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Chapitre 20 – Séduction précédemment.

L'Eternel ! - Tome 1 - Chapitre 20 - Séduction

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Ceci est la fabuleuse histoire des Ken'Hathon qui régnèrent sur Simland pendant plus de 10 générations.

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Chapitre 20 – Séduction

… précédemment.

Le lendemain, en milieu d’après-midi, il reçut la visite de Jenny.

Bonjour Aloÿs. Bonjour Jenny. Je connais un très bel endroit pour une balade.

Je me demandais si ça te dirait que je t’y emmène.

C’est une bonne idée

Jenny !

Ils firent le chemin en silence, Aloÿs perdu dans ses pensées et Jenny au volant.

Ils arrivèrent enfin dans un ravissant parc de loisirs.

Cet endroit est magnifique Jenny !

Veux-tu que nous allions nous baigner ?

Bonne idée !

L’eau est bonne !

Ça te plait ? Beaucoup !

Je ne crois pas que ça existe, d’où je viens.

C’est où, d’où tu viens Aloÿs ?

C’est encore un mystère pour moi.

Tu n’as même pas des « flashs » ou

quelque chose comme ça ?

Ah bon ?!

Je n’ai pas de souvenir de cette

sensation « baignade ».

Rien Jenny, que des sensations qui induisent des

déductions.

Tout en bavardant ils se promenaient dans le parc. L’empathie de Jenny réchauffait le cœur d’Aloÿs. Aloÿs appréciait ce moment de détente, après les journées mouvementées qu’il venait de vivre. Il en était reconnaissant à Jenny.

Comme quoi ? Eh bien, comme tout

ce vert dans le paysage ne me semble

pas familier, ni ces étendues d’eau…

… je pense que d’où je viens il n’y en a pas. J’ai la sensation que

c’est un monde vide et morne, mais je ne sais pas pourquoi.

Mon pauvre Aloÿs.

Et tu crois que tu as une famille, là-

bas, chez toi ?. Je n’ai pas cette sensation, non.

Et, c’est ici chez moi, maintenant. En disant ces mots, Aloÿs eut un

frisson, comme s’il venait de prononcer une incantation qui rendait cette vérité irréversible. Jenny devait avoir ressenti son trouble car elle lui saisit les mains tendrement.

Une douce chaleur se répandit le long de sa colonne vertébrale. Il avait envie qu’elle l’embrasse.

Comme si elle l’avait deviné, elle se pencha doucement vers lui et lui donna un baiser timide pour ne pas l’effaroucher.

Et alors, que penses-tu de ton

nouveau monde ?

Je ne sais pas trop quoi en penser. Les sims sont gentils

mais un peu bizarres…

… leur relation à l’argent, par exemple, c’est vraiment du masochisme… ils ont fait de

l’argent leur maître et semblent apprécier d’en être l’esclave. C’est à n’y rien comprendre !

Il n’a pas tort!!!

Je ne comprends pas comment on peut sacrifier sa liberté à la dépendance !

Parce que tu crois qu’on a le choix ? On a toujours le choix,

Jenny, même si c’est une lutte de tous les instants.

Aloÿs sentait son cœur s’émouvoir. Jenny lui semblait soudain si fragile et cette tendresse qu’elle lui témoignait était si réconfortante. La compagnie de la jeune femme était vraiment agréable. Elle lui donnait une sensation de plénitude qu’il n’avait pas ressentie depuis bien longtemps… peut-être même jamais ? Ce n’était pas le même engouement passionné que celui qu’il avait ressenti pour Salma. Non, c’était une sorte de bulle de chaleur et de douceur qui l’entourait, le pénétrait et l’engourdissait peu à peu. Une sensation toute simple de bien-être et de paix, d’être là où il devait. Il n’était pas violement attiré par Jenny, mais aurait eu bien du mal a s’extirper de ce cocon qu’elle tissait autour de lui,… s’il l’avait voulu.

Aloÿs, tu es si fort ... Tu veux bien essayer de me faire une petite place

dans ta vie ?

Avec plaisir Jenny, tu combles avec

bonheur un grand vide dans mon

existence.

Le cœur de jenny contre la poitrine d’ Aloÿs battait la chamade. Ils firent durer ce moment exceptionnel puis, ne voulant brusquer les choses, se sentant si bien dans cette sérénité, ils se séparèrent et rentrèrent chacun chez soi, se promettant de se revoir au plus tôt.

En rentrant chez lui Aloÿs ne voulut pas gâcher le merveilleux souvenir que lui laissait sa journée avec Jenny et voulant la ressasser dans ses rêves, il partit se coucher. Dès le lendemain matin, par contre, la mission qu’il avait confiée à Louise revint lui triturer la cervelle et tout en s’occupant de son jardin il ne parvenait pas a distraire son esprit. Aussitôt qu’il eut fini il sortit sa caméra, curieux de savoir comment ça c’était passé chez Jean Méplinlavu. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant Hannah Jones sonnant à la porte du comptable.

Madame Jones !?!? ... Euh, hem,… Bonjour Jean

♫ ♪ ♫

Euh,… bonjour Madame Jones.

Pouvons nous entrer ? Euh,… oui,…

oui,… rentrons.

Euh,… Madame Jones, vous

vouliez me voir ?

Mon cher Jean, depuis combien

d’années travaillez-vous pour nous ?

35 ans, Madame.

Et, en 35 ans, combien de fois sommes

nous venus vous voir pour vous remercier ?

Euh,… pas une seule, Madame.

Précisément ! Et c’est Exactement ce que je disais

tantôt à Monsieur Jones…

« Monsieur mon époux, … avons-nous déjà, au moins, remercié Monsieur Méplinlavu

de ses bons et loyaux services ? »

« Mon Dieu, non Ma Dame,», m’a t’il répondu, « Vous avez raison ! Il est grand temps de remédier à cela. Mais, vous savez comment c’est, …je suis si, si, si occupé ! »

« Qu’à cela ne tienne, mon Ami», ai-je rétorqué, « je

vais m’en charger.» Et… me voici ! Euh, hum,… merci,

… mais, euh… … il ne fallait pas vous donner cette peine…

… non, allez, j’avoue…

… justement, votre silence m’a plu !

J’avais très envie de vous revoir…

…lors de la dernière réunion de travail, vous

m’avez bien plu…

Mais,… j’ai rien dit ?! Tiens, on

sonne à la porte... Je reviens…

Aloÿs n’en croyait pas ses yeux ! Mme Jones était machiavélique. Utiliser son pouvoir de séduction afin de s’assurer de la loyauté et de la fidélité de son comptable, c’était vraiment gonflé. Tout à coup il pensa à Louise. Comment avait-elle bien pu interpréter sa demande d’aller elle-même voir Monsieur Méplinlavu. Qu’avait-elle bien voulu dire par « faire du gringue » ? Pourvu qu’elle n’ait pas compris qu’il souhaitait qu’elle le séduise ! C’était une pratique vraiment déloyale, aux yeux d’Aloÿs. Quand il reprit sa caméra, il s’aperçut que c’était Louise qui venait d’entrer.

Bonjour Louise.

Madame Jones...?!? Madame Jones allait

justement nous quitter, n’est-ce pas madame Jones ?

Sur ce, elle prit congé et s’en fut. Louise resta seule avec Jean.

Cette vipère me croit né de la dernière pluie, ma parole !

Elle a essayé de me séduire ! MOI, le « vieux grigou » comme elle m’appelle, dans mon dos,

hi, hi, hi,… trop drôle. Mais j’ai bien compris son petit manège, là !

De toutes façons ma décision était déjà prise et rien n’aurait

pu me faire changer d’avis.

A suivre...

Jean, vous m’inquiétez, je ne comprends rien a votre

charabia,… Pourriez-vous être un peu plus clair ?

D’ailleurs c’est un chance que vous passiez par ici,

jeune fille. De toutes façons j’allais vous contacter.

Me contacter ?

Il y a quelques temps, Jones m’a confié une liste. Depuis,

je ne dors plus la nuit !

Oui, vous… enfin… le MESS !

Je ne supporte plus ses magouilles et compagnie.

Je ne veux pas me rendre complice de ses duperies.

Je vous la file et je disparais… vous en ferez ce

que vous voudrez.

Aloÿs n’en croyait pas ses oreilles, ça avait été si facile ! Heureusement, il y avait des sims qui avaient encore une conscience et Jean Méplinlavu était de ceux là. Pour un peu, il l’eut embrassé, mais, l’œilleton de la caméra n’était pas très engageant !

Quand même, ces sims, ils étaient vraiment déroutants !