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83"" Année—№26 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ÉTRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 tr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI Mercredi 30 Mars 1927 LE NUMÉRO RÉDACTION. & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR 15 шп Les Abonnements sont payables d 'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittancé est présentée à l'abonné sais dérangement pour lui. i Directeur: A. GIROUARD | Téléphone 1-95 L'Etat et la HatiOD Dans leurs discours de propa- gande, VOUS entendez fréquem- ment certains politiciens procla- mer qu'« il faut que les droits de l'État, c'est-à-dire les droits de chacun d'entre les citoyens soient préservés... » Il y a là une contusion que quelques-uns ont une propension trop intéressée à répandre pour que nous ne tentions pas de la dissiper. Que l'État ait des droits propres qui doivent être ménagés, sauve- gardés, nul ne le conteste. Mais que ces droits ne se dis- tinguent pas des droits de ci- toyens , qu'ils se confondent, s'identifient avec ceux-ci au point qu'on ne puisse discerner les uns des autres, c'est ce contre quoi I je m'inscris en faux. L'ensemble des citoyens aux- quels il faut, en bonne justice, ajouter les femmes et les enfants, forme ia nation, et il est très vrai de dire qu'en vertu d'une intime solidarité, les droits de la nation ne sont que la synthèse des droits I de ceux qui la composent. Mais la nation n'est pas l'État. L'État, c'est le Conseil d'admi- 1 nistration de la nation, avec un I président qui est précisément le chef de l'État, et les administra- Iteurs-délégués qui sont les mi- Inistres, lesquels ont sous leurs jrdres — théoriquement tout au loins, car, en lait... — l'armée innombrable des fonctionnaires. Les droits de l'État et ceux des citoyens, des gouvernants et des gouvernés se confondent en réa- lité si peu qu'un grand philo- sophe anglais a pu écrire un livre, lourd de pensées et riche de faits, lans lequel, de la première à la iernière ligne, il oppose vigou- reusement les droits de ceux-ci liix-droits de ceux-là. Quand Louis XIV disait: L'État, c'est moi »,iln'enten- iait sans doute point résorber en sa seule personne la communauté française tout entière ; il affirmait seulement qu'en sa qualité de souverain , ii représentait et in- carnait ie pouvoir éxécutf et l'or- ?anismH administratif du royau- |nie ; Louis XIV, en effet, quel que fût son orgueil, n'est jamais allé jusqu'à dire : « La France, c'est moi. » Si les droits de l'État et ceux des citoyens étaient indiscerna- bles — et c'est bien ce que vou- draient les sociétés révolution- naires — la pire des tyrannies apparaîtrait logique : la forme de l'État une fois définie, nul n'aurait le droit de la critiquer et de cher- cher à la modifier. Or, il n'est pas douteux que les royalistes, les bonapartistes et les communiste ont incontestable- ment le droit, proclamé et recon- nu, de tenter, par la persuasion et par les voies légales, de faire triompher leursidées, c'est-à-dire, en définitive, de changer la forme et même le contenu de l'État. Dire que les droits de l'État et ceuxdescitoyens sont identiques, c'est dire — reprenant notre com- paraison de tout à l'heure — que les droits du Conseil d'adminis- tration d'une société ne se distin- guent pas des droits des action- naires, ce qui est contraire au bon sens et à la loi, puisque celui-là est placé sous le contrôle de ceux-ci. Renonçons donc une bonne fois à l'équivoque voulue, cher- chée par trop de politiciens qui, aspirant à rendre l'État tabou, soutiennent l'identité fondamen- tale et essentielle des intérêts des citoyens avec ceux de leur gérant, afin de pouvoir, quand on critique la mauvaise gestion de ces der- niers , appeler le pays à la res- cousse en prétextant qu'on attaque la nation elle-même. E. EMILE - LAURENT, Avocat à la Cour, ancien député. UN SCANDALE Huit députés, élus sénateurs, refusent d'abandonerlleur mandat de députés et pré- tendent voler dans les deux Assemblées. C'est un abus criant. Nos amis le dénon- cent à la tribune. MM. Bonnefous et Barthé- lémy demandent que les députés amphibies optent pour le Sénat ou pour la Chambre. Mais la majorité cartelliste entend garder ses amphibies, elle en a besoin pour le vote de la réforme électorafle. Les huit amphi- bies sont arrondissementiers. Ils pourront cumuler leur mandat jusqu'au vote de la loi. C'est par ces truquages et ces escamotages c'est par ces combines que le Cartel veut imposer au pays une loi électorale inique, destinée à fausser le suffrage universel et à transformer la majorité du pays en mino- rité. Tels sont lies procédé's, clignes de Cartou- che et de Mandrin, que le Cartel a intro- duits dans la yie politique. Le Cartel dans les dernières élections partielles ! Nombre de voix perdues par le Cartel • Dans les Hautes-Alpes . . . S.ooo voix Dans les Vosges. . . . . . i4-ooo Dans le Nord . gS.ooo Dans la Nièvre. 12.000 Dans le Tarn 10.000 Dans la Sarthe'.. 12.000 Total -i ï . 146.000 voix Si, dans cinq départements, i46.ooo élec- teurs ont abandonné le Cartel, combien d'électeurs perdra-t-il aux prochaines élec- tions ? Voilà un beau sujet de concours. NOUVELLES EXPRESS La Chambre vient de voter les crédits supplémentaires de 192^ et le projet de loi relatif aux permissions agricoles. Il se confirme que le projet de loi élaboré par les soins du ministère des Finances-et relative à l'affermage, à une société privée, de l'exploitation du mo- nopole des allumettes a été adopté, en principe, par le Gouvernement et sera déposé, avant le i " avril, sur le bureau de la Chambre par le président du Conseil. M. Barthou, ministre de la Justice, a recommandé aux Parquets d'éviter, pour le terme d'avril, l'expulsion rigoureuse des locataires de bonne foi. Les militaires de l'intérieur et de la Sarre seront renvoyés dans leurs foyers le samedi 7 mai. Les militaires de l'armée française du Rhin seront renvoyés dans leurs foyers à partir du 30 avril. Ceux qui, exceptionnellement, n'auraient pu bénéficier des permissions auxquelles ils ont droit, pourront être envoyés en per- mission valable jusqu'au 10 mai exclus. Bon nombre d'étudiants et d'étudiantes royalistes de Paris, appartenant à toutes les écoles et facultés de l'enseignement public et de l'enseignement libre, signent une déclaration à Mgr Baudrillart, où ils professent une soumission pleine et en- tière aux récentes décisions pontificales. La dernière audience de la cour d'as- sises d'Aix a été consacrée à la défense de l'accusé, après quoi le verdict a été prononcé. Le docteur Bougrat a été con- damné aux travaux forcés à perpétuité, A toutes les questions relatives au meurtre, à la préméditation et au vol, le jury a répondu « oui » à la majorité, mais il a accordé les circonstances atténuantes à l'accusé. Le mot d'ordre du général Blum : — Qm faisons-nous dans la Sarre, sinon ennuyer nos amis les Allemands... Fran- çais, en. arrière II! * * * .. Streseman est très satisfait des arti- cles du générait Bloum...^ il n'aurait certes pas osé en demander autant. La Proposition Bonnefous 11 s'est trouvé une majorité de 24 voix pour écarter la proposition de modification au règlement de M. Bonnefous, tendant à ne plus admettre à voter à la Chambre 'les députés élus sénateurs. Cette majorité était ensuite réduite à 18 \oix par des rectifications de vote. Le prétexte invoqué par le Cartel, qui n'avait qu'un souci — celui de maintenir aux huit députés élus sénateurs et n'ayant pas encore donné leur démission de député la possibilité de voter à la Chambre le re- tour au scrutin d'arrondissement — était magnifique d'hypocrisie. La question est trop importante, a décla- ré l'orateur du Cartel, M. Mallarmé, pour pouvoir être réglée par une décision de la Chambro seule. 11 y faut la ratification du Sénat. Il y fayt une loi. La Forme ! La Forme I Respectons la Forme I Et tous les partisans des vacances de la légalité de se ruer en masse à la défense de la forme légale. Ah! le beau spectacle 1 L'espoir de ces Messieurs, c'est que, si une loi est votée rapidement par la Cham- bre, elle mijotera ensuite au Sénat, assez longtenips pour que, dans la discussion de la réforme électorale, les huit députés- sf.nateurs, dont le vote est indispensable au succès du scrutin d'arrondissement, puissent wtcr à la Chambre On en est, on le voit, réduit aux petits moyens. Mais quelle autorité aurait une loi élec- torale ainsi votée de justesse grâce à un semblable truquage ? On n'envisage pas cette question : c'est cependant, pour les républicains qui n'en- visagent pas volontiers d'exposer la future Chambre à se voir contestée dans ses ori- gines mômes, une question capitale. La Politique Nationale de la production M. Henry Chéron a admirablement mis au point, dans son rapport sur les crédits supplémentaires, les résultats du budget de 1926. Parlant du relèvement financier, le séna- teur du Calvados a dit au Sénat : u Du ix)int de vue technique et financier, nous avons gagné la partie. Qui donc aujour- d'hui oserait la compromettre ? Si nous l'avons gagnée, c'est parce que tous les chefs de la République, dans un mouve- ment qui les honore, se sont groupés pour le salut commun I » Fort bien. Mais cela signifie que la par- tie sera compromise si, à l'union des chefs et à la bonne volonté des troupes, succè- dent la discorde et les passions pernicieu- ses de la politique électorale. Les comptes de M. le Rapporteur général comme ceux de M. le ministre des Finances sont très rassurants, mais il faudrait sa- voir si les évaluations de recettes du pré- sent exercice ne vont pas êtres compromi- ses par le ralentissement do l'activité éco- nomique. La taxe sur le chiffre d'affaires n'a pas fléchi, mais les impôts indirects donnent quelques inquiétudes. La baisse du franc a certainement favo- risé chez nous la production et l'exporta- tion; l'Etat a pu réaliser de grosses recet- tes. Celles-ci baisseraient avec la hausse du franc si la production n'était pas mainte- nue et augmentée. On a beau promettre et discourir, l'Etat et les particuliers ne se- ront à l'aise que si on fait les sacrifices né- cessaires pour accroître la production mé- tropolitaine et la production coloniale, On parle beaucoup; il faudrait commen- cer à agir. L'autre jour, dans son discours de Sa'mt- Nazai're, M. Le Trocquer pariait de l'heu- reuse incidence qu'aurait sur les bas prix de revient une politique avisée des matiè- res premières, et il insistait sur les ressour- ces importantes que la métropole pourrait tirer des possessions coloniales, souvent négligées jusqu'à ce jour. La métrol)ble aussi doit êtro «nitillée. Il faut tirer partie du plan Dawes, des avan- ces, emprunts, des offices nationaux. Il y a certaines dépenses qui peuvent devenir singulièrement productives. Or, nous sommes tout à fait en retard. Un rapport de d'Association française pour le développement des Travaux Publics ren- ferme ce passage : u Les iwrts, les voies de navigation intérieure, les chemins de fer et les routes ne sont pas, depuis longtemps, en état de satisfaire aux besoins de notre pays; l'infériorité manifeste dans laquelle noJs nous trouvons déjà vis-à-vis des na- • tions ri\-ales pourvues d'un outillage de plus en plus perfectionné, nous fait un de- voir, sous peine de déchéance, d'apporter à nos instruments de. travail et de produc- tion les améliorations reconnues néces- saires ». Il importe donc de se mettre S l'œuvre. L'Etat n'aura les ressources nécessaires, et les particuliers n'auront la vie à meilleur marché que si la production s'accroît. La voilà, la politique vraiment nationale. OCTAVE AUBERT. Le Député protée Ce député protée, c'est le député écra- •seur. Il n'est pas protée seulement parce qu'il se dérobe avec une rare souplesse aux responsabilités des accidents qu'il cause, mais parce qu'on se perd dans ses noms et pseudonymes. L'Annuaire des députés l'appelle René Chavagnes. Comme secrétai- re de la Ligue de la République, il signait René de Chavagnes, sans doute vieille no- blesse des bords de la Loire. Simple étu- diant, il se contentait du nom de Picard, Et voici que l'on nous dit qu'il n'est ni Chavagnes,. ni Picard, mais Cohen sur les registres de l'état-civil. Le député du Loir- et-Cher a raison de repousser l'accusation portée contre lui. L'écraseur, c'est Picard ou Cohen, et non Chavagnes, avec ou sans particule. L'ESPRIT de FAMILLE Le projet Sarraut n'a d'autre but que de garder ses privilèges à la féodalité radi- cale-socialiste qui tient le Midi en coupe réglée. Tout département aura droit à trois dé- putés, même s'il ne possède pas trois ar- rondissements de 100.000 habitants. En vertu de ce principe, les Basses-Alpes qui comptent 82.781 habitants auront trois députés, tandis que la Charente-Inférieure qui compte 4i4-426 habitants n'en aura que six. A 2.226.000 habitants du Midi, M. Sarraut donne 42 députés. A '. o58.ooo habitants de H'Ouest, M. Sar. raut donne. 87 députés. Sept départements du Midi, réunissant I million d'habitants, auront ar députés. Le département du Nord, réunissant r million d'habitants, n'aura que 20 dépu- tés. C'est par ces truquages et ces escamo- tages qu'on change la majorité d'un pays en minorité. La Franco se laissera-t-elle mener àl'abat- toir par la Dépêche de Toulouse ? -0-0-

L'Etat e lta HatiOD - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2016. 1. 27. · gande, VOU entendeS fréquemz - ment certain politiciens proclas

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  • 83"" A n n é e — № 2 6

    A B O N N E M E N T S

    Trois Mo's. . 4 fr.

    Six Mois. . . . 7 fr .

    Un A n . . . . 12 fr.

    En dehors du département: 16 fr. ÉTRANGER 25 FRANCS

    I N S E R T I O N S

    Annonces, la l igne. 1 . 8 0 Réclames — 2 tr. Faits locaux — 2.50

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers

    - FONDE EN 1 8 4 1 -P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

    Mercredi 30 Mars 1927

    L E N U M É R O

    RÉDACTION. & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR

    1 5 С шп

    Les Abonnements sont payables d ' a -vance et l 'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

    La quittancé est présentée à l'abonné sa i s dérangement pour lui.

    i Directeur: A. GIROUARD | Téléphone 1 -95

    L'Etat et la HatiOD Dans leurs discours de propa-

    gande, VOUS entendez fréquem-ment certains politiciens procla-mer qu'« il faut que les droits de l'État, c'est-à-dire les droits de chacun d'entre les citoyens soient préservés... »

    Il y a là une contusion que quelques-uns ont une propension trop intéressée à répandre pour que nous ne tentions pas de la dissiper.

    Que l'État ait des droits propres qui doivent être ménagés, sauve-gardés, nul ne le conteste.

    Mais que ces droits ne se dis-tinguent pas des droits de ci-toyens , qu'ils se confondent, s'identifient avec ceux-ci au point qu'on ne puisse discerner les uns des autres, c'est ce contre quoi

    I je m'inscris en faux. L'ensemble des citoyens aux-

    quels il faut, en bonne justice, ajouter les femmes et les enfants, forme ia nation, et il est très vrai de dire qu'en vertu d'une intime solidarité, les droits de la nation ne sont que la synthèse des droits

    I de ceux qui la composent. Mais la nation n'est pas l'État.

    L'État, c'est le Conseil d'admi-1 nistration de la nation, avec un I président qui est précisément le chef de l'État, et les administra-

    Iteurs-délégués qui sont les mi-Inistres, lesquels ont sous leurs

    jrdres — théoriquement tout au loins, car, en lait... — l'armée

    innombrable des fonctionnaires. Les droits de l'État et ceux des

    citoyens, des gouvernants et des gouvernés se confondent en réa-lité si peu qu'un grand philo-sophe anglais a pu écrire un livre, lourd de pensées et riche de faits, lans lequel, de la première à la iernière ligne, il oppose vigou-reusement les droits de ceux-ci liix-droits de ceux-là.

    Quand L o u i s X I V disait: L'État, c'est moi »,iln'enten-

    iait sans doute point résorber en sa seule personne la communauté française tout entière ; il affirmait seulement qu'en sa qualité de souverain , ii représentait et in-carnait ie pouvoir éxécutf et l'or-?anismH administratif du royau-

    |nie ; Louis XIV, en effet, quel que fût son orgueil, n'est jamais allé

    jusqu'à dire : « La France, c'est moi. »

    Si les droits de l'État et ceux des citoyens étaient indiscerna-bles — et c'est bien ce que vou-draient les sociétés révolution-naires — la pire des tyrannies apparaîtrait logique : la forme de l'État une fois définie, nul n'aurait le droit de la critiquer et de cher-cher à la modifier.

    Or, il n'est pas douteux que les royalistes, les bonapartistes et les communiste ont incontestable-ment le droit, proclamé et recon-nu, de tenter, par la persuasion et par les voies légales, de faire triompher leursidées, c'est-à-dire, en définitive, de changer la forme et même le contenu de l'État.

    Dire que les droits de l'État et ceuxdescitoyens sont identiques, c'est dire — reprenant notre com-paraison de tout à l'heure — que les droits du Conseil d'adminis-tration d'une société ne se distin-guent pas des droits des action-naires, ce qui est contraire au bon sens et à la loi, puisque celui-là est placé sous le contrôle de ceux-ci.

    Renonçons donc une bonne fois à l'équivoque voulue, cher-chée par trop de politiciens qui, aspirant à rendre l'État tabou, soutiennent l'identité fondamen-tale et essentielle des intérêts des citoyens avec ceux de leur gérant, afin de pouvoir, quand on critique la mauvaise gestion de ces der-niers , appeler le pays à la res-cousse en prétextant qu'on attaque la nation elle-même.

    E . E M I L E - LAURENT, Avocat à la Cour,

    ancien député.

    UN SCANDALE Huit députés, élus sénateurs, refusent

    d'abandonerlleur mandat de députés et pré-tendent voler dans les deux Assemblées. C'est un abus criant. Nos amis le dénon-cent à la tribune. MM. Bonnefous et Barthé-lémy demandent que les députés amphibies optent pour le Sénat ou pour la Chambre. Mais la majorité cartelliste entend garder ses amphibies, elle en a besoin pour le vote de la réforme électorafle. Les huit amphi-bies sont arrondissementiers. Ils pourront cumuler leur mandat jusqu'au vote de la loi.

    C'est par ces truquages et ces escamotages c'est par ces combines que le Cartel veut imposer au pays une loi électorale inique, destinée à fausser le suffrage universel et à transformer la majorité du pays en mino-rité.

    Tels sont lies procédé's, clignes de Cartou-che et de Mandrin, que le Cartel a intro-duits dans la yie politique.

    Le Cartel dans les dernières élections partielles !

    Nombre de voix perdues par le Cartel • Dans les Hautes-Alpes . . . S.ooo voix Dans les Vosges. . . . . . i4-ooo — Dans le Nord . gS.ooo — Dans la Nièvre. 12.000 — Dans le Tarn 10.000 — Dans la Sarthe' . . 12.000 —

    Total -i ï . 146.000 voix Si, dans cinq départements, i46.ooo élec-

    teurs ont abandonné le Cartel, combien d'électeurs perdra-t-il aux prochaines élec-tions ?

    Voilà un beau sujet de concours.

    N O U V E L L E S E X P R E S S

    La Chambre vient de voter les crédits supplémentaires de 192^ et le projet de loi relat i f aux permissions agricoles.

    I l se confirme que le projet de loi élaboré par les soins du ministère des F inances-e t relative à l 'affermage, à une société pr ivée , de l 'exploitation du m o -nopole des allumettes a été adopté, en pr inc ipe , par le Gouvernement et sera déposé, avant le i " avri l , sur le bureau de la Chambre par le président du Conseil .

    M. Barthou, ministre de la Jus t ice , a recommandé aux Parquets d'éviter, pour le te rme d 'avri l , l 'expulsion rigoureuse des locataires de bonne foi .

    Les militaires de l ' intérieur et de la Sarre seront renvoyés dans leurs foyers le samedi 7 mai . Les militaires de l 'armée française du R h i n seront renvoyés dans leurs foyers à partir du 30 avril. Ceux q u i , except ionnel lement , n 'auraient pu bénéficier des permissions auxquelles ils ont droit , pourront être envoyés en per-mission valable jusqu'au 10 mai exclus.

    B o n nombre d'étudiants et d'étudiantes royalistes de Paris , appartenant à toutes les écoles et facultés de l 'enseignement public et de l 'enseignement l ibre, s ignent une déclaration à Mgr Baudrillart, où ils professent une soumission pleine et e n -tière aux récentes décisions pontificales.

    La dernière audience de la cour d'as-sises d'Aix a été consacrée à la défense de l ' accusé , après quoi le verdict a été prononcé. Le docteur Bougrat a été c o n -damné aux travaux forcés à perpétuité, A toutes les questions relatives au meurtre , à la préméditation et au v o l , le jury a répondu « oui » à la major i té , mais il a accordé les circonstances atténuantes à l 'accusé.

    Le mot d'ordre du général Blum : — Qm faisons-nous dans la Sarre, sinon

    ennuyer nos amis les Allemands... Fran-çais, en. arrière II!

    * * *

    .. Streseman est très satisfait des arti-cles du générait Bloum...^ il n'aurait certes pas osé en demander autant.

    L a Proposition Bonnefous 11 s'est trouvé une majorité de 24 voix

    pour écarter la proposition de modification au règlement de M. Bonnefous, tendant à ne plus admettre à voter à la Chambre 'les députés élus sénateurs.

    Cette majorité était ensuite réduite à 18 \oix par des rectifications de vote.

    Le prétexte invoqué par le Cartel, qui n'avait qu'un souci — celui de maintenir aux huit députés élus sénateurs et n'ayant pas encore donné leur démission de député la possibilité de voter à la Chambre le re-tour au scrutin d'arrondissement — était magnifique d'hypocrisie.

    La question est trop importante, a décla-ré l'orateur du Cartel, M. Mallarmé, pour pouvoir être réglée par une décision de la Chambro seule. 11 y faut la ratification du Sénat. Il y fayt une loi. La Forme ! La Forme I Respectons la Forme I

    Et tous les partisans des vacances de la légalité de se ruer en masse à la défense de la forme légale.

    Ah! le beau spectacle 1 L'espoir de ces Messieurs, c'est que, si

    une loi est votée rapidement par la Cham-bre, elle mijotera ensuite au Sénat, assez longtenips pour que, dans la discussion de la réforme électorale, les huit députés-sf.nateurs, dont le vote est indispensable au succès du scrutin d'arrondissement, puissent w t c r à la Chambre

    On en est, on le voit, réduit aux petits moyens.

    Mais quelle autorité aurait une loi élec-torale ainsi votée de justesse grâce à un semblable truquage ?

    On n'envisage pas cette question : c'est cependant, pour les républicains qui n'en-visagent pas volontiers d'exposer la future Chambre à se voir contestée dans ses ori-gines mômes, une question capitale.

    L a Politique Nationale de la production

    M. Henry Chéron a admirablement mis au point, dans son rapport sur les crédits supplémentaires, les résultats du budget de 1926.

    Parlant du relèvement financier, le séna-teur du Calvados a dit au Sénat : u Du ix)int de vue technique et financier, nous avons gagné la partie. Qui donc aujour-d'hui oserait la compromettre ? Si nous l'avons gagnée, c'est parce que tous les chefs de la République, dans un mouve-ment qui les honore, se sont groupés pour le salut commun I »

    Fort bien. Mais cela signifie que la par-tie sera compromise si, à l 'union des chefs et à la bonne volonté des troupes, succè-dent la discorde et les passions pernicieu-ses de la politique électorale.

    Les comptes de M. le Rapporteur général comme ceux de M. le ministre des Finances sont très rassurants, mais il faudrait sa-voir si les évaluations de recettes du pré-sent exercice ne vont pas êtres compromi-ses par le ralentissement do l'activité éco-nomique.

    La taxe sur le chiffre d'affaires n'a pas fléchi, mais les impôts indirects donnent quelques inquiétudes.

    La baisse du franc a certainement favo-risé chez nous la production et l'exporta-tion; l 'Etat a pu réaliser de grosses recet-tes. Celles-ci baisseraient avec la hausse du franc si la production n'était pas mainte-nue et augmentée. On a beau promettre et discourir, l 'Etat et les particuliers ne se-ront à l'aise que si on fait les sacrifices né-cessaires pour accroître la production mé-tropolitaine et la production coloniale,

    On parle beaucoup; il faudrait commen-cer à agir.

    L'autre jour, dans son discours de Sa'mt-Nazai're, M. Le Trocquer pariait de l'heu-reuse incidence qu'aurait sur les bas prix de revient une politique avisée des matiè-res premières, et il insistait sur les ressour-ces importantes que la métropole pourrait tirer des possessions coloniales, souvent négligées jusqu'à ce jour.

    La métrol)ble aussi doit êtro «nitillée. Il faut tirer partie du plan Dawes, des avan-ces, emprunts, des offices nationaux. Il y a certaines dépenses qui peuvent devenir singulièrement productives.

    Or, nous sommes tout à fait en retard. Un rapport de d'Association française pour le développement des Travaux Publics ren-ferme ce passage : u Les iwrts, les voies de navigation intérieure, les chemins de fer et les routes ne sont pas, depuis longtemps, en état de satisfaire aux besoins de notre pays; l'infériorité manifeste dans laquelle noJs nous trouvons déjà vis-à-vis des na-

    • tions ri\-ales pourvues d'un outillage de plus en plus perfectionné, nous fait un de-voir, sous peine de déchéance, d'apporter à nos instruments de. travail et de produc-tion les améliorations reconnues néces-saires ».

    Il importe donc de se mettre S l'œuvre. L'Etat n'aura les ressources nécessaires, et les particuliers n'auront la vie à meilleur marché que si la production s'accroît. La voilà, la politique vraiment nationale.

    OCTAVE A U B E R T .

    Le Député protée Ce député protée, c'est le député écra-

    •seur. Il n'est pas protée seulement parce qu'il se dérobe avec une rare souplesse aux responsabilités des accidents qu'il cause, mais parce qu'on se perd dans ses noms et pseudonymes. L'Annuaire des députés l'appelle René Chavagnes. Comme secrétai-re de la Ligue de la République, il signait René de Chavagnes, sans doute vieille no-blesse des bords de la Loire. Simple étu-diant, il se contentait du nom de Picard, Et voici que l'on nous dit qu'il n'est ni Chavagnes,. ni Picard, mais Cohen sur les registres de l'état-civil. Le député du Loir-et-Cher a raison de repousser l'accusation portée contre lui. L'écraseur, c'est Picard ou Cohen, et non Chavagnes, avec ou sans particule.

    L'ESPRIT de FAMILLE Le projet Sarraut n'a d'autre but que

    de garder ses privilèges à la féodalité radi-cale-socialiste qui tient le Midi en coupe réglée.

    Tout département aura droit à trois dé-putés, même s'il ne possède pas trois ar-rondissements de 100.000 habitants.

    En vertu de ce principe, les Basses-Alpes qui comptent 82.781 habitants auront trois députés, tandis que la Charente-Inférieure qui compte 4i4-426 habitants n'en aura que six.

    A 2.226.000 habitants du Midi, M. Sarraut donne 42 députés.

    A '. o58.ooo habitants de H'Ouest, M. Sar. raut donne. 87 députés.

    Sept départements du Midi, réunissant I million d'habitants, auront ar députés.

    Le département du Nord, réunissant r million d'habitants, n'aura que 20 dépu-tés.

    C'est par ces truquages et ces escamo-tages qu'on change la majorité d'un pays en minorité.

    La Franco se laissera-t-elle mener àl'abat-toir par la Dépêche de Toulouse ?

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  • HIFORHATIONS LE COURS DES CHANGES

    Après Clôture La livre sterling valait ^ x •• lad-o.i Le dollar valait. . r , . . K 25.53

    CONSEIL DES MINISTRES

    Les ministres se sont réunis, à l'Elysée, sous la présidence de M. G. Doumerguie. M. Briand^ ministre des Affaires Etrangè-res, a entrentenu ses caUègues de la situa-tion extérieure.

    M. Painlevé, ministre de la Guerre, a mis le Conseil au courant des conditions favo-rables dans lesquelles se poursuit, devant la Commission ée l'Armée, la discussion des projets militaires.

    LE MONOPOLE DES ALLUMETTES

    AU MAROC ESPAGNOL Le communiqué officiel du Maroc annon-

    ce que les forces complémentaires de la ré-gion de Tagsut, la plus éloignée de toutes les fractions du Riff, ont soutenu un vif combat avec un fort contingent de dissi-dents, qui opère simultanément contre la zône espagnole et contre la zône française.

    Le communiqué ajoute que des troupes sueront concentrées sur les lieux pour com-battre énergiquement ce foyer de rébellion.

    Le Conseil des ministres (t envisagé le dé-pôt, sur le bureau de la Chambre, d'un projet d'affermage du monopole des allu-mettes. Depuis plusieurs semaines^ déjà, cette question asvait été jninutieusement étudiée par l'Administration dies Finances, qui a w s au point un projet de convention aux termes de laquelle la Société garanti-rait notamment au Trésor une somme égale au montant des bénéfices actuellement réat-Usés par ie monopole. Les droits du per-sonnel seraient respectés et le ministre des Finances pourrait fixer les prix de vente.

    Ce projet sera prochalinem]ent examiné pair la Commission des Finances, mais il est douteux que la Chambre en soit saisie amant les vacances de Pâques, le Gouverne-ment se réservant le droit d'engager, s'il est nécessaire, de nouvelles négociations avec la Société demanderesse.

    §§§ OU SE TIENDRA LA CONFÉRENCE

    DU. DÉSARMEMENT ? . Suivant la Morning Post,/(J nouvelle sui-vant laquelle le gouvernement helvétique n'objecterait rien à la réunion hors de son territoire de la Conférence du Désarmement est bien accueillie par les part'sans du dé-sarmement, si on considère toujours que l'absence de là Russie paralysierait toute coopération de la Poiogne et des autres états baltes aux travaux de cette Conférence.

    §§§

    TRAV.AUX PARLEMENTAIRES № 3.996. — Proposition de loi tendant à

    Tïwdifier ta loi du 3i juillet 1907 relative aux subventions aux communes pour les sapeurs-pompiers et >9 matériel d'incendie, présentée par M. A. Borrel, député. (28 janvier 1927).

    La loi de 1907 accorde aux communes des subventions grotesques. M. Borrel demanEe quie les subventions, dont le montant sera fixé par une Commission de répartition, ne soient attribuées qu'à des comntunes de moins de So.ooo habitants, possédant un c rps de sapeurs-pompiers régulièrement organisé et justifiant d'un programme ef-fectif de défense contre l'incendie par des procédés et moyens modernes.

    EN ALLEMAGNE La discussion en deuxième lectune du

    bubget de, la Reichswehr a commencé au Reichstag. Le parti socialiste a déposé une motion de défiance contre le ministre Gess-ler et a demandé, ,en outre, que son traite-ment soit rayé du budget.

    §§§ POUR LE DES.ARMEMENT

    La conférence préparatoire du désarme-ment s'est prononcée pour la proposition française de limitation des effectifs sous les drapeaux, en oppotsition avec celle de Cecil préconisant la limitation des réserves instruites.

    -§§§ LE CENTENAIRE DE BEETHOVEN

    A l'occasion, du centenaire de la mort de B ethoven^ des festivals ont été organisés, dimanche, à Angora et à Stamboul, au cours desquels des œuvres du maître ont été exécutées.

    l)n concert a été donné à Angora pca- la Garde Républicaine.

    ET RÉGIONALE

    Le Prix du Pain

    Le l» in de consommation courante ne pourra être vendu à partir du jeudi 3i mar® 1927 à des prix supérieurs aux prix sui-vants :

    Le kilog de pain pesé dans le pain de 3 kilogs (et dans tout autre pain à défaut de pain de 3 kilogs) : 2.i5.

    Pain de i kilog 5oo pesé : 3.3o. Pain de 3 kilogs ordinaire pesé : 6.45. Soit une diminution de de o.o5 par kilo-

    gramme sur les prix pratiqués actuelle-ment.

    Quant au pain dit de i kilogramme, la tolérance de poids en moins ne pourra être supérieure à i5o grammes.

    — § § § ÉCOLE DE CAVALERIE

    LA BÉATIFICATION DU P. DE FOUCAULD

    Le Souverain Pontife vient de donner l'ordre d'instruire le procès du P. Charles de Foucauld, le missionnaire français assas. sinê par les Touaregs, dans le Sahara. Le P. Joyeux, des Pères Blancs, a été chargé de diriger l'enquête préliminaire à la béa-tification de son admirable confrère.

    §|§ L§ ROLE DES JEUNESSES PATRIOTES

    M. Ybarnegaray, dé'puté des Basses-Pyré-nées, a fait, à Montpellier, une conférence sur le rôle des jeunesses patriotes, qw ont surtout pour bu* de ilutier contre le com-munisme..

    UNE BÊTE DE PRIX

    FEUILLETON de L'Echo Saumurais N» 16. — 30 Mars

    Le Secret de M""® de L a b o r d e

    Par ANDRÉE CAPELLE

    .(Suite;, — Est-ce que vous ne croyez pas que no-

    tre instinct juge quelquefois mieux que ne lo tara ensuite notre raison, qui s'étaie sur des demi-preuves, sur des apparences, plus ou moins bien observées. J e crois beaucoup à l'impression ,à la sympathie.

    Il sourit I — Allons, vous voilà entiration-naliste ? Jolie position pour une jeune fille.

    — Mais vous. Monsieur, dis-je hardiment, est-ce que ous n'avez pas déjà une opinion toute faite sur moi, bien que vous ne me connaissiez pas à travers Claude ? Pourquoi n'en atirai-je pas une et favorable, ma foi, sur vous ?

    — Allons, plutôt que d'échanger ainsi des «douceurs«, dites-moi une bonne fois ce que vous voulez que je fasse pour Clau-de ?

    Jo développai mon plan: d'abord, m'au-toriser à lui faire chaque jour un petit cours «d'histoire sainte et de catéchisme; remme-ner le dimanche ayec sa petite voiture (il ya un baquet de chaque côté) à l'église; Jeanne et moi pourrons placer sa planche sur deux chaises, et ce n'est pas l'affluence -^es fidèles dont la curiosité ^ u r r a gêner

    Le gagnant du Grcmd National d'Angle-terre, qui vient d'être couru devant plus de iSo.ooo personnes, Spring, rapporte un million de francs, environ, à sa proprié-ta're, Mrs Partridge.

    CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR Séances des 24, 26 et 27 mars 1927

    Présidées par MM. Barbereau, Brunet Versements de 45 déposants, 4 nouveaux:

    96.010 fr. — Remboursements : 74.695 fr. La caisse paie le jour môme de la deman-

    de les Remboursements jusqu'à i.ooo francs, airôs dépôt préalable du Livret de midi à une heure.

    le pauvre petit. Ensuite, m'autoriser à ra-mener chaque dimanche Monsieur le curé aux Pins, de manière qu'il y prenne son petit déjeuner, mette au point l'instruc-tion roligieuso du petit, et partage ensuite un bon et solide repas avec nous. Ainsi au moins, aurait-il l'agrément de causer une fois par semaine avec des êtres civilisés Enfin, le faire reconduire par Hector dans l'auto afin qu'il arrive, reposé, à son villa-gê pour y dire ses vêpres.

    — Accordé, me dit Antoine de Laborde, Quelle femme de tête, elle pense à tout !

    Je me sentais devenir rouge, car je n'a-vais pas fini:

    — Monsieur, est-ce que vous no croyez pas qu'il faudrait aussi offrir... une men-sualité... généreuse à ce pauvre prêtre... pour son dérangement ? Si yous saviez ce que sa soutane est râpée. Et jo suis sûre qu'il, ne peut même piis faire les charités qu'il voudrait. En somme vous lui devez un denier du culte pour sa seconde messe, puisque nous en profiterons, Claude, sa bonne et son institutrice. Et puis, il y aura un catéchisme spécial ici...

    — Accordé, dit encore Antoine. Et main-tenant, mademoiselle la prêcheuse, si je vous laissais dormir .f Savez-vous l'heure qu'il est ?

    Je ne voulais pas le savoir; Nous nous dîmes au revoir. Il lit un pas dans la di-rection de son iure^iu, puis soudain revint à moi, prit mâ main, la baisa et la laissa retomber.

    Merci, me dit-il. Et il partit vite dans son cabinet de tra-

    yail.

    SEANCES RECREATIVES DE LA MI-CARËME

    Les frais de la représentation ayant été entièrement «ouverts par les organisateurs le produit der la quête a pu être versé inté-gralement aux œuvres de bienfaisance, et réparti entre Te birreau de bienfaisance mu nicipal, la Société de Saint'-Vincent de Paul l'Association protestante de bienfaisance Iles orphelinats Saint-Joseph et des Sœurs de la Miséricorde. • •

    Le total de la quête, qui aurait pu être plus élevé si quelques spectateurs n'avaient malencontreusement oublié d'apporter leur porte-monnaie, s'élève à 6.000 francs et quatre jetons en zinc, qui seront conser vés par l'Ecole à titre de souvenir.

    LE BAL DE LA MUSIQUE MUNICIPALE

    Samedi soir, notre Musique municipale donnait son bal annuel de la Mi-Carême au Théâtre. Ce fut un réel succès, car la bril-lante société sait toujours bien faire les cho-ses et la jeunesse se rendit avec empresse-mnt à cette manifestation chorégraphique

    Le bal prit fin à une heure assez avancée de la nuit, après que les danseurs s'en fu-rent donnés à cœur joie.

    La quête faite au bal de la musique mu nicipale du 26 mars dernier, a produit la somme de 90 francs qui a été versée au bu reau de bienfaisance.

    Vif» remerciements. §§§

    AVIS DE LA MAIRIE Service des Eaux

    Par suite d'un accident, le service des Eaux de la Loire, a dû être interrompu, de 10 heures 3o, à i3 heures i5 dans toute Ja ville, le 29 mars 1927. Vu l'urgence de la réparation à exécuter, il n'a pas été possi ble de prévenir les abonnés.

    Le directeur du service, s'en excuse au près d'eux, HENIN.

    ' Je montai en hâte. Devant ma porte m'at m'attendait Mme de Laborde.

    Mais on me demande mon courrier. J e t'envoie encore ce lambeau de lettre. Tu dois voir, aux changements de l'écriture que j 'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour t'écrire.

    Dès demain, jo recommencerai à te ra conter la suite.

    T'embrasse tendrement. Anne.

    Vendredi, le 18 juillet 25. Chérie,

    J e ne sais si je., t'ai expliqué quo ma chambre se trouve dans une aile en retour au premier. Elle donne sur un large cou loir à belles fenêtres par lesquelles on voit sans même se pencher, les fenêtres de la chambre de M. de Laborde, et, en-dessous, une des fenêtres de son bureau et les fenê très'de la bibliothèque. La chambre do Mme de Laborde n'est pas (toute proportion gar dée, car le château est grand) très éloign de la mienne et de celle de Claude, dans la quelle couche la vieille Jeanne.

    Cette galerie, oîi s'ouvre ma chambre est légèrement meublée; une table, quel ques chaises, et, juste devant moi, un cana çé sur lequelle se trouvait Mme de Laborde, Ce n'était pas la première fois que je mon tais aussi tard, mais je m'attendais si jieu à la voir là, que je sentis le sang m'enyahir lo visage, partout, me donnant bêtement l'apparence d'une coupable. Et je s'onge que mes nattes étaient détachées, libres, sur ma poitrine.

    Elle me regardait silencieusement, avec une curiosité qui contrastait avec sa çurig-

    igue de la Moralité publique ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 31 M.iRS

    Nous rapix-lons que (l'Assemblée générale de la Ligue de la Moralité Publique aura lieu à Saumur, jeudi 3i mars, à 8 heures

    /2 du soir, dans la salle des Fêtes de l'Hô-tel de Londres.

    Une Conférence sera faite par M. Charles Schneider, agent général de la Ligue, sur

    Les Conditions actudlles de la Lutte con-tre l'Immoralité », et un rapiMrt sur l'ac-tion locale sera présenté par M. Le Gouis, Président de la Ligue. \

    Les membres de la Ligue qui, par erreur, n'auraient pas reçu de convocation, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu.

    En outre, toutes les personnes qui, sans faire partie de la Ligue, sont sympathiques à son programme de protection morale de la Jeunesse, sont instamment priées d'as-sister à cette réunion qui est publique. Mais, seills, les membres do la Ligue ont voix délibératrice et droit de vote.

    Les dames sont invitées.

    COMITE SAUMUROIS des Conférences de l'Ouest

    missions à l 'é tranger : au cours de celles-ci, il a étudié l'histoire et la situation éco-nomique des pays d'Europe. Spécialiste des (luestions allemandes, il voulut, malgré son âge reprendre du service jx'.ndant la guer. re, en qualité d'officier d'arlifllerie; ses con. naissances particulièrement utiles le firent affeclcr au ministère des Affaires étrangè. res. >

    .M. Georges Blondel a publié de nom-breux ouvrages, et notamment : Etude sur l'Enseignement dans les Universités aile-mandes, i885 ; Etude sur la Politique de l'Empereur Frédéric II, 189a; L'Essor com-mercial du peuple allemand, (3" édition 1900) ; La France et le marché du monde, 1901 ; La Poiiticiue protectionniste de l'An, gleierre, 1904 ; Les Embairas de l'AUema-gne. — La Rhénanie.

    M. Georges Blondel est vice-président de la -Société de Géographie.

    Son frère, M. Maurice Blondel, professeur à la Faculté des Lettres d'Aix-Manseilie, membre correspondant de l'Institut, et son

    • cousin, M. André Blondel, membre de l'A-cadémie des Sciences flitique à l'Ecole libre des Sciences Poli-tiques et à l'Ecole des Hautes-Etudes Com-merciales, puis il fut nommé au Collège de France.

    M. Georges Blondel a rempiU diverses

    sité habituelle et qui rendit mes joues en-core plus brûlantes. Puis, un demi-sourire entr'ouvrit ses belles lèvres pâles, et elle me dit doucement, d'un air détaché :

    — Convenez, mademoiselle, qu'il est heu-reux que je ne sois pas jalouse.

    — Mais, madame, bégayai-je. — Je me demande toujours, dit-elle né-

    gligemment, ce vous pouvez trouver à vous dire, mon mari et yous. Moi, quand je suis avec M. de Laborde, je ne sais pas de pire pénitence et je n'arrive à desserrer les dents.

    J'étais déconcertée par ce persiflage, ou cette volonté de rabaisser un homme' qui lui est, elle ne peut l'ignorer, bien supé-rieur. De quoi peut-elle en vouloir à un mari si visiblement malheureux par elle et toujours si courtois quand il n'est pa^ renfermé i> Tout de même, ce n'est pas sa faute s'il a été blessé aussi grièvement T Que n'avait-elle épousé un embusqué.»

    — Ne croyez, reprit-elle, que je vous épie oh! Dieu, non! Mais comme je m'endors difficilement, il m'est arrivé plus d'une fois cette quinzaine, respirant mal, d'aller

    àina fenêtre. Chaque soir, comme par ha-sard, j'ai vu le bureau de mon mari éteint et les persiennes de la bibliothèque éclai-rées, alors qu'il n'était pas monté. Et sou-vent, je l'ai entendu entrer dans la cham-bre, ensuite, fort tard.

    J'étouffais de honte et de colère (comme tu dois triompher de ce que tu appelles sûrement mes imprudences !)

    — Madame, dis-je ayec une froideur qui m'étonna et que j'admirai, jo ne puis ac-cepter de vous entendre me parier sur ce

    * » * 11 nous fera connaître f( les impressions

    ressenties et les idées recueillies au cours de récents voyages », on pourrait dire au cours de séjours prolongés, puisque le det. nier voyage de M. Blondel n'a pas duré moins de quatre mois et s'est terminé seu-lement au seuil de l'hiver présent. Ayant beaucoup vu, et d'un œil averti, M. Blfn-del a beaucoup retenu de son contact avec les milieux très divers qui se sont trouvés sur sa route, en Pologne, en Tchéco-Slova-quie, en Roumanie...,et de ses conversa-tions avec l'élite sociale et intellectuelle de ces pays, comme aussi ayec les chefs de leurs gouvernements, l 'éminent professeur du Cotlège de France rapporte une magnifi-que moisson d'idées et d'observations, que pour notre intérêt et notre très grand pro-fit il nous exposera dans une causerie d'une aisance parfaite et de la plus riche simpli-cité.

    * * *

    Les abonnés et habitués des Conférences de l'Ouest lui feront bon accueil et vien. dront très nombreux entendre sa Confé-rence sur le « BOLCHEVISME » qui sera certainement l 'une des plus intéressante de toute la saison.

    Automobile - Club de l'Ouest Nous rapelons que" l'Automobile-Club

    donne à Saumur, ce soir mercredi 3o mars, 1927, au cinéma Palace, quai Carnot, une conférence intéressante.

    C'est M. Duchaine, inspecteur de la com-pagnie générale transatiar "que qui parlera sur notre belle c< Afrique du Nord ». La con. férence sera suivie de projection de films.

    1. — Alger à Marrakek (Maroc). 2. — Alger à Tunis. 3. — La chasse au fa^icon.

    L'orchestre, sous la direction de M. Bien-venu, jouera des mélodies orientales.

    Ion. Jo reconnais que toutes les apparences sont contre moi, jusqu'à ces cheveux déta-chés, là. J e suis prête à partir dès demain, et soyez sûre que je regretterai mon petit Qaude. Mais il me serait impossible de rester dans une maison où je n'aurais pas la confiance de tous.

    J 'eus l'étonnement de la voir bondir jus-qu'à moi, prendre mes deux mains dan» les siennes et me dire d'une voix basse, émue :

    — Moi, douter de vous.» Quelle idie! croyez-vous que votre honnêteté, votre naï-veté n'éclatent pas, ne sont pas 'peintes sur votre visage ? Et ne sais-je pas quel homme est Antoine de Laborde, il périrait pl"'^' que de manquer à l'honneur.

    Le sang était monté à ses joues, oîlc' était vraiment bien belle. Elle redevint très pâle, reprit son mauvais rictus et ajouta avec un petit rire discordant :

    — Celui-là, quand on le verra toitfber à une jeune fille en dehors du mariage! Non, non, je vous l'ai dit quand vous arri-viez, jo ne suis pas jalouse, je m'amusais seulement de penser à ce ' qu'éprouverait une femme qui le serait. Car vous être très jolie. Mademoiselle Hérault, très jolie, et vous avez même embellie d'epuis que vous êtes aux Pins. Si mon mari n'était à ce point mutilé qu'on ne peut guère le regar-der comme ид homme je yous aurais mi-me dit: « Casse-cou », car j'aurais craint qi» cet épanouissement ne vint d'un sentiment inconscient. Mais dans ces conditions.. Non je sais qu'il n'y faut voir que la floraison d'une Parisienne transportée brusquement au grand air, saivrel

  • AU THÉÂTRE L& dimanche 3 avril, à 8 heures 3o

    Audition du'

    D É L U G E Poème biblique en trois parties

    DE LOUIS G A L L E T

    Musique de CAMILLE S A I Î S T - S A Ë N S Monté par :

    L A C H O R A L E D ' A M A T E U R S D E S A U M L F T

    Directrice : Mlle CHARPENTIER (Diplôme supérieur de l ' Instruction

    publique et des Beaux-Arts) Avec le concours de :

    L'ASSOaATION DU CHANT CHORAL MIXTE et d 'un Orchestre de Musiciens profession-ncils et amateurs d'Angers et de Saumur.

    Orchestre et Chœurs : 200 exécutants sous la direction de :

    M . ANDRÉ PINEAU

    Directeur du Chant Choral Mixte Mélodies chantées par les solistes. Solo de violon par M. MARCEL BIENVENU,

    professeur de violon. Location chez Mlles Lecuit.

    IN MEMORIAM Les membres de la Fédération des Mu-

    tilés sont invités à assister au service funè-bre qui sera célébré à la mémoire des morts de la grande Guerre, en .l'église de Saint-Lambert-de-Levées, le dimanche 3 avril 1927, à 10 heures 3o (heure légale).

    §§§

    SAINT-HILAIRE-SAINT-FLORENT

    POUR LES PAUVRES

    Les membres du bureau de Bienfaisance remercient bien sincèrement les dirigants de ru . N. C. qui ont eu, au milieu du plai-sir de leur bal du samedi 19 mars, d'ail-leurs fort réussi, une intention des pilus louables en faisant procéder par de gentils quêteurs et quêteuses à une collecte qui a rapporté généreusement Ta jolie somme de 57 francs 35 pour les pauvres de la Commu-ne.

    I S I S F I L M S présente au C I N É M A - P A L A C E

    SOIRÉES • Jeudi Si mars, Samedi a, Dimanche 3 avrfi

    MATINÉES: Jeudi 81 mars, Dimanche 3 asvril

    LA ROSE EFFEUILLÉE 011 un Miracle

    je sainte Tliérèse 4e l'Enfant Jésns Film merveilleux présenté à Paris

    Sous le haut Patronage de S. E . le C Dubois Archevêque de Paris

    Location est ouverte à partir du Lundi 28 mars, 22, rue de la Petite-Bilange. »

    * *

  • T M ie Commerce de Saumur Faillite

    de M. Marc RIPAULT, peintre en voitures, à Saumur,

    81, rue d'Orléans.

    Une deuxième réunion de vérificalion et d'affirmation des créances aura lieu, au Tribunal de Commerce de Saumur, le mercredi 13 avril 1927, à dix heures 1^2.

    Étude de M" MULLON, huissier, 9, rue de la Petite-

    Douve, à Saumur.

    m n niOBlLIËRË VOLONTAIRE

    Par suite de cessation de com-merce , au café du Centre, chez Мп'в Cartier, à Saint-HILAIRE-Saint-FLORENT rue Ackermann,

    Le DIMANCHE 3 A VRIL, à 13 heures,

    M® Mullon, huissier à Srumur, vendra :

    Un matériel de café consis-tant en : buffets , comptoir-caisse, vitrines, bancs, glace, banquettes, tables , tréteaux, poêle, cuisinière, chaises, lite-rie.

    Vaisselle, verrerie, bouteilles et demi-bouteilles vides, gla-cière.

    P I A N O automatique, et autres bons objets.

    Au comptant, 15 0/0 en sus.

    Cliamlire de Commerce de Saior Marché du 20 Mars i927.

    CÉRÉALES Blé roux 100 kiL 155 » Seigle — 125 » Orge de mouture — 125 » Orge de brasserie — 130 » Avoine noire _ 115 » Avoine grise — 125 » Escourgeon _ 125 » Maïs _ „ I I Sarrasin _ » »

    FARINE — ISSUES Farine de froment (cylindres).. — 220 »

    — (meules) . . , — » » Son _ 100 » Hemoulagfcs — 105 ;; Pain (taxe officieuse) le kil. » » Pain (prix en boulangerie) — 2 20

    FOURRAGES Foin 1,000kil. .580 ». Luzerne — 560 .

    PAILLES Pailles de blé — 180 1 Pailles d'avoine — 160 »

    MARCHANDISES (DIVEBS) Noix 100 kil. » » Pommes de terre — 80-110 Beurre le kil. 24 > Œufs la douz. 5 »

    LÉGUMES SECS Haricots » »

    GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité). . » » Trétle incarnat — . . 1 > Luzerne — . . » я

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    Ctimpapie Nouvelle des Voies terrées d'Intérêt Local de Saumur & immi Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur à la date du 1 8 O c t o b r e 1926

    LIGNE DE SAUMUR T.-O. A FONTEVRAULT

    SAUMUR A , FONTEVRAULT FONTEVRAULT A SAUMUR

    STATIONS

    101 Tous les

    jours

    107 Tous les

    Jours

    103 Samed. Diman.

    et Fêles.

    STATIONS

    106 Tousies jours sauf le

    Samedi.

    108 Tous ies

    jours

    104

    Samedi seuiemt

    110 Samedi

    Di-manche et Fêtes

    SAUMUR P - O d . 7 20 17 30 14 20 F o n t e v r a u l t . D . 11 30 19 00 9 46 16 00 SAUMUR C x - V . 7 22 17 32 14 22 M o n t s o r e a u . , 11 42 19 12 9 58 16 12 S A U M U R - V I L L E . 7 30 17 40 14 30 P o n t d e M o n t . 11 45 19 15 10 01 16 15

    11 50 19 20 10 06 16 20 P e t i t - P u y . . h . 7 38 17 48 14 38 11 56 19 26 10 12 16 26 B e a u l i e u . . . h . 7 43 17 53 14 43 S o u z a y 12 01 19 31 10 17 16 31 D a m p i e r r e . . . 7 49 17 59 14 49 D a m p i e r r e . . . 12 06 19 36 10 23 16 36

    7 55 18 05 14 55 B e a u l i e u . . . h . 12 12 19 42 10 29 16 42 8 00 18 10 15 00 P e t i t - P u y . . h . 12 17 19 47 10 34 16 47 8 06 18 16 15 06

    P e t i t - P u y . . h .

    19 59 10 46 16 59 P o n t d e M o n t . 8 11 18 21 15 11 S A U M O R - V I L L E . 12 29 19 59 10 46 16 59 M o n t s o r e a u . . 8 15 18 25 15 15 — C R . - V . 12 35 20 05 10 52 17 05 F o n t e v r a u l t A. 8 27 18 37 15 27 — p . - o . a r . 12 37 20 07 10 54 17 07

    D e s a r r ê t s facultat i fs , à l ' a l l e r C o m m e au r e t o u r , sont en o u t r e p r é v u s : r u e J u l e s - F e r r y , a c e s ^^ J - r » - i i - . . i-v - 1 - 4 . r> 1 : — . . : n - A « — i . ^ I ™

    D a m p i e r r e places St-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, villa Angelo, Le Gaillardin,

    rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hullin, Les Roches. NAVETTE E N T R E SAUMUR P.-O. E T BAGNEUX

    Saumur P.-O. Départ. 7 10 8 00 8 45 9 30 10 35 l i 55 12 50 13 30 14 10 15 40 16 20 17 15 18 40 19 30

    Place du Théâtre. 7 16 8 06 8 51 9 36 10 41 12 01 12 56 13 36 14 16 15 46 16 26 17 21 18 46 19 36

    Pont-Fouchard. Octroi. 7 22 8 12 8 57 9 42 10 47 12 07 13 02 13 42 14 22 15 52 16 32 17 27 18 52 19 42

    Bagneux. Arrivée. 7 23 8 13 8 58 9 43 10 48 12 08 13 03 13 43 14 23 15 53 16 33 17 28 18 53 19 43

    Bagneux. Départ 7 30 8 24 9 05 10 00 11 00 12 20 13 08 13 50 14 30 16 00 16 38 17 35 19 00 19 50

    Pont-Fouchard. Octroi. 7 31 8 25 9 06 10 01 11 01 12 21 13 09 13 51 14 31 16 01 16 39 17 36 19 01 19 51

    Place du Théâtre. 7 36 8 30 9 11 10 06 11 06 12 26 13 14 13 56 14 36 16 06 16 44 17 41 19 06 19 56

    Saumur P.-O. Arrivée. 7 42 8 36 9 17 10 12 11 12 12 32 13 20 14 02 14 42 16 12 16 50 17 47 19 12 20 02

    Arrêts facultatifs: place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire.

    к Ш ш ш ш à ГЕСНО

    HORAIRE DES CHEMIl N fS DE FER L I G N E D E L ' É T A T

    P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A Ü M U R — B O R D E A U X

    STATIONS

    Paris Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir . ChâteauïaVallière Noyant-Méon Linières-Bouton . Vernantes Blou Vivy S A D M U n ( O r î . ) a r r .

    — dép. Nantilly arr. SAuiiîCR (Etat) arr.

    — dép. Nantilly arr.

    — dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil. . . dép. Thouars arr.

    — dép. Airvault. . . . (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux. . . . arr.

    785 747

    .. 5 26 7 30

    5 35 10 06 6 09 10 38 6 40 11 05 6 49 11 13 7 01 11 24 7 12 11 34 7 21 11 41 7'31 11 51 8 01 12 10 8 08 12 18

    •7 4Ó i i 55 7 46 12 03 8 10 12 20 8 15 12 26 8 22 12 34 8 49 13 10 9 15 13 42 9 27 16 12

    10 07 16 57 10 43 17 48 12 00 19 51 14 30 22 33 16 50 3 41

    713

    7 20 9 10

    10 42 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 45 16 53

    16 54 17 17 08 17 50 18 22 20 48 21 24 22 04 23 02

    799 RAP.

    9 10 10 31

    12 29

    13 30 13 32

    776

    13 56 14 15 14 27

    15 Ó9 16 08 17 25 19 12

    « 2 5 5 2 5 5 5

    18 09 18 15 18 29 18 35 18 43 18 57

    789 783 E X P R .

    12 44 15 25 17 00 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

    21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

    20 25 22 01 23 12

    0 37

    1 46 1 51

    781 E X P R .

    21 40 23 12

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    2 26 2 31

    2 18 2 39 3 13

    3 23

    •4 15 5 35 7 16 9 55

    B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

    STATIONS

    Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

    — dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

    — dép. SAUMDR ( È )

    — dep. Nantilly d. SAXIMUR ( O )

    — dép. V i v y . . . , Blou . . . . Vernantes. Linières-B. Noyant-M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres . . Paris, arr.

    784

    5 18 5 56 6 08 6 15 6 19

    6 21 6 27 6 55 7 06 7 14 7 26 7 36 7 47 8 16 9 20

    11 53 13 44 15 48

    720 5 4 0 7 9 8 RAP

    788 1 768 710 2772 ЗТЕ.

    770 E X P R .

    780 E X P R .

    8 0 5 6 > 9 4 5 18 45 21 19 22 51 2 3 4 9

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    5 30 10 06 i l 4 9 14 0 0 20 2 0 « 2

    18 45 21 19 22 51 2 3 4 9

    'Ó 3 4

    6 55 12 se 15 34 21 56 5 ^

    18 45 21 19 22 51 2 3 4 9

    'Ó 3 4 7 29 8 17

    ió •» 10 35 10 48

    Í3 15 16 13 16 59

    22 25 23 00

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    18 45 21 19 22 51 2 3 4 9

    'Ó 3 4 8 45 9 28 9 40

    ió •» 10 35 10 48

    13 22 13 41

    17 19 18 07 18 20

    ., .. 20 37 20 49 20 S5

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    23 59 0 19

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    9 51 10 59 .. 18 33 .. .. 20 59 9 52 11 15 21 01 9 57 11 20 2 1 06 9 57 11 20

    18 09 .. ». i i Ó7 18 40 ..

    IOÍ 11 14 11 23 11 34 11 43

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    11 14 11 23 11 34 11 43

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    18 46 19 34 19 46 19 55

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    1 25 1 28

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    :: :: .. .. 3 20 4 35 6 10

    4 08 5 12 6 45

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    Í7 Í8 18 37 1 .. ..

    3 20 4 35 6 10

    4 08 5 12 6 45

    L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S — T O U R S — S A U M U R — A N G E R S — N A N T E S

    STATIONS

    Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais La Chapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

    — dép. St-Mai tin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr .

    145 3307 101 3319 DIR' OMN. E X P R OMN.

    22 58 23 52 7 10 5 23 6 32 11 46 Í3 oó 5 50 7 21 12 11 13 40

    7 43 14 01 è Í2 7 56 Í2 32 14 11 è Í2

    8 06 14 21 'в 28 8 17 Í2 48 14 32 6 33 8 29 12 51 14 43

    8 40 .. .. 14 54 ,. 8 46 .. .. 15 00 ., .. 8 53 .. . 15 07 9 03 13 11 15 17 9 10 15 24

    •7 Í7 9 38 13 34 15 52 9 12 13 39 15 04 20 55

    103 É X P R .

    8 37

    13 22 13 27

    14 03 15 23

    3325

    12 16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

    121 E X P R .

    14 30 18 15

    19 24 19 26

    20 02 21 24

    3331 OMN

    14 30 19 28 20 08 20 29 20 41 20 51 21 02 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

    135 Rapide-20 15 23 28

    0 41 0 44

    141 L.O.

    21 21 1 52 2 19

    '2 41

    "2 57 3 01

    3 22

    '3 45 5 20

    S A U M U R - P O R T - B O U b E T — CHINON

    SaumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon

    1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 LbJeudi 1812

    6 48 7 16 7 27 7 38

    ie Jeudi

    9 08 9 19 9 33

    11 25 11 35 11 49

    15 43 16 29 16 55 17 12

    Chinon Avoine Port- Boulet Saumur Orl.

    7 09 7 28 7 56 8 17

    13 09 13 40 14 H 14 32

    20 03 20 18 20 41 21 02

    15 25 15 39 17 48 18 09

    S A U M U R — B O U R G U E I L

    STATIONS

    SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil. .

    6 48 8 17 8.26

    mardi

    12 41 12 50

    STATIONS (A)

    15 43 Bourgueil.. 6 50 11 04 16 20 Port-Boulet 7 56 12 32 16 29 SaumurOrl. 8 17 12 48

    (B) 15 H 17 48 18 09

    (A) N'a lieu que le Samedi. — (a) N'a pas lieu le Mardi.

    N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

    STATIONS

    Nantes., dép. Angers., dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers,. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

    - dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours . . . arr. Paris (Orsay).

    136 Rapide

    0 2 8 1 47

    2 22 2 25

    3 39 7 10

    3308 OMN

    5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

    12 25

    120 EXPR

    6 00 7 21

    7 56 7 57

    9 1 1 12 25

    122(1) E X P R .

    8 36 9 54

    3316

    10 29 10 31

    11 47 15 40

    10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

    3320 OMN.

    9 55 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

    102 E X P R .

    12 11 13 33

    110 I2) E X P R .

    14 44 16 13

    ; ié 33

    A N G E R S — DOUÉ — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

    14 08 14 10

    15 04 19 19

    3334 OMN,

    16 51 16 53

    17 Ó9

    17 3Ó 18 14 22 43

    16 56 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 1 0 22 48

    О L 142

    STATIONS

    Angers St-L. Martigné... Doué-la-F"». les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

    d. Loudun . . . . Moncontour Po i t i e rs . . . .

    1855 1857

    6 7 40 8 00 8 07 8 14

    . 8 25

    8 42 9 35

    10 03 11 32

    10 54 12 09 12 32 12 39 12 45 12 55

    14 04 14 48 15 16 16 44

    1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 1868 E X P R .

    STATIONS M.V.

    15 57 17 41 Poitiers ., . . 6 24 10 27 16 45 16 57 19 11 Moncontour 8 04 12 06 18 20 17 20 19 40 Loudun. . . . •8 43 12 47 19 15 . . . . 19 48 Montreuil a. .... 9 20 13 21 20 30 . . . . 19 55 EXPR. M . V . 17 36 20 07 — d. 6 15 9 30 14 03 21 09 OMN. leVaudelnay 6 29 9 39 14 15 21 22 17 54 20 19 les Verchers 6 40 14 24 21 31 18 45 Doué-la-F"e. 6 48 '9 52 14 33 21 39 19 18 S Martigné.. . 7 12 10 09 14 51 22 03 21 08 Ë =

    1= Angers St-L. 8 44 11 08 16 14 23 24

    La Direction du Journal décline toutes respon-sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

    A moins d'indication contraire, les heures indi-quées sont toujours les heures de départ.

    (1) Du 12 novembre au 22 décembre et du 7 janvier au l " avril, l'arrivée à Paris-Orsay du train 122 est reportée à 16 h. 19

    {2) DU'I2 n o v e m b r e au 14 mai inc lus , le t ra in 110 ne cont inue de T o u r s à P a r i s q u e le S a m e d i le D i m a n c h e ainsi q u e le Lundi d e P â q u e s .

    et

    22 14 23 37

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    1 Ó2 1 28 6 50

    S A U M U R A L A F L È C H E

    Sanmnr dép. Vivy Longué Les Hayes.. Brion Jnmi=e Chartrené . . Baugé Q e f s : . La Flèche. . .

    8 55 14 49 21 07 9 07 15 00 21 18 9 21 15 12 21 29 9 29 15 20 21 36 9 35 15 26 21 41 9 42 15 32 21 46 9 55 15 43 21 57

    10 12 15 59 22 12 10 29 16 H 22 24

    L A F L È C H E A S A U M U R

    La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené . . Brion J u m ' " Les Hayes. . Longué Vivy Saumur arr.

    6 28 11 10 17 26 6 42 11 24 17 41

    ,. 6 58 11 40 18 02

    .. 7 05 11 47 18 09

    .. 7 11 11 53 18 20

    .. .. 7 15 11 57 18 24

    . * 7 23 12 06 18 39

    .... 7 34 12 19 18 50

    . . . . 7 44 12 29 19 01

    • • •

    Ш

    CHEMIN DE F E R D'ORLÉANS

    LES CHATEAUX DU BLÉSOIS À DE TOURAINE En automobile ,

    (lu I®' Avril, au 23 Octobre 1927 Pendant la saison d'été, ia compagnie

    d'Orléans organise des circuits pour la \l. site rapide et pratique des plus intéressant« châteaux de la Loire dont ci-après la no, menclature :

    Au départ de Blois Chambord, Cltevemy, Chaumont.

    Deux circuits différents : Prix de trans. port : 22 fr. et 3o fr.

    Au départ de Tours Loches, Chcnonceaux, Amboise, Vitlandry,

    Azay-le-Rideau, Chinon, Ussé, Lmgem Cinq-Mars, Luynes, Montrésor, Vâlençay, Saint-Aignan, Montrichard, Bl is, Cham. bord, Chevcrny, Chaumont. prix de transjwrt (6 circuits différents).

    A : 45 fr . ; B : 42 f r . ; G : 3o fr . ; D : 25 fr."; E : 65 fr . ; F : 60 fr .

    Pour tous renseignements, la location aes places (un franc par place) et rindication des jours de mise en marche, s'adresser : aux gares de Tours et de Blois; aux Bu-reaux Spéciaux du service automobile, 8, Boulevard Béranger, Tours et 2, place Vic-tor-Hugo, Blois; à la gare de Paris-Quai d'Orsay; à l 'Agence de la Compagnie d'Or-léans, 16, Boulevard des Capucines, au Eu. reau de Renseignements, 126, boulevard Raspail, Paris,

    CHEMINS DE F E R DE L'ÉTAT MISE EN VENTE DE NOUVELLES

    AFFICHES ARTISTIQUES

    Continuant l 'édit ion de leurs si intéres-santes affiches illustrées représentant des vues de sites ou m o n u m e n t s desservis par leurs lignes, les chemins de fer de l'Etat viennent de faire paraître les sept nouvel-les affiches illustrées suivantes ;

    Honfleur. Le Val de Saire (Environs de Valognes),j Canvale. Saint-Brieuc (la c a t h é d r a l e . Tréguier (le cloître). Chinon (ruines du Château). Le Marais Poitevin (environs de Niort). Ces affiches sont mises e n vente (ainsi

    que celles éditées précédemment dont les Chemins de Fer de l 'E ta t possèdent enco-re une réserve suffisante), au prix de 5 francs l 'exemplaire.

    Elles sont expédiées pliées, sous enve-loppe franco à domicile, contre l'envoi préa. lable, de leur valeur en mandat-carte.

    Pour les recevoir, sous rouleau, joindre le prix du colis postal (gare ou domicile).

    Aucun envoi n 'est fait contre-rembourse-ment .

    Ecrire ou s'adresser au service-de la Publi-cité des Chemins de fer de l 'Etat , 30, rue de Rome, à Paris (8«).

    CHEMIN DE .FER DEPARTEMENTAL Trains da Saumur A Cholet

    STATIONS K l HALTES

    Sanmur E.dép Nantilly (h|ar Chace Munet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monlort-Cizay Douces (halte) Don'e-la-Fànt.

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    Chol«t & SaumuE-STATIONS

    ET HALTES

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    Le Girant : P. RICHOU.

    Imprimerie Girou/ard et Richou

    Vu par nous, Maire de Saximur, pour légaligation de la sig nature du Gérantj Uôtsl-de-yms dg Smmuu ««

    CertifU par l4mpriiMj,r ioimigni^