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48 MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com G uide d’achat CONTRôLE TERRAIN Les testeurs certificateurs de câblage H Les systèmes de câblage informatique qui constituent l’infrastructure de communication des entreprises doivent être contrô - lés pour garantir leur capacité à supporter toutes les applications. Plus les performances s’élèvent et plus les paramètres à vérifier sont nombreux et complexes. Les testeurs de terrain de dernière génération certifient une liaison, en quelques secondes, tout en identifiant et en localisant les éventuels défauts. T oute entreprise dispose au- jourd’hui d’une infrastructure de communication fondée sur un système de câblage structuré, constitué de câbles à paires torsadées cuivre ou faisant appel à la fibre optique. Ces sys- tèmes constituent la solution privilégiée pour interconnecter des équipements com- municants et répondre à des exi- gences croissantes en termes de débits. Au fil des ans, les perfor- mances des câbles à paires torsadées en cuivre n’ont cessé de progresser en entraî- nant une évolution des normes. Aujourd’hui, les systèmes les plus performants de classe E A sont conçus pour supporter le 10 Gigabit Ethernet. Ils représen- tent à ce jour, la majo- rité des installations neuves. Divers travaux normatifs sont engagés pour spécifier des transmissions Ethernet à 40 et 100 Gigabit. Les testeurs certificateurs de terrain doivent fournir des informations fiables sur la conformité des installations de câblage aux normes de référence. Ces informations sont indispensables pour garantir la performance des réseaux. Les autotests sont de plus en plus rapides et simples malgré des exigences de plus en plus élevées tant en termes de niveaux de précision que de montée en débit des réseaux. Les testeurs deviennent des outils de contrôle universels adaptés aussi bien aux câblages cuivre qu’aux liaisons en fibres optiques. Des adaptateurs variés acceptent toutes sortes de connectique ou de fonctions complémentaires… L’essentiel Evidemment, plus les débits augmentent, plus les multiples paramètres à prendre en compte deviennent complexes à maîtriser pour rester dans les limites normatives et ga- rantir le niveau de performances attendu d’une installation. Les performances de transmission dépen- dent des caractéristiques des câbles, du ma- tériel de connexion, des cordons et des câbles d’interconnexion, du nombre total de connexions et du soin avec lequel les câbles sont installés et entretenus. Un contrôle est donc indispensable et, dans les bâtiments à usage professionnel, les systèmes de câblage installés devraient sys- tématiquement faire d’objet d’une valida- tion complète et rigoureuse avec des tests portant sur 100 % des liens installés, mesurés à l’aide des testeurs de chantier dans le mode “Permanent Link” (lien per- manent). Plutôt adaptés aux nouvelles ins- tallations, les tests Permanent Link concer- nent uniquement la partie fixe d’un lien (celle qui relève de la responsabilité de l’installateur), par opposition au mode de test “Channel” (ou Canal) qui prend en compte une liaison de bout en bout, y compris les cordons de brassage et de rac- cordement terminal (ces derniers pouvant être modifiés par les utilisateurs). Les me- sures de type Canal sont habituellement effectuées pour la remise en service ou la vérification d’un câblage en vue de la prise en charge d’une application. Des systèmes brevetés de connexion sont conçus pour éliminer les risques de mauvaise manipulation et, ainsi, réduire l’amortissement de l’instrument et les coûts de réparation. Megger

Les testeurs certificateurs de câblage - Automatismes · Les systèmes de câblage informatique qui constituent l’infrastructure de communication des entreprises doivent être

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48 MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com

G  uide d’achat  uide d’achatContrôle terrain

Les testeurs certificateurs de câblageH Les systèmes de câblage informatique qui constituent l’infrastructure de communication des entreprises doivent être contrô-lés pour garantir leur capacité à supporter toutes les applications. Plus les performances s’élèvent et plus les paramètres à vérifier sont nombreux et complexes. Les testeurs de terrain de dernière génération certifient une liaison, en quelques secondes, tout en identifiant et en localisant les éventuels défauts.

Toute entreprise dispose au-jourd’hui d’une infrastructure de communication fondée sur un système de câblage structuré,

constitué de câbles à paires torsadées cuivre ou faisant appel à la fibre optique. Ces sys-

tèmes constituent la solution privilégiée pour interconnecter des équipements com-m u n i c a n t s e t répondre à des exi-gences croissantes en termes de débits. Au fil des ans, les perfor-mances des câbles à paires torsadées en cuivre n’ont cessé de progresser en entraî-nant une évolution des normes. Aujourd’hui, les systèmes les plus performants de classe EA sont conçus pour supporter le 10 Gigabit Ethernet. Ils représen-tent à ce jour, la majo-rité des installations neuves. Divers travaux normatifs sont engagés pour spécifier des transmissions Ethernet à 40 et 100 Gigabit.

Les testeurs certificateurs de terrain doivent fournir des informations fiables sur la conformité des installations de câblage aux normes de référence. Ces informations sont indispensables pour garantir la performance des réseaux.

Les autotests sont de plus en plus rapides et simples malgré des exigences de plus en plus élevées tant en termes de niveaux de précision que de montée en débit des réseaux.

Les testeurs deviennent des outils de contrôle universels adaptés aussi bien aux câblages cuivre qu’aux liaisons en fibres optiques. Des adaptateurs variés acceptent toutes sortes de connectique ou de fonctions complémentaires…

L’essentiel

Evidemment, plus les débits augmentent, plus les multiples paramètres à prendre en compte deviennent complexes à maîtriser pour rester dans les limites normatives et ga-rantir le niveau de performances attendu d’une installation.Les performances de transmission dépen-dent des caractéristiques des câbles, du ma-tériel de connexion, des cordons et des câbles d’interconnexion, du nombre total de connexions et du soin avec lequel les câbles sont installés et entretenus.Un contrôle est donc indispensable et, dans les bâtiments à usage professionnel, les systèmes de câblage installés devraient sys-tématiquement faire d’objet d’une valida-tion complète et rigoureuse avec des tests

portant sur 100 % des liens installés, mesurés à l’aide des testeurs de chantier dans le mode “Permanent Link” (lien per-manent). Plutôt adaptés aux nouvelles ins-tallations, les tests Permanent Link concer-nent uniquement la partie fixe d’un lien (celle qui relève de la responsabilité de l’installateur), par opposition au mode de test “Channel” (ou Canal) qui prend en compte une liaison de bout en bout, y compris les cordons de brassage et de rac-cordement terminal (ces derniers pouvant être modifiés par les utilisateurs). Les me-sures de type Canal sont habituellement effectuées pour la remise en service ou la vérification d’un câblage en vue de la prise en charge d’une application.

Des systèmes brevetés de connexion sont conçus pour éliminer les risques de mauvaise manipulation et, ainsi, réduire l’amortissement de l’instrument et les coûts de réparation.

Meg

ger

  uide d’achat

49MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com

  uide d’achat

La norme de référence pour la conception des systèmes de câblage au niveau international est l’ISO/IEC 11801, 2e édition de 2002. Deux amendements de 2008 et 2010 prennent en compte les conséquences de la montée en débit liée aux 10 Gigabit Ethernet. Au niveau européen, la norme générique des systèmes de câblage est l’EN 50173 qui reprend les recommandations de la norme internationale en la complétant des spécificités réglementaires européennes.Les normes ISO/IEC 11801 et EN 50173 sont des normes “systèmes” qui définissent simplement les performances globales (Classe) d’une chaîne de liaison construite en utilisant des composants d’une certaine catégorie. Ces normes ne spécifient pas les caractéristiques techniques des composants eux-mêmes, qui sont définis, par ailleurs, dans différentes normes “produits”.Il faut bien faire la distinction entre classe (qui spécifie le niveau de performance globale d’un lien dans un système de câblage) et catégorie (qui spécifie les perfor-mances de chacun des composants constituant le système). Tous les composants d’un système d’une classe donnée doivent appartenir à la catégorie correspondante afin de ne pas dégrader les performances de l’ensemble.

Classe(système)

Catégorie(composants)

Fréquence (largeur de bande)

Précision testeur(niveau/level)

D 5e 0-100 MHz II

E 6 0-250 MHz IIe

EA 6A 0-500 MHz IIIe

F 7 0-600 MHz IV

FA 7A 0-1 000 MHz IV (V ?)

Classes et catégories : ne pas confondre

Ces tests doivent être conduits en se référant à la norme IEC 61935-1/Ed. 3, intitulée “Spécification relative aux essais des câblages symétriques et coaxiaux des tech-nologies de l’information – Partie 1 : Câblages symétriques installés conformément à l’ISO/IEC 11801 et normes associées”.

Trois niveaux de testsEn fonction des tâches qu’ils sont capables d’effectuer, les outils de test peuvent être classés dans l’une ou l’autre des trois catégo-ries hiérarchiques suivantes : la certification, la qualification ou la vérification. Même si certaines fonctions se recoupent, chaque catégorie répond à un besoin spécifique. Certification - Niveau le plus rigoureux du test, les essais de certification sont réalisés pour les besoins des bâtiments commer-ciaux/industriels selon les spécifications de la norme IEC 61935-1/Ed. 3.Les outils de certification sont les seuls à fournir des informations sur la conformité des câbles aux normes de référence (ISO 11801 et EN 50173). Les résultats sont affi-

chés sous la forme « En échec » (Fail) ou « Correct » (Pass). Un outil de test de certifi-cation effectue plusieurs types de mesures dans des échelles de fréquences prédéfinies et confronte les résultats obtenus aux exi-gences des normes. Les résultats de ces mesures visent à déterminer si une liaison

est conforme à telle ou telle catégorie ou classe de câblage. La certification est égale-ment l’étape finale requise par les fabricants de câblage structuré pour garantir la confor-mité des installations.Cette validation permet d’établir le dossier de contrôle indispensable à l’application d’une garantie et dont les données (de pré-férence en version électronique) serviront de référence pour l’exploitation, la mainte-nance et l’évolutivité du réseau au fil des ans. Qualification - A ce niveau, l’objectif est de déterminer si le câblage sera capable de prendre en charge certaines technologies de réseau (par exemple, 1000Base-T, 100Base-TX, IEEE 1394b1) et les débits associés. Si une liaison s’avère inadaptée à la technologie ou au débit souhaité, des fonc-tions de diagnostic peuvent identifier et localiser les causes de la dégradation des per-formances. Les appareils de contrôle de qua-lification n’ont pas de précision traçable par rapport à des normes et n’apportent pas l’assurance que des applications spécifiques fonctionneront. Pour les réseaux résidentiels, les essais de qualification sont décrits dans la norme IEC 61935-3. Vérification - A ce niveau, l’unique objectif est de localiser les défauts de connexion et de pairage des câblages. Simples d’utilisation et économiques, les appareils de vérification contrôlent donc la connectivité. Ils constituent la première étape pour repérer et identifier les problèmes de câblage. Ils permettent de s’assurer que les câblages sont correctement assemblés et ter-minés, et de trouver les coupures et courts-circuits éventuels avant d’effectuer les tests de certification. Pour les réseaux à fibres optiques, un localisateur visuel de défauts (VFL) suffit pour effectuer les tests de véri-fication en contrôlant les connexions des fibres contiguës et leur polarité.

Une exigence de précision croissante Les deux premières qualités d’un testeur cer-tificateur de câblage sont le respect des normes et la précision. Les normes actuellement en vigueur pour spécifier les systèmes de câblage couvrent désormais

Plus que d’un modèle particulier de testeur, il faut parler de véritable plateforme de test avec un équipement de base et une large panoplie d’adaptateurs et de modules permettant toutes sortes de configurations au fur et à mesure de l’évolution des besoins.

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50 MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com

Guide d’achat

des bandes de fréquence allant jusqu’à 500 MHz pour la classe EA et 1 000 MHz pour la classe FA. Cette montée en fréquence impacte les testeurs et crée de nouvelles franges d’imprécision aux plus hautes fréquences. Cependant, la validité des résul-tats de tests est, en priorité, fonction de la précision de l’équipement de test et moins de la gamme de fréquence couverte.Un testeur qui manque de précision risque de signaler la défaillance d’une liaison fina-lement conforme ou la conformité d’une liaison qui ne l’est pas. Dans les deux cas, ces résultats erronés peuvent générer des pertes importantes de temps et d’argent.Il existe une corrélation entre les classes de systèmes de câblage et les niveaux de préci-sion des testeurs. Ainsi, la norme ISO IEC 61935-1/3e édition préconise d’utiliser des testeurs de :– niveau III pour la classe E (cat. 6) à 250 MHz ;– niveau IIIe pour la classe EA (cat. 6A) à 500 MHz ;– niveau IV pour les classes F (cat. 7) à 600 MHz et FA (cat. 7A) à 1 GHz.Cependant, le niveau IV, actuellement le plus élevé, s’arrête à 600 MHz et ne couvre donc pas la totalité du spectre des fréquences de la nouvelle classe FA (jusqu’à 1 000 MHz). Ainsi, les mesures extrapolées au-delà de 600 MHz n’ont une valeur informative. De nouvelles exigences risquent d’apparaître avec l’arrivée de nouveaux modèles de sys-tèmes de câblage montant jusqu’à la fré-quence de 2 GHz. Aussi, sous l’impulsion de Psiber Data, une révision “avancée” de la norme ISO/IEC 61935-1 a été engagée en

avril 2011 au sein du comité technique TC46 WG9 pour proposer un nouveau niveau de précision (level) dépassant le gigahertz. De premiers projets (draft) sont en circulation et proposent une fréquence de 1,2 GHz.Un certificateur de câblage doit répondre aux normes en vigueur et aux évolutions probables réalistes. Dans la mesure où les testeurs répondent aux exigences des normes, il n’appartient pas aux fournisseurs de systèmes de câblage d’accréditer tels ou tels testeurs. Mais, dans les faits, tous les fabricants de testeurs mettent en avant les lettres d’approbation des différents fournis-seurs de systèmes de câblage. Ces lettres

stipulent qu’un installateur certifié par l’une de ces marques peut utiliser tel ou tel testeur dans le cadre de la validation technique du système, afin que le fournisseur apporte sa garantie au client final.

Des paramètres nombreux et complexesDepuis l’avènement, il y a une quinzaine d’années, des systèmes de câblage de Classe D 2000 (cat. 5) supportant le Gigabit Ethernet, il est devenu nécessaire de tester les liaisons, dans les deux sens, avec génération sur toutes les paires de toutes les fréquences de la largeur de bande spécifiée pour la classe du câblage (par exemple de 0 à 500 MHz pour la classe 6A).Par ailleurs, les paramètres à mesurer, autre-fois limités à 5, sont plus nombreux et plus complexes. La certification impose désor-mais de vérifier la conformité aux normes de la douzaine de paramètres suivants :– Schéma de câblage (Wiremap) : identifica-tion des erreurs physiques de l’installation (défaut de continuité, paires inversées, etc.).– Délai de propagation (Propagation Delay) : temps mis par le signal pour être transmis d’une extrémité à l’autre d’une paire.– Ecart des délais (Delay Skew) : de propaga-tion sur les différentes paires d’un câble.– Longueur : vérification (pour information uniquement) que les longueurs de câble sont dans les limites normatives (90 m pour le lien permanent).– Perte par insertion/atténuation (IL) : perte de puissance du signal à l’extrémité d’une ligne par rapport au signal qui a été intro-duit à l’autre extrémité.

Approuvée en 2006, la norme ISO/IEC 14763-3 spécifie les systèmes et les méthodes pour l’inspection et le test des systèmes de câblage à fibre optique conçus selon la norme ISO/IEC 11801. Elle définit deux niveaux de tests optiques et précise les méthodes pour établir une référence.Les deux niveaux de tests, similaires aux niveaux Tier 1 et Tier 2 du standard américain TIA TSB 140, assurent une certification “basique” par photométrie (OLTS - Optical Loss Test Set) ou “étendue” par réflectométrie (OTDR - Optical Time-Domain Reflectometry). Le niveau basique se limite à une mesure de la perte des fibres optiques, tandis que le niveau étendu, plus sophistiqué, apporte en complément une connaissance précise de l’installation avec une évaluation de chaque segment. C’est aussi le seul moyen pour localiser et interpréter les problèmes.Il existe de nombreux équipements de test dédiés à la seule fibre optique. Cependant, les certifica-teurs de câblage cuivre deviennent de plus en plus des outils universels capables de tester aussi bien les câblages cuivre que les câblages en fibre optique. Pour y parvenir, ils disposent d’options ou de modules spécifiques autorisant la certification des liens optiques. Tous les fabricants de certificateurs intègrent des modules dédiés au test “basique” (ou Tier 1) et des liaisons en fibres optiques mono-modes ou multimodes. Fluke Networks se démarque avec un module DTX Compact OTDR (DCO) pour des tests en mode “étendu” (ou Tier 2). Ideal Industries propose notamment des modules FiberTEK FDX à doubles longueurs d’ondes, complètement bidirectionnels, pour certifier une fibre en réalisant 4 mesures d’atténuations aux 2 longueurs d’onde et dans les 2 sens, en une seule opération.

Certifier la fibre optique

Outre une bande passante de test montant au-delà des exigences normatives, les testeurs de dernière génération adoptent un système Dual Control dans lequel les deux boitiers d’extrémité sont tous deux des boitiers « maîtres », ce qui permet de paramétrer et de réaliser des tests depuis n’importe quelle extrémité d’une liaison.

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JDSU

51MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com

Guide d’achat

– Perte par réflexion (RL) : part du signal (en dB) réfléchie vers l’émetteur à cause des variations d’impédance.– Paradiaphonie (NEXT) : interférence des signaux entre paires.– Paradiaphonie distante cumulée (PSNEXT) : somme des NEXT d’un câble.– Ratio de l’atténuation sur la paradiapho-nie, près de l’extrémité (ACR-N).– Rapport affaiblissement sur diaphonie cumulée - près de l’extrémité (PS ACR-N).– Télédiaphonie (FEXT) : diaphonie au ni-veau du récepteur.– Ecart diaphonique ou Attenuation to Crosstalk Ratio (ACR) : différence mesurée en dB entre l’atténuation du signal produit et NEXT.

Le marché des testeurs certificateurs de câblage est très spécialisé et relativement restreint. Les ventes en France sont estimées à quelque 600 unités par an. Dans les bâtiments profes-sionnels, ce marché est soutenu par la rapide généralisation des systèmes de câblage de classe EA (avec des composants de catégorie 6A), dont les exigences plus élevées que les générations précédentes réclament des testeurs plus performants et favorisent le renouvelle-ment des équipements de terrain mis à la disposition des installateurs intégrateurs.Ces dernières années ont été marquées par diverses restructurations au sein des fournis-seurs des testeurs avec son lot de rachat, de cessation d’activité ou d’arrivée de nouveaux entrants. Ainsi, par exemple, la société Microtest

qui proposait le testeur Omniscanner a été rachetée en 2001 par Fluke Networks. De même, le fabricant d’équipement de réseau optique JDS Uniphase Corporation (JDSU) a acquis, en 2005, la société Acterna, elle-même née de la fusion de TTC avec Wandel & Goltermann et du rachat de la division Communications de Wavetek, la division LAN de Wavetek (développeur des testeurs LanTeK) ayant auparavant été reprise par Ideal Industries. En 2009, Agilent Technologies a annoncé l’arrêt de ses développements autour du testeur WireScope, entraînant quelques mois plus tard la disparition d’Expertest, son distributeur en France. Cependant, ce dernier testeur est encore distribué en France et se retrouve au catalogue de Psiber Data, que plusieurs

développeurs d’Agilent ont rejoint.Aujourd’hui, seuls quelques acteurs se partagent ce marché spécialisé. Le plus ancien et le plus implanté est Fluke Networks qui revendique plus de la moitié du marché national. Ses deux principaux concurrents sont Ideal Industries, et plus récemment, Psiber Data, deux sociétés implantées en Allemagne et qui ont ouvert des filiales en France. Trois autres fournisseurs sont également présents sur le territoire national au travers de bureaux ou de réseaux de distribution spécialisés : il s’agit des américains Megger (fournisseur d’équipe-ments de tests et de mesures pour les applica-tions électriques) et JDSU (dans le cadre d’un partenariat avec Psiber Data), ainsi que du slovène Metrel.

Un marché très spécialisé

– Rapport affaiblissement sur télédiaphonie cumulée - près de l’extrémité (PS ACR-F).– Résistance de boucle en continu (DC Loop Resistance) : mesure de résistance grâce à une paire de fils en boucle à une extrémité de la connexion. Ce paramètre est surtout utile pour la transmission d’éner-gie électrique sur les paires d’un câble avec la technologie Power over Ethernet (PoE).

Test de la diaphonie exogènePour compléter la certifica-tion sur le terrain des proto-coles 10GBase-T, il faut en-core ajouter les paramètres de test de diaphonie exogène

qui apparaît entre des paires de câbles dans des liaisons de câblages différentes, mais ad-jacentes. Cette source de perturbation ne concerne que les câblages non écrantés.Les paramètres de test pour évaluer cet im-pact combiné sont le rapport affaiblissement sur diaphonie cumulée près de l’extrémité (PS ANEXT) et le rapport affaiblissement sur diaphonie cumulée depuis l’extrémité loin-taine (PS AACR-F). La mesure de diaphonie exogène requiert un module de synchroni-sation dans l’unité principale et l’unité dis-tante du testeur. Les mesures de diaphonie exogène peuvent être réalisées à l’aide de kits adaptateur. Cette capacité est intégrée dans les testeurs WireXpert ou Certifier 40 G.

Le maillon faible des cordons

La conformité aux normes passe aussi par le respect des méthodologies spécifiées. A ce titre, les cordons de raccordement peuvent être un maillon faible. En effet, le modèle de test de liaison permanente nécessite que les câbles d’interface de test reliant l’outil de test à la liaison testée soient complètement trans-parents pour la mesure. Concrètement, cela signifie que les outils de test pour la certifi-cation sur le terrain doivent être beaucoup plus sophistiqués : ils doivent soustraire, à chaque mesure, tous les effets et contribu-tions du cordon de test.La réponse préconisée par Fluke Networks est l’utilisation d’un cordon de test modulaire avec prise de test “centrée” qui garantit la précision en test Permanent Link. Cette approche permet de disposer d’une prise métallique robuste avec un bloc de contact remplaçable (environ toutes les 10 000 insertions), ce qui réduit le coût de posses-sion. Une fonction de test de certification des cordons, utile pour les contrôles en mode Channel, est disponible chez plu-sieurs fabricants.

Gain de productivitéCertifier toutes les liaisons d’un système dans les deux sens à toutes les fréquences est consommateur de temps. Tous les fabricants de testeurs rivalisent d’ingéniosité pour op-timiser ce temps et gagner en productivité. Malgré la complexité accrue des mesures, les temps de tests se réduisent : le test automatique d’une liaison de classe E s’effectue en une dizaine de secondes

Un testeur doté de têtes de mesure universelles permet d’effectuer des tests en Channel et en Permanent Link avec le même adaptateur de mesure, évitant ainsi les dépenses régulières d’adaptateurs spécifiques avec cordons moulés.

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52 MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com

Guide d’achat

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L’offre du marché en certificateurs de câblageConstructeur Modèle Niveau

de précisionFréquence max. Affichage Poids Autonomie Vitesse de test Localisation

défautsAdaptateurs connectiques supportées

Mesures optiques Capacité mémoire interne Exploitation données Site web

Fluke Networks DTX CableAnalyser : DTX 1800 DTX 1200

Level IV Level IV

900 MHz 350 MHz

LCD couleur de 9,4 cm, 240 x 320 pixels

1,1 kg 12 heures.Batteries Lithium-ion

12 secondes en classe E/cat. 6, 12 secondes pour l’autotest de fibres optiques.

Oui Modules GG45, TERA, EC7, Coax 50-75Ω (BNC), M12 industriel, NSM. Kit Alien Crosstalk. Adaptateur pour test de cordons.

Module fibres optiques MFM2 (multimodes Tier 1), SFM2 (monomodes Tier 1), DCO (OTDR Tier 2).

Jusqu’à 250 résultats de tests graphiques de cat. 6 ou jusqu’à 2 000 rapports au format texte.

Logiciel LinkWare www.flukenetworks.com

DTX-ELT Level IV 350 MHz Ecran LCD couleur de 9,4 cm, 240 x 320 pixels

1,1 kg 12 à 14 heures 20 secondes en classe E/cat. 6. Oui Non Logiciel LinkWare

Ideal Industries LanTek II - 1000 LanTek II - 500 LanTek II - 350

Level IV Level IIIe Level III

1000 MHz 500 MHz 350 MHz

TFT couleur de 110 mm (4,3"), 480 x 272 pixels

1,1 kg 18 heures Batterie Li-ion

14 secondes en classe E/cat. 6 (avec sauvegarde) et 17 secondes en ISO E/cat. 6A.

Non Connectiques : GG45, ARJ45, TERA, EC7, Coax 50-75Ω (BNC), M12 industriel. Alien Crosstalk 10 Gbit.

Modules optionnels FiberTEK FDX (Tier 1).

1 700 tests en cat. 6/ISO classe E avec graphiques.

IDEAL DataCENTER (IDC) www.idealindustries.fr

JDSU Certifier 40G Level IV 1600 MHz Ecran LCD tactile couleur 1,4 kg Opération continue de 8 heures - Piles Li-ion amovibles/rechargeables

9 secondes en cat. 6A et 15 secondes en classe FA.

Oui Channel/Permanent Link TERA, GG45, ARJ45.

Modules Certification fibre multimode et monomode (Tier I).

Plus de 2 000 résultats graphiques en cat. 6A mémoire flash 500 MB.

NC www.jdsu.com/test

Megger Serie SCT : SCT 2000 SCT 1500

Level IV 1000 MHz Ecran 1⁄4 VGA Couleur 1,2 kg 10 heures avec un temps de rechargement de 6 heures

NC Oui Adaptateur et Interface “Connector-Less”. Adaptateur Fibre Optique SCT-MMA /SMA (Tier 1).

Plus de 5 000 résultats de certification ou 100 résultats graphiques en mémoire interne.

LCMD (base de données SQL) www.megger.com

Metrel Multi LAN 350 (MI 2016) Level III 350 MHz Ecran LCD 320 x 240 pixels 2,1 kg Piles rechargeables NiMH de type C

NC Non Adaptateurs pour les mesures Channel Link et Permanent Link.

NC NC Logiciel LAN Link (Compatible Windows)

www.metrel.si

Psiber Data WireXpert Level IV 1600 MHz Ecran LCD tactile couleur 1,4 kg Environ 8 heures en fonctionnement continu - Batterie Li-ion amovibles/rechargeables

9 secondes en cat. A et 15 secondes en classe FA.

Oui Channel/Permanent Link 6A

TERA, GG45, ARJ45.Adaptateurs optiques à double longueurs d’ondes pour multimode et monomode.

Plus de 2 000 résultats d’autotest. Logiciel ReportXpert www.psiber.com

WireScope Pro Level IV 1000 MHz Ecran LCD tactile couleur 56 mm x 150 mm

1,36 kg 8 heures 9 secondes pour l’autotest en classe E, 11 secondes pour les classes 6A et F.

Oui Alien Crosstalk Stimulator Kits, adaptateur TERA.

Adaptateur SPMM (multimode) et SPSM (monomode).

4 800 résultats - 160 graphiques. ScopeData Pro II Software Export test reports into PDF and XML formats

avec des testeurs qui offrent toujours plus de fonctionnalités.Avec le LanTek II, doté de têtes de mesure universelles, Ideal Industries propose une mé-thode de certification brevetée qui autorise l’emploi d’adaptateurs de mesure RJ45, dits universels. Lors de recettes en Permanent Link, seuls les cordons de mesure RJ45 standards doivent être rempla-cés en cas d’usure. Selon ce fabricant, ceci évite les dépenses régulières d’adaptateurs

spécifiques avec cordons moulés. En outre, les tests en Channel et en Permanent Link s’effectuent avec le même adaptateur de me-sure sans changer d’adaptateurs. Enfin, un mode double “DualMODE” breveté, teste selon deux standards différents, en un seul autotest. On peut aussi certifier un lien selon la norme demandée et également selon sa version supérieure pour éviter de devoir refaire des tests ultérieurement.Disponible en France depuis le début de

l’année 2011, le testeur WireXpert de Psiber Data s’appuie sur une nouvelle architecture des cartes de mesure et une nouvelle génération de semi-conduc-teurs pour effectuer des mesures précises à très hautes fréquences. Ce qui lui per-met d’atteindre une bande passante de test montant jusqu’à 1,6 GHz. Par ailleurs, il adopte un “DCS system” (Dual Control System), dans lequel les deux boi-tiers d’extrémité sont tous deux des boi-tiers « maîtres ». Le paramétrage est donc possible à chaque extrémité, d’où un gain de temps et de personnel. Ces caractéristiques sont reprises dans le Certifier 40 G de JDSU.

Des fonctions de diagnostic puissantesMegger propose avec son testeur SCT un sys-tème breveté de connexion “Connector-Less adapters”. Ces adaptateurs fournissent des connecteurs pour lien permanent ou pour canal. Ce système d’interface accroît la robustesse et la fiabilité des équipements tout en diminuant les coûts d’intervention.Lorsqu’un autotest échoue ou fournit un résultat de conformité marginal, les testeurs certificateurs sont capables de traiter automatiquement les données afin

Les tests en mode Permanent Link d’une installation de câblage permettent de certifier la partie fixe d’une liaison en excluant les cordons. Les tests en mode Channel (ou Canal) portent sur la performance de la liaison de bout en bout, y compris les cordons de brassage et de raccordement terminal.

53MESURES 842 - FÉVRIER 2012 - www.mesures.com

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L’offre du marché en certificateurs de câblageConstructeur Modèle Niveau

de précisionFréquence max. Affichage Poids Autonomie Vitesse de test Localisation

défautsAdaptateurs connectiques supportées

Mesures optiques Capacité mémoire interne Exploitation données Site web

Fluke Networks DTX CableAnalyser : DTX 1800 DTX 1200

Level IV Level IV

900 MHz 350 MHz

LCD couleur de 9,4 cm, 240 x 320 pixels

1,1 kg 12 heures.Batteries Lithium-ion

12 secondes en classe E/cat. 6, 12 secondes pour l’autotest de fibres optiques.

Oui Modules GG45, TERA, EC7, Coax 50-75Ω (BNC), M12 industriel, NSM. Kit Alien Crosstalk. Adaptateur pour test de cordons.

Module fibres optiques MFM2 (multimodes Tier 1), SFM2 (monomodes Tier 1), DCO (OTDR Tier 2).

Jusqu’à 250 résultats de tests graphiques de cat. 6 ou jusqu’à 2 000 rapports au format texte.

Logiciel LinkWare www.flukenetworks.com

DTX-ELT Level IV 350 MHz Ecran LCD couleur de 9,4 cm, 240 x 320 pixels

1,1 kg 12 à 14 heures 20 secondes en classe E/cat. 6. Oui Non Logiciel LinkWare

Ideal Industries LanTek II - 1000 LanTek II - 500 LanTek II - 350

Level IV Level IIIe Level III

1000 MHz 500 MHz 350 MHz

TFT couleur de 110 mm (4,3"), 480 x 272 pixels

1,1 kg 18 heures Batterie Li-ion

14 secondes en classe E/cat. 6 (avec sauvegarde) et 17 secondes en ISO E/cat. 6A.

Non Connectiques : GG45, ARJ45, TERA, EC7, Coax 50-75Ω (BNC), M12 industriel. Alien Crosstalk 10 Gbit.

Modules optionnels FiberTEK FDX (Tier 1).

1 700 tests en cat. 6/ISO classe E avec graphiques.

IDEAL DataCENTER (IDC) www.idealindustries.fr

JDSU Certifier 40G Level IV 1600 MHz Ecran LCD tactile couleur 1,4 kg Opération continue de 8 heures - Piles Li-ion amovibles/rechargeables

9 secondes en cat. 6A et 15 secondes en classe FA.

Oui Channel/Permanent Link TERA, GG45, ARJ45.

Modules Certification fibre multimode et monomode (Tier I).

Plus de 2 000 résultats graphiques en cat. 6A mémoire flash 500 MB.

NC www.jdsu.com/test

Megger Serie SCT : SCT 2000 SCT 1500

Level IV 1000 MHz Ecran 1⁄4 VGA Couleur 1,2 kg 10 heures avec un temps de rechargement de 6 heures

NC Oui Adaptateur et Interface “Connector-Less”. Adaptateur Fibre Optique SCT-MMA /SMA (Tier 1).

Plus de 5 000 résultats de certification ou 100 résultats graphiques en mémoire interne.

LCMD (base de données SQL) www.megger.com

Metrel Multi LAN 350 (MI 2016) Level III 350 MHz Ecran LCD 320 x 240 pixels 2,1 kg Piles rechargeables NiMH de type C

NC Non Adaptateurs pour les mesures Channel Link et Permanent Link.

NC NC Logiciel LAN Link (Compatible Windows)

www.metrel.si

Psiber Data WireXpert Level IV 1600 MHz Ecran LCD tactile couleur 1,4 kg Environ 8 heures en fonctionnement continu - Batterie Li-ion amovibles/rechargeables

9 secondes en cat. A et 15 secondes en classe FA.

Oui Channel/Permanent Link 6A

TERA, GG45, ARJ45.Adaptateurs optiques à double longueurs d’ondes pour multimode et monomode.

Plus de 2 000 résultats d’autotest. Logiciel ReportXpert www.psiber.com

WireScope Pro Level IV 1000 MHz Ecran LCD tactile couleur 56 mm x 150 mm

1,36 kg 8 heures 9 secondes pour l’autotest en classe E, 11 secondes pour les classes 6A et F.

Oui Alien Crosstalk Stimulator Kits, adaptateur TERA.

Adaptateur SPMM (multimode) et SPSM (monomode).

4 800 résultats - 160 graphiques. ScopeData Pro II Software Export test reports into PDF and XML formats

de fournir des informations de diagnostic. Ils déterminent notamment la localisation (dis-tance) des perturbations sur chaque paire mesurée.Ainsi, les testeurs de certification deviennent également des outils de dépannage des câblages, grâce à des diagnostics détaillés lorsqu’une liaison échoue au test de perfor-mances. Les utilisateurs attendent d’eux qu’ils soient capables de localiser et d’identifier le problème. Les plus performants fournissent également des instructions de dépannage pour inspecter le réseau et appliquer les actions correctives. Ces diagnostics évolués ne s’appliquent pas uniquement quand les tests révèlent une coupure, un circuit ouvert ou un défaut de câblage, mais aussi quand les paramètres de performances tels que la perte par réflexion (Return Loss) ou la paradiaphonie (NEXT) ne sont pas satisfaisants. Ces systèmes de dia-gnostic de défaut doivent être simples à uti-liser pour apporter un gain de temps sur le terrain.

Exploitation des donnéesEn phase de certification, il convient de collecter les résultats des tests de chaque liaison sur place et de stocker les résultats obtenus pour tous les paramètres de test

sous un format imprimable ou électro-nique, en vue des inspections futures.Pour l’exploitation des données issues des testeurs, chaque fabricant propose un logiciel de traitement et de présentation des résultats de recette. Opérant sur un PC sous Windows, ce logiciel doit être convi-vial, simple, compatibles avec toutes les applications, et surtout, peu gourmand en taille mémoire (pas de base Access, par exemple). La lisibilité des rapports et la richesse des informations sont des critères importants.

Des plateformes évolutivesCompte tenu du coût d’investissement d’un testeur certificateur, qui oscille entre 5 000 et 9 000 euros, la possibilité de faire évoluer son équipement en fonction des besoins est un argument non négligeable. Dans cette optique, Fluke Networks posi-tionne son DTX CableAnalyzer comme une plateforme de certification modulaire fon-dée sur un boitier de base qui peut intégrer une large gamme d’adaptateurs afin de passer d’un modèle à l’autre et de consti-tuer la configuration souhaitée à un instant donné. Avec un Module de Service Réseau, le DTX-1800 peut même réaliser des tests de réseau actif. Chez Ideal Industries, les

modèles LanTek 350 MHz et 500 MHz sont évolutifs vers les versions supérieures par retour usine payant.

Services associésLes services associés ne doivent pas être négligés. Ils concernent notamment les offres (gratuites ou payantes) de support technique, de contrats de maintenance étendus ou d’extension de garantie propo-sés par les fabricants. Parmi les services incontournables, citons la calibration des testeurs, qui doit être effectuée une fois par an, entraînant une semaine d’immobilisa-tion. Le prêt d’une machine de remplace-ment peut être un atout sensible.L’achat d’un testeur doit obligatoirement être accompagné d’une formation com-plète (en plus des heures « d’information produit » proposées par les fabricants de testeurs). Tout utilisateur d’un testeur de câblage, ou technicien en charge d’une certification de câblage, devrait suivre une formation certifiante comme, par exemple, celle du CCTT (Technicien de test de câblage certifié), mise en place depuis plus de cinq ans par Fluke Networks en collabora-tion avec Afeir Communications pour former quelque 800 techniciens.

Eric Sorlet