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1 L’établissement Sant Pere Chanel de Malgrat rejoint le réseau mariste Jordi Martínez Journaliste de Magrat et ancien élève de la première promotion de l’école « Sant Pere Chanel » L’école « Sant Pere Chanel » de Malgrat de Mar a été le dernier centre éducatif à rejoindre cette année la Fondation Champagnat. Il s’agir d’une école créée l’année scolaire 1970-71 par les Père Maristes, en remplacement de l’ancien séminaire qu’ils avaient ouvert à Malgrat, dans la région du Maresme, en 1953. La présence des Pères Maristes à Malgrat remonte, toutefois, à 1908, lorsqu’ils achetèrent une ancienne usine textile au beau milieu de la localité pour mettre en route un petit séminaire qui est resté à Malgrat jusqu’en 1936. Aux commencements, le séminaire s’appelait « La Immaculada », mais quand il se transforma en école, il prit le nom de « Sant Pere Chanel », en l’honneur du premier missionnaire martyr en Océanie, premier religieux de la Société de Marie canonisé par le pape Pie XII. Dans les premières années de fonctionnement, l’école disposait d’un petit musée avec de multiples objets venant de l’actuelle Polynésie, en souvenir de la tâche évangélisatrice de son patron. Curieusement, le nom de l’établissement a subi des changements au fil des ans, et aujourd’hui les gens connaissent l’école uniquement sous la dénomination de « Chanel ». Dans sa première année de fonctionnement, l’école « Sant Pere Chanel a appliqué un système de mensualités particulier, en fonction de la situation économique de chaque famille. Ainsi, comme l’explique le Père Mariste Melitón Pérez, qui a été directeur de l’établissement, dans son livre « Les Pères Maristes à Malgrat de Mar », « la fourchette des mensualités allait de 300 pesetas mensuelles à 950. Seul le 6% des familles a payé les mensualités les plus basses, alors que la 34

L’établissement Sant Pere Chanel de Malgrat rejoint le ... · s’installèrent dans la ville de Gérone. C’ est à partir de cette ville que les communaut és et les écoles

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L’établissement Sant Pere Chanel de Malgrat rejoint le réseau mariste

Jordi Martínez Journaliste de Magrat et ancien élève de la première promotion de l’école « Sant Pere Chanel »

L’école « Sant Pere Chanel » de Malgrat de Mar a été le dernier centre éducatif à rejoindre cette année la Fondation Champagnat. Il s’agir d’une école créée l’année scolaire 1970-71 par les Père Maristes, en remplacement de l’ancien séminaire qu’ils avaient ouvert à Malgrat, dans la région du Maresme, en 1953. La présence des Pères Maristes à Malgrat remonte, toutefois, à 1908, lorsqu’ils achetèrent une ancienne usine textile au beau milieu de la localité pour mettre en route un petit séminaire qui est resté à Malgrat jusqu’en 1936.

Aux commencements, le séminaire s’appelait « La Immaculada », mais quand il se transforma en école, il prit le nom de « Sant Pere Chanel », en l’honneur du premier missionnaire martyr en Océanie, premier religieux de la Société de Marie canonisé par le pape Pie XII. Dans les premières années de fonctionnement, l’école disposait d’un petit musée avec de multiples objets venant de l’actuelle Polynésie, en souvenir de la tâche évangélisatrice de son patron. Curieusement, le nom de l’établissement a subi des changements

au fil des ans, et aujourd’hui les gens connaissent l’école uniquement sous la dénomination de « Chanel ». Dans sa première année de fonctionnement, l’école « Sant Pere Chanel a appliqué un système de mensualités particulier, en fonction de la situation économique de chaque famille. Ainsi, comme l’explique le Père Mariste Melitón Pérez, qui a été directeur de l’établissement, dans son livre « Les Pères Maristes à Malgrat de Mar », « la fourchette des mensualités allait de 300 pesetas mensuelles à 950. Seul le 6% des familles a payé les mensualités les plus basses, alors que la

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grande majorité s’est inscrite aux moyennes – entre 450 et 650 pesetas – et un groupe réduit mais significatif a préféré les plus élevées. Quand l’EGB subventionné par l’État (Enseignement Général Basique) a été implanté, l’ancien système a été abandonné, même si, aux dires de tous, il fonctionnait fort bien. » Lorsque le « Chanel » était encore un séminaire, durant les premières années de fonctionnement en tant qu’école, on a conservé dans la cour un fronton où les étudiants se sont vite laissé prendre de l’engouement pour la pelote basque. De la même manière, suite à la création du centre éducatif, on a récupéré un sport de longue tradition dans la contrée du Maresme, le rink hockey ou hockey sur patins. L’école « Sant Pere Chanel » est aujourd’hui un centre de référence à Malgrat de Mar, où sont accueillis 675 étudiants, bien loin des 110 élèves qui avaient inauguré l’école en 1970, avec six professeurs – deux laïcs et quatre religieux. Le « Chanel », avec 108 ans d’histoire derrière lui, devient la dizaine école des Frères Maristes en Catalogne. Les contacts entre les Pères Maristes (Société de Marie) et les Frères Maristes de la Province L’Hermitage ont commencé en avril 2016, à l’initiative des premiers. L’objectif était d’explorer la possibilité que les Frères prennent la relève des Pères comme titulaires de l’école « Sant Pere Chanel » de Malgrat de Mar, de façon à garantir la continuité de l’établissement.

La volonté des Pères Maristes est d’assurer le caractère mariste et d’école chrétienne du centre « Sant Pere Chanel ». Pères et Frères sont membres de la Famille Mariste. Les deux Instituts religieux ont une origine commune, un rattachement et une bonne collaboration dans de nombreux pays, ainsi qu’une mission commune au service de l’éducation des enfants et des jeunes. On trouve à Malgrat de Mar un total de six centres éducatifs (trois publics, dont un Lycée, et trois sous contrat avec l’État) pour une population de quelque 19.000 habitants qui, en été, est multipliée par trois, tourisme oblige…

L’école et la communauté de Frères Maristes de Malgrat de Mar (1895-1913)

Robert Porta Après l’arrivée des premiers Frères Maristes en Catalogne, en décembre 1886, ceux-ci s’installèrent dans la ville de Gérone. C’est à partir de cette ville que les communautés et les écoles maristes se répandirent dans tout le pays. C’est pour cette raison que les premières fondations se situent surtout dans des localités proches de Gérone et au nord de Barcelone.

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Les Frères Maristes ont très vite fondé des œuvres éducatives dans la région du Maresme. En 1888 ils arrivèrent à Mataró, en 1892, à Canet de Mar, en 1895 à Malgrat de Mar, et quelques années plus tard, ils fondèrent également les écoles d’Alella (1899) et de Lloret de Mar (1902). Les Frères Maristes sont arrivés à Malgrat de Mar suite à une demande de M. l’abbé Pere Figueras, de la paroisse de la localité, pour ouvrir une école. Mis à part l’abbé cité, les personnes impliquées dans la fondation de l’école furent les Frères Maristes et Monsieur Enric Aris, entrepreneur et propriétaire du local qui abriterait l’école. Selon le contrat signé par les parties concernées, l’école serait formée au départ par deux classes, qui augmenteraient en fonction des élèves inscrits. Figuraient également dans le contrat le nombre maximum d’élèves par classe, l’horaire des cours et autres aspects de la gestion de l’école. L’accord aurait une validité de 5 ans pendant lesquels les Maristes ne pourraient s’établir dans la ville à leur compte ; de son côté, M. Aris s’engageait à aménager le local et à prendre en charge les dépenses ordinaires. Finalement l’école mariste de Malgrat de Mar ouvrit ses portes le 1er octobre 1895. Le premier

jour de classe il y avait 15 élèves, mais à la fin de l’année scolaire 1895-1896, le nombre d’élèves était de 112. L’école de Malgrat de Mar accueillait surtout des élèves venant de familles modestes. Au cours de ses années de fonctionnement, l’école arriva à 121 élèves. La communauté mariste de Malgrat de Mar, formée par quatre frères responsables de l’œuvre éducative, est née en lien avec l’école. Parmi les différents frères qui en firent partie, nous pouvons citer le frère Lycarion, martyr, qui fut assassiné en 1909 à Poble Nou de Barcelone, lors des faits survenus durant la « semaine tragique ». Malgré le succès du projet et le bon accueil reçu par les frères de la part de la paroisse et des familles, l’école connut des problèmes économiques dès le départ. Les affaires de l’entrepreneur Enric Aris furent touchées par la perte des colonies de Cuba et des Philippines (1898) ; comme conséquence de ces événements, M. Aris cessa très tôt d’apporter la partie économique qui lui revenait. Les frères se virent donc obligés d’assumer les coûts et de faire la classe dans un local qui ne réunissait pas des conditions adéquates pour une école. Le fait que les frères ne puissent plus être assurés de la continuité du projet, qu’il ne soit pas possible d’investir pour améliorer l’hygiène des classes et créer des espaces indispensables pour l’école, a fait qu’ils furent obligés d’abandonner l’œuvre éducative. La dernière année scolaire fut celle de 1912-1913. Dès le mois d’août 1913, suite au départ de la communauté, l’école ne rouvrit plus ses portes.

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Aux côtés des réfugiés

Thodorís Rouggéris L'aide sans condition envers les personnes et en particulier envers les petits enfants en situation de souffrance est une action admirable de la part de chaque citoyen responsable et également de la part des élèves de notre établissement. En effet nos élèves sont souvent sollicités par des œuvres de solidarité qui sont inscrites depuis longtemps dans les diverses activités scolaires. Dans cet esprit, au début du mois d’octobre 2016, les élèves du Lycée Léonin de Néa Smyrni, profondément émus et sensibilisés par le drame indescriptible des réfugiés, qui par milliers cherchent un abri ou un refuge dans notre pays, ont organisé une action de solidarité. Les délégués des classes ont exprimé le fervent désir de contribuer par n'importe quel moyen à l'action d'aide apportée aux nombreux réfugiés et spécialement à leurs enfants en difficulté qui commencent une nouvelle vie scolaire dans les écoles publiques grecques.

Il est important de signaler que les élèves de notre établissement ont eu l'initiative de rentrer en contact avec les responsables du centre d'accueil d'Elaiona ouvert aux réfugiés, afin de savoir avec exactitude l'étendue des besoins des enfants réfugiés en Grèce. Puis, ces mêmes élèves se sont engagés dans une action de collecte d’objets de première nécessité. La générosité des élèves a dépassé tous les espoirs. Ainsi, le vendredi 25 octobre 2016 ils ont offert les objets recueillis aux enfants du centre d’accueil pour les réfugiés à Elaiona. Les responsables du centre, très reconnaissants de cette initiative généreuse, ont invité les enfants et leurs professeurs à découvrir ce centre qui fonctionne de façon exemplaire. Il est important de signaler également l'accueil extrêmement chaleureux des réfugiés à nos élèves qui ont pu sentir eux-mêmes leur reconnaissance à travers leurs effusions de joie et leurs larges sourires. En même temps, on a pu observer le franc rapprochement entre les élèves de notre établissement et les enfants du centre d'accueil au moment des activités ludiques auxquelles ils ont tous participé spontanément et avec beaucoup de joie. Cette initiative réussie ouvre la voie à d'autres idées en vue de nouvelles actions altruistes de partage et de solidarité, en union avec nos compagnons de route, fidèles et désireux de suivre les pas de notre fondateur Saint Marcellin Champagnat. Les initiatives généreuses de nos élèves du Lycée Léonin de Nea Smyrni nous remplissent de fierté et renforcent notre conviction que nous sommes au service des personnes démunies selon les consignes de notre fondateur.

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Les Maristes intègrent la représentation de l’OIEC

Christophe Schietse

L’OIEC (office international de l’enseignement catholique) est l’association officielle qui regroupe les organismes nationaux de l’Enseignement Catholique, les différents mouvements et congrégations catholiques éducatives au niveau mondial. Il

est la voix de l’enseignement catholique auprès des différentes instances internationales tel que l’ONU, l’UNESCO, le Parlement Européen, pour ne citer qu’eux. Sous la houlette de son nouveau secrétaire général, Philippe Richard nommé depuis un peu plus d’un an, l’OIEC est en pleine restructuration pour améliorer et faire évoluer sa représentation institutionnelle. Dans cette perspective, M. Richard a contacté le réseau mariste France pour nous demander d’intégrer l’équipe des représentants accrédités. Etant donné l’engagement de l’Institut et de notre Province dans la défense et la promotion des droits des enfants, et dans le contexte de la mise en place dans chacun de nos pays d’une équipe de protection des mineurs, et en concertation, nous avons proposé à Mme Marie-Christine Jeandelle, référente de la protection des mineurs en France, a accepté que nous proposions sa candidature à l’OIEC.

Une première entrevue entre le secrétaire général de l’OIEC, le frère Gabriel Villa-Real, vicaire provincial et Mme Jeandelle s’est tenue le mercredi 13 décembre 2016 dans notre maison de la rue Dareau à Paris. Au sortir de cette rencontre conviviale et constructive, Mme Jeandelle a été invité par M. Richard à participer à la première rencontre des futurs représentants de l’OIEC qui se tiendra le 20 janvier prochain à Strasbourg. L’OIEC souhaite peser dans les instances internationales et faire entendre sa voix, forte des millions d’élèves qu’elle représente et encouragée en cela par le Pape François. Nous sommes honorés d’avoir été sollicités pour faire partie de cette aventure, l’originalité et l’actualité du charisme de Champagnat étant reconnu, notamment s’agissant de la défense des droits des enfants.

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Formation provinciale sur la mission mariste d’évangélisation

F. Manel Martín La formation est un des défis de notre monde face aux processus de changement qui surgissent dans notre société. Mais quelle formation ? Est-ce que toutes se valent ? Sommes-nous également intéressés par toutes les formations ou bien nous donnons la priorité à… ? Nous pourrions poursuivre avec une série de questions que nous nous sommes posées plus d’une fois, face à une proposition de formation. Dans ces lignes, je veux vous entretenir d’une formation que nous avons menée à bien à Les Avellanes, du 7 au 11 novembre dernier. Vous en avez certainement entendu parler. Certains de nos camarades de nos établissements y ont déjà participé ces trois dernières années. Cette fois, les éducateurs venaient des différents pays de notre Province : Grèce (6), Hongrie (5), France (8) et Catalogne (13).

Au long de la semaine, par les biais de différentes dynamiques, nous avons essayé d’approfondir la mission qui est la nôtre comme éducateurs maristes. Découvrir que nous sommes des personnes qui, par notre vie, témoignons des valeurs de l’évangile. Au moment d’aborder les différents sujets, nous l’avons fait via le processus du VOIR, une analyse de la réalité sociale ; dans un deuxième temps, nous avons abordé le JUGER, concrétiser afin de construire, et, enfin, l’AGIR, pour donner des réponses engagées. Ce processus se base sur des critères méthodologiques expérientiels, inspirateurs, ouverts et intégrateurs, qui ont aidé les participants à vivre avec sérénité et intériorité les différentes journées.

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Au milieu de la semaine, nous avons bénéficié d’une soirée pour nous promener dans la ville de Lleida et visiter les œuvres éducatives maristes de la ville, l’école et les œuvres sociales.

Il va de soi que la formation se poursuit tout au long de l’année. Après cette première semaine, il y aura, au second trimestre, une rencontre par groupe d’origine, dans le propre pays. Et enfin, nous nous retrouverons tous à l’Hermitage, où nous pourrons approfondir les intuitions qui ont motivé et inspiré Marcellin à fonder l’Institut mariste. Cette formation nous porte à éprouver un sentiment d’appartenance à la mission mariste, qui s’est développée au long des années dans le monde entier, avec l’engagement d’être témoins du règne de Dieu que Jésus de Nazareth nous a annoncé par son évangile. Nous t’attendons pour faire du chemin ensemble !

Début du processus de formation des expériences de solidarité internationale

Àngel Domingo La Campagne d’Introduction à la Solidarité Internationale (Camps de Travail – mission) a démarré, en Catalogne, au mois de novembre. Actuellement se tiennent les premiers entretiens avec les personnes intéressées à participer à ce processus de formation. Il aboutit à une expérience de service auprès communautés situées dans des contextes d’exclusion sociale de pays tels que le Paraguay, la Tanzanie, le Chili, la Colombie, le Mexique, le Rwanda, parmi d’autres. De février à juin, l’ONG SED organisera cinq week-ends de formation où l’on approfondira des sujets tels que : Motivations du volontaire, Modèles de solidarité, Choc culturel, Situations limite, Éducation au développement, Droits des Enfants, l’Église au Sud et Projet Personnel après l’expérience.

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Les formations ont pour but de préparer les volontaires à vivre l’expérience d’une manière significative, à mieux s’ouvrir à la vie communautaire, à comprendre les différents contextes culturels, à connaître les causes structurelles de la pauvreté et à avoir des outils afin de s’impliquer socialement au retour, après l’expérience. Au long de tout le processus, chacun des volontaires est accompagné par une personne avec laquelle il peut partager tout ce qu’il vit au cours du processus de formation, avant et après l’expérience. L’équipe de formation, organisée par des volontaires de l’ONG SED, est déjà en train de préparer les modules de formation qui démarreront le week-end du 4 et 5 février 2017, au Monastère de les Avellanes (Lleida).

#seranimadormarista c’est vivre le rêve !

Raül Cabús et Jordi Vicente

Les animateurs des mouvements maristes des jeunes, CMS et FAJMACOR, tiennent en même temps leur rencontre de formation à LLinars del Vallès (Barcelone) La Rencontre de Formation des Animateurs Maristes a eu lieu les 26 et 27 novembre dernier. Tous les trois ans, les animateurs des mouvements CMS (Centre Mariste des Scouts) et FAJMACOR (Fédération des Associations Juvéniles Mà Oberta et Cor Obert) organisent conjointement les week-ends annuels de formation. Plus de 200 animateurs ont pu bénéficier d’un week-end où la bonne humeur a été de mise. Des animateurs venant de dix villes différentes ont partagé ensemble des moments, des dynamiques et des ateliers. Au cours de la matinée du premier jour, ils ont organisé un gymkhana pour pouvoir se connaître. Lors des différentes épreuves effectuées rappelant des moments de la vie de Champagnat, chaque équipe représentait un des frères de la première communauté de La Valla. Pendant l’après-midi, ils ont participé à des ateliers visant à travailler des thèmes de fond divisés en branches.

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Tous les moniteurs qui accomplissent leur tâche avec des enfants de la même tranche d’âge, ont pu prendre part à ces ateliers. Les animateurs ont participé aux ateliers suivants : « Limites avec du respect », « Résolution des conflits et médiation », « Ose regarder ! (Intériorité) », « Éducation émotionnelle, laisse-toi émouvoir ! » et « Les jeunes dans un monde changeant ». La possibilité de pouvoir réfléchir sur ces sujets aidera les participants à avancer dans ce domaine. Plus tard, il a été question d’une activité autour de la célébration du Bicentenaire de l’Institut Mariste et de la figure de l’animateur mariste. Les participants ont pu approfondir des espaces et des expériences significatives de Marcellin. La dynamique a débuté par l’appel et la vocation de Marcellin dans l’espace Le Rosey, où les animateurs ont fait une lecture personnelle de leurs vies en imaginant un voyage-souvenir des moments importants pour eux qui les ont configurés comme personnes. Dans un deuxième temps, ils ont réfléchi à l’expérience Montagne où, attentifs aux besoins d’aujourd’hui, ils ont réfléchi sur les petits Montagne qu’ils accompagnent quotidiennement. Dans un troisième temps, ils sont allés à l’espace La Valla où, autour d’une grande table, ils ont partagé leur vie et se sont sentis comme la première communauté de frères, prêts à offrir ce qu’ils sont. Un quatrième moment a servi à les rassembler autour de Fourvière, où ils ont réfléchi à leur engagement en tant qu’animateurs maristes. Pour finir, les animateurs ont formé un grand « 200 » qui les appelait à être partie prenante de l’histoire de l’Institut, mais aussi à être des continuateurs du rêve ! Le soir, ils ont pu jouir d’une veillée de fête ! Les différentes associations se sont unies par ville afin de préparer une production musicale. Ce fut une opportunité supplémentaire de pouvoir travailler tous ensemble. Le dimanche ils ont développé des ateliers à la carte, que les moniteurs ont pu choisir sur des techniques ou des besoins de formation qu’ils pouvaient avoir. Ci-après, quelques-uns des ateliers : « Moniteurs du XXIe siècle », pour les moniteurs débutants ; « Célébrons à bon escient », avec des outils et des moyens pour préparer des moments de célébration et des prières ; « Nous communiquons », des techniques pour communiquer avec les familles et les enfants ; « Les valeurs dans le monde des loisirs », une lecture des projets

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éducatifs ; « Quoi, Qui, Comment ? », ce qu’il faut savoir pour coordonner une activité de loisirs ; « Les loisirs dans les périphéries », témoignage de l’éducation aux loisirs dans les secteurs défavorisés ; « Et après, quoi ? », le lien avec le monde mariste lorsque l’étape de moniteur a pris fin, et « Solidaires dans le monde d’aujourd’hui », avec des expériences de solidarité internationale. La journée s’est achevée par une célébration eucharistique au cours de laquelle les animateurs maristes ont été invités à être sel et lumière dans leurs lieux d’origine. C’était une manière de mettre en valeur la tâche des moniteurs et des éducateurs aux loisirs, qui accompagnent chaque jour des enfants et des jeunes.

« Escola Mirall », l’école mariste des loisirs

Raül Cabús « L’Escola Mirall », située au « Casal d’Entitats Maristes », à Barcelone, est depuis 1977 l’école de formation pour les moniteurs et les directeurs de loisirs des Maristes de Catalogne. Elle est née pour donner une réponse à la formation des animateurs de la Pastorale Maristes des Jeunes, et aujourd’hui elle donne réponse à tous les éducateurs aux loisirs. Les formations de l’école ont un style éducatif et pastoral mariste très marqué.

Actuellement, l’école propose les cours officiels de Moniteurs et Directeurs d’activités d’éducation aux loisirs des enfants et des jeunes, reconnus par la Direction Générale de la Jeunesse de la « Generalitat » (gouvernement) de Catalogne. Avec une certification propre, elle offre également le Cours de Pré-moniteurs, une formation plus simple pour ceux et celles qui ne peuvent encore accéder aux autres formations.

De plus, en collaboration avec la Direction générale d’Action Civique et Communautaire, elle offre les Cours d’Initiation au Volontariat, reconnus par la « Generalitat » de Catalogne. Et enfin, « L’Escola Mirall » offre aussi d’autres formations en vue de thèmes plus spécifiques. Les entités de loisirs peuvent demander une formation pour leurs moniteurs axée sur des sujets

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différents : techniques de montagne, gestion d’une entité, premiers secours, résolution de conflits, etc. Cette année, voulant élargir l’éventail de formation en qualité et en quantité, « L’Escola Mirall » a tenu à adhérer aux normes de système de qualité ISO 9001, ce qui permettra d’accéder à différents programmes de formation.

Première assemblée des Conseils de Mission de l’Europe Mariste

Christophe Schietse

Le 23 et 24 janvier 17 s’est tenue, à Valladolid, la première assemblée des conseils de mission des provinces d’Europe. L’équipe mission de la conférence européenne mariste (CEM) a été missionnée par cette dernière pour imaginer la future organisation d’un réseau européen pour la mission mariste. L’assemblée des conseils de mission d’Europe tient une place

importante dans ce nouveau dispositif puisqu’elle sera chargée de définir les lignes de travail en commun dans le domaine de la mission. . Cette première assemblée s’est déroulée dans un climat convivial, fraternel et respectueux de la diversité et de l’identité de chacun. Ces deux jours ont permis aux conseils de mieux se connaître et de découvrir mutuellement leurs spécificités. Les dynamiques proposées par l’équipe d’animation ont également permis d’esquisser les contours du travail en commun. Toutes les idées émises seront reprises par le futur conseil de mission de l’Europe, formé des responsables de chaque conseil de mission provincial, pour construire les plans d’actions à mener conjointement dans le domaine de la mission au niveau continental.