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Les volcans se trouvent majoritairement au niveau des continents qui entourent l'océan Pacifique comme nous le montre cette carte: Les volcans continentaux : Actuellement, il ya 1500 volcans actifs. La majorité des volcans endormis se trouvent en Europe et en Afrique. Des volcans "actifs" se situent en Asie de l'est quelques uns en Asie centrale. Nous en trouvons aussi en Amérique (nord et sud). Ces volcans sont alignés. De nombreux volcans sont installés tout autour du Pacifique : c'est la Ceinture de feu. Mais la plupart des volcans actifs se cachent au fond de l'océan. [Tapez un texte] Page 1

Les Volcans 2

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Les volcans se trouvent majoritairement au niveau des continents qui entourent l'ocan Pacifique comme nous le montre cette carte:

Les volcans continentaux :Actuellement, il ya 1500 volcans actifs.La majorit des volcans endormis se trouvent en Europe et en Afrique.Des volcans "actifs" se situent en Asie de l'est quelques uns en Asie centrale. Nous en trouvons aussi en Amrique (nord et sud). Ces volcans sont aligns. De nombreux volcans sont installs tout autour du Pacifique : c'est la Ceinture de feu.Mais la plupart des volcans actifs se cachent au fond de l'ocan.

Les volcans sous-marins :Au fond des ocans, on trouve des dorsales ocaniques. Ce sont des reliefs qui ressemblent de longues chanes de montagnes au milieu des ocans. La majorit des volcans de la plante se trouvent l et ils sont trs actifs. Le mlange noir et brlant qui s'chappe de la chemine a donn le nom de ces volcans particuliers : les fumeurs noirs.

Dans tout le monde, il existe des volcans effusifs qui se situent principalement sur le continent africain; les volcans explosifs, eux sont plus placs vers les cteset un grand nombre de volcans effusifs sous-marins comme on peut le voir ci-dessus.

Incidence du volcanisme sur les activits humainesCroyances et mythes lis aux volcans:Depuis l'apparition de l'agriculture et la sdentarisation des socits, les hommes ont toujours ctoy les volcans. Les louant pour les terres fertiles qu'ils offrent, ils les craignent aussi pour leurs ruptions et les morts qu'ils provoquent. Rapidement, par mconnaissance d'un phnomne naturel, les volcans sont craints, difis, considrs comme l'entre du royaume des morts, des enfers et des mondes souterrains peupls d'esprits malfaisants et sont l'objet de lgendes et de mythes suivant les diffrentes cultures.Dans les tribus d'Asie, d'Ocanie et d'Amrique vivant proximit de la ceinture de feu du Pacifique, les ruptions volcaniques sont considres comme tant les manifestations de forces surnaturelles ou divines. Dans la mythologie mori, les volcans Taranaki et Ruapehu tombrent tous deux amoureux du volcan Tongariro et une violente dispute clata entre les deux. C'est la raison pour laquelle aucun Mori ne vit entre les deux volcans colriques, de peur de se retrouver pris au milieu de la dispute.Parmi d'autres mythes et lgendes, on peut signaler celui du Devils Tower qui se serait dress pour sauver sept jeunes filles amrindiennes d'ours qui auraient griff les parois rocheuses ou encore l'histoire de la desse Pl qui, chasse de Tahiti par sa sur Namakaokahai, trouva refuge dans le Klauea et depuis, de rage, dverse des flots de lave d'un simple coup de talon.

Sommet du mont Mawenzi en Tanzanie, 1996.Chez les Incas, les caprices du Misti lui ont valu d'avoir son cratre obstru par un bouchon de glace, punition inflige par le Soleil. Les Chagas de Tanzanie raconte que le Kilimandjaro, excd par son voisin le volcan Mawensi, le frappa grand coup de pilon, ce qui lui valut son sommet dcoup. Chez les amrindiens de l'Oregon, le mont Mazama tait la demeure du dieu malfique du feu et le mont Shasta celle du dieu bnfique de la neige. Un jour les deux divinits sont entres en conflit et le dieu du feu fut vaincu et dcapit, crant ainsi le Crater Lake en signe de dfaite.Les volcans furent mme le lieu de sacrifices humains: enfants jets dans le cratre du Bromo en Indonsie, chrtiens sacrifis pour le mont Unzen au Japon, vierges prcipites dans le lac de lave du Masaya au Nicaragua, enfants jets dans un lac de cratre pour calmer le volcan sous-lacustre d'Ilopango au Salvador, etc.Chez les Grecs et les Romains, les volcans sont le lieu de vie de Vulcain / Hphastos. Les ruptions sont expliques comme tant une manifestation divine (colre des Dieux, prsages, forges de Vulcain / Hphastos en activit, etc). Aucune explication scientifique ou ne faisant pas intervenir les Dieux n'tait retenue. Pour les Romains, les forges de Vulcain se trouvaient sous Vulcano tandis que pour les Grecs, celles d'Hphastos taient situes sous l'Etna. Les cyclopes grecs pourraient tre une allgorie des volcans avec leur cratre sommital tandis que le nom d'Hracls drive de hiera ou etna, le mot grec servant dsigner les volcans.Parmi les mythes grecs mettant en scne des volcans, le plus clbre est celui narr par Platon dans le Time et le Critias. Ces rcits relatent la disparition de l'Atlantide, engloutie par les flots dans un gigantesque tremblement de terre suivi d'un tsunami. Ne mettant pas directement en jeu un volcan, ce mythe semble avoir trouv son origine dans l'ruption du Santorin vers 1600 av.J.-C. qui dtruisit presque entirement l'le et qui pourrait avoir provoqu ou particip la chute de la civilisation minoenne. Cependant aucune observation de l'ruption du Santorin ne fut consigne et ce n'est qu'au dbut du XXesicle que l'on se rendit compte de l'importance de l'ruption.Le pote romain Virgile, s'inspirant des mythes grecs, rapporta que lors de la gigantomachie, Encelade, en fuite, fut enseveli sous l'Etna par Athna en guise de punition pour sa dsobissance aux Dieux. Les grondements de l'Etna constituant ainsi les pleurs d'Encelade, les flammes sa respiration et le trmor ses tentatives de se librer. Mimas, un autre gant, fut quant lui englouti sous le Vsuve par Hphastos et le sang des autres gants vaincus jailli des Champs Phlgrens proximit.

Randonneurs au sommet du mont Fuji en aot2005.Dans le Christianisme populaire, malgr quelques tentatives d'explications pr-scientifiques, les volcans taient souvent considrs comme l'uvre de Satan et les ruptions comme des signes de la colre de Dieu. Un certain nombre de miracles attribus certains Saints sont associs dans la tradition catholique des ruptions: Ainsi en 253, la ville de Catane fut pargne lorsque les flots de lave de l'Etna se scindrent en deux devant la procession transportant les reliques de sainte Agathe. Mais en 1669, la procession avec les mmes reliques ne put viter la destruction de la grande majorit de la ville.En 1660, l'ruption du Vsuve fit pleuvoir aux alentours des cristaux de pyroxne noirs. La population les prit pour des crucifix et attribua ce signe saint Janvier qui devint saint patron et protecteur de Naples. Depuis chaque ruption, une procession dfile dans Naples pour implorer la protection du Saint. De plus, trois fois par an a lieu le phnomne de la liqufaction du sang de saint Janvier qui, selon la tradition, s'il se produit, protge la ville de toute ruption du Vsuve.Encore aujourd'hui des processions religieuses sont associes aux volcans et leur activit. chaque ruption du Vsuve, des processions catholiques prient saint Janvier, Hawa les habitants vnrent encore Pl et le mont Fuji est la montagne sacre du Shintosme de mme que le Bromo pour les hindouistes indonsiens.Prvision ruptiveLes objectifs de la volcanologie sont de comprendre l'origine et le fonctionnement des volcans et des phnomnes assimils afin d'tablir un diagnostic sur les risques et les dangers encourus par les populations et les activits humaines. Les prvisions volcanologiques ncessitent la mise en uvre d'instruments (la naissance de la volcanologie instrumentale date de 1980 lors de l'ruption du mont Saint Helens; le volcan fut entirement instrument cette poque) et le savoir de plusieurs disciplines scientifiques. Les connaissances actuelles ne permettent aujourd'hui que de prdire le type des ruptions, sans avoir en revanche, plus de que quelques heures l'avance, quand elles auront lieu, combien de temps elles dureront et surtout leurs importances (volume de lave, intensit des dgagements, etc).De plus en plus, la tendance est la surveillance en continu les volcans actifs rputs dangereux l'aide d'appareils tlcommands aliments par piles solaires. cet gard, l'quipement du Piton de la Fournaise, la Runion, pourtant rput non dangereux, est exemplaire. Les mesures sont transmises par tlmtrie l'observatoire et toutes les dilatations, les tremblements et les variations de temprature sont enregistrs.Les scurits civiles des pays touchs tentent alors de trouver les justes compromis entre les risques et les prcautions inutiles. Dans bon nombre de cas, les autorits se sont montres peu attentives. Il y eut cependant certains succs comme en 1991 pour l'ruption du Pinatubo o les experts ont convaincu le gouvernement philippin d'organiser l'vacuation de 300000 personnes. Malgr 500 victimes, 15000 vies ont ainsi pu tre pargnes.

Les risques lis l'activit effusiveLes coules de lave basaltique, les plus fluides reprsentent 90 % de l'activit effusive sur la terre. Elles sont produites dans 2 types de situations structurales (Bardintzeff, 2006): Les ruptions fissurales, qui se traduisent par des panchements de lave le long de fissures, donnent des basaltes de plateau. Ces derniers peuvent recouvrir de vastes tendues appeles trapps (Columbia, Deccan, Sibrie etc.), qui rsultent sans doute du refroidissement pendant des dizaines d'annes d'immenses lacs de lave trs fluide de type pahoehoe. Les volumes des ruptions historiques sont beaucoup plus rduits, de lordre dune dizaine de kilomtres cubes pour les ruptions fissurales du Laki (Islande) en 1783. Les coules issues d'ruptions ponctuelles (cratres) sont beaucoup plus frquentes. Elles se produisent sur des volcans situs sur des points chauds (Kilauea Hawaii, Fournaise la Runion), un rift (Nyiragongo, dont le cratre est frquemment rempli dun lac de lave), ou plus rarement le long dune zone de subduction comme lEtna. Les coules de lave furent lorigine de seulement 0,4 % des dcs dus aux ruptions volcaniques de 1600 1900 (un peu + de 1000 personnes) et 0,3 % au XXe sicle (285 personnes). Ces pertes sont gnralement rduites des accidents isols de touristes passant travers une coule refroidie seulement en surface (Hawaii) ou tus par dficience d'oxygne. Le plus grand danger est li la vidange brutale d'un lac de lave comme au Nyiragongo en 1977. Dans l'Histoire, les coules de lave ont en revanche caus beaucoup de pertes matrielles pour deux raisons : la grande densit des constructions dans les zones menaces, comme sur les flancs de lEtna et du Vsuve. la difficult de stopper les coules : la coule visqueuse de type aa du Vsuve en 1906 avanait doucement comme un bulldozer et rasaient tout sur son passage. La ville de Catane fut rase par une coule de lEtna en 1669 pour la mme raison. Les coules de lave constituent l'une des rares menaces volcaniques contre lesquelles on peut cependant lutter par des interventions techniques. Trois moyens ont t utiliss jusqu'ici : Le dtournement des coules par des digues artificielles fut tent pour la premire fois l'Etna en 1669, puis fut trs utilise Hawaii. Le bombardement arien des coules au-dessus d'un tunnel de lave pahoehoe a 2 effets : il fait crouler le toit, formant ainsi un barrage qui entrane un dbordement de la lave l'endroit de l'impact ; lexplosion enrichit galement la coule en gaz et peut transformer celle-ci en coule de type aa, plus visqueuse, diminuant ainsi sa vitesse. L'arrosage des coules fut entrepris pour 1re fois au Kilauea en 1960 par un chef d'une garnison de pompiers. Il fut repris avec succs une autre chelle (dbit de 900 litres par seconde) en 1973 sur lle d'Heimaey en Islande, afin de protger le port de la ville. Toutes ces techniques auraient nanmoins peu d'effet sur une ruption fissurale.

Les ruptions explosives verticalesLes risques associs aux retombes ariennes sont relativement limits car la population a le plus souvent le temps de s'enfuir dans la mesure o ces ruptions sont bien anticipes par les organismes de surveillance volcanologiques. La gense des ruptions explosives verticales est trs varie. Les diffrents types d'ruptions explosives sont fonction du ratio eau/magma.

Les ruptions magmatiques sont lies la forte teneur en gaz dans le magma. Ce type d'ruption prsente diffrents styles ou rgimes : strombolien, caractris par des explosions intermittentes de lave intervalle rgulier (quelques dizaines de minutes Stromboli) et une hauteur du panache limite quelques centaines de mtres. vulcanien, dont les explosions brves (quelques dizaines quelques minutes) peuvent tre de forte intensit. Ces ruptions peuvent prcder une phase plinienne (Mont St-Helens en 1980) ou se rpter rgulirement lors d'une crise ruptive pendant des jours, des mois ou des annes (Sakurajima, Semeru). pliniennes, les plus dangereuses, car continues pendant des heures ou des jours, et formant des colonnes ruptives de plusieurs dizaines de kilomtres de haut (Krakatoa en 1883, Santorin dans lAntiquit). En fin druption, le volcan scroule parfois sur lui-mme, formant un cratre deffondrement de plusieurs kilomtres de diamtre appel caldeira

L'activit explosive lie l'interaction eau-magma, peut gnrer deux types d'ruptions : hydromagmatiques, par l'interaction explosive entre un magma ascendant et des eaux superficielles (nappes phratiques, lacs, etc). Dans le cas d'un hydromagmatisme subarien ( lair libre), les ruptions appeles phratomagmatiques crent de larges chemines en forme d'entonnoir, les diatrmes, surmonts par un grand cratre appel maar (Taal 1965, Galunggung 1982, lac Pavin). phratiques, lies la vaporisation d'eau superficielle sans jection de magma, comme la Soufrire de Guadeloupe en 1976-77. Les risques associs aux retombes ariennes sont faibles, mais plus levs que ceux lis aux coules de lave : les retombes ont entran la mort de prs de 3400 personnes au XXe sicle (4,2 % des dcs dus aux ruptions volcaniques). Peu dentre elles furent victimes de retombes balistiques de bombes volcaniques car la surface maximum de la zone affecte est limite quelques kilomtres autour du cratre. Les victimes sont le plus souvent des touristes imprudents.Les risques lis aux retombes de cendres sont plus levs, qui peuvent tre fatales en cas d'ruption ultrapliniennes : celle du Vsuve en 79 de notre re a fait 2000 morts Pompi, qui furent victimes deffondrement des toits, de suffocation ou qui furent enterrs vivant sous 3 m de ponces. Transportes latralement par les vents, les cendres peuvent perturber la circulation arienne : lors de lruption du Galunggung (Indonsie) en 1982, une catastrophe a t vite de justesse car les quatre racteurs dun Boeing 747 se sont arrts quand lavion a travers le panache 11 500 m d'altitude, avant que deux dentre eux ne se remettent en marche.A une autre chelle, les cendres volcaniques peuvent faire plusieurs fois le tour de la terre et perturber le climat pendant plusieurs annes : les grandes ruptions pliniennes (Tambora en 1815, Krakatoa en 1883, Pinatubo en 1991, etc.) ont toutes entran un abaissement gnral de la temprature moyenne mondiale et des perturbations saisonnires du climat. La prvention des risques passe par une vacuation des villages menacs. Les ruptions pliniennes qui montrent toujours des signes avant-coureurs sont le plus souvent prvues plusieurs semaines lavance par les volcanologues. Sil est trop tard pour une vacuation, il est conseill de rester chez soi en attendaant que la visibilit revienne (car il fait parfois nuit noire pendant plusieurs jours), de protger son visage par un mouchoir humide pour viter labsorption de cendres, de renforcer le toit de sa maison et de le dblayer rgulirement.

Les manifestations volcaniques dangereuses:Depuis 1600, les volcans ont fait 300000 morts dans le monde, ce qui reprsente en 2011: 35,5% des victimes dues aux nues ardentes; 23% aux famines et pidmies (chiffre essentiellement d aux consquences de l'ruption du Tambora en 1815 qui a fait plus de 60000 victimes); 22,5% au lahars et glissements de terrains; 14,9% aux tsunamis; 3% aux chutes de tphras; 1,3% aux gaz; 0,3% aux coules de lave.Coules de laveContrairement la croyance populaire, les coules de lave font en gnral plus de dgts matriels que de victimes (cf. les 0,3% ci-dessus) car mme si elles peuvent tre trs rapides avec plusieurs dizaines de kilomtres par heure, leur comportement est gnralement prvisible, laissant le temps aux populations d'vacuer. En 2002, le lac de lave du cratre du Nyiragongo se vide la faveur de failles qui se sont ouvertes dans le volcan: deux coules atteignent la ville de Goma au Congo dmocratique, font 147 morts et dtruisent 18% de la ville. Ces fleuves de matire en fusion laissent peu de chance la vgtation et aux constructions se trouvant sur leur passage, les consumant et les ensevelissant dans une gangue de roche.Nues ardentesAppeles aussi coules pyroclastiques, les nues ardentes sont des nuages gris qui dvalent les pentes des volcans plusieurs centaines de kilomtres par heure, atteignent les 600C et parcourent des kilomtres avant de s'arrter. Ns de l'effondrement d'un dme ou d'une aiguille de lave, ces nuages composs de gaz volcaniques et de tephras glissent sur le sol, franchissent des crtes et consument tout sur leur passage. Les empilements des matriaux transports par les nues ardentes peuvent s'accumuler sur des dizaines de mtres d'paisseur et sont l'origine des tendues d'ignimbrites. Les plus meurtrires sont celles du Krakatoa en 1883 qui ont fait 36000 morts. Une de ces coules pyroclastiques ne de la montagne Pele en Martinique a ras la ville de Saint-Pierre en 1902 et tu ses 29000 habitants. Plus rcemment, le rveil de la Soufrire de Montserrat a provoqu la destruction de Plymouth, la capitale de l'le, et class inhabitable la grande majorit de l'le cause des passages rpts de nues ardentes.Cendres volcaniques

Champ recouvert de cendres volcaniques rejetes par le mont Saint Helens aux tats-Unis en 1980.Expulses par des panaches volcaniques, les cendres volcaniques peuvent retomber et recouvrir des rgions entires sous une paisseur de plusieurs mtres, provoquant la destruction des cultures et l'apparition de famines comme ce fut le cas aprs l'ruption du Laki de 1783 en Islande, l'effondrement des toits des habitations sur leurs occupants, la formation de lahars en cas de pluies, etc.SismesLes sismes peuvent tre provoqus la suite de la vidange de la chambre magmatique lorsque le volcan s'effondre sur lui-mme et forme une caldeira. Les multiples glissements des parois du volcan gnrent alors des sismes qui provoquent l'effondrement des btiments parfois fragiliss par des chutes de cendre volcanique.TsunamisLes tsunamis peuvent tre gnrs de multiples manires lors d'une ruption volcanique comme avec l'explosion d'un volcan sous-marin ou fleur d'eau, la chute de parois ou de nues ardentes dans la mer, l'effondrement du volcan sur lui-mme mettant en contact direct l'eau avec le magma de la chambre magmatique, des mouvements de terrains lis la vidange de la chambre magmatique, etc. En 1883, l'explosion du Krakatoa gnra un tsunami qui, associ aux nues ardentes, fit 36000 victimes, en 1792 celle du mont Unzen en fit 15000.Glissements de terrain la manire des nues ardentes, les glissements de terrain peuvent provoquer des avalanches meurtrires. Dans de rares cas, c'est une grande partie ou la majorit du volcan qui se dsagrge sous la pression de la lave. En 1980, le mont Saint Helens a surpris les volcanologues du monde entier lorsque la moiti du volcan s'est disloque. Certains scientifiques, se croyant l'abri sur des collines environnantes, se sont fait piger et ont pri dans la gigantesque nue ardente qui a suivi.Gaz volcaniquesLes gaz volcaniques sont le danger le plus sournois des volcans. Ils sont parfois mis sans aucun autre signe d'activit volcanique lors d'une ruption limnique. En 1986, au Cameroun, une nappe de dioxyde de carbone est sortie du lac Nyos. tant plus lourd que l'air, ce gaz a dval les pentes du volcan et a tu 1800 villageois et plusieurs milliers de ttes de btail dans leur sommeil par asphyxie.Lahars:

Dpts rsultants du passage de lahars sur les pentes du mont Saint Helens aux tats-Unis en 1982.Les lahars sont des coules boueuses formes d'eau, de tephras en majorit de cendres volcaniques froides ou brulantes, trs denses et lourdes et charriant quantit de dbris tels des blocs rocheux, des troncs d'arbres, des restes de btiments, etc. Les lahars se forment lorsque des pluies importantes survenant lors de cyclones ou des pluies prolonges s'abattent sur des cendres volcaniques. Ils peuvent survenir des annes aprs une ruption volcanique tant que des cendres peuvent tre entranes. En 1985, 24000 habitants de la ville colombienne d'Armero furent engloutis sous un lahar n sur les pentes du Nevado del Ruiz.JkulhlaupLe jkulhlaup est un type de crue particulirement puissant et brutal. Il se forme lorsqu'une ruption volcanique survient sous un glacier ou une calotte glaciaire et que la chaleur du magma ou de la lave parvient faire fondre de grandes quantits de glace. Si l'eau de fonte ne peut s'vacuer, elle forme un lac qui peut se vider lorsque la barrire qui le retient forme par une paroi rocheuse ou un glacier se rompt. Un flot mlant lave, tephras, boue, glace et blocs rocheux s'chappe alors du glacier, emportant tout sur son passage. Les jkulhlaup les plus frquents se droulent en Islande, autour du Vatnajkull.Acidification des lacsL'acidification des lacs est une autre consquence possible de la prsence d'un volcan. L'acidification a pour effet d'liminer toute forme de vie des eaux et de leurs abords et peut mme constituer un danger pour les populations riveraines. Ce phnomne survient lorsque des manations de gaz volcaniques dbouchent au fond d'un lac, celui-ci va alors les piger par dissolution ce qui acidifie les eaux.Hivers volcaniquesLes cendres, gaz volcaniques et gouttelettes d'acide sulfurique et d'acide fluorhydrique expulses dans l'atmosphre par des panaches volcaniques peuvent provoquer des pluies acides et des Hivers volcaniques qui abaissent les tempratures et peuvent provoquer des famines, des hivers rigoureux ou des ts froids l'chelle mondiale comme ce fut le cas pour les ruptions du Tambora en 1815 et du Krakatoa en 1883.

Mont Saint Helens:

Le mont Saint Helens est un stratovolcan actif situ dans le comt de Skamania dans l'tat de Washington dans la rgion pacifique, au Nord-Ouest des tats-Unis. Il se situe 154kilomtres au sud de la ville de Seattle et 85kilomtres au nord-est de la ville de Portland. Le mont Saint Helens tire son nom1 d'un diplomate anglais portant le titre de Lord St Helens. Ce diplomate tait un ami de l'explorateur George Vancouver qui fit une exploration de la zone la fin du XVIIIesicle. Le volcan, bien connu pour ses explosions relchant des cendres volcaniques et des nues ardentes, fait partie de la chane des Cascades et de l'arc volcanique des Cascades qui est un tronon de la ceinture de feu du Pacifique comportant environ 160 volcans actifs.

Le mont Saint Helens est clbre depuis son ruption catastrophique du 18 mai 19802 qui causa la mort de 57 personnes3 tout en dtruisant 250 maisons, 47 ponts, 24kilomtres de voies ferres, 300kilomtres de routes et plus de 500km2 de fort. Un norme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2950 2549mtres4 tout en dplaant un volume de 2,3km3 de matires. Le sommet fut remplac par un cratre en forme de fer cheval d'une largeur de 1,5kilomtres5. Comme pour la plupart des autres volcans de la chane montagneuse des Cascades, le Saint Helens est un cne ruptif constitu de laves durcies mlanges avec des cendres volcaniques et de la pierre ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andsite au travers desquelles passent plusieurs dmes de lave constitus de dacite. Le plus grand de ces dmes du nom de Goat Rocks dome formait le sommet d'avant 1980 avant d'tre en partie dtruit et remplac par un plus petit.Le 20mars1980, le mont Saint Helens fut le thtre d'un tremblement de terre d'une magnitude 4,2 sur l'chelle de Richter. Des vapeurs s'chapprent ds le 27 mars. la fin du mois d'avril, le ct nord de la montagne commena se bomber. Un second tremblement de magnitude 5,1 commena le 18 mai 8h32 sans signe prcurseur. Celui-ci endommagea fortement le flanc nord du volcan en crant un boulement gigantesque. Les matires volcaniques sous pression l'intrieur du Saint Helens se librrent en une norme coule pyroclastique qui recouvrit la vgtation et les habitations sur 600km2. L'ruption fut classe en force 5 en indice d'explosivit volcanique.La destruction du flanc cra des lahars (coules de boue) composs de glaces, de neiges et d'eau. Les lahars s'coulrent sur plusieurs kilomtres le long des rivires Toutle et Cowlitz en dtruisant des ponts et des camps de bcherons. Un total d'environ troiskm3 de matires fut ainsi transport jusqu' 27kilomtres du volcan.Pendant plus de neuf heures, un norme panache de cendres assombrit le ciel en grimpant une hauteur comprise entre 20 et 27 kilomtres d'altitude. Le panache se dplaa vers l'est une vitesse moyenne de 95km/h en atteignant l'tat de l'Idaho midi.Aux environs de 17 h 30, le panache diminua en taille et le nombre d'explosions diminua les jours suivants. L'nergie dgage quivalait 350 mgatonnes de TNT ce qui est semblable 27000 bombes atomiques d'Hiroshima. Le volcan rejeta au total 2,9km3 de matires sans compter les matires dplaces lors du glissement de terrain. La hauteur du volcan chuta de 400mtres et un cratre de 3,2kilomtres de diamtre pour 800mtres de profondeur se cra. L'ruption tua 57 personnes, environ 7000 grands animaux sauvages (cerfs, wapitis, et ours) et une estimation de douze millions de poissons. L'ruption dtruisit ou endommagea 200 maisons, 24 kilomtres de voies ferres et 300 kilomtres de routes.Entre 1980 et 1986, l'activit continua avec la cration d'un nouveau dme dans le cratre. Du 7dcembre1989 au 6janvier1990 et du 5novembre1990 au 14fvrier1991, le volcan entra en ruption en projetant de gros nuages de cendres.

2004 aujourd'hui

Le mont en fvrier 2005.Le magma atteignit le sommet du cratre le 11octobre2004 en crant un nouveau dme au sud du cratre existant. Il continua grandir en 2005 et 2006. Le mont Saint Helens montra une activit renforce le 8mars2005 lorsqu'un panache de poussires monta 11000mtres d'altitude ce qui le rendit visible depuis la ville de Seattle39. Cette ruption mineure fut accompagne d'un tremblement de terre de magnitude 2,5.Le 22octobre2006, un tremblement de terre de magnitude 3,5 sur l'chelle de Richter causa la chute d'une partie du dme magmatique qui envoya une projection de cendres plus de 600mtres de hauteur.Le 19dcembre2006, un large panache de cendres fut observ faisant croire la population qu'une grosse ruption avait eu lieu. Au contraire, l'observatoire rgional des volcans (USGS) ne mentionna rien d'alarmant dans la taille du panache observ40. Le volcan est en fait en ruption permanente depuis octobre 2004 mais les ruptions ont toujours t trs limites.Le 22aot2009, plusieurs sismes de magnitude 2 2,4 sur l'chelle de Richter ont t enregistrs. Suite ces secousses, l'activit gothermique du dme de lave du cratre a augment.Le 12avril2010, aprs de longs mois d'une intensit gothermique faible, un sursaut d'activit de la chambre magmatique a provoqu un dgagement intempestif de fumes forte teneur en sulfure d'hydrogne.

Il y a 100 ans, l'ruption du Novarupta - 3 - les dgts collatraux.

Lruption du Novarupta en 1912 a eu des effets collatraux majeurs. Outre la naissance de la Valle des dix mille fumes, elle est indirectement responsable de la vidange de la chambre magmatique du volcan voisin Katmai, de leffondrement conscutif du sommet de ce volcan, qui ntait plus support, et la formation de la caldeira.

La caldeira et le lac de cratre du Katmai - l'arrire-plan, le mont Griggs - photo Roy Wood / National Park serviceAvant lruption de 1912, le Katmai tait un stratovolcan coiff de quatre sommets orients NE-SO. Lactivit passe du Katmai se dcline en deux ou plusieurs ruptions explosives au Plistocne, tandis qu lholocne, elle est caractrise par des coules de lave descendant le flanc SE du volcan situ le plus au sud-ouest du complexe dans la Katmai river. Aprs 1912, la caldeira de 3 km. sur 4 qui stait forme a t remplie par un lac de cratre profond de 250 mtres,bord de parois le surmontant de 500 1.000 mtres. Ses eaux recouvrent un anneau de tuff et un petit dme de dacite post-caldeira, Horseshoe island, aperu en 1916. Des glaciers se sont forms sur une banquette intra-caldeira. Glaciers sommitaux du Katmai - photo Roy Wood / National Park Service Plusieurs donnes du Service national de mtorologie, en 2003, 2005,2010 et 2011, font tat de mobilisation de cendres par de forts vents et retombes de celles-ci sur lle de Kodiak; ces cendres ne proviennent pas dune activit volcanique rcente, mais elles restent cependant gnantes et dangereuses pour le trafic arien. Le volcan Katmai / Alaska - photo National Park Service Les populations locales furent aussi affectes par l'ruption du Novarupta. " Durant les 3 jours de l'ruption, l'obscurit et les conditions touffantes cause par les retombes de cendres et de dioxyde de soufre ont immobilis la population de Kodiak. L'irritation des yeux et une dtresse respiratoire taient gnralises, et l'eau devenue impropre la consommation. Les communications radio ont t totalement perturbes, et avec une visibilit proche de zro, les navires ne pouvaient pas accoster. Les toits des maisons de Kodiak se sont effondrs sous le poids de plus d'un pied de cendres, les btiments ont t dtruits par les avalanches de cendres qui se sont ruer partir des versants proches, et d'autres structures ont brl aprs avoir t frapp par la foudre gnre par les phnomnes lectriques au sein du nuage de cendres. "

Maison demi enterre sous les cendres, Kodiak - Amelia Ellkington collection / Archives univ. Alaska Fairbanks / AVO-USGS. Le village de Katmai, sous la cendre, le 18.08.1912 - photo G.C. Martin / AVO - USGS " Des conditions similaires ont prvalues ailleurs dans le sud de l'Alaska, et plusieurs villages ont t abandonns pour toujours, dont Savonovski et Katmai. La vie animale et vgtale a t dcime par la pluie de cendres et de l'acide provenant de l'ruption. Les ours et les autres animaux de grande taille ont t aveugls par les cendres et affams suite la disparition des plantes et des petites proies. Des millions d'oiseaux morts, aveugls, jonchent le sol, recouverts par la cendre. Les organismes aquatiques, comme les moules, les larves d'insectes et le varech, ainsi que les poissons qui s'en nourrissent, ont pri en eau peu profonde. L' industrie de la pche au saumon a t dvaste, en particulier de 1915 1919, en raison de la famine et de l'chec de la reproduction des adultes, incapables de frayer dans ces eaux pollues ". ( d'aprs Fierstein and others - 1998) Les donnes les plus fiables ont t les observations faites bord du vapeur "Dora", par Martin qui s'est rendu dans les villages de Kodiak, Katmai, Uyak et Cold Bay, en aot 1912 sans toutefois oser s'aventurer dans les terres. Il a recueilli les tmoignages des habitants pour les relater en 1913. Savonovski - photo ralise par le botaniste de l'expdition du National Geographic en 1917-19, Jasper Sayre - doc. archives Universit alaska Anchorage. L'abandon des villages permanents fut doubl par la perte des masques crmoniels en bois sculpt de Savonovski. Un trappeur qui avait tabli sa cabane prs du Naknek lake a retrouv 35 masques avec lesquels il a dcor son intrieur. Il en a lgu heureusement sept un instituteur de New Savonovski, qui en a fait don l'Alaska State Museum de Juneau.

La fertilisation:

Les terres situes sur les pentes de certains volcans sont d'une grande richesse et permettent de donner plusieurs rcoltes par an. C'est donc une manne extraordinaire pour l'homme qui ne s'loigne jamais de ces gnreux donnateurs mme s'ils sont trs dangereux.La fertilit des terres dpend de la nature du volcanisme, les laves sodiques et carboniques produisant des terres striles, alors que les laves potassiques sont particulirement fertiles. du climat qui rgne dans la rgion du volcan , si ce climat est trop aride rien ne pousse.

Sur les pentes du Merapi, en Indonsie, rizire o l'on produit, jusqu' trois rcoltes par an. Les sources venant du volcan et traversant les cendres rechargent rgulirement ces terres en engrais naturels.

Les eaux fertiles:

Les eaux de mer situes autours des les volcaniques sont particulirement enrichies en sels mineraux et sont donc des eaux trs poissonneuses. Le phytoplancton (plancton vgtal) s'y dveloppe en quantit permettant un important dveloppement des autres maillons de la chaine alimentaire. Ceci a permis l'Islande qui, cause de son climat, ne peut pas avoir une agriculture trs dveloppe ( l'exception des cultures en serres), de se tourner vers la pche qui est une part importante son conomie.

Le port de pche de Reykjavik (APS)

Les terres nouvelles:

Le volcanisme trs intense dans les premiers temps de la vie de la terre est l'origine des continents. Ils se sont construits de plusieurs faons.Les points chauds qui construisent des les volcaniques.Un point chaud fonctionne comme un chalumeau. il crache des jets de basalte en fusion, ce qui troue la plaque ocanique qui se dplace au dessus du point chaud qui ne bouge pas. Les laves cumules forment une le volcanique, puis l'le s'loigne du point chaud. Le volcan ne peut plus grandir puisqu'il est dbranch du point chaud. Le cycle se rpte et ainsi pour les autres volcans jusqu' former une guirlande d'iles. Exemple : l'Ile Maurice et l'Ile de La Runion qui sont issues du mme point chaud.Cration d'iles comme l'IslandeL'Islande est une ile volcanique mais son origine n'est pas un point chaud. Elle se trouve aux confins de deux rides ocaniques : la dorsale mdioatlantique et la ride Ecosse-Groenland. La trs grosse production de magma ce carrefour a fait merger cette ile. Sur la dorsale mdioatlantique, l'le de Surtsey (au sud de l'Islande) a merg en 1963 aprs une ruption particulirement importante. En 1973, l'ile d'Heimay situe elle aussi au sud de l'Islande s'est agrandi de 2 km2 aprs l'ruption de l'EldfellC'est donc le volcanisme combin la tectonique des plaques qui est l'origine des continents la surface du globe.

Entoure de rouge,la partie de l'ile d'Heimay cre lors de l'ruption de l'Eldfell

Les matriaux de construction:

Trs tt l'homme a utilis les ressources gologiques de son environnement pour se protger ou se construire un abri. Les Egyptiens ont t les premiers utiliser des pierres dures cet effet.Les roches produites par les volcans ont, ds la prhistoire, servies d'abri, c'est le cas des coules de basalte dgages par l'rosion qui ont offert leur base, l o les prismes se dchaussent, des abris srs permettant de surveiller les environs. Dtail du mur du prieur de St Romain Le Puy. Le St Romain Le Puy (Loire-France) construit en parpaings de basalte.

Dans le Velay des sites magdalniens ont ainsi t mis jour. Dans cette rgion presque entirement volcanique (80% environ de la rgion), la grande varit des produits volcaniques a donn au cours des temps une grande varit de matriaux de construction. Cela va du parpaing de basalte toutvenant utilis pour construire des murs rustiques, aux tuffs volcaniques faciles tailler et donnant un appareil rgulier, en passant par les prismes basaltiques servant de solides chanes d'angles et par les trachyandsites gris permettant de raliser des dcors scults d'une grande finesse, sans parler des lauzes de phonolites (roche venant d'une lave trs visqueuse se dbitant en feuillets) qui recouvrent de nombreuses habitations de la rgion.N'oublions pas non plus la clbre pierre de Volvic, la fois dure et vacuolaire donc isolante qui a beaucoup t utilise dans la rgion de Clermont-Ferrand.

Les matires premires:

I. LES GISEMENTS MTALLIFRESAu fond des ocans, lis la formation du plancher ocanique basaltique, on peut observer ces deux types de gisements mtallifres :a. Les sources hydrothermalesLes sources hydrothermales proviennent d'eaux de mer qui circulent dans le plancher basaltique et qui arrachent ce substrat de grandes quantits d'lments minraux. Comme le zinc, le fer, le cuivre, des sulfates de calcium et de magnsium. Cette eau qui se rchauffe en profondeur augmente de volume et a une densit moindre, elle remonte au niveau de l'axe de la dorsale et dpose au cours de sa remonte dans les fissures certains lments minraux qui se concentrent donc dans ces fissures. Les lments mtalliques vont prcipiter en arrivant la surface du plancher formant des chemines et des buttes mtalliques.b. Les nodules polymtalliquesCe sont des sortes de "boules" formes de diffrents mtaux (Manganse, Nickel, Cuivre, Cobalt) en quantit variable. Ces modules forment de vritables champs sur le plancher ocanique.II. Gisements de cuivre li au volcanisme de subductionAu cours de la subduction (enfoncement de la crote ocanique basaltique sous la crote continentale), il y aurait des remontes de sources hydrothermales associs au magmatisme andsitique, ces remontes seraient l'origine des gisements de cuivre situs sur toute la cte ouest des 2 continents amricains.III. Les gisements de soufreLes gaz brlants qui remontent des profondeurs drainent du soufre, du cuivre, du fer et du platine qu'ils dposent dans les cratres et les fissures d'vacuation de la lave. Ce soufre est pour certaines populations indonsiennes, la seule richesse, mme si les conditions d'exploitation sont cependant trs pnibles

Rcolte de minerai de soufre dans le cratre du Kawah Ijen en Indonsie, 2005.

IV. La gense de diamantsLe magma Kimberlitique est une partie du manteau dans laquelle se trouverait accumul une grande quantit d'eau et d'oxydes de carbone. Si ce magma est soumis une trs forte temprature, il devient entirement liquide alors que le reste du manteau ne l'est pas.La remonte de ce magma dans l'corce s'est faite une trs grande vitesse et a provoqu une norme explosion en surface.Ce type de volcanisme est trs ancien car il ne s'est plus manifest la surface du globe terrestre depuis prs de 65 millions d'annes. C'est dans les coules de ce magma que l'on trouve les diamants, cette pierre si prcieuse. Il en existe trois grands gisements dans le monde, en Afrique du sud ,en Sibrie et un peu aux USA.On ne sait pas si les diamants se forment dans ce magma ou si ils sont seulement remonts en surface par le type du magma.

Un volcan contribue aussi au tourisme en proposant un panorama, des destinations de randonne, du thermalisme ou mme un lieu de plerinage aux visiteurs.Mme dans le domaine artistique, leur influence se fait sentir: certaines ruptions fortement mettrices de cendres volcaniques comme celle du Tambora en 1815 ont gnr des couchers de soleil spectaculaires durant plusieurs annes. Certains peintres comme Turner ont su capter cette lumire travers des uvres originales qui annoncent l'Impressionnisme.

La ville de Plymouth dtruite par les coules pyroclastiques du volcan de la Soufriere Hills - Montserrat- H.Gaudru Le volcanisme est un risque majeur contre lequel lhomme ne peut que se protger de manire passive. On ne peut empcher une ruption davoir lieu. Mais on peut tenter de la prvenir et prendre des dispositions pour minimiser ses consquences sur le plan humain. Ainsi, contrairement dautres risques naturels, la rduction du nombre des victimes est parfaitement possible, tandis que la protection des biens demeure toutefois trs illusoire. Les cls de cette protection passive sont une solide connaissance de lhistoire du volcan, une surveillance capable de dtecter tout signe annonciateur dune ruption, une information et une sensibilisation prventive de la population, un bon systme dalerte et enfin des moyens de protection (vacuation principalement) prts tre mis en uvre. Volcans actifs... volcans teints... Les temps gologiques diffrent des temps humains. Quelques sicles reprsentent parfois lhistoire entire de certains pays mais ceci est infime lchelle des longs processus dvolution de notre plante lesquels peuvent soudainement se manifester de manire violente. Par consquent des volcans sans ruptions historiques connus peuvent devenir actifs. Lun des exemples rcents est le rveil du volcan Pinatubo aux Philippines en 1991 aprs environ 600 ans de sommeil; il a t responsable de lune des ruptions majeures du 20me sicle. Il apparat donc que dans un contexte gologique actif, labsence dvidence dactivit historique ne peut pas tre considr comme une preuve que le volcan soit teint. Il est donc ncessaire dtablir par des mthodes scientifiques si tel volcan est vraiment teint (sans ruption prvue dans le futur) ou bien seulement endormi (avec ou sans activit courante visible, mais susceptible dentrer en ruption dans le futur). Ala et risque volcanique:La progression des connaissances en volcanologie des ces 50 dernires annes a permis aux scientifiques dlaborer des mthodologies leur donnant la possibilit de prvoir plus ou moins long terme les dangers lis lactivit volcanique. Ces mthodologies, bien que ntant pas infaillibles, ont fait leur preuve dans situations de crises au cours du 20me sicle. Parmi ces exemples , il y a notamment ceux du volcan Galunggung en Indonsie en 1982-1983, du volcan Pinatubo aux Philippines en 1991 et du volcan Rabaul en Papouasie Nouvelle-Guine en 1994. La distinction entre les notions dalas et de risques volcaniques est importante. Ces notions sont souvent confondues: Lala est la probabilit quune rgion donne soit affecte par un phnomne volcanique potentiellement destructeur pour une priode de temps donne, Le risque est la possibilit dune perte en vie humaine ou dune perte conomique lintrieur dune rgion susceptible dtre affecte par un phnomne volcanique destructeur. Lvaluation de lala ne tient compte que des phnomnes naturels et de leurs frquences doccurrence. Une coule pyroclastique reprsente donc un ala quelque soit le volcan sur lequel elle se produit. Quant lvaluation du risque, elle prend en compte non seulement les phnomnes naturels mais galement les aspects humains et socio-conomiques dune rgion quils sont susceptibles daffecter. Une coule pyroclastique reprsente un grand risque sur un volcan densment peupl, alors quelle ne reprsente aucun risque sur un volcan dont les flancs et les alentours sont dserts. Ltude de lala incombe aux seuls scientifiques, alors que lvaluation et la gestion du risque fait appel aussi de nombreuses autres comptences professionnelles: sociologues, conomistes, politiques, etc... Evaluations des alas volcaniques Une valuation globale des alas volcaniques dune rgion donne est la somme dune valuation court terme, ou immdiate, et dune valuation long terme. Lvaluation court terme des alas volcaniques fait appel aux techniques de surveillance dont les plus courantes sont la sismologie, ltude des dformations du sol et ltude des gaz. Elles ont pour but de dcrire ltat prsent du volcan et de dtecter les variations de paramtres gophysiques et gochimiques qui gnralement prcdent et accompagnent les ruptions. Elles fournissent une information essentielle pour faire une prvision, ventuellement une prdiction, du comportement futur du volcan dans un laps de temps relativement court (quelques mois quelques heures. Lvaluation long terme des alas volcaniques repose sur un principe de base qui est: le pass est la cl du futur. Ce principe de base implique que: 1) les phnomnes volcaniques futurs seront probablement les mmes que les phnomnes ruptifs passs; 2) Lintensit du phnomne et lextension de la zone affecte ne devraient pas excder les effets du plus important phnomne pass de mme type; 3) la probabilit doccurrence du phnomne dpendra de sa frquence passe ou de lvolution particulire du volcan (cyclique ou linaire) Ce principe conduit valuer les alas dun volcan donn essentiellement daprs son activit ruptive passe, historique et prhistorique. Une fois que lon connat lhistoire ruptive dun volcan avec suffisamment de prcision, on peut alors dlimiter les zones susceptibles dtre touches par de futures ruptions. Ceci aboutit llaboration de cartes de zonation des alas volcaniques qui serviront tous les responsables de la gestion des rgions sous la menace dune ruption volcanique. Ces cartes ont deux buts principaux: dterminer les rgions qui devront tre vacues et vites en cas druption et de permettre une meilleures planification long terme de la gestion du territoire.

Indice d'explosivit volcanique

L'indice d'explosivit volcanique, ou chelle VEI de l'anglais Volcanic Explosivity Index, fut invente par Chris Newhall de l'United States Geological Survey et Steve Self de l'Universit d'Hawaii en 1982 pour tablir une mesure relative de l'explosivit des ruptions volcaniques.ClassificationLe volume des matriaux jects, la hauteur du nuage d'ruption, et les observations qualitatives (en utilisant des expressions allant de modr colossal) sont utiliss pour dterminer la valeur d'explosivit. L'chelle est ouverte et va de 0, pour les ruptions non-explosives (moins de 104 mtres cubes de tephra ject), 8, pour les ruptions explosives mga-colossales qui peuvent jecter 1012 mtres cubes de tephra et avoir une colonne nuageuse haute de plus de 25km. Chaque intervalle de l'chelle reprsente un accroissement de 10 fois du volume des matriaux jects. Des valeurs suprieures 8 peuvent tre utilises si ncessaire.La faiblesse de l'chelle VEI est de ne pas tenir compte de la densit des matriaux jects; les cendres volcaniques, les bombes volcaniques et l'ignimbrite sont traites de la mme faon. De plus, l'chelle VEI ne prend pas en compte la magnitude de la puissance de l'ruption.

Surveillance:Il est aussi difficile de prvoir le dbut d'une ruption que sa fin. Les ruptions peuvent d'ailleurs tre intermittentes. Les risques peuvent s'accroitre ou s'estomper puis reprendre. Il est ncessaire de conserver au moins un certain niveau de surveillance permanent des volcans cause de la persistance des risques post-ruptifs pendant des dcades.Pour surveiller les volcans, un physicien cossais, Andrew McGonigle, a conu un systme qui pourrait rvolutionner le travail des volcanologues: un modle rduit d'hlicoptre tlcommand, quip de capteurs pour mesurer les concentrations en dioxyde de soufre (SO2) et en dioxyde de carbone (CO2) s'chappant des cratres. Les scientifiques s'intressent depuis longtemps ces gaz, relchs par le magma lorsqu'il entame sa remonte vers la surface. Mais les donnes recueillies restaient jusqu'ici insatisfaisantes: le SO2, ais dtecter, apparat tardivement et le CO2 passe inaperu dans cette atmosphre dj riche en gaz carbonique. Or, sa prsence est dterminante. Le taux de CO2 peut augmenter des semaines ou des mois avant que le magma atteigne la surface. Seul moyen de le dceler: grimper sur le cratre. L'entreprise a cot la vie plusieurs volcanologues.

supervolcanUn supervolcan est un volcan qui produit les ruptions les plus importantes et les plus volumineuses sur Terre. L'intensit de ces explosions varie mais est suffisante pour crer des dommages considrables l'chelle d'un continent et mme avoir des effets svres voire cataclysmiques pour le climat et la vie sur Terre. La plus rcente explosion rpertorie d'un supervolcan date d'environ 26500 ans, celle du lac Taupo en Nouvelle-Zlande.Les supervolcans ne rpondent aucune dfinition qui fasse consensus. Un docu-fiction de la BBC a popularis ce terme. Mais certains scientifiques l'utilisent pour dcrire des explosions exceptionnelles en violence et en volume. L'US Geological Survey (USGS) l'applique toute ruption qui rejette plus de 1000 km de pierre ponce et de cendre en une seule explosion - cinquante fois le volume de l'ruption de 1883 du Krakatoa, en Indonsie, qui tua plus de 36000 personnes: Les volcans forment des montagnes; les supervolcans les dtruisent. Les volcans tuent plantes et animaux des kilomtres la ronde; les supervolcans menacent d'extinction des espces entires en provoquant des changements climatiques l'chelle plantaire.Origine du motLe terme de supervolcan (supervolcano en anglais) est un terme invent en 2000 par les producteurs de la BBC responsables des programmes Horizon de vulgarisation scientifique. Ce n'est pas au dpart un terme utilis en volcanologie mais le documentaire de la BBC l'ayant mis en lumire et suscit l'intrt du grand public, le phnomne et les risques des supervolcans, relativement peu tudis, ni vulgariss jusque-l, menrent d'autres articles ou reportages sur ce sujet reprenant le terme de supervolcan.

ruptionsLes conditions d'ruption (chantillon synthtique reproduisant la composition des liquides magmatiques, soumis une pression de 36000 atmosphres et une temprature de plus de 1700 C) d'un supervolcan recres dans un laboratoire de rayons X en 2013 ont mis en vidence que ces ruptions peuvent se produire spontanment, par simple augmentation de la pression magmatique, sans besoin de cause externe. Leur chambre magmatique est en effet beaucoup plus grande et chaude qu'un volcan normal, ce qui fait fondre partiellement la roche environnante. La chambre est ainsi dformable et son magma liquide a une densit infrieure la roche solide environnante, aussi la force de flottabilit est suffisante pour causer des fissures de la crote terrestre et permettre au magma de remonter. Cette plasticit de la chambre explique aussi pourquoi les supervolcans n'explosent pas souvent1.Les ruptions de niveau 8 sur l'Indice d'explosivit volcanique ou chelle VEI (Volcanic Explosivity Index) sont qualifies de mgacolossales ou apocalyptiques et ont expuls au moins 1000 km3 de magma et de matire pyroclastique. De telles explosions ont dtruit toute vie dans un rayon de plusieurs centaines de kilomtres et des rgions de l'chelle d'un continent ont pu tre brles sous des mtres de cendres. Ces ruptions de niveau 8 ne sont pas assez fortes pour former une montagne mais crent une caldeira circulaire, rsultant de l'effondrement du sol sur l'emplacement de l'ruption pour remplir l'espace libr de la chambre magmatique. La caldeira peut subsister des millions d'annes aprs la disparition de toute activit volcanique.Pour se situer sur l'chelle VEI, l'ruption du Mont Saint Helens (1980) aux tats-Unis est de niveau 5 et la catastrophe de Santorin (1650 avant JC) est de niveau 7.Les vnements volcaniques de niveau 8 rpertoris sont les suivants (entre parenthses, volume ject): Lac Taupo, le du Nord, Nouvelle-Zlande, ruption d'Oruanui il y a 26500 ans environ (1170km3). Lac Toba, Sumatra, Indonsie, il y a 73000 ans (2800km3), plongeant la Terre dans un hiver volcanique. Une thorie rcente d'anthropologistes amricains, dont le professeur Stanley H. Ambrose de l'universit de l'Illinois, pense que cette catastrophe est l'origine d'une baisse drastique (dit goulet d'tranglement gntique) de la population des hominids sur la Terre, puis d'une renaissance partir d'un petit groupe survivant, ce qui expliquerait le patrimoine gntique unique de l'humanit. Cette thorie est connue sous le nom de thorie de la catastrophe de Toba. Caldeira de Yellowstone, Wyoming, tats-Unis, 2,2 millions d'annes (2500km3) et 640000 ans (1000km3). Caldeira La Garita, Colorado, tats-Unis, 27,8 millions d'annes (~5000km3).Autres ruptions massives connues: Caldeira d'Aira, Kysh, Japon Aso, Kysh, Japon Champs Phlgrens, Campanie, ItalieZone toujours active avec un soulvement du sol de 2 m depuis 1970. Caldeira de Kikai, les Ryky, Japon Caldeira de Long Valley, Californie, tats-UnisAvec 30 km de long sur 18 de large, Long Valley est une des plus grandes caldeiras du monde. Sa gomorphologie et son altitude en ont fait une station de ski rpute de Californie. Activit sismique, volcanique et hydrothermale importante depuis 1980. Sisme de magnitude 6 en 1998, dgazage de 133 tonnes de CO2 par jour avec disparition de la vgtation, dformation du sol de 10 cm par an. Depuis 1997, mise en place d'un rseau de 36 stations sismiques, de plusieurs stations de mesure du CO2 et de 14 stations GPS. Caldeira de Rabaul, Papouasie-Nouvelle-GuineEspace volcanique actuel de type andsitique occupant la majeure partie de la pointe nord de la pninsule. Activit intense depuis 1980, puis ruption dvastatrice en 1994. Valle Grande, Nouveau-Mexique, tats-Unis. El Tatio, Chili. En France mtropolitaine, l'immense volcan du Cantal s'est form comme cela. Mais l'ruption qui lui a donn naissance est encore trs mal connue l'heure actuelle.

Les 10 volcans les plus spectaculaires:

Le Merapi (Indonsie):

En indonsien, Merapi signifie "montagne de feu". Ce surnom na rien danodin car il sagit du volcan le plus actif dIndonsie et lun des plus actifs de la plante. Situ au centre de lle de Java, il avoisine les 3000 mtres d'altitude pour un diamtre sa base de 10 kilomtres. Environ 80 ruptions du Merapi ont t rpertories, faisant des dizaines de milliers de victimes.

Le Mont Rainier (Etats-Unis):

Situ prs de Seattle et vieux de 500 000 ans, le Mont Rainier ne sest pas manifest depuis 1840. Mais suite l'ruption de son voisin, le Mont Saint Helen, en mai 1980, les volcanologues amricains estiment que le Mont Rainier prsente un danger considrable, cause du volume impressionnant de ses glaciers.Le Kilauea (Hawa):

Le Kilauea est actuellement le volcan le plus actif de larchipel des les Hawa. Situ au sud-est de la Grande Ile, il aurait 200 000 ans. Haut de prs de 1200 mtres et dune superficie de 1500 km (soit un peu moins de 10 % de la superficie totale de lle), il est considr comme le volcan le plus actif au monde : il est en ruption permanente depuis 1983.Le Piton de la Fournaise (Runion):

Culminant 2631 mtres daltitude, le Piton de la Fournaise occupe tout le tiers sud-est de lle de la Runion. Malgr ses nombreuses ruptions, ce volcan nest pas dangereux car il met des laves fluides. Les plages de la Runion sont dailleurs constitues dun sable noir vert, reste de cristaux de lave.

Le Fuji San (Japon):

Vritable icne au pays du soleil levant, le Fuji San (ou Mont Fuji-Yama) est la montagne la plus visite au monde. Foule par prs de 200 000 visiteurs chaque anne, elle cache, sous laspect paisible de ses neiges, un appareil peine endormi vieux de plusieurs centaines de milliers dannes.

LEtna (Sicile):

Avec ses 35 km de diamtre et son altitude avoisinant les 3350 mtres, lEtna dresse firement ses pentes lEst de la Sicile et reprsente un risque de catastrophe majeur dans une rgion trs peuple. Le plus grand volcan actif dEurope tire son nom du terme grec Aitho : "qui brle". Avec des ruptions encore frquentes, lEtna mrite bien son nom !

Le Tungurahua (Equateur):

LEquateur ne compte pas moins de vingt volcans considrs comme actifs. Parmi eux, le Tungurahua, situ dans la chane centrale des Andes, 5020 mtres. Surnomm "gant noir" ou "colosse" cause de la couleur sombre de ses laves et de son profil imposant, il est troitement surveill depuis son rveil en 1999. 25 000 personnes avaient alors t vacues.

La Soufrire (Guadeloupe):

La Soufrire, situe sur lle de Basse-Terre, est le point culminant de la Guadeloupe et des Petites Antilles. Lactivit du volcan ne se fait pas par un cratre, mais par plusieurs entailles, gouffres ou bouches ruptives formes dans la lave et lactivit constante. Cest pourquoi la Soufrire est surveille en permanence depuis 1950.

Le Stromboli (Iles Eoliennes):

Au cur des les Eoliennes, en Italie, le Stromboli est en ruption continue depuis plusieurs centaines dannes. Il est ainsi lun des volcans les plus connus du monde. Les ruptions, espaces en moyenne d'une vingtaine minutes, offrent aux nombreux visiteurs un spectacle grandiose la tombe de la nuit.

Le Chaiten (Chili):

Longtemps inconnu du public et de la communaut scientifique, le volcan Chaiten, situ au Sud du Chili, est devenu trs mdiatique suite une ruption aussi spectaculaire quinattendue. Le volcan sest en effet rveill le 2 mai 2008 et prs de quatre mille cinq cents personnes ont d tre vacues.

Le Cas particulier d Ol Doinyo Lenga:

L'Ol Doinyo Lenga est un stratovolcan de Tanzanie situe dans la valle du grand rift qui parcourt l'Afrique orientale du Nord au Sud. C'est le seul volcan actif de Tanzanie. Ol Doinyo Lenga est un terme maa, la langue des Masas dont elle est la montagne sacre, qui signifie Montagne des Dieux en franais. Il fait partie du massif du Ngorongoro et une savane s'tend ses pieds.

L'Ol Doinyo Lenga est situ sur le bord occidental du rift, 160 kilomtres l'ouest du Kilimandjaro, au nord-est du cratre du Ngorongoro et au sud du lac Natron. Il culmine 2960 mtres d'altitude.Alors que les autres volcans mettent des laves silicates, l'Ol Doinyo Lenga est le seul volcan au monde en activit mettre de la natrocarbonatite(en), carbonatite riche en sodium et potassium1. Cette lave, compose en majorit de carbonate de sodium, contient trs peu de silice (moins de 1%). Ceci lui confre une trs grande fluidit, une temprature de 500C 550C, une teinte noire lorsqu'elle est en fusion et blanche lorsqu'elle refroidit et que ses minraux s'hydratent avec l'humidit de l'air, donnant ainsi son aspect enneig au volcan2. Nanmoins elle est rougeoyante lorsque la luminosit baisse.

L'Ol Doinyo Lenga est g de moins de 370000 ans ce qui fait de lui le volcan le plus jeune de cette partie du rift africain. Les grandes ruptions (observes) de ce volcan se sont produites en 1880, de 1914 1915, en 1926, de 1940 1941, en 1958, de 1960 1966, de 1983 1993, de 1994 1998 et depuis 2007, mais il n'est rellement observ et tudi que depuis les annes 1960.En 1966, le type ruptif est devenu plus explosif, passant vulcanien puis plinien. Cette ruption a cr un cratre de cinq cents mtres de longueur sur trois cent cinquante mtres de largeur et cent mtres de profondeur au sommet du volcan. Ce cratre s'est rempli lors de l'ruption suivante en 1983. La lave, jaillissant de petits cnes, s'est arrte juste en dessous du bord du cratre. la fin 1998, l'ruption a compltement rempli le cratre et la lave a commenc dborder sur les pentes du volcan. En 2007, le volcan a chang de rgime, redevenant explosif (subplinien).

Une carbonatite est une roche magmatique qui contient au moins 50% de carbonates. Les magmas carbonatitiques sont trs pauvres en silice et riches en carbonates. Ils sont extrmement fluides relativement faible temprature (environ 500 550C). Les laves carbonatitiques jaillissent noires (rougeoyantes lorsque la luminosit baisse) et blanchissent trs vite une fois refroidies, les minraux s'altrant avec l'humidit. Les carbonates prsents sont le carbonate de calcium (calcite), le carbonate de calcium et magnsium (dolomite), le carbonate de fer (sidrite) et les carbonates de sodium et potassium (nyerereite et gregoryite). La formation des carbonatites est encore dbattue, mais implique la prsence de sources mantelliques riches en CO2. Peu de gisements de carbonatites existent dans le monde et seul le volcan Ol Doinyo Lenga en met actuellement.Les carbonatites peuvent tre volcaniques (sous forme de coules ou dpts pyroclastiques) ou plutoniques. Selon leur composition minralogique on distingue les natrocarbonatites ( nyerereite et gregoryite, Ol Doinyo Lenga), des svites ( calcite, les plus courantes), des magnsiocarbonatites ( dolomite) et des ferrocarbonatites ( sidrite).

Volcans sous-marins

Fumeurs noirs au niveau de la dorsale mdio-Atlantique.

Les volcans sous-marins sont les plus nombreux sur Terre. On estime que 75% des volcans et des matriaux igns mis par les volcans le sont au niveau des dorsales ocaniques. Les volcans faille se trouvent en grande majorit le long des dorsales ocaniques o ils mettent des laves fluides. Ces laves, soumises aux eaux froides comprises entre un et deux degr Celsius et la forte pression, prennent la forme de boules: ce sont les pillow lavas.Les autres volcans situs le long des fosses de subduction et ceux forms par un point chaud donnent naissance une montagne sous-marine sommet plat et pente trs raide: un guyot. Lorsqu'un volcan sous-marin parvient atteindre la surface, il merge dans une ruption de type surtseyenne. Deux volcans sous-marins sont clbres et surveills: le Lihi qui sera le prochain volcan d'Hawa merger de l'ocan Pacifique et le Kick-'em-Jenny au nord de l'le de la Grenade dans les Antilles et qui est trs proche de la surface et a une activit explosive.Le massif Tamu est un volcan bouclier sous-marin considr comme le plus vaste volcan de la Terre et l'un des plus grands du systme solaire.

Volcans extra-terrestres

Image satellite de l'Olympus Mons sur Mars prise par la sonde Viking 1 en 1978.

La Terre n'est pas la seule plante du Systme solaire connatre une activit volcanique.Vnus connat un intense volcanisme avec 500000 difices volcaniques, Mars comporte l'Olympus Mons, un volcan considr comme teint et haut de 22,5kilomtres faisant de lui le plus haut sommet du Systme solaire, la Lune est couverte par les maria lunaires, d'immenses champs de basalte.Des volcans existent aussi sur des satellites de Jupiter et de Neptune, notamment Io et Triton. La sonde Voyager 1 a permis de photographier en mars1979 une ruption sur Io, tandis que Voyager 2 a fait dcouvrir sur Triton en aot1989 des traces de cryovolcanisme et des geysers.Encelade, satellite de Saturne, est le sige de cryovolcans (voir l'article Encelade, section Cryovolcanisme).La composition chimique variant considrablement entre les plantes et les satellites, le type d'ejecta est trs diffrent de ceux mis sur Terre tel du soufre, de la glace d'azote, etc.

Records: Plus haut volcan: altitude cumule: Mauna Kea, Hawa, avec 10230mtres de hauteur pour une altitude de 4207,5mtres altitude absolue: Nevados Ojos del Salado, au Chili, avec 6887mtres d'altitude. Plus grand volcan d'Europe: le Cantal avec 2700km2 et 70km de diamtre Plus grande ruption (en volume de matriaux jects): Toba il y a 73000 ans avec 2800km3 Plus petite ruption (en volume de matriaux jects): forage gothermique Hverarnd en Islande en 1977 avec 1,2m3 de basalte Volcan le plus actif: le Klauea et le Piton de la Fournaise se disputent le record avec une ruption tous les un an un an et demi Plus jeune volcan: Ardoukoba avec une premire ruption en novembre1978 tandis que le Paricutn a connu sa premire ruption en 1943 Plus grande caldeira ou plus grand cratre volcanique terrestre: Toba form il y a 73000 ans avec cent kilomtres de longueur sur trente kilomtres de largeur Plus grand nombre de victimes: Tambora sur l'le de Sumbawa en Indonsie en 1816 avec 88000 morts lis directement l'ruption et 200000 morts supplmentaires par famine ruption volcanique la plus bruyante: Krakatoa en Indonsie le 27aot1883 o l'explosion fut entendue jusqu' l'le Rodrigues 500 kilomtres l'est de l'le Maurice, soit 4811 kilomtres de distance de l'ruption[ Plus grand panache volcanique: Taupo en Nouvelle-Zlande avec une hauteur estime cinquante kilomtres[40] Plus longue coule de lave: Undara en Australie avec 160 kilomtres de longueur

Bibliographie (fr) Jacques-Marie Bardintzeff, Les Volcans, Minerva, 2004 (ISBN978-2-8307-0755-7) (fr) Michel et Anne-Marie Detay, Volcans du feu et de l'eau, Belin, 2013 (ISBN978-2-7011-7561-4) (fr) Bernhard Edmaier, Volcans, Fernand Nathan, 2004 (ISBN978-2-09-261099-2) (fr) Jacques Kornprobst, Christine Laverne, Les Volcans, comment a marche?, ditions du BRGM, 2002 (ISBN978-2-84703-017-4) (fr) Maurice Krafft, Les feux de la terre: Histoires de volcans, Dcouvertes Gallimard, 2003 (ISBN978-2-07-042900-4) (fr) Haroun Tazieff, Volcans, Larousse-Bordas, 1996, deuxime dition, 1999 (ISBN978-2-04-027174-9) (fr) Patrick de Wever, Le volcanisme: Cause de mort et source de vie, Vuibert, 2003 (ISBN978-2-7117-5293-5) (fr) Science et Vie Junior, Des volcans et des hommes, dossier hors srie, Excelsior Publications S.A., 1994

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