ

Dans votre prochain numéro ▪ Stoppez l'angine

dès les premiers symptômes ▪ Vitamine C : les meilleures formes naturelles ▪ Nos recettes pour préparer

vos légumes fermentés à la maison ▪ Intolérances alimentaires,

les plantes à la rescousse

Pour vos questions, écrivez-nous à :

Santé Nature Innovation à l'attention de Nicolas Wirth,

44, avenue de la Marne - 59290 Wasquehal, ou à

www.santenatureinnovation.com/contact/

Si vous souhaitez en savoir plus sur Les Rendez-vous de Plantes & Bien-Être

utilisez ce lien : http://bit.ly/RDV-PLANTES

Partez à la rencontre des plus grands connaisseurs

du monde des plantes !

Retrouvez Alessandra Moro Buronzo, la rédactrice en chef de votre mensuel Plantes & Bien-Être, dans une aventure

exclusive sur les plantes et leurs bienfaits.

Par son intermédiaire, rencontrez les plus grands spécialistes des plantes, apprenez à travers leur expérience et transmettez

ce précieux savoir à vos proches.

La cousine méconnue de l’Aloe veraVos articles sont passionnants, merci beaucoup. Je ne crois pas que vous ayez déjà parlé des bienfaits de l’Aloe arborescens que nous a fait connaître le Père Zago. Pouvez-vous m'éclairer sur cette plante ?

Gwenhaël J.

L’Aloe arborescens est en effet moins connue que sa proche cousine l’Aloe vera. Dans son livre Du cancer on

peut guérir ! , le Père Romano Zago relate les bienfaits de l’Aloe arborescens, associée à un mélange de miel et d’alcool, sur des patients atteints de cancer. Cette auréole « anticancer » s’est élargie suite à une étude parue en 2009*. Parmi 240 patients atteints de tumeur métasta-tique, la moitié ont consommé 10 ml d’Aloe arborescens 3 fois par jour en complément de leur chimiothérapie. La régression des tumeurs était significativement plus élevée chez les patients traités par l’Aloe arborescens et l’espérance de vie a été augmentée de trois ans. Ces effets seraient dus à des vertus antiproliférative, immunosti-mulante et antioxydante. Elle reste donc un complément de choix en cas de chimiothérapie. Elle est par contre plus chère que l’Aloe vera, probablement parce qu’elle pousse plus lentement et que les premières récoltes doivent attendre trois ans.

* Lissoni P1 and al. A randomized study of chemotherapy versus bioche-motherapy with chemotherapy plus Aloe arborescens in patients with metastatic cancer. In Vivo. 2009 Jan-Feb;23(1):171-5.

Des urines fréquentes et claires sont généralement associées à un état de fatigue et de stress. Ceci pointe un déséquilibre de la fonction rénale et du système nerveux. Il faut donc soutenir ces deux systèmes et redonner un rythme d’alternance aux reins pour qu’ils travaillent mieux la journée et se reposent la nuit.En cure de fond, la racine d’angélique (Angelica

archangelica) peut être utile en tant que fortifiante nerveuse, à consommer en gélule ou en extrait alcoolique. Les plantes comme le solidage (Solidago

virgaurea) ou la potentille ansérine (Potentilla anserina) ont une action intéressante pour limiter la fréquence urinaire. On peut les consommer en infusion à raison d’un litre par jour durant 5 à 7 jours par mois. Attention, il faut les doser au minimum (1 cuillerée à café de plante par litre) pour profiter de leur action astringente sans l’effet diurétique ici indésirable.

Que faire contre une vessie hyperactive ?Auriez-vous un remède à base de plante à me pro-poser pour calmer ma vessie hyperactive ? J’urine souvent la journée et me relève au moins une fois la nuit. Je ne comprends pas, d’autant plus que je n’ai pas de problème de prostate et que je bois peu.

Robert B.