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1 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 moire s moire sémantique et m mantique et mémoire moire épisodique pisodique Cette distinction a Cette distinction a été propos proposée initialement par e initialement par Tulving Tulving (1972), observations de dissociations dans les (1972), observations de dissociations dans les atteintes de syndrome amn atteintes de syndrome amnésique; initialement la sique; initialement la moire s moire sémantique faisait r mantique faisait référence rence à la la compr compréhension et hension et à l l’ utilisation du langage (Eustache, utilisation du langage (Eustache, Desgranges Desgranges 2003) 2003) Actuellement Actuellement, la m , la mémoire s moire sémantique est la m mantique est la mémoire des moire des faits et des concepts, elle concerne toutes nos faits et des concepts, elle concerne toutes nos connaissances g connaissances générales sur le monde communes rales sur le monde communes à une une culture , c culture , c’ est le est le « savoir savoir », elle correspond , elle correspond à une une moire didactique, moire didactique, « décontextualis contextualisée e ». ( ( Coyette Coyette 1993, 1993, Pluchon Pluchon 2000) 2000) Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Plus avant dans la m Plus avant dans la mémoire moire mantique, mantique, Nos connaissances sont utilis Nos connaissances sont utilisées pour communiquer, es pour communiquer, fl fléchir et agir sur le monde ext chir et agir sur le monde extérieur et sont rieur et sont stock stockées en m es en mémoire dans un syst moire dans un système me fonctionnellement ind fonctionnellement indépendant (Samson 2003) pendant (Samson 2003) Cette d Cette définition peut finition peut être divis tre divisée en trois sous parties : e en trois sous parties : - l’ ensemble de nos connaissances sur le monde, ensemble de nos connaissances sur le monde, - Leur utilisation pour communiquer, r Leur utilisation pour communiquer, réfl fléchir, agir sur chir, agir sur le monde ext le monde extérieur, rieur, - Un syst Un système fonctionnellement ind me fonctionnellement indépendant dans la pendant dans la moire moire Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Un syst Un système fonctionnellement me fonctionnellement ind indépendant en m pendant en mémoire moire Diff Différent du stockage phonologique et rent du stockage phonologique et orthographique des mots orthographique des mots Diff Différent du stockage des rent du stockage des connaissances structurales connaissances structurales Diff Différent de la m rent de la mémoire moire épisodique pisodique Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Les troubles s Les troubles sé mantiques mantiques Cons Consécutifs cutifs à un A.V.C, un A.V.C, à un T.C. un T.C. Maladies d Maladies dégénératives : d ratives : démence mence mantique mantique Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Si atteinte isol Si atteinte isolée, langage fluent (pas de e, langage fluent (pas de trouble phonologique ou syntaxique) trouble phonologique ou syntaxique) Manque du mot en expression et en Manque du mot en expression et en compr compréhension accompagn hension accompagné de paraphasies de paraphasies Possibles dissociations entre entit Possibles dissociations entre entités biologiques et manufactur biologiques et manufacturées, concr es, concrètes et tes et abstraites, entre la d abstraites, entre la définition de l finition de l’ objet et objet et son utilisation son utilisation Pr Préservation de la m servation de la mémoire moire épisodique dans la pisodique dans la limite de l limite de l’ atteinte s atteinte sémantique (r mantique (récent>ancien cent>ancien Agnosie as Agnosie asémantique mantique Dyslexie et dysgraphie de surface Dyslexie et dysgraphie de surface Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Dichotomie m Dichotomie mémoire s moire sémantique mantique et m et mémoire moire épisodique au sein de pisodique au sein de la m la mémoire autobiographique moire autobiographique La m La mémoire moire épisodique est la m pisodique est la mémoire des moire des événements personnellement v nements personnellement vécus situ cus situé dans leur contexte dans leur contexte temporo temporo-spatial -spatial d’ acquisition. La m acquisition. La mémoire moire épisodique permet pisodique permet le souvenir conscient d le souvenir conscient d’ une exp une expérience rience ant antérieure, l rieure, l’é ’événement lui-m nement lui-même mais aussi me mais aussi et quand celui-ci s et quand celui-ci s’ est produit. ( Eustache, est produit. ( Eustache, Desgranges Desgranges 2003 ) 2003 )

Les troubles sémantiques - cofemer.fr · 3 Rennes, 25 et 26 septembre 2004 Mémoire rétrograde, mémoire antérograde Classiquement, en clinique la mémoire rétrograde est la mémoire

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Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

MMéémoire smoire séémantique et mmantique et méémoiremoireéépisodiquepisodique

Cette distinction a Cette distinction a ééttéé propos proposéée initialement par e initialement par TulvingTulving(1972), observations de dissociations dans les(1972), observations de dissociations dans lesatteintes de syndrome amnatteintes de syndrome amnéésique; initialement lasique; initialement lamméémoire smoire séémantique faisait rmantique faisait rééfféérence rence àà la lacomprcomprééhension et hension et àà l l’’utilisation du langage (Eustache,utilisation du langage (Eustache,Desgranges Desgranges 2003)2003)

ActuellementActuellement, la m, la méémoire smoire séémantique est la mmantique est la méémoire desmoire desfaits et des concepts, elle concerne toutes nosfaits et des concepts, elle concerne toutes nosconnaissances gconnaissances géénnéérales sur le monde communes rales sur le monde communes àà une uneculture , cculture , c’’est le est le «« savoir savoir »», elle correspond , elle correspond àà une unemméémoire didactique, moire didactique, «« ddéécontextualiscontextualiséée e »»..( ( Coyette Coyette 1993, 1993, Pluchon Pluchon 2000)2000) Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Plus avant dans la mPlus avant dans la méémoiremoiresséémantique,mantique,

Nos connaissances sont utilisNos connaissances sont utiliséées pour communiquer,es pour communiquer,rrééflflééchir et agir sur le monde extchir et agir sur le monde extéérieur et sontrieur et sontstockstockéées en mes en méémoire dans un systmoire dans un systèèmemefonctionnellement indfonctionnellement indéépendant (Samson 2003)pendant (Samson 2003)

Cette dCette dééfinition peut finition peut êêtre divistre diviséée en trois sous parties :e en trois sous parties :-- ll’’ensemble de nos connaissances sur le monde,ensemble de nos connaissances sur le monde,-- Leur utilisation pour communiquer, rLeur utilisation pour communiquer, rééflflééchir, agir surchir, agir sur

le monde extle monde extéérieur,rieur,-- Un systUn systèème fonctionnellement indme fonctionnellement indéépendant dans lapendant dans la

mméémoiremoire

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Un systUn systèème fonctionnellementme fonctionnellementindindéépendant en mpendant en méémoiremoire

DiffDifféérent du stockage phonologique etrent du stockage phonologique etorthographique des motsorthographique des mots

DiffDifféérent du stockage desrent du stockage desconnaissances structuralesconnaissances structurales

DiffDifféérent de la mrent de la méémoire moire éépisodiquepisodiqueRennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Les troubles sLes troubles séémantiquesmantiques

ConsConséécutifs cutifs àà un A.V.C, un A.V.C, àà un T.C. un T.C.

Maladies dMaladies dééggéénnéératives : dratives : déémencemencesséémantiquemantique

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Si atteinte isolSi atteinte isoléée, langage fluent (pas dee, langage fluent (pas detrouble phonologique ou syntaxique)trouble phonologique ou syntaxique)

Manque du mot en expression et enManque du mot en expression et encomprcomprééhension accompagnhension accompagnéé de paraphasies de paraphasies

Possibles dissociations entre entitPossibles dissociations entre entitééssbiologiques et manufacturbiologiques et manufacturéées, concres, concrèètes ettes etabstraites, entre la dabstraites, entre la dééfinition de lfinition de l’’objet etobjet etson utilisationson utilisation

PrPrééservation de la mservation de la méémoire moire éépisodique dans lapisodique dans lalimite de llimite de l’’atteinte satteinte séémantique (rmantique (réécent>anciencent>ancien

Agnosie asAgnosie aséémantiquemantique Dyslexie et dysgraphie de surfaceDyslexie et dysgraphie de surface Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Dichotomie mDichotomie méémoire smoire séémantiquemantiqueet met méémoire moire éépisodique au sein depisodique au sein de

la mla méémoire autobiographiquemoire autobiographique

La mLa méémoire moire éépisodique est la mpisodique est la méémoire desmoire deséévvéénements personnellement vnements personnellement véécus situcus situéédans leur contextedans leur contexte temporo temporo-spatial-spatialdd’’acquisition. La macquisition. La méémoire moire éépisodique permetpisodique permetle souvenir conscient dle souvenir conscient d’’une expune expéériencerienceantantéérieure, lrieure, l’é’évvéénement lui-mnement lui-mêême mais aussime mais aussiooùù et quand celui-ci s et quand celui-ci s’’est produit. ( Eustache,est produit. ( Eustache,Desgranges Desgranges 2003 )2003 )

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Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Pour Ribot, les souvenirs ne sont pasPour Ribot, les souvenirs ne sont pasune copie de la rune copie de la rééalitalitéé et subissent un et subissent un«« éénorme raccourcissement norme raccourcissement »». Pour. PourHalbwachs, la mHalbwachs, la méémoire est unemoire est unereconstruction du passreconstruction du passéé «« nous ne nous nerevivons pas le passrevivons pas le passé…é…, nous nous, nous nousbornons bornons àà le reconstruire le reconstruire……il faut doncil faut doncrenoncer renoncer àà l l’’ididéée que le passe que le passéé se seconserve tel quel dans les mconserve tel quel dans les méémoiresmoiresindividuelles individuelles »». On y trouve une notion. On y trouve une notionde subjectivitde subjectivitéé..

((PiolinoPiolino, , DesgrangesDesgranges, Eustache, 2000, Eustache, 2000))Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Mémoire autobiographique

Mémoire sémantique

Mémoire épisodique

définition

Événements spécifiquespersonnellement vécus situés dans letemps et l’espace et récupérés avecdes détails phénoménologiques(pensées, perceptions, sensation…)

Informations générales sur sapropre vie et événementsgénéraux ( répétés et étendus)indépendants d’un contextespatio-temporel particulierd’acquisition

Etat de conscience Autonoétique Noétique

Point de vue Acteur Spectateur

Expérience subjective Réponse « se souvenir » Réponse « savoir »

Formation et maintienEmotion,importancepersonnelle,imageriementale Réactualisation

Mécanisme de sémantisation destraces épisodiques au cours dutemps et des répétitions

Effet de l’âge Perturbation PréservationEffet de la durée de rétention Oubli au cours du temps (pic de

réminiscence)

Amnésie Fragile Résistance

(Piolino, Desgranges,Eustache, 2000)

MMéémoiremoire

3 Souvenirs3 Souvenirsnarratifsnarratifs

éépisodiquepisodique sséémantiquemantique

4 Connaissances4 ConnaissancesSur le mondeSur le monde

1 Souvenirs1 SouvenirsAutobioAutobio--

graphiques graphiques

2 Faits2 FaitsAutobioAutobio--graphiquesgraphiques

Faib

le

Faib

le

F

orte

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SpSpéé c

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itci

fici

téé p

erso

nnel

le d

u co

nten

u p

erso

nnel

le d

u co

nten

u

Forte Forte Faible FaibleSpSpéécificitcificitéé personnelle du contexte personnelle du contexte

Le modèle deLarsen (1992)

(Piolino,Desgranges,Eustache, 2000)

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La mLa méémoire autobiographiquemoire autobiographique ÉÉtudes longitudinales : Linton a montrtudes longitudinales : Linton a montréé que, dans que, dans

un temps trun temps trèès long, le souvenir autobiographiques long, le souvenir autobiographiquepeut peut êêtre oublitre oubliéé, conserv, conservéé dans les d dans les déétails ou tails ou êêtretreintintéégrgréé dans des structures de connaissances dans des structures de connaissancesggéénnéérales.rales.- influence de la r- influence de la rééppéétition, distinction entretition, distinction entrerrééppéétition interne et rtition interne et rééppéétition externetition externe((BrewerBrewer))

Pics de rPics de rééminiscence : accroissement des souvenirsminiscence : accroissement des souvenirsvvéécus entre lcus entre l’â’âge de 10 et 30 ans chez les sujetsge de 10 et 30 ans chez les sujetsde plus de 40 ans. ( de plus de 40 ans. ( PiolinoPiolino, , DesgrangesDesgranges, Eustache, Eustache2000)2000)

La mLa méémoire autobiographique est la capacitmoire autobiographique est la capacitéé ààrréécupcupéérer des exprer des expéériences vriences véécues dont le soi estcues dont le soi estll’’objet de connaissance ( objet de connaissance ( BaddeleyBaddeley,1992),1992)

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

MMéémoire explicite et mmoire explicite et méémoire implicitemoire implicite Ce ne sont pas des systCe ne sont pas des systèèmes mnmes mnéésiques siques àà

part entipart entièère, ces termes renvoient aure, ces termes renvoient auprocessus dprocessus d’’encodage et de rencodage et de réécupcupéération deration dell’’information.information.

La mLa méémoire implicite est impliqumoire implicite est impliquéée quande quanddes expdes expéériences prriences prééalables modifient laalables modifient laperformance dans une tperformance dans une tââche qui ne requiertche qui ne requiertpas le rappel conscient de ces exppas le rappel conscient de ces expéériencesriences(conditionnement,effet de priming)(conditionnement,effet de priming)

La mLa méémoire explicite : situations dansmoire explicite : situations danslesquelles un sujet rappelle volontairementlesquelles un sujet rappelle volontairementet consciemment des informations stocket consciemment des informations stockééesesen men méémoire (Graf et moire (Graf et SchacterSchacter, 1985), 1985) Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

MMéémoire dmoire dééclarative et mclarative et méémoiremoireprocprocééduraledurale

Les informations stockLes informations stockéées en mes en méémoire dmoire dééclarative sontclarative sontfacilement verbalisables et accessibles facilement verbalisables et accessibles àà la conscience. la conscience.Les reprLes repréésentations peuvent sentations peuvent êêtre de connaissancestre de connaissancesggéénnéérales (de type srales (de type séémantique) ou spmantique) ou spéécifiques (de typecifiques (de typeéépisodique).pisodique).

La mLa méémoire procmoire procéédurale permet ddurale permet d’’acquacquéérir desrir deshabilethabiletéés progressivement. Cette ms progressivement. Cette méémoire estmoire estautomatique et difficilement accessible automatique et difficilement accessible àà la conscience, la conscience,en cela, elle est en partie implicite, mais cependanten cela, elle est en partie implicite, mais cependantll’’apprentissage napprentissage néécessite, au dcessite, au déépart le concours depart le concours deprocessus conscients . Cprocessus conscients . C’’est la mest la méémoire du moire du «« faire faire »»..(faire du v(faire du véélo, conduire une voiture, jouer du piano).rlo, conduire une voiture, jouer du piano).rééff

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Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

MMéémoire rmoire réétrograde, mtrograde, méémoiremoireantantéérograderograde

Classiquement, en clinique la mClassiquement, en clinique la méémoiremoirerréétrograde est la mtrograde est la méémoire antmoire antéérieurerieureàà l l’é’évvéénement morbide.nement morbide.

La mLa méémoire antmoire antéérograde est larograde est lamméémoire des informations depuismoire des informations depuisll’’accident jusquaccident jusqu’à’à aujourd aujourd’’hui.hui.

MMéémoire rmoire réétrospective, mtrospective, méémoiremoireprospectiveprospective

La mLa méémoire rmoire réétrospective est la mtrospective est la méémoire du passmoire du passéé(de 5 minutes (de 5 minutes àà plusieurs ann plusieurs annéées)es)

La mLa méémoire prospective est la mmoire prospective est la méémoire du futur,moire du futur,elle nous permet de nous souvenir delle nous permet de nous souvenir d’’effectuer uneeffectuer uneaction action àà un moment appropri un moment appropriéé dans le futur. dans le futur.- il faut se rappeler qu- il faut se rappeler qu’’il y a quelque chose il y a quelque chose àà faire faireàà un moment donn un moment donnéé- il faut pouvoir se rappeler du contenu de- il faut pouvoir se rappeler du contenu dell’’information lui-minformation lui-mêême.me.NNéécessitcessitéé d d’’utilisation dutilisation d’’indices de rappel pourindices de rappel pourchacun des deux points. ( le premier point semblechacun des deux points. ( le premier point sembleêêtre le plus difficile tre le plus difficile àà rappeler chez le sujet sain rappeler chez le sujet saincomme chez le sujet ccomme chez le sujet céérréébrolbroléésséé) ( ) ( CoyetteCoyette, 1993), 1993)

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La mLa méétamtaméémoiremoire

La mLa méétamtaméémoire est la connaissance quemoire est la connaissance quenous avons de notre propre mnous avons de notre propre méémoire, moire, ààsavoir, son fonctionnement, son contenu,savoir, son fonctionnement, son contenu,ses capacitses capacitéés et ses limites mais aussi surs et ses limites mais aussi surle type de matle type de matéériel qui peut amriel qui peut amééliorer nosliorer nosperformances, les stratperformances, les stratéégies gies àà mettre en mettre enplace afin dplace afin d’’optimiser nos capacitoptimiser nos capacitééssmnmnéésiques. Il y a une atteinte de cettesiques. Il y a une atteinte de cettemméétamtaméémoire lors de lmoire lors de l’’anosognosie et lorsanosognosie et lorsdd’’un dysfonctionnement frontal.un dysfonctionnement frontal. Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La mLa méémoire source / la mmoire source / la méémoire factuellemoire factuelle

La mLa méémoire source est la mmoire source est la méémoire qui permet demoire qui permet dese resituer dans un axe spatio-temporel lors duse resituer dans un axe spatio-temporel lors durappel drappel d’’informations. Elle diffinformations. Elle difféérencie larencie lamméémoire moire éépisodique de la mpisodique de la méémoire smoire séémantique,mantique,notamment.notamment.

En cas dEn cas d’’atteinte, le sujet est capable deatteinte, le sujet est capable derréécupcupéérer des fragments drer des fragments d’’un un éépisode mais nipisode mais niquand et comment ils ont quand et comment ils ont ééttéé encod encodéés, ce quis, ce quidonne lieu donne lieu àà des illusions et distorsions des illusions et distorsionsmnmnéésiques. Ce dsiques. Ce dééficit peut se situer au niveau deficit peut se situer au niveau dell’’encodage ou au niveau de la rencodage ou au niveau de la réécupcupéération.ration.

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Les processus dLes processus d’’encodage,encodage,stockage et rstockage et réécupcupéérationration

LL’’encodage est le processus par lequelencodage est le processus par lequelles caractles caractééristiques dristiques d’’un stimulus ouun stimulus oudd’’un un éévvéénement sont traitnement sont traitéées etes etconverties en une trace mnconverties en une trace mnéésique. Lasique. Lareprrepréésentation dsentation d’’un un éépisode est conpisode est conççuucomme un pattern de traits. Lors decomme un pattern de traits. Lors dell’’encodage, les traits constitutifs dencodage, les traits constitutifs d’’ununéévvéénement doivent nement doivent êêtre litre liéés afin des afin deformer une reprformer une repréésentation cohsentation cohéérenterentemais aussi un processus de smais aussi un processus de sééparationparationde patterns afin de pouvoir sde patterns afin de pouvoir sééparerparerdeux deux éépisodes.pisodes.

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Le codage acoustique est prLe codage acoustique est préépondpondéérantranten men méémoire moire àà court terme alors que le court terme alors que lecodage scodage séémantique est prmantique est préépondpondéérant enrant enmméémoire moire àà long terme. Selon long terme. Selon CraikCraik et etLockhartLockhart, plus l, plus l’’information est traitinformation est traitééeede manide manièère profonde (sre profonde (séémantique),plusmantique),plusla trace mnla trace mnéésique sera forte et durable,sique sera forte et durable,de fade faççon gon géénnéérale mais aussi du type derale mais aussi du type derréécupcupéération exigration exigéé.(Van der .(Van der LindenLinden,,MeulemansMeulemans……,2000).,2000).

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Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Les facteurs qui contribuent Les facteurs qui contribuent àà la lafixation en mfixation en méémoire moire àà long terme long terme

La rLa rééppéétition du mattition du matéériel riel àà apprendre apprendre La compatibilitLa compatibilitéé avec les relations et avec les relations et

associations existant en massociations existant en méémoiremoire La rLa rééppéétition mentaletition mentale LL’’organisation du matorganisation du matéériel riel àà apprendre apprendre Les activitLes activitéés de traitements de traitement

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La rLa rééppéétition du mattition du matéériel riel ààapprendreapprendre

ExpExpéérience de rience de PetersonPeterson et et PetersonPeterson sur surdes trigrammes de consonnes.des trigrammes de consonnes.

Le nombre de rLe nombre de rééppéétitions amtitions amééliore leliore lerappel drappel d’’autant plus que le dautant plus que le déélai de celai de cerappel est long.rappel est long.

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La compatibilitLa compatibilitéé avec les relations et avec les relations etassociations existant en massociations existant en méémoiremoire

La rLa réétention est dtention est d’’autant meilleure queautant meilleure queles stimulus les stimulus àà m méémoriser sont plusmoriser sont plusfamiliers.familiers.

Ainsi par exemple, des mots frAinsi par exemple, des mots frééquents dequents dela langue seront mieux retenus que desla langue seront mieux retenus que desmots plus rares qui eux seront mieuxmots plus rares qui eux seront mieuxrestiturestituéés que des s que des pseudo-motspseudo-mots ( selon ( selonleur valeur associative avec la langue)leur valeur associative avec la langue)

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La rLa rééppéétition mentaletition mentale

AtkinsonAtkinson et et ShiffrinShiffrin (1968) consid (1968) considèèrentrent«« que la probabilit que la probabilitéé qu qu’’un item soitun item soittransftransféérréé en m en méémoire moire àà long terme long termeddéépend du temps pendant lequel il a pend du temps pendant lequel il a ééttéémaintenu en mmaintenu en méémoire de travail et a pumoire de travail et a pufaire lfaire l’’objet de robjet de réévision mentale vision mentale »»(Richard et Richard, 1999)(Richard et Richard, 1999)

Exemple du meilleur rappel des premiersExemple du meilleur rappel des premiersmots de la liste.mots de la liste.

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

LL’’organisation du matorganisation du matéériel riel ààapprendreapprendre

Les associations en mLes associations en méémoire peuventmoire peuventintervenir de faintervenir de faççon implicite. (on implicite. (cfcf::compatibilitcompatibilitéé))

Le sujet peut organiser le matLe sujet peut organiser le matéériel riel ààencoder de faencoder de faççon don dééliblibéérréée afin de afin d’’obtenirobtenirune meilleure restitution.une meilleure restitution.

Exemples des apprentissages de listes: PlusExemples des apprentissages de listes: Plusles rles rééponses sont regroupponses sont regroupéées, cates, catéégorisgoriséées,es,meilleur est le rappel. La performance aumeilleur est le rappel. La performance aurappel drappel déépend du degrpend du degréé de structuration de structurationdes rdes rééponses. (critponses. (critèères rythmiques,res rythmiques,phonphonéétiques, stiques, séémantiques, productionsmantiques, productionsdd’’images mentales..)images mentales..)

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Les activitLes activitéés de traitements de traitement CraikCraik et et LockartLockart et la notion de et la notion de

profondeur de traitement:profondeur de traitement:-- Niveau phonNiveau phonéétiquetique-- Niveau grammaticalNiveau grammatical-- Niveau sNiveau séémantiquemantiqueExpExpéérience de rience de HydeHyde et et JenkinsJenkins (1973) (1973)

43436969intentionnelleintentionnelle

39396868incidenteincidente

DDéétection detection delettreslettres

ÉÉvaluation devaluation dell’’attraitattrait

Conditions deConditions demméémorisationmorisation

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Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Le stockageLe stockage Les traces mnLes traces mnéésiques subissent diffsiques subissent difféérentesrentes

transformations, ltransformations, l’’information restituinformation restituéée peut e peut êêtretrediffdifféérente de lrente de l’’information prinformation préésentsentéée. Les tracese. Les tracesmnmnéésiques sont rsiques sont rééactivactivéées , de nouveaues , de nouveaumméémorismoriséées lors de les lors de l’’intintéégration de nouvellesgration de nouvellesinformations, ce qui peut expliquer cesinformations, ce qui peut expliquer cestransformations.transformations.

Si le sujet ne peut rappeler une information, onSi le sujet ne peut rappeler une information, onparle dparle d’’oubli: perte roubli: perte rééelle ou difficultelle ou difficultéé de derréécupcupéération? (effet du contexte)ration? (effet du contexte)

Trois types de facteurs peuvent expliquer cesTrois types de facteurs peuvent expliquer cestransformations:transformations:- les ph- les phéénomnomèènes dnes d’’interfinterféérencerence- les ph- les phéénomnomèènes de gnes de géénnééralisationralisation- les structures cognitives- les structures cognitives

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

La rLa réécupcupéérationration Les opLes opéérations de rrations de réécupcupéération doivent permettre dration doivent permettre d’’avoiravoir

accaccèès s àà la trace mn la trace mnéésique mais aussi se servir de celle-cisique mais aussi se servir de celle-cipour obtenir dpour obtenir d’’autres informations.autres informations.

Selon Selon TulvingTulving, l, l’’accaccèès, lors de la rs, lors de la réécupcupéération, ration, àà une trace une tracemnmnéésique serait tributaire de la rsique serait tributaire de la rééinstallation des minstallation des mêêmesmesopopéérations que celles qui ont prrations que celles qui ont préévalu lors de lvalu lors de l’’encodage.encodage.

La rLa réécupcupéération dration d’’un un éépisode sous tend un processus depisode sous tend un processus decomplcomplèètement de pattern ( trait sptement de pattern ( trait spéécifique conduit cifique conduit àà un unensemble de traits)ensemble de traits)

Deux sortes de processus de rDeux sortes de processus de réécupcupéération:ration:- Les processus associatifs: activent automatiquement une- Les processus associatifs: activent automatiquement unetrace en mtrace en méémoire,moire,- Les processus strat- Les processus stratéégiques: selon giques: selon ShalliceShallice, ils d, ils déépendentpendentdu du S.A.S.S.A.S., et mettent en place une recherche active (Van, et mettent en place une recherche active (VanDer Der LindenLinden, , MeulemansMeulemans, Belleville, Collette,2000)., Belleville, Collette,2000).

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Il est important de noter que lesIl est important de noter que lesphases dphases d’’encodage et de rencodage et de réécupcupéérationrationsont tributaires de processussont tributaires de processuscognitifs sous jacents.cognitifs sous jacents.

Ainsi ces deux phases sont en Ainsi ces deux phases sont en éétroitetroiterelation avec les ressourcesrelation avec les ressourcesattentionnelles ( et donc peuventattentionnelles ( et donc peuventêêtre entachtre entachéées par un ralentissementes par un ralentissementneurologique, des difficultneurologique, des difficultééssdd’’inhibition, des troubles de lainhibition, des troubles de lamméémoire de travail).moire de travail).

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Approche des diffApproche des difféérents syndromesrents syndromesamnamnéésiquessiques

Les syndromes amnLes syndromes amnéésiques organiques sont siques organiques sont ààintintéégrer dans un champs plus largegrer dans un champs plus largedd’’amnamnéésies (psychiques, dsies (psychiques, déémentielles).mentielles).

DD’’autre part, il existe des syndromesautre part, il existe des syndromesamnamnéésiques durables par lsiques durables par léésionssionsggéénnééralement bilatralement bilatéérales du circuit de rales du circuit de PapezPapezet les syndromes amnet les syndromes amnéésiques post-siques post-traumatiques.traumatiques.

Enfin, il existe des syndromes amnEnfin, il existe des syndromes amnéésiquessiquestransitoires (ictus amntransitoires (ictus amnéésique).sique).

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sséémiologiemiologie LL’’amnamnéésie antsie antéérograde: impossibilitrograde: impossibilitéé

dd’’encoder les encoder les éévvéénements rnements réécents, elle estcents, elle estdonc responsable ddonc responsable d’’un oubli un oubli àà mesure. Apr mesure. Aprèèssun dun déélai de 1 lai de 1 àà 2 minutes avec une t 2 minutes avec une tââchecheinterfinterféérente, le patient est dansrente, le patient est dansll’’incapacitincapacitéé de restituer une information de restituer une informationquelque soit la modalitquelque soit la modalitéé d d’’entrentréée, alors quee, alors quela restitution immla restitution imméédiate est relativementdiate est relativementprprééservservéée. Cette amne. Cette amnéésie est souventsie est souventaccompagnaccompagnéée de d’’une dune déésorientation spatio-sorientation spatio-temporelle, de questions ittemporelle, de questions itéératives, etratives, etdd’’une trune trèès grande anxis grande anxiééttéé..

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

LL’’amnamnéésie rsie réétrograde est ltrograde est l’’incapacitincapacitééàà éévoquer des voquer des éévvéénements nements prpréé--morbidesmorbides..

LL’’effacement des souvenirs peuteffacement des souvenirs peutconcerner une pconcerner une péériode sriode s’é’étendant detendant dequelques jours quelques jours àà plusieurs ann plusieurs annéées. Leses. Lessouvenirs les plus anciens sont ensouvenirs les plus anciens sont enggéénnééral les mieux prral les mieux prééservservéés.s.

La mLa méémoire smoire séémantique est prmantique est prééservservééee

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Les fabulations:Les fabulations:Elles Elles «« r réésultent de la reconstruction anarchiquesultent de la reconstruction anarchique

dd’’un vun véécu ocu oùù souvenirs anciens et r souvenirs anciens et réécents secents settéélescopent et sont parfois mlescopent et sont parfois mêême intriqume intriquéés s àà des deséévvéénements imaginaires . nements imaginaires . »» ( ( PluchonPluchon,2000),2000)

En gEn géénnééral, elles sont provoqural, elles sont provoquéées par des questions.es par des questions.Les confabulations sLes confabulations s’’appuient sur une rappuient sur une rééalitalitéé ou en ou en

sont voisines.sont voisines.Les fabulations sont une consLes fabulations sont une consééquence de lquence de l’’oublioubli

rréétro et anttro et antéérograde et de lrograde et de l’’anosognosie.anosognosie.Les fausses reconnaissances sont Les fausses reconnaissances sont àà rapprocher des rapprocher des

mméécanismes de fabulation.canismes de fabulation. Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

LL’’amnamnéésie sie hippocampiquehippocampique::

éétiologie: interventions neurochirurgicales, infarctustiologie: interventions neurochirurgicales, infarctusbilatbilatééral, encral, encééphalite herpphalite herpéétique, stique, sééquelles dquelles d’’anoxie.anoxie.

AmnAmnéésie antsie antéérorograde srorograde séévvèère avec effacement desre avec effacement desinformations aprinformations aprèès 30 secondes avec ts 30 secondes avec tââche interfche interféérente.rente.

Empan normal avec une mEmpan normal avec une méémoire de travail prmoire de travail prééservservéée.e. Une amnUne amnéésie rsie réétrograde peu trograde peu éétendue ( cas HM (Milner et tendue ( cas HM (Milner et alal,,

1968), d1968), dééficit rficit réétrograde couvrant les deux dernitrograde couvrant les deux dernièèresresannannéées)es)

MMéémoire smoire séémantique ainsi que la mmantique ainsi que la méémoire implicitemoire impliciteprprééservservéées.es.

Absence de fabulationAbsence de fabulation Conservation des ressources attentionnelles et absence deConservation des ressources attentionnelles et absence de

ddééficit des fonctions exficit des fonctions exéécutives. ( cutives. ( PluchonPluchon 2000) 2000)

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LL’’amnamnéésie sie hippocampiquehippocampique::

Traitement RRF aide par NOTE et AlarmeTraitement RRF aide par NOTE et Alarme Donner rDonner rééponses et rponses et rééppéétitionstitions

Rennes, 25 et 26 septembre 2004Rennes, 25 et 26 septembre 2004

Le syndrome de KorsakoffLe syndrome de Korsakoff ÉÉtiologie principale: carence en vitamine B1 qui est tiologie principale: carence en vitamine B1 qui est àà l l’’origineorigine

dd’’une encune encééphalopathie.phalopathie. AmnAmnéésie antsie antéérograde massive correspondant rograde massive correspondant àà un oubli un oubli àà

mesure (de quelques minutes mesure (de quelques minutes àà une dizaine de secondes). une dizaine de secondes).Mais contrairement Mais contrairement àà l l’’amnamnéésie sie hippocampiquehippocampique, le stockage, le stockagede lde l’’information semble partiellement prinformation semble partiellement prééservservéé. Ce sont. Ce sontsurtout les processus dsurtout les processus d’’encodage et la rencodage et la réécupcupéération qui sontration qui sonttouchtouchéés.s.

DDéésorientation sorientation temporotemporo-spatiale.-spatiale. PrPrééservation de la mservation de la méémoire immmoire imméédiatediate AmnAmnéésie rsie réétrograde qui strograde qui s’é’étend sur plusieurs dizainestend sur plusieurs dizaines

dd’’annannéées mais elle ne touche pas la mes mais elle ne touche pas la méémoire smoire séémantique.mantique. Anosognosie Anosognosie qui ne rqui ne réégresse pas.gresse pas. Fausses reconnaissances et fabulations.Fausses reconnaissances et fabulations. Des capacitDes capacitéés de raisonnement relativement s de raisonnement relativement «« pr prééservservéées es »»,,

mmêême si lme si l’’on observe des signes frontaux.on observe des signes frontaux. Les mLes méémoires implicites et procmoires implicites et procéédurales sont prdurales sont prééservservéées.es.

((Pluchon Pluchon 2000)2000)

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Le syndrome de KorsakoffLe syndrome de Korsakoff TTT RRF TTT RRF Acompagnement Acompagnement Et donner rEt donner rééponses et estomper progressivementponses et estomper progressivement

les rles rééponses.ponses.

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Syndrome amnSyndrome amnéésique conssique conséécutif cutif àà une unerupture drupture d’’ananéévrysme de lvrysme de l’’artartèèrere

communicante antcommunicante antéérieure (rieure (RACAoARACAoA)) ÉÉtude portant sur huit patientstude portant sur huit patients Confabulations possibles (dConfabulations possibles (dééfaut de supervision, defaut de supervision, de

contrcontrôôle de la rle de la rééalitalitéé)) AnosognosieAnosognosie Dysfonctionnement frontalDysfonctionnement frontal Absence de dAbsence de dééficit de la mficit de la méémoire moire àà court terme court terme Rappel libre explicite dRappel libre explicite dééficitaire en mficitaire en méémoire moire àà long long

terme (incapacitterme (incapacitéé àà utiliser les processus strat utiliser les processus stratéégiquesgiquesde rde réécupcupéération)ration)

Rappel indicRappel indicéé non pr non prééservservéé m mêême si opme si opéérantrant Reconnaissance inReconnaissance inéégalement prgalement prééservservéée selon les case selon les cas MMéémoire implicite prmoire implicite prééservservééee( Van der ( Van der Linden Linden et al., 1992et al., 1992))

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Syndrome amnSyndrome amnéésique conssique conséécutif cutif àà une unerupture drupture d’’ananéévrysme de lvrysme de l’’artartèèrere

communicante antcommunicante antéérieure (rieure (RACAoARACAoA)) TTT RRFTTT RRF Renforcer les Renforcer les ééllééments exments exéécutifs commecutifs comme Sd Sd

FrontalFrontal IndiIndiççage age et complet complééter leur encodage et diminuerter leur encodage et diminuer

progressivement les indices de rappel etprogressivement les indices de rappel et Aide externe par AgendaAide externe par Agenda