2
Soj^ante^quatorzième a n n é e . — 73 CINQ centimes Je Numéro Dimanche È8 Mars 1915 I? f Six nois 9 Trois .nois Annonces, ia ligne .... i*»« O.Í¿6 Réclamée, 0.30 Faits dlvere, 0.51 Oournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonoes Judiciaires <fi? d'Avis Divers PARAISSANT ITOUS LEB JOURS. LE DIMANCHL ^EXCEPTÉ aoonaementestrenouvelád'otnceti, bipMon.les no'nesontpas refusés.—La quittanceest présentée âl'abonnésans dérangement p' lui. TBLEPHDNE 1-9K ШЕЕАЮ! : 4. PLACE Of) HARCHE-IVOIR. ШШШ I Ш aJtoasfimenti M l u miaraou dalveitl ftr« parif L'ECHO SAUMOROIS pubhe chaque jour toutes les dépêches officieUes de la matinée. Les Télégrammes VENDREDI 26 mars, sbir Situation Générale La jouroée du 25 a été calme sur la plus graode partie du front. Pluie presque continue. Entre Meuse et Moselle Des tent tives d'attaque onl élé facile- ment et immédiatement repoussées : deux au bois de Consenvoye el au bois des Caures (nord de Verdun), trois aux Eparges, deux au boi Le Prêtre. * к SAMEDI 27 mars, malin En Belgique Dans la région de Nicuporl, combats d'artillerie. Plus au sud, nous avons enlevé et, occupé, au nord de Saint-George?, une ferpe située en avant de nos lignes. En Champagne J^l y a eu bombardemeut sans attaque d'iDÎantene. En Lorraine i u nord de Badonvjiier, notjs avons soUd.ement organisé le terrain gagné par noMs depuis le 22. En Alsace Au Reicbackeikopl, les Allemands ont lancé g^if nos trancbées un liquide en- flammé sans d'ailleurs obtenir de ré- sultat. S ix de nos aviateurs oui bombardé les hangars de dirigeables de Frescali el la gar.e de Metz. Ils onl lancé uoe douzaine d'obus qui ont déterminé une panique. Violemment canonnes, ils ont tous pu rentrer à b,o^i port. Nous ay.ops igaleipepl boçibardé les casernes de Stra^b urg. LE COMMUNIQUE RUSSE D^n« le» КАДР^уик^н Verá Г,ouest D^i I^téçieû, noçs COJD^I.I- nuons à progresser. Snr la rive drôile de la Narew el snr la rive gaucbe de la Vístale, aucune modification. Dans les iL.irphales, nptre offensive évolue avec un succès complet, daos la direction de Banfeld ei d'Onjok. Nos troupes, malgré les conditions difficiles, ont remporté des succès décisifs dans la région du col de Loupléof où nous avons enlevé d'assaut les positions anlri- cbienp.es sur la gran'e crête des ponts Beskides. Après avoir f^rcé un bois enchevêtré de barrières en fii de fer entourant des tranchées, notre infanterie s'esl avancée jusqu'à la principale fraction ennemie qu'elle a attaquée avec des mitrailleuses. Après avoir franchi un f.)S&é proi. nd, elle a enlevé les f itifi;ations blindées des défenses intérienres. Les Autrichiens ont contre ailaqoé plusieurs (ois, mais Ils ont élé anéantis eo partie par notre feu et par des charges à la baïonnette. Dans la matinée du 24, l'ennemi a esquissé Si r certaines positions un mou- vement de recul. Au cours de la jouroée, nous avons pris 100 officiers, 5 600 soldats et plusieurs dizaines de mitrail- leuses. * * La cilut« de Prcemysl a Tlveineiit linpreMlonné Franfols-jíoHepU Un haut diplomate qoi a reçu des renseignements de Vienne a déclaré que la chute de Przemysl a vivement impresr sionné François-Joseph. Une partie de la cour serait désireuse de négocier uce paix séparée. Ils veulent XJl^E La séance du Reichstag au cours de laquelle le Budget alle- mand a été voté à l'unanimité, moins la voix de Liebknecht, a été particulièrement tumultueuse. Un discours du député socialiste Ledebour a provoqué une tem- pête. La salle entière, à quelques exceptions près, s'est levée pour protester contre le langage de l'orateur et faire une manifesta- tion .de patriotisme, de loyalisme, d'admiration et de confiance. Îlt pourtant, ce socialiçte n'avait pas tellement tort. Il était dans son role en s'élevant contre les actes inhumains ordonnés par les chefs de l'armée allemande, contre l'ordre donné par le maré- chal von Hindenbo.urg d'incen- dier et de piller les villages russes, par mesure cle représailles contre de prétendus ravages que les armées du Tsar auraient com- mis en Prusse orientale. Nous savons d'ailleurs que ces ravages n'existent pas. Les Allemands veulent seulement faire expier aux Russes rauda(;e trop grande qu'ils ont eue de mettre à nouveau le pied en Prusse orientale. Le socialiste Ledebour avait donc raison de critiquer de telles atro- cités. Mais on lui riposta par des injures et l'on déclara que ses paroles étaient nuisibles à la patrie I Ainsi, de l'autre coté du Rhin, il faut approuver, admirer les actes de vandalisme, de sauva- gerie, de férocités accomplis par les troupes sur l'ordre des chefs. Les Allemands se reconnais- sent le droit de se livrer aux pires atrocités sur leurs ennemis, ils appellent cela des prouesses héroïques. Mais si les alliés s'amusaient à commettre la plus légère incorrection à leur en- droit, quelle ne serait pas l'in- dignation des Boches ! Le tumulte calmé, le ministre des finances a fait un tableau rayonnant de la situation finan- cière. 11 a annoncé que le second emprunt était un succès, que le total des deux emprunts attein- drait douze milliards et que la puissance économique et finan- cière de l'Allemagne demeurait inébranlable et que l'empire était en mesure de résister jus- qu'au bout, jusqu'à ce qu'il ait obtenu une paix honorable. Une paix honorable i Que voilà donc un espoir modeste. Ah I nous sommes loin des fanfaron- nades du début de la guerre. Le kaiser qui devait découper la carte d'Europe à sa fantaisie a remisé ses grands ciseaux. Voici qu'officiellement on déclare qu'une paix honorable suffira maintenant à l'Allemagne. Malheureusement pour elle, cette paix-là n'est plus possible. Les troupes du kaiser se sont dé- honorées ; un député du Reichs- tag, écœuré, a eu lecourage de l'avouer du haut de la tribune. L'écrivain Maximilien Harden a eu le cynisme de s'en vanter. Les journaux pangermanistesont eu l'audace inouïe de préconiser comme un moyen de combat l'art d'être dur, féroce, d'inspirer la terreur. Il faudra bien pour- tant que ces crimes se paient. On peut traiter avec un ennemi loyal et lui accorder même les honneurs de la guerre. Mais traite-t-on avec un bandit ? Tran- sige-t-on avec un assassin ? L'Al- lemagne a violé tous les con- trats, renié toutes ses signatures et multiplié les crimes les plus horribles ; pas de paix honorable pour elle. Ça ne se peut pas. GEORGES LAURENCE. INFORMATIONS L>Affaire Desclaux Mine Béchoff et Desclaux, qui ont élé condamnés respectivement à deux ans de prison el à sept ans de réclusion, ont signé aujourd'hui leur pourvoi en révi- sion. Desclaux aurait choisi M*" Mornard comme défenseur dans son nouveau procès. |Le « é n é r a l Pau acclamé A Sofla Le général Pau esl parti hier après- midi de Bucarest pour Sofia. Il a élé chaudement acclamé. Le général Pau sera reçu à Sofia par le roi Ferdinand. Verneaieni luxembourgeois. La grande duchesse, le gouvernement et la Cham- bre des députés ont protesté dés l'enva- hissement du pays contre la violation de sa neutralité La prote.slation du gouvernement a été portée à la connaissance des puissances garantes de la neutralité. Le grand du- ché n'a reçu aucune indemnité. ba défenae de* Dardanelles »8.000 hommes de troupes turques sonl actuellement concentrés sur la rive asiatique des Dardanelles et 10.000 sur la rive européenne. Ils sont commandés par des officiers allemands. La mistilon de H. de Bttiow a déflnltlvemeiit écboaé Les pourparlers dont le prince de Biilow avail pris l'initiative dans le bui d'amener un accord entre Vienne et Rome, ont définitivement échoué. Le dernier courrier de cabinet arrivé de Vienne a apporté à l'ambassadeur d'Allemagne les propositions définitives de l'Autriche el ces propositions sont telles qu'il n'a pas eu le courage de les soumettre au gouvernement italien. l'Agence Nationale ajoute que le prince de Bûlow a renoncé à son office de médiateur et que s'il doit continuer à traiter, ce sera probablement pour le compte exclusif de Berlin. Le Kalii<>r •eralt atteint d'un cancer 1 Le bruit court de nouveau que Guil- laume II serait atteint d'un cancer. Des médecins spécialistes d'Allemagne et d'Autriche auraient été mandés en consultation à Berlin. L'action de« AéroplaneM alliés en BelKlque Mercredi, plusieurs aviateurs alliés onl survolé le terrain d'aviation de Gils, prés de Roulers, en lançant des bombes qui ont blessé de nombreux soldats. Des aéroplanes faisant uoe reconnais- sance au-dessus de Zeebruggeoni été vio- lemment bombardés par les batteries de la côle. De nombreux trains transportanl des blessés allemands sont arrivés à Bruges, venant de Lombaertzyde, où l'armée belge progresse lentemenl. La wlolatlon de la neatrallté tfa Laжemboarv La légation du Luxembourg en France proteste contre l'allégalion du baron von Richbofen, conseiller d'ambassade, pré- tendant que la violation de la neutralité du Luxembourg était justifiée juridique- ment par le conseutemeai tacite dugoa- Les prises russes Les Autrichiens vont en toute proba- bilité abandonner leur active campagne dans les Carpathes, puisque l'objectif des opérations n'existe plus. L'armée autri- chienne emploira sans doute son éner- gie à défendre l'accès de la Hongrie et de Cracovie. Pendant toute la semaine dernière, la pression des Russes sur les Autrichiens et des Allemands s'est fait sentir dans toutes les directions. Les troupes mos- covites se sont particuiièremenl distin- guées dimanche dernier, au sud de Ne- zolabortsh où elles ont délogé l'ennemi de Vivara. Ce village n'est qu'à 32 kilo- mètres de Gumiuo qui commande l'ac- cès de la plaine hongroise inclinée aa sud. Les forces allemandes qui cherchaient à tourner la position russe imprenable de Kosiuvka out élé attaquées par sur- prise el décimées. Trois compagnies qui avaient été coupées du reste des troupes allemandes onl élé obligées de se rendre; elles ne comprenaieut plus que trois of- ficiers et 90 hommes. Pendant ces quelques derniers jours, plus de 7 ООО Auiricùiens ont été laits prisonniers. On eatime que depuis le 21 jauvier, date de l'avance russe dans les Carpathes, plus de 110.000 Autricbiens se sont rendus avec 30 cauons et 320 mitrailleuses. Depuis le début des hos- tilités, l'armée du général Brusiloff a capturé plus de 200.000 prisonniers, c'est-à-dire plus que son effectif. Ce to- tal ne renferme pas le nombre des pri- sonniers faits à Przemyls. Les «leanes Tares voudraient la Paix Les Jeunes-Turcs, inquiets et décou- ragés, seraient maintenant en majorité partisans de la paix. Ils sont réduits à l'impuissance par le parti militaire d'En- ver Pacha et par les officiers allemands.' On affirme qu'un Conseil des minisires à Constantinople avait décidé d'ouvrir des négociations pour conclure la paix. I l avait chargé 1 ambassadeur de< Etats- Unis d'accompagner deux délégués mu- nis de pleins pouvoirs ponr traiter avec le comcnandant en chef des forces alliées la reddilioa des forteresses des Détroit^

Les Télégrammes - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · de Vivara. C e village n'es qu't 3à 2 kilo-mètres de Gumiu quo

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Les Télégrammes - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · de Vivara. C e village n'es qu't 3à 2 kilo-mètres de Gumiu quo

S o j ^ a n t e ^ q u a t o r z i è m e a n n é e . — № 7 3 CINQ centimes Je Numéro Dimanche È8 Mars 1915

I? f

Six nois • 9

Trois .nois

Annonces, ia ligne . . . . i * »« O.Í¿6

Réclamée, — 0.30

Faits dlvere, — 0.51

Oournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonoes Judiciaires <fi? d'Avis Divers PARAISSANT I T O U S LEB JOURS. LE D I M A N C H L ^EXCEPTÉ

aoonaementestrenouvelád'otnceti, bipMon.les no'nesontpas refusés.—La quittanceest présentée âl'abonnésans dérangement p' lui.

TBLEPHDNE 1-9K ШЕЕАЮ! : 4. PLACE Of) HARCHE-IVOIR. ШШШ

I Ш aJtoasfimenti M l u miaraou dalveitl ftr« parif

L ' E C H O S A U M O R O I S pubhe chaque jour toutes les dépêches officieUes de la matinée.

Les Télégrammes VENDREDI 26 mars, sbir

Situation Générale La jouroée du 25 a été calme sur la

plus graode partie du front. Pluie presque continue.

Entre Meuse et Moselle Des tent tives d'attaque onl élé facile-

ment et immédiatement repoussées : deux au bois de Consenvoye el au bois des Caures (nord de Verdun), trois aux Eparges, deux au boi Le Prêtre.

* к

SAMEDI 27 mars, malin

En Belgique Dans la région de Nicuporl, combats

d'artillerie. Plus au sud, nous avons enlevé et,

occupé, au nord de Saint-George?, une ferpe située en avant de nos lignes.

En Champagne J l y a eu bombardemeut sans attaque

d'iDÎantene.

En Lorraine i u nord de Badonvjiier, notjs avons

soUd.ement organisé le terrain gagné par noMs depuis le 22.

En Alsace Au Reicbackeikopl, les Allemands ont

lancé g if nos trancbées un liquide en-flammé sans d'ailleurs obtenir de ré-sultat.

S ix de nos aviateurs oui bombardé les hangars de dirigeables de Frescali el la gar.e de Metz. Ils onl lancé uoe douzaine d'obus qui ont déterminé une panique. Violemment canonnes, ils ont tous pu rentrer à b,o i port.

Nous ay.ops igaleipepl boçibardé les casernes de Stra^b urg.

LE COMMUNIQUE RUSSE

D^n« le» КАДР^уик^н

Verá Г,ouest D i I^téçieû, noçs COJD I.I-

nuons à progresser. Snr la rive drôile de la Narew el snr

la rive gaucbe de la Vístale, aucune modification.

Dans les iL.irphales, nptre offensive évolue avec un succès complet, daos la direction de Banfeld ei d'Onjok. Nos

troupes, malgré les conditions difficiles, ont remporté des succès décisifs dans la région du col de Loupléof où nous avons enlevé d'assaut les positions anlri-cbienp.es sur la gran'e crête des ponts Beskides.

Après avoir f^rcé un bois enchevêtré de barrières en fii de fer entourant des tranchées, notre infanterie s'esl avancée jusqu'à la principale fraction ennemie qu'elle a attaquée avec des mitrailleuses. Après avoir franchi un f.)S&é proi. nd, elle a enlevé les f itifi;ations blindées des défenses intérienres. Les Autrichiens ont contre ailaqoé plusieurs (ois, mais Ils ont élé anéantis eo partie par notre feu et par des charges à la baïonnette.

Dans la matinée du 24, l'ennemi a esquissé Si r certaines positions un mou-vement de recul. Au cours de la jouroée, nous avons pris 100 officiers, 5 600 soldats et plusieurs dizaines de mitrail-leuses.

* *

L a c i lu t « d e P r cemys l a Tlveinei it l i n p r e M l o n n é

Franfols-jíoHepU

Un haut diplomate qoi a reçu des renseignements de Vienne a déclaré que la chute de Przemysl a vivement impresr sionné François-Joseph.

Une partie de la cour serait désireuse de négocier uce paix séparée.

Ils veulent X J l ^ E

La séance du Reichstag au cours de laquelle le Budget alle-mand a été voté à l'unanimité, moins la voix de Liebknecht, a été particulièrement tumultueuse. Un discours du député socialiste Ledebour a provoqué une tem-pête. La salle entière, à quelques exceptions près, s'est levée pour protester contre le langage de l'orateur et faire une manifesta-tion .de patriotisme, de loyalisme, d'admiration et de confiance.

Îlt pourtant, ce socialiçte n'avait pas tellement tort. Il était dans son role en s'élevant contre les actes inhumains ordonnés par les chefs de l'armée allemande, contre l'ordre donné par le maré-chal von Hindenbo.urg d'incen-dier et de piller les villages russes, par mesure cle représailles contre de prétendus ravages que les armées du Tsar auraient com-mis en Prusse orientale. Nous savons d'ailleurs que ces ravages n'existent pas. Les Allemands veulent seulement faire expier aux Russes rauda(;e trop grande

qu'ils ont eue de mettre à nouveau le pied en Prusse orientale. Le socialiste Ledebour avait donc raison de critiquer de telles atro-cités. Mais on lui riposta par des injures et l'on déclara que ses paroles étaient nuisibles à la patrie I

Ainsi, de l'autre coté du Rhin, il faut approuver, admirer les actes de vandalisme, de sauva-gerie, de férocités accomplis par les troupes sur l'ordre des chefs.

Les Allemands se reconnais-sent le droit de se livrer aux pires atrocités sur leurs ennemis, ils appellent cela des prouesses héroïques. Mais si les alliés s'amusaient à commettre la plus légère incorrection à leur en-droit, quelle ne serait pas l'in-dignation des Boches !

Le tumulte calmé, le ministre des finances a fait un tableau rayonnant de la situation finan-cière. 11 a annoncé que le second emprunt était un succès, que le total des deux emprunts attein-drait douze milliards et que la puissance économique et finan-cière de l'Allemagne demeurait inébranlable et que l'empire était en mesure de résister jus-qu'au bout, jusqu'à ce qu'il ait obtenu une paix honorable.

Une paix honorable i Que voilà donc un espoir modeste. Ah I nous sommes loin des fanfaron-nades du début de la guerre. Le kaiser qui devait découper la carte d'Europe à sa fantaisie a remisé ses grands ciseaux. Voici qu'officiellement on déclare qu'une paix honorable suffira maintenant à l'Allemagne.

Malheureusement pour elle, cette paix-là n'est plus possible. Les troupes du kaiser se sont dé-honorées ; un député du Reichs-tag, écœuré, a eu lecourage de l'avouer du haut de la tribune. L'écrivain Maximilien Harden a eu le cynisme de s'en vanter. Les journaux pangermanistesont eu l'audace inouïe de préconiser comme un moyen de combat l'art d'être dur, féroce, d'inspirer la terreur. Il faudra bien pour-tant que ces crimes se paient. On peut traiter avec un ennemi loyal et lui accorder même les honneurs de la guerre. Mais traite-t-on avec un bandit ? Tran-sige-t-on avec un assassin ? L'Al-lemagne a violé tous les con-trats, renié toutes ses signatures et multiplié les crimes les plus

horribles ; pas de paix honorable pour elle. Ça ne se peut pas.

GEORGES L A U R E N C E .

INFORMATIONS L>Affaire Desclaux

Mine Béchoff et Desclaux, qui ont élé condamnés respectivement à deux ans de prison el à sept ans de réclusion, ont signé aujourd'hui leur pourvoi en révi-sion.

Desclaux aurait choisi M*" Mornard comme défenseur dans son nouveau procès.

|Le « é n é r a l P a u a c c l a m é A Sof la

Le général Pau esl parti hier après-midi de Bucarest pour Sofia. I l a élé chaudement acclamé.

Le général Pau sera reçu à Sofia par le roi Ferdinand.

Verneaieni luxembourgeois. La grande duchesse, le gouvernement et la Cham-bre des députés ont protesté dés l'enva-hissement du pays contre la violation de sa neutralité

La prote.slation du gouvernement a été portée à la connaissance des puissances garantes de la neutralité. Le grand du-ché n'a reçu aucune indemnité.

b a dé f enae d e * D a r d a n e l l e s

»8.000 hommes de troupes turques sonl actuellement concentrés sur la rive asiatique des Dardanelles et 10.000 sur la rive européenne.

Ils sont commandés par des officiers allemands.

L a mistilon d e H. d e B t t i ow a dé f ln l t l vemei i t é c b o a é

Les pourparlers dont le prince de Biilow avail pris l'initiative dans le bui d'amener un accord entre Vienne et Rome, ont définitivement échoué.

Le dernier courrier de cabinet arrivé de Vienne a apporté à l'ambassadeur d'Allemagne les propositions définitives de l'Autriche el ces propositions sont telles qu'il n'a pas eu le courage de les soumettre au gouvernement italien.

l'Agence Nationale ajoute que le prince de Bûlow a renoncé à son office de médiateur et que s'il doit continuer à traiter, ce sera probablement pour le compte exclusif de Berlin.

L e Kalii<>r • e r a l t atte int d ' un c ance r 1

Le bruit court de nouveau que Guil-laume I I serait atteint d'un cancer.

Des médecins spécialistes d'Allemagne et d'Autriche auraient été mandés en consultation à Berlin.

L 'act ion d e « AéroplaneM a l l i é s en Be lKlque

Mercredi, plusieurs aviateurs alliés onl survolé le terrain d'aviation de Gils, prés de Roulers, en lançant des bombes qui ont blessé de nombreux soldats.

Des aéroplanes faisant uoe reconnais-sance au-dessus de Zeebruggeoni été vio-lemment bombardés par les batteries de la côle.

De nombreux trains transportanl des blessés allemands sont arrivés à Bruges, venant de Lombaertzyde, où l'armée belge progresse lentemenl.

L a wlo lat lon d e l a n e a t r a l l t é tfa Laжemboarv

La légation du Luxembourg en France proteste contre l'allégalion du baron von Richbofen, conseiller d'ambassade, pré-tendant que la violation de la neutralité du Luxembourg était justifiée juridique-ment par le conseutemeai tacite dugoa-

Les p r i s e s ru s se s

Les Autrichiens vont en toute proba-bilité abandonner leur active campagne dans les Carpathes, puisque l'objectif des opérations n'existe plus. L'armée autri-chienne emploira sans doute son éner-gie à défendre l'accès de la Hongrie et de Cracovie.

Pendant toute la semaine dernière, la pression des Russes sur les Autrichiens et des Allemands s'est fait sentir dans toutes les directions. Les troupes mos-covites se sont particuiièremenl distin-guées dimanche dernier, au sud de Ne-zolabortsh où elles ont délogé l'ennemi de Vivara. Ce village n'est qu'à 32 kilo-mètres de Gumiuo qui commande l'ac-cès de la plaine hongroise inclinée aa sud.

Les forces allemandes qui cherchaient à tourner la position russe imprenable de Kosiuvka out élé attaquées par sur-prise el décimées. Trois compagnies qui avaient été coupées du reste des troupes allemandes onl élé obligées de se rendre; elles ne comprenaieut plus que trois of-ficiers et 90 hommes.

Pendant ces quelques derniers jours, plus de 7 ООО Auiricùiens ont été laits prisonniers. On eatime que depuis le 21 jauvier, date de l'avance russe dans les Carpathes, plus de 110.000 Autricbiens se sont rendus avec 30 cauons et 320 mitrailleuses. Depuis le début des hos-tilités, l'armée du général Brusiloff a capturé plus de 200.000 prisonniers, c'est-à-dire plus que son effectif. Ce to-tal ne renferme pas le nombre des pri-sonniers faits à Przemyls.

L e s « l eanes T a r e s v o u d r a i e n t l a P a i x

Les Jeunes-Turcs, inquiets et décou-ragés, seraient maintenant en majorité partisans de la paix. Ils sont réduits à l'impuissance par le parti militaire d'En-ver Pacha et par les officiers allemands.'

On affirme qu'un Conseil des minisires à Constantinople avait décidé d'ouvrir des négociations pour conclure la paix. I l avait chargé 1 ambassadeur de< Etats-Unis d'accompagner deux délégués mu-nis de pleins pouvoirs ponr traiter avec le comcnandant en chef des forces alliées la reddilioa des forteresses des Détroit^

Page 2: Les Télégrammes - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · de Vivara. C e village n'es qu't 3à 2 kilo-mètres de Gumiu quo

el de Constantioople, quand le général j allemand Liman Sanders fit irruption dans la salle du Conseil, menaça les mi-nistres de mort, et les contraignit à céder et à revenir sur leurs décisions.

se ra i t con lé

L'amirauté a de bonnes raisons de croire que le sous-marin allemand U 29 a été coulé avec son équipage.

lOO.OOO h o m m e s à P o l a

Les journaux annoncent que l'Autriche a concentré 100.000 hommes à Pola.

Le Savon extra concentré « LA GRAPPE DOR » est, de tous les savons, celui qui fait le plus d'usage, aussi, est-il, à juste titre, considéré comme le meilleur.

Sanmur Cotes de la Loire Mars 26 27 28 29

Tours rOO rOO r 0 2 r O S Saumur . . . 1.70 1.70 1.70

AVIS AU PUBLIC

Les paquets d'échantillons adressés aux prisonniers de guerre sont trop souvent expédiés avec des emballages défectueux.

I l importe, dans l'intérêt des destina-taires, que ces colis dont le poids esl l imité à 350 grammes, soient solidement confectionnés et portent une adresse bien lisible. I l esl recommandé pour ces envois l'emploi de boites en bois ou en carton fort ou encore d'eQveloppes de toile serrées et pariiellemenl cousues. De toute manière, la vérification du con tenu doit rester possible et facile.

Aucune pièce de monnaie ne doit être insérée dans les dits envois.

Les adresses doivent être écrites lisi-blement et adhérer solidement aux envois.

Le Concert de Photel de Londres

La SAlle des Fêtes de l'hôiel de Londres était, hier soir, le cadre d'une assistance dé l i te , parmi laquelle on comptait de nombreux officiers, et aussi quelques-uns de nos blessés, heureux d'applaudir de la belle musique et de grands artistes.

Parmi ceux-ci, nous revoyions avec plaisir des compatriotes : Mme Monleil el M. François Pillet.

Le progamme fut des mieux composé : pas de ces indigestes machines boches comme on nous en g;ivait autretois, mais de la bonne el pimpante mu.>ique fran çaise, el combien, pour cela, brillamment interprétée I .

M, FonltLinie esl un violoniste d'une merveilleuse virtuosité ; i l est très applau-di, notamment après une suave berceuse de Fauré ; de même que M. François Pillet, dont nous n'avons plus à faire l'éloge. Son talent, de plus en plus re-marquable, provoque l'admiration, y compris celle d'un brave tnrco chocolat, manifesté'j par un bruyant : « Ça, bien, camarade I. . . »

Mme Wielhowska chante d'une voix sonp'e, moelleuse le morceau de genre. Celte artiste dit aus.si avec âme ; elle est de la bonne école.

Quant à Mme Monleil, nous avons de nouveau applaudi avec plaisir son organe chaud,étendu, pouvant aborder la phrase de large envergure. Notre charmante

compatriote obtint hier soir un grand et légitime succès.

M"° Perny fait valoir au piano d'émi-nentes qualités de grâce et de souplesse. Son jeu sobre, mesuré, a charmé l 'audi-toire ; aussi celte artiste a l-elle été par-ticulièrement acclamée des dlHeltanli.

En résumé, soirée charmante que les auditeurs seraient heureux de voir se renouveler bientôt.

Dans l'assistance , nous avons remar-qué M. Louis Mayaud, maire de Saumur, ainsi que plusieurs membres du Conseil municipal, el quelques officiers sîipé-rieurs. Oo a goûié l'attention patriotique des organisateurs qui avaient pavoisé la salle do drapeaux i. jnçais, belges, anglais et russes.

La quête au profit des blessés el ia vente du progamme illustré ont dii pro-duire un bon résuilat, étant donné la composition de la salle.

Liste des Soldats blessés soignés dms les divers hôpitaux de Sâanmr.

HOPITAL AUXILIAIRE 105

Entrés le i5 mars :

Bertrand Georges-Charles, capitaine, 53e infanterie.

Brossy Jicques-Henri, sous - lieutenant, convoi R. V. F. C. 19.

Baloihe Emile-Auguste, sons-lieutenant, 8e infanterie.

Buchhlolz Eugène, s.-lieul., 83e infant. Courtois Gaston - Ferdinand, capitaine,

aumônier militaire, 16e corps. Cazejust Paul-Louis, médecin auxiliaire,

16e section infirmiers. Darnaudy Panl, s.-lieul., 3i2e infanterie. Delpech Eliacin - Louis, capitaine, 131e

territorial. Denamiel Louis, s.-lieul., 1er infanterie. Devienne Henri, 201e infanterie. Falleur Henri-Eugène, commandant, 1er

inlanlene. Laroche Eugène, capilaioe, 132 inf. col. Louis Marc, adjudant, i e colonial. Laurent Henri, 127e iofinterie. Mezard Gustave, aide-major I re classe,

129e territorial. Pierre René, aide-major 2e classe, ambu-

lanc 6, 1er corps. Queroy Charles, s.-lieul., 18e ch. à pied. Roux Emile, médecin aide-major, 137e

territorial. Saule Jean-liapliste, s.- l ieul. , HOOeinf. Tissol Gaston, s.-lieul., 134e territorial.

Entrés le J 9 mars :

Anduze Baptiste, 342e infanterie. Alic-Toquat, 46 zouavps. Bourgin Pierrp, 76 gnnie. C'gal Henri, 122e infanterie. Delpierre Emile-Henri, 9ôchas. à pied. Gîiyon Jean-Pierre, 3e infant, coloniale. Hurtrel Joseph-Louis, 9e chas, à pied. Magand Jean, 170e infanterie. More! Clément Louis, 9« chas, à pied. Mageese Jean, 8e infant, coloniale. Oréfil Léoo, 81e infanterie. Pâte Paul, l i e dragons. Routier Alphonse, brancardier, 147e inf. Récrit Jean André, 53e infanterie. Rondel Marins, 969 infanterie. Vaylel Lucien Jean, 9e chas, à pied.

Arrestation La gendarmerie d'Allonnes a procédé

à l'arrestation, en vertu d'utie contrainte par corps, du nommé Lebeaupio, âgé de cinquante ans, journalier à Allonnes, condamné pour vol.

Lebeaupin fera quarante-huit heures de prison.

P e r t e s et t r ouva i l l e s

Remettre au Commissariat un livret de Retraite ouvrière contenant 5 fr. de timbres el appartenant à Mme Clémol, de Saint-Florent.

Réclamer à M. Bnrlhnnneau, rue de Fenet, 117, une chienne épagneule noire qu'i l a recueillie.

Uo carnet à souche a été per lu. Le rapporter au Commissariat,

Etat-Civil de Saumur

La 25 mars. — Geneviève - Marifi-Paule Body, rue L".coy, 6.

PufelIcaiioïiS (le Maris^e

M. Aimé Fouet cl Mlle Marie Allée, tous deux cîiapeletiers à Saamur, rue Notre-Dame, 57.

M. Théophile Fradin, employé de che-min de fer, et Mlle Louise Désirée-Vic-toire Guiller, ménagère, tous deux à Saumur, roule de Varrains, 52.

» É C È «

Le 26 mars. — Etienne Cléret, cinq ans, rue de Fenet.

Service Pharmaceutique du Dimanche 28 ¡Mars

De 8 heures du matin à 8 heures du soir

PHARNIACIE S Y N D I C A L E DU D I M A N C H E 57, rue Saint-Jean

Rappel des dispositions relatives

à l'obligation des Passeports pour sortir du territoire

Les congés de Pâques

Les congés de Pâques dans les lycées, collèges, cours secondaires, écoles nor-males el écoles primaires supérieures sont fixés comme suit :

Sortie : samedi 27 mars, après la classe du soir. Reprise des classes : lun-di matin, 12 avril.

Pendant toute la rfuréo de l'étal de siègfl, î / est interdittoute personne de nationalité Française ou étrangère de sortir dn territoire, par voie de ierre ou de mer, sans être muoie d'un passeport.

Les passeports nécessaires sonl déli vrès par les Préfets des departemenis intéressés ;,,á Pans, par le Prefel de Police.

Les Français liés au service ne peu-vent pas recevoir de passeport.

Ceux qui sonl susceptibles dy être appelés, en raison de leur âge^tn de leur situation militaire, nepourrooten rece-voir qu'a litre exct-puonnel. Ce passe-port ne leur sera délivré que sur le vu d'une autorisation spéciale accordée par le Général Conjmandant la Région de leur domicile (à Pans, par le Gouverneur Militaire),

Les demandes d'autorisation d'absence doivent être adressees aux Généraux Commandant les Si'bdivisions de Région (à Paris au Général Commandant le dé-parlement de la Seine) ; elles doivent indiquer la date du départ, la durée de l'absence el les motifs de cetie absence. I l esl indispensable de joindre à la de-mande on certificat de position mili-taire.

La production du passeport sera exi-gée pour la délivrance des billets à des-linaiion de l'étranger, dans les gares et les ports d'embarquement.

M É T É O ^ L O G I E ,06SE»VÎTI0liS DE m. D«ï», OPTICII»

Baromètre Thermomètre Hier ïoir, à 5 h. au-dessu» 8 ' Ce matin, à 8 h. au-dessus 4= Midi, "5!2 o/m au-dessui 7>-Température minima del» nuit ;au-deis iu 2" Hausse, » Baisse, J>

BOURSE DE PARIS DBRNIER COURS

Rente française 3 0/0 3 1/2 amortissable Banque de France Crédit foncier de France Crédit Lyonnais Société Générale Est Paris-Lyon-Méditerranée (acti Midi ^action; Nord (action) Orléans (actioB) Onest (action) Métropolitain Wagons-Lits Briansk Sosnovice Denain-Anzin Rio-Tinto Canal de Suez Ville de Paris 1865

_ 1912 Communales 1879 Foncières 1895 Communales 1891

71 95 91 30

4.410 » 680 »

1.076 » » »

796 » 1.050 »

938 » 1.840 » 1.129 »

735 » 433 »

» » 345 »

» » ï! »

1.545 » 4.350 »

521 » 220 » 436 » 362 325 »

ON DENIftNOEf^f^ datis maison de commerce de la ville.

S'AL RESSER AU BUREAU DU JOURNAL

TRAINS de VOYAGEURS Voici le service de voyageurs établis à

cejour :

Direction d'Angers : 1 h.23 ~ 3 h. 19 — 9 h. 19 — 13 h, 30 — 15 h. 19 — 21 h. 19.

Direction de Tours. — 1 h. 35 — 3 b 33 - 9 h. 33 — 11 h. 39 — 15 h. 3 3 — 21 h 33.

Direction de Thouars. — 0 h 14 — 2 h 33 — 5 h. 34 — 11 h. 34 — 13 h. 47 — 17 h. 34,

Direction de Château - du - Loir. — 0 b. 17 — 1 h 48 — 6 h 17 — 12 h, 17 — 14 h. 36 — 17 h. 37 — 21 h 36.

Direction de La Flèche. — 10 h. 26 — 16 h. 26.

Chaque voyageur peut transporter 3 0 kilogs de bagages sans surcharge.

Les rapides ne sonl accessibles qu'aux voyageurs effectuant un parcours de 100 kilomètres ou payant pour cette dislance.

Salle des Fêles da Harché-Couvcrt (Place Saint-Pierre)

PROGRAMME VISÉ SAMEDI 21 Mars, à 8 heures í 12, DUIANCBE 28 3Iars. matinée à

3 lu i/2 et soirée à 8 heures 1/2. Le Cinéma Saumurois

« Pathé Frères » (Direction E, Lasnier)

donnera SES REPRÉSENTATIONS, dont nne p rtifl d« la Rncetie sera aff c-léB aux Etablissements Mili-taires hospitaliers Saumur.

On commencera exactement à 8 h, 1/2 en soirée.

Le Programme comprendra :

LA JOIE FAIT PEUR Adaptation cinématographique

en ^parties pa M Jacques ROULLET, 1 .200 mètres.

PRINCE dans « BÉBÉ » En deux parties, d'après le célèbre

vaudeville de MM. Janac et A. Hennequin

La France pittoresque: I Í A v i e i l l e BretHgne d'un coloris de toute beauté.

A C T U A L I T É S t rès I n t é r e s san te s . —

P r i x d e s P l a c e s > M i l i t a i r e s : 0 . 2 5 a u x 2 ' ; 0 . 5 0 a u x 1"«,

1 fr. aux réservées. E n f a n t s au dessous de 12 a, : 38 0 , 2 5 :

2«= 0 , 4 0 , 0 . 5 0 , réservées 1 fr. Places entières : 3« 0.50, 2« 0.75.

1"« 1 fr . , réservées 2 francs. Avec billets du Chocolat Poulain: 3e0.25:

2« 0 .40 , 0 . 5 0 , réservées 1 franc. On pourra louer ses places à l'avance

les Jeudi, Samedi el Dimanche, de 9 h. du malin à 5 h. du soir (0 fr. 10 de location par place).

Maison Centrale de Fontevrault

AVIS D A D J U D I C . 4 T I 0 N

Le mardi 30 mars, à 14 heures. Il sera procédé en l'Hôtel de Ja Préfecture, salle ordinaire des Adjudications, sous la présidence du Préfet ou de son délégué et en présence du Directeur de la Maison Centrale de Fonlevraull et de l'Econome, dans les formes prescrites par le règle-ment du T'septembre 1852, à l 'adjodi-catioD au rabais, en quatre lots de lour-nitures nécessaires au service de la Maison Centrale de Fonlevraull.

A V I S JS.JJ JPUJ3L.IO

L'Administration des Postes et des Télégraphes a été prévenue qae les cartes-correspondances sur lesquelles se trouvent des drapeaux français ou alliés ne sont pas admises en .illemagne, et ce serait à cette interdiction qu' i l fau-drait attribuer le lait que beaucoup de caries adressées aux Français prison-niers en Allemagne, ne leur seraient pas distribuées.

I l y a donc le. plos grand intérêt à ce que les cartes envoyées en Allemagne ne portent ni insignes ni devises d'aucune sorte.

Le Service des Postes Voici les heures de départ des courr isr i

de la poste, à partir du 4" mars :

le' déparl 6 h. 00 malio 2« _ 8 h. 20 — 3e — 9 h. 20 — 4e - 12 h. 10 soir 5" — 2 h . 20 — 6» — 7 h . 10 — 7« — 8 h. 00 — 8e — 10 h. 20 —

La levée est faite cinq minutes avant l'heure du départ.

Papeterie P. GODET Í 6 , Rue d'Orléans

En Vet acMlemeDt Mois de Saint Joseph

du R. P. Rouvier

Le Chemin de la Croix du R. P. Fleury

diverses Reliures.

La Prière de M. Louis Ballu,

curé de Parnay.

Llmprimerie P. Godei à SAUMUR. place du Marché-Noir

informe le public qu'elle est en mesure d'assurer l'exécution de toutes les commandes qu'on voudra bien lui confier.

PROPRIÉTAIRE-GÉRANT : P . G O D E T .

Saumur, Imp. de P. GODET.

Vu par nous Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant gôtel de Ville de Saumur, le 4945,. U H A I U ;

Certifié par l'imprimeur soussigné