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Dossier pédagogique LES TRESORS DE L’ART MODESTE 14 décembre 2012 – 17 mars 2013 La petite épicerie du Musée International des Arts Modestes

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Dossier pédagogique

LES TRESORS DE L’ART MODESTE

14 décembre 2012 – 17 mars 2013

La petite épicerie du Musée International des Arts Modestes

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Dossier pédagogique

LES TRESORS DE L’ART MODESTE

14 décembre 2012 – 17 mars 2013

Sommaire

> Présentation de l’exposition p 2 > Parcours de l’exposition p 3 > Liens avec les scolaires- pistes pédagogiques p 9 > LOR p 13 > Informations pratiques p 14

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Présentation de l’exposition

Dés sa création, le MIAM a rassemblé des collections illustrant les différentes facettes de l’art modeste. Au premier rang des trésors du MIAM, il y a les caravanes. Initialement imaginées par Hervé Di Rosa, comme l’archétype du voyage imaginaire, voyage offert au visiteur ce « mobil home des congés payés », la caravane a fait depuis des émules parmi d’autres artistes qui livrent leur version de cet espace modeste. A côté des acquisitions, nombre de pièces des collections du MIAM sont des commandes passées à des artistes, le plus souvent à l’occasion des expositions organisées par le musée. Cette particularité du MIAM illustre un des traits de l’art modeste : le lien entre objet, exposition et collection. L’art modeste est pluriel, il est le lieu de la rencontre entre diverses expressions, art populaire, art contemporain, art singulier, provenant de divers territoires, « Global Caraïbes », « My Winnipeg » en attendant « Manila Vice » en 2013. Des arbres de vie du Mexique aux pavois de joutes, l’exposition « Les Trésors de l’art modeste » est une occasion unique de retrouver les grandes expositions présentées au MIAM depuis son ouverture en 2000. C’est aussi le moment de voir ou de revoir les vitrines toujours en mutation de Bernard Belluc, artiste collectionneur ou collectionneur artiste. Ainsi chaque visiteur pourra, à sa façon, collectionner les expositions du MIAM. Bon voyage au pays de l’art modeste ! Commissariat d’exposition : Hervé Di Rosa et Norbert Duffort Scénographie : Isabelle Allégret assistée de Mathilde Grospeaud

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Parcours de l’exposition

ISEK BODYS KINGELEZ, artiste congolais, vit à Kinshasa. Sète en 3009, 2000, Techniques mixtes, carton plume, papier, rhodoïde, plastique, gouache Il y a toujours dans la miniature un côté touchant qui émerveille, mais la subversion du monde tel qu’il nous est donné peut, aussi, y jouer à cache-cache. Pour I.B.K., la maquette est une Utopie, ses buildings découpés dans du carton, du papier et des intercalaires de classeurs sont trop beaux pour être vrais, et pourtant on se plaît à imaginer une ville dont il serait l’architecte et l’urbaniste. Dans les mégalopoles d’I.B.K. où s’entrechoquent les styles (post-colonial

lancéolé, gothique tropical flamboyant, futurisme néo-baroque), à mi-chemin entre réalité et fiction, politique et jeu de construction, il y a cet aspect immédiat : le monde et la vraie vie sont à portée de la main, et ce côté subversif : les villes sont à refaire, il faut donc les détruire afin de pouvoir y vivre libres. Sète en 3009 ne ressemblera pas au projet d’I.B.K. (tant mieux pour le mont Saint Clair !), mais son oeuvre nous prévient : tout ce qui se construit en dehors des rêves ne mérite pas d’exister. Caravanes

Spécialement aménagées par HERVE DI ROSA (vit et travaille aujourd’hui à Séville et Paris) pour accueillir sa collection, les trois caravanes de l’art modeste sont stationnées au rez-de-chaussée du musée. Conçue en 1989 la première caravane annonce le projet actuel : exposer les objets modestes avec le même soin que les icônes sacrées de l’art et changer ainsi le regard que l’on pose sur eux. La collection, essentiellement composée de figurines des années 70 et 80, réunit dans un joyeux éclectisme personnages de BD, de dessins animés et de héros du cinéma Source d’inspiration et de réflexion pour l’artiste, ces figurines sont aujourd’hui regroupées et mises en scène

par thèmes. Ces objets de plaisir et de jeu, d’une qualité plastique surprenante et diverse, agissent comme des détonateurs de l’imaginaire. Elles appartiennent au monde de l’enfance mais aussi à celui du « merchandising » ; témoins de leur époque elles sont aussi témoins de son « impureté ». Deux autres caravanes sont exposées : la caravane des technologies modestes qui représente aussi bien les jouets fabriqués que les machineries « SF » les plus extravagantes ; la caravane des spiritualités qui réunit dans un syncrétisme baroque tous les objets porteurs de ferveur religieuse, que ce soient les mosquées clignotantes, les bouddhas en céramique ou les plâtres polychromes de l’art saint-sulpicien. Dans les vitrines extérieures, les frères Mora Rosalès ont représenté le panthéon vaudou en papier mâché qui est repris en frise, à l’intérieur par Cyprien Tokoudagba (1939-2012).

ESTHER MAHLANGU, vit et travaille à Mabhoko. S.A. Caravane décorée, 1990. Esther Mahlangu fait partie de la communauté des Ndebele du Gauteng, située au nord de Pretoria. Les Ndebele pratiquent un art traditionnel et ancestral : les peintures murales décoratives Ndebele. Exclusivement réalisés par les femmes, les techniques et les motifs de ces peintures se transmettent de mère en fille. Ils sont exécutés sur les façades et dans les maisons à l’occasion de cérémonies rituelles. Esther Mahlangu dessine à main levée sans esquisse préalable des formes abstraites, géométriques ainsi que des objets extrêmement stylisés. A l’occasion de

l’exposition « Magiciens de la terre » en 1989 à Paris, Esther Mahlangu peignit des fresques inédites sur la réplique de sa maison reconstruite sur place pour l’événement. Par la suite, elle entreprit de transposer ses peintures murales sur de grandes toiles. En réalisant sur commande des œuvres pour des édifices publics tels le Civic Theatre de Johannesburg ou encore pour des musées, Esther Mahlangu a contribué à la reconnaissance de l’art Ndebele dans le monde.

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ZONENKINDER & DAVID ELLIS, Caravane décorée, 2007. Le collectif Zonenkinder a été fondé en 2000 autour de deux artistes allemands Carolin Steinat et Philipp Steinbrenner. Graffitistes militants et amateurs d’art, ils se réclament de l’illustration underground de ces trente dernières années. Le mixage d’éléments à caractère ethnique aperçus lors des voyages effectués au-delà des mers avec les codes urbains occidentaux enrichit leur propre style graphique et ouvre de nouveaux espaces. David Ellis vit à Brooklyn. Son art reflète son amour de la musique et l’exigence de son interprétation. Pourvu d’une technique

époustouflante, il travaille à la bombe, à la brosse et au crayon, sur des murs, sous des ponts, sur des vitres, des camions etc. qu’il recouvre d’innombrables couches de peinture dans un geste sans cesse renouvelé. L’art modeste sous les bombes, juin 2007-13 janvier 2008

LES FRÈRES LINARES, Barque aux squelettes, 2000, Papier mâché peint et vernis. Originaires et actifs à Mexico (Mexique), les frères Linares produisent des sculptures en papier mâché, des calaveras (squelettes) pour les fêtes locales. Ils vendent une partie de leurs créations sur le marché de Sonora. À l’origine de cette production se trouve le grand-père Linares célèbre au début du XXe siècle pour ses Judas en papier mâché destinés à être brûlés lors de célébrations. Les pièces des frères Linares sont

aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs occidentaux. Commande pour le MIAM, « la barque » a été réalisée d’après un dessin d’Hervé Di Rosa.

ALFONSO SOTENO, Arbres de vie, 2000, Terre modelée cuite et peinte. Débordant d’inventions et d’ardeur colorée, «les arbres de vie» sont issus de la région de Metepec (Mexique). Ils portent la signature de la famille Soteno, longue dynastie de sculpteurs initiée au début du XXe siècle par la grand-mère. Cette dernière était à l ‘origine d’une production de grands chandeliers à plusieurs branches, ornés de personnages. Les générations suivantes transformèrent ces créations en « arbres de vie » rehaussés de saynètes bibliques exubérantes ou en « arbres de mort » agrémentés de squelettes. Exposition inaugurale, novembre 2000.

ANDRÉ EUGENE, vit et travaille à Haïti, Baka, 2009, pneus découpés. Eugène André est un des membres fondateurs du collectif des artistes de la Grand-Rue, artère principale du centre de Port-au-Prince, proche à la fois du secteur de fabrication d’objets artisanaux pour un marché touristique en déclin, et du secteur des garages de fortune, à la fois cimetière et lieu de rédemption des cadavres de voitures. D’abord maçon, inspiré par l’énergie créative de son quartier, il devient artiste et pratique l’art du recyclage des rebuts de la société de consommation, comme une nécessité de survie.

André Eugène, transforme les épaves en oeuvres d’art en découpant, collant et assemblant entre eux des éléments à valeur hautement allégorique. BAKA, est composé de 157 dépouilles de pneus découpés à l’effigie d’esprits vaudous. Global Caraïbes, Focus sur la création contemporaine caribéenne, juin- octobre 2010

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Les Territoires de l’art modeste, nov. 2010-oct. 2011 COLLECTIONS DE CORDELS Le cordel est un petit recueil que l’on trouve dans les rues du Brésil. Petit livret contenant jusqu’à 32 pages de poésies ou de chants populaires et dont la couverture est le plus souvent illustrée d’une gravure sur bois ou d’une linogravure, on le trouve sur les marchés, les kiosques à journaux, dans des petites boutiques de fortune le plus souvent à cheval sur des cordes tendues et maintenues par des épingles à linge pour éviter que les feuillets s’envolent. Donation Jean-Claude Chevrot pour le MIAM

FRÉDÉRIC MAGAZINE, Dessins contemporains. « Frédéric Magazine » est un collectif d’artistes composé d’Isabelle Boinot, Frédéric Fleury, Emmanuelle Pidoux, Frédéric Poincelet, Stéphane Prigent (aka kerozen) spécialisé dans le dessin et qui se consacre à la diffusion des travaux graphiques d’artistes issus d’horizons divers.

GERMAIN TESSIER (1895-1981) Jardinier maraîcher, il décide de se consacrer entièrement à la peinture suite au décès de sa femme en 1961. Ses oeuvres sont belles et naïves, proches de l’illustration et de la bande dessinée, remplies d’humour. Ses dessins sont exécutés à l’aide de grands aplats de couleurs éclatantes (il utilise du Ripolin™) sur des cartons récupérés dans une cartonnerie de sucrerie. RAYMOND REYNAUD (1920-2007) Artisan peintre, il suivra très tôt des cours de dessin et de peinture et étudiera le solfège. Ses oeuvres sont réalisées à la gouache sur papier puis marouflées sur des panneaux de récup’ de grandes dimensions. Les thématiques choisies par l’artiste sont populaires et correspondent à des séries : les quatre saisons, les sept péchés capitaux, les fanfares, le cirque ou des classiques comme Marcel Pagnol ou Cervantès. PAÑOS, ART CARCÉRAL CHICANO L’art des paños (pañuelo en espagnol signifie mouchoir) s’est développé dans les prisons de certains états du sud des Etats-Unis (Nouveau Mexique, Texas, sud de la Californie) dès les années 40. Imprégnés de culture mexicaine, ces mouchoirs dessinés à l’encre récupérée, à la cire, avec du café ou plus récemment au stylo Bic™ répondent à des codes spécifiques que se transmettent les détenus entre eux. Avant tout, étonnant moyen de communication d’une qualité plastique incontestable qui rappelle la technique du tatouage, les paños sortent de l’imagination d’hommes autodidactes. DESSINS BAMOUN Cet art graphique traditionnel apparaît à la fin du XIXème siècle sous l’impulsion novatrice du Sultan Njoya. L’artiste Ibrahim Njoya (qui appartient à la lignée royale) contribue à la naissance de cet art traditionnel qui perdure encore de nos jours. Il se caractérise par un style très strict, des thèmes et des formes qui se répètent à l’infini. Les dessins Bamoun sont une merveille d’hybridation de plusieurs cultures : dessins figuratifs évoquant l’histoire Bamoun (scènes de guerre, épopées héroïques), portraits des rois, architecture traditionnelle, scènes de la vie quotidienne des Bamoun.

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Pop Up, été 2003 L’exposition présenta la remarquable collection de livres animés et de jouets en papier de l’artiste catalan Quim Corominas selon un parcours qui ménage des échos entre les oeuvres de différentes époques et cultures. En rassemblant prés de 250 pièces historiques, le MIAM a souhaité ouvrir au pays des arts modestes, un champ d’exploration supplémentaire et obliger à un regard attentif et contemporain sur la magie de cet univers peu parcouru par les musées et pourtant si familier à tous. Sur le Fil déc. 2009- mai 2010, exposition dédiée aux arts du fil et de l’aiguille

CÉCILE JARSAILLON, vit et travaille à Lille Issue du milieu punk rock, Cécile Jarsaillon pique et coud des images tirées de manuels de survie et de magazines divers des années 1970. L’image originale disparait ne laissant que trames et hachures pour reconstituer la scène engloutie sous le fil.

CATHERINE HADDOUCHE, vit et travaille à Coursan, Armure et casque, 1987-1992, Fils de laine Née à Roubaix d’une famille d’ouvriers textiles, Catherine Haddouche est élevée par sa grand-mère tricoteuse qui lui enseigne le crochet. Suite à une expérience mystique inattendue, elle entreprend la confection d’un manteau de laine, véritable sculpture qui lui demandera cinq années de travail. Toute une série de créatures étranges émerge par la suite de sa passion pour le travail du fil, puis elle cesse toute

activité plastique pour se consacrer à l’écriture. CLAUDE VIALLAT, vit et travaille à Nîmes. Claude Viallat s’inscrit aux Beaux-arts de Montpellier en 1955 où il rencontre André Pierre Arnal, Vincent Bioulès, Daniel Dezeuze et François Rouan. En 1970, l’exposition fondatrice du groupe Supports/Surfaces a lieu au musée d’Art moderne de la ville de Paris. Dès lors l’artiste entreprend un travail de déconstruction de la toile et du cadre et n’a de cesse d’expérimenter la couleur à travers le prisme d’une forme répétée sur différents textiles de récupération qui vont le libérer de la figuration. .

MOLAS Les molas, sont des ouvrages décoratifs en tissu travaillés à l’envers et fabriqués à la main. Elles sont réalisées traditionnellement par les femmes de la communauté Kuna (territoire à cheval sur la Colombie et le Panama). Au-delà de l’ouvrage unique, les molas représentent toute une philosophie, une tradition préservée. Les femmes les portent toute leur vie, et jusque dans la mort. Modesties exotiques (hiver 2001)

BERNARD BELLUC, vit et travaille à Prades-le-Lez, Série de dessins sur Napoléon. Invité à s’approprier un des espaces du MIAM pour y concevoir une installation monumentale, Bernard Belluc, co-fondateur du MIAM, mit en scène ses « campagnes napoléoniennes ». L’exposition Chapôléon juin 2003 à février 2004 nous entraîne dans l’univers excentrique de la « napoléomania » : objets d ‘époque, reliques, curiosités, éléments dérisoires liés à la légende napoléonienne et mis en scène par la fantaisie visuelle de l’artiste.

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Les BIASCAMANO, une famille d’artistes, 2002 Quatre artistes, deux générations, le grand-père Jean Boniface (1906-1985) et ses petits enfants, marqués par la personnalité de leur père Charlou, dernier pêcheur à la traîne et conteur d’histoires appréciées... STÉPHAN BIASCAMANO, (Sous-marin, technique mixte) travaille avec des matériaux chinés aux puces pour créer des sculptures bricolées d’objets qui prennent les formes d’ étranges vaisseaux sous marins habités par des stars de ciné et de musique. PATRICIA BIASCAMANO, (Plat, Acrylique, relief pâte plastique sur plat) qui travaille sur les supports du quotidien au petit format à caractère naïf. Miniatures des scènes de corridas, courses camarguaises, joutes, paléo de Sienne aux couleurs chaudes. ALDO BIASCAMANO, (Triptyque mythologique de Sète, bois, pâte plastique, peinture acrylique, vernis, miroir) réinvente un monde sans chronologie ; la réalité, le passé, présent et futur sont entremêlés ; un monde qui est basculé par les cataclysmes et les voyages et où cohabitent des créatures mi -homme- mi- monstre- mi- poisson.

Kitsch Catch déc. 2008-mai 2009. Clin d’œil à l’exposition «Kitsch Catch» (13 décembre 2008 - 17 mai 2009) au travers de ces cinq artistes, la (re)découverte de l’univers insolite des gladiateurs du ring : masques et paillettes, voltiges dangereuses et pseudonymes improbables qui est aussi l’occasion de découvrir un phénomène culturel inattendu. LUDOVIC DEBEURME, Champions, 2007, Triptyque, encre sur papier CHARLES GLAUBITZ, vit au Mexique, Me he expandido, 2008, Peinture acrylique sur papier..

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Bang ! Bang ! Trafic d’armes de Saint-Etienne à Sète juin 2006 - janvier 2007 rassembla plus d’une centaine d’œuvres et objets témoignant de la relation paradoxale entretenue par l’homme avec ces objets pulsionnels.

GONÇALO ARMANDO MABUNDA, vit au Moxambique. O Trono de Fernando Pessoa, 2005 Métal. L’artiste récupère des armes, des objets et il invente d’autres formes pour en changer et détourner le sens. Ici, il imagine le trône du poète portugais Fernando Pessoa qui lui aussi inventait des « persona » divers afin de les faire parler avec une autre voix. ANDRE ROBILLARD, vit à Fleury-les-

Aubrais, Fusil, Divers objets et matériaux. Fils d’un garde forestier de la forêt d’Orléans. Fugueur et colérique, il est interné à l’âge de 19 ans dans un établissement spécialisé. C’est dans ce cadre médical qu’il réalise ses premières œuvres en 1964, sortes de trophées ressurgis sans doute du fond de son enfance.

ED TEMPLETON, vit aux Etats Unis, Power of a Gun, 15 photographies. L’artiste se propose d’abolir dans son travail artistique la frontière entre la photographie de reportage et la photographie mise en scène. Issu de la contre-culture californienne, il réalise à 18 ans son premier voyage en Europe, qui agit comme un révélateur et transforme la vision qu’il porte sur son propre environnement. Déclinées en série, ses œuvres explorent la culture des jeunes des pays qu’il visite, laissant transparaître en filigrane des considérations sociales.

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Liens avec les scolaires - Pistes pédagogiques

Les visites et ateliers de la Petite Epicerie Avant la visite : Rappeler la signification de l’acronyme MIAM : Musée International des Arts Modestes. Arts modestes : un art d’une certaine simplicité, d’une naïveté revendiquée et de l'humour, surtout issu d’un pur plaisir des artistes de créer de façon indépendante et en toute liberté. Certains artistes modestes utilisent des objets du quotidien, tout objet populaire ou récupéré de nos sociétés de consommation. Le MIAM a aussi comme vocation la volonté et l’engagement à montrer les artistes contemporains qui s’inspirent du monde « modeste » et qui possèdent une force peu commune qui sortent des sentiers battus de l’art d’aujourd’hui. Rappeler les fonctions du musée « Établissement où est conservée, exposée une collection d'œuvres d'art, d'objets d'intérêt historique, scientifique ou technique ». Rappeler le vocabulaire du musée Collection : « ensemble d'objets choisis et conservés pour leur beauté, leur rareté, leur intérêt ou leur prix. » Collection permanente : les vitrines de l’art modeste de Bernard Belluc Exposition temporaire : « Les Trésors de l’Art Modeste ». Retrouvaille des grandes expositions présentées au MIAM depuis son ouverture en 2000. Cartel : étiquette d’information sur l’artiste et l’œuvre Cimaise : mur temporaire dans le musée Muséographie : la présentation, mise en-scène et installation des œuvres dans le musée Pendant la Visite Afin de donner des clefs au public scolaire pour qu’il apprenne à regarder, analyser et commencer à remplir ses propres valises culturelles, la première visite guidée encourage les élèves à repérer le support, la matière, les outils, la couleur voire la lumière, le cadrage, l'espace et la structure ainsi que les gestes de l’artiste (construire, assembler, répéter, symboliser, cacher…) et les moyens plastiques utilisés (peinture, collage découpage, sculpture, modelage, objet…). Ces premiers repérages peuvent étonner car, par exemple, le support n’est pas nécessairement de la toile, la matière n’est pas forcément du bronze… On dépasse parfois la notion du classement des œuvres par genre, par époque ou par école ; et les expositions mettent en avant des créations marginales souvent dépréciées où les œuvres des artistes peu connus en France. On donne aux élèves les clefs traditionnelles pour apprendre et donner du sens aux œuvres mais on leur donne également ces clefs pour ouvrir les portes d’un musée où se trouvent les trésors de l’art modeste qui posent et répondent à des questions parfois très différentes :

• on interroge le support : o est-ce du bois ? du grillage ? du carton ? pourquoi/comment l’utilise-t-on ?

• on s'attache à rechercher la composition : o symétrique, géométrique, répétition …

• on s'intéresse à la couleur : o la matière picturale et sa qualité (peinture pour murs, gouaches, feutres, boisson

gazeuse…) o la couleur (laquelle domine ? y a-t-il des jeux de contrastes ? quelle « palette de

couleurs » a été utilisée ? comment a-t-elle été appliquée ? • on parle de l'espace :

o espace réduit, perspective, profondeur, … et « le manque de » ou « l’absence » • on décrit le tableau/ dessin/ collage :

o dans quel lieu/pays sommes-nous ? à quel moment ? peut-on le savoir, où sont les éléments qui nous sont étrangers ? s'agit-il d'une scène d'intérieur, d'extérieur ?

o comment sont traités les personnages ? y en a-t-il un qui domine ?

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o les figures sont-elles symboliques ou bien réelles ? o les corps sont-ils habillés, statiques, en mouvement ?

• Peut-on aborder la notion des genres : o historique, et quelle histoire ? mythologique, et de quel pays ? imaginaire (la folie ?),

paysage, portrait, nature morte… • Si on parle de la sculpture

o S’agit-il d’un objet ou plusieurs? Comment a-t-elle été fabriquée ? S’agit-il d’un assemblage, d’une collection, une construction, a-t-elle été taillée, modelée… ?

o S’agit-il d’une installation ou d’une œuvre in situ ? Y- a- t- il du mobilier, des objets quotidiens, une ambiance sonore ou lumineuse particulière ?

o Est-ce un élément de décoration, d’architecture, servait-il à quelque chose ? • Si on parle de la photographie ou du film

o Est -ce un documentaire ou une fiction ? o Est-ce en noir et blanc ou couleur, un vidéo ou super 8, et pourquoi ces choix ? o Est-ce un portrait, paysage, nature morte, un collage avec ou sans des textes... ?

L’artiste revendique –t-il quelque chose en particulier… ? • Évoquer l’ « histoire » de l'œuvre, de son titre, les références aux autres œuvres dans

l’histoire et l’appropriation d’images • Placer l'œuvre dans le parcours de l’artiste et l’artiste dans une culture/géographie • Évoquer l’idée et l’engagement des artistes travaillant en collectivité • Évoquer et raconter la vie de ce créateur/ artiste

Pour le plus petits (maternelles et primaires) Le niveau : repérer, ressentir, observer, comparer, définir, construire du sens, créer, explorer. Pour les élèves en cycles 1 et 2, on prévoit une valise, le caddie, dans lequel se trouvent des matériaux et objets qu’ils peuvent toucher, peser, frapper et qui remplacent le toucher interdit des œuvres même. La rencontre tactile avec ces matériaux est une des premières étapes avant qu’ils passent à la création. Pour les élèves en cycle 1, 2 et 3, apprendre à se déplacer dans un musée (entre et devant les œuvres), prendre son temps pour regarder, écouter et se rendre compte qu’il y a des œuvres qui sollicitent une attention particulière et verbaliser/attribuer les mots face aux œuvres dans le musée sont aussi les premiers objectifs de la visite dans le musée. Les domaines d'apprentissage, par exemple, « langage au cœur des apprentissages », « découvrir le monde », « agir et s'exprimer avec son corps » et « vivre ensemble » se trouvent largement exprimés au cœur de l’expérience dans le musée et les pratiques artistiques engagées dans l’atelier. Collèges et lycées Le niveau : observer, analyser, confronter, se questionner, interpréter, créer, tisser des liens avec le contexte contemporain Pour les élèves en collège ou lycée, la visite du musée est un grand moment de découverte et d’observation ; c’est surtout un temps privilégié pour analyser les principales formes d'images. L'analyse des œuvres (techniques, couleurs, composition, structure, formes…) donne à chaque élève un vocabulaire croissant pour qu’il puisse comprendre (lire) et décrire (narrer) une œuvre. L’analyse formelle des œuvres permet aussi aux élèves d’utiliser des techniques plastiques dans leurs propres créations (et comprendre pourquoi et avec quelle intention). Une connaissance de l'artiste, le contexte social, historique, géographique enrichissent cette analyse et établissent pour chaque élève une identité (un pays, un temps) de l’artiste afin de pouvoir le situer en relation avec d’autres artistes dans le monde. Une exposition est un événement qui révèle des créations, les situe dans un contexte de musée avec certaines thématiques, mais on cherche aussi à faire comprendre aux élèves que les œuvres peuvent exister ailleurs et leur lecture pourrait être « autre ». L’atelier de la Petite Epicerie pour tous les ages Dans le musée même et dans la salle pédagogique de La Petite Epicerie, les ateliers d’expérimentation et création sont proposés aux élèves de tout âge. Les travaux réalisés sont toujours en relation avec une (ou des) œuvre(s), un thème ou une idée abordés dans l’exposition actuelle et/ou une technique artistique. La durée d’une visite/atelier, en fonction des classes, est de 2 heures maximum. Nous pouvons aussi élaborer des projets artistiques spécifiques avec un enseignant ou professeur sur un temps de travail plus étendu au MIAM et/ou dans les établissements scolaires.

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Les thématiques / pistes de travail Histoire(s) Qu’elles soient fictives, vraies, rêvées, imaginées, la narration d’une histoire figure dans les œuvres de beaucoup de ces artistes. Quelques pistes de travail :

- Faire son photoreportage d’un événement local, créer une page de journal. - Illustrer et représenter le déroulement d’une histoire en BD ou en série de photos et d’objets.

Créer ses protagonistes (de leurs habits aux habitudes), le « story board » et l’environnement pour son histoire.

-Enregistrer les voix qui racontent une histoire (parents, amis…) et les utiliser comme bande sonore dans une création. Expérimenter avec la transmission d’information (le « téléphone arabe ») et utiliser aussi les transformations de l’histoire, le détournement et le non-sens.

- Créer des dioramas, petits théâtres avec personnages qui « jouent ». Evoquer un titre, élaborer une histoire, faire de courts films d’animation.

- Créer un scénario à plusieurs, le jouer et le filmer ! Paysage, villes Quelques pistes de travail :

-Faire le portrait d’une ville ou d’un paysage avec des collections d’images (photos, cartes postales, tickets de bus…) et d’objets qui ont été prélevés ou trouvés sur les lieux (feuilles, déchets…) ou fabriqués. Trouver des façons diverses de le présenter : par exemple en cabinet de curiosités, en sorte de « travelling », dans un objet (Marcel Duchamp invente en 1936-1941 La Boîte-en-Valise et Robert Filliou imagine en 1961, lui aussi, un musée portatif qu'il présente dans son chapeau) - Créer des paysages, vrais ou imaginés, d’après photos ou reproductions de tableaux en collage. Ajouter du dessin, des textes. - Créer des dioramas, petits théâtres, avec paysage ou vue de ville en arrière plan et figurines en volume au premier. Evoquer un titre, une histoire, choisir de montrer le moment « clef » ou pas. - Inventer un paysage où se trouvent des objets ou immeubles étrangers et incongrus (un phare dans la forêt, un chapeau sur une montagne…) Expérimenter avec l’échelle, les proportions, les couleurs… - Faire des photos de paysages, un quartier d’une ville, avec des prise de vue peu ordinaires (vues du sol, vues d’un étage…) Chercher à les rendre abstrait, mystérieux… Le collage et l’assemblage Dans un grand nombre d’œuvres, nous retrouvons les techniques de collage et d’assemblage inventées par Picasso et Braque pendant les périodes du Cubisme Analytique (élimination de la perspective, réduction des objets aux formes géométriques) et Synthétique (la déconstruction et reconstruction de nouvelles images des objets). Au départ une étude de forme et de couleur, le collage est aussi utilisé comme moyen de s’approprier des images et des mots et de détourner leur sens. Quelques pistes de travail :

- Collages et assemblages en volume, par exemple par matériaux/par affinité (que du plastique, que du bois, par couleur…) et par leurs différences (expérimenter avec le poids, le dur, le mou, la transparence, l’élasticité...)

- Collages en papiers de textures, poids et couleurs différents, - Expérimenter avec l’épaisseur et les couches de papier. Couper, coller, déchirer !

- Jouer avec des lettres et les mots. Les mots écrits peuvent constituer les lignes, les formes et couleurs d’un dessin (référence au Letterisme et Isodore Isou). Expérimenter avec les typographies, tailles et couleurs diverses des lettres pour faire un collage des mots (un poème, une lettre anonyme, une affiche …ou des courts écrits « non-sens »). Un musée, une collection Pistes de travail :

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-Faire des petites collections, son musée : qu’est-ce qui fait collection ? Pourquoi fait-on des collections ? Comment une collection peut refléter ce que nous sommes ? (des vêtements, ce qu’on collectionne ou ce qu’on met dans nos sacs d’école ou nos poches).

-Faire sa valise : Marcel Duchamp invente en 1936-1941 La Boîte-en-Valise -Robert Filliou (né en 1926) imagine en 1961, lui aussi, un musée portatif qu'il présente dans

son chapeau -Collectionner l’imaginaire, les images, les cartes postales -Faire son cabinet de curiosités et expérimenter avec les mises en scène possibles pour

lectures diverses -Reconnaître des objets, les réunir suivant des critères à inventer (la couleur, la taille, la

fonction, ..), en faire des accumulations. Pistes de manipulations:

-Réunir un répertoire d'objets et faire des classements, des rangements: Faire des contours d'objets, les agrandir au maximum et les rapetisser le plus possible. Doter les objets d’histoire/de personnalités L'enfant avec l'objet en représentation avec des variations d'échelle: Les objets deviennent comme des monuments, ou deviennent des miniatures. Les livres/les indexes, les catalogues, l’album photo/dessin Le dessin et la bande dessinée Pistes de travail : -Atelier de dessin : manipulation et découverte. Faire des choix et en prendre conscience des supports différents (toile, papier…), la matière (fusain, mine de plomb…), les outils utilisés (le stylo, le pinceau), les gestes nécessaires à la réalisation, les couleurs présentes, les couleurs absentes, le cadrage, l'espace, la structure, les espaces, les lumières, les volumes suggérés. -le carnet de dessin -la lecture d’images séquentielles, la BD

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LOR

Les matériaux : un lieu ressource LOR

Le Lieu des Objets à Ravir (LOR) de l’école municipale des Beaux-arts de Sète réunit des matériaux et des rebuts propres provenant d’usines ou d’entreprises artisanales et industrielles. Situé dans l’ancienne maison du concierge à l’entrée du jardin de l’école, il réunit : papiers à dessin, papiers de soie, papiers colorés autocollants, bobines de fil colorés, boîtes en tous genres et de toutes couleurs, fils de silicone, sachets plastiques, prothèses en silicone, éponges d’enfants pour ardoise, sachets argentés à gonfler…. Cette tentative inventaire loufoque mais réel, montre la diversité des matériaux collectés grâce aux entreprises et à leur personnel. Ils sont stockés dans ce lieu qui devient ainsi un « magasin gratuit » pour tous les usagers de l’école des Beaux-arts (enfants, adultes, étudiants, enseignants) mais qui est destiné à s’ouvrir à tous ceux, pédagogues, enseignants, animateurs, artistes, qui souhaitent utiliser ces matériaux. En échange, l’école et les entreprises demandent que ces utilisateurs leur envoient des images de ce que sont ces matériaux devenus. Sylvette Ardoino, enseignante à l’école des Beaux-arts où elle travaille avec les enfants et les adolescents lors de cours hebdomadaires ou de stages, est à l’initiative et en charge de ce projet.

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Informations pratiques

Les visites accompagnées de la petite épicerie Les groupes sont accueillis sur réservation uniquement. Les groupes ayant un effectif supérieur à 30 personnes sont obligatoirement divisés en deux. Que les visites sont libres ou avec un médiateur, le professeur est toujours responsable de sa classe et portera une grande attention aux règles de comportement dans le MIAM (respect des œuvres, du lieu, du public et du personnel). Les ateliers de la petite épicerie Les ateliers de pratiques artistiques sont réalisés par Vanessa Notley, enseignante de l’Ecole des beaux-arts dans un état d’esprit proche de celui du MIAM et par des approches spécifiques liées aux expositions temporaires. Trois formules ont été imaginées et peuvent s’adapter en fonction de la demande. « La formule d’aval » La petite épicerie propose de recevoir les enfants et les adolescents pour une visite dont le temps sera adapté à l’âge des enfants puis un atelier de pratique artistique lié à l’exposition dans la salle pédagogique du MIAM. L’enseignant recevra avant la visite un dossier pédagogique pour la préparer et des matériaux après l’atelier pour le poursuivre. « La formule d’amont » Il nous semble aussi important que les enseignants et les enfants puissent préparer une exposition à venir dont ils deviendront ainsi les acteurs et qu’ils auront encore plus d’impatience à découvrir.. La petite épicerie fera pour la préparation de chaque exposition des ateliers qui seront proposés aux enseignants qui pourront soit venir au MIAM soit recevoir la petite épicerie dans leur établissement. Ensuite une visite de l’exposition aura lieu. « La formule spéciale » La petite épicerie est prête aussi à participer ou à monter avec les enseignants des projets d’école liés aux problématiques de l’Art modeste ou celles spécifiques des expositions, pour créer des liens plus approfondis et sur le long terme. L’accueil des classes et des groupes se fera sur rendez-vous. Les droits d’entrée: Visites libres ou accompagnées Groupes scolaires : 25 € la classe Gratuit pour les scolaires sétois Les contacts [email protected] Visites guidées groupes : Vanessa Sans-Boëdot Ateliers pédagogiques : Vanessa Notley, Sylvette Ardoino et Claire Giordano MIAM 23, Quai Maréchal de Lattre de Tassigny 34200 Sète Tél. 04 99 04 76 44 Fax 04 67 18 64 01 Site : www.miam.org Ouverture : Du 1er avril au 30 septembre : ouvert tous les jours de 9h30 à 19h00 sans interruption Du 1er octobre au 31 mars: ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf lundis Fermeture le 1er/01, 1er/05, 1er/11, 25/12