L'ESSENTIEL - Paroisse St Laurent Estavayer · Marie», à tel point que lui, à son tour, d’en ajouter encore un « pour que ça finisse»… Puis arriva le concile Vatican II

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Paroisse Saint-Laurent Estavayer

L'ESSENTIEL

Cahier romandLa piétépopulaire

MAI-JUIN 2018 | MENSUEL NO 4 | 99e ANNÉE UNE PUBLICATION SAINT-AUGUSTIN

Piété populaireFervente dans notre paroisse mais ailleurs aussi

Au large

ÉDITORIAL

Dans ce numéro dont le dossier de la Rédaction romande de L’Essentiel et plu-sieurs pages régionales de « Au Large » sont consacrés à la piété populaire, si on parlait pèlerinages ?

Il s’agit d’une démarche religieuse qui n’est pas spécifiquement chrétienne. Toutes les grandes religions ont leurs pèlerinages. Les musulmans vont à La Mecque, les indous à Bénarès et nous les chrétiens ?

Très tôt, nous nous sommes rendus à Jéru-salem, au tombeau du Christ, puis auprès des tombeaux des premiers témoins, les apôtres saint Pierre et saint Paul à Rome, saint Jacques à Compostelle.

Viennent ensuite les célèbres sanctuaires de la Vierge Marie : Lourdes, Fatima, et plus près de nous La Salette, Le Laus, Banneux, Einsiedeln, Bourguillon, Les Marches, Notre Dame de Tours et, enfin, dans notre paroisse, l’oratoire très fréquenté de Notre Dame de Bonnefontaine.

Il convient de citer encore les tombeaux des saints : Assise, Padoue, San Giovanni Rotondo, Ars, Lisieux, la Sainte Baume, Saint Maurice. Enfin, le Mont Saint-Michel, Rocamadour, Fourvière, le Mont Sainte-Odile et… tant d’autres. Cette liste n’est de loin pas complète.

Se mettre en pèlerinage, c’est se déplacer géographiquement vers un haut lieu spiri-tuel à la suite d’Abraham – « va, quitte ton pays. » – et à la suite de Jésus qui, à l’âge de 12 ans, monta à Jérusalem avec ses parents.

Mais ce déplacement physique doit s’ac-compagner d’un pèlerinage intérieur, qui consiste à se remettre en question devant le Seigneur, à faire le point sur sa vie spi-rituelle, à « repartir » dans un renouvelle-ment, une nouvelle fidélité à son baptême et à sa confirmation. Normalement, cet effort de conversion se concrétise dans le sacre-ment de réconciliation.

Partir en pèlerinage, c’est une décision personnelle. Mais c’est aussi répondre à un appel intérieur, à une grâce, car personne ne peut approcher du Seigneur sans que celui-ci ne l’attire.

Editeur St-Augustin SA, case postale 51, 1890 St-Maurice

Directrice générale Dominique-A. Puenzieux

Rédaction en chefDominique-A. Puenzieux

Secrétariat Tél. 024 486 05 25 | fax 024 486 05 36 E-mail : [email protected]

Administration du bulletin Secrétariat de la paroisse Saint-Laurent EstavayerBureau ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30et de 14h à 17hRue Saint-Laurent 9, 1470 Estavayer-le-LacTél. 026 663 81 18 Courriel : [email protected] 17-10203-4

RédactionComité de rédaction de la paroisse Saint-Laurent EstavayerCoordinateur : Claude JennyCourriel : [email protected] – Tél. 079 401 65 39

Prix de l’abonnement Fr. 38.– l’année / Fr. 100.– l’annonce

Maquette Essencedesign SA, Lausanne

Photo de couverture Notre Dame de Bonnefontaine : un oratoire très fréquenté. Photo : André Bise

Prochain numéro Hospices de montagne

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re 02 Editorial03 Vécu04-07 Dossier piété populaire08 Formation

I-VIII Cahier romand

9-11 Vie des communautés12 Paroisses13 Agenda pastoral14 Horaire des messes15 Portrait16 Coquillages Au livre de vie

2 PAROISSE SAINT-LAURENT ESTAVAYER / AU LARGE

PAR LE PÈRE JEAN RICHOZ / PHOTO : LDD

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Ce journal est au service des douze communautés de la paroisse Saint-Laurent Estavayer :Bussy, Cheyres, Cugy, Estavayer-le-lac, Font, Les Montets, Lully, Murist, Notre-Dame des Flots, Nuvilly, Seiry et Vuissens

3PAROISSE SAINT-LAURENT ESTAVAYER / AU LARGE

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PAR CLAUDE JENNYPHOTO : JEAN-CLAUDE GADMER

Souffrant depuis un long temps d’un mal récurrent à un pied – une polyarthrite évolutive – Rémy Berchier a poursuivi son labeur de vicaire épiscopal tout en se soumettant à des traitements lourds, notamment à plusieurs interventions chirurgicales. Des épisodes infectieux l’obli-gèrent aussi à des traitements d’urgence.

« J’ai dû décider en 10 minutes »Avec un jour cette annonce de son médecin qui lui dit que l’amputation partielle de sa jambe pourrait s’avérer nécessaire. « Cette nouvelle me secoua évidemment. En quit-tant la clinique, je suis allé me réfugier dans la chapelle du Vicariat » confie-t-il. Mais cet homme volontaire se cramponna, espérant que cette crainte ne se concrétiserait pas. En janvier dernier, une nouvelle poussée infectieuse exigea son hospitalisation d’ur-gence au CHUV. Là, le chirurgien lui parla sans détour, à savoir que l’amputation par-tielle de sa jambe représentait le seul geste chirurgical qui puisse lui éviter de souffrir sans fin. « J’ai dû décider en 10 minutes, mais comme je m’y attendais un peu, je n’ai pas été trop surpris ». Quarante-huit heures plus tard, il était opéré.

Mener une vie juste un peu ralentieCourant mars, nous l’avons rencontré à la clinique de réadaptation de la SUVA à Sion où il a séjourné de longues semaines pour faire l’apprentissage de son handicap et apprendre à vivre avec une prothèse. Et il nous parle sans détour de ce vécu dou-loureux qu’il aborde avec un optimisme et une bonne humeur qui laisse pantois. « Mais je suis chanceux ! Voyez ici tous ces accidentés bien plus mal en point que moi et dont certains resteront paralysés à vie, dit-il. Pour moi, c’est différent. Avec ma prothèse, je vais tantôt pouvoir à nouveau mener une vie quasi normale ! »Car s’il est un être impatient, c’est bien lui ! Il le confesse volontiers. Aussi le matin même, il avait eu un colloque avec ses soi-gnants et ne leur posa qu’une seule ques-tion: quand puis-je quitter la clinique ? Il voulait une date ! Nous l’avons revu cou-rant avril plus confiant que jamais qu’il

allait reprendre bientôt son activité. Au moment où ces lignes paraîtront, début mai, vous le croiserez peut-être dans les couloirs de l’hôpital cantonal à Fribourg. Il n’y sera pas comme patient, mais bien dans l’exercice de sa nouvelle activité d’aumônier des hôpitaux fribourgeois. Une nouvelle mission qui le comble et qu’il entend mener de la même manière qu’avant son amputation. « Juste avec des déplace-ments un peu plus lents… » consent-il. Il espère aussi pouvoir ressortir son vélo… Et pourquoi pas, refaire le chemin de Com-postelle.

« Encore plus proche des malades »De cette épreuve, il tire quelques réflexions profondes. « Ce contact avec de nombreux autres patients également amputés a été une découverte humainement riche. Certains acceptent leur sort. D’autres pas. Comme tout le monde sait que je suis prêtre, j’essaie d’apporter un soutien à certains, relève-t-il. « Mais surtout, après, lorsque j’aurai repris mon activité d’aumônier à Fribourg, eh bien, mon handicap fera que je me senti-rai encore plus proche des malades ! Mon rôle de prêtre-aumônier n’en sera que plus beau ! » Il confie aussi que sa philosophie de vie a subi un virage à 180 degrés ! « Avant, comme vicaire épiscopal, j’étais principa-lement “dans le faire”. Désormais, je suis bien davantage dans l’être ! » Une nuance de taille dont il dit se nourrir intérieure-ment. Quand même un tantinet fâché contre le Seigneur de lui avoir infligé une telle épreuve ? « Bien sûr que non ! » répond-il catégorique. Et d’ajouter : « d’ailleurs, je ne lui ai jamais demandé pourquoi il me fai-sait ça ! Car ce que je suis, ma richesse, ne tient pas au fait que j’ai un bout de jambe en moins. Mon essentiel, ce par quoi je suis, c’est ma relation à Dieu et celles que j’entre-tiens avec les autres. » Mais il lui a quand même posé une question au Bon Dieu : «Je lui ai demandé où est-ce qu’il voulait que j’aille, quel chemin de vie voulait-il que je suive maintenant?» A l’évidence, la réponse n’a pas tardé à lui arriver…

Dans la Broye, Mgr Rémy Berchier est bien connu ! Etnombreux sont ceux qui savent qu’il a vécu une douloureuse épreuve. Pourquoi en parler ici ? Parce que le témoignage qu’il a accepté de nous livrer est chargé de paroles sur ce qui peut advenir à chacun d’entre nous : se retrouverun jour en situation de handicap.

Mgr Rémy Berchier (ici sortant de la chapelle Saint-Joseph à Bulle) vit son handicap avecune foi à soulever les montagnes gruériennes qu’il affectionne…

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urPAR LE PÈRE JEAN RICHOZPHOTO : DR

J’ai beaucoup de respect pour la piété popu-laire. Elle a fait partie de mon enfance avec la bénédiction des cous de la Saint Blaise le 3 février, les pains de Sainte Agathe et le « béni » des capucins.

Dans ma famille, quand survenait l’orage, on allumait un cierge et, à genoux, on récitait une belle prière que j’ai conservée. Mgr Bernard Genoud parlait aussi de ces prières, le soir, en famille. Il disait que sa maman additionnait les « je vous salue Marie », à tel point que lui, à son tour, d’en ajouter encore un « pour que ça finisse »…

Puis arriva le concile Vatican II (1962-1965) qui recentra tout sur l’essentiel : le mystère du Christ mort et ressuscité. Le Temporal (la célébration des mystères du Christ) reprit toute son importance devant le Sanc-toral (le culte des saints).

La piété populaire se trouva en veilleuse. Suppression des traditions, comme par exemple les Rogations. Il fallut expliquer au peuple la raison des changements, ce qui ne fut pas toujours le cas. Il y eut de

grandes maladresses. On enleva des églises ce que les gens aimaient et fleurissaient. Des fidèles furent meurtris et se tournèrent alors vers des mouvements traditionalistes.

Aujourd’hui, après ces turbulences, un nouvel ordre s’établit. Les Rogations – pour reprendre cet exemple – étaient liées à la culture rurale. La situation se présente différemment dans le contexte actuel urba-nisé.

Ah, si les petits lumignons de nos églises et chapelles pouvaient parler ! Ils nous en diraient long sur tout ce que les gens expri-ment par ce geste : grâces demandées ou reçues, joies et peines, soucis, guérisons et gratitude, examens, travail, etc.

La piété populaire est affaire de cœur plus que de rationalité. Elle n’en est pas moins précieuse et admirable. Souvent cachée aux sages et savants, et révélée aux tout-petits. Mais le savant peut aussi être petit devant Dieu : le Père Emonet, dominicain, autre-fois aumônier du monastère des Domini-caines à Estavayer, était un sage. Un jour, il m’a demandé de lui rapporter de Lourdes une petit statue phosphorescente de la Vierge Marie…

Si les lumignons pouvaient parler…

Le témoignage de Marlyse BangerterMarlyse Bangerter a choisi d’entrer dans la pleine communion de l’Eglise catholique (voir en page 10).

PAR MARLYSE BANGERTER / PHOTO : ANDRÉ BISE

Je suis née de parents réformés, pratiquants. C’est en accompagnant mon mari à la messe, que j’ai découvert la religion catholique.Après son décès, j’ai continué à y participer. Je me suis sentie plus sereine, ma foi se régénérait,ce que je ne trouvais plus en participant au culte.J’ai été accueillie dans la communauté paroissiale de Cugy par le Père Jean Richoz qui m’a proposé de participer à l’Evangile à la maison et à différentes activités de la paroisse.L’année passée, j’ai fait un pèlerinage à Notre-Dame de la Salette. Moments de partages pleins d’émotions. Là, j’ai pris la décision de « me faire » catholique, ce qu’on appelle « entrer dans la pleine communion de l’Eglise ».Le Père Richoz m’a accompagnée dans mon catéchuménat pour adultes. Je me réjouis d’êtreconfirmée dans la pleine communion de l’Eglise catholique.

Marlyse Bangerter est entrée en pleine communion dans l’Eglise catholique lors de la cérémonie du Jeudi saint (voir en page 10).

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PAR L’ABBÉ LUKAZS BABIARZ,CURÉ-MODÉRATEURPHOTOS : LDD

Chaque pays se caractérise par sa piété propre, par ses nombreuses manières de vivre ses traditions qui perdurent de géné-ration en génération, par sa culture et ses formes de dévotion. La Pologne aussi ! Etant un pays majoritairement catholique (95 % de la population), elle soigne particu-lièrement la foi qui est à la base de l’identité et de la culture polonaise ! Les diverses fêtes religieuses et traditions typiquement polo-naises ne manquent donc pas. Parmi les plus importantes, il y a évidem-ment Noël et Pâques qui sont répandues sur tout le territoire. Partout en Pologne, on trouvera un lieu saint, une apparition ou du moins une présence. Les cierges, les fleurs et les offrandes accompagnent et pro-longent la prière. Le temps est bizarrement découpé par des heures saintes, des neu-vaines ou des cycles des premiers vendredis ou premiers samedis du mois ; l’espace est parcouru par des processions aux formes multiples. Enfin, une grande dévotion envers la Vierge Marie et envers quelques saints locaux est bien présente.

Le partage de l’oplatekLa période de Noël est un moment très apprécié par les Polonais. Ils célèbrent ces fêtes durant deux ou trois jours. Une cou-tume veut que la veille de Noël, la famille aille ensemble à la messe de minuit et qu’au retour, chez l’hôte, la maîtresse de maison donne à chaque invité un bout de l’opłatek (un pain azyme comme de l’hos-tie). Chaque invité le déguste et en donne un bout à tous les autres convives. C’est de

cette manière que les vœux sont souhaités en Pologne.

Faire bénir les pisankiLa seconde fête religieuse – Pâques – est également très présente en Pologne. Elle est beaucoup plus célébrée en Pologne que dans d’autres pays occidentaux. Pour ce jour, les enfants dessinent des motifs flo-raux et géométriques, aux pinceaux, sur les œufs durs. Ces œufs sont appelés les pisanki. A l’époque, on faisait les couleurs avec des ressources naturelles comme la betterave, la pelure d’oignon ou encore l’épinard. Autre coutume : la veille de Pâques, les familles se rendent traditionnellement à la messe pour faire bénir leur panier de swieconka où sont placés les victuailles du repas de Dimanche de Pâques et éga-lement les œufs décorés par les enfants. La tradition veut que ces œufs peints soient le symbole de l’amour, et qu’ils soient mangés au petit-déjeuner de Pâques pour apporter santé et chance à la famille.

La coutume de… l’arrosage !Pâques compte encore d’autres coutumes. Ainsi, le lundi de Pâques, on réalise la tra-dition du Smigus Dyngus. Ce lundi-là, on oublie les bonnes manières polonaises et on asperge d’eau ses proches. La coutume a un peu diminué, mais pour le respect de la tradition, on arrose de quelques gouttes ses partenaires. Dyngus signifie le fait d’arroser ses proches et Smigus représente le fait que les jeunes hommes célibataires devaient courir après une femme pour essayer de l’arroser. S’ils y parvenaient, cela leur apportait bonheur pour l’année à suivre.Donc on peut dire que les coutumes et traditions restent très présentes dans la culture de la Pologne. Et chaque habitant veille à perpétuer ces traditions qui lui sont propres afin que son pays reste original et unique. Et qu’il soit toujours fier de sa Pologne !En venant en Pologne, il faut s’attendre à ne pas toujours être compris. Mais il ne faut pas s’en préoccuper plus que ça car les personnes souhaitant communiquer avec vous ne manqueront pas, peu importe le degré de compréhension mutuelle. De plus, l’hospitalité et les traditions locales compenseront largement ces petits désagréments linguistiques. Allez-y pour l’expérimenter !

« La piété populaire est un précieux trésor pour l’Egliseet pour la société car elle est, selon le pape François, une spiritualité, une mystique, un espace de rencontre avec Jésus-Christ. »

Le tradition du Smigus Dyngus consiste à arroser ses proches !

Le swieconka, la bénédiction des paniers de victuailles.

L’oplatek, une galette comme l’hostie, en pain azyme.

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PAR L’ABBÉ ANTOINE KANKOÉPHOTOS LDD

Naturellement, les catholiques au Togo, avec les premiers missionnaires de la Société du Verbe Divin (SVD) ont déve-loppé une piété populaire riche en cou-leurs. Les groupes de prières mariales (Légion de Marie, Perpétuel secours, Montlégion, etc., les associations dédiées aux saints (saint Antoine de padoue, Saint Joseph, saint padre Pio, etc.) le Sacré coeur, les amis du Saint sacrement etc., tous ont leur tenue propre avec l’effigie du Saint et leur salutation propre.

Vénération pour les objets de piétéLes sanctuaires dédiés à la Mère du Sau-veur sont bondés de monde lors des pèle-rinages. La vénération des objets de piété occupe aussi une grande place dans cette piété populaire : les croix au cou, les bra-

celets, le chapelet, les médailles, les sca-pulaires. Durant le temps de carême, avec les chemins de croix, les marches péni-tentielles, les confessions, les prêtres sont débordés…

Les catholiques togolais expriment beau-coup leur foi à travers la piété populaire et c’est toujours l’occasion de partager sa foi avec les autres.

Dieu et l’homme en premier, le reste vient après.

Les Togolais sont profondément religieux comme tous les peuples de l’Afrique subsaharienne. La relation à Dieu est très importante. La nature offre à ces peuples une panoplie de chemins d’adoration et de vénération.

Des processions très fréquentées et animées.

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PAR MARIANNE BERSET / IMAGES : DR / INFOGRAPHIE : RÉGINE BINDÉ


FORMATION

ARCHIGROUPEESTAVAYER SAAtelier d’architecture

Etienne BUCHS, administrateurRoute d’Yverdon 20 / CP1470 Estavayer-le-Lac

Dernièrement, dans une classe de CO, j’ai commencé la leçon en demandant aux élèves de m’écouter attentivement pro-clamer le Notre Père. J’ai ainsi récité la nouvelle version, celle que nous devons proclamer depuis Pâques. A la fin, j’ai demandé s’ils avaient remarqué quelque chose. Plusieurs mains se sont levées pour me dire que je m’étais trompé : au lieu de dire « ne nous soumets pas à la tentation », j’avais dit « ne nous laisse pas entrer en tentation ».

« Un Dieu qui nous aide »J’ai expliqué que c’était la nouvelle version et leur ai demandé ce qui changeait. Une fille lève la main et me dit : « Enfin, ça ne donne plus l’image d’un Dieu qui nous pousse à faire le mal, mais un Dieu qui nous aide à ne pas faire le mal ! » Je crois que cette fille a tout compris ! En effet, Dieu ne nous tente pas car il est tout Amour ! (1 Jacques 13-15)

Cette magnifique prière (que nous réci-tons malheureusement bien trop souvent sans faire attention à sa profondeur ni à son sens) nous vient directement du Christ (Mt 6, 9-13) qui l’a proclamée dans sa

langue maternelle, l’araméen. Ensuite, celle-ci a été traduite en grec, puis en latin, avant d’être traduite dans toutes les lan-gues. Et à force, le sens en a été quelque peu altéré. C’est ainsi que, profitant du « toilet-tage » des traductions des textes liturgiques, la Conférence des évêques de la francopho-nie a souhaité se rapprocher du sens initial que Jésus nous a donné.

Après nous être adressés à notre Dieu comme un Père source de toute vie, lui avoir dit merci pour ses bienfaits, demandé que son règne d’Amour et de Paix se répande sur chacun de nous et sur toute la terre, nous lui demandons le nécessaire pour vivre. Ce pain demandé, c’est la nourriture terrestre pour tout homme, la nourriture eucharistique pour nous soutenir dans notre quotidien, mais aussi les valeurs des droits humains pour tous. Et c’est ensuite de cela que nous reconnaissons nos limites humaines et que nous Lui demandons son Pardon, tout en nous engageant, à notre tour, à pardonner à ceux qui nous blessent.

Donner l’Esprit pour lutterEt enfin, en disant « ne nous laisse pas entrer en tentation », nous nous adressons à un Père plein d’Amour et de bienveil-lance, à qui nous demandons de nous aider à ne pas écouter ni répondre à notre petite voix intérieure qui nous pousse à nous éloi-gner de lui, car nous sommes enclins à la tentation. Nous Lui demandons de nous tenir par la main. L’attitude de Dieu est de nous donner l’Esprit pour lutter contre les tentations.

Et à la dernière supplication « mais délivre-nous du mal », nous supplions notre Père de nous tirer du mal dans lequel nous nous sommes laissé entraîner, de nous donner la force de revenir vers Lui, vers la vérité. Et lorsque nous terminons par Amen, nous « validons » toutes ces demandes en réaffir-mant notre foi et notre confiance en Lui. Quelle belle prière !

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? Depuis Pâques, en Suisse romande, la prière du Notre Père que nous récitons a été quelque peu modifiée. Mais pourquoi ?

PAR GÉRARD DÉVAUD, AGENT PASTORALILLUSTRATION : BERNA


VIE DES COMMUNAUTÉS

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PAR L’ABBÉ ANTOINE KANKOEPHOTOS : ANDRÉ BISE

Le peuple de Dieu étant essentiellement un peuple en marche vers le royaume de Dieu, le pèlerinage vers un sanctuaire ou un lieu saint nourrit son espérance et sa foi. C’est à la suite de notre père dans la foi Abraham, qui a quitté la maison de son père, à la suite du peuple d’Israël, qui a marché quarante ans vers la terre promise, que le peuple de Dieu depuis des siècles vit des pèlerinages, comme chemin de foi et d’espérance.

Un lieu très fréquentéSur la paroisse Saint Laurent Estavayer, à Châbles précisément, se trouve un lieu pai-sible, calme, où coule une fontaine humble

signe de la Vierge Marie et où sont organi-sés deux pèlerinages annuels, en automne et en mai, aux pieds de notre Dame de Bonnefontaine.

Les paroissiens et d’autres chrétiens des environs affluent vers ce lieu pour deman-der des grâces. Certains pèlerins arrivent à pied bâton en main, d’autres font un bout du chemin à pieds en récitant le chapelet. Le Saint Sacrement est exposé, chapelet, enseignement, bénédiction. C’est toujours une expérience spéciale de foi partagée avec les autres. Tout finit avec le chant à Notre Dame de Bonnefontaine.

Notre Dame de Bonnefontaine, priez pour nous !

Prochains pèlerinages

– Pèlerinage de printemps : dimanche 13 mai, avec rendez-vous au sanctuaire à 15h.

– Pèlerinage d’automne : dimanche 7 octobre.

Des marches pour se rendre au sanctuaire seront organiséesdepuis plusieurs localités de la paroisse : voir indications détailléessur la Feuille dominicale.

L’histoire du lieuL’histoire du lieu est très attachante. Nous n’avons pas de document avant l’année 1636 mais il est possible que le lieu ait été vénéré par un culte antérieur au christianisme. Les lieux appelés « Bonnefontaine » en Suisse romande et en France sont parfois issus d’un culte celtique ou même plus ancien encore. Un cas intéressant a été repéré sur le flanc du Moléson :à 1800 ou 1900 mètres d’altitude, une source nommée « Bonnefontaine » recevait encore les offrandes des pèlerins vers la fin du Moyen Age. Le monastère de la Part-Dieu, situé en contrebas, en revendiquait le produit. Ce pèlerinage est clairement la survivance d’un culte païen lors du Moyen Age dans un endroit à l’écart qui n’avait pas été encore gagné par le christianisme.

Au XVIIe siècle: apparition de la Vierge Marie et miracles Mais 1636 est la date où tout commence vraiment à Bonnefontaine chez nous. C’est une période difficile pour notre canton où se propage la peste. Des attroupements, suite à une rumeur de miracles, se produisent et cela vient aux oreilles des autorités à Fribourg. On mentionne même une appari-tion de la Vierge Marie : « Une belle figure ou image blanche avec un bouleau au milieu duquel ont poussé et crû des roses et des œillets » mentionneles archives cantonales. Craignant la contagion, les autorités de Fribourg délèguent le bailli de Font pour enquêter : s’il s’agit d’une authentique manifestation divine, on respectera la dévotion sur place ; s’il s’agit d’une superstition, on interdira aux foules de se réunir pour éviter la contagion. Les miracles se produisent en buvant ou en se lavant avec l’eau de la source, ce qui fait penser à Lourdes mais bien avant l’heure.

(Extrait du site internet www. Notredamebonnefontaine.ch)

Vuissens : les membres du conseil de communautéPour compléter notre page du journal d’avril, voici la liste des personnes désignées pour composer le conseilde communauté de Vuissens.Ce sont : Jean-Gabriel Ménétrey, Ivona Birolini, Eliane Ménétrey, Olivier Gerbex, Christian Moullet (répondant) et Fabienne Bondallaz (conseillère de paroisse).

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PAR GÉRARD DÉVAUD, AGENT PASTORALPHOTOS : ANDRÉ BISE ET GÉRARD LOSEY

Tout d’abord, lors de la messe du Jeudi saint, la paroisse réunie autour de tous ses prêtres accueillait Mme Marlyse Bangerter de Cugy (lire son témoignage en page 4) et M. Lionel Mayerat de Seiry qui deman-daient d’entrer dans la pleine communion

de l’Eglise catholique. Ces deux personnes, baptisées dans l’Eglise réformée, après avoir proclamé leur foi, ont reçu le sacrement de la confirmation des mains du Père Richoz et de l’abbé Etienne (qui avaient reçu une délégation spéciale de l’évêque). Puis ils ont communié au Corps et au Sang du Christ lors de cette messe où nous faisons mémoire du dernier repas de Jésus.

La dernière Semaine sainte a été particulièreà Estavayer-le-Lac. En effet, en plus des différentes célébrations entre les Rameaux et Pâques, la collégiale a été l’écrin d’événements particuliers.

Au moment de l’onction avec le Saint chrême.

Une cérémonie du Jeudi saint pleine de ferveur.

Lionet Mayerat et Marlyse Bangerter au moment de l’appel.

Imposition des mains par les prêtres présents.Lionet Mayerat au moment de la récitation du Notre Père.



Secteur Estavayer-le-Lac…

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Et le Samedi saint, lors de la messe de la veillée pascale, ce fut au tour de Mgr More-rod de conférer le sacrement de la confir-mation à une jeune catéchumène, Tania Tavares Semedo. Moment fort émouvant au cours de cette longue et belle célébration où nous proclamons la victoire de la vie sur la mort à travers la Résurrection du Christ.

Pour terminer, comme le veut la tradi-tion séculaire, les hommes ont annoncé la Résurrection de Jésus dans les rues de la cité. Et cette année, Mgr Morerod s’était joint à la procession pour chanter « Surrexit Christus hodie, alléluia ! »

Le Surrexit dans les rues d’Estavayer durant la nuit de Pâques auquel participa Mgr Morerod.

Devant la collégiale, les célébrants allument le cierge pascal.

Mgr Morerod conduit la procession.

Tous les participants allument une bougie qui les conduira à l’intérieur de la collégiale en suivant les célébrants.

Tania reçoit la bénédiction de Mgr Morerod.

La cérémonie du baptême de Tania.


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PAR CLAUDE JENNYPHOTOS : GEORGES LOSEY

Le 14 mars dernier l’assemblée paroissiale a eu à se pencher sur le budget de la nou-velle paroisse pour 2018. Après quelques discussions de procédure, ledit budget a été adopté avec une totale confiance par la centaine de paroissiens présents qui ont pu apprécier l’important travail accompli en amont par la commission financière et par Daniel Baudin, en charge des finances au sein du nouveau Conseil de paroisse. Combien d’heures a-t-il passées à remplir l’avalanche de tableaux qui figurent dans le menu « Finances paroissiales » de son ordinateur ? Il ne sait plus… Mais à coup sûr beaucoup ! « En ayant ainsi déjà au pre-mier trimestre le budget sous toit, nous sommes bien dans les temps. L’échéancier est ainsi respecté » se félicite Daniel Baudin, vice-président du Conseil de paroisse.

C’est qu’il a fallu, dans un premier temps, réunir les budgets des douze précédentes paroisses pour les fondre en un seul bud-get. Ce qui a exigé un certain nombre d’adaptations indispensables, notamment en regroupant certains comptes. Il a aussi été nécessaire d’accomplir un gros travail de répartition des flux financiers qui pré-

cédemment transitaient des paroisses au Conseil de gestion de l’Unité pastorale.

Il a fallu plusieurs soirées à la commis-sion de travail ad hoc composée de quatre personnes (Mireille Duc, Denis Rossier, Séverine Rey-Pillonel et Daniel Baudin) pour établir un budget de fonctionnement de la nouvelle paroisse ainsi qu’un budget d’investissements. Le Conseil de paroisse puis les représentants des commissions financières des douze communautés ayant donné leur aval, il appartint à l’assemblée de donner l’ultime feu vert à cet outil finan-cier indispensable au bon fonctionnement de la nouvelle paroisse. C’est désormais à la boursière paroissiale, Séverine Rey-Pillonel – qui a rejoint l’équipe du secrétariat – de veiller à la mise en œuvre au quotidien de cette nouvelle charpente financière. « Ce n’était pas un mince défi, s’agissant d’une démarche inédite au niveau paroissial. Mais tout se passe au mieux car tout le monde manifeste le désir d’aller de l’avant et nous accorde la confiance nécessaire pour mener à bien cette tâche » souligne-t-elle. « C’est un signe d’adhésion à la nouvelle entité et la preuve constructive que tout le monde veut tirer à la même corde » commente de son côté Daniel Baudin.

Une fois n’est pas coutume, parlons finances dans les colonnes du journal paroissial ! Pourquoi ? Parce que la mise en place de la nouvelle paroisse a dû s’accompagner de toute une « gymnastique » comptable pas évidente du tout puisqu’il a fallu regrouper les comptes des douze paroisses qui composaient l’Unité pastorale. Explications de Daniel Baudin, M. Finances au sein du Conseil de paroisse.

Daniel Baudin, vice-président du Conseil de paroisse en charge des finances (à gauche) et Alexandre Duc, président dudit conseil, ont apporté toutes les explications utiles lors de l’assemblée de paroisse du 14 mars dernier.

Un budget de presque 3 millionsLe résultat ? Un budget équilibré avec des charges et des produits proches des trois millions, avec 2,894 millions aux dépenses et 2,907 millions aux recettes, dégageant un tout petit bénéfice de Fr. 1300.–. « Des volumes financiers qui sont quasi équivalents à l’addition de ceux des douze paroisses et de l’UP avant la fusion » relève avec satisfaction Daniel Baudin. La nouvelle paroisse ne génère donc pas de charges supplémentaires. Au niveau des charges, le poste « ministère pastoral » (Fr. 872 000.–) est le plus important et représente 30 % du budget. Il représente la contribution à la Caisse des ministères (Fr. 650 000.–) et la contribution à la Corporation ecclésiastique cantonale (CEC) (Fr. 220 000.–). Le poste « églises et cultes » (salaires autres que ceux de l’équipe pastorale – sacristains, concierges – ainsi que les frais de chauffage, électricité et entretien des bâtiments – correspond à 20 % du budget, soit Fr. 578 000.–. Au chapitre des recettes, l’encaissement de l’impôt paroissial – à hauteur de 2,425 mios – représente évidemment l’essentiel des produits. A noter que le budget des investissements – ceux déjà votés par les assemblées de paroisse et ceux soumis à la nouvelle paroisse – s’élèvent au total à Fr. 684 000.– et portent essentiellement sur des travaux de rénovation.

Une assemblée attentive !

Séverine Rey-Pillonel, engagée comme boursière paroissiale à temps partiel, après avoir occupé un poste identique au conseil de la paroisse de Lully.


AGENDA PASTORAL

Mai

-juin

dan

s no

tre

paro

isse Quoi Quand Où Heure

Assermentation de Baptiste Volery d’Aumont comme garde pontifical

Dimanche 6 mai Vatican

Pèlerinage de printemps à Bonnefontaineavec marche des 4 coins de la paroisse

Dimanche 13 mai Notre-Damede Bonnefontaine

15h

Fête des 20 ans de la Rosée, serviceœucuménique d’écoute et d’accompagnement spirituel

Samedi 26 mai Maison de la paroisse réformée à Payerne

17h30

Journée Régionale de la Jeunesse JRJ Samedi 26 mai Notre-Dame de Tours Dès 9h

Soirée d’information sur le parcoursde confirmation 2018-2019

Mardi 5 juin Grande salle du COd’Estavayer

19h30

Célébration de l’Eveil à la foi Samedi 9 juin Temple d’Estavayer-le-Lac

10h15

Messe de clôture de l’année scolairepour les écoles de toute la paroisse

Dimanche 1er juillet Monastèredes Dominicaines

11h

Pour toute la paroisse

Adoration eucharistique Tous les mardis Chapelle Saint-Joseph 14h-18h

Procession en l’honneur de Notre Damede Fatima avec la communauté portugaise

Dimanche 13 mai Collégiale d’Estavayer-le-Lac

15h

Enfants adorateurs Vendredi 18 mai Collégiale d’Estavayer-le-Lac

15h30

Remise médaille Bene Merenti Dimanche 27 mai Collégiale d’Estavayer-le-Lac

10h

Fête-Dieu – Messe et procession Jeudi 31 mai Collégiale d’Estavayer-le-Lac

9h15

Enfants adorateurs Vendredi 22 juin Collégiale d’Estavayer-le-Lac

15h30

Estavayer

Adoration eucharistique Tous les jeudis Eglise de Font 17h-18h

Pèlerinage de printemps à Bonnefontaineavec marche des quatre coins de la paroisse

Dimanche 13 mai Notre-Damede Bonnefontaine

15h

Fête-Dieu Jeudi 31 mai Vuissens 9h30

Ouest

SudAdoration eucharistique Jeudi 3 mai Cugy, chapelle

sous la cure19h-19h30

Messe en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus Vendredi 4 mai Cugy, chapelle sous la cure

9h

Première communion Dimanche 6 mai Eglise de Cugy 9h30

Remise médaille Bene Merenti Dimanche 27 mai Eglise de Montet 10h

Fête-Dieu : messe et procession Jeudi 31 mai Montet 9h30

Adoration eucharistique Jeudi 31 mai Cugy, chapellesous la cure

19h-19h30

Messe en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus Vendredi 1er juin Cugy, chapelle sous la cure

9h

Célébration de l’Eveil à la foi Samedi 2 juin Eglise de Montet 10h15

Adoration eucharistique Jeudi 7 juin Cugy, chapellesous la cure

19h-19h30

Fête villageoise – messe en plein air Dimanche 17 juin Frasses

Adoration eucharistique Jeudi 5 juillet Cugy, chapellesous la cure

19h-19h30

Messe en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus Vendredi 6 juillet Eglise de Cugy 9h

EstAdoration eucharistique Mardi 1er mai Eglise de Montbrelloz de 19h à 19h30

Fête-Dieu Jeudi 31 mai Eglise de Bussy 9h30


HORAIRES DES MESSES

Horaire des messes, paroisse Saint-Laurent Estavayer, mai et juin

E : Familles P : Patronale L : Animée par des Laïcs C : Remise des croix MBM : Médailles Bene merenti Œ : Célébration œcuménique Confessions individuelles : tous les samedis à la Collégiale, dès 16h30 ou sur demande aux prêtres. CES HORAIRES SONT SUSCEPTIBLES DE CHANGEMENT, SEUL LE FEUILLET DOMINICAL FAIT FOI.

Grand-Rue 13 – 1470 ESTAVAYER-LE-LACTél. + 41 (0) 26 663 12 31 – Fax + 41 (0) 26 663 27 26www.boucheriedroux.ch – [email protected]

Rte de Payerne 15 • 1470 Estavayer-le-LacTél. + 41 (0) 26 663 15 80 • www.garagecatillaz.ch

Mario 079 658 87 91 Gilles 079 646 29 45www.perseghini.ch

Fradar sàrlFrançoise Panchaud et Dario MartinRue des Granges 21470 Estavayer-le-LacTél. 026 663 10 49 • Fax 026 663 33 36www.auchateau.info • [email protected]

Rue de la Gare 13 • 1470 Estavayer-le-Lac

Pour vos imprimésen noir ou couleurImprimerie Bernard Borcard S.à r.l.Av. de la Gare 116Estavayer-le-Lac

MAI 2018 Sa 05.05 Di 06.05 Je 10.05 Sa 12.05 Di 13.05 Sa 19.05 Di 20.05 Sa 26.05 Di 27.05 Je 31.05Ascension Fête-Dieu

BUSSY 9h30 P. Comm. 10h 9h30

RUEYRES 10h 19hFOREL 10hMONTBRELLOZ 19h

COLLEGIALE 17h30 10h 9h30 P. Comm. 17h30 10h 17h30 10h 17h30 10h 9h15

HOME/HIB 16h 18h30 18h30 16h 18h30 16h 18h30 16h 18h30

FONT 10hCHEYRES 18h30LULLY 10hSEIRY 10hMURIST 10h 18h30

VUISSENS 18h30 9h30

CUGY 9h30 P. Comm. 10h 9h30

MONTET 10h 10h PAUMONT 10hNUVILLY 19h

6e dimanche de Pâques 7e dimanche de Pâques Pentecôte Sainte-Trinité

JUIN 2018 Sa 02.06 Di 03.06 Sa 09.06 Di 10.06 Sa 16.06 Di 17.06 Sa 23.06 Di 24.06

BUSSY 19h

RUEYRES 10hFOREL 19hMONTBRELLOZ 10h P

COLLEGIALE 17h30 10h 17h30 10h 17h30 10h 17h30 10h

HOME/HIB 16h 18h30 16h 18h30 16h 18h30 16h 18h30

FONT 18h30CHEYRES 10hLULLY 18h30SEIRY 18h30MURIST 10h P

VUISSENS 10h

CUGY 10h 10h

MONTET 19hAUMONT 19hNUVILLY 10h

9e dimanche ordinaire 10e dimanche ordinaire 11 e dimanche ordinaire 12 e dimanche ordinaire


PORTRAIT

Buffet de la GareEstavayer-le-Lac

Famille Guex-MoretTél. 026 663 10 33

Canadian Grill Restaurant • Café

Jean-Louis et Christophe Vésy SASanitaire • Ferblanterie

1483 Montet / BroyeTél. 026 665 18 02 • Fax 026 665 28 02

Mar

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Stéphane Mauron SABâtiment & génie civilRoute de Lully 61Case postale 7941470 Estavayer-le-LacTél : 026 663 99 99Fax: 026 663 99 90

PAR CLAUDE JENNYPHOTOS : GEORGES LOSEY

Au début des années 2000, Marianne Losey répondit oui à la demande du curé Suchet de prendre la présidence de la section locale de la conférence Saint Vincent de Paul. Parce qu’elle dit toujours oui lorsqu’il s’agit de s’engager pour une bonne cause, en l’oc-currence celle de la diaconie de l’Eglise à Estavayer. Récemment, elle a passé le flam-beau présidentiel à Mme Jacqueline Tho-rimbert, après quinze ans de labeur. Et reste au comité pour assurer une transition dans les meilleures conditions. Et avant d’être présidente, elle occupait déjà la fonction de caissière ! C’est dire que la précarité en terre stavia-coise, elle connaît ! « Nous traitons une cin-quantaine de demandes par année. De plus en plus, elles émanent de familles mono-parentales. Ce sont des appels de détresse. Nous faisons une évaluation et nous appor-tons un coup de pouce en assurant le paie-ment de l’une ou l’autre facture » explique Marianne Losey. Une action qui dépanne utilement, et qui complète l’aide des ser-vices sociaux et d’autres organismes. Pour conduire son action, la section staviacoise de la conférence Saint Vincent de Paul dis-pose d’un budget d’environ Fr. 40 000.– qui est alimenté par un subside de la paroisse, par des quêtes et des ventes de biscuits à la sortie des messes. Marianne Losey assurait aussi, en tant que présidente ce qu’elle appelle « la perma-nence » ! C’est-à-dire la réception de tous les appels d’aide, la « tour de contrôle » de ce service de diaconie de la paroisse. « Une tâche devenue plus lourde car les appels sont plus nombreux » constate-t-elle.

A relever que les membres qui composent le comité sont tous bénévoles. Lesquels récoltent aussi des satisfactions à accomplir cet engagement. « La diaconie est un service nécessaire de l’Eglise. Celle-ci doit s’enga-ger pour les pauvres. C’est, comme le veut le pape François, aller vers les périphéries. Et au travers des évaluations d’aide que nous faisons, nous rencontrons des personnes lumineuses malgré les difficultés qu’elles traversent » souligne Marianne Losey.

Un engagement tous azimutsMarianne Losey est en quelque sorte une bénévole… tous terrains, tellement elle est active sur de nombreux fronts. Elle a d’abord été catéchiste pendant une décen-nie et continue d’être disponible un matin chaque semaine pour rencontrer et épau-ler celles qui officient aujourd’hui dans les écoles. Elle collabore aussi à l’organisation de la soupe de Carême, elle est membre de l’ACAT, lectrice, auxiliaire de l’eucharistie. Et la liste n’est pas exhaustive…De multiples activités, accomplies dans la discrétion. Une femme de cœur, qui ne conçoit pas de vivre sa foi sans s’engager! « C’est comme élève au Sacré-Cœur que j’ai appris cette notion d’engagement » se rap-pelle-t-elle. Leçon bien apprise!

Marianne Losey (à gauche) et sa successeur, Jacqueline Thorimbert, à la présidence de la conférence Saint Vincent de Paul staviacoise.

L’Eglise ne fonctionnerait pas sans eux, les bénévoles ! Dans la paroisse Saint-Laurent Estavayer ils/elles doivent être des centaines à œuvrer pour la communauté ! Mais certains plus que d’autres. Il en est qui ont l’âme habitéepar le bénévolat ! C’est le cas de Marianne Losey.Portrait d’une bénévole de choc.

Tenir un stand à la sortie de l’église : une activité que Marianne Losey a accomplie des dizaines de fois…

COQUILLAGES

PAROISSE SAINT-LAURENT ESTAVAYER / AU LARGE

Baptêmes

Châbles Axel Jeremy Maendly, fils de Céline Rossier et Samuel Maendly, domiciliés à Châbles, le 1er avril 2018.Rueyres-les-Prés Nathan Lambert De Moura, fils d’Héloïse Lambert et Filipe Vilela Moura, domiciliés à Rueyres-les-Prés, le 8 avril 2018.Estavayer Kelly Simoès, fille d’Alinda Dos Santos Simoès et Paulo Filipe De Adrade Simal, domiciliés à Estavayer-le-Lac, le 15 avril.Estavayer-le-Lac Melinda Simoès Ruano, fille d’Alinda Dos Santos Simoès et José Ruano, domiciliés à Estavayer-le-Lac, le 15 avril.Estavayer-le-Lac Marcello Violi, fils de Murielle et Emanuel, domiciliés à Corsier-sur-Vevey, le 15 avril.Bussy Maxime Choulat, fils d’Elodie et Ludovic, domiciliés à Portalban, le 22 avril.Cugy Logan Perriard, fils de Myriam et Jean-David, domiciliés à Cugy, le 22 avril.Bonnefontaine Estelle Dubey, fille de Sophie et Raphaël, domiciliés à Sugiez, le 28 avril.Murist Yasmin et Juliane Massonet, filles de Jurivane Souza Araujo Massonet et Yves Alain, domiciliés à Lully, le 29 avril.

Décès

Cheyres Ludovic Beja, le 28 février, à l’âge de 26 ans.Estavayer-le-Lac Jean-Daniel Brasey, le 6 mars, à l’âge de 68 ans.Estavayer-le-Lac Martin Cotting, le 18 mars, à l’âge de 84 ans.

AU LIVRE DE VIE

Joies et peines

Dépasser ou être dépassé !PAR CHRISTIAN MOULLETPHOTO : MARTINE ROULIN

Depuis que j’ai rejoint Le Puy-en-Velay, mon chemin a beaucoup changé. Avant, je marchais seul, je dormais seul, je mangeais seul. Après, il y a du monde qui chemine vers Saint-Jacques : les rapides, les lents, les marcheurs très chargés, ceux qui ont allégé leur sac un maximum ou encore ceux qui voyagent la socquette légère parce qu’ils se font amener leurs bagages au prochain gîte d’étape. Il y ceux que je dépasse parce que je suis plus en forme qu’eux et ceux qui me dépassent parce que je suis fatigué. C’est à l’image de la vie. Parfois, on a la forme, on prend les devants, rien ne nous arrête, pas besoin de pause. Mais parfois on n’y arrive pas, on est dépassé par les événements. L’énergie nous manque. Alors c’est là qu’une pause s’impose, au risque de rester un bon moment au bord du chemin et de devoir s’arrêter avant l’objectif fixé. Et dans notre vie de foi ? N’avons-nous pas des hauts et des bas ? N’avons-nous pas la certitude d’être rempli de la lumière du Christ et parfois avons le sentiment d’être comme un puits vide et sombre ? Ça me fait penser à ces

deux disciples, qui devaient être très enthousiastes quand Jésus était avec eux et qui traînaient les pieds au retour chez eux, parce que leur ami avait été crucifié. Ils se sentaient dépassés par les événements. Ils avaient perdu la force qui leur faisait déplacer des montagnes. Et c’est à ce moment que le Christ est venu les rejoindre et leur a donné les enseignements et l’eucharistie qui leur a redonné force et courage. Si, sur le chemin de Compostelle et les chemins de la vie, on dépasse ou on est dépassé facilement, sur notre chemin de foi, on devrait simplement chercher le Christ, afin qu’il nous rejoigne et nous donne toute la force qu’il faut pour gérer nos hauts et nos bas.


TITRE

La Rosée fête ses 20 ans d’existence

20 ans déjà qu’une petite goutte d’eau a été déposée et s’est installéeà Payerne, pour donner vie à « la Rosée ». Sa mission : l’écoute et l’accompa-gnement spirituel. La Rosée vous invite à venir fêter et célébrer avec elle cet anniversaire, et à partager un moment convivial, le samedi 26 mai 2018 à 17h30, à la maison de paroisse réformée, à Payerne.

Au programme : Partage de quelques formes d’accompagnement. Encoura-gements vécus en étant accompagnés ou en accompagnant. Intermèdes musicaux. Célébration. Apéritif dînatoire.

Bienvenue à toutes celles et tous ceux qui souhaitent vivre ce moment avec nous.

Documents

L'ESSENTIEL - Paroisse St Laurent Estavayer · Marie», à tel point que lui, à son tour, d’en ajouter encore un « pour que ça finisse»… Puis arriva le concile Vatican II