15
calendrier . Paris, BnF 1- extraction de l’argile 2- l’épandage 3- taille de la vigne 4- tonte des moutons 5-la chasse au faucon, que seul le seigneur peut pratiquer 6-fenaison 7- moisson 8- battage du blé 9- semailles 10-foulage du raisin 11-glandée 12- égorgement du cochon

L’essartage

  • Upload
    vea

  • View
    25

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

- PowerPoint PPT Presentation

Citation preview

Page 1: L’essartage

Lestravaux

deschamps,

calendrier. Paris, BnF

1- extraction de l’argile

2- l’épandage3- taille de la

vigne 4- tonte des

moutons5-la chasse au faucon, que

seul le seigneur peut pratiquer

6-fenaison7- moisson

8- battage du blé

9- semailles10-foulage du

raisin11-glandée

12- égorgement du

cochon

Page 2: L’essartage

La viticultureHeures à l'usage de Rome, dites Heures de Catherine de Médicis,Atelier dit de 1520, Val de Loire (ou Paris ?), 1re moitié du XVIe

siècleParis, BnF, département des Manuscrits, Smith-Lesouëf 42 fol. 3

La vigne connaît au Moyen Âge uneextension qu'elle n'atteindra jamais

plus par la suite. Rares sont lespaysans qui ne cultivent pas quelquesceps. Les vignes sont taillées plusieursfois par an ; cependant c'est la taillela plus importante, à la fin de l'hiverou au début du printemps, dite taille

sèche, qui est toujours figurée...

Page 3: L’essartage

La fenaisonPier de Crescenzi, Livre des prouffitzchampestres et ruraulx, Flandre (Bruges), 3equart du XVe siècleMaître de Margueritte d'York et atelierParchemin, 42,5 x 32 cmBnF, Arsenal, manuscrit 5064, fol.198vPier de Crescenzi ,l'enlumineur,met en avant la fenaison. Unpaysan fauche tandis qu'un paysanet une paysanne retournentl'herbe coupée avec une fourche àdeux dents et, avec leurscompagnons, aident à dresser desmeules. Dans le lointain, desbûcherons entretiennent les bois.Deux hommes, chacun avec sahache, entaillent de part et d'autreun énorme tronc. Un autre estdebout sur un tronc qu'il débite.

Page 4: L’essartage

Les labours

La terre est retournée à l’aide d’un instrument tiré par des animaux, juste avant les semailles.un araire est tracté par deux bœufs, animaux de trait de prédilection. Si le labour avec un instrument permet un travail plus rapide que le labour à bras, ce dernier est loin d'être abandonné. A la fin du moyen âge , un nouvel instrument apparait, la

charrue. Elle est tractée par un cheval. Ce progrès permet de travailler plus vite et mieux . Les productions augmentent donc.

Page 5: L’essartage

Mois de juillet : les moissonsCalendrier-

martyrologue de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, XIIIe

siècleParis, BnF,

département des Manuscrits, Latin 12834, fol.

59v.

Page 6: L’essartage

Mois d'août : lebattage du bléCalendrier martyrologedel'abbaye de Saint-Germain-des-Prés,France (Paris), vers1270Paris, BnF,département desManuscrits, Latin12834, fol. 64v. Après la moisson, lespaysans battent le blé engerbe afin de séparer legrain de la paille.Ils utilisent le fléau

Page 7: L’essartage

L’essartage

Ce sont les grands défrichements qui permirent d'accroître les surfaces cultivables. Quinze mille hectares ont été gagnés au XIe siècle, au détriment des bois. Il y eût un très important recul de la forêt en Auvergne, Bourgogne, Poitou, Saintonge au XIe siècle,Région parisienne, Ardennes, Sud-Ouest au XIIe; de nouveaux villages furent créés. La forêt était importante pour le paysan ; il y trouvait du gibier, si le seigneur l'autorisait à chasser, il y conduisait ses troupeaux de porcs (à la morphologie encore très proche du sanglier) pour la glandée, ses moutons et parfois les vaches. Dans les forêts on récoltait pour le bétail autant que pour les hommes : champignons, châtaignes, noix, noisettes, pignons, glands, faînes, merises, pommes sauvages, nèfles, fruits de l'aubépine, cynorhodons, prunelles, framboises, mures, fraises. Le paysan recueillait le miel des abeilles sauvages et la cire. Les seigneurs et les moines encouragèrent l'installation des paysans sur les terres défrichées

Page 8: L’essartage

Les vendanges, en octobre

Calendrier-martyrologue de

l'abbaye de Saint-Germain des-

Prés, XIIIe siècleParis, BnF, département

desManuscrits, Latin 12834,

fol.69v.

Le vin est la boisson debase du monde

médiéval : l'eau esttrop souvent polluéepour être bue sans

arrière-pensée. C'estpourquoi même lesjeunes consommentdu vin, coupé d'eau,

dès leur petiteenfance, sur le conseil

des médecins eux-mêmes

Page 9: L’essartage

Glandée. Mois de novembreHeures à l'usage de Rome (calendrier

flamand),Flandres, fin du XVe ou début du XVIe

siècleParis, BnF, département des Manuscrits,

Smith-Lesouëf 38, fol. 11

Le porc vit en plein air, errantdans la forêt qui lui fournit

racines et baies mais surtout lesglands qui constituent son

aliment de choix. Le droit depassage précisait les dates où les

paysans étaient autorisés àenvoyer paître les porcs dans le

bois. À l'aide de gaules, deuxporchers abattent des glands pour nourrir

un troupeau de porc .

Page 10: L’essartage

Les maisons des paysansLes paysans et leur famille habitent de modestes demeures. Construites en bois ou en boue séchée, les maisons du village sont couvertes d’un toit de chaume. Elles n’ont souvent qu’une seule pièce, mal éclairée par de petites fenêtres sans vitres et fermées de volets de bois le soir.

Le sol est en terre battue, le mobilier est très simple : des coffres, quelques bancs et un lit garni d’une paillasse.

Page 11: L’essartage

La veillée

C’est un des moments les plus importants de la vie familiale et villageoise. Après une journée de travail épuisante, on raconte des histoires, on commente le quotidien, les femmes tissent, autour du feu de cheminée. Les voisins sont souvent associés à ces veillées.

Page 12: L’essartage

A table!Au Moyen Age, on mettait véritablement la table, c’est-à-dire qu’on dressait, à chaque repas, une planche de bois, le plus souvent sur des tréteaux mobiles (du reste, le mot table, du latin tabula, signifie planche). On étalait par-dessus une nappe blanche avant d’y déposer les objets nécessaires au repas.Il faut dire qu’on était souvent très nombreux à table et qu’une grande table permanente aurait encombré l’espace de la pièce à vivre, si vaste fût-elle, en dehors des repas.Une fois le repas terminé, les valets retiraient la nappe, démontaient la table et en rangeaient les éléments dans un recoin ou un réduit.Les grandes tables massives à quatre pieds (ou plus !) apparurent quand les châteaux devinrent, à la Renaissance, de vastes demeures de plaisance dans lesquelles une pièce était entièrement consacrée aux repas. Et encore...Furetière dit, au XVIIe siècle :"Table, se dit d’un meuble le plus souvent portatif et pliant, sur lequel on met les viandes pour prendre les repas...". Les paysans consomment une nourriture peu variée : le porc, tué au début de l’hiver et conservé dans du sel, leur donne du lard qui agrémente les repas de fête, baptêmes ou mariages. Le reste du temps, ils se nourrissent de soupes de légumes, de galettes, de bouillies de seigle ou d’orge, de pain gris de seigle. Le pain est la base de l'alimentation et chacun en consomme à peu près un kilo par jour. Si les conditions météorologiques sont mauvaises, la récolte devient insuffisante. Et voilà donc les paysans incapables de faire face à leurs redevances et de subvenir à leurs propres besoins en nourriture. Ils souffrent alors de la disette (manque de nourriture) et parfois même de la famine (absence de nourriture). Affaiblis par une mauvaise alimentation à laquelle se rajoute un manque d'hygiène, beaucoup d'entre eux sont alors emportés par les maladies.

Page 13: L’essartage

Le château fort, vu de l’extérieur : -Hourds: Construction en bois sur la muraille et permettant de jeter des projectiles sur l'attaquant tout en étant d'un château fort abritant le chef du château-Barbacane: Ouvrage fortifié en bois ou en pierre situé à l'avant d'une porte pour assurer sa protection.-Tour: Construction haute de forme carrée ou cylindrique (ronde) permettant la surveillance des alentours ou la défense.-Douves: Fossé parfois rempli d'eau et entourant la muraille pour mieux la protéger.-Courtine: Portion de muraille située entre deux tours-Meurtrière: Fente verticale dans un mur permettant à un archer de tirer sans être vu-Pont-levis: Pont en bois permettant ou empèchant l'accès au château selon qu'il soit baissé ou levé. protégé.-Donjon: Tour principale ou vit le seigneur et sa famille. A l'intérieur du château vivaient le seigneur et sa famille, des chevaliers et des soldats, certains membres du clergé, des ouvriers et des servants. Dans les châteaux forts, la vie n'était pas très confortable. Les volets de bois laissaient passer les courants d'air et la plupart des gens dormaient par terre ou sur des bancs. A partir du XIII° siècle apparut un certain confort : - des chambres chauffées par de vastes cheminées, - des pièces éclairées aux chandelles, - des murs couverts de belles tapisseries, - des meubles en bois.

Page 14: L’essartage

La vie dans le donjon

1- le banquet: A l'abri dans le château, les convives festoient. Le seigneur et les invités de marque mangent dans des assiettes en argent alors que les autres convives se contentent d'une tranche de pain rassi qui absorbe toute la graisse de la nourriture servie. Seuls le seigneur et sa famille mangent du fromage moelleux. Les autres convives se partagent un fromage si dur qu'il faut, pour le manger, l'émietter à l' aide d’un marteau. 2- la chasse: Elle se passe en forêt aux alentours du château et a pour but de nettoyer la forêt des prédateurs nuisibles au bétail. Les chasseurs utilisent des chiens de chasse et des chevaux et des faucons pour repérer le gibier. La viande est consommée par les seigneurs.3- le tournoi :les chevaliers simulent des batailles , mettant en présence deux équipes de 40 à 50 chevaliers . A cette occasion, ils s'entraînent et montrent leur habileté . En 1130 , le pape Innocent II interdit ces manifestations, car elles mettent en danger la vie et la santé des participants .Il va même jusqu'à refuser un enterrement religieux à quiconque mourra lors d'un tournoi. Mais personne n'en tient compte. A mesure que la chevalerie se généralisa en Europe , les tournois se popularisèrent . Les tournois était dangereux , les blessures mortelles étaient fréquentes .Les lances se révélaient fort dangereuses si elles se brisaient ou atteignaient l'adversaire à la gorge. L'armure était lourde , richement décorée et surmontée d'un heaume au travers duquel le chevalier avait une vision très limitée. Avant de combattre, les chevaliers recevaient parfois une faveur, c'est à dire un ruban ou l'écharpe de l'une des nobles spectatrices. Ils combattaient alors pour la gente dame et joutaient avec l'écharpe nouée au bras ,en signe de leur dévouement. 4- A la fin du repas , bouffons et acrobates font la joie des convives en racontant des histoires drôles , en faisant des acrobaties ou en jonglant . Les invités aiment surtout jouer à colin-maillard. Les troubadours ou les trouvères chantent leurs ballades qui content les aventures .5- l’Amour courtois : L’amour courtois (aussi appelé la fol'amor ou fin'amor) est la façon réglementée de se comporter en présence d’une femme de qualité. 6- la mort: Lorsque le seigneur meurt, La famille se réunit pour réciter des prières avant les obsèques et la lecture du testament. La seigneurie est le plus souvent

léguée au fils ainé.

Page 15: L’essartage

L’équipement du seigneur qui part à la guerre d’après Chrétien de Troyes, Perceval ou le conte du Graal

• Yvonet le revêt du haubert, le meilleur qui ait jamais existé, et sur la coiffe il lui met en place le heaume, qui lui va très bien; quant à l'épée, il lui enseigne comment la mettre pour qu'elle pende sans être trop serrée. Puis il lui met le pied à l'étrier et le fait monter sur le destrier : l'autre n'avait jamais vu un étrier et il ne savait pas se servir des éperons. Yvonet lui apporte l'écu et la lance, puis les lui donne à tenir.